@Fabien Sabinet
Ça, c’est une des formulations, et loin d’être la meilleure. Je répète : on démontre à partir du principe de relativité l’existence d’une vitesse limite constante c, indépendamment de toute expérience. Si on ne remet pas en cause l’existence du photon (ce serait téméraire), de deux choses l’une : soit il a une masse nulle, et nécessairement sa vitesse est c, soit il a une masse non nulle et c’est l’appellation vitesse de la lumière qui serait remise en cause pour c. En un siècle d’expériences, et pas uniquement sur la vitesse, c’est la première hypothèse qui sans surprise a toujours été confirmée.
Ce débat me fait beaucoup penser aux spéculations qui traînent sur la toile à propos d’une énergie libre issue du néant, où des géo trouvetout défient des siècles de science avec quelques fils de fer et la preuve par neuf. Inspirés peut-être par le mythe du Bill Gates dans son garage. Un peu de modestie svp.
Mettre en doute un siècle de pointures quand on n’en est pas une, c’est (trop) courant sur le net, et ça ne se limite pas aux auteurs lambda. Rupert Sheldrake, biochimiste, en a déjà donné une triste illustration, puisqu’il s’est attaqué à la conservation de l’énergie, rien de moins !
@Fabien Sabinet
Non je ne suis pas expert, j’ai les bases suffisantes. Pas la peine de faire tout le détail. Par exemple, l’existence d’une vitesse limite constante (je crois que c’est Rmanal qui le signalait d’ailleurs) n’est pas un postulat, mais découle mathématiquement du principe de relativité, sans aucune référence à l’expérience. La deuxième étape consiste à identifier cette vitesse à celle de la lumière, mais là aussi c’est un processus tout aussi indiscutable. J’ai oublié comment (ce cours date pour moi de 25 ans), mais je me souviens très bien qu’il n’y avait aucune équivoque possible, et bien des plus calés que moi ne disent pas le contraire.
Mieux vaut ne pas s’aventurer dans la critique quand on n’a pas toutes les bases théoriques nécessaires, c’est mon point de vue.
Un article qui m’inspire une réflexion que je n’emploie pas habituellement : MDR.
Quand on n’y connaît pas grand chose, mieux vaut laisser l’internaute chercher tout seul des documents pdf de bonne qualité, la relativité étant très largement représentée parmi les cours disponibles.
Plus travailleur, mais toujours pauvre, on dit que je représente l’avenir.
Je ne connais pas ces oeuvres, mais finalement ne vaudrait-il pas mieux revenir aux grands classiques, qui n’ont pas été écrits avec arrière-pensées sonnantes et trébuchantes, comme le voyage de Nils Holgersson ou ceux de Gulliver ?
Peut-être qu’un jour il sera possible d’aimer son prochain comme soi-même. Je ne suis pas capable de cette grandeur d’âme, qui demande un effort surhumain quand on est confronté à la bêtise et à l’égoïsme, aussi j’aimerais bien qu’on commence par le minimum : respecter son prochain comme soi-même
C’est bien la question que je me pose aussi. Sommes-nous définitivement pris au piège, comme ça semble être le cas pour la majorité d’entre nous ?
Et il est dommage d’oublier que le maître de Nietszche fut Schopenhauer, car s’il est vrai que i l’homme fut détestable, les idées qu’il a exposées devraient nous inciter à la modestie dont découlent tant de qualités humaines.
Dans le paragraphe sur les relations sociales j’ai oublié de préciser que je parlais du problème des retraites.
Nous ne sommes plus hélas que des coquilles vides.
Et ce n’est pas sans lien avec la crise que vit la France aujourd’hui. Nous refusons de comprendre que ce n’est pas une crise politique des rouages de l’Etat, mais bien d’une crise anthropologique qui ne se révèle en France qu’en raison de la situation économique. Si l’individu n’est pas satisfait de ce qu’il est - ce qui le poussera à rechercher à n’importe quel prix cette perfection, en abdiquant au besoin tout sens moral -, c’est parce que c’est la conception individualiste des rapports qui l’a emporté, parce qu’elle est la contrepartie nécessaire d’une société de consommation qui nous a été imposée.
Le plus grave, c’est que nous ne sommes pas certains que cette transformation soit réversible. Ce dont nous pouvons être sûrs en revanche, c’est que cette idée a débordé du cadre de la consommation matérielle, et que de la même façon maintenant nous consommons de la relation humaine.
Un exemple frappant en est la relation de couple telle qu’elle a été de manière caricaturale exposée dans l’ex-couple présidentiel. Si de façon générale la relation traditionnelle de domination ne pouvait pas perdurer, elle avait pourtant laissé place pendant une courte période de l’histoire à une conception basée sur un engagement mutuel, où il était naturel de considérer que celui-ci ne pouvait être basé que sur l’acceptation dès le départ de concessions ; l’individu devait donc prendre l’autre en considération et parfois s’effacer, et la relation ne se résumait pas à un simple combat où il fallait nécessairement avoir le dessus. Aujourd’hui c’est pourtant bien souvent le cas, et celui ou celle qui n’obtient pas satisfaction (parfois les deux) changera simplement de crèmerie comme si dès le départ tout n’avait été qu’une banale transaction commerciale. Les dégâts de cette mentalité ne se limitent pas aux deux personnes « en compétition », il y a la plupart du temps des enfants pour lesquels le traumatisme est bien présent s’il n’est pas apparent.
Et il en est de même pour les autres relations sociales : nous avons feint d’ignorer que ce que nous avons obtenu ne sera pas payé par les riches qui ont toujours su protéger leurs avoirs, mais par nos propres enfants, qui un jour nous accuseront.
Nous devons à tout prix sortir de cette mentalité de consommateurs qui se croient libres, et comprendre que la vraie liberté passe nécessairement par l’accomplissement du devoir envers les autres. Dire cela n’est pas vendeur, mais nopus ne nous résumons pas à des machines à échanger des produits, des sentiments...
Quant à AV, c’est un espace d’expression où on peut avoir le plaisir de lire les opinions de personnes comme toi, cher moine, mais aussi malheureusement, et bien trop souvent, d’y rencontrer ceux qui vivent dans l’idée que le monde gravite autour d’eux.
Bonjour Yurf_coco,
C’est aussi ce que je disais plus haut : le système est à son maximum de performance grâce aux kapos, prisonniers eux-mêmes qui surnagent en exploitant les corps de leurs compagnons comme bouées.
En tout cas l’auteur a moralement signé le traité transatlantique, et des deux mains.
Si l’article n’est pas de la pure provoc, il sera plus simple de renvoyer à toutes les objections faites à spartacus et affidés, et d’attendre des réponses fondées qui ne viennent pas.
Disons qu’en comparaison, j’apprécie de plus en plus les vers de terre, qui eux au moins agissent avec leurs petits moyens.
Et tant qu’on discutera sur AV, ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles. On ne voit que ça ici : des gens qui refont le monde sur du papier cul. Excusez les taches j’ai gerbé sur mon écran
Quand ils auront leurs 39h ils en demanderont 42. Serge Dassault n’a jamais vissé un boulon et Liliane Bettencourt n’a jamais lavé de linge (et vice-versa bien sûr). Et l’autre fils de p... qui dit à ces gens-là et à leurs pareils qu’il aime l’entreprise, mais c’est une blague ?
Lou ravi n’a pas l’air du tout accablé par son insondable impopularité. A mon avis c’est ça le pire, cette façon de dire je vous emm...
De toutes façons, il pourra toujours se défendre comme les gamins « j’ai rien fait ! ». Et il ne ment pas...
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