Je partage bien vos doutes sur la viabilité... économique. ce n’est pas la présence et l’exploitation du lignite qui va sauver le Kosovo et donner du travail aux 45% de personnes qui n’en ont pas !
L’indépendance a été (auto)proclamée unilatéralement donc, mais elle n’a pas été encore validée par les Nations Unies et du coup, elle reste "nulle et non avenue"... et ne semble pas prête à l’être puisque la Chine s’allie à la Russie, qui hier, était seule dans sa revendication pour rendre non légitime cette proclamation au nom des dangers des séparatismes, que la Russie connaît elle-même... Rappelez que l’Abhzkasie et l’Ossétie su Sud ont suivi l’élan du Kosovo immédiatement pour proclamer leur indépendance...
Le sort du Kosovo-Métochie n’est finalement pas aussi évident que veulent bien le croire les Albanais du Kosovo ... D’ailleurs, l’UE n’est pas "favorable", attention 6 pays s’y opposent, dont une opposition ferme et crédible de l’Espagne, qui est l’un des pays les plus à même de jauger les risques de séparatisme et qui a l’influence suffisante aujourd’hui en Europe pour faire entendre sa voix, ce qui n’est hélas pas le cas des voisins de la Serbie : Roumanie, Bulgarie, encore trop "jeunes" et pas vraiment intégrés à l’Europe ou sous conditions...
« Ne croyez vous pas que tous réunis vous pourriez sans violence arriver à débloquer votre université. »
Bon courage...
J’ai été dix ans étudiante au Mirail, jusqu’à l’achèvement de ma thèse. J’ai évité les grandes grèves qui ont ponctionné plus de 3 mois de cours sur une année qui n’en compte en réalité que 6 (hors vacances) car j’étais en prépa au lycée Fermat et que dans ces lieux là, il n’y avait aucune contestation et il était hors de question pour les étudiants pas plus que pour les profs de se joindre aux manifestations de 95, 97.
Ensuite, j’ai surtout eu la chance que mon année de licence ne voie pas de mouvements sociaux. Cela s’est produit en maîtrise, mais les professeurs assuraient malgré tout les cours des maîtrises et des capétiens, malgré un arrêt pendant quelques jours... Et ensuite, les cours des 3ème cycles n’étaient pas atteints, car ils étaient aussi réalisés avec des fonds divers et qu’on ne pouvait pas se permettre de les supprimer au risque de voir disparaître (au moins dans des matières comme la mienne l’anthropologie) le domaine intellectuel au complet !
Franchement, je n’ai pas « souffert » d’être au Mirail même quand nous étudions dans des algecos pendant plus d’un an et demi avec le froid et le manque de lumière à cause de l’explosion d’AZF. L’important était d’avancer !
Mais j’entends souvent répéter que cette université est juste un repère d’« extrême-gauchistes branleurs », ce qui m’exaspère car une minorité gâche l’image de milliers d’étudiants. Même si les employeurs feignent de ne pas voir, on se rend bien compte de ce que leur inspire des études au Mirail, non pas parce que l’université n’aurait pas les moyens, mais parce qu’elle a une étiquette dans la région et que je crains qu’elle ne disparaisse pas de si tôt sous prétexte que des « révolutionnaires » veuillent défendre les intérêts de l’Université.
« On peut établir des comparaisons sur différentes fonctionnalités mais la réalité ne se résume pas à une ou deux dimensions pour des portails multiservices (ex on ne peut pas plus résumer Facebook à du social networking qu’on ne peut résumer Yahoo ! à un répertoire ou Google à un moteur de recherche). »
J’ai un peu de mal à comprendre. En réalité, sans les résumer, ces portails sont essentiellement des modèles d’infomédiaires.
Je partage assez volontiers votre point de vue ; il n’y a pas de philanthropie dans les réseaux sociaux d’internet et plus ils sont gros, plus ils sont motivés par un objectif de rentabilisation, fondé sur la publicité et sur l’utilisation des données personnelles, récoltées sans que les internautes s’interrogent même sur ce révèle la communication de telles informations. Encore faudraient-ils qu’ils aient conscience que leur site préféré du moment repose sur des stratégies marketing, affiche des objectifs économiques, atteints grâce à des outils de socialisation ou de valorisation... Qui cela intéresse-t-il en réalité ? De toute façon, il y a fort à parier qu’en dehors de quelques usagers conscients, la plupart refuseraient d’accepter cette réalité !?
Ca ne pose aucun problème : il suffit de regarder un modèle comme Ciao.fr en tant que soi-disant communauté de consommateurs pour s’en convaincre. Les infomédiaires (et si Agoravox en était un également ?) sont un modèle auquel peu croyaient aux USA à la fin des années 90 quand John Hagel l’a théorisé avec son co-auteur dans un ouvrage nommé « La Valeur du Net ». Aucun économiste considérait le modèle viable, de par le monde à cause des limites signalées et de la difficulté de rentabiliser un tel modèle. Quand on observe son évolution en 8 ans, on se rend bien compte que le traitement des données ne pose pas de difficultés particulières et qu’il n’est pas plus compliqué de créer une valeur ajoutée supposée à la parole, aux actes, aux pratiques de consommations que l’on cherche à connaître habilement sans pour autant demander directement... car la technique marketing traditionnelle ne fonctionnerait pas dans un tel contexte.
Comme toujours, il y a une distorision entre les objectifs et buts théoriques des dirigeants et des concepteurs et les détournements qui sont réalisés par les usagers. Face aux limites récurrentes des techniques marketing traditionnelles, le net a proposé d’autres manières de créer de la « valeur » et d’obtenir gratuitement en apparence, par un ensemble de services qui sont tout sauf gratuits, des informations précieuses qui sont revendues, sans même que cela pose le moindre problème éthiques aux usagers. Car ceux-ci ne cherchent pas à comprendre ce que recouvre une telle entreprise et sont trop occupés à développer leur réseau, augmenter leur valeur et être reconnus... dans le système communataire très habile qui est proposé !
Il y a aujourd’hui une surenchère des réseaux, et le serpent se mordra bientôt la queue à mon avis. Il y a 3 mois, on donnait Second Life en France comme une révolution dans les médias, aujourd’hui, il est déjà remplacé par Twitter, Facebook et que sais-je ?! Le problème de ces réseaux est à mon sens la marchandisation et la fin de l’idéologie de l’internet gratuit et ouvert, puisque les réseaux sont mal l’illustration de ce que Maffesoli identifiait il y a 10 ans déjà comme le tribalisme post-moderne... finalement assez étriqué et sans grande originalité si ce n’est la « décorporéisation » des relations.
Quel message politiquement correct : on ne peut pas parler d’Ex-Yougoslavie en étant simplificateur.
La lumière de tels spots ressemble plutôt à l’ombre de la médiocrité... Et j’ai l’arrogance de croire que je mérite mieux !
Ah ah ah impressionnant... Ca vous ferait trop de mal de penser un instant à commenter mes arguments... C’est plus pratique de conserver le débat au degré - 10 ou - 20... Enfin, vous pouvez continuer, cela m’est UTILE.
Voilà vous avez tout compris... :))) Oui je ne suis pas comme vous...
Inutile de le répéter, une fois me suffit... Et c’est FuchiNran... Merci :) Je peine à comprendre pourquoi ADMETTRE la vérité sur leurs attentes et leurs objectifs semble si pénible à certains ...
Oui mais je ne le fais pas par vanité, plutôt par prétention (plus honorable) et à la différence qu’à 15 ans, j’écrivais déjà pour des quotidiens et je n’ai pas attendu Internet pour écrire... ;) De plus, je ne prends pas ce site pour un site de citoyens, ce qu’il n’est pas au vu du débat de sourds qui a eu lieu ici, mais pour un support publicitaire ! Ni plus ni moins !
Et on va bientôt croire qu’Agoravox l’a inventé !!!! Si Agoravox se distingue des autres sites d’échanges, c’est parce qu’il a des investisseurs, une pseudo ligne éditoriale avec un modèle qui reproduit en le modifiant quelque peu le fonctionnement d’un journal, ce qui permet de flatter la fibre citoyenne, de ceux qui comme les journalistes aimeraient avoir la parole, mais quelle parole ?! En France, on flatte la neutralité, le simple fait de rapporter des événements, d’informer sans prendre partie. Je ne crois pas à l’objectivité, qui est un mythe philosophique, mais on ne peut pas être davantage citoyen engagé, subjectif et journaliste neutre. C’est une incohérence même dans la définition de la ligne éditoriale pour justifier du refus de certains articles ! Si vous savez être impartial, en étant politiquement engagé, en donnant des informations sans manifester de subjectivité, tout en commentant en tant que citoyen l’actualité et en faisant passer avant tout les arguments bruts... ?!
« Quelle idée géniale de surfer sur la vanité des imbéciles pour se faire des revenus publicitaires ! Car, la vanité des imbéciles, c’est une ressource illimitée !!! »
C’est clair : le pionnier aux USA visait les consommateurs et s’appelait Epinions, il a été fait, comme par hasard, par d’anciens cadres supérieurs d’Amazon, lequel Amazon a d’ailleurs proposé depuis un service de « confiance » avec l’avis de ses clients sur les sujets. Il proposait potentiellement un chèque de 100€ par concours. La plus grande opacité sur les modalités du concours, mais l’envoi d’articles ou de posts s’est multiplié, au point qu’aujourd’hui, les clients n’ont même pas besoin de voir leur « valeur » reconnue.
D’autres modèles ont suivi, mais tous ont du miser sur le paiement, même ridicule, des contributions, puis des lectures obtenues. Un concours aussi opaque que celui d’Amazon se déroule chaque mois sur des sites comme Ciao, qui est déjà un modèle d’exploitation ultra capitaliste des cibles de consommateurs.
Agoravox est l’un des seuls modèles qui peut compter (si tant est qu’on puisse le croire) sur la complète gratuité... des contributeurs qui n’écriraient pas pour le moindre journal, mais qui par vanité, le font ici. Et après, il n’y a pas d’ego dans cette valorisation et socialisation par l’interaction ? Je trouve votre propos extrêmement juste. C’est rassurant dans le débat de sourds !
Diplôme d’Emmerdeur sur AgoraVox ? => Ca doit être une fierté vu le niveau de certains commentaires !
Notre site ne cannibalise rien, les membres sont encore en droit de ne pas considérer AV comme le centre du net et c’est heureux pour la liberté d’expression... Et puis, ça serait gentil d’éviter l’effet petit rapporteur auprès du big boss... Je sais qu’on fut un pays de délateurs dans des périodes de sinistre mémoire, ce n’est pas pour autant qu’il faut en être un exemple !? Pourquoi s’en priveraient-ils ? Il faut dire qu’avec le manque de constructivité des débats sur ce type de sujets, on peut comprendre qu’ils soient dissuadés de participer durablement !
Merci pour la pub, grâce à votre message, on a eu un record de nouveaux visiteurs :p
Non, je n’ai pas besoin de m’adosser à quelqu’un pour donner mon avis et tant bien même, je n’aurais aucune honte à ne pas être assimilée à ce que vous donnez à voir d’AV.... En revanche, je vous remercie de collaborer avec autant d’enthousiasme à ce que je pense de ce site et de me donner autant d’exemples de ce que j’essaie de démontrer à un niveau un peu plus sérieux, ne vous en déplaise. Vous pourrez en lire les résultats dans la revue « Réseaux ».
Ce que vous « critiquez »... ;)
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