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Les commentaires de Marianne



  • Marianne Marianne 12 avril 2009 11:29

    Rôle et utilité du parlement européen

    S’élève chaque jour plus, l’exigence démocratique, l’exigence de souveraineté vis-à-vis de l’ensemble des institutions européennes.

    Le sommet du G 20 qui vient de se tenir à Londres, haut dans le verbe pour fustiger le capitalisme financier, bas dans les actes pour décider d’un autre type de développement, est au paroxysme d’une société dont les peuples sont exclus. Cette organisation de la société est dépassée, obsolète. Elle doit faire place à une société de vivre ensemble, dans laquelle les citoyennes et les citoyens prennent leur devenir en main.

    Ainsi si le Parlement européen est la seule institution européenne démocratique puisque élue au suffrage universel des peuples de l’Union européenne, il est indispensable d’envisager un bond en avant dans sa démocratisation et dans celle de toutes les institutions.

    Bien sûr au cours des années, le Parlement européen a acquis de plus en plus de pouvoir : pouvoir de co-législateur à égalité avec le Conseil, pouvoir de censure de la Commission, pouvoir budgétaire, pouvoir d’enquête.

    Il l’a montré parfois de manière positive en refusant de cautionner la volonté des gouvernements de rehausser les relations UE-Israël, en bloquant le projet de directive de déréglementation de la durée hebdomadaire maximale du temps de Travail à 48h et rejetant la directive portuaire.

    Plus 80% des lois votées par le Parlement français sont des transpositions de lois adoptées par le Parlement européen.

    Le patronat européen ne s’y trompe pas et entretient une armée de lobbyistes pour influencer le Parlement. Ce n’est pas pour rien, s’il y a une banalisation de l’abstention par les puissants de l’Union européenne.

    Ils craignent par-dessus tout que les peuples européens se mêlent de leurs affaires. Les résultats des différents référendums sur les Traités européens leur donnent raison d’avoir peur. Leurs pouvoirs sur l’Union européenne s’arrêtent aux bornes de l’implication des citoyens européens dans leurs propres affaires.

    Ainsi dire et laisser dire que le Parlement européen ne sert à rien est une contre vérité alimentée par les tenants actuels du pouvoir pour continuer dans la voie du libéralisme.

    Il s’agit souvent d’une méconnaissance des conditions des batailles politiques européennes en général, et des prérogatives acquises au fil des quinze dernières années par le Parlement de Strasbourg en particulier. Notamment en matière de « codécision ». Ainsi, dans nombre de domaines, particulièrement ceux liés au marché intérieur européen, la Commission européenne propose des projets de directives ou de règlements, mais ce sont le Parlement européen et le Conseil (qui représente les 27 gouvernements) qui les adoptent, les amendent ou les rejettent. Et si ces deux institutions n’arrivent pas à s’entendre sur un texte identique à la virgule près, la directive ou le règlement ne peut entrer en vigueur. 

    Dans de nombreux cas, le Parlement a donc parfaitement les moyens de bloquer ou de rendre caduc un projet de la Commission. 

    Bien souvent, l’on se retrouve, hélas, dans une situation différente : l’amendement de rejet du projet de la Commission que présente presque systématiquement le groupe de la « Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique » (GUE - NGL) n’obtient qu’une centaine de voix, la majorité des élus - PSE compris - préférant modifier le texte sans toucher au fond. 

    Ce fut le cas de la « Directive Bolkestein » : la majorité s’est contenté d’en réduire le champ d’application en laissant croire, à tort, que tout le danger était dès lors écarté en ce qui concerne les domaines laissés en dehors de la directive : santé, services sociaux d’intérêt général... Le rejet complet d’un texte aussi emblématique aurait, à l’inverse, rendu politiquement beaucoup plus difficile pour la Commission européenne le fait de revenir à la charge sur ces points Ce qu’elle a déjà commencé à faire.

    Le problème n’est donc pas l’absence de pouvoirs du Parlement, mais le trop faible nombre de députés prêts à rompre, par leur action et par leurs votes, avec la logique libérale. Aussi, proclamer que « le Parlement européen ne sert à rien », cela sonne « de gauche », mais aide la droite... et ses alliés. Pendant ce temps, les directives passent et sont tranquillement transposées en droit national dans chaque pays membre.

    Deux questions méritent d’être clarifiées à ce propos :

     La première est celle d’une apparente contradiction : si les traités les plus récents ont renforcé les prérogatives du Parlement européen, pourquoi les avons-nous combattus ? C’est que ces mêmes traités ont surtout intégré et codifié un modèle économique libéral - avec des règles contraignantes pour tout Etat qui l’a signé et ratifié. Par conséquent, une « autre Europe » exige un autre traité. C’est fondamental. Mais cela n’efface pas la possibilité - et le devoir pour la gauche - d’user des prérogatives nouvelles de ce Parlement pour contrer ces règles, empêcher autant que possible qu’elles soient traduites en directives, et nourrir la crise de légitimité du modèle actuel pour faire murir les conditions d’une alternative. 

    L’autre question à clarifier est celle de l’articulation entre ce type d’action parlementaire et les mouvements sociaux. Sans appui sur les luttes sociales, le mouvement associatif, les réseaux citoyens, les élus locaux..., un groupe GUE aurait été marginalisé au sein du Parlement européen. En revanche, en devenant un interlocuteur privilégié des acteurs sociaux porteurs de l’exigence de « changer d’Europe », il a conquis une place incontestable dans la confrontation politique dans toutes les institutions européennes. Il est donc clair que le groupe GUE, auquel seront apparentés les futurs élus du Front de Gauche, a besoin de ces liens de coopérations étroites et permanentes avec syndicats, ONG, réseaux de gauche pour peser utilement. Mais l’inverse est tout aussi vrai. Les mobilisations sociales seules ne suffisent pas à faire basculer les rapports des forces. Il n’y a pas de lien mécanique antre la puissance d’une manifestation devant le Parlement et le résultat du vote des parlementaires. Changer la donne en Europe exige une construction dans la durée faite de luttes sociales, de bataille d’idées et d’interventions politiques, depuis le « terrain » jusqu’aux institutions. 

    Ce qui a fait la force de l’irruption citoyenne extraordinaire de la campagne pour le référendum de 2005 en France, c’est qu’elle a intégré tous ces niveaux d’intervention. La révélation de « la face cachée de la Constitution » fut diffusée à plusieurs millions d’exemplaires dans le pays par le journal l’Humanité, convaincu de la justesse de cette cause pour s’adresser largement à la population. Les plus politisés de nos concitoyens s’en saisirent ainsi que de plus en plus d’organisations de gauche pour une fois unies. Un débat s’engagea, qui fit boule de neige. Des progressistes d’autres pays européens y prirent part. 

    C’est l’illustration par excellence de cette « nouvelle façon de faire de la politique » seule apte, à nos yeux, dans la durée, à changer l’Europe.

    Front de Gauche

    Voir aussi :

    http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=section&layout=blog&id=15&Itemid=2



  • Marianne Marianne 12 avril 2009 10:28

    Mais où est passé l’article « Strasbourg, l’incroyable impunité des casseurs » devenu introuvable sur le fil d’AV ? Il a également disparu des fils d’Alter Info et de Bellacio.



  • Marianne Marianne 12 avril 2009 09:31

    Vivement le peuple sans président tout court ! Mais avec un parlement aux pouvoirs renforcés et des députés qui ne désertent pas l’hémicycle bien sûr (sauf sur la loi Hadopi, c’était très bien, ne changez rien !)

    Pourquoi vouloir attribuer autant de pouvoirs dans les mains d’un seul homme ou d’une seule femme ? Le présidentialisme est la forme politique la plus proche de la dictature. Tous derrière un seul chef... cela ne vous rappelle rien ?



  • Marianne Marianne 12 avril 2009 09:20

    Ou un Jean-Marie Le Pen, le bandeau sur l’oeil en moins.



  • Marianne Marianne 12 avril 2009 09:11

    Oui, j’ai également l’impression que dans cette affaire, il y a pas mal d’intox.

    Et j’aurais tendance à me ranger à l’avis des scientifiques indépendants qui nous expliquent que d’autres facteurs que le CO2 et l’effet de serre entrent en ligne de compte dans la modification du climat de la Terre comme par exemple les cycles du soleil.

    Cela ne veut pas dire que les hommes doivent abandonner les mesures consistant à faire baisser l’effet de serre et la pollution. De ce point de vue, le développement des transports en communs (rail notamment) comme réponse aux véhicules individuels serait bienvenu.

    J’ai entendu que la France s’apprêtait à autoriser les méga-camions sur les routes de l’Hexagone, une fois de plus pour se conformer aux injonctions de Bruxelles et du lobby routier ! Ca suffit !

    Je pense que ces annonces à répétition d’un réchauffement imminent dans un délai n’excédant pas 10 ans est destiné à démotiver les gens au plan politique et quant à la possibilité d’un changement de société.

    Beaucoup des personnes avec qui je discute de la situation économique actuelle me répondent : « de toute façon, quoiqu’on fasse, on est foutus, c’est le climat qui va mettre tout le monde d’accord ».

    Cette information que semblent réfuter de nombreux scientifiques (qui expliquent que ce n’est pas aussi simple) sert donc de repoussoir quant à la possibilité et à l’efficacité de réelles mesures contre les pollutions qui nous guettent. 

    Elle dissuade également de nombreuses personnes de réfléchir à l’avènement d’une société plus humaine, plus juste puisqu’en résumé, cela ne sert à rien, « Dame nature a décidé pour nous... », etc...



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 22:48

    « Pour une »citoyenneté active« a temps compet que faut-il ? un »revenu de citoyenneté« égal au seuil de pauvreté. C’est ce que revendiquent des chômeurs heureux ».

    Un revenu égal au seuil de pauvreté . La décroissance décidemment ça fait rêver... Au fait, à quoi sert de la réclamer puisqu’elle est déjà là ?



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 21:15

    Il n’y a pas si longtemps, sur Agoravox, on pouvait « moinsser », voter contre ce genre de commentaires, au bout de 10 votes négatifs, le commentaire était replié, ce qui n’était pas rare. Mais là, c’est carrément le papier de tête qu’il faudrait replier...



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 17:34

    Bernard Dugué, parmi les penseurs que vous citez dans votre article vous oubliez Noam Chomsky...

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky

    Et Jean Bricmont...

    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/BRICMONT/15051



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 17:23

    Ainsi chacun pourra juger...

    L’interview d’Alain Badiou par Frédéric Taddei sur le plateau de « Ce soir ou jamais » : 

    http://www.dailymotion.com/video/x8xpkw_alain-badiou-lhypothese-communiste_news



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 16:42

    Simulation en images (vidéo) des grandes structures de l’Univers ( 09/01/2009) :

    http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=2529


    La beauté des galaxies spirales :

    http://www.spacetelescope.org/images/screen/heic0810aa.jpg



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 16:18

    « Les gens n’interviennent pas tout simplement parcequ’à part ceux qui ont été éduqués dans et par la rue, les autres sont baignés depuis leur enfance par une interdiction totale du moindre signe de violence ».

    Vous plaisantez j’espère ? Vous voulez dire que ceux qui sont élevés dans les beaux quartiers ne sont pas capables de violence ?

    Je n’ai quant à moi pas parler d’opposer la violence à la violence mais une attitude citoyenne et responsable.



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 16:06

    Je ne comprends pas votre histoire de conseillers et d’allocations. Je suis passée par l’ANPE, comme beaucoup, je n’ai jamais entendu parler de personnes touchant 2 allocations chômage, à moins de frauder évidemment, mais dans ce cas on ne s’en vante pas.

    En revanche le type d’abus que décrit Artémis ne sont pas rares car il y a assez peu de contrôles des pratiques des entreprises de façon générale.
    Par exemple sur l’utilisation des aides publiques qu’elles perçoivent pour leur action en matière de formation, question qui concerne les salariés et les chômeurs.





  • Marianne Marianne 11 avril 2009 15:30

    Une équipe de chercheurs français, sous la direction de Romain Teyssier, astrophysicien au CEA (Service d’Astrophysique, CEA-DAPNIA), a mené à terme, dans le cadre du “Projet Horizon ”, la plus grande simulation jamais réalisée de la formation des structures de l’Univers. Cette simulation, qui s’est appuyée sur le nouveau supercalculateur BULL du Centre de Calcul Recherche et Technologie (CCRT), va permettre aux astrophysiciens de comparer leurs modèles aux observations astronomiques avec un réalisme sans précédent. Les premières images permettent une exploration virtuelle de l’univers avec une précision jamais encore atteinte (voir l’animation pour un voyage à travers un « cube » d’Univers).

    Voir la video, consulter le lien :

    http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=2529



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 14:26

    Il faut lire : « il est faux d’affirmer que le PCF a voté ou appelé à voter OUI sur le traité de Maastricht... »



  • Marianne Marianne 11 avril 2009 14:24

    Pour la mise au point, il est faux d’affirmer que le PCF a voté ou appelé à voter sur le traité de Maastricht. Ce parti avait appelé à voter NON lors du réferendum sur le traité de Masstricht (1992, résultat du vote : Oui : 51%, Non : 49%) comme sur celui sur le traité constitutionnel européen (TCE).

    Sur la vidéo et son contenu, je veux témoigner d’un fait dont j’ai été témoin il y a quelques années dans le métro toulousain. Un individu entre dans la rame et demande de façon menaçante (genre : et plus vite que ça !) à la personne assise à mes côtés de se lever et de lui laisser la place (sans raison !), ce qu’elle fait aussitôt, sans résistance. Je me tourne alors vers ce personnage et lui dis qu’il a des manières pour le moins curieuses et que personnellement, je ne lui aurai pas laisser ma place. Il me répond en souriant : « vous êtes l’exception qui confirme la règle » !

    La question que je me pose sur ceux qui exploitent cet évènement est : quelle aurait été leur réaction s’ils s’étaient trouvés dans la rame ? Seraient-ils intervenus ? Je ne le pense pas car ils prêchent les mêmes méthodes de violence en bande organisée qu’ils semblent condamner ici. Certains parlent même de constituer des milices privées... alors que bien souvent une attitude citoyenne, responsable face à de tels agissements peut suffire à faire décamper ceux qui se rendent coupables de pareils actes.

    Le problème est que peu de gens trouvent en eux le courage d’intervenir et ont peur que les autres n’interviennent pas non plus...Pourtant une personne entendue sur France-Inter récemment expliquait que bien souvent les gens ne connaissent pas la force de résistance dont ils seraient capables face à une situation qui de prime abord leur semble insurmontable. Ou l’on voit que la lâcheté est souvent due à l’ignorance que nous avons tous en nous le courage et la capacité de dire non.



  • Marianne Marianne 10 avril 2009 22:12

    « Et si la masse de connaissance était devenue telle que l’homme n’est plus capable de l’assimiler. Donc plus capable de l’enseigner, plus capable de la comprendre plus capable de la décrire », écrivez-vous.

    Il est certain que l’homme a accumulé et continue d’accumuler une masse d’informations exponentielle. Mais comme l’échange des valeurs marchandes, l’échange des savoirs n’est pas bien partagé entre les acteurs sociaux. Aussi, ce n’est pas à mon avis d’un trop-plein de connaissances dont souffre l’homme mais plutôt d’un manque de partage, d’échanges de ce savoir.

    Les connaissances scientifiques mériteraient une large diffusion auprès du public. Parmi les nombreuses disciplines scientifiques, l’astrophysique pourrait servir de vecteur pour relier les connaissances scientifiques à l’essence de l’homme, à l’être ici et maintenant et à son devenir. 

    La connaissance de l’Univers, son histoire, sa composition, sa structure, ses dimensions, les forces qui l’animent, les corps qui l’habitent, les planètes, les nébuleuses, les galaxies, la matière, le vide, l’espace, le temps...(Voir sur ces sujets les livres de Jean-Pierre Luminet, André Brahic, Etienne Klein, Stephen Hawking, John Gribbin), que de sujets passionnants qui pourraient réconcilier les jeunes et les moins jeunes avec la science et opposer la beauté et l’immensité de l’Univers à la promesse des religions et des contes médiatiques.

    J’ai un jour rencontré un jeune adulte de banlieue paumé - parce qu’ abandonné de tous - qui serra contre son coeur un livre d’astrophysique qu’il promit de lire avec plaisir.

    Une approche, parmi d’autres possibles qui permettrait de faire réfléchir nos contemporains sur la place de l’homme dans l’Univers (et du coup sur la Terre) et qui pourrait constituer le point de départ d’une nouvelle humanité, où chacun aurait la possibilité d’éprouver l’universel.



  • Marianne Marianne 10 avril 2009 13:25

    Je suis d’accord avec vous. A certains moments cet interview de Badiou parTaddeï tenait un peu de la caricature. Par exemple, la réponse laconique, le oui de Badiou lorsque Taddeï lui demande si le clip des rappeurs résume sa pensée philosophique, aurait mérité un développement. Je ne suis pas sûre que la forme choisie - 20 minutes d’interview sans contradicteur - était la plus adéquate.

    Cependant des choses importantes ont été dîtes comme par exemple sur la violence des rapports sociaux à l’entreprise notamment et sur la difficulté qu’ont les gens - pas seulement les intellectuels - à s’abstraire un temps de cette réalité pour en penser, en rêver une autre qui ne soit plus soumise aux valeurs de la concurrence et de la compétition entre les êtres mais qui imagine la mise en commun, l’élaboration collective, la solidarité comme des facteurs d’un mieux-être à la fois individuel et sociétal...





  • Marianne Marianne 10 avril 2009 09:33

    Peut-être faut-il aller voir du côté d’Alain Badiou (« De quoi Sarkozy est-il le nom ») et à paraître prochainement : « L’hypothèse communiste » et de Slavoj Zizek, philosophe et psychanalyste slovène qui se propose de repenser le communisme à l’aune de l’histoire et du temps présent.

    « Faut-il se résoudre à ce que la démocratie ne voit qu’une collection d’individus, unis par les seules valeurs marchandes ? La capacité de prendre des décisions collectives pour infléchir le cours des choses a-t-elle été anéantie avec la foi dans la Vérité, qu’incarna Robespierre »l’Incorruptible«  ?

    Extrait du synopsis de son ouvrage »Robespierre entre vertu et terreur", Ed. Stock, 2007.

    Sur ces philosophes, voir l’article du Nouvel Obs. :

    http://bibliobs.nouvelobs.com/20090316/11321/marx-contre-attaque



  • Marianne Marianne 9 avril 2009 19:36

    Oui, d’autant plus facile qu’à la clôture du G20 de Londres, elle a déclaré, je cite, que « les pays riches ont compris qu’il fallait aider les pays pauvres » ! Elle pense vraiment que les 1000 milliards de dollars destinés au Fonds Monétaire International vont servir à développer l’économie de ces pays et améliorer le sort de leur population ?

    C’est donc que le FMI a changé de règles et de principes car depuis des années cette institution impose aux pays du sud des économies drastiques leur interdisant de développer les programmes sociaux et les services publics dont ils ont besoin ! Mme Royal devrait commencer par réclamer haut et fort la suppression de la dette pour tous ces pays.