« Le CO2 émis par les activités humaines n’est pas le seul responsable du réchauffement planétaire »
Qui pourrait le nier ? mais ce qui compte, c’est la durée que met la variation.
Il n’y a aucune commune mesure entre le temps géologique qui se chiffre au plus court en milliers d’années et le temps historique perceptible au niveau du siècle.
le réchauffement climatique actuel est bel et bien historique, par conséquent imputable pour l’essentiel à des activités humaines.
Autrement dit, c’est bel et bien toutes les transformations initiées depuis l’ère industrielle dans les pays européens et leurs colonies de peuplement qui en sont responsables.
@Ben Schott
Le vaccin
est-il devenu l’alpha et l’oméga de la santé ?
Mais
non bien sûr !
Mais mon commentaire précise des maladies
contagieuses et pas toutes.
Pour vaincre une pandémie, il n’y a
que deux moyens qui peuvent être ou non complémentaires : des
molécules actives et (ou) des vaccins.
Se priver des uns ou des
autres est totalement stupide.
Quand cette privation devient une
croyance elle aura toujours à terme le plus cruel démenti.
@troletbuse
Excellent vu qu’il ne sert à rien.
Merci pour votre commentaire.
Mais que pensez-vous d’un « dialogue » complotistes anticomplotistes qui neutralise l’idée même de solutions aux questions soulevées ?
Ce jeu de ping pong n’a qu’une raison d’être, exclure une parole qui refuse l’un ou l’autre camp pour offrir des perspectives qui les incluent en les dépassant .
Ex. La vaccination : il faut évidemment vacciner, On a pu éradiquer ainsi la variole et le tétanos entre autres. Encore faut-il que le vaccin puisse vraiment protéger sur une durée suffisante et pas uniquement ceux qui sont vaccinés.
Autrement dit, sortir d’une guerre de tranchée pour parler raison entre personnes de bonne volonté.
Epistémologiquement les complotistes et les anti complotistes
sont des gens heureux : ils ont toujours raison !
Quelle que soit la thèse énoncée par les uns ou les autres, l’antithèse est vérité.
Ainsi, dés qu’un jugement est posé sur un sujet sensible en matière de géo-politique, en matière de santé publique ou de climatologie, il est réfuté par un amoncellement d’arguments qui vont tous dans le même sens.
Or la recherche de la vérité n’est pas une collecte de faits concordants, c’est la mise à l’épreuve d’hypothèses que l’on s’efforce de mettre à l’épreuve des faits.
Par conséquent, c’est la suspension du jugement, la réflexion sur l’état des connaissances et la recherche des
conclusions rationnelles mais presque toujours provisoires qui permettent de moins se tromper.
Mais cette « epoke » ou suspension du jugement ne convient pas à
aux nécessités d’une communication immédiate et démagogique qui permette aux anticomplotistes de garder leur autorité et aux complotistes de conserver leur audience et leur influence .
Les complotistes et les anti complotistes
sont les revers d’une même médaille:ce n’est pas la vérité qui les préoccupe mais leur pouvoir sur l’opinion.
J’ai lu quelques articles de N. Dugué qui s’est pris d’une véritable scriptorrhée afin de répéter sensiblement les mêmes propos.
En bref, il s’agit de reprocher à l’Etat une politique d’interdictions et de contraintes préjudiciable aux plus démunis.
En gros, il faudrait gérer la crise épidémique en permettant de vivre une vie « normale » mais pour qui et jusqu’à quand ?
Ce n’est évidemment pas pour autant qu’il faut souscrire à une gestion calamiteuse de cette épidémie depuis ces débuts.
Les Etats qui ont le mieux contenu le virus, comme par exemple, la Corée du sud, le Vietnam et aussi évidemment la Chine sont ceux qui immédiatement se sont dotés de moyens stricts et efficaces.
Au lieu de jouer au yoyo confinement-déconfinement, ils ont mis en place des moyens précis, tests systématiques, isolement drastique de durée limitée, contrôles obligatoires de la température aux aéroports et à l’accès aux avions.
Cette politique est la seule cohérente et humaine : à quoi bon subir des tests si on n’a pas la certitude que ceux qui sont positifs ne vont pas être traitée et isolés.
A quoi bon être « confinés » si on doit aller travailler sans contrôle et prendre des transports en commun bondés.
Si on ne veut pas mettre « sous cloche » un pays, ce sont pas des demi mesures collectives qui sont nécessaires. Il faut strictement délimiter les foyers et les isoler.
15 jours d’isolement est préférable à des mois d’incertitude.
Et de toutes maniéres, c’est le seul moyen de protéger les plus exposés qui ne sont pas que les plus âgés.
il ne faut pas oublier que c’est dans les quartiers ou les territoires les plus démunis qu’un déplore le plus de victimes !
@Bendidon
"HOLD UP a atteint son objectif tous les merdias en parlent, en mal bien sur mais il lui font une publicité EXTRAORDINAIRE«
Bien vu sauf que vous manquez la cible en poursuivant : » les moutons continueront de bêler et de se pisser dessus".
Cet interminable documentaire qui mêle en vrac le vrai et le faux est confondant de malhonnêteté intellectuelle. Sous prétexte d’opposition au système, il nous faudrait avaler des histoires à dormir debout (danger du masque, refus de la vaccination, déni de la pandémie, inventée pour justifier la suspension des libertés et la liquidation de l’économie) avec des analyses plus cohérentes sur l’enrichissement des labos et des entreprises mondialisées.
Ainsi on nous somme de choisir entre une politique désastreuse de la gestion de l’épidémie et un récit fantasmagorique qu’il faudrait adopter pour ne pas en être complice.
Désolé, il y a des pays qui s’en sortent mieux que d’autres.
Ce ne sont pas ceux qui dénient le virus.mais ceux qui l’ont affronté avec intelligence et rigueur
Deux exemples caractéristiques1281 au Vietnam 35 décès pour plus de 80 millions d’habitants28700 cas en Corée du sud, 494 décès pour près de 52 millions.De plus, la « philosophie » de ce soit-disant documentaire est particuliérement cynique pour les plus faibles. Dans la plupart des pays fortement atteints, ce sont les plus pauvres qui sont les plus vulnérables.
Ce prétendu documentaire est plus une entreprise démagogique de soutien à ceux qui voudraient être libres de n’importe quoi qu’une critique politique de la gestion de l’épidémie.
« L’immunité collective est notre seule chance. Nous saurons ce qu’il en est prochainement. Je donne quelques arguments pour vous convaincre. »
C’est un pari qui ne réussit guère aux Suédois.
Mais après tout il est préférable pour beaucoup dans ce forum de laisser crever les plus fragiles pour permettre (sans aucune garantie) aux autres de vivre sans entraves !
Autant dire choisir la barbarie au détriment de la civilisation.
@Adèle Coupechoux
Je ne souhaite pas une société qui choisisse délibérément de sacrifier les plus vulnérables au nom du bien-être des bien portants !
Si la gestion de la santé publique consiste à choisir une « majorité » contre la morts des faibles voire des inutiles nous choisissons la barbarie.
Derrière cette controverse se joue un débat majeur en matiére de santé et de société.
D’un côté on observe le point de vue de Barrington qui défend une stratégie de laisser-faire propre à satisfaire ceux qui soutiennent le cynisme des privilégiés..
A quoi bon se soucier des plus vulnérables, les plus âgés mais aussi les plus pauvres ?
L’essentiel est de préserver le mode de vie des bénéficiaires du luxe économique et culturel. Ceux qui veulent en jouir sans entraves et qui voient dans toute limitation de leur mode de vie et de consommation une atteinte majeure à leur’ liberté.
Leur démagogie est d’autant plus néfaste qu’elle piège souvent de plus jeunes et moins favorisés qui souffrent comme tout un chacun de la situation difficile que nous vivons. Mais ce sont bien eux qui seront les véritables victimes du relâchement préconisé par les adeptes de l’immunité collective.
Les pays qui s’en sont le mieux tirés cités dans l’article du Figaro sont ceux qui se sont préoccupés de toute la population en particulier les plus fragiles.
D’un autre côté, la critique de l’immunité collective (Snow)
Traduction d’une partie du mémorandum de Snow (extraits)
« C’est une erreur dangereuse non étayée par des preuves scientifiques. »
« La transmission incontrôlée chez les personnes plus jeunes présente le risque d’une morbidité importante et de mortalité dans l’ensemble de la population »
« Une telle approche risque également d’exacerber les inégalités socio-économiques et les discriminations structurelles déjà mises à nu par la pandémie. »
Ces arguments scientifiques confirment les véritables raisons de leur critique par les adeptes de Barrington : il faut s’opposer par tous les arguments possibles à une thèse rationnelle qui contrarie leur confort égoïste.
Qu’est-ce pour vous que le « meilleur des mondes » ?
Un monde où la valeur suprême est le n’importe quoi, un monde où la vie sans entraves permet de faire crever les moins chanceux et surtout les plus démunis, bref un monde pour les plus riches que vous croyez dénoncer dans un article qui prouve surtout que pour se rendre intéressant on peut prétendre n’importe quoi.
Pourquoi ne pas s’informer auprès de ceux qui, sur le terrain hospitalier sont confrontés à la maladie et non au dlire de commentateur en mal de popularité.
Je précise qu’il s’agit d’un interview d’Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de
la Salpêtrière
Ouvrez ce lien et vous aurez quelques chances (ou malchance) d’être informé.
Ras le bol du n’importe quoi sur la toile pour se rendre intéressant.
Je viens de m’informer sur le Prévotella et aucune source rigoureuse (CHU, revues scientifiques) ne l’associe au coronavirus.
Basta du bourrage de mou pour faire du buzz !
@Loatse
Qui peut rêver de ce que vous décrivez !
Le problème n’est pas d’opposer votre univers idyllique (où beaucoup d’enfants mouraient en bas âge sans parler des tuberculeux qui n’avaient pas d’antibiotiques), avec l’enfer du capitalisme néolibéral et de la mondialisation ravageuse.
C’est de faire une analyse de classe qui prenne en compte toutes les misères et inégalités engendrées par.ceux-la même qui nous exhortent à une « frugalité » qui leur permette de poursuivre un mode de vie soi-disant écologique à coup de week-ends en avion, de gentryfication des centres villes etc...
C’est souvent ceux-là mêmes qui nous assènent d’excellents conseils de bonnes pratiques environnementales et qui reprochent aux plus pauvres de« préférer » habiter pour moins cher loin des centres villes contraignant des déplacement responsables de l’augmentation du co2.
Votre rêve c’est une nouvelle « metropolis » qui réserverait l’air pur, la biodiversité et la sauvegarde de la planète à ceux qui ont la chance de pouvoir en profiter.
Mais ce que vous préconisez est-il vraiment généralisable ou n’est-il pas le fruit de votre situation de privilégiés.
Je n’ai pas de réponse définitive à cette question mais au moins je me la pose....
Quand je lis ce type de propos, je redeviens cartésienne.
Bientôt les écolos vont nous servir leur chapitre sur les bienfaits de la protection des pangolins et des chauves-souris.
J’ai même entendu ce matin un gougnafié se plaindre du risque de voir l :’euthanasie des animaux s’amplifier sous prétexte de la diminition des adoptions d’animaux.
Une nouvelle croisade : sauvez les pangolins et les chauves-souris, le genre humain peut attendre.
Il ne manque plus que les hurlements indignés de Greta Thunberg pour parachever cette montagne d’âneries.
@Buzzcocks
Le (la) candidat(e) français(e) est avant tout un produit marketing qui a fait naufrage.
Il fallait pour satisfaire la boboïtude imposer des codes dont on nous rebat les oreilles dans les principaux media :
un transgenre homo, une danseuse obèse et une chanteuse sourde !
C’est la vitrine des minorités devenues les archétypes de la modernité pour disqualifier les modes d’existence plus courants et jeter sur ceux-ci l’opprobre d’une nouvelle bien pensance.
Mais cette nouvelle dictature de la« liberté individuelle » est aussi lourdingue que celle de la « manif pour tous ».
La dignité des personnes quelles qu’elles soient est à travers ces courants réduite à l’appartenance à des catégories minoritaires ou majoritaires peu importe.
.
Or accepter chacun, ce, n’est pas le mettre dans des cases qui permettent de le victimiser, c’est faire en sorte que chaque personne soit reconnue comme unique et non interchangeable.
La parité, les quota, l’exhibition des différences massifiées sont autant de négation objective de la dignité individuelle.
Qui peut raisonnablement penser qu’une situation acquise par un quota ne disqualifie pas fondamentalement à ses yeux celui ou celle qui en bénéficie ?
@Eric F
« ce qui explique qu’il y ait des convergences entre la gauche populaire et la droite souverainiste »
Rien n’est moins sûr.
Le mouvement des gilets jaunes est plutôt un combat de classe qui dépasse ce clivage.
Pour la première fois depuis des décennies (la grève générale de 1968 malgré les directions syndicales ) le peuple réclame non pas la souveraineté nationale mais la souveraineté populaire pour obtenir les conditions d’une vie décente
Si le mouvement a été et demeure largement populaire, c’est que la majorité de la population française se reconnaît dans la situation de ceux qui manifestent et se révoltent.
Pour la première fois aussi depuis 68, les gilets jaunes ne peuvent donner prise à de la « compassion » ou de la « bienveillance », ils doivent être respectés pour ce qu’ils sont et qu’ils expriment : un peuple qui fait société et qui redonne à tous ceux qui s ’y reconnaissent l’envie de se battre pour leur dignité.
Les média que possèdent les milliardaires et ceux de leurs complices du service public l’ont bien compris, il leur faut à longueur d’éditoriaux caricaturer ce « peuple vociférant » et agiter les points godwin
pour tenter de livrer le mouvement à l’opprobre publique.
Ce sont bien les exploités, les méprisés des puissants qui se battent pour que ne soit pas vain le fondement de la démocratie : le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple
L’origine du concept populisme n’est pas l’apanage des US.
Au cours du XIX° siècle, la Russie a connu un important mouvement populiste dont Tolstoï fut un des principaux défenseurs.
Mais au XXI° siècle le populisme est un avatar crée par la droite et la social-démocratie pour atteindre trois objectifs particulièrement pervers.
1° Mettre dans la même catégorie les « extrêmes » gauches et droites afin de légitimer une zone centrale inféodée aux puissances économiques dominantes. C’est le "no alternative" de Margaret Thatcher qui est reconvoqué et amplifié.
2° Discréditer la notion de peuple au nom de la rationalité et de la légitimité institutionnelle. Désormais ce n’est plus le peuple qui fonde en dernier ressort le contrat social démocratique, mais ses représentants « acceptables » car ils sont le garant de du maintien de l’ordre établi.
Ainsi, un peuple qui vote mal ou qui demande d’être un sujet légiférant et constituant, ne peut être qu’une foule haineuse, manipulée par des démagogues intéressés.
3° Evacuer la notion de classe sociale et de lutte de classe en lui substituant
des catégories culturelles, territoriales défavorisées : les Gilets Jaunes sont des ploucs qui de part leur isolement territorial et leurs faibles revenus ne peuvent être que porteur d’une idéologie de « comptoir »,anti écolo, raciste voire identitaire !.
Ce « peuple » constitue un danger pour tous ceux qui veulent « démocratiser » en rond dans l’entre-soi des privilégiés.
Cette analyse souffre d’une erreur théorique majeure :
Les grands changements climatiques antérieurs étaient des faits géologiques, imperceptibles à l’échelle des générations d’êtres vivants.
L’évolution climatique actuelle est un événement historique, perceptible individuellement par ses contemporains
ll s’agit donc bien d’un processus dérivé de l’activité humaine.
@Kapimo
Sûr il y avait quelque « bons mait’ s » qui permettaient aux paysans ou au domestiques de faire partie de la famille quelques jours dans l’année. A condition toutefois qu’ils ne prétendent pas les égaler.
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