Affaire Redeker et tribu Ka : liberté d’expression ou pseudo-philosophie ?
D’un coup, sur les ondes, l’annonce, Robert Redeker, le philosophe, est inquiété par une fatwa populaire de milieux occultes musulmans, et il serait de notre devoir de le défendre, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. D’un coup, ouf ! le site de Kémi Séba, le people de la tribu Ka, s’est vu fermé par une décision de justice. Dieu soit loué, justice est faite, le temps retombe dans ses gonds, Redeker nous ouvre les yeux, le peuple est sauvé de l’affreux anti-sémite.
Deux faits, qui semblent distants ; or, comme je vais l’expliquer, peu de différences structurelles dans l’approche de l’un et de l’autre des protagonistes, ce qui me fait poser la question de la possible plainte pour incitation à la haine raciale et religieuse qui pourrait en découler, et de la possible condamnation du Figaro. Mais n’étant pas maître Eolas, je ne peux malheureusement statuer sur ce dernier point, que je laisse aux juristes.
Revenons aux affaires : d’un côté, on a Kémi Séba, alias Kemo Gilles Robert, leader d’un micro-groupe style black-panther, qui jongle avec une gouaille travaillée, entre thèse afro-centriste, invective anti-sioniste/anti-sémite et expansion marketing fondée sur la publicité médiatique [comme la page de son site en témoigne une fois de plus]. Malgré le fait qu’il plaide pour la liberté d’expression [et de quelle expression, cf. les déclarations à la sortie de la condamnation de son site pour incitation à la haine raciale], il a été condamné par la justice française. En effet, selon les principes républicains hérités du rousseauisme, l’Etat est garant non seulement des bonnes moeurs, mais en plus de la paix du peuple, en prenant en compte sa diversité. C’est pourquoi, quelle que soit la prétention à la liberté d’expression revendiquée par Kémi Séba, du fait que nous sommes en République, et pas dans une démocratie radicale où toute forme d’expression serait possible, y compris l’expresion antidémocratique, il est tout à fait justifié que la justice ait interdit aussi bien son site que son organisation. Même si, en cette heure du développement de la démocratie médiatique, une expressivité peut s’établir bien au-delà des territoires nationaux [comme cela semble devoir être le cas au vu de son annonce de la reprise d’un site].
De l’autre, Robert Redeker, philosophe de son état, spécialiste du sport, et réac. en cela, critiquant notre époque en faveur des grands élans populaires d’avant-guerre, ayant pas mal d’altercations avec ses collègues sur une liste de discussion [philosliste] pour ses positions pro-américaines et islamophobes lors de la guerre d’Irak. De l’autre, Robert Redeker, pourfendeur dans un article du 19 septembre de l’islam, de son horreur, appelant, comme si nous étions en 1933 - et cela rappelle étrangement aussi ce que peut dire Dantec - à une sorte de prise de conscience que nous sommes face à la montée du mal absolu, à un danger imminent s’incarnant en Occident par une sorte d’islamisation des esprits. Les attaques de son article, on peut les lire ici. Alors, qu’a-t-il écrit ? Avant d’en venir à une analyse de son texte, il est nécessaire de dire qu’il n’y a certainement rien qui vaille qu’on le menace de mort. Une opinion, même si elle est le reflet de la bêtise, ne justifie aucunement de la part de personnes privées, comme d’un Etat, qu’on en appelle au meutre. Ces appels, comme le précise windowinlebanon, ne font d’ailleurs que tomber dans une sorte de double bind : non, nous ne sommes pas meutriers, d’ailleurs, vous méritez la mort pour ce que vous écrivez !
L’article de Redeker, s’il s’inscrit dans l’interprétation sectaire et donc hyper orientée de l’islam, que l’on voit fleurir en France, cependant n’en reste pas là. Il justifie, par ailleurs, une sorte d’appel à la guerre de l’axe du bien contre l’axe du mal : ceci apparaît parfaitement à travers le recours à la comparaison avec le communisme comme figure du mal [alors que l’Occident, pour lui incarné par les Etats-Unis, est en effet l’axe du bien. Lire à ce propos le très bon papier de Marcel à propos du livre de Jacques R. Pauwels, Le mythe de la bonne guerre, sur AgoraVox] et à la nécessité de la lutte victorieuse contre lui. De même oppose-t-il, et ceci d’une manière manichéenne, christianisme contre islam, comme s’il n’y avait qu’un seul christianisme dévoué à autrui, prêcheur de paix, et un seul islam, inquisiteur, destructeur. Naïveté ou ignorance, ou plus simplement bêtise de cet homme : faut-il rappeler qu’actuellement les guerres menées par les Etats-Unis le sont aussi par le gouvernement de Bush au nom de Dieu, faudrait-il rappeler que ce Christ amour sévit comme le plus grand censeur dans le nouvel évangélisme américain qui est en passe de se répandre dans le monde entier, et de rendre la vie névrotique dans sa propre nation ? Le manichéisme de Redeker est celui qui ignore que l’islam n’est pas une religion, contrairement au catholicisme, qui a une seule autorité, et que, par exemple, il est totalement différent, entre l’ordre taliban ou celui défendu par les associations musulmanes de France. De même, quand il parle de ces intellectuels musulmans qui incarnent "l’oeil de Moscou" : quelle est cette métaphore ? Y a-t-il un Etat islamiste duquel ils seraient comptables ? Comment considérer des penseurs comme Youssef Seddick ou Abedennour Bidar, qui, loin de toutes ces caricatures, pensent l’islam en tant que religion de paix, et même d’amour profond ? Bêtise d’un philosophe, car ce qu’implique la pensée n’est pas tant l’omniscience que la prudence dans les opinions, et la rigueur des concepts. Ainsi, que cela soit le sectarisme musulman ou cet autruisme chrétien, l’article de Redeker vogue en plein mythe, sans autre rigueur que de se laisser emporter par sa verve - comme Dantec qui cite les scolastiques ou Pères de l’Eglise sans les avoir lus, de même les premiers penseurs de l’islam, les penseurs le plus en avance sur la tolérance vis-à-vis de la femme, étrangement.
De plus, semble grave son invective sur l’islamisation des esprits. Plutôt, à l’origine, de gauche, quand je l’ai connu, puis passant au chevènementisme, dont il faut rappeler que Pierre Poujade fut l’un des soutiens, il semble avoir viré aux thèses propres au Front national, qui dès les années 1980 dénonçait en France une islamisation rampante des esprits.
Dès lors, s’il est nécessaire, et ceci au nom de nos valeurs républicaines ou de la démocratie, de lutter pour la défense de Redeker en tant qu’homme, reste que nous ne pouvons qu’être pour sa condamnation en tant que penseur. Condamnation certes individuelle, mais peut-être nécessaire, peu à peu, en France, au nom de la nécessité de la paix entre les différents corps qui constituent le pays, nécessaire, même s’il faut reconnaître que le meilleur Etat reste celui qui conserve la liberté d’expression la plus absolue, c’est-à-dire, corrélativement, qui pratique une totale indifférence et une non-amplification ou intensification es thèses extrémistes.
216 réactions à cet article
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Un penseur, ça se réfute quand c’est possible, mais cela ne se « condamne » pas.
« J’aimais l’auteur du livre de l’Esprit [Helvétius]. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble ; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes. » Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, art. Homme.
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Absolument d’accord avec Courouve. Très mauvais article. Mais quelqu’un qui écrit une énormité telle que « spécialiste du sport, et réac en cela » a forcément de petits problèmes de pensée dus à d’inquiétants a priori. Et contrairement à ce qu’il écrit, il n’y a rien qui relève du racisme dans le texte de Redeker.
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@ mars > c’est sa position sur le sport qui est réac, si tu lis bien ce que j’écris. Le fait de dire que le sport est actuellement sans intérêt par rapport aux grandes ferveurs du tour de France.
autrement : je crois que le concept d’islam justement n’est pas un concept qui renvoie à un racisme au sens classique, mais qu’il est beaucoup plus proche de l’unité conceptuelle de “juif”. pour faire vite mais être clair : la notion de “juif” n’est ethnique ni raciste car elle enveloppe une diversité de communautés qui ne sont pas historiquement de mêmes origines (Ethiopie, Maroc, Pologne, M-O), ce concept en ce sens stigmatise une réalité fantasmatique. De même le musulman - et là je suis tout à fait les analyses de Agamben, en déplaçant son analyse de l’arabe aux musulmans - ne se détermine pas par la race, mais par une forme de réalité fantasmatique, notamment dans le texte de Redeker. En effet quoi de communs entre un Turque, un perse et un arabe ? si ce n’est l’islam.
En ce sens je le répète : s’il est de notre devoir d’affirmerr la défense d’un homme, et ceci en tant que nous sommes responsables de ses droits qui sont aussi les nôtres, il peut être aussi individuellement de notre devoir de le mettre en critique quant à la causalité qui l’a amené là : un article crétin et islamophobe, sans réel contenu problématique. Niveau zéro de la philosophie en bref....
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sans commentaire ......
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Je me fiche complètement de savoir si Redeker est un bon ou un mauvais philosophe. Personnellement, je trouve son texte citoyen exagérément agressif, mais complètement réaliste, même si j’aurais préféré qu’à la fin il tende la main aux musulmans modérés qui parviennent quand même, malgré toute la violence et l’intolérance du Coran, à vivre leur religion d’une manière paisible et tolérante (coucou Wrysia & Ka !).
Et je ne suis pas d’accord avec toi quand tu assimiles l’anti-islamisme avec l’extrême-droite. Désolé, je suis agnostique, social-démocrate, antiraciste et anti-islam à 100 %. Et je ne me laisserai jamais ranger par quelqu’un comme toi ou comme cet imbécile de Demian West dans la catégorie des électeurs FN. Je n’ai rien contre les musulmans en tant que personnes. J’ai tout contre l’islam en tant que religion-idéologie.
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@Marsu
je vois que tu ne sors plus sans ton toutou à poils longs. C’est vrai qu’il est vieux, moche et un peu sénil mais aboie encore bien ...
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Marsupilami a dit : (...) je trouve son texte citoyen exagérément agressif, mais complètement réaliste, même si j’aurais préféré qu’à la fin il tende la main aux musulmans modérés qui parviennent quand même, malgré toute la violence et l’intolérance du Coran, à vivre leur religion d’une manière paisible et tolérante. Et je ne suis pas d’accord avec toi quand tu assimiles l’anti-islamisme avec l’extrême-droite. Désolé, je suis agnostique, social-démocrate, antiraciste et anti-islam à 100 %. (...) Je n’ai rien contre les musulmans en tant que personnes. J’ai tout contre l’islam en tant que religion-idéologie.
J’ai un profil relativement similaire, et j’acquiesce vis-à-vis de l’opposition à l’islam comme religion-idéologie. Ce n’est donc pas l’apanage du FN que d’avoir des critiques contre l’islam. Tout n’est pas à jeter dans l’islam et sa dimension de religion à titre privé/personnel tel que prévu par la loi en France me semble raisonnable. Seulement ce qui est prévu par la loi en France constitue une aliénation d’importants éléments de cette religion.
...pour autant, je rejoins l’auteur sur la nécessaire condamnation de la tribune de Mr. Redeker. Non pas sur les idées de fond mais sur la forme, en l’occurence : l’absence de rigueur intellectuelle et critique. On ne peut construire un édifice que sur des bases solides, or celles-ci font défaut à l’article de Mr. Redeker. Sans cette rigueur, la pensée ne reposera que sur des a priori, ce qui n’est guère acceptable pour un débat dont on sait qu’il intéresse beaucoup de monde et qu’il déchaine les passions.
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le marsupil-aneries a encore debilitere !!!.quelle mediocrite.En ce qui me concerne je voudrais bien sortir de la stigmatisation de l islam dans ce pays et dans pas mal d autres et me pencher plus en profondeur sur la religion judaique (par exemple car premiere religion monotheiste)et en savoir un peu plus. Par exemple :ce que pense le rabbin de la femme infidele...du fait que les femmes doivent cacher leurs cheveux(le port de perruques des juives est courant mais interdit en islam)...la corruption... l usure ...le vol...ET en elargissant le debat demander a un emminent catholique ce que sa religion preconise vis a vis des memes sujets...(les bonnes soeurs portent des voiles cachant leurs cheveux sans qu un imbecile megote la dessus dans le figaro !!).Concernant un eventuel droit de reponse a redeker il faudrait que cela soit possible (...)malgre un veto possible du patron du figaro...rotschild fils.
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suite de cet article : Soutien inconditionnel à Redeker ? Pourquoi je ne signerai pas de pétition ?
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Je me demande souvent quand je viens sur ce site : Pour quel raison les problemes de religion sont, en France, tellement fracturants ?? C’est à cause de la revolution de 1789 ??? Mais ce temps est totalement revolu. Vous autres vous battez du fer froid il me semble.
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@ José
Ben... tu te trompes. C’est une histoire à la Woody woodpecker : on croit avoir fermé la porte à la religion, et elle rentre par la fenêtre...
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Mais alors pourquoi maintenir cette dispute stérile qui est d’attaquer tous ceux qui ont une spiritualité religieuse ???? Ce qui me frappe c’est que celá se passe en France à une ampleur q’on ne verifie pas ailleurs. Êtes vous en train de vous acheter une guerre de religions ??????? Est-ce que le sujet religions est vraiment si important pour vous autres français ????? Si oui j’aimerais bien comprendre pourquoi ????
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Jose, t’es pas français ? t’ es d’ ou ?
Quand a la question de guerre de religion. Je crois que la reponse est non. Par contre un bon debat bien sanglant oui.
La question de la religion de la religion est cruciale en France. Elle est fondamentale.
Si tu sais pas cela, tu ne comprendras jamais les français.
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@ faxtronic. Je suis européen. Je peux comprendre que la problématique religieuse puisse être débatue publiquement mais la façon française de le faire me parait un peu violente. Je pense que les laïques sont en train de diviser la France entre ceux qui croivent en une spiritualité religieuse et ceux qui n’en croivent point.Je pense que vous devez revisé votre vision du monde depuis 1880 et être plus complaisant à ce sujet sinon vous aurez chez vous les juifs, les cathos, les protestants, les mushulmans et tous les autres à faire une guerre sans merci à ceux qui en croivent point, soient-ils agnostiques, laïques etc etc. Je me demande si le problême de la spiritualité religieuse de chacun en France n’est pas un produit d’une minorité très militante, depuis 1880, et qui étant très militante pourra déclencher une lute feroce physique et non plus seulement intellectuel.
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Je peux comprendre que la problématique religieuse puisse être débatue publiquement mais la façon française de le faire me parait un peu violente. Je pense que les laïques sont en train de diviser la France entre ceux qui croivent en une spiritualité religieuse et ceux qui n’en croivent point.Je pense que vous devez revisé votre vision du monde depuis 1880 et être plus complaisant à ce sujet sinon vous aurez chez vous les juifs, les cathos, les protestants, les mushulmans et tous les autres à faire une guerre sans merci à ceux qui en croivent point, soient-ils agnostiques, laïques etc etc. Je me demande si le problême de la spiritualité religieuse de chacun en France n’est pas un produit d’une minorité très militante, depuis 1880, et qui étant très militante pourra déclencher une lute feroce physique et non plus seulement intellectuel.
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Jose, je comprends bien et partage tes interrogations, et ce d’autant que j’ai quitté la France voilà 15 ans pour vivre au Canada, d’ou ces débats sur l’islam et la spiritualité religieuse paraissent bien surréalistes et terriblement stériles, alimentant une haine réciproque à grands renforts de déclarations qui témoignent simplment des préjugés et de la crasse ignorance de beaucoup sur ces sujets.
Ici, au Canada, nous tolérons le voile et les différentes manifestations d’identité culturelle et religieuses tout en maintenant le respect commun pour un espace public laique. Ici, le texte de Redecker n’aurait pas été publié au motif qu’il distille une implicite incitation à la haine raciale et religieuse qui tombe sous le coup de la loi, fut-elle habilement déguisée sous du fatras philosophique. Un mot clé dans tout cela est « tolérance ». Voyez comment les extrémistes des deux bords se rejoignent dans l’intolérance et se donnent la main pour danser en rond...
Finalement, il me semble que le problème de fond vient d’une espèce de complexe de supériorité du Français trés moyen qui regarde le monde du haut de sa tour d’ivoire laique et républicaine en méprisant toutes les « sous-cultures » qu’il croit encore dominer. C’est la mentalité du colon qui se perpétue sans réaliser que ce temps là est passé (et nous n’avons ici au Québec aucune sympathie pour les colons d’ou qu’ils viennent). Un des seuls bienfaits de la colonisation, puisqu’on parle de cela aussi en France, serait dans le relativisme culturel et la tolérance à laquelle elle invite quand on en guérit. Et c’est jusqu’à cette prétendue supériorité culturelle affirmée à grands coups d’insultes qui semble vue d’ici affreusement creuse, tout au plus l’expression du désarroi d’un tout petit pays doutant de lui-même et de ses valeurs, incapable d’en préserver le fleuron (tolérance, liberté, fraternité !) et s’accrochant au fantasme de sa grandeur révolue.
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les canadiens c est bien de la ramener mais essayez de faire avancer le debat pas de noyer le poisson !!!.une larve nomme houellebeck a vomi sans retenu son venin dans des ecrits profondemment abjects sur l islam avant de s exiler chez vous et accueilli les bras ouverts !!!.alors en donneurs de lecons ...non merci (il y a deja le franssois). Concernant les pretendus 18 terroristes de TORONTO qui prevoyaient je ne sait quelles vilainies(au nom de l islam bien entendu !!)On en entend plus parler du tout !! peut etre etais-ce un bidonnage ricain (tres certainnement) mais avez vous des choses a dires a ce sujet.
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Philippe Boisnard,
Bonjour
Le texte signé par Redeker est certes caricatural et injurieux ; il est évident qu’il puisse donner du grain à moudre gratuitement, par Assimilation, à une haine envers les muslims... Ceci car beaucoup de gens n’auront pas assez de recul pour faire une différence entre ce qu’ils peuvent éprouver pour un Islam dont la grande majorité ne connait pas l’histoire ni les fondements, et... leur voisin musulman qui vit avec eux en toute tranquilité. Par assimilation, ils se diront : ceux qui adhèrent à l’islam qu’on nous présente là sont des criminels potentiels. Et c’est là que le bas blesse...
Ce texte est délibérément idéologique en ce sens qu’il donne à penser que le muslim est potentiellement criminel justement à cause de son obédience, et la liberté d’expression ne peut s’exprimer qu’avec des gardes fous autrement c’est l’anarchie...
S’il a le droit de dire « ce qu’il veut » toute proportion gardée, CE qu’il dit n’est pas défendable...
Le problème est justement le fait que dans son article totalement univoque, il ne fasse pas une distinction critique entre l’islam et les muslims : l’interprétation par une extrêmité des muslims dans le monde de ce qu’il affirme : ces groupuscules dits islamistes qui appellent à « combattre jusqu’à la mort les Croisés »-A noter qu’au vu de ce qui se passe dans le monde ce terme de croisés peut parfaitement recouper indifférement dans leur esprit tordu : « Juifs/Sionistes », Muslims « fils de mécréants », femmes et enfants...
Et le problème, c’est que l’article de ce professeur porte les stigmates d’un pamphlet.
Il ne s’agit pas de réagir par rapport au texte de la même manière qu’envers l’auteur en tant que personne : le professeur n’a certainement pas à être menacé dans son intégrité physique pour ce qu’il pense autrement l’humanité aurait disparu depuis bien longtemps : et cela tout le monde est d’accord là dessus : La vie d’un être humain n’est pas négociable.
Mais, et il faut qu’il y ait un « mais » : il ne faut pas non plus en profiter pour refuser toute critique à l’encontre de son texte qui, lui, peut parfaitement être dénoncé, discuté, décortiquer... selon le point de vue d’où l’on se place. Et là où il faut expliquer qu’il est à dénoncer, c’est aussi parce que ce texte est présenté comme article de presse « objectif », alors qu’il n’est qu’une espèce de « coup de gueule personnel »...
Il n’a aucune portée critique sur le texte islamique et ne souhaite pas saisir intelligemment que le Coran est à entreprendre, AUSSI, comme texte religieux datant d’il y a 1500 ans et donc aussi à étudier en ce sens autrement vouloir faire une interprétation sommaire, orientée et idéologique en 2006 en quelques lignes d’un texte religieux de plusieurs centaines de pages...
A mon sens, l’article n’ouvre aucun débat, il est violent car il veut répondre à la violence par assimilation, non pas de l’islam, mais de ceux qui se réclament de cette religion pour justifier les pires crimes dans cette Humanité : il n’y a ni nuance, ni rien qui vienne contrebalancer sa vision personnelle en tentant justement de démontrer que sa lecture littéraliste (qui rejoint d’ailleurs celle des criminels qu’il prétend dénoncer) n’est pas la seule et que d’autres chercheurs proposent des points de vue radicalement différents du sien...
Ce texte réduit à l’extrême, comme les criminels islamistes qu’ils veut dénoncer, le sens ou devrais-je dire « les Sens » nécessairement pluriels dudit texte religieux...
Il aurait été plutôt mieux, à mon sens, que les théologiens proposent un « droit de réponse » rapide au Figaro pour démontrer en quoi la vision de Redeker élude la réalité de courants de pensée dans l’islam qui réfutent carrément ses thèses... Cela aurait pu permettre de calmer les choses avant qu’il ne soit menacé de sa vie, et partant celle de sa famille...
Cdt
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@ Wrysia
Redeker ne s’en prend pas aux musulmans, mais à l’Islam. Certes, il n’y va pas avec le dos de la cuillère mais il n’a pas tort. Ce qui n’empêche pas que toi, musulmane voilée sage, mystique et respectable, puisses vivre la foi dont tu as socioculturellement hérité d’une manière paisible et tolérante. Redeker ne raconte pas de conneries fondamentales à propos de l’Islam, même s’il le fait d’un ton enflammé. Que penser d’une religion qui adore une grosse pierre noire et qui en même temps s’en prend à toutes les formes d’idolâtrie et maintient un sournois culte de saints sans oser le dire ? Que penser d’une religion dont l’un des rites majeurs est de caillasser Satan ?
Cela n’enlève rien à ta foi qui est pour moi sans aucun doute sincère, comme elle l’est pour tous les croyants sincères en n’importe quel conte de fées religieux. Personnellement, je n’ai aucun atome crochu avec Redeker, qui me semble être un individu imbu de lui-même et très expéditif sur le plan de la pensée. Je le soutiens néanmoins à fond, parce qu’on a le droit de remettre en cause toutes les philosophies, religions et idéologies.
Et j’ajoute que j’aime beaucoup la personne que je devine en toi dans le cyberespace, même si je ne supporte pas l’islam.
Bon. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre que Lost-Dhimmi-hi-han à l’ouest (grand merci à Faxtronic) se manifeste par un qu’on-m’enterre imbécile et pourrisse irrémédiablement ce fil avec sa cohorte de rats puants.
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Ouais et caillasser Satan, j’en ai mare, parce que je suis Sataniste et que je trouve que la moindre des choses c’est de respecter ma religion....
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Comme dirait traitresse (lire « _- »), Mr Dw ,Satan t’habite ! Et t’habite à combien de kilométres de Tour ?
Succubes,Inccubes c’est l’heure de l’apéricube !
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Bonjour Marsupilami,
Tu affirmes qu’il ne s’en prend pas aux Individus d’obédience muslim ; certes, mais mon propos est de comprendre qu’à cause de son récit quand même pamphlétique, il réagit par assimilation en faisant un anachronisme : il interprète les crimes commis par une frange marginale existante au sein du milliard de muslim....
A la lumière de ce qu’il présente de manière très raccourcie être l’essence même de l’islam et en veut pour preuve ses propos concernant le Prophète, son interprétation orientée et subjective de comment l’islam envisage le rapport aux personnes d’obédience Juive... notamment.
Et c’est cela que je souhaitais soulever. Bien entendu, il ne s’attaque pas aux muslims en tant qu’individus, mais par l’assimilation qu’il fait de l’islam il sous-tend nécessairement que ceux qui adhèrent à l’islam, autrement dit à ce qu’il définit lui comme étant islam, sont de manière irrévocable potentiellement attiré par la violence ;
Il faut distinguer entre l’enseignement islamique et ... les dérives effectives qu’il peut y avoir de la part des croyants tous aussi différents que toi et moi. L’idôlatrie étant réprouvée par essence même dans l’islam, il s’agit certes de vénérer la Pierre Noire comme objet sacralisé du culte, mais non pas de l’adorer en tant que tel. Le culte des saints dont tu parles existes, il est vrai, mais encore une fois non par l’islam mais par l’importance que les croyants donnent à leurs Saints de manière communautaire et culturelle : Les Saints sont des personnes qui, dans l’islam, sont reconnues « à part » pour avoir atteint un haut degré de félicité, leur sacralisation existe dans beaucoup de communautés muslims et celle-ci est très directement liée aux différents madhabs ou « courants religieux de pensée » . La majorité de ceux qui suivent ces courants n’ont qu’une pratique « habituelle » de l’islam qui se passe de questionnement ou d’interrogation sur la pratique.
L’islam est envisagé comme la religion de la famille et ne saurait être remise en question : dans ces cas là, le Saint ou Cheikh devient plus ou moins sacralisé selon la connaissance que peuvent avoir les muslims des nuances des interdictions inhérentes à cette action : On « appelle » le cheikh pour obtenir quelque chose, on le considère parfois même comme un « prophète bis » et on lui rend des égards similaires...
Je ne crois pas que tout soit défendable : c’est bien pour cela qu’il y a des limites. Il ne s’agit pas de dire : personne ne peut critiquer l’islam ou autre. N’importe qui peut le faire, seulement je crois qu’il y a des paramètres à prendre en compte : ne pas faire des amalgames tout de même grossiers, faire la part des choses entre l’islam en tant que religion révélée il y a plus d’un millénaire et les enjeux actuels... Là, oui : il existe des intellectuels muslims qui ne sont pas du tout conciliants avec les muslims concernant la manière dont ils envisagent leur islam, mais on ne les entend jamais. Et le genre de propos de Redeker n’invite pas au dialogue : en réponse aux injures, il ne recevra qu’injures. Le problème c’est aussi une sorte de dialogue binaire qui s’installe : comme je le disais à mon sens, il ne faut pas confondre ni pour les non-croyants ou croyants, ne pas confondre l’homme et ce qu’il dit. L’acte est critiquable, condamnable mais non la personne car même dans l’islam Dieu est seul juge des individus, nous pouvons par contre en tant que muslim nous exprimer pour montrer en quoi nous ne sommes pas d’accord. Et c’est là que je regrette le fait qu’il n’y ait pas eu de « droit de réponse » d’un Ulama ou simplement chercheur spécialiste de l’islam qui aurait remis les pendules à l’heure...
Le rite que tu évoques n’est simplement qu’à envisager de manière symbolique. C’est comme quand tu dis « un franc symbolique » : ça ne vaut que comme une sorte de « rappel » de celui contre lequel il faut lutter.
La lapidation de Satan peut paraître un acte violent (d’ailleurs ce rite n’est pas du tout obligatoire et certains pélerins demandent à d’autres personnes de le faire à leur place à cause du monde qu’il peut y avoir), mais je crois que c’est à saisir comme un acte d’intransigeance, de lutte, de combat non pas contre un autre, mais contre son propre Ego : Certains cheikhs soufis évoquent cette idée en affirmant que le Coeur doit gagner sur l’âme et qu’il s’agit pour le Coeur « d’écraser » son âme en la soumettant non pas à l’intellect, mais à ce qui guide ton coeur, et dans ce cas ce qui guide le coeur du croyant c’est Allah.
Il est évident que la Foi se passe de preuves et n’est pas quelque chose d’ « explicable », ce n’est pas une chose où on peut dire « tiens regarde », car c’est trop intime et trop insaisissable pour qqun qui ne croît pas ; Personnellement, je suis assez incapable de l’expliquer : elle ne se voit que par le comportement du croyant, ses actes dans sa vie de tous les jours. De là on peut se faire une « idée » dans un Ici-Maintenant de ce qu’ « est » la foi, autrement c’est top compliqué.
Les contes de fée dont tu parles dans la manière dont tu considères les religions, renvoi à mon sens à la notion de croyance, comme je le disais : je crois au fait qu’il existe une Connaissance ultime plus immense que la mienne microscopique...
Ce matin, j’écoutais une émission d’une chercheuse qui déclarait qu’ils avaient découvert des espèces totalement inconnues vivant à 5000 mètres de profondeur et dont le monde était complètement hors de notre temps, hors de notre espace-temps... Ces créatures étaient là depuis des millénaires si ça se trouve, et on n’en découvre que maintenant... Et encore une toute petite partie, la terre est si immense. C’est la conscience de cette création là qui fait que je puisse « normalement »envisager une Réalité autre que je n’appréhende pas ni ne puisse assimiler, puisque l’Homme étant la mesure de lui-même..., je ne pourrai jamais prétendre toucher le Ciel même si je le vois...
Cdt
P.S. : Parles pas de malheur... !
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@ Wrysia
Nous sommes d’accord sur un point : tu penses comme moi que Redeker aurait du faire une différence entre les croyants et l’objet de leur croyance. Ce qu’il n’a pas fait et en cela il a eu tort. Pour le reste je trouve qu’il a eu raison, en dépit du fait que ce genre de mec ne pourrait pas faire partie de mes amis tant il est excité et excessif.
Pour le reste rien de changé. Je respecte infiniment ton attitude de croyante en des contes de fées, même si j’en suis à des années-lumières. Je suis prêt à être plein d’amour universel tant que personne ne me casse les couilles avec la charia ou une autre forme de dictature. Dans ces cas-là, je n’ai pas de haine mais une réaction républicaine et animale viscérale : je ne tends pas l’autre joue, je me bats. Je t’aime bien en dépit des déterminismes socio-culturels stupides qui ont fait de toi une musulmane voilée. Et je profite de ce post pour faire une grosse bise à Ka, ma musulmette cybergalactique préférée.
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Marsupilami,
Le choix d’un être humain d’être ce qu’il est participe nécessairement et irrévocablement d’un conditionnement duquel on ne peut se passer : de notre enfance à maintenant, les gens que nous rencontrons, ce qui nous arrive... Tout détermine ce que nous sommes aujourd’hui.
Et de là, arrive un jour où il s’agit pour soi de déconstruire ce conditionnement pour chercher sa vérité, je ne dis pas La Vérité car à mon sens elle est pleine de voies différentes et de chemins convergents et ce serait trop faire preuve d’égoïsme et d’orgueil...
Chacun tente de traduire sa spiritualité humaine à sa façon : Adorer Allah, comme je disais dans un autre fil, ce n’est qu’adorer son meilleur Moi (en tout cas dans mon acception religieuse). Dans l’islam, L’univers ne contient pas Dieu, mais notre coeur Le contient et c’est cela avoir de la religion dans le coeur, la Croyance en un Dieu ou en aucun relevant davantage de l’intellect... Il ne s’agit pas de choses « bizarres » pour un croyant : l’islam n’est ici que l’expression de son humanité d’une manière transcendante : tenter d’arriver à Dieu, c’est tenter d’arriver à ce Moi insaisissable et pourtant éternellement présent qui fait qu’il n’existe plus rien au delà...
Mais bon, comme tu l’as si bien dit une fois : tout cela est mystique...
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@ Wrysia
Tu as as raison, en dépit de l’imbécllité notoire de ta religion. Et de la conneie absolue de Dhhimmi-hi-hah à l’ouste.
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S’il a le droit de dire « ce qu’il veut » toute proportion gardée, CE qu’il dit n’est pas défendable...
C’est à l’évidence défendable avec les fatwas qui l’ont condamné à mort. En y ajoutant la molesse de la réaction des « musulmans modérés », ça prouve amplement qu’il a raison.
Un tel article à l’encontre des boudhistes, des athées ou même des catholiques n’auraient pas provoqué une telle réaction. Davantage une bonne rigolade.
Certains ont dit que la religion musulmane est la plus conne qui soit. Les événements de ces derniers mois montrent qu’ils ont raison.
Am.
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@ DW. Êtes vous sur de ce que vous dites sur le monde a venir que sera partagé entre un Orient musulman et un Occiddent ??? Il y a un peu de mégalomanie dans vos paroles ou je me trompe ???
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Toutes les religions peuvent être critiquables pour n’importe qui qui peut en penser ce qu’il veut car cela n’engage que soi de penser que la terre est plate ou qu’elle est ronde : c’est sans incidence sur le devenir de l’humanité.
Le raisonnement de Redeker, c’est comme si moi je prenais un article sur Napoléon pour le réduire à un esclavagiste et un guerrier sanguinaire et que j’allais voir des gens au bout du monde qui ne connaissent rien à ce pays et je leurs dis : regardez, ils adorent ce criminel et se réclame de ses enseignements : Dans ce cas, ils auront la même réaction de rejet en disant que ce qu’à pu dire ce Napoléon était bête et méchant et que c’est normal que la traite négrière par le Triangle ait perduré 400 ans... Leurs propos seront sans incidence sur l’humanité, mais ils seront basés sur une interprétation d’une « partie » en ignorant la globalité du personnage et de son enseignement et là je peux t’opposer ce même raisonnement concernant l’islam...
Il ne s’agit pas d’interdire toute critique, mais le faire autant que possible de manière objective : il faut le faire en ayant la connaissance du contexte dans lequel elle a été révélé, connaître ce qui constitue l’islam et c’est très vaste... Autrement comme je disais c’est de pamphlet anachronique dont il s’agit ici car il prétent interpréter l’islam révélé il y a un millénaire à l’aune non pas de la majorité du milliard de muslim, mais bien plutôt de celle des criminels qui font du mal et aux non muslims, mais surtout aux muslims dans les pays concernés...
P.S. : Il finira par se lasser avec moi... !!
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et bien voila, marsu et wrisya viennent de nous démontrer magistralement que l’on pouvait avoir un dialogue entre gens intelligents sur un fil pollué par la momie cramoisie : il suffit de l’ignorer superbement !
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« Redeker ne raconte pas de conneries fondamentales »
Redeker raconte n’importe quoi à propos de l’islam. Cela a déja été dit plusieurs fois. Moi même, j’ai cité quelques exemples comme qes affirmations sur l’antisémitisme de Mahomet, l’age de sa seconde épouse (Il y a presque autant de versions que d’historiens...) et le nombre de ses épouses.
Mais cela ne va pas dans votre sens, donc vous oubliez.....
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bonjour wrisya
tu tentes de faire comprendre à une tete betonnée marsulipienne souffrant de complexes multiformes ce qu’est islam. Ce faisant tu commets des erreures fondamentales concernant « la pierre noire », les "saints etc...,justifiant ainsi les cretineries de la tete betonnée qui , j’en suis sur n’a jamais pu avoir la capacité mentale de lire ,meme traduite en francais , une seule sourate du Coran . Les pelerins qui tentent de s’approcher et toucher la pierre noire le font par ignorance car , pour le musulman cette pierre n’a absolument aucun caractere sacré,et quant aux saints hommes ,ils ne sont en aucun cas detenteurs de pouvoirs leur permettant d’etre des intermediaires entre le musulman et son createur .Autrement cela equivaudrai a associer à dieu des humains que lui meme a creer . Enfin , rappelles toi le nombre de fois ou l’expression « a ceux qui commprennent » « à ceux dotés de raison » etc...est proclamée dans le coran
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Vous affirmez qe redeker est réactionnaire. Que ses propos sur le sport le sont. Je ne l’ai jamais lu ;voilà ce qu’en dit une tribune qui elle ne l’est pas . C’était il y a plus de 4 ans.
http://critiques-ordinaires.ouvaton.org/article.php3?id_article=16
================================================================== Toute magie s’est envolée ; les valeurs traditionnelles du sport qu’étaient la camaraderie, la fraternité, la convivialité, la franchise, l’épanouissement du corps dans une saine émulation ont à présent disparu pour laisser place à des valeurs mercantilo-compétitives formant des meutes de supporters, meutes où disparaissent les citoyens, où disparaît l’âme pour laisser place au mental conçu comme un muscle tendu vers la victoire, où aucune faille, si humaine et si créatrice soit-elle, ne doit s’immiscer. L’athlète contemporain n’est plus un homme ou une femme s’approchant de la perfection comme sous l’Antiquité ; il est devenu un individu qui transgresse les limites du genre humain et pour qui le dopage est devenu essentiel pour que la transgression ne s’arrête jamais. Il est en voie de devenir un HGM, un humain génétiquement modifié. Le sport, comparable à une nouvelle religion par ses rites, ses gestes, ses cycles, sa volonté de faire des exemples pour masquer ce qui pourrait porter atteinte à la pureté de ses grands prêtres - qu’on pense aux coureurs cyclistes ! - tient aussi d’une véritable illusion politique, en particulier dans le cas du football qui est apparu depuis la victoire de la France black-blanc-beur en 1998 comme une solution miracle aux graves problèmes qui déchirent la plupart des banlieues. Nouveau narcotique social, le football a réussi à occulter l’absence de politique républicaine par l’illusion du star-système et critiquer ce sport risque de vous exposer à des regards réprobateurs des bonnes consciences convaincues que ce sport est porteur d’une chance et d’un remède pour les minorités défavorisées.
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Comme on peut encore discuter sur votre fil, ... Le permanent doit être , pour une fois à ses crayons. Je vous prie de bien vouloir éclairer ma lanterne .
Ces quelques lignes ne sont pas de Redeker mais la tribune « Critiques ordinaires » n’aurait pas manqué de le souligner si cela avait été le cas.
Un lecteur attentif. Le furtif
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@ Le Furtif
Ton lien ne débouche sur rien. C’est de l’humour noir comme la Kaaba ?
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Le lien est défectueux. Il faut supprimer l’espace entre le chiffre 3 et le point d’interrogation. C’est un souci fréquent sur AV.
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Ah ....@Marsupilami
http://critiques-ordinaires.ouvaton.org/
Idées et essais
Chroniqueuse :Joëlle en 2002 si le lien direct ne fonctionne pas il va falloir te diriger à l’intérieur du site .Tu n’y trouveras pas beaucoup plus que ce que j’ai déjà copié...
Maintenant Marsupil’ami ?,...cool , il est des vrais gens qui posent des vrais questions.
Tiens moi au courant
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Merci JiPi
Le furtif
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vous faites le grand écart entre 2 affaires différentes pour nous faire le coup du 2 affaires et vitesses...mais vous oubliez que l un n’est pas menacé de mort ... Pour ma part je deteste les extremistes de tout bord, et si ce philosophe avait eu un site internet je pense qu il serait fermer aussi ( du moins je l’espere).
Donc je trouve l article avec un gros poil de parti pris...
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médire de ll’Islam est devenu à la mode apparemment, que celui qui a à déverser de son fiel qu’il le fasse, en tout cas ça ne changerait en rien en la capacité de l’Islam d’être la religion la plus embrassée ces derniers temps et pas par n’importe qui. A trop vouloir nuire à l’Islam vous ne lui rendez que service. calomniez, médisez, sa vérité et sa splendeur demeureront éternelles.
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« Par n’importe qui », voilà justement le problème.
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mais il est imbuvable, là, votre article ! Peu clair, confus, avec une syntaxe approximative et des phrases si contournées qu’elles en donnent le vertige.
Du coup, vous pouvez raconter à peu près tout et n’importe quoi : il faut s’y reprendre à trois fois pour arriver à décrypter votre pensée.
Les sujets abordés, la liberté d’expression, l’antisémitisme, méritaient mieux, par leur gravité et l’intensité de l’actualité, que ce sous-journalisme. Vous êtes sûr d’avoir votre diplôme ?
Clopine Trouillefou
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Bien sûre qu’il l’a : vous ne connaissez pas l’abominable jargon des universitaires de Navarre ? ( je n’ose user du mot français tant la langue de ces singes savants déshonorent la langue de Rabelais).
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Article inepte.
La comparaison entre la tribu Ka et Redecker reléve de la mauvaise foi pure et simple.
La tribu KA a été condamné suite à des menaces physiques contre des personnes, à des séances d’intimidation violentes et en groupes dans le Marais.
Par ailleurs depuis des années les Kémites ont proféré sur leurs sites et ailleurs des propos racistes et des incitations à la violence contre les blancs en géneral, et les africains dit « bounty » en particulier sans qu’au’aucune organisation soi disant « anti raciste » s’en soit jamais préoccupé.
C’est un comble que ce soit un Sarkosy qui ait finalement réagit...
Redecker n’a insulté ou menacé personne, il n’a pas manifesté dans les rues en menaçant les gens parce qu’ils n’étaient pas de sa religion, non il a écrit un article où il a simplement dit ce qu’il y avait dans le Coran.
Redecker est un imbécile sans doute. Il a mis en danger sa famille et lui même .... Notre temps demande assurément plus d’hypocrisie qu’il n’en a manifesté...
Mais monsieur Boisnard,pour autant on est pas obligé comme vous d’aller hurler avec les loups ou d’afficher son goût de la dhimmitude avec autant d’écoeurante soumission.
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Quelqu’un que les islamistes veulent tuer ne peut pas être foncièrement mauvais...
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Alors qu’il est aujourd’hui possible de dénigrer le christianisme à loisir ,il semble que la réciproque vers l’islam soit tout à fait indécente et scandaleuse . Pourquoi cette religion devrait elle être exempte de toutes critiques. Les cultes musulman , juif , catholique , orthodoxe ,ect ne valent pas mieux les uns les autres. Je pense quelles ont toutes pour origine , la volonté d’une élite dirigeante soucieuse de pouvoir manipuler le peuple en lui dictant des règles de société afin de faire respecter l’ordre publique. Sous couvert de la parole divine ,ils ont aussi pu faire taire toutes questions scientifiques embarrassantes pour l’époque auxquelles les sages de tous poils n’avaient aucunes explications. Aujourd’hui avec l’étendue de nos connaissances , je trouve totalement absurde de vouloir encore s’embarrasser l’esprit avec ces histoires d’un autre temps. Je suis athée et je n’attend de personne qu’il me dicte quoi faire ou quoi penser.En somme , la religion n’est plus l’opium du peuple mais celui des imbéciles !!
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Le site de la tribu kaka fermé ? c’est le deuxième, et il y en aura un troisième, hebergé aux îles Tonga, en attendant pas de panique, retrouver Daniel Milan et ses dialogues délicieux avec la tribu Kaka sur La banlieue s’exprime
Hotep Daniel Milan
Il faut bien rire parfois ! Nous autres Kémit,avons toujours su garder notre joie de vivre même dans les moments les plus difficils !
Comme le dit si bien un Sage :« dans la joie comme dans la misére nous chantons et dansons ». Dans la joie comme dans la misére,nous rions car,nous savons que nous sommes des Êtres du Soleil,des Êtres de Cuivre ! Aujourd’hui en bas,demain en haut !
Nous nous battons pour Remonter,or nous ne pourrons rien faire pour empêcher notre Chute ! Puisqu’il en est ainsi,il faut savoir vivre en bas,tout en gardant l’humour et la joie de Vivre ! Riche,pauvre,toujours cette même joie de Vivre ! Mais c’est certainement La Foie en la
Réincarnation,qui fait de nous,des Êtres de Volonté ! En effet,nous vivons pour Nos Enfants car sans eux,pas moyens de se Réincarner ! Les Peuples Kemit auraient déjà sombré dans les abimes si nous n’avions pas cette certitude qu’aprés, il y a quelque chose ! Mais comprennez moi bien,il ne s’agit nullement de peace and love ! Quand nous devons nous battre,nous nous battons ! Mais juste aprés,quand la Victoire est totale alors,nous nous remettons à rire,chanter et danser ! L’adversaire d’hier peut devenir le partenaire de demain !
Il est toutefois dommage,que pour que cela se produise,il nous faut d’abord vaincre nos adversaires qui par leurs actes,leurs paroles nous ont causé tant de souffrances !
C’est un peu comme un parent qui aprés s’être laissé manipuler par ses enfants,se doit d’abord de corriger ces derniers avant de parler d’affection et autres choses semblables !
Mais Daniel Milan,je crois fermement que nous sommes arrivés au terme de ce « jeu » ! Bientôt,nous verrons se confronter deux clans :Verite-Justice contre Mensonge-Exploitation !
A chacun de choisir son clan !
FORCE DE VIE POUR NOS ANCÊRTES ET LES KEMIT
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Le problème dans les religions du Livre, c’est qu’il y en a trois.
Qui nous font autant chier les unes que les unes que les autres, avec leur intolérance réccurente et leur fanatisme endémique.
Que les religieux de tout bords arrêtent de nous emmerder, qu’ils leur gardent leur croyance dans l’intime et ne prétendent pas devoir obliger les athées, les laics de cette planète à se conformer à un respect confinant au mutisme pour un sacré que personne n’a jamais vu apparaître et a fortiori réaliser quelque chose de bel et bon pour l’humanité.
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A wrysia la rénégate, ainsi donc tu approuves les dires de tous les faux Français de coeur mais vrai sionistes notoires. Tu n’es que le symbole du serpent persifleur...honte à toi rénégate triple face !
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Confondre les personnes avec les idées, c’est assez gênant.
Confondre le racisme avec la religiophobie, c’est plutôt problématique.
Mais bon, on peut très bien vivre avec un sac de noeud conceptuel dans la tête.
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quel guignol de DW, « Je m’adapte forcément à la conception en contagion des racistes qui se moquent des catégories de la raison, »
" Par demian west (IP:xxx.x21.126.192) le 2 octobre 2006 à 08H22 115,
Ce que vous ignorez, c’est qu’à partir du niveau DEA : on est censé pourvoir s’enseigner à soi-même toutes disciplines : c’est la porte vers l’interdisciplinarité. "
comment qu’elle t’a appelé la dame ? « le petit jedi de l’interdisciplinarité », le seul prétendu titulaire d’un DEA art visuel (dûr dûr quand on a sa tête) qui ne sait pas ce qu’est un DEA. Il a dû se faire fourguer un breuvage magique par un charlatan qui a dû lui raconter que ça donnait des pouvoirs extraordinaires (il a juste oublier de lui parler des effets secondaires).
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Mais non réveillez vous, vous n’avez rien du tout. Vous nous avez montré que vous ne saviez même ce qu’est un DEA (cet idiot était persuadé que le « D » voulais dire docteur). Vous êtes un usurpateur mythomane et nous ne vous croyons pas. Pas plus que vos références bloggesques pour ados attardés et votre pseudo agence qui a le CA d’une épicerie de quartier. TOUS EST BIDON !
A 50 ans vous, vous vivez encore dans un monde factice virtuel à attendre la retraite. D’ailleurs comment pourriez vous avoir une activité professionnelle alors que vous êtes connecté 24/7. Vous êtes démasqué monsieur le RMIste.
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Il faut bien reconnaitre que c’est pas facile de discuter avec ce genre de vieux sénil, quoi que vous lui montriez il regarde votre doigt. Le problème c’est qu’il a la mémoire aussi volatile que celle d’un poison rouge, le temps de finir votre phrase, il ne sait de quoi parlait le début.
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John, vous avez raison, c’est un grand malade et vous n’en tirerez rien. C’est assez caractéristique de ce genre de pathologie, il vit dans son monde imaginaire et rien de ce que vous pourrez lui dire ne pourra l’atteindre. Il faut le laisser délirer dans ses fantasmes, il n’est pas dangeureux et de toute façon personne de sérieux ne s’intéresse à ce qu’il dit.
Ne perdez pas votre temps avec lui, faîtes comme de plus en plus d’habitués : ignorez le, vous rendrez service à tout le monde (si vous voyez ce que je veux dire) ...
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C est bien vrai ce que vous dites Christophe, j ai une tante malade (alzheimer), et les discussions avec elle sont à peu près du même genre. Ca part un peu dans tous les sens et on comprend pas toujours tout ce qu elle dit. D ailleurs elle est persuadée que je suis son frère (qui est mort depuis 10 ans) et quoi qu on lui dise, elle n en démort pas et quand on insiste elle nous traite de fous.
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Le dieu monothéiste des juifs, des chrétiens et des musulmans se définit lui-même, non pas comme Dieu-Intelligence - mais comme un « dieu jaloux », régnant tel un satrape sur une terre plate, elle-même recouverte par un plafond obscur. Jéhova aurait tout créé il y a 7000 de nos années. C’est écris dans nos livres, en français. Ce qui différencie les intégristes des autres, c’est qu’ils prennent tout au pied de la lettre : pour eux le monde a bien été créé il y a 7000 ans, la terre est plate, le ciel est un plafond, le créateur de notre biosystème est un jaloux. Parfois être ou ne pas être intégriste est une affaire d’opportunité.
Ma première impression vis-à-vis de ce monothéisme :
La conception du monde monothéiste va contre toute noblesse de sentiments, contre toute « gentillesse », est anti-scientifique, et ne vaut que par la peur, la soumission et la phobie vis-à-vis de toute curiosité et intelligence - qu’elle entend imposer.
Ce que j’ai retenu de ce monothéisme :
Les juifs intégristes croient qu’en dehors d’eux, les gens brûleront tous pour l’éternité. Ils définissent eux-mêmes ces autres comme étant des « Gentils » : eux ne le seraient donc pas. Leur paradis consiste à avoir chacun des coupes remplies de diamants et trente serviteurs (des non-juifs ?) pour l’éternité. Cela se passe de commentaire. En ce qui concerne les chrétiens, l’Amour dont ils font tant de cas se résume à celui du dieu jaloux et des autres adeptes. Les non-adeptes sont également destinés à être brûlés pour l’éternité, et c’est bien de leur faute. Les chrétiens intégristes tolèrent juste un peu les juifs, qui sont quand même leurs ancêtres spirituels. Partout où les chrétiens ont pu triompher sans retenu, ils ont effectivement donné un avant-goût de leur paradis en torturant, en imposant, en mentant, en réduisant en miette l’intelligence et l’homme droit, en allumant des bûchers sous les pieds des non-adeptes.
La doctrine des musulmans se résume à demeurer soumis au dieu jaloux, à suivre ses rituels et des articles obscurs de lois obscurantistes, à toujours être du coté de la force, à éviter les infidèles, et même, c’est écrit : « Si l’infidèle ne veut toujours pas se convertir, tu peux lui mentir, le tromper, le dépouiller, et même le mettre à mort ». Les musulmans intégristes tolèrent juste un peu les juifs et les chrétiens, qui sont quand-même leurs ancêtres spirituels.
Ce que j’en conclus :
Il faut vraiment avoir un psychisme « particulier », en tant que monothéiste judéo-chrétien, pour avoir créé un tel dieu, si jaloux, si invivable, si vindicatif, si haineux, si intolérant, si brute, si méchant. Car c’est l’homme monothéiste qui a créé ce dieu qui se dit lui-même jaloux, et non l’inverse.
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J’aime bien cet abord, synthèse pertinente qui renvoie à Feuerbach je trouve, ou Nietzsche. Même si je crois qu’il faut calmer parfois la critique selon des conditions historico-géographiques déterminées. Non par peur, ou soumission (ce qui absurde je trouve dans le contexte international) mais seulement par volonté pragmatique de garantir une forme de pax humana conjoncturelle en périodes de trouble.
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@« Celui Qui Passait »
Intéressantes vos suggestions. Pour aller plus loin, je vous conseille un petit livre éclairant :
Jean Soler :« L’invention du monothéisme » et « Aux origines du Dieu unique » (Hachette-littératures). Décapant..
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« Les juifs intégristes croient qu’en dehors d’eux, les gens brûleront tous pour l’éternité. »
Faux. Contrairement au Christianisme et à l’Islam, le Judaïsme ne se voit pas comme religion à diffuser (voire à imposer). Ce n’est pas une religion prosélyte - la conversion au Judaïsme est d’ailleurs longue et difficile.
« Ils définissent eux-mêmes ces autres comme étant des « Gentils » : eux ne le seraient donc pas. »
Encore faux. « Gentils » est la traduction donnée par des non juifs au terme hébreux signifiant simplement « peuple ».
Mais votre remarque est symptomatique de la vision de ceux qui s’appellent eux-mêmes « Gentils » et qui considèrent que les Juifs ne le seraient pas.
« Leur paradis consiste à avoir chacun des coupes remplies de diamants et trente serviteurs (des non-juifs ?) pour l’éternité. »
Toujours faux.
Le paradis pour les Juifs est soit le Jardin d’Eden (paradis perdu) soit le rapprochement à Dieu de l’âme .
Une telle ignorance du fait religieux, de telles erreurs grossières pour synthétiser le monothéisme, cela se passe effectivement de commentaire.
Avant de juger le monothéisme, essayez au moins d’en retenir un peu plus (et surtout un peu plus juste). Libre à vous ensuite de croire ou pas et de critiquer en connaissance de cause.
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Surtout qu’à 5.5 Milliards de croyants sur terre c’est plutôt l’inverse. Chasser l’athéisme et ...... :-P
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je suis d’accord avec le jugement de l’auteur de l’article sur le texte de R : il est philosophiquement et historiquement nul, il est un pur délire dans son traitement de la prétendue perversité intrinsèque de l’islam et ne peut qu’alimenter la haine anti-musulmane indifférenciée des « petits blancs ».
Mais la menace criminelle que subit R est totalement inacceptable : et nous devons tout faire pour la neutraliser, quitte à répondre aux inepties incultes et provocatrices de ses propos par des arguments plus conformes à la raison dialogique.
Tenir les deux bouts de la chaîne dans cette affaire est la seule manière de défendre la liberté de penser (qu’il faut distinguer de la liberté de pensée) avec justesse et donc avec le sens de la responsabilité ! Si la liberté d’expression est aussi celle de dire que l’on hait telle ou telle religion, elle n’est pas nécessairement liberté de penser. Elle en est une des conditions nécessaires mais certainement pas suffisante.
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@ Sylvain Reboul > oui tout à fait. Nous sommes en accord. Je crois que beeaucoup se méprennent sur ce que j’ai écrit, et c’est aussi pourquoi j’ai donné le lien de la suite de mon article, sur la question de l’inconditionnalité du soutien. On ne soutient pas inconditionnellement, à savoir sans poser des bases hypothétiques, des conditions. il y a derrière ceux qui m’insultent (je ne vous dis pas les quelques maisl reçus et les commentaires que j’ai bloqué sur mon site) une forme d’absolu, lié à la croyance en cette inconditionnalité. J’aime beaucoup en ce sens les analyses de Derrida, déconstruisant la position inconditionnelle, montrant comment cela se construit, en quel sens il y a une forme de violence : et ceci depuis sa déconstruction de Lévinas dans L’écriture et la différence. Ceux qui proclamennt cette inconditionnalité, au-delà de la ratification aveugle à une pensée qui est celle de Redeker que je trouve peu fondée rationnellement et établie sur de l’affect, ne réfléchissent pas à ce qui est en jeu du point de vue de la postulation d’une vérité trans-historique. Ne pensent pas que l’engagemenntt d’une pensée sse fait selon un contexte et par la réflexion des conditions de ce contexte parvient à trouver un énoncé qui rencontre cette réalité. L’inconditionnel, cette quête de l’absolu, de même ne pense pas à ce qui est en jeu comme préssupposé, et en ce sens je suis surpris du papier signé par Goupil, Glucksmann, Finkielkraut et d’autres, voyant parfaitement en quel sens il y en a dans ce papier du monde qui voue une haine féroce à l’Islam (cf ? les déclarationss de Goupil depuis la guerre d’Irak, pro-américain) et en quel sens les autres sont d’une certaine manière récupérée par ceux-ci.
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Eh voilà, le mot est dit, les « petits blancs ». Le terme utilisé par toute la gauche pleurnicharde et défaitiste pour qualifier le Français de souche qui s’estime, à tort ou à raison, menacé par l’immigration sauvage ou la violence islamiste. Français du « café du commerce » aussi, pour paraphraser l’inénarrable Mélenchon. C’est un mépris qui risque de coûter très cher électoralement.
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J’appelle « petit blanc », selon la terminologie nord-américaine, quiconque transfert sur d’autre plus faibles que lui l’humiliation sociale qu’il subit de la part de plus puissants que lui.
Mécanisme bien connu du bouc-émmissaire.
Cette appellation est traditionnelle et elle n’est pas méprisante puisqu’elle ne rend pas responsables de ce transfert ceux qui, sous l’effet d’une (auto et hétéro)manipulation idéologique en grande partie inconsciente, en sont tout autant victimes que ceux d’en bas, dès lors que cette attitude illusoire, mais compensatrice, les confine encore davantage dans l’impuissance sociale dont ils sont réellement victimes.
Merci de m’avoir permis de faire cette précision, en effet très importante.
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« transfère » et non transfert, avec mes excuses
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@ Sylvain
Ton point de vue n’est pas faux mais il est réducteur. Impossible de réduire cette affaire au seul problème des « humiliations sociales », même s’il est vrai que les « petits blancs » sans culture et mal informés s’en prennent aux arabos-musulmans en en faisant des boucs émissaires. Il y a aussi une problématique de conflictualité culturelle induite par une religion, l’Islam, qui est tout sauf un modèle de tolérance.
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Pour simplifier : Les juifs reconnaissent Moise et sont en attente d’un messie, les chrétiens reconnaissent Moise et Jésus et attendent le retour de celui-ci. Les Musulmans reconnaissent Moise, Jésus et Muhammad et attendent également le retour de Jésus. Questions ; quelle est la religion qui ne reconnait ni Jésus ni Muhammad ? Quelle est la religion de ceux qui prônent la guerre ? Quelle est la religion de ceux qui allument le feu médiatique chaque jour ? Quelle est la religion de ceux qui vous gouvernent(ront) ? Quelle est la religion de ceux qui ont intérêts à fomenter un conflit Christianno-Musulmans ? Le pourquoi ce trouve dans le talmud et la kabbale....démoniaque vous dis-je.
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Forcément : ces « reconnaissances » sont inscrites dans les textes et les textes juifs sont les plus anciens, alors comment qu’ils auraient fait pour reconnaître Jésus et Mahomet ? En se convertissant, pardi. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour. Et l’Islam n’est-il pas censé « accomplir » les deux précédentes religions abrahamiques ? Ta démonstration est aussi subtile que toutes tes vociférations antisémites depuis le début.
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@ Visiteur Indigent:la réponse à ta question c’est LE FRONT NATIONAL.
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Erreur de fil.........mes excuses...
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@ Tous
Pour une approche historique de l’origine des dérives actuellement constatables d’une certain Islam ou de l’idéologie qui s’en réclame, je me permets de recommander le livre de l’intellectuel franco-tunisien Abdelwahab Meddeb :
"La maladie de l’Islam( Seuil)
Un livre de croyant (ce que je ne suis pas) mais un livre juste....qui pourra aussi servir à Marsu pour « arrondir » ses jugements. Pour un rapide survol :
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@ Zen
Je n’ai pas besoin de tes conseils pontifiants pour « arrondir mes jugements ». Ils sont assez nuancés pour me permettre de discuter paisiblement et amicalement avec deux musulmanes voilées comme Ka & Wrysia.
Et comme je suis dans un bon jour, un petit lien sur Abdelwahab Meddeb.
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pour que la boucle soit bouclé, ne reste plus a celui ci de continué sa petite publicité et continué a manipulé sont petit monde, conformémént au schémat classique des associations soniste, provoqué, crier au loup, mais aussi le créer. toujours les memes qui font de la provocation et puis BHV, fait partis de ce meme plan. Vive la manipulation et vive le sofisme.
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Ecoutez,je viens de regarder Itv:il y avait un reportage sur le salon de l’automobile:j’ai entendu un fabricant qui disait qu’il y avait un marché pour l’holocauste.Je vous assure j’invente rien.J’attends la réaction du CRIF.
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@ tontonmacoute:j’ai entendu la même chose que toi:il a dit qu’il y avait un marché pour le low coast !
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Low cost, pas low coast. Vous vous êtes passé le mot ou quoi ?
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Qui t’es d’abord toi, l’anonyme ?
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je suis globalement en accord avec l’article.
Quelques remarques :
« Condamnation certes individuelle, mais peut-être nécessaire, peu à peu, en France, au nom de la nécessité de la paix entre les différents corps qui constituent le pays »
vu la diversité en france, on ne pourra parler que de la météo alors, et encore... Condamnation : non, Débat : oui
Encore une fois « islamophobie » est, ici, mal employé. Vous défendez la version « Ramadan » ?
« islamophobie » n’est pas « anti-islam » qui n’est pas « racisme » !
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bien dis, comment peut on croire encore à ces fadaises de résurection,ces histoires conçus pare des hommes pour en diriger d’autres. voyez ces monuments pour la gloire d’un tel ou d’un autre, alors que la nature reste notre seul mére. ses hommes qui vous monte les uns contre les autres. ne pensez pas à choisir un camps, il n’y en a pas.
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@ l’auteur
1) Votre texte est un condensé de terrorisme intellectuel badigeonné en bien-pensance. Ce professeur n’a pas fait un cours de pholo devant ses élèves, il a écrit une tribune libre dans un journal libre (enfin presque) dans lequel il n’a fait appel ni à la haine, ni au meurtre. Rien dans ses propos n’est donc condamnable.
2) Votre tentative d’associer Redeker à la tribu Ka est une monstruosité manipulatrice. En quoi l’article de Redeker était-il un acte destiné à faire peur comme l’était la descente des Ka dans le Marais.
3) Si vous comptez refaire la loi sur la liberté d’expression ayez au moins le courage d’annoncer clairement la couleur et dites nous ce que vous comptez mettre dans le nouveau texte...
Patrick Adam
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@ P. Adam >Merci pour le terrorisme intellectuel... heureusement qu’il semble badigeonné de bien pensance... C’est à la fin pesant certains commentaires, et insultes ausis via mail ! Lisez aussi mes commentaires et la suite de cet article.
1/Je pense que si il fait appel à la haine du musulman par les amlagames qu’il implique. De plus il s’est ouvertment positionné pour la guerre contre l’Irak et ne peut être dit pacifiste quand on lit ses papiers ou quand comme j’en ai fait partie on suit ses interventions sur certains forums de philosophie. 2/ je l’accoorde qu’introduire par la tribu Ka peut semble de la provocation. Mais c’était son principe. Je l’assume, comme j’aurai pu choisir une autre référence : le sketch de Dieudonné chez M-O Fogiel, qui que je sache si on ne le regarde pas après ces quelques années, ne lui a pas valu beaucoup de défensées, et même plutôt que des ennuis : attaque en règle des mêmes intellos qui aujourd’hui même réclament laliberté de pensée. Je ne suis pas loin de penser qu’il puisse y avoir deux poids deux mesures face à la provocation. 3/ je ne compte pas la refaire du tout, et je le dis d’emblée. Tout simplement je pense que soit on pose en principe d’éviter par la loi les atteintes aux autres (Rpublique)) soit on est près à accepter tout dire (démocratie radicale, mise en évidence par les défenseurs de la démocratie de Spinoza à Derrida). C’est plutôt vers cette dernière que je tends. Mais mon article, ou l’opinion que je donne, vise seulement à séparer d’un côté : le fait de défendre un homme (ce que je souhaite et ce queje suis prêt à défendre) et le fait de ne pas partager ce qu’il pense : ce que je revendique. C’est pour cela que je ne crois pas pertinent de signer une pétition de défensse sans condition.
Autrement double bind pour double bind : c’ets plutôt votre réaction qui est terrorisante, comme celles (les milliers qui s’agrègent actuellement sur internet) qui sous le principe de la libeté d’expression insultent les musulmans, ou ceux qui comme moi tentent de faire la part de choses. Très inquiétant cela.
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@ Patrick adam > Oui c’est évident au vue de vos articles et de votre grande tolérance par exemple par rapport à Sylvain Reboul : lire c’est sur que vous êtes vous prosélythe de la paix, de la volonté de consensus : « la paix ets un combat » ...
en cela votre critique à vous découvrir ne me dérangee pas, nous ne sommes pas du tout dans les mêmes contrées.
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@ l’auteur
Mais on a le droit de bouffer de l’imam autant qu’on a bouffé du curé ou du rabbin. Il faudrait quand même se mettre ça dans la tête. Une religion est critiquable comme toute autre idéologie. Elle ne peut avoir de statut spécial dans une République comme a été institué la République Française.
Marx aurait-il le droit d’écrire aujourd’hui « l’islam est l’opium du peuple » ? A vous lire on pourrait se dire que non...
Effrayant que vous ne sentiez pas où vous mettez les pieds, en vous engageant ainsi sur le tapis de la « tolérance à sens unique » que déroulent les islamistes devant tous ceux qui pensent comme vous.
patrick Adam
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@ Patrick Adam:non seulement on a le droit de bouffer de l’immam,comme on bouffe du curé ou du rabin ,mais c’est un devoir civique ;S’il y avait plus d’anthropophages, les animaux souffriraient moins.
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Ben la voilà, Patrick, la réponse à tes nausées culinaires ! Allez, tiens, un bon geste, pour changer : je t’invite à grailler ! Au menu, ce midi, une pute au grand coeur ! Ni kasher, ni halal, c’est promis ! Moi, tout de manière, je bouffe pas, j’ai mon jeûne...
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@l’auteur
Vous vous êtes trompé d’époque.
Vous auriez été parfait du temps de l’Inquisition, vous auriez eu un emploi tout trouvé.
Allez donc voir du côté du Moyen-Orient - tenez, l’Iran par exemple -, je crois qu’ils cherchent en permanence des gens comme vous. Et vous pourriez passer régulièrement sur les télés locales.
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sous le principe de la liberté d’expression [les réactions] insultent les musulmans, ou ceux qui comme moi tentent de faire la part de choses.
Vous confondez insultes aux musulmans et insultes à la religion musulmane qui se montre incapable de bannir ceux qui profèrent des menaces de mort.
Il n’y a pas à faire la part des choses, la condamnation d’un appel au meurtre doit être entièrement prioritaire.
Si le texte déplaît, ou bien il est conforme à notre loi et il n’est possible que d’argumenter ou de rigoler un bon coup des bêtises exprimées, ou bien il n’est pas conforme et une action en justice peut être mené. Ca reste très secondaire par rapport à une fatwa appelant au meurtre.
Am.
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Bon article, qui soutend qu’il existe une distorsion entre le traitement médiatique et judiciaire d’un Kemi Seba et d’un Redeker.
En effet, on peut dire dans ce pays tout le mal que l’on veut des musulmans de l’Islam et des Noirs, mais dire un mot sur le sionisme ou sur les juifs vous vaudra l’anathème et les pires ennuis.
Ce système comme on peut le lire dans les articles publiés sur les sites afro ou arabe nous somme dans le « deux poids deux mesures ».
A partir du moment où la loi s’applique de manière impartiale, il est normal que ceux qui se sentent lésés, puisque réagir de la sorte.
Il n’est pas normal qu’a longueur de temps des gens vomissent sur des millions d’individus, sans penser qu’à un moment ils allaient réagir.
Nous avons un exemple avec cet fatwa, mais à un moment donné c’est un philosophe ou un journaliste qui sera en butte de la colère la « communauté noire ».
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Le jour où Redeker marchera dans Barbès pour terroriser la population locale, avec une bande de barbouzes se vantant de représenter la vérité au nom d’un peuple supérieur qui revendique la domination de la planète, je trouverais judicieux de faire le parallèle avec la tribu Ka.
En attendant, je vais cliquer sur [non].
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La fatwa prononcée est un leurre au même titre que les soi-disantes menaces, pourrait-on fournir un lien ? Non, car la fatwa et les menaces proviennent des milieux sionistes, spécialistes es intox relayés par leurs médias. A la semaine prochaine pour une nouvelle campagne de vociférations anti-musulmanes provoquée par un autre sioniste et affilié style raide-d’équerre.
Je suis d’origine sémites, alors me traiter d’anti-sémites par les sionistes est un non-sens
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Les articles et dépêches sur les « menaces de mort » qu’aurait reçues le « prof de philo Robert Redeker » suite à une « tribune sur l’Islam » publiée dans Le Figaro, [1] inspirent, au « prof de philo » que je suis moi aussi, les réflexions suivantes :
1. Il va de soi que de telles menaces sont injustifiables. Rien ne justifie ni la mise à mort, ni même le recours à des simples menaces, contre qui que ce soit, quels que soient les griefs qu’on peut concevoir. Y compris si ces griefs sont fondés.
2. Les propos racistes, pas plus que n’importe quel crime ou délit, ne justifient ni la mise à mort ni les menaces de mort. Ils se combattent judiciairement (en portant plainte), idéologiquement (en produisant et en diffusant un contre-discours argumenté) et politiquement (en organisant des actions collectives de protestation, de sensiblisation ou de boycott). Je parle à dessein de propos racistes : comme certaines des caricatures danoises, comme le pamphlet d’Oriana Fallacci intitulé La rage et l’orgueil, l’article de Robert Redeker qui semble avoir provoqué les menaces de mort va bien au-delà du droit à mes yeux inaliénable à la « critique des religions » ou au « blasphème ». Cet article relève du pur et simple racisme. Il ne cesse d’essentialiser deux « blocs » homogènes qui ne correspondent à aucune réalité, « l’Occident » et « l’Islam », au mépris de la diversité des courants, des évolutions, des tensions, des conflits et contradictions internes qui traversent depuis toujours ces deux « entités ». Il hiérarchise ces deux « essences », l’Occident incarnant ce que l’humanité a produit de meilleur, et l’Islam incarnant le pire. « Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine » [sic !] D’un côté, une « ouverture à autrui, propre à l’Occident » [sic !] qui « se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi » [sic !] De l’autre, « l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des mœurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence. » ! [2] Robert Redeker conclut enfin en soulignant bien, pour les lecteurs qui n’auraient pas compris ses sous-entendus, le lien qui s’impose entre phobie de « l’Islam » et phobie des musulmans : « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran ». On ne saurait être plus clair : c’est bien tout musulman qui est sous-éduqué et donc sous-humanisé, ou pire : éduqué et humanisé sur un mode pervers, dans un système de normes régi par la haine et la violence.
3. Robert Redeker n’est pas, en matière de racisme anti-musulmans, à son coup d’essai. En novembre 2001, déjà dans Le Figaro, il essentialisait déjà « l’Islam », présentait cette « essence » comme fondamentalement mauvaise (« l’idéologie la plus rétrograde », « une régression barbarisante ») et soulignait déjà aussi le lien entre phobie de l’Islam et phobie des musulmans, en affirmant que « l’Islam installe au plus intime de chaque musulman la paralysie de l’intelligence ».
4. Au regard de la violence raciste de ses écrits, on peut à bon droit s’étonner que M. Redeker n’ait pas été jusqu’à présent convoqué devant les tribunaux. On peut à tout le moins s’étonner que les autorités académiques n’aient pas suspendu, pour d’évidentes raisons d’ordre public autant que d’éthique pédagogique, ce provocateur irresponsable. Les écrits de ce monsieur sont en effet en tous points contraires avec les principes de liberté, d’égalité et de fraternité censés animer l’école de la république. Des propos équivalents à ceux de Robert Redeker sur les Juifs (« Le judaïsme installe la paralysie de l’intelligence au plus intime de chaque juif » ; « Jésus est un maître d’amour, Moïse est un maître de haine », « Haine et violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah ») vaudraient sans doute, et à juste titre, à leur auteur une suspension immédiate. On est en droit d’exiger de l’institution la même intransigeance avec le racisme anti-musulman.
5. Si Robert Redeker n’a pas sa place à l’école publique, il déshonore aussi, plus spécifiquement, la corporation des professeurs de philosophie. Notre discipline est en effet censée former nos élèves à la réflexion, à la rigueur conceptuelle, au refus des généralités, des amalgames et des préjugés. Loin, très loin du « doute hyperbolique » de Descartes, de la passion nietzschéenne pour les « nuances », du questionnement et du « Je sais que je ne sais pas » de Socrate, Robert Redeker se dispense de toute interrogation, de tout doute et de toute nuance, et véhicule sans le moindre complexe les pires stéréotypes. Doublement ignorant, ignorant sur « l’Islam » et ses innombrables déclinaisons, et ignorant de sa propre ignorance, il nous gratifie du « Je les connais, moi » qui est le cri de ralliement de tous les racistes. Il les connaît, lui, les musulmans. Incapable de cet élémentaire bon sens qui comprend que « l’Islam » n’est pas un bloc homogène, pas plus que « l’Occident », Robert Redeker n’est pas non plus capable de faire la différence entre un leader religieux et un simple fidèle, entre un pratiquant ordinaire et un fanatique, entre une autorité politique et une population civile. Il ne connaît qu’un seul personnage : un personnage spectral, aux contours étonnement fluctuants, qui se nomme « l’Islam », et dans lequel viennent se fondre tous les musulmans, quelle que soit leur obédience, leur école, leur statut social, leurs options idéologiques, leurs actes. Le « philosophe » ne recule pas même devant des sophismes aussi grossiers que celui-ci : l’interdiction du string sur les rives de Paris-Plage cet été découlerait d’une « islamisation des esprits » !
6. Faut-il en rire ? Faut-il en pleurer ? On serait tenté de rire de la bêtise de tels propos, s’ils ne venaient mettre de l’huile sur le feu en se surajoutant à un avalanche quasi-quotidienne de sarcasmes ou d’injures à l’égard de « l’Islam » et des musulmans, sur fond de précarité sociale et de discriminations en Europe, de misère, de dictatures et d’« Ordre Mondial » oppressif au Maghreb et au Moyen-Orient. Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas haïr, mais comprendre, disait un authentique philosophe, nommé Baruch Spinoza. Posons nous donc quelques questions : quel intérêt un Robert Redeker trouve-t-il à publier de telles invectives ?
7. Une première piste, psychologique et sociologique, figure dans l’astucieux et souvent désopilant roman publié par « Y.B. » en 2002 et intitulé Allah Superstar. Dans ce roman, qui s’avère chaque jour un peu plus visionnaire, le narrateur est un jeune banlieusard qui se dit lui-même « d’origine difficile » et « musulman pratiquement ». Nourri de culture télévisuelle, il découvre que le chemin le plus court vers les « 15 minutes de célébrité » dont parlait Andy Warhol n’est pas la Star Academy mais une espèce d’Islamophobic Academy : une provocation antimusulmane, qui provoquera immanquablement un tollé médiatique, suivi d’une fatwa ou de menaces de mort, à leur tour surmédiatisées, et voilà comment, du jour au lendemain, n’importe quel galérien se retrouve sous le feu des projecteurs, élevé au rang de héros de la liberté d’expression. Tel n’est-il pas le plan de carrière qui a assuré le succès d’Oriana Fallacci aussi bien que celui de Jack-Alain Léger, Michel Houellebecq, Chahdorrt Djavann et maintenant Robert Redeker : des tâcherons sans talent, écrivains médiocres et (à l’exception de Michel Houellebecq) médiocrement connus et appréciés du public comme de la critique, qui finissent par s’offrir une petite heure de gloire à peu de frais en publiant un brulôt islamophobe ?
8. Une autre piste est politique, et je laisse la question ouverte : quel intérêt a-t-on à souffler sur les braises et à provoquer ainsi à la haine antimusulmane ?
9. À l’heure qu’il est, la police se charge d’assurer la sécurité de Robert Redeker. Des enquêteurs tentent de retrouver la trace, pour le sanctionner, de l’auteur du mail de menaces. Cette mobilisation policière est nécessaire, mais elle n’est pas suffisante. L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités [3] Les associations antiracistes doivent prendre les leurs [4]. Chaque acteur du système médiatique doit s’interroger sur la complaisance dont ce système a fait preuve jusqu’à présent à l’égard de l’islamophobie, qu’elle soit militante ou histrionique [5] Enfin, chacun d’entre nous, musulman, chrétien, juif, athée, agnostique, doit s’astreindre à la vigilance, à l’effort de comprendre et au courage de parler, afin de débusquer le racisme partout où il s’insinue, et de le combattre par les seuls moyens éthiquement défendables et politiquement efficaces : le droit, la pensée et l’action politique.
10. Tous, enfin, méditons cette question que posait le jeune Marx : « Qui éduquera les éducateurs ? »
Notes :
[1] Cette tribune libre, intitulée « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? », est parue dans Le Figaro le 19 septembre 2006. En voici l’intégralité :
"Les réactions suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.
L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.
Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de « troubles à l’ordre public ». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?
Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à « troubler l’ordre public » que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam. Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.
Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.
Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.
Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen « d’idiots utiles », les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.
Le Coran est un livre d’inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D’une part, « Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin ».
D’autre part, « Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect ». Enfin, « après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages ».
Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.
De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.
Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.
La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.
Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.
Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud.
Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.
Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident « le monde libre » par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce « monde libre », fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein. ". Des réactions aux menaces de mort figurent sur le site NouvelObs
[2] Ces citation, comme les suivantes, proviennent de l’article de Robert Redeker paru dans Le Figaro.
[3] Il faut, comme le soutient la FSU dans un communiqué, « que tout soit fait pour que l’Ecole reste un lieu de formation de l’esprit critique, de respect des autres et de tolérance ». On aurait simplement aimé que la FSU dise clairement que l’article de Robert Redeker entre en totale contradiction avec de tels objectifs.
[4] Le MRAP a condamné les propos de Redeker en même temps que les menaces de mort, mais sans prononcer le mot racisme. La réaction de la LDH a été plus claire, dénonçant sans ambiguité la « haine des musulmans » qui anime Robert Redeker. Sur le plan judiciaire, à ce jour, aucune plainte n’a été déposée.
[5] Songeons, par exemple, à la manière dont la télévision accueille, comme si de rien n’était, des personnages comme Brigitte Bardot ou Maurice Dantec, qui ont à plusieurs reprises tenu des propos d’un racisme anti-musulman extrêmement violent, alors que, par exemple, elle a su faire preuve d’intransigence et boycotter à juste titre Alain Soral lorsqu’il s’est laissé aller à des propos anti-juifs, en compagnie de Dieudonné, dans l’émision « Complément d’enquête » en septembre 2004.
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Mes « Dix remarques sur un collègue » ont été écrites « à chaud », en réaction aux premières dépêches consacrées aux menaces de mort reçues par Robert Redeker. J’espérais alors que « l’Affaire » n’allait pas prendre de dimensions démesurées. Hélas, dès le lendemain, la machine médiatique commençait à s’emballer, avec son lot de généralisations, d’amalgames et de simplifications. Le traitement médiatique et la teneur des réactions politiques, syndicales et associatives, appellent deux ultimes remarques.
1. Injures et menaces
S’il fallait résumer « l’affaire Redeker » en deux mots, ce serait : injures et menaces. Des injures ont été suivies de menaces. Plus précisément, des injures racistes, publiées dans un grand quotidien national, ont valu à leur auteur des menaces de mort par mails interposés. Or, ce qui est remarquable, c’est que si la seconde partie de l’histoire a été largement médiatisée, commentée et condamnée, aussi bien par les journalistes que par la classe politique et la « société civile », une lourde chape de silence s’est abattue sur son premier versant.
Condamnation unanime des menaces de mort, appels solennels à défendre la liberté d’expression, mais rien ou presque sur le texte qui est à l’origine de l’affaire, et sur son profond racisme. Tout se passe donc comme si on nous sommait de choisir entre la non-violence et l’antiracisme, entre la réprobation des menaces de mort et celle de l’incitation à la haine anti-musulmane - alors que rien n’a jamais empêché qui que ce soit d’être à la fois non-violent et anti-raciste. Il est en d’autres termes tout à fait possible de protéger un homme menacé de mort sans nécessairement le soutenir - et il est même nécessaire de le protéger sans le soutenir lorsque lui-même soutient des thèses racistes.
En dehors des associations ou des personnalités musulmanes, seul le MRAP, et de manière plus claire la Ligue des Droits de l’Homme, ont su condamner le recours à la violence sans taire pour autant le caractère irresponsable et inacceptable des propos de Robert Redeker. En revanche, le principal syndicat enseignant, la FSU [1] s’est contenté, dans son communiqué du 29 septembre, d’émettre des réserves : les menaces sont dénoncées comme inacceptables « quoi que chacun puisse penser du contenu de cette tribune... » [2].
Interrogé par des journalistes, le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, est allé à peine plus loin en marquant de la distance en son nom propre, mais sans aller jusqu’à exprimer de l’hostilité : « Je suis loin de partager ses idées, c’est une évidence ». Il y a donc désaccord, mais pas d’opposition radicale. Et de racisme, il n’est en tout état de cause pas question. Le communiqué de la FSU affirme « sa volonté de défendre sans réserve la liberté d’expression », « dès lors qu’elle reste dans le cadre de la loi ». Implicitement, les propos de Robert Redeker sont donc rangés du côté des « opinions » licites, et non du côté des injures racistes.
Au-delà de cette complaisance, c’est l’existence même d’un communiqué de la FSU sur une affaire de menaces de mort qui pose problème. En effet, s’il est légitime que Gérard Aschieri, comme n’importe quel citoyen, réprouve la pratique des menaces de mort, il n’y avait en revanche aucune raison de réagir en qualité de responsable syndical, et moins encore d’adopter une position syndicale et de diffuser un communiqué sur ces menaces de mort. Car c’est ce qui se passe sur le terrain scolaire qui justifie la prise de position d’une organisation spécifique comme un syndicat enseignant ; or, en l’occurrence, le problème des menaces était extérieur au terrain scolaire : ce n’est pas à école que les injures ont été proférées, et rien n’indique que des élèves sont impliqués.
La FSU n’avait donc aucune raison de prendre publiquement position [3]. Il y avait certes un lien, dans toute cette affaire, avec le terrain scolaire : c’était le fait que Robert Redeker avait signé sa tribune raciste en tant que « Professeur de philosophie », en mentionnant même le nom de son lycée ; et réciproquement, le fait que des élèves soient confiés, au sein de l’école de la république, à l’auteur de textes racistes. Il y avait là un vrai problème d’éthique pédagogique, sur lequel un syndicat enseignant comme la FSU avait son mot à dire. Mais c’est précisément sur ce point que le syndicat a choisi de rester muet.
L’ambiguité atteint son summum lorsque, pour conclure, la FSU demande solennellement que « tout soit fait pour que l’Ecole reste un lieu de formation de l’esprit critique, de respect des autres et de tolérance ». On voit certes en quoi des menaces de mort peuvent être contraires à l’esprit critique, au respect des autres et à la tolérance, mais on ne voit pas en quoi, dans cette affaire, l’esprit critique, le respect et la tolérance ont été mis en péril au sein de l’espace scolaire. Il ne s’est strictement rien passé au lycée où Robert Redeker enseigne la philosophie : l’appel solennel de la FSU, en laissant entendre le contraire, entretient les pires stéréotypes et renverse singulièrement le problème : car la seule chose qui, au sein de l’école, menace l’esprit critique, la tolérance et le respect d’autrui, c’est en l’occurrence la violente islamophobie d’un professeur nommé Robert Redeker.
On retrouve les mêmes réserves à dose homéopathique, et le même refoulement de la question raciste, dans le communiqué de l’UNSA-éducation, qui s’indigne des menaces de mort « tout en ne partageant pas les convictions de Robert Redeker... ». De même, du côté du gouvernement, le Premier ministre Dominique de Villepin a dénoncé « l’intolérance » des auteurs des menaces, sans jamais mentionner l’intolérance du texte de Robert Redeker. « Nous sommes dans une démocratie, chacun doit pouvoir s’exprimer librement dans le respect bien sûr des autres, c’est la seule limite qui doit être acceptée à cette liberté » a-t-il conclu [4], sans dire que la limite avait en l’occurrence été largement franchie par la tribune du Figaro.
Quant au ministre de l’éducation nationale, Gilles de Robien, il s’est déclaré solidaire avec le professeur tout en faisant valoir qu’en tant que fonctionnaire, il aurait dû se montrer « prudent, modéré, avisé en toutes circonstances ». Ce minuscule reproche, qui est loin d’être à la mesure de la gravité des propos de Robert Redeker, a valu au ministre un rappel à l’ordre de la part du président de l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public, M. Aujaleu. Ce dernier a défendu le droit de Robert Redeker, « en tant qu’homme public », « d’exprimer des jugements personnels dans la presse et ailleurs ». Là encore, les invectives antimusulmanes sont implicitement reconnues comme des opinions licites et non comme des injures racistes.
Mêmes non-dits et mêmes euphémismes dans l’éditorial de Libération, signé Antoine de Gaudemar : à aucun moment l’hypothèse raciste n’est envisagée. L’éditorialiste se contente de laisser entendre qu’il est possible de n’être « pas d’accord » avec Robert Redeker [5]. Idem enfin chez l’essayiste Caroline Fourest, spécialiste auto-proclamée de l’obscurantisme contemporain, avec une prédilection particulière pour le champ musulman : consultée par Libération, elle ne parle pas de racisme, elle se contente de laisser entendre qu’elle n’est « pas nécessairement d’accord » avec Robert Redeker et que celui-ci ne lui est « pas sympathique », moyennant quoi elle peut en définitive appeler, par principe, au nom de la liberté d’expression, à le « soutenir » malgré tout - et non simplement à le protéger contre ceux qui le menacent [6].
Rappelons à nouveau la teneur des propos de Robert Redeker, ou plutôt imaginons à nouveau que ces propos aient porté sur une autre cible, et demandons nous par exemple si nos ministres, éditorialistes, syndicalistes et spécialistes de l’obscurantisme auraient exprimé avec autant de retenue leurs réserves, distances, désaccords ou antipathies face à un auteur qui expliquerait que « le judaïsme installe la paralysie de l’intelligence au plus intime de chaque Juif », que « Jésus est un maître d’amour et Moïse est un maître de haine », ou encore que « la haine et la violence habitent le livre dans lequel tout juif est éduqué, la Torah » [7]. Demandons nous si, en pareil cas, ils auraient aussi unanimement et solennellement conclu à la primauté et au caractère intouchable ou indivisible de la liberté d’expression.
On vient de voir avec Caroline Fourest par quels détours rhétoriques, euphémismes, non-dits, on glisse de la nécessaire protection d’un homme menacé de mort au soutien d’un auteur islamophobe. Ce soutien, plus ou moins explicite, a été encore plus marqué dans d’autres réactions. Certaines n’ont rien de surprenant : celles par exemple de personnalités de la droite extrême et ou de l’extrême droite, coutumières des dérives racistes ou xénophobes (Jacques Myard, Martin Peltier, Philippe de Villiers, dont le parti a même lancé une pétition de soutien [8]. D’autres sont plus choquantes, celle par exemple du socialiste Vincent Peillon, qui a apporté son soutien à Robert Redeker, et a même déclaré que « c’est la République toute entière qui, attaquée dans ses fondements, se doit de le défendre » [9].
2. Pas en notre nom !
Revenons pour finir sur la Une de Libération du 30 septembre. Le quotidien pose la question en des termes plus que discutables :
« Peut-on encore critiquer l’Islam ? »
Poser le problème en ces termes, avec ce terrible « on » qui permet une incroyable montée en généralité à partir du cas particulier de Robert Redeker (amalgamé pour l’occasion avec une ou deux autres « affaires » [10]), c’est suggérer aux lecteurs, et plus largement aux innombrables passants qui croisent cette une sur la devanture des kiosques à journaux, que dans la France ou l’Europe d’aujourd’hui, la moindre critique de « l’Islam » suscite un déferlement d’intolérance. C’est laisser entendre que règne une véritable terreur, qui inhibe toute velléité critique à l’égard de la religion musulmane. Or, la réalité, que n’importe quel téléspectateur honnête peut constater facilement, c’est que, quasi-quotidiennement depuis le 11 septembre 2001, des propos non seulement critiques, mais aussi caricaturaux, simplificateurs, méprisants, haineux, sont tenus à heure de grande écoute à l’encontre de « l’Islam » et des musulmans.
La question « Peut-on critiquer l’Islam ? » est donc une fausse question, à laquelle s’impose une réponse évidente : oui, il est possible de critiquer l’islam, c’est même devenu, en France comme dans d’autres pays européens, un véritable sport national. Et à de rares exceptions près, l’attitude des musulmans de ces pays consiste à endurer en silence la critique et la stigmatisation, ou à protester par les moyens non-violents (paroles, écrits, manifestations ou actions en justice) qui sont ceux de l’État de droit démocratique. La résignation et la modération sont la règle, les menaces de mort adressées à Robert Redeker par une poignée de fanatiques ou de plaisantins irresponsables sont l’infime exception [11]. C’est pourtant cette infime exception qui est présentée comme la règle, à la Une de Libération comme dans un grand nombre d’autres médias. En d’autres termes : le quotidien de gauche, en transformant un fait exceptionnel en « phénomène de société », reconduit la logique de généralisation qui était au cœur de l’article de Robert Redeker - et qui est au coeur de tous les racismes [12].
Face à ces réactions outrancières et biaisées, tant des médias que de la société civile, à l’heure où des activistes irresponsables ne cessent de provoquer au « choc des civilisations », le plus urgent est que chaque citoyen responsable balaye devant sa porte, se démarque de ses « faux amis » et dénonce prioritairement les méfaits commis en son nom. Que, de toutes parts, des citoyen-ne-s courageu-se-s s’élèvent pour dire, comme les manifestant-e-s américain-e-s contre la guerre en Irak : « Pas en notre nom ! ». Cela signifie en l’occurrence une double nécessité.
La première est bien connue, c’est une injonction que les Musulmans de France connaissent par coeur : ils doivent condamner clairement les menaces de mort que quelques fanatiques ou quelques imbéciles irresponsables ont adressé à Robert Redeker au nom de l’Islam et des musulmans. Ce que tous les responsables associatifs musulmans ont su faire. La seconde nécessité est en revanche loin d’être entrée dans les moeurs : il faudrait que parmi les non-musulmans, les professeurs de philosophie refusent que le label de professeur ou celui de philosophe soient utilisés pour légitimer des invectives racistes. Et que ces invectives qui, de Redeker à Fallacci, Dantec, Imbert et mille autres, sont toujours proférées au nom de la démocratie, du progrès et du féminisme, soient dénoncées avec la même fermeté par tous les démocrates, les progressistes et les féministes. Ce que très peu ont su faire - tout le problème est là.
Notes
[1] Fédération Syndicale Unifiée
[2] Voici le communiqué dans son intégralité : « Quoi que chacun puisse penser du contenu de cette tribune, le recours à la menace de mort est inadmissible et la liberté d’expression doit être fermement défendue dès lors qu’elle s’inscrit dans le cadre de la loi. L’Education nationale doit manifester sans réserve sa volonté de défendre cette liberté et d’assurer la protection du collègue menacé. Nous souhaitons que tout soit fait pour que l’Ecole reste un lieu de formation de l’esprit critique, de respect des autres et de tolérance ». (Communiqué, vendredi 29 septembre)
[3] À moins de prendre position à chaque fois que quelqu’un est menacé de mort, ce qui arrive à peu près tous les jours sans que la FSU s’émeuve
[4] Déclaration sur RMC Info, vendredi 29 septembre
[5] « Le problème avec la liberté d’expression, c’est qu’elle ne se divise pas. Et qu’elle ne saurait se cacher derrière des jugements moraux ou esthétiques pour tolérer des dérogations. On peut même dire que si elle ne s’appliquait qu’à ceux avec qui on est d’accord, elle aurait perdu toute substance depuis longtemps. »
[6] Caroline Fourest déclare, dans Libération : « Dans de telles affaires, le blasphémateur ou celui qui a émis une parole provocante n’est jamais quelqu’un qui émet une parole avec laquelle on est entièrement d’accord, ni nécessairement quelqu’un de sympathique. Mais il faut les soutenir et tenir, car autrement l’autocensure ne fera que se renforcer encore. »
[7] Je rappelle que ces propos sont mot pour mot ceux qu’a tenu Robert Redeker à propos de l’islam et des musulmans. Cf. mes Dix remarques sur un collègue
[8] Une autre pétition a recueilli la signature de l’essayiste Pierre-André Taguieff et de l’écrivain Renaud Camus, qui avait lui aussi défrayé la chronique il y a quelques années pour des écrits racistes.
[9] Le responsable socialiste a conclu par ces mots pompeux : « Si par gêne, peur ou indifférence, nous ne le faisions pas, mesurons bien ce qu’il pourra nous en coûter demain : rien moins que le prix de la liberté et de la paix, dont on se souviendra alors, dans le remords et la honte, que précisément elles n’ont pas de prix »
[10] Notamment une affaire d’autocensure dans un Opéra berlinois. Cf. Libération du 30 septembre
[11] C’est ce que souligne très justement Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS. Interrogé par Libération du 30 septembre, il répond : « Il y a d’abord une question de perception. Quand on évoque les réactions des musulmans, de quoi parle-t-on exactement ? A Berlin, l’opéra de Mozart a été annulé après seulement un coup de téléphone d’avertissement, et il y a eu quelques dizaines de menaces, notamment sur Internet, contre l’article de Robert Redeker dans le Figaro. L’affaire de la publication des caricatures de Mahomet dans un quotidien danois en septembre 2005 a mis plus de trois mois à démarrer, à l’initiative de deux imams de Copenhague. A chaque fois, il s’agit de quelques individus qui jettent de l’huile sur le feu, et, du moins en Europe, les organisations musulmanes s’efforcent plutôt de calmer le jeu avec de grandes déclarations emberlificotées sur le respect mutuel et contre le blasphème. Si l’on s’en tient aux seuls pays occidentaux, il faut bien admettre qu’il s’agit de tempêtes dans un verre d’eau. En évoquant la réaction des musulmans, personne n’essaie donc de déconstruire une certaine image de l’islam et des musulmans vivant en Occident. On parle d’une communauté de millions de personnes prêts à descendre dans les rues alors que cette communauté n’existe pas. Il y a, en revanche, une population musulmane largement apathique. Les problèmes pour la liberté de critique de l’islam sont créés par un certain nombre d’extrémistes. C’est un danger, mais il ne faut pas en exagérer les proportions. Le groupe qui a assassiné le cinéaste néerlandais Theo Van Gogh était tout au plus composé d’une quinzaine de membres. Certes, quinze personnes peuvent s’organiser pour tuer ou saboter un spectacle ou encore lancer un cocktail Molotov dans une réunion. S’il y a bien un risque sécuritaire, il reste limité et se réduit à un problème de police. Je ne suis pas convaincu quant au danger d’une autocensure croissante. On voit au contraire se multiplier des attaques polémiques contre l’islam souvent ignorantes et qui frisent parfois l’imbécillité. Certains jouent délibérément à chatouiller la fatwa. La provocation est certes une vieille tradition française depuis les anars jusqu’aux situationnistes en passant par les surréalistes ; mais il ne faut pas ensuite s’étonner des réactions qu’elles peuvent déchaîner. Des organisations musulmanes réagissent en tentant de faire reconnaître le blasphème par la loi, mais cela est sans espoir dans un pays laïque comme la France. Mais d’autres groupes religieux sont engagés dans un combat similaire. »
[12] On retrouve ce parti-pris de dramatisation et de généralisation chez Caroline Fourest : « Nous sommes passés d’une affaire Rushdie tous les dix ans à une affaire Rushdie tous les ans, voire maintenant quasiment tous les mois ». Enfin, Claude Lanzmann, directeur de la revue Les Temps Modernes, opère lui aussi la même généralisation en déclarant que ce qui arrive à Robert Redeker prouve que ce qu’il dit est vrai. En d’autres termes : pour Claude Lanzmann, il suffit qu’une personne, musulmane ou non, profère des menaces de mort pour que la preuve soit apportée que tous les musulmans sont éduqués dans la haine et la violence. On se souvient avec tristesse que la revue que dirige Lanzmann, et dont Redeker est l’un des piliers, a été fondée par Jean-Paul Sartre qui est l’auteur de textes analysant et combattant le racisme avec une grande force, que ce soit le racisme colonial ou l’antisémitisme. Le passage d’un cas particulier de menace de mort à une conclusion sur tous les musulmans est très exactement l’opération intellectuelle que Sartre démonte magistralement dans le premier chapitre de ses Réflexions sur la question juive, avec l’exemple d’une femme qui, « roulée » par un commerçant juif peu scrupuleux, tire de cette expérience particulière une conclusion générale sur « les Juifs ».
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Vos deux interventions sont remarquables et à remarquer. Merci pour ces analyses, cela fait plaisir de lire une analyse nuancée, qui sait distinguer les différentes problématiques qui sont liées dans cette affaire.
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@ Pierre Tevanian
Tu as exprimé admirablement et de manière trés argumentée et dépassionnée ce que je pense depuis quelques jours ,à force de lire et de relire le pamphlet du collègue dont tu te démarques avec justesse.
En tant qu’ancien professeur de philo, je me réfère aussi en ces temps de démesure et de dérapage de la raison, à la pensé de Spinoza, qui a subi lui aussi l’extrème de l’intolérance. Les propos d’Olivier Roy, sans doute un des meilleurs connaisseurs de l’Islam, sont plein d’intelligence et de bon sens.
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je vois que l’on se retrouve sur ce point : la quetsion d’une pensée spinoziste, c’est précisément de là que je tente de penser pour ma part la question de la démocratie médiatique. Et par exemple, si Derrida, en parle peu de cette pensée de la démocratie chez Spinoza, j’y retrouve une réelle proximité.
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@ pierre tevanian
Il me semble que j’avais lu votre texte sur Bellaciao, et je l’avais trouvé fort bien écrit et argumenté.
Cependant, je crains qu’il ne soit trop élitiste dans sa rédaction, et du coup laisse échapper les âmes les plus populaires, pourtant fort nombreuses comme on peut le constater quotidiennement.
Mais bon, cette remarque de forme mise à part, je vous félicite pour votre pensée il me semble juste et claire.
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Par contre je vous suis un peu moins sur le string de Paris-Plage : l’argument avancé par la Mairie me semble fallacieux (et manipulateur), tout comme l’opération marketing Paris-Plage, qui n’a de plage que le nom : c’est cette double ambiguité qui est je pense au coeur du problème, davantage que le string lui-même.
Il n’était pas question d’interdire le string à la piscine ou à la plage mais uniquement à « Paris-Plage »...
Votre approche est en général claire et bien argumentée, mais parfois vous collez d’un peut trop près au sujet et pas suffisamment à l’environnement, c’est un peu dommage...
Mais sinon bravo pour vos contributions.
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L’interdiction du string est inscrite dans la Règlementation des parcs et Jardins de la Ville de Paris et date de 1985 et signé par Jacques Chirac. Paris Plage est un lieu de promenade publique, c’est ce réglement qui s’y applique.
Jamais un seul PV n’a été dressé à Paris Plage pour cette interdiction.
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@ Pierre T. Rien à ajouter à un artricle remarquable que je pouvais penser mais incapable d’écrire, sauf q’il émane d’un vrai philosophe mais pas d’un raciste qui défend la cause. Je me sens bien sûr offensé par les attaques régulières et répétées du pseudo-Philosophe et toute sa tribu, et il n’y a que les lois de la République comme parade. Et rien d’autre !!! Je dépose plainte dés que je peux. ( rien à voir, j’ai écrit hier contre le Figaro et tout à disparu : est-ce normal ?) Et bravo encore.
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La remarque sur le fait que la FSU n’aurait pas vocation à prendre position sur cette affaire pourrait être entendu ... si ce n’est que le ministre lui-même a mis le débat sur le terrain de l’Education Nationale en regrettant les propos de Redeker au nom d’un devoir de réserve qu’un professeur se devrait d’avoir ... même en dehors de ses classes !!??
Un enseignant perdrait donc sa liberté d’expression privée du fait de sa profession ?
Du fait que l’institution de l’Education Nationale a pris position en tant que telle par la voix du ministre, le débat concerne l’ensemble de ses acteurs - y compris les syndicats.
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La puissace ne prenait-elle pas conscience d’elle même que par l’obstacle ? Cela s’appelle la volonté de puissance. L’islam n’est autre qu’une volonté égémonique comparable aux états uniens. Mais quelle vonté ne pourrait pas, sur le plan de l’éthique universalisable, être contrée ? Seule l’idée authentique de Laïcité pourrait sauter dessus un tel hostacle. Nous ne serions pas loin du surhomme, donc de la sur-humanité. Des adersaires cherchants à nous détruire, nous parrés d’un tel bouclier idélogique, paraîtraient de : vrais barbares...Le vrai dieu a bien gagné depuis la venue du Christ... Et ce Satan d’islam envoyé au fond des abîmes des flammes de la géhenne. Ce chatiment éternel est la victoire du Christ, alpha et oméga de toutes vos conceptualisations philosophiques... Les barbarres sont simplement ceux qui ont choisi de le devenir : qu’ils renoncent à leurs péchés. S’ils s’entêtent...vous connaissez la suite !
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C’est le même fanatisme que celui qui anime les défenseurs de la liberté d’expression et les lanceurs de fatwas.
La liberté d’expression s’est érigée en religion et entend bien s’autoriser à insulter les autres croyances. Mais lorsqu’elle s’en prend à l’islam, il s’agit, et c’est de plus en plus visible, de provocations orchestrées, comme le sont les passes du torero, pour amener la mise à mort de la bête qui, rendue féroce, ne vise plus qu’à encorner le pantin ridicule.
Ce sont là des jeux mortels pour les peuples stupides.
Pour ma part, j’entends bien user du droit de fermer ma gueule.
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Bravo Demian !
De tout coeur avec toi.
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Les 2 protagonistes ont des propos excessifs et stupides.
Cela dit, Redeker ests plus « malin » dans sa pseudo-analyse, et plus « fin » dans sa haine islamophobe.
Il est donc logique que les juges et surtout l’opinion publique, assez mal informés en gnéral, soutiennent plus facilement le haineux malin que le haineux aux gros sabots, d’où sans doute le réflexe scandaleux à vouloir se faire justice soi-même.
Si certains se sentent offensés par les proposes offensants de redeker, ils gagneraient à ester en justice plutôt qu’à lancer une fatwa, même s’il est vrai qu’ils auront beaucoup moins de chances d’être entendus par Sarkozy et l’ « establishment » (comme dirait redeker), peut-être pour des raisons d’origines personnelles... et/ou de pression de puissants lobbies.
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N’est-ce pas un peu léger de mettre sur le mettre sur le même plan Redecker et les sauvages de la Tribu K ?
Ce qui est plutôt choquant dans cette histoire est que Bruno Gollnish, lui aussi professeur d’université, ait été banni de l’Education Nationale pour avoir seulement dit que l’histoire appartient aux historiens (ou quelque chose d’équivalent je ne suis pas là pour polémiquer) alors que Redecker qui a blessé la communauté musulmanne avec des affirmations autrement plus méprisantes se trouve défendu par son ministère.
Est-ce que le message que l’on veut donner est que la communauté musulmanne ne vaut pas la communauté juive ?
J’avoue que cette affaire ne fait que des perdants de tous les côtés - du côté des français qui voient à l’évidence que certains français ont moins de droits que d’autres, du côté des musulmans qui se disent trés justement qu’un pouvoir qui se dit égalitaire par dessus tout les traite comme des citoyens de seconde zone et enfin les juifs eux-même qui pâtissent d’une jalousie souvent iméritée, provoquée par la soumission totale de nos politiciens à la cause sioniste.
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Pauvre Bruno Golnich :« historien » négationiste et révisioniste !
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Un article qui n’aurait jamais dû être écrit....
Il est vrai que dans notre démocratie déliquescente, toute opinion peut être exprimée, du moment qu’elle ne critique pas l’islam...
Il est clair que l’auteur n’a jamais rien lu sur l’islam... Et qu’il n’a jamais entendu parler du coran...
Mais si il a lu, c’est encore plus grave...
Assurément, les autruches ont encore de beaux jours devant elles...
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L’auteur a eu l’intelligence de mettre en situation deux cas parallèles ce qui illustre à notre sens la mascarade de cette liberté d’expression à géométrie variable. Pourquoi empêcher la Tribu Ka de s’exprimer et fermer son site par décision judiciaire pour des propos supposés antisémites tandis qu’un philosophe raciste en quête de notoriété incite sans vergogne à la haine raciale en s’attaquant au dogme de tous les musulmans de la Planète. Quelqu’un peut-il donner une réponse logique de ses deux poids deux mesures sans se dépatouiller dans ses propres contradiction et partant du fait qu’un musulman a les mêmes droits qu’un juif et que le Liberté devrait être Une et non négociable en fonction des races, des religions et des lobbys. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons encore regarder votre monde avec respect.
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Coucou Aïcha:je pense pouvoit répondre à ta question.
« La raison du plus fort est toujours la meilleure. »
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Cela dit,je ne suis pas plus d’accord avec les menaces de mort des « intégristes » qu’avec les intimidations permanentes des « sionistes » qui se réclament de l’antisémitisme. A abuser de ce jeu,cela va leur retomber sur la chetron. Mais je pense qu’il y a aussi pas mal de manipulations de la part de la Compagnie Racistes et Associés.
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Sans doute Redeker aurait été poursuivi s’il n’avait pas été condamné à mort. De toute façon, je serais plutôt pour le dialogue, le débat. Tribu K a été poursuivi car il s’en prenait aux musulmans aussi.
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Aïcha, la tribu Ka avait un discours raciste dans le sens du racialisme génétique : comme celui d’Adolf Hitler qui prétendait que les juifs étaient congénitalement inférieurs. Tribu Ka dit la même chose de tous les morphotypes non africains (y compris les arabes).
Ce n’est pas comme critiquer le Coran. On critique un bouquin et les valeurs qu’il transmet, on ne prétend pas que ceux qui y croient sont génétiquement inférieurs.
Cet amalgame entre racialisme génétique et hiérarchisation des valeurs culturelles est entretenu à dessein par une portion d’intégristes (y compris catholiques), dans le but de brider la liberté d’expression. On critique tous les jours Raël pourtant les adeptes ne nous font pas des crises de nerfs.
Je pense que quand tu surjoues l’indignation, en faisant semblant de ne pas comprendre la différence entre racialisme génétique et jugement de valeurs, tu nous prends pour des imbéciles car tu es bien assez intelligente pour saisir cette subtilité. Au final tu te comportes comme une complice de l’intégrisme toi aussi.
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Serge, il n’y a pas pire intégriste que des gens bornés qui s’emmurent eux-mêmes dans leur ghetto mental et qui dénoncent leurs contradicteurs comme dans une chasse aux sorcières. J’ai lu l’article de ce pseudo-philosophe, il est raciste, islamolophe et incite à la haine contre les musulmans par son discours de pyromane. Celui de Ka, je ne le connais pas en revanche et t’invite à justifier tes propos dans un souci d’objectivité et de rigueur intellectuelle. Quant à tes théories de racialisme génétique, elles ne tiennent pas la route, le judaïsme n’étant pas une race mais une religion adoptée par des berbères, des russes, des turkens, des Ethiopiens, des polonais... Tyu ne va pas me dire qu’ils appartiennent tous à une race commune ? Autre question : Dieudonné n’a-t-il pas été interdit de spectacle ? N’a-t-il pas été agressé en plein spectacle dont une fillette maghrébine a fait les frais ? N’est -il pas excommunié par la scène médiatique ? Pourquoi cette cabbale contre lui alors qu’il est censé vivre dans le pays de la liberté d’expression ? Pourquoi ces mêmes philosophes juifs comme Frielkefraut qui dirigent les opinons publiques contre le musulmans au nom de visées idéologiques dépasssant les frontières et les intérets de la France, tandis que par ailleurs, ils se couvrent de Loi Gayssot donnant un coup de pied dans le ventre de ces même principes de Liberté d’expression qu’ils revendiquent.
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Qandicha dit : « Autre question : Dieudonné n’a-t-il pas été interdit de spectacle ? N’a-t-il pas été agressé en plein spectacle dont une fillette maghrébine a fait les frais ? N’est -il pas excommunié par la scène médiatique ? Pourquoi cette cabbale contre lui alors qu’il est censé vivre dans le pays de la liberté d’expression ? »
Ne mélangeons pas tout. Certes, la France est le pays de la liberté d’expression, mais c’est aussi le pays de la liberté d’appréciation. Dieudonné n’a jamais été condamné à mort pour ses propos, il est libre et peut circuler librement sans avoir besoin d’être protégé par la DST. Oui, il a été rejeté par ses confrères qui ont jugé chacun individuellement ses propos abjectes.
La liberté d’expression en France, n’oblige pas une salle de spectacle à recevoir un artiste (d’ailleurs des extrémistes comme Le Pen ont les même soucis). Enfin personne ne l’empêche de s’exprimer (et il le fait) par ses propres moyens (qu’il monte une radio, une télé, un journal ou un blog) mais on ne peut pas obliger les média à offir une tribune à ce genre raciste infecte (eux aussi ont des droits) ...
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Si la France était le pays de la liberté d’expression, elle laisserait s’exprimer Dieudonné dans les médias qui sont contrôlés par qui on sait. Si la France était le pays de la liberté d’expression, Dieudonné n’écoperait pas d’une peine et d’une amende pour avoir évoqué le rôle des juifs dans la Finance. Si on était tenté par les généralisations comme vous, on dirait tous les juifs deviennent violents quand leur jeu est démasqué, et ce après l’attaque que Dieudonné à subit en plein boulevard parisien de même que dans un pays étranger par des gens de confession jiuive, sans que cela ne figure dans les médias officiels. Si la France était le pays de la liberté d’expression, le philosophe Roger Garaudy n’aurait pas écopé d’une peine d’un an de prison et d’une lourde amende. Après tout, il n’a fait que dénoncer les mythes fondateurs de la politique israélienne, n’a jamais renié la Show, ni même fait de comptabilité macabre juste parlé d’instrumentalisation. Et combien même, n’est-ce pas ça la liberté d’expression ?
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Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, « LA FRANCE » n’empêche pas Dieudonné de s’exprimer (la France se fiche complètement d’un guignole inculte comme lui). La liberté d’expression est encadrée par des lois votées démocratiquement (et qui sont à peu près les mêmes dans toutes les démocraties). On peut dire à peu près ce que l’on veut, tant qu’on ne transgresse pas ces lois. Et si les lois du pays ne nous plaisent pas, on se présente à la députation et on la fait ammender ou on va voir ailleurs. Vous arrivez à comprendre ça ?
Qu’est ce que le fait que Dieudonné ait été agressé par 2 fois, a à voir avec les lois françaises ? Ceux qui agressent qui que ce soit sont poursuivis en justice et punis sans que cela ait besoin d’être médiatisé. Tous ceux qui s’exposent médiatiquement ont ce genre de problèmes (le Pape, les politiques, les artistes, les sportifs, etc.) et c’est pour cela qu’il s’entourent de gardes du corps, cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression, et surtout rien à voir avec une condamnation à mort par des religieux enrubannés. Evitons de tout mélanger !
Enfin, et si c’est vraiment la liberté d’expression que vous voulez défendre, il me semble que vous avez déjà fort à faire dans vos pays (la fameuse symétrie dont parlait à juste tirtre le pape) ...
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Mais il se trouve christphe qu’on regardait ton pays hôte, la France comme un modèle. Nous voilà trahis d’avoir été berné par des idéaux qui prévilégient les juifs et autorisent légalement l’isulte et le lynchage des musulmans. Maintenant, on sait à quoi s’en tenir.
P.S. Conseil pour conseil, à quand ta alya pour soutenir la politique de tes frères qui comme chacun le sait est au hit parade de l’irrespect des Droits de l’Homme et du déni de leurs droits fondamentaux.
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Dieudonné (un raciste xénophobe), Roger Garaudy (un négationiste notoire), de bien belles références pour la donneuse de leçons à 2 balles. Ensuite elle va aller pleurnicher auprès d’Armand qu’on la traite d’extrémiste, mais vous être une extrémiste Aïcha et de la pire espèce puisque masquée, ça dégouline de chacun de vos posts même les plus hypocrites.
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Qandicha, qui quand elle ne sait plus quoi répondre, retourne à sa rhétorique raciste, nous dit : « Mais il se trouve christphe qu’on regardait ton pays hôte, la France comme un modèle. »
Pauvre petite raciste frustrée, ce n’est pas mon pays hôte mais mon pays tout court. La France est un pays laïque ou vivent des français de toutes confessions et où la religion reste dans la sphère privée (en tout cas pour ceux qui respectent nos lois). Pas facile à comprendre ça pour une islamiste qui ne voit pas des français, des belges, etc. mais des juifs, des chrétiens et des musulmans ...
Vous êtes vraiment minable et si vous courriez aussi vite que je vous emmerde, vous auriez déjà trouvé un boulot !
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Et à part les insultes, que savez-vous faire d’autre dans cette Douce France que vous êtes entrain de pousser vers le conflit inter-religieux et intra-communautaire ?
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Mais pauvre petite raciste frustrée, notre « douce France » était un havre de paix avant que vos barbus extrémistes ne viennent nous pourrir la vie (attaque contre la laïcite, attentats, menaces de mort, attaque contre notre liberté d’expression, délinquence, etc.) ... Si notre « douce France » ne vous convient pas restez chez vous, et foutez nous la paix. Ce qui se passe en France est le problème des français, à la limite de l’europe et vous n’en faite pas partie ni de l’une ni de l’autre. Alors commencez déjà par vous appliquer vos leçons de morale et occupez vous donc de ce qui se passe chez vous, vous aurez déjà pas mal à faire !
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Tout a fait, si ils aiment l’odeur de leurs merdes, nous sommes pas obliger et contraint d’y trouver des senteurs agreables juste par respect des cultures et croyances.
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Si le site raciste de la tribu Kaka a été fermé et ce sur un simple décret présidentiel présenté en conseil des ministres, c’est essentiellement pour le fait que ce « groupe » (il n’a pas d’au terme) n’était pas constitué en Association et donc pas d’existence légale. Semi Keba refuse la légalité républicaine, la France est une République, CQFD.
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L’Islam est elle une religion dont on peux critiquer les dérives ? L’Islam en tant que religion ne doit pas être confondue avec les pratiquants qui sont les musulmans au même titre que le catholicisme et les chrétiens. Salman Rushdie avait été unanimement soutenu, lorsqu’il avait écrit les versets sataniques, par les européens. Qu’en adviendrait-il aujourd’hui ? Une religion est un assemblage de dogmes adossé à un texte sacré. Criquer une religion est une oeuvre de salubrité publique. Peu importe la religion. Mais depuis une dizaine d’année une dérive sémantique apparait : critiquer une religion est associé à du racisme. Le monde dans lequel nous vivons est soporifique : les caricatures sont interdites, une auto censure de l’expression s’installe. Je remercie Mr Redecker de s’être exprimer sur la religion, car la provocation est parfois le seul moyen d’ouvrir un débat. Il suffit de voir comment Sarkozy procède actuellement en politique.
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Voici ce qui dit Christian Jambert, bon connaisseur de l’Islam, mais peut-être exagérément pessimiste :
« Quelle chance, dans ce tumulte, de faire entendre une parole discordante ? »Aucune, tranche d’emblée Christian Jambet. La pression est incroyable. D’un côté, Ben Laden a réussi son coup : convaincre tout le monde que la vérité de l’islam est apparue le 11 septembre. De l’autre, on assiste à un recul des Lumières en Europe, et au triomphe de ce qu’on pourrait appeler le « syllogisme d’Alexandre Adler » : islam = djihad, djihad = terrorisme, donc islam = terrorisme"(déclaration au Monde)
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Alexandre Adler est un « penseur » juif communautariste prêchant pour sa paroisse sioniste qui consiste à casser du musulman pour des visées qui dépassent les frontières nationales. Il faut qu’il soit présenté dans ce sens, tout comme on présente Tariq Ramadan comme un intellectuel msulman. D’ailleurs lorsque celui-ci a dénoncé les dérives des intellectuels communautaristes, tout le monde est monté au créneau. Car, pire que la liberté d’expresion à géométrie variable, il y a les vièrges effarouchés de la pensance.
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Remarquons que la tribu Ka n’a été interdite que lorsqu’elle s’est mis à attaquer (en paroles seulement, d’ailleurs) les juifs. Tant qu’elle crachait sur les leucodermes (les blancs), elle était respectable et respectée.
La démocratie sauce européenne, c’est la dictature des minorités
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C’est le même fanatisme que celui qui anime les défenseurs de la liberté d’expression et les lanceurs de fatwas.
La liberté d’expression s’est érigée en religion et entend bien s’autoriser à insulter les autres croyances.
Mais lorsqu’elle s’en prend à l’islam, il s’agit, et c’est de plus en plus visible, de provocations orchestrées, comme le sont les passes du torero, pour amener la mise à mort de la bête qui, rendue féroce, ne vise plus qu’à encorner le pantin ridicule.
Ce sont là des jeux mortels pour les peuples stupides.
Pour ma part, j’entends bien user du droit de fermer ma gueule
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Euh. Ch’nite question, là : il est où mon commentaire ? Il est tout perdu, comment ça se fait ? Qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ?
J’attendais des réponses, et je me connecte, et plus rien. Philliiiipe ?
Cédric
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kesed 4 octobre 2006 22:44Demat,
Allah est tout puissant Cédric...
Nozvezh vat
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ELohim Allah sont des noms pour designer le même createur... Ne soyez pas haineux comme cela
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Bah Allah ou pas, Dieu ou pas, Boudah ou pas, Papa Noël ou pas*, j’ai toujours pas ma réponse, moi. Qu’on me dise pourquoi cela a été supprimé, quand même... (Merci d’avance Monsieur Revelli).
Et Phillipe, j’attends franchement votre réponse, parce que j’ai été paumé sur plusieurs choses dans votre article. J’ai jamais publié sur AgoraVox (et c’est pas l’envie qui m’en a manqué) mais j’ai cru comprendre que vous avez reçu le commentaire par email. Vous devez donc en avoir encore une trace. Merci de me répondre, ce n’était qu’une demande d’éclaircissement.
A bon lecteur, Cédric
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Qu’un sang impur abreuve nos sillons... Etonnant cet incident de la papauté avec le monde Musulman !
Le Citoyen Français devrait pourtant savoir qu’il lui faut d’abord choisir quelle que soit sa confession, ou ses croyances, son athéisme, entre Laïcité et théologie. Force de constater que des forces étranges tentent encore de pousser le monde dans un choc des civilisations, ou religions...Ces forces des Axes laissent augurer, si nous tombons dans leurs pièges, de sacrés soucis pour l’humanité. La Laïcité est bien le concept le plus moderne inventé pour la paix du monde. Les vrais êtres inspirés de la lumière doivent s’en inspirer, non comme une doctrine à son tour intégriste, mais bien comme une philosophie du 3ième Millénaire porteuse de paix et garante de la foi individuelle ou collective.
L’état Français pour son exemple, doit devenir une fille émancipée de l’église et des fidèles..Le bras armé protégeant toutes les doctrines pacifiques.
Les musulmans, grace à cet incident bien étrange devront de toute manière choisir entre un Islam de plus en plus assujetti à l’intégrisme et au terrorisme, à l’oppression des autres confessions, ou à la construction permanente d’une République Laïque. Effectivement deux cultures s’opposent : l’une moderne, l’autre médiévale, dont le Pape et la première puissance du monde peuvent souvent passer pour des complices. Une autre éthique est bien possible pour ce millénaire qui s’ouvre, elle a déja été inventée :
C’est la Laïcité !
Saviez-vous que dés la première Guerre du Golf, des mosquées étaient déja remplies d’armes ?
Saviez-vous que des mulsulmans sans histoire sont tous les jours racquetés par les organisations discrètes mais efficaces de l’Islam le plus radical et fanatique ?
La France est déja divisée en coupes sombres prêtes à s’exposer au grand jour...
Quel sera l’élément déclencheur de la première bataille sur notre sol ? Les Banlieues, un incendie de synagogue, un mosquée détruite, une bombe sale dans le métro, des eaux contaminées, une école prise en otage, un assassinat politique ou religieux ?
Notre Pays souffre d’une léthargie continuelle depuis des décennies.
Celle entretenue par une classe politique dans son ensemble plus préoccupée par ses idéologies factices ou par ses luttes de pouvoir lassantes et nombrilistes.
Le Citoyen - Français - doit reprendre sa place au sein de notre République.
Nos droits, nos devoirs individuels ou collectifs , nos valeurs, notre Histoire, sont bafoués sur l’autel de l’uniformisation mondialiste. On vous présente quotidiennement de faux mirages, pour mieux tenter de vous noyer dans la soupe de l’uniformisation intellectuelle.
Qui veut tuer par la même, trés lentement, la grande biodiversité de cette Nation Millénaire : La France ? Et Pourquoi ?
Nous voyons pourtant avancer un grand péril : un Islamisme qui n’est que radical !
Nous aurions déjà perdu ?
Bien entendu, mais pour mieux retrouver nos âmes de Français !
Nous ne voyons pas à l’échelle collective l’échec d’une première Bataille qui n’a pas encore eu lieu :
Oui, inmanquablement la France sera prochainement livrée aux terroristes, au Chaos, à toutes ces luttes qui n’avaient rien à faire sur son sol... Puis sans doute à une nouvelle forme de guerre civile : certains religieusement français, de pure souche administrative, contre des étrangers authoctones par le sang, l’adoption, l’esprit, ou la géographie. Cette Guerre en préparation n’est pas celle d’un Islam contre les croisés : mais bien celle de la l’Islam contre la Laïcité !
Les vrais croyants savent bien que la laïcité n’est que le fruit fécond d’un Dieu d’Amour et de Paix offert aux Nations.
Tendez donc encore l’autre joue ! Car vos ennemis fabriquent eux-mêmes la justesse de votre droit à la légitime défense.
L’Islam est devenu un courant de pensée retord, religieusement totalitaire.
Croyez-vous que la grande concurrence des mouvements terroristes, Chiites, Sunnites, Salafistes, nous laisserons en Paix ? Croyez-vous que les communautarismes déjà à l’œuvre dans nos murs, vont nous laisser le temps de nous apitoyer sur notre sort ? Lorsqu’ils frapperont la Communauté Nationale, les conflits importés du Proche et moyen Orient seront bien ceux de barbares...
Croyez-vous que la classe politique, syndicale, et corporatiste devienne subitement assez lucide pour improviser avec efficacité un nouvel embryon étatique ? Sur quelle légitimité ?
La France qui a survécue en 1945 était la France du Général, là était sa légitimité.
Voulez - vous encore vivre ? Simplement Survivre ? Croyez-vous que le monde des entreprises privées et celui du secteur public puisse soudain communier à la même messe ?
La dernière guerre et l’occupation dont nous fûmes victimes doivent nous servir d’expérience. Croyez vous que lorsque la France trébuchera, tentera de se relever, ici et là, que des carnassiers ne viendront pas l’aider avec leurs arrières- pensées ?
Notre démarche ici n’est que la défense des cultures « saintes » et universelles : la Laïcité comme un devoir, la Liberté comme une évidence, et l’Unité de la Communauté Française à perpétuité : Une et Indivisible, dans un seul Etat : La République .
Voilà notre Djihad ! Nous n’en sommes ni les dépositaires ni les Héritiers, mais bien les Gardiens !
Nous lui sommes Redevables, non seulement pour nos enfants, mais aussi pour ceux du monde entier. Restaurons l’exemplarité de cette Nation Française qui a toujours su, après bien des souffrances et des abnégations individuelles, collectives, trouver le chemin de la sagesse.
Celui d’une forme de vérité librement praticable par tous les Peuples Souverains...
La Foi Suprême de quelques uns, le sursaut spirituel des Laïcs comme des Croyants dans cette Communauté de destins, nous conduit à vous proposer l’organisation immédiate d’un Grand Réseau de Résistance et Survie Française.
Lucidement nous devons admettre pourtant que nous avons déjà perdu la première Bataille qui s’avance vers nous...Mais nous ne perdons pas la Guerre. Nous aurons raison de nos ennemis intérieurs comme des puissances étrangères qui les utilisent sur notre sol, et qui s’apprêtent à verser notre sang.
Parce que nous ne voulons pas être prisonniers, ni d’un racisme stupide, ni d’un obscurantisme médiéval nous préférons vous appeler à participer, à gagner du temps, à réduire ces temps de « tribulation » qui vont débuter pour notre chère Patrie, en fondant dés aujourd’hui une Organisation Décentralisée dans chacun des départements où vous habitez !
Cela commence par une veille concurrentielle puissante, la prévision des attaques, le comment et le contre quoi seront elles menées. Pour sauver non seulement ce qui est essentiel à notre biologie quotidienne, mais aussi ce capital culturel engrangé avec les siècles, partout étalé sous nos yeux.
De grands inventaires vous attendent...Armez vous d’abord de patience, inventons ensemble ce grand plan de survie et en urgence ! Définissons des priorités, partageons nous les tâches dans la confiance, et passons simplement à l’action .
Ce chemin est naturel, il mettra en place une stratégie implacable, visant à remplacer prochainement un Etat défaillant, meurtri, en déroute, afin de l’aider lorsque celui ci aura presque disparu et sera en fuite.
Il vous faudra accompagner tous vos proches dans leurs conduites quotidiennes : qu’ils soient de votre famille, de vos voisins, ou d’aimables inconnus. Les nourrir d’espoir, de solutions, panser leurs blessures, reconstruire ce qui aura été détruit, défendre vos bastions, vos places fortes, et pour d’autres même, livrer la contre-offensive.
Ne rêvez pas : vous n’aurez jamais la paix en dormant sur vos deux oreilles, cette mortelle habitude dans laquelle vous vous prélassiez jusqu’à aujourd’hui !
Il n’appartient qu’à vous que l’histoire de notre Peuple se termine bien, et que nous ouvrions ensemble des épisodes plus ludiques...
La France vous appartient : c’est celle que vous serez capable de léguer aux générations futures.
La France ne se partage pas, c’est un héritage permanent.
Ne sous-estimez pas ce nouvel ennemi :
Les Nazis n’ont eu en commun que la haine du juif avec les Islamistes. Aussi le chassaient-ils en ensemble dés l’accession d’Hitler au pouvoir...Il y a longtemps déja.
Si les Nazis dérobaient toutes les œuvres d’art et de culture humaine pour leurs collections privées et pour financer leur grand Reich, les Islamistes nous ont montré par exemple, le sort qu’ils ont réservé au Pakistan, et notamment aux fameux Bouddhas...
Ils exècrent toute forme de civilisation humaine. Ils sont engagés à éradiquer de la planète des millénaires d’aventure humaine.
Que pèse votre petite existence face à cette nouvelle incarnation du Malin sur cette Terre ? Réveillez Vous ! Apportez à l’œuvre commune selon vos forces, mais ne restez plus dans l’inaction :
Car, Oui, nous sommes les Insoumis !
Vos propositions de service : [email protected]
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Et la fin du monde c’est pour quand ? Laissez tomber les hallucinogènes...ça marche pour vous !!
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Je constate que certains post genent enormement et ont été supprimé. Donc j’en conclu que la liberté d’expression est bien limité à la classe social blanche bien pensante et faisant allegeance à certaines organisations supranationales. Tres interessant, cela pete au visage et à la conscience. Vous êtes dans un monde du style « Truman Show » ou il ya certaines regles à ne pas depasser. Moi je pense que jamais je ne pourrai me soumettre à quelque loby qu’il soit car la vérité est claire : on nous cache des evenements à venir qui seront terrible pour notre comprehension du moment mais que les generations futures trouverons normaux lorsqu’ils se derouleront. Attention ouvrez l’oeil !!! votre culpabilité chretienne vous risquez de la payer tres chere.
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En voila un autres qui joue la terreur. Il n’y a pas que des pd en occident.
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Tout a fait on est capable d’horreurs draculiennes et y a pas beaucoup de mauviettes dans mon secteur. Alors svp va terroriser ta fatma dans ton pays, c’est pas toi qui va nous apprendre l’hygienne.
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Chers Messieurs Boisnard et Revelli,
Au regard de deux commentaires postés ces deux derniers jours et dont j’ai été l’auteur, je constate que je n’ai toujours pas eu de réponse de votre part. Cela peut vouloir dire deux choses. La première : vous êtes passez à coté des ces commentaires, auquel cas je comprendrais l’absence de réponse ; la deuxième : vous ne dites mot et, en conséquence, consentez.
Mes interrogations portaient notamment sur la suppression d’un de mes commentaires (le premier), écrits il y a quelques jours. Je n’ai en effet lu que très peu des commentaires situés ci-dessus, me contrefichant la plupart du temps des abrutis de la calotte, de la kipa, des poils de barbes touffues et des détenteurs de la Bonne Pensée (unique, cela va de soit !). Il est en effet assez facilement imaginable de voir quels seront les commentaires qui suivront un tel article et en lire deux ou trois, ne serait-ce que dans les papiers précédents et publiés sur AgoraVox, nous montre que nous savons déjà tout de la pensée étroite des hommes (d’autant plus que l’ensemble des commentaires sont généralement hors sujet, mais bon...).
Bref... Avec ce premier commentaire, je demandais certaines explications à Monsieur Boisnard sur des termes et des comparaisons employés dans cet article. Notamment la comparaison entre Kémi Séba et les Black Panthers, ainsi que des explications sur les dires de l’auteur concernant M.G. Dantec (que je n’aime pourtant pas !). Ces rapprochements étaient à mon avis non justifiés, et je n’ai eu de réponse que l’ignorance et/ou la suppression du dit commentaire.
Alors qu’il est fait mension de la défense de l’expression des citoyens français dans l’article ci-dessus, je constate que certains commentaires gênent... et sont supprimés. Du coup, comme dans les dessins animés, voici à peu près ce que je ressens : 0_° puis +_+
Je ne comprends franchement pas en quoi le mien a pu gêner qui que ce soit, puisque je ne demandais que des explications, il est vrai sur un ton critique, à l’auteur de l’article. Je me pose donc dorénavant la question sur le bien fondé de la défense d’un individu (Redeker) dont la liberté d’expression est atteinte par un groupe de fanatiques religieux, alors que, d’un autre côté, on fait acte de la plus stricte censure sur des idées qui apparemment gênent (encore une fois, je ne sais pas en quoi mon commentaire a pu gêner... peut-être les commentaires qui l’ont accompagné, et que je n’ai pas lus. Je ne suis pas en permanence connecter à AgoraVox, ayant aussi d’autres occupations dans ma vie, ne vous en déplaise !).
J’avoue donc ne pas comprendre. Dans l’attente d’une éventuelle réponse, je vous prie, Messieurs les Censeurs, de croire à l’expression de mes plus basses amertumes.
Cédric
PS. : en excusant les fautes.
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Demian,
Chuis sur que vous vous marrez en écrivant votre commentaire, tout là bas derrière votre écran. Mais je pense que ce qu’il s’est passé ces jours ci sur le site est franchement révélateur d’un épuisement d’argumentaire de la part de « tout-puissants » (puisqu’ils peuvent enlever la liberté de parole), et d’une gravité dont les conséquences sont assez importantes. Non pas que je sois franchement quelqu’un qui est de l’importance (ou alors une importance minable), mais c’est quand même assez rigolo de voir un tel phénomène dans un tel article (surtout quand le commentaire est écrit dans le respect des personnes... peut-être la prochaine fois, alors, je devrais faire preuve d’idées extrêmistes, je ne sais pas).
Quant au manque de prise de parole de la part des individus d’AgoraVox, c’est absolument ahurissant (ils disent pourtant regarder souvent les commentaires, je ne dois pas avoir de chance voilà tout).
Et si vous acceptez cela, c’est alors que vous devenez collaborateur d’un système de pensée, disons... unique. Ce que j’avais toujours refusé de croire concernant AgoraVox jusqu’à maintenant.
Enfin, moi ce que j’en dit...
Cédric
PS. : autant je ne suis pas d’accord avec les idées d’un certain Adolphe Le Pen par exemple, voire même j’ai certaines raisons de lui en vouloir personnellement, autant je me dis que l’interdire de parler en ferait un fabuleux martyre... Ce qui peut-être assez stupide comme raisonnement, c’est clair. C’est pour cela que, dans certaines associations où j’ai pu militer/je milite, nous nous bordons à combattre ses idées et non le personnage en lui même, en pratiquant l’information par exemple. Et lorsque des personnes nous posent des questions dans les bornes du respect, que ce soit des critiques ou autres, nous nous devons de répondre. Les choses ne marchent jamais que dans un sens, et tout n’est ni complètement noir, ni complètement blanc.
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2 poids 2 mesures La tribu Ka incite a la haine entre communauté noir et juif l’etat francais les censures et les les comdamne fort justement REDDEKER incite a la haine des musulmans l’etat francais ne fais rien ! ce qui est une injustice ! C’est dur d’être un citoyen francais musulmans on ne sent pas la « meme protection » que lorsqu’un indidivu critique les juifs DIODONNE,KEMI SEBA,MAIGRET....et j’en passe Defendre les valeurs de tolerance pour la paix je suis pour meme si on doit censurer le droit d’expression a des personnes appelant a la haine d’autrui quelquesoit sa religion,son appartenance et sa couleur ! Protéger REDDEKER aussi et je comdamne ces extremistes !
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Meddye,
Ce que vous dites ressemble assez étrangement à l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « tout homme nait et demeure libre et égaux en droit », etc, etc...
Cela s’appelle du bon-sens, et je me félicite de lire enfin ces lignes aujourd’hui.
Bien à vous, Cédric
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Les mecs qui roulent en F.rd Ka ,c’est normal qu’on les vanne !Je suis sûr que Redeker ne roule pas en Ka !
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Atttention c’est du lourd !
Article paru dans Libération d’aujourd’hui :
La rue arabe n’existe pas, mais la rue de l’islam, la rue de Dieu, existe
Mohamed Kacimi, né en Algérie, pose un regard sans illusions sur le monde arabe et l’islam. Sur ces sociétés « profondément communautaires, tribales » où « la notion d’individu n’existe pas ». Où l’intellectuel est constamment écarté, tant la soumission au texte religieux et le mépris de l’esprit y sont grands. Par Jean-Luc ALLOUCHE
Caricaturons : quand on l’oublie, le monde arabo-musulman s’arrange pour faire parler de lui... Il suffit de citer les caricatures danoises, Benoît XVI, l’opéra Idoménée , Robert Redeker. Au fond, qu’a-t-il à reprocher à l’Occident ?
Ce contentieux entre l’Occident et l’islam va au-delà des conflits de la colonisation, des croisades... Même les croisades, dont on a pu penser qu’elles ont constitué une rencontre, demeurent de l’ordre de la confrontation stérile : « Au fond, tout ça ne nous a rapporté que la culture de l’abricot... » pour citer Jean-Pierre Le Goff. C’est une généalogie de malentendus comme s’il n’y avait jamais eu d’espace de rencontres entre deux cultures, il faut le dire, souvent antagoniques. Ainsi de l’islam considéré, aujourd’hui, comme une religion austère, dans la négation du plaisir, alors que, dès le XVIIIe siècle, de Pierre Bayle à Voltaire, il est perçu comme une religion paillarde, charnelle, et du plaisir... Aujourd’hui, on ne peut nier que le monde arabo-musulman soit un monde malade. Malade des échecs de la décolonisation, des expériences socialistes avortées, de l’avènement de l’économie de libre marché souvent sauvage, avec les dénationalisations et privatisations instaurées de l’Algérie au Yémen. Un monde qui, en trente, quarante ans, a essayé plusieurs portes de sortie et qui échoue devant chacune d’entre elles. Et quand tout échoue ici-bas, l’eschatologie devient pour beaucoup l’unique ressource. A cela s’ajoute, bien sûr, depuis la première guerre du Golfe en passant par l’invasion de l’Irak et la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël, les effets désastreux de la politique américaine. Du coup et par réaction, les Arabes se posent comme victimes innocentes de tous les malheurs qui affectent leurs sociétés, de la sécheresse au sida, tout est la faute de l’autre, l’Occident, l’Amérique ou Israël.
Ils seraient donc par essence victimes ? D’où la récurrence des motifs « notre honneur », « notre dignité ». Comme si l’humiliation était la catégorie contemporaine de l’Arabe par opposition à ce qu’il a été comme guerrier.
Comme dit Jacques Berque, dans une belle phrase : « L’Arabe n’attend qu’une seule chose de l’avenir, c’est qu’il lui restitue son passé. » Or l’Arabe reste responsable de l’image que lui renvoie l’Occident, image d’un monde arriéré, d’Etats dictatoriaux, de pays sans liberté de pensée ou d’expression. L’homme arabe se sent humilié, violé dans son ego par cette image, qui n’est certes pas celle de Grenade, de Cordoue ou de Damas : le drame est là, entre l’Arabe tel qu’il se rêve et tel qu’il est aujourd’hui.
D’où, peut-être, le recours incessant au héros du jour, comme Nasrallah, chef du Hezbollah, (avec un nom plus que symbolique : « Victoire de Dieu »), parce qu’il en a remontré à la puissance du moment, Israël.
Nasrallah fascine surtout à cause d’une grande maîtrise du verbe. Est Arabe, nous disent les dictionnaires arabes du IXe au XIVe siècle celui qui maîtrise la langue arabe et y excelle, fût-il d’origine étrangère et est étranger quiconque n’excelle pas dans cette langue, fût-il d’origine arabe. Le droit de la langue a précédé, en quelque sorte, le droit du sol et du sang chez les Arabes. On retrouve, dans le Coran, ce rapport obsessionnel à la langue. Alors que la Thora est dans le souci du sol, du geste quotidien, les évangiles dans la narration de la geste de Jésus, le coran est un livre clos sur lui-même qui n’a pas de relation au réel, à l’Histoire : c’est la langue qui parle de la langue... Le livre sacré fonctionne de bout en bout comme jouissance du verbe. Cette fascination pour la langue se porte aujourd’hui sur Nasrallah, qui, sur le plan de l’éloquence et du verbe, est remarquable.
« Nous sommes victimes de notre amour pour notre propre langue » , affirmait un intellectuel arabe.
Il y a en effet dans le langage coranique, dans la langue arabe, quelque chose de l’ordre de l’écran avec la réalité. L’islam fonctionne parce qu’il épargne à l’homme arabe le contact avec le monde réel. Il y a aussi l’immuabilité de cette langue. Aujourd’hui encore, les enfants apprennent par coeur les poèmes préislamiques du VIe siècle, et le dictionnaire qui fait référence reste le Lissane al Arabe (« la langue des Arabes ») qui remonte au XIVe siècle. C’est dire.
Mais il y a eu des réformateurs dans l’islam. Pourquoi leur discours est-il désormais recouvert par le prêche et le slogan ?
Sans évoquer les réformateurs du début du XXe siècle, le monde arabe a connu, dans les années 60, des mouvements de gauche aussi bien au Maghreb qu’au Proche-Orient : ils ont été pratiquement laminés par les pouvoirs en place. En Egypte, entre les communistes et les Frères musulmans, un Nasser ou un Sadate ont choisi les plus « proches », les Frères musulmans, et ils ont ainsi cassé toute pensée libre, tout mouvement social, toute laïcité. On le voit même en Tunisie, où le pouvoir fait de jour en jour des concessions aux islamistes. Le mot « laïcité » n’existe pas en arabe. Laïc signifie en arabe « athée » ou « opposé à la religion » - c’est une pensée impossible en islam actuellement. Laïc signifie également devenir comme l’Autre, c’est-à-dire l’Occident, l’antithèse même. Certains nous ressortent l’Andalousie, Maïmonide, Averroès... Mais ce petit arbre cache la misère et la faillite de la philosophie dans le monde arabe. Alors même qu’à partir du IXe siècle la première tentative des néoplatoniciens, les mutazilites, de concilier Islam et raison, est brisée et que se met en place la Charia avec ses quatre écoles juridiques (hanafite, malékite, chafiïte et hanbalite) qui vont verrouiller à jamais l’islam et réduire à néant toute tentative de spéculation ou de réflexion. La Charia, c’est le mimétisme aveugle, le respect de la lettre et le mépris de l’esprit. J’ai toujours pensé que l’intégrisme est une forme d’analphabétisme.
Mais c’est un pouvoir politique qui met en place cette coupure...
Et qui a partie liée avec les religieux. Au IXe siècle, la mise en place de la Charia scelle la mort de la philosophie mais marque aussi la naissance du soufisme qui deviendra l’ultime espace de transgression, de révolte et, souvent, de dérision du religieux.
Est-il impossible qu’un esprit libre existe dans les sociétés arabes ?
Ces sociétés sont profondément communautaires, tribales, et l’espace d’expression de l’individu n’y existe pas. La notion d’individu même n’existe pas encore dans ces sociétés, où seul le « nous » compte. J’irais plus loin : la notion de doute n’y est pas de mise. Je pense à Renan qui, au-delà de ses excès, disait, et je cite de mémoire, qu’est-ce qu’un musulman, c’est quelqu’un qui ne doute jamais. Un esprit libre suppose un esprit critique, et ces sociétés ébranlées en tout n’attendent pas des esprits qui les remettent en question, mais des esprits qui les confortent dans leurs convictions.
De héros en héros, l’un chassant l’autre, quand les Arabes cesseront-ils de chercher le père mythique ?
Je ne sais pas. Il y a un concept qui me fait rire, celui de « rue arabe », pur fantasme occidental. Parce que les Arabes, les musulmans campent dans un autre territoire, celui de l’au-delà. Quand Beyrouth est sous les bombes israéliennes, les manifestants sont à Tel-Aviv, non à Alger ou à Marrakech, et nulle part dans le monde arabe. L’Arabe ne réagit pas aux atteintes à son vécu, il se soucie peu de vivre dans des sociétés toutes dictatoriales, qui seront, dans dix ans, des républiques héréditaires. Des milliers de morts en Irak, en Palestine ou au Liban ne suscitent pas un seul murmure dans cette « rue arabe », mais il suffit d’une caricature ou d’un propos malheureux du pape sur le Prophète pour faire descendre des millions de personnes dans la rue, prêtes à mourir. Quand on voit l’appareil mis en place par Al-Jezira dans l’affaire du pape, on se rend compte que c’est là qu’est l’opinion, et non chez les imams et les prêcheurs. Quand on montre en boucle l’image d’un gamin palestinien abattu par un soldat israélien, on peut être sûr que cela recrute cent ou mille islamistes par jour. Leur présentatrice vedette met-elle un jour le voile ? Aussitôt, 300 000 filles font de même. C’est une télévision très islamiste. Mais sous des dehors très démocratiques car elle a rendu lisible l’ennemi historique, Israël, qui était dans les limbes, en émettant depuis son territoire, en interviewant ses officiels et en faisant des revues de sa presse. Et, en même temps, Al-Jezira est devenu le minbar (la chaire de prédication) du monde arabe, voire l’institut de formation mondial des islamistes. La rue arabe n’existe pas, mais la rue de l’islam, la rue de Dieu, elle, existe, à travers la oumma virtuelle du Web. Et ces hommes ne se sacrifient pas pour défendre leur vie, mais pour défendre leur mythologie.
Combien de fois n’entend-on pas au Proche-Orient : « Les juifs vont perdre parce qu’ils aiment trop la vie, nous, on va vaincre parce que nous n’avons pas peur de la mort » ? Il y a une étrange grandeur là-dedans, mais, en même temps, ce mépris de la mort...
En islam les limites symboliques entre la vie et la mort sont ténues. On dit de la mort, « c’est la pièce d’à côté ». Il existe une grande proximité, si ce n’est une intimité, entre la vie ici-bas et l’au-delà. Il est interdit, dans l’islam, de clôturer les cimetières pour qu’il n’y ait pas de barrière physique entre les vivants et les morts... Aujourd’hui, cette crise, cette « maladie » de l’islam réduit davantage la frontière entre les deux mondes. Au début du phénomène des kamikazes, les soldats israéliens retrouvaient certains d’entre eux avec le pubis rasé et le sexe bandé avec du musc et de l’ambre : ils étaient déjà de « l’autre côté ». Ce que, nous, nous appelons « mort » est, pour eux, une forme de jouissance. Ce que nous percevons comme une explosion insoutenable est en fait un mariage céleste. Ce qui est tragique dans ce monde-là, c’est que progressivement on a privé la jeunesse de tout rêve de parole, de désir, d’amour, de liberté, pour ne lui laisser qu’une seule issue possible, une seule issue de secours : celle de la mort.
La femme, convoitée et interdite à la fois : l’un des noeuds de cette crise ?
Il se situe essentiellement autour de la femme et de la sexualité. Avec l’obsession de « l’honneur », du regard des autres sur « nos » femmes. Dans le langage des religieux, la femme est qualifiée de « Aouara », c’est-à-dire de « honte ». Pour dire cette obsession, il faut souligner que la plupart des titres islamistes que l’on vend dans les rues du Caire ou de Rabat portent essentiellement là-dessus, on y trouve comment punir sa femme, comment maîtriser la créature de Satan, comment contrôler ses instincts, etc. Je suis interloqué d’entendre évoquer « la volupté du monde arabe », les Mille et Nuits, à chaque fois qu’il y a une crise ; de voir ces quelques penseurs qui nous ressortent les « délices » d’une civilisation qui a produit les harems, et le hammam, et « l’Orient ». Ce n’est pas parce que quelques figures ont traversé quinze siècles d’obscurantisme, à cause de quelques moments privilégiés à Bagdad, Damas ou Cordoue, qu’on peut occulter ou, pis, magnifier toute cette histoire de lente décadence qui mène l’homme, aujourd’hui, à ce culte de la mort et à ce déni de l’amour. Tout comme il fonctionne sur une foi aveugle dans les textes, l’islamisme peut-être également perçu comme l’émanation et l’expression d’une profonde misère sexuelle collective. La femme réelle est voilée, occultée, interdite, déclarée par la plupart des pays comme mineure pour mieux exalter les « vierges du Paradis ». Comme si tout ce qui est vivant faisait de l’ombre à Allah !
Comment des intellectuels arabes parlent-ils à « leur » communauté et ont-ils prise sur elle ?
Toute l’histoire de l’islam et du monde arabe est l’histoire de la mise à l’écart, si ce n’est de la mise à mort des intellectuels. Depuis la décapitation de l’inventeur de la prose, Ibn Al Muqaffa, au VIIIe siècle, en passant par le martyre de Hallaj au IXe siècle, jusqu’à l’assassinat de Farag Foda ou de Gibran ou de Samir Kassir. Tout intellectuel qui ne parle pas au nom du Prince ou, mieux, de Dieu est suspect. Quiconque dit à la communauté, non pas ses rêves et ses fantasmes, mais ses vérités est taxé ipso facto de « mécréant » et de « traître ». Pour dire cette misère de l’intellect, il suffit de rappeler que les funérailles de Naguib Mahfouz n’ont réuni que deux cents personnes, alors qu’un prêche de n’importe quel obscur imam draine des milliers de gens.
Vous et vos pairs prêchez donc dans le désert ?
Sans doute par amour du désert ! Nous ne parlons qu’à nous-mêmes et nous n’espérons même pas qu’une voix monte de ce désert.
Mohamed Kacimi est né en 1955 à El Hamel (Algérie) dans une famille de théologiens. En 1987, il publie son premier roman, le Mouchoir (l’Harmattan). Puis, avec Chantal Dagron, Arabe, vous avez dit arabe ? (Balland). Passionné par la Bible, il écrit, toujours avec Chantal Dagron, un essai sur l’imaginaire religieux, Naissance du désert (Balland) puis le Jour dernier, (Stock). Mohamed Kacimi a écrit aussi pour le théâtre : 1962, évocation des utopies et des rêves de l’enfance algérienne, la Confession d’Abraham (Gallimard, 2000). Pour la Comédie-Française, il conçoit Présences de Kateb et l’adaptation de Nedjma de Kateb Yacine. Dernier ouvrage paru : Terre sainte, (l’Avant Scène, 2006). Il est en outre président de l’association d’auteurs Ecritures vagabondes.
Lire aussi : interview de Mohammed Kacimi.
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@ Webmaster
Plus d’italiques ni de gras. Des lignes interminables pour mon Mac = Explorer.
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@Marsu...
Merci pour ce texte...il est très bon, il montre bien l’ampleur de la question.
Un bémol, nous ne sommes pas encore en Europe avec un islam à ce stade, heureusement.
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Redeker et dieudonné, même combat....................
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aaahhh que wouais !
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Que de confusions ! La comparaison entre Kemi Seba et Robert Redeker est ridicule. Le premier a exprimé publiquement des thèses que la justice a décidé de qualifier et de condamner ; mais aussi, il a recherché à former une communauté active. Robert Redeker a écrit une tribune que le Figaro a publié : un texte, personnel, dans lequel il a exprimé des constats, des critiques, des jugements. Je n’approuve pas un certain nombre de ses perceptions et de ses conclusions. Je lis l’expression d’un homme en colère et inquiet face à l’expression d’une prétendue « religion » dont les fondements dogmatiques, contradictoires, et historiques, « violents », sont ce qu’ils sont, n’en déplaise aux « croyants ». Le site Internet de Semi Keba est interdit de diffusion, mais Semi Keba n’est pas emprisonné ; et il continue à s’exprimer, vous indiquez par ailleurs l’adresse de son site. Robert Redeker ne le peut pas, puisqu’il est sous protection des services secrets, en raison des menaces qui pèsent sur sa vie. Parce que ? Parce qu’il s’est librement exprimé sur l’Islam, le Prophète, etc, ce qui doit être un droit fondamental d’un citoyen d’une République laïque. Ses idées, ses affirmations ne sont pas toujours intéressantes, exactes, pertinentes ? Et alors ? Il suffit d’y répondre et de les contester. Le problème, c’est le ridicule : parce que de prétendus croyants, qui sont avant tout des assassins ou des supporters d’assassins, sont offusqués, parce qu’ils prétendent penser et parler « au nom de Dieu » et du Prophète, comme si « Dieu » et le « Prophète » pouvaient être atteints par des critiques, des images humouristiques ! Ces islamistes, il faut les prendre au sérieux dans leur violence, et ce n’est pas difficile, puisque dans le monde entier, ils sont responsables de milliers d’assassinats, et pour l’essentiel sur une majorité de musulmans, et il faut aussi ne pas les prendre au sérieux, parce qu’il n’y aucune cohérence profonde à leur discours et leur pensée. Mais d’une manière ou d’une autre, il faut le dire, pouvoir le dire.
Lorsque vous signalez l’existence et la présence d’intellectuels musulmans qui parlent et interprètent l’Islam dans le sens de la paix, vous avez raison, ils existent, mais représentent-ils des voix écoutées ? Ont-ils la moindre influence déterminante sur le cours des choses dans les pays arabes et musulmans ?
L’immense majorité des musulmans est victime de ces criminels. Il faut donc bien parler du lien qui existe entre Islam et violence ; car si les premiers sont suffisamment intelligents pour comprendre que « la parole de Dieu », supposée, ne peut pas être polluée par des délires humains, trop humains, il faut bien constater que les islamistes qui ont du sang sur les mains font systématiquement référence au Coran et prétendent pouvoir s’appuyer sur des sourates problématiques.
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Sur cette page du Monde, les informations indiquées démentent les affirmations de ce visiteur indigène anonyme.
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A Marsu de sion : Mohamed Kacimi est converti chrétien-évangélique et son narrateur jean luc Allouche est juif : la meilleure alliance anti-musulmane que l’on puisse trouver, la clique évangelico-sioniste !
Ton lourd devient plume et s’envole Marsu....
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A grellety : Les seules soi-disantes « menaces » qu’a eu le sieur sioniste patenté Red-d’équerre sont UN SMS ! Au regard de sa prétendue escorte jour et nuit des services secrets que tu indiques, il est bizarre que ces services soient incapable de trouver l’auteur de cet unique sms ! Il n’y a eu ni menace téléphonique, ni menace écrite autant dire qu’il n’y a eu RIEN eu ! Grand bien lui fasse à ce prof de philo juif et sioniste de débiter ses âneries insultantes, il entretient son culte de la supériorité....
L’histoire rappelle étrangement l’affaire du Rabbin soit disant agressé et qui s’auto-envoyait des lettres de menaces et sms insultants....ainsi que la jeune femme enceinte agressée dans le RER, affaire également montée de toutes pièces. L’intox sioniste a de beaux jours !
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kesed 7 octobre 2006 18:45Demat,
Sieur redeker n’est pas Juif ne vous en déplaise herr Indigène.
Breizh va c’havel
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