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Les commentaires de Dominique Dumollard



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 30 juin 2009 15:44

    Monsieur Parkway bonjour,

    Merci de votre remarque, qui me permet d’ajouter les lignes suivantes. Et pour commencer, si vous le permettez, je vais vous poser une ou deux questions.

    1 - Qu’est-ce que « les solutions intelligentes » ? Où peut-on les voir expliquées ?
    2 - Il faut mettre à l’écart les têtes pensantes d’aujourd’hui. Donc on peut faire appel à celles d’hier ? Cela me rassure, n’étant plus tout jeune. Demain, ou du moins un tout petit peu plus tard j’espère, je ferai partie des têtes pensantes d’une autre époque et ce que j’aurais dit ne sera donc plus à écarter.
    3 - Vous exprimez vos pensées, tout comme moi et bien d’autres, sur Agoravox, et peut-être ailleurs, sur des sujets politiques. Vous êtes donc vous-même une tête pensante que l’on croise en débat à caractère politique. Je ne serai pas le seul à l’écart sur le banc de touche
    4 - Avez-vous bien vu ce que j’ai écrit ? J’ai affirmé exprimer le point de vue d’un individu « lambda » comme on dit, qui tente d’utiliser son bon sens, pour dire ce qu’il pense de la société dans laquelle il vit. Pour ne pas être que dans la critique stérile, j’ai essayé de faire des propositions tout en précisant que je ne détenais pas de solutions miracles (croyez-vous qu’il en existe une ?).

    Parmi toutes ces propositions, il y en a au moins une sur laquelle nous avons probablement une vision commune, même si elle est exprimée différemment. Je suis persuadé que les réformes, les changements de société que nous espérons, ne pourront pas être mis en place par le système politique actuel. J’ai même précisé que cela ne pourrait passer que par la prise de conscience des citoyens de leurs responsabilités en la matière. Pour cela il faudrait arriver à nous entendre entre nous, ce qui implique une meilleure écoute de l’autre, le respect mutuel, et l’acceptation d’un juste partage. En réalité c’est sans doute là que réside l’utopie et non pas dans la faisabilité des choses !

    Il y a à peine 1 siècle, des fous ont fabriqué des machines volantes qui parcouraient 20 m et se cassaient la figure. Ils recommençaient, et recommençaient, avec une opiniâtreté formidable. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous pouvons aller dans la lune, sur mars, et beaucoup plus loin encore. L’utopie ancestrale de l’homme qui rêvait de voler est devenue réalité, grâce à eux.

    J’aimerais très fort que pour mes petits-enfants, la Société des hommes devienne plus équitable, plus juste. Alors, tant que j’en aurai la force, je vais répéter, et répéter, que cela est possible, si nous, les s’individus « lambda », le voulons. Ce sera ma goutte d’eau personnelle. J’y tiens, parce que je sais que s’il n’y a pas de gouttes d’eau, il ne peut pas y avoir de ruisseaux, de fleuves, d’océans.

    Bien amicalement et merci pour vos propres gouttes d’eau

    DD



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 29 juin 2009 20:06

    L’auteur ne renie pas son parcourt. Mais peut-être Proudhon sait-il beaucoup de choses sur l’auteur ? Et tout autant sur les solutions pour venir vers une Société plus équitable ! Tant mieux pour tous ceux qui attendent un vrai changement, c’est sûr, dans ces conditions il est proche !
    Tout compte fait, j’aime mieux ce que disait Pierre-Joseph Proudhon.



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 29 juin 2009 18:05

    Merci à vous tous pour vos commentaires quels qu’ils soient. Ils m’intéressent, car chacun suscite en moi une interrogation, une remise en cause, ou la prise en compte de la nécessité qu’il y a d’être plus clair dans ce que l’on dit. Retraité (j’ai 70 ans) j’ai exprimé dans mon livre Utopies ? mes interrogations, mes insatisfactions sur la Société dans laquelle je vis depuis pas mal de temps. Je vote depuis 50 ans et malheureusement je m’aperçois que les choses ne changent pas fondamentalement, malgré le progrès dans tous les domaines. C’est pourquoi j’ai tenté dans ce livre de ne pas rester que dans la critique stérile, mais aussi de faire des propositions, qui sont des pistes de réflexion. Je n’ai pas de solutions miracles, ni de baguette magique. Mais je pense très fortement que les choses ne pourront bouger de manière significative que si l’on prend la décision d’un changement global important. Cela implique une remise en cause très forte, difficile, voire impossible à ceux qui sont en place. Je suis également persuadé que ces évolutions ne seront pas initiées par les puissances financières, que le système politique est trop englué dans ses contradictions pour le leur permettre. Je suis convaincu que cela ne pourra se faire que par la volonté de la grande masse des hommes que l’on désigne sous le nom de citoyens. Serons-nous suffisamment intelligents pour le comprendre, et l’imposer ? Là me semble être l’utopie. Mais comme je suis moi-même un utopiste, je l’espère pour nos enfants, nos petits-enfants. C’est pourquoi je passe beaucoup du temps de la retraite sur ce sujet. Vos commentaires, comme d’autres qui me sont données par les personnes que je rencontre, celles qui lisent mon livre, m’aident à progresser. Grâce à tout cela, je suis en train de travailler sur une nouvelle rédaction que j’espère voir aboutir en fin d’année.

    Merci donc à Chanteclerc (pour son entrée en matière), Goc, Hyper égalitaire, nephilim, internaute, citoyen,ZEN,Ronny, Philippe D, faxtronic, maxim (pour son humour), LaMoukat, Pépé le Moco (qui semble avoir la solution en 2 lignes), Frabri, finael, parkway, et à ceux qui mettront un commentaire un peu plus tard et auxquels je n’aurais peut-être pas le temps de répondre de manière personnalisée.

    Tout d’abord, c’est un point important de mon message, que ce soit la « bande à Sarko » ou tout autre qui serait investi du pouvoir, tous se trouveraient dans la situation de choisir une, ou un mixte, des solutions évoquées à propos du sondage d’Ouest France. Pas un ne pourrait apporter une solution qui nous ferait plaisir à tous. Et même si cela était le cas, la défiance que nous avons vis-à-vis du système politique ferait que nous nous y opposerions par principe et par peur. C’est à nous de dire parmi les solutions réalistes, construites par des experts de sensibilités différentes, celle que nous voulons.

    Ingénieur, cadre supérieur, ouvrier, nous sommes tous des hommes et devrions être égaux. Malheureusement, la nature ne l’entend pas de cette façon, et comme nous sommes des hommes, ceux qui sont les plus forts en profitent allègrement. Mais aussi parce que nous sommes des hommes, certains luttent depuis que le monde est monde pour gommer ces injustices. Ils sont certainement trop peu nombreux et la gomme sans doute un peu petite, car on est loin de réaliser cette utopie. Ce n’est pas raison pour ne pas continuer.

    Contrôler, brasser du vent, ne rien faire, … je crois que cela existe dans toutes les catégories et dans tous les métiers. Heureusement, dans toutes les catégories, dans tous les métiers, il existe aussi des gens qui font leur travail consciencieusement, avec le respect des autres. Si ce n’était pas le cas, notre monde serait invivable. Mais les abus existent et pour qu’ils se réduisent (je crains que malheureusement ils ne disparaîtront jamais vraiment). C’est à nous de faire en sorte que cela change. Vis-à-vis des politiciens véreux ou incompétents, nous avons l’arme du vote. L’utilisons-nous comme il faut ? Il y a bien d’autres domaines dans lesquels l’indécence s’affiche : le monde du spectacle, le monde du sport pour ne prendre que deux exemples. Les sommes consacrées pour le transfert d’un Kaka, d’un Ronaldo, les millions de Michael Jackson, c’est nous qui les finançons bien volontiers avec nos billets et nos achats de gadgets, même si c’est organisé par des bandes de richissimes hommes d’affaires. Alors, prenons nos responsabilités.

    L’hémorragie de création de richesses, la livraison par la Chine d’un A320, ce n’est pas en élevant des barrières chez nous que nous l’empêcherons. Nous faisons partie des 20 % de la population du monde qui possède 80 % des richesses mondiales. Parmi ces richesses nombreuses sont le fait de nos pillages des matières premières dans les pays qui en raison de leur pauvreté ne peuvent pas s’y opposer. Les Chinois tout comme nous ont le droit de vivre décemment (j’ai appris récemment que 400 millions d’entre eux aujourd’hui ont le toupet de faire deux repas par jour. Ils contribuent ainsi à la pénurie alimentaire mondiale. Que va-t-il se passer si d’autres parmi eux se mettent à suivre cet exemple ?). Je suis vraiment persuadé que pour répondre à ce type de défis, il faut trouver des solutions à assez différentes de celles qui ne réussissent plus aujourd’hui. J’en ai évoqué un certain nombre dans mon livre, et je vais en affiner quelques-unes dans celui qui est en chantier. Pour répondre à la préoccupation d’égalité citée par quelques-uns d’entre vous, j’ai envie de vous donner ci-dessous un extrait de ce que je suis en train d’écrire, par exemple à propos de la compétence :

    La compétence. C’est la possession d’une connaissance approfondie et d’une bonne expérience dans un domaine donné. Elle est nécessaire pour agir, réaliser un travail, prendre des décisions dans ce domaine. Elle s’obtient par la formation qui donne la connaissance, l’expérimentation, le travail pour obtenir l’expérience. Avoir du talent facilite grandement cet apprentissage. Le talent c’est une aptitude particulière, une capacité remarquable, la plupart du temps innée, que l’on peut améliorer, mettre en valeur, par le travail. Avoir du talent, c’est une chance donnée par la nature. Cette chance, c’est déjà beaucoup, n’est-ce pas indécent d’en profiter pour amasser des richesses, quand autour de soi tant de personnes sont dans la misère, parce que le hasard les a dotés différemment ? Et, cerise sur le gâteau, lorsqu’on est riche, il est très facile de le devenir encore plus, simplement en investissant intelligemment ses richesses : l’argent va à l’argent. En justice, on dit que l’on ne doit pas infliger à un condamné la « double peine ». En économie on applique la triple chance :
    1 - être bien né (talent, bon endroit)
    2 - être bien rémunéré (vedettariat)
    3 - faire fructifier ses richesses sans effort
    En définitive, la compétence c’est l’addition du talent donné par la nature (l’individu n’y est pour rien), de la formation (la plupart du temps dispensée gratuitement par la société) et du travail personnel. Avant de s’en glorifier, la sagesse voudrait que l’on commence par remercier la nature et la société à laquelle on appartient.

    J’ai donc envie de dire qu’il ne me paraît pas souhaitable d’utiliser la compétence comme critère de rémunération. Je sais bien que cela va soulever beaucoup d’opposition. Il faudra peut-être faire quelques concessions, j’espère qu’elles ne seront pas trop importantes. Par contre, la compétence c’est une nécessité pour l’employeur. Pour lui, c’est le critère essentiel pour choisir parmi les candidats, …

    Mais les propositions concrètes, explicites, elles sont déjà difficiles à faire dans un livre de 400 pages, même en restant à un niveau synthétique, alors c’est vrai que c’est extrêmement difficile dans un article de quelques lignes.

    À propos des 40 % de satisfaits du président de la politique actuelle qui font craindre qu’on est pas près de sortir de la situation, je vous invite à aller jeter un oeil sur mon article à propos des élections européennes. Vous pourrez constater que derrière les 27,8 % de votants pour l’UMP, si l’on se réfère au nombre d’électeurs et non pas au nombre de votants, ceux-ci ne sont en réalité que 11,3 %.

    Enfin parmi la forte proportion des retraités qui bénéficient du système et qui refusent de chercher une solution viable pour les plus jeunes, il en est qui se préoccupent de ces questions et qui passent beaucoup de temps sur ces sujets. Ils n’en détiennent pas plus la solution que toutes les autres catégories de la population. Les nantis de ce monde se détestent cordialement entre eux et n’hésitent pas à se dévorer mutuellement lorsque l’occasion se présente. Mais dès que quelques mesures viennent à mettre en péril l’un ou l’autre de leurs privilèges, ils savent très vite faire front commun, s’entendre pour obtenir d’une voix commune que celles-ci soient rangées dans le tiroir aux oubliettes. Nous n’avons pas la force financière (chacun individuellement) mais nous avons celle du nombre. Malheureusement, nous avons beaucoup de mal à nous entendre, nous écouter mutuellement, à nous rassembler pour obtenir ce que nous aimerions avoir, par exemple une société plus juste, plus équitable, plus responsable. Mais, comme je suis un utopiste, j’espère qu’un jour, mes enfants, ou plutôt mes petits-enfants auront la chance de voir cela arriver.

    P.-S. Pour la fin du travail obligatoire, c’est simple, il suffit de changer le terme : « Travail choisi » par exemple.

    PS 2 : Finael : C’est bien à ce genre de question que je tente de répondre dans mon bouquin.
    Mais aussi, je ne sais pas si un bordel va arriver dans les mois qui viennent, mais ce dont je suis sûr, c’est que tout comme par le passé, ce n’est pas cela qui permettra aux solutions intelligentes de se mettre en place.



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 21 juillet 2008 15:01

    Bonjour Candide,

     Depuis des millénaires, les autorités de toutes sortes, mais surtout religieuses, ont essayé de prouver que Dieu existait. Depuis deux siècles, des autorités scientifiques, ou autres, se référant à Darwin, le pauvre qui lui ne l’a jamais affirmé, ont espéré prouver que Dieu n’existe pas. Aujourd’hui de nombreuses sommités scientifiques n’adhèrent plus à cette espérance et se gardent bien d’affirmer que l’on pourra prouver que Dieu n’existe pas. La sagesse et de dire qu’on ne pourra jamais prouver son existence ou son inexistence.

     Moi, je ne suis une sommité en rien. Un simple individu qui s’émerveille de la complexité de l’univers, de la vie, et de sa beauté, même si le malheur et la souffrance me restent inexplicables. Je n’arrive pas à comprendre que quelque chose puisse se créer à partir de rien. Mais, il est vrai que le fait que je n’arrive pas à le comprendre ne peut en aucun cas être un justificatif. Je crois tout à fait que l’on ne pourra jamais rien prouver.

     Je suis étonné qu’un ingénieur, un cardiologue, puisse avoir autant de certitude, scientifique, sur la preuve de la non-existence de Dieu. En avez-vous autant, dans votre métier ? Savez-vous combien de certitudes scientifiques ont été contredites par la suite, dans tous les domaines, y compris le médical ? Sommes-nous tellement avancés, aujourd’hui, pour pouvoir affirmer à notre tour que telle ou telle question est définitivement réglée ?

     J’en doute, moi qui aie la foi ! Mais peut-être est-ce parce que je ne confonds pas "foi" et "religion".

     Cordialement



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:45

    Pour vous remercier de votre commentaire et vous informer d’avoir ajouté mon propre commentaire en réponse au votre et à quelques autres.

     
    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:45

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  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:44

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:42

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:41

     

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:41

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:40

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:39

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    Cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 19 juin 2008 18:38

    À annypaule, JL, léonard, Martin, millésime, parkway, Parapaillot, et Adolab (même si je n’ai pas trop compris le fond de sa pensée).

     
    Merci pour vos commentaires, ceux qui découlent de réflexions travaillées, approfondies, ou ceux plus spontanés. Ce qui est intéressant c’est qu’ils nous entraînent à réfléchir à apprendre ou à préciser notre pensée, ce que je vais essayer de faire. Aucun d’entre nous ne détient la vérité. Existe-t-elle ? Ce que je vais exprimer est aussi une opinion parmi d’autres. Mais auparavant, pardonnez-moi d’avoir un peu tardé, en raison d’une journée de dédicace passée hier à la Maison de la Presse des Sables d’Olonne. Le soleil était sur la plage et moi à l’intérieur.
     
    Je n’ai pas cherché à expliquer la raison du "non" irlandais ni à en privilégier quelques-unes relevées ici ou là. J’ai simplement trouvé là, prétexte à confirmer mon opinion que le décalage, entre les choix, les décisions, la gestion de nos représentants, et nos attentes à nous les citoyens, est tel que nous sommes de plus en plus nombreux à être déçus, démotivés, découragés, voire révoltés. Résultat on vote contre, on s’abstient, on s’exprime dans la rue, mais cela non plus n’apporte pas les réponses. Certes cela ne date pas d’aujourd’hui, mais les médias, la communication de plus en plus foisonnante, font que notre exaspération grossit chaque jour un peu plus.
     
    Je pense pour ma part que le système politique ne peut pas répondre à ces attentes dans leur globalité. En effet, nos élus sont pris entre l’enclume (les citoyens) et le marteau (les lobbys, les puissances financières, les groupes de pression de toutes natures). On peut si on le veut se poser la question de savoir s’ils en ont la volonté, la compétence, l’envie. On peut aussi constater que quoiqu’ils proposent ils n’ont plus jamais notre appui, tant ils se discréditent en promesses non tenues et en disputes aberrantes, croyant que le fait de discréditer l’autre ou le dénigrer augmente leurs chances d’emporter la majorité à la prochaine élection.
     
    La situation est totalement bloquée, les attentes sont de plus en plus nombreuses et pressantes, les défis du monde d’aujourd’hui sont énormes, déjà à nos portes tant les choses évoluent de plus en plus vite. Qu’on le veuille ou non, la mondialisation est installée, je ne vois pas comment on pourrait la refuser, l’ignorer. Nous sommes dans la situation d’individus se trouvant sur le parcours d’un torrent gigantesque. La seule chance d’en sortir indemne n’est pas de s’opposer à lui, mais de le canaliser. Pour cela nous devons sortir des schémas traditionnels, comprendre que l’addition de replâtrages quotidiens n’apporte rien, nous sommes condamnés à reconstruire, réorganiser nos systèmes, vite, très vite.
     
    Je viens de le dire et nous le déplorons tous, le système politique actuel ne peut pas apporter ces réponses. Je ne me situe pas au niveau français (que sommes-nous par rapport à la multitude des autres ?), mais au niveau du monde occidental, au moins dans une première étape. Qui peut croire qu’une telle démarche de reconstruction pourrait être entreprise par les puissants du monde ? Ils sont bien trop préoccupés à préserver leurs "avantages acquis". C’est donc à nous l’immense foule des citoyens lambdas de nous prendre en main (de ne pas, comme des grenouilles, attendre stupidement dans la marmite, sans rien faire).
     
    Beaucoup de choses existent, il ne s’agit pas de tout casser et réinventer, simplement de réorganiser. Il faut le vouloir et l’exprimer. Pas en réclamant bruyamment un peu plus de ceci, un peu moins de cela, mais en construisant un projet de société. Nous ne pouvons pas le faire individuellement bien sûr, il faut que ceux qui en sont capables l’élaborent. Lorsque cela sera fait, notre mission à nous sera de choisir parmi plusieurs propositions celle que nous préférons et d’exiger qu’elle soit mise en place. Les outils pour exprimer nos choix existent aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années encore. Mais cela implique que nous prenions conscience de nos responsabilités :
     
    · Tout n’est pas possible,
    · Sans doute faudra-t-il accepter quelques sacrifices.
    · Nos divisions, la plupart du temps pour des peccadilles, font le bonheur de tous ceux qui ne veulent pas que ça change.
     
    Mais je suis convaincu qu’en échange nous gagnerons énormément en qualité de vie. N’est-ce pas là ce que beaucoup d’entre nous recherchent ?
     
    C’est ce que j’ai essayé de dire dans mon livre, de façon bien plus détaillée que dans ces quelques lignes. Je n’ai pas la prétention d’avoir construit ce projet, il faut d’autres compétences que les miennes, et une équipe de haut niveau. J’ai simplement voulu apporter quelques pistes de réflexion, qui s’ajoutant à d’autres, pourraient donner envie de croire que ces utopies sont réalisables. Pour ma part je pense que l’utopie ne réside pas dans la faisabilité des choses, et dans la volonté de vouloir s’y atteler.
     
    Si, comme on me le dit souvent, il n’y a rien à faire, nous sommes impuissants, alors c’est bien triste, cela veut dire que nous sommes condamnés, nous et nos enfants, à rester dans le schéma actuel, à attendre que des catastrophes annoncées nous apportent le pire, à la place du meilleur. Mais, je suis optimiste et confiant, sinon je ne passerai pas de tant de mon temps à essayer de le dire.


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 17 juin 2008 16:37

    @ Martin

     Bien évidemment, le dictionnaire n’est pas parole divine, mais ses définitions existent et peuvent servir à ouvrir une discussion. Ceci étant, il me semble que dans l’ensemble nous avons des visions assez voisines, même si nous n’utilisons pas les mêmes développements pour les exprimer. En tout cas, bravo pour la rapidité et la densité de vos réactions. Mais j’ai l’impression en jetant un coup d’oeil sur la page des articles que vous avez écrits que ce sujet est l’un de ceux sur lesquels vous avez beaucoup travaillé.
    Bien cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 17 juin 2008 15:53

    @ Alchimie

    Merci pour vos 2 commentaires. J’ai tenté d’y répondre dans ma réponse à Martin, ci-dessus

    Cordialement



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 17 juin 2008 15:51

    @ Martin, mais aussi @ Alchimie

     
    Merci pour votre développement fort intéressant
     
    Je suis bien d’accord avec le fait que le "non" irlandais n’est pas un rejet de l’Europe, mais plutôt du système politique, qu’il soit celui de l’Europe, ou celui de nos nations. Je pense que c’est vrai pour un grand nombre de consultations. Aujourd’hui, dans la plupart des cas on ne vote par pour quelque chose, ou pour quelqu’un, mais contre quelque chose, contre quelqu’un ou quelques-uns. J’ai ajouté dans le titre de l’article "la preuve par neuf", pour exprimer que ce vote me conforte dans cette opinion, dans mes analyses et dans mes propositions. La plupart du temps les raisons avancées pour expliquer ces votes négatifs, sont de bonnes "fausses raisons", qui manifestent le refus de voir les choses en face.
     
    À propos de la démocratie, j’ai ouvert le chapitre "Politique", page 303 de mon livre (désolé pour la promo, Belle-Lurette) par les 2 citations suivantes :
     
    Politique : "relatif à l’organisation du pouvoir dans l’État, à son exercice" – Larousse.
     
    Démocratie : "régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, sans l’intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe), ou par représentants interposés (démocratie représentative)" – Larousse.
     
    Très schématiquement, nous sommes en démocratie représentative. Malheureusement, le système politique ne permet pas à nos représentants d’apporter les réponses que nous attendons. Ceci parce qu’ils ne le veulent pas (dans un certain nombre de cas), mais surtout parce qu’ils ne le peuvent pas. Face à ce constat, je me dis qu’il serait bien d’évoluer vers une démocratie directe (et non participative, ce qui est un leurre, habilement repris par quelques personnages de notre élite). Je pense que pratiquement c’est possible aujourd’hui grâce aux outils modernes de communication (il est sûr que l’on peut disserter beaucoup à ce propos, mais personnellement j’en suis fortement convaincu). Il ne s’agit pas de demander aux citoyens de construire les solutions, seulement de les choisir. Utopie, me dit-on souvent, spontanément. Sans doute, ai-je l’habitude de répondre, mais l’utopie ce n’est pas la faisabilité de la chose, mais la volonté de nous, les citoyens, de prendre nos responsabilités. Pourtant je garde espoir, que cela puisse se réaliser un jour, car "tant d’utopies se sont réalisées au cours de l’histoire des hommes, pourquoi pas celle-là ?".


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 17 juin 2008 14:57

    @ Belle Lurette

    Merci pour votre commentaire qui montre que vous suivez mes articles régulièrement. Ils ne sont pas trop nombreux à ce jour. C’est vrai, j’ai écrit un livre dans lequel j’exprime mes convictions, ce qui ne me plaît pas, mais aussi des propositions pour ne pas rester dans la critique stérile. Il n’y a pas de numéro deux, encore moins de numéro trois, en vue, c’est difficile d’écrire un livre. Je suis content de l’avoir fait et j’ai envie que mon bébé existe. Petit éditeur et rédacteur non connu, pour dépasser le cercle des connaissances, il faut beaucoup s’impliquer. Pour trouver un appui, il faut solliciter tous azimuts, sans réponse ne serait-ce que par politesse, la plupart du temps. Je découvre cela et au lieu de me décourager j’y consacre beaucoup de temps. Finalement, c’est formidable, cela entretient la forme, oblige à travailler, à se documenter, à écouter, je suis un retraité heureux, qui n’a pas le temps de se plaindre, tout joyeux chaque fois qu’un message sympa arrive et alimente ma motivation. Essayez, vous verrez. Si d’aventure il vous arrivait de lire Utopies ? vos réactions, quelles qu’elles soient me feront plaisir. Mais peut-être y-aura-t-il belle lurette que je ne serai plus là. Merci de m’avoir procuré l’occasion de donner ces quelques explications.
    Cordialement.


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 3 juin 2008 07:28

     

    Bonjour Pak
    Mon livre édité par un petit éditeur ne peut pas se trouver dans les rayons de tous les libraires. Mais vous pouvez le commander auprès de votre libraire, avec les références, il l’aura en quelques jours. Vous pouvez aussi le commander à l’éditeur ou auprès de moi-même en réglant par Paypal. Toutes les informations sont sur mon Blog : http://utopies.typepad.fr
     
    Vous pourrez y voir des extraits de commentaires de mes lecteurs. Si vous le lisez, je serai heureux d’avoir les vôtres.
    Il n’y a aucun risque d’aboutir à une catastrophe, car je n’appelle pas à la révolution, mais simplement à modifier quelques règles du jeu et à une reconstruction en s’appuyant sur ce qui existe, sur le partage et le bon sens. Si ces idées se mettent en place un jour, elles auront été consolidées par l’apport d’autres personnes, bien évidemment. Peut-être me donnerez-vous votre point vue à ce propos dans quelque temps !
    Bien cordialement


  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 2 juin 2008 20:48

    Bonsoir Remi

    Oui je suis d’accord avec ce que vous dites. Cela fait partie de mes réflexions.

    Merci à vous

    Cordialement

     



  • Dominique Dumollard Dominique Dumollard 2 juin 2008 20:44

     

    Bonsoir "Reflex"
     
    Merci à vous aussi pour votre commentaire et votre encouragement. J’ai déjà été questionné mercredi dernier sur mon billet à propos des autres aspects de la richesse. J’ai le sentiment que sur ce point nous avons une pensée assez voisine. Je ne suis, hélas, pas encore apaisé, tant je voudrais voir bouger les choses comme tant d’entre nous. Combien nombreux sont ceux qui nous ont précédés et qui l’ont espéré aussi ? Ça finira bien par arriver, parole d’utopiste !

    Cordialement