le déficit est « insupportable » relativement aux critères de stabilité, par contre, le Japon a un déficit de 200% de son Pib, et ne parlons pas de l’endettement public + privé des USA...
vous croyez qu’il n’y a aucun moyen d’agir contre les « marchés » ce qui est complètement faux. les marchés (en fait des hedge funds) s’amusent aussi à parier sur le défaut de certains états parce qu’ils sont inondés de liquidités et ne savent pas comment utiliser tout cet argent disponible.
une remontée des taux court terme (qui sont exceptionnellement bas depuis la crise de liquidité) et les marchés se calmeront d’eux même.
des émissions d’obligations européennes (mutualisation des dettes publiques), et tous les états de la zone euro emprunteront au même taux.
une idée qui a été évoquée récemment, est de permettre de financer sa dette < 60% du PIB avec les obligations européennes, et de financer la part de dette au dessus de ce seuil avec des obligations propres à chaque état (afin de récompenser le respect des critères de stabilité).
des solutions politiques existent !
si vous voulez répondre à la question, ne vous limitez pas à l’observation de trois années parmis 30.
cet article est une juxtaposition de corrélations dont on tire des liens de causalité. la est l’erreur majeure de raisonnement.
pour vous, le fait est que les trois meilleures années aient été pendant la bulle internet suffit donc à dire que l’arrivée de l’euro un an après l’éclatement de cette bulle est la cause du ralentissement général depuis lors ? vous tirez de drôles de conclusions.. !
sur les vingt années qui ont précédées l’arrivée dans l’euro, il ne me semble pas qu’on vivait mieux avec le franc...
sur les trente glorieuses, oui ! mais elles ont pris fin au moment de la libéralisation des taux de change !
je dirais que la division politique au sein de l’UE a pour conséquence (dramatique) que l’UE est incapable d’imposer sa voie face aux autres grandes puissances, alors qu’elle est pourtant dans son ensemble la première zone économique mondiale. les lobbyings en tout genre jouent sur la division...
dans une telle crise le besoin d’un leader était important..
la question pour nous les français, est : est ce qu’historiquement le franc a été mieux géré que ne l’est l’euro (je parle de politique monétaire).
je ne pense pas ! la maitrise de l’inflation n’est pas quelque chose que la france a toujours réussi à faire, aux nostalgiques d’une inflation de 8-10%, je vous conseille de réaliser à quel point cela déstabilise toute l’économie et la rend hyper sensible à toute fluctuation internationale (et encore de nos jours il y a pire : l’attaque des monnaies faibles à grande échelle par les hedge funds).
mon avis est qu’avec un système de change flottant comme depuis 35 ans, il y a tout intérêt à avoir une certaine taille critique.
en contrepartie, on mutualise les déficits...
d’accord avec vous, le cout de l’adaptation perpétuelle face à des concurrents qui peuvent faire bosser des enfants n’a pas de sens.
le plus « marrant » (si on suppose qu’on aime l’humour cynique), est que le protectionnisme est déjà pratiqué de manières diverses (exemple : manipulation du taux change du yuan) par les grandes puissances mondiales.
en gros, on diabolise les taxes douanières (qui à mon sens, ne devraient concerner que les secteurs et pays ou on sait qu’il y a dumping social), alors qu’on constate une manipulation des niveaux de change à grande échelle.
pourquoi une telle inertie dans l’adaptation de certaines règles... le libre échange sans taxes douanières profite bien à tous les acteurs s’ils ont un niveau de développement comparable (concurrence saine !), dans le cas contraire, il y a un nivellement par le bas pour celui qui a un cout du travail plus élevé que l’autre...
vu le niveau scientifique de ceux qui ont élaboré certaines théories (reposant sur des axiomes qui ne correspondent pas à l’observation d’ailleurs..), chaque « théorème » économique doit être confronté à la réalité (et adapté en conséquence)...
"En définitive, proposer une solution dont le principe est refusé
d’emblée par ceux qui ont le pouvoir d’en décider revient à ne rien
proposer du tout,"
vous avez une bien curieuse idée de la démocratie.
ce que vous dites signifierait qu’aucune voie alternative n’est possible.
j’ai le droit d’exprimer que le laisser faire des dix dernières années
dans ce secteur est une mauvaise chose ! l’incompétence doit être
dénoncée.
n’oubliez pas que notre président actuel vantait les mérites du système subprimes en 2007 ! cela signifie t’il qu’il était vain d’en parler ?
pourtant le marché a été stable pendant 40 ans avant le desserrement du crédit du début des années 2000 ! il y eu précédemment une seule période de bulle, non pas dans la france entière mais uniquement en ile de france au début des années 90.
le PTZ concerne aussi l’achat dans l’ancien. son but n’est pas de soutenir la construction !
je ne nie pas l’utilité de mesures ciblées en période classique, simplement, augmenter encore l’accès au crédit pendant une bulle est un mauvais choix !
@ Helios : loin de moi tout esprit communiste, je travaille dans la finance des marchés depuis des années et suis bien placé pour appréhender les sources d’inéficience des marchés. marché d’amateurs ne s’entend pas au sens péjoratif, mais souligne simplement que la spéculation massive (et l’existence de bulles) peut aussi exister dans un marché dominé par des particuliers.
nous nous entendons néanmoins sur la nécessaire régulation de l’accès au crédit, qui est une source d’instabilité majeure.
quant à la votre comparaison sur la taxation des plus values immobilières qui est contraire aux fondamentaux de notre société (est ce de l’humour ?), je ne peux pas acquiesser. Les plus values mobilières (actions) sont soumises au barême de l’impôt sur les revenus.
contrairement à ce que vous affirmez, la plus value hors inflation de l’immobilier ancien au cours des 10 dernières années ne représente pas le fruit d’un travail !!!! simplement le fruit d’une bulle spéculative qui a déja explosé dans d’autres pays.
vous justifiez votre argument par la description d’une des caractéristiques importantes d’une bulle : « Ceux qui attendaient une baisse supplémentaire se ruent avant que les prix ne s’envolent ».
Comme vous le soulignez, on augmente parce que tout le monde pense que ca va encore augmenter. ce n’est pas le fonctionnement usuel en période saine !
je lis beaucoup d’arguments qui expliquent que c’est l’offre et la demande qui font les niveaux de prix, et que par conséquence une bulle immo en france est impossible.
dans ce cas, la rareté d’un bien fait qu’il est plus cher. (c’est effectivement le cas hors bulle, et quand le marché fonctionne ’normalement’).
en conséquence, quand le nombre de transactions augmente, les prix devraient baisser (moins de rareté), alors que quand le nombre de transactions diminuent, les prix devraient augmenter.
C’est exactement l’inverse qui se produit depuis dix ans. Quelqu’un pensant que l’offre et la demande détermine un prix censé actuellement peut il m’expliquer ?
parler de niveau de rentabilité n’est pas simpliste, c’est la variable explicative du fonctionnement d’un promoteur immobilier.
très bien. Pouvez vous décrire ce qui s’est passé en Ile de France entre 1993 et 1999 ? (prix divisés par deux ?).
Vous niez la possibilité d’une bulle en France.
Il faut aussi comprendre ce qui se passe en France. L’achat de propriétés ne repose pas sur l’argent réél (issu de l’économie), mais sur de l’argent virtuel issu des plus values précédentes. Preuve en est, vous admettez que la taxation de la plus value hors inflation ferait baisser les prix, alors que cette taxation n’a aucun effet hors bulle (ou les prix suivent les niveau de salaire et l’inflation à peu de chose près).
@ JL :
1) le PTZ a pour conséquence d’augmenter mécaniquement les prix, alors que la surabondance de liquidité disponible lié à la non régulation du crédit est un facteur déterminant dans la constitution de la bulle. l’action politique doit au contraire limiter les engagements de crédit en montant (apport personnel minimum exigé), et en durée (20ans).
2) en péride hors bulle, ca n’est pas du tout le cas. le différentiel est presque de 40% à Paris (les loyers ont augmenté beaucoup moins vite que les prix d’achat). la question est pourquoi des primo accédents préfèrent acheter et revendre sur 7 ans (durée moyenne après laquelle un logement est revendu) plutot que de louer le même bien alors que l’opération financière est en Ile de France extrêmement défavorable à l’achat par rapport à la location. La réponse tient à l’effet moutonnier décrit dans l’article.
en fait vous semblez nier l’existence d’une bulle. soit.
je maintiens. Je dis simplement que l’explosion de la bulle est d’autant plus dangereuse qu’elle est tardive. Que croyez vous qu’il va se passer quand les taux d’intérêts long terme vont remonter ? le schéma de ponzi actuel est rélié en bout de chaine aux primo accédents qui sortiront du marché.
entre temps, on aura laissé ceux ci s’endetter sur des durées folles. Cela ne profite à personne !
L’objet de l’article est simplement d’attirer l’attention sur la régulation des prix, plutôt que de laisser la nature faire.
L’éclatement « naturel » d’une bulle dans l’immobilier est souvent suivi d’une profonde récession (notamment parce le secteur de la construction explose : sans visibilité sur les prix, les projets ou le terrain a été acheté quelque temps avant à des prix déraisonnables ne sont plus rentables, et le secteur du neuf s’arrête brusquement des le début de la baisse.. c’est le cas espagnol, et le cas francais des années 90).
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