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Les commentaires de Philippe Boisnard



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 20 décembre 2008 09:23

    Ce film, comme beaucoup des frères coen, est surtout une mise en abyme de l’histoire du cinéma et des genres (cf. déjà Barton Fink).
    Ici, en contre-point du film de genre (agents secrets) ils montrent la fin du cinéma d’espionage qui se retrouve dans une intrigue absurde, avec des intervenants ridicules. Pourquoi la fin : guerre froide finie depuis longtemps, domination de l’individualisme tout azimut, et en effet caricature cinématographique de l’espion (Bra Pitt est excellent dans son rôle de pseudo-détectuves en coach de club de gym).
    C’est de cela qu’il s’agit plus que d’une farce sur les couples. Si on enlève au genre espionage ou agents secrets ce qui faisait leur attrait : que reste-t-il : les liaisons amoureuses débiles qui parsèment les james bond et aux autres 000000.
    Dans la lignée de No country fo old men, faisant tourner à vide l’intrigue, il montre un monde de moins en moins épais, où toutes les révolutions sont passées (cf. O brother), laissant l’homme seul dans sa prétention et son imbécilité.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 6 août 2007 18:41

    Toutce que je vois, c’est un article réducteur ne connaissant ni Isou, ni le lettrisme et ce qu’il a permis poétiquement. Son angle réducteur (l’attaque de Chaplin) ne permet aucunement de penser les apports d’une réflexion sur le langage et l’image qui est majeure et qui recoupe de nombreuses questions d’arts contemporains. En bref, article partisan et sans intérêt... pour écouter un peu les pièces sonores de Isou, re-orchétrées par Frédéric Acquaviva : isou sonore + traité de bave et d’éternité où j’ai mis les liens vers ubuweb... un site que ne doit apprécier notre ami Lacave... qui visiblement n’y entend rien en avant-garde.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 20 mars 2007 17:31

    Tout à fait vrai, la langue parlée est l’arabe marocain (la darija) sur vlog-trotter, vous pourrez voir un entretien vidéo avec Helena Prentice que j’ai réalisé en janvier la première éditrice d’un journal en darija, qui plus est gratuit en plus. Le problème, c’est que les français offociellement établis là-bas ont tendance à vivre comme des ex-colons. Bernard Desportes a justement voulu brisé cela en associant des étudiants de l’Université de Tétouan, mais aussi en organisant ce salon du livre sur la Place du grand Socco, au centre de Tanger, près de la Médina, afin que cela entre dans la confluence de la ville, au lieu de faire un salon étranger à la ville. C’est cela qui a posé des problèmes, car on aime bien être dans d’autres pays, mais en restant entre soi. Là je vais mettre sur vlog-trotter un entretien avec l’assistant de Desportes, Icham, un simple étudiant de 21 ans, de l’Université de Tétouan, qui ne vient aucunement d’un milieu privilégié, mais qui est même modeste.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 20 mars 2007 14:10

    C’est bien plus complexe que cela, sans compter que leur culture n’est pas seulement berbère ou arabe, mais elle est mêlée historiquement de beaucoup d’influences, qui croisent notamment l’Espagne andalouse. Prendre son indépendance ne signifie pas en revenir à une culture précoloniale. De plus M. au lieu de posts énervés, vous auriez tout intérêt à écouter ce que dit Desportes, ou bien à vous reporter à des entretiens comme ceux faits avec Mohamed Rachdi, qui est marocain, y ayant vécu jusqu’à l’âge de 18 ans puis étant venu faire ses études en France.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 20 mars 2007 09:59

    Tout à fait raison... Le problème, c’est qu’en cette ère post-moderne, beaucoup pensent que l’immédiateté est le seul mode de pensée et d’action. Plus d’intellectuels critiques, plus beaucoup d’intellectuels médiatiques (au vue de ces nouveaux philosophes qui ont peu à peu pris tout le devant de la scène, comme l’expliquait en 2004 dans n de ses derniers entretiens avec les Inrrockuptibles), nous sommes passés à la médiation marketing de l’intellect. C’est tout... Des écrivains comme Bernard Desportes sont rares. Le titre de sa revue est à lui seul un réel manifeste : « Ralentir travaux ».



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 12 décembre 2006 20:19

    un problème avec cet article, qui est cependant intéressant, c’est que le blog peut être tout à fait collaboratif, comme par exemple avec wordpress ou dotcleare. Je veux bien que vous soyez plein de talents et d’idées, mais faut-il bien connaître les technologies. De plus, le wiki existe depuis vraiment pas mal de temps et pas seulement deux ans [je sais que vous de ne dîtes pas cela]. En bref entre un wiki et un wordpress, c’est un peu la même chose, même si les interfaces ne sont pas exactement les mêmes/



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 12 décembre 2006 19:37

    attention Point Godwin en perspective !!!!!!



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 7 décembre 2006 05:31

    Salut Zen Je n’y mannquerai pas ! Oui pour un article sur la question du formatage rhétorique en effet des IEP qui sont ll’une des filières privilégiées pour entrer enn école de Journalisme. Il faudrait s’interroger de là sur la question des critères académiques. Au fait si cela t’intéresse : je viens de sortir mon roman Pan Cake, du moins la sortie officielle est en mars, mais il est déjà disponible. Pour me contacter, tu peux passer par : libr-critique.com, le mail de contact est le mien.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 6 décembre 2006 18:05

    En effet cela pose la question aussi des formatages des écoles de journaliste et des formations qui y mènent. Connaissant assez bien les formations IEP, qui mènent d’une manière privilégiée aux écoles de journalisme, il est inquiétant de voir en quel sens une rhétorique est dupliquée, au point qu’au lieu de tenter de réfléchir à ce que pourrait impliquer de nouvelles formes de journalisme, ils répètent des formes déjà mortes. Il est évident que de plus en plus c’est sur internet que nous voyons fleurir non seulement de nouveaux sujets, mais aussi de nouvelles manières de penser le journalisme. Et contrairement à ce que certains pensent, le journalisme d’investigatio apparaît de plus en plsu sur internet grâce au format qui est donné.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 14 octobre 2006 11:27

    commentaire un peu absurde, je crois... Et ce ne sont pas du tout les mêmes questions in fine qui se posent chez ManRay et chez Witkin... Et ceci déjà formellement du fait que Witkin par exemple travaille dans un geste de déconstruction/construction qui me paraît étranger à ManRay.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 14 octobre 2006 11:24

    merci zen, cela fait plaisir de se croiser. je vous suis un peeu dans vos courageuses prises de position par moment, face à cette sorte d’intolérance qui revendique absolumennt la liberté d’expression.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 14 octobre 2006 11:19

    merci pour ce gentil commentaire. Une seule question, est-ce parce que vous ne comprenez pas que cela est pour autant incompréhensible ? Peut-être êtes vous déçu de ne lire derrière ce titre qu’une analyse en liaison à la psychanalyse, et non pas une invitation à l’excitation ? je ne sais... smiley



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 4 octobre 2006 07:26

    je vois que l’on se retrouve sur ce point : la quetsion d’une pensée spinoziste, c’est précisément de là que je tente de penser pour ma part la question de la démocratie médiatique. Et par exemple, si Derrida, en parle peu de cette pensée de la démocratie chez Spinoza, j’y retrouve une réelle proximité.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 4 octobre 2006 04:40

    Vos deux interventions sont remarquables et à remarquer. Merci pour ces analyses, cela fait plaisir de lire une analyse nuancée, qui sait distinguer les différentes problématiques qui sont liées dans cette affaire.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 3 octobre 2006 23:16

    @ Patrick adam > Oui c’est évident au vue de vos articles et de votre grande tolérance par exemple par rapport à Sylvain Reboul : lire c’est sur que vous êtes vous prosélythe de la paix, de la volonté de consensus : « la paix ets un combat » ...

    en cela votre critique à vous découvrir ne me dérangee pas, nous ne sommes pas du tout dans les mêmes contrées.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 3 octobre 2006 23:09

    @ P. Adam >Merci pour le terrorisme intellectuel... heureusement qu’il semble badigeonné de bien pensance... C’est à la fin pesant certains commentaires, et insultes ausis via mail ! Lisez aussi mes commentaires et la suite de cet article.

    1/Je pense que si il fait appel à la haine du musulman par les amlagames qu’il implique. De plus il s’est ouvertment positionné pour la guerre contre l’Irak et ne peut être dit pacifiste quand on lit ses papiers ou quand comme j’en ai fait partie on suit ses interventions sur certains forums de philosophie. 2/ je l’accoorde qu’introduire par la tribu Ka peut semble de la provocation. Mais c’était son principe. Je l’assume, comme j’aurai pu choisir une autre référence : le sketch de Dieudonné chez M-O Fogiel, qui que je sache si on ne le regarde pas après ces quelques années, ne lui a pas valu beaucoup de défensées, et même plutôt que des ennuis : attaque en règle des mêmes intellos qui aujourd’hui même réclament laliberté de pensée. Je ne suis pas loin de penser qu’il puisse y avoir deux poids deux mesures face à la provocation. 3/ je ne compte pas la refaire du tout, et je le dis d’emblée. Tout simplement je pense que soit on pose en principe d’éviter par la loi les atteintes aux autres (Rpublique)) soit on est près à accepter tout dire (démocratie radicale, mise en évidence par les défenseurs de la démocratie de Spinoza à Derrida). C’est plutôt vers cette dernière que je tends. Mais mon article, ou l’opinion que je donne, vise seulement à séparer d’un côté : le fait de défendre un homme (ce que je souhaite et ce queje suis prêt à défendre) et le fait de ne pas partager ce qu’il pense : ce que je revendique. C’est pour cela que je ne crois pas pertinent de signer une pétition de défensse sans condition.

    Autrement double bind pour double bind : c’ets plutôt votre réaction qui est terrorisante, comme celles (les milliers qui s’agrègent actuellement sur internet) qui sous le principe de la libeté d’expression insultent les musulmans, ou ceux qui comme moi tentent de faire la part de choses. Très inquiétant cela.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 3 octobre 2006 18:39

    @ Sylvain Reboul > oui tout à fait. Nous sommes en accord. Je crois que beeaucoup se méprennent sur ce que j’ai écrit, et c’est aussi pourquoi j’ai donné le lien de la suite de mon article, sur la question de l’inconditionnalité du soutien. On ne soutient pas inconditionnellement, à savoir sans poser des bases hypothétiques, des conditions. il y a derrière ceux qui m’insultent (je ne vous dis pas les quelques maisl reçus et les commentaires que j’ai bloqué sur mon site) une forme d’absolu, lié à la croyance en cette inconditionnalité. J’aime beaucoup en ce sens les analyses de Derrida, déconstruisant la position inconditionnelle, montrant comment cela se construit, en quel sens il y a une forme de violence : et ceci depuis sa déconstruction de Lévinas dans L’écriture et la différence. Ceux qui proclamennt cette inconditionnalité, au-delà de la ratification aveugle à une pensée qui est celle de Redeker que je trouve peu fondée rationnellement et établie sur de l’affect, ne réfléchissent pas à ce qui est en jeu du point de vue de la postulation d’une vérité trans-historique. Ne pensent pas que l’engagemenntt d’une pensée sse fait selon un contexte et par la réflexion des conditions de ce contexte parvient à trouver un énoncé qui rencontre cette réalité. L’inconditionnel, cette quête de l’absolu, de même ne pense pas à ce qui est en jeu comme préssupposé, et en ce sens je suis surpris du papier signé par Goupil, Glucksmann, Finkielkraut et d’autres, voyant parfaitement en quel sens il y en a dans ce papier du monde qui voue une haine féroce à l’Islam (cf ? les déclarationss de Goupil depuis la guerre d’Irak, pro-américain) et en quel sens les autres sont d’une certaine manière récupérée par ceux-ci.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 3 octobre 2006 18:30

    J’aime bien cet abord, synthèse pertinente qui renvoie à Feuerbach je trouve, ou Nietzsche. Même si je crois qu’il faut calmer parfois la critique selon des conditions historico-géographiques déterminées. Non par peur, ou soumission (ce qui absurde je trouve dans le contexte international) mais seulement par volonté pragmatique de garantir une forme de pax humana conjoncturelle en périodes de trouble.



  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 3 octobre 2006 13:03

    @ mars > c’est sa position sur le sport qui est réac, si tu lis bien ce que j’écris. Le fait de dire que le sport est actuellement sans intérêt par rapport aux grandes ferveurs du tour de France.

    autrement : je crois que le concept d’islam justement n’est pas un concept qui renvoie à un racisme au sens classique, mais qu’il est beaucoup plus proche de l’unité conceptuelle de “juif”. pour faire vite mais être clair : la notion de “juif” n’est ethnique ni raciste car elle enveloppe une diversité de communautés qui ne sont pas historiquement de mêmes origines (Ethiopie, Maroc, Pologne, M-O), ce concept en ce sens stigmatise une réalité fantasmatique. De même le musulman - et là je suis tout à fait les analyses de Agamben, en déplaçant son analyse de l’arabe aux musulmans - ne se détermine pas par la race, mais par une forme de réalité fantasmatique, notamment dans le texte de Redeker. En effet quoi de communs entre un Turque, un perse et un arabe ? si ce n’est l’islam.

    En ce sens je le répète : s’il est de notre devoir d’affirmerr la défense d’un homme, et ceci en tant que nous sommes responsables de ses droits qui sont aussi les nôtres, il peut être aussi individuellement de notre devoir de le mettre en critique quant à la causalité qui l’a amené là : un article crétin et islamophobe, sans réel contenu problématique. Niveau zéro de la philosophie en bref....