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Les commentaires de Samuel Moleaud



  • Samuel Moleaud 2 juin 2017 15:58

    Merci pour ce très bon article, même si je ne partage pas tout le point de vue de l’auteur.



  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 19:17

    @pipiou
    Si tant d’encre coule pour dénoncer les maux d’une société pathologique, c’est bien parce que l’on a conscience que l’on n’a pas véritablement les pieds au sec...



  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 18:35

    @axalinencele
    Certes, j’entendais souligner que tout n’est pas blanc ou noir. Il y a tout-de-même des aspects positifs à notre système d’éducation malgré tout.



  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 18:14

    Axalinencele, pourquoi tant de désaffection envers le système scolaire, cependant ?

    Malgré tout, on a la chance en France, d’avoir été instruits par l’école publique, et pour un grand nombre d’entre-nous, d’aller jusqu’au master sans faire de crédit.
    Allez voir en Australie, par exemple, où je suis passé à Sydney : le semestre était facturé 16 000 AU$ !
    Là, il y a des chances que ce ne soit pas non plus très très égalitaire...


  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 17:54

    @axalinencele
    Oui, tout dépend de la classe sociale dans laquelle on est parachuté à la naissance ;)



  • Samuel Moleaud 19 mai 2017 17:19

    Merci pour cette excellente lecture et analyse brillante dont je partage le message.


    Évidemment, le grand Capital n’a aucun intérêt à ce que la population soit savante. Les gens savants sont des gens qui se posent plein de questions, or pour que vive l’idéologie néolibérale, il faut rendre dociles et corvéables à merci les individus dont on a préalablement pris soin qu’ils soient désargentés, dépossédés de leur pouvoir de changer les choses, dépossédés de l’envie même de s’intéresser aux choses pour pouvoir mieux réfléchir à comment les changer...Une population d’esclaves consentants est plus souhaitable qu’un peuple instruit et organisé dans la direction d’un vouloir vivre ensemble pacifiquement et pensant au progrès, à la planète, à nos enfants, à demain.

    Pour y parvenir, les sociétés d’autrefois avaient recours à la guerre, aux dictatures autoritaires. Nous avons désormais la propagande médiatique des baronnies éditocratiques.
    Il suffit, disait Goebbels dans les années 30, de marteler qu’un rond est un carré pour qu’à l’issue d’une campagne de matraquage, les gens y croient et s’écharpent pour affirmer la véracité du non-sens. Rapporté à notre société engluée dans ses propres marasmes, le Capital vit ses derniers spasmes. Il faut donc d’urgence inféoder les esprits avec la culture d’entreprise et la doxa managériale dès l’école. Et cela fonctionne : en sortant du système scolaire, que fait-on ? Est-ce que l’on prend un avion pour découvrir une culture et sa langue étrangère, pour vérifier ce que nous enseignent les auteurs classiques ?

    Non, on cherche un travail. On demande à un supérieur hiérarchique de nous acheter un peu de force de travail. 
    Et quand des inconnus se rencontrent, la question « tu fais quoi ? » vient presque directement après celle qui s’enquiert de la bonne santé. Il faut bien qu’à la sortie de l’école, nous ayons des connaissances nous permettant de nous épanouir, de vendre le fruit de notre travail (au sens d’activité, non d’emploi), mais il est dangereux d’habituer les enfants à vendre pour avoir de l’argent plutôt que vendre pour la réalisation de soi. Or cette question du « Tu fais quoi ? » ne demande pas vraiment ce que fait la personne, mais le montant estimé de son salaire annuel, exprimé en k€.
     
    Nous sommes une population d’aliénés et de prisonniers cognitifs qui nous battons corps et âme pour faire perdurer les conditions de notre propre aliénation - que l’on soit pauvre ou aisé -, et cela ne peut mener qu’à la déshumanisation.

    Nous n’en serions pas là si nous avions un réel système d’éducation, avec notamment des cours d’autodéfense intellectuelle par exemple...

    Il y a quelques années, je regardais le film Idiocracy en pouffant de rire devant cette petite fiction grivoise. Aujourd’hui, je trouverais tristement de nombreux points commun avec la réalité.


  • Samuel Moleaud 4 mai 2017 17:12

    Excellent article parfaitement bien documenté, et muni à souhait de ses punch-lines piquantes.

    Nous vivons une époque formidable : ça gueule contre l’usage du 49-3, la loi Travail, les violences policières, son patron, le déclin des libertés, les baisses de salaire, les politiques abjectes qui mènent à l’asservissement de tout un peuple par une minorité déconnectée des réalités sociales, ça gueule contre une idéologie morte en 2008...et ça vote exactement contraire à ses intérêts le 23 avril 2017.

    Formidable ablation de la pensée en ces jours électoraux où l’on se retrouve à consommer de la soupe croupie pour éviter de bouffer le purin. Comprendre dans cette métaphore bancale cet insupportable morale qui vise à plonger dans les bras du diable de l’extrême marché pour se sauver d’un mal fasciste que l’on a enfanté.

    Moi, je n’irai pas voter Macron dimanche. Bien évidemment, le vote FN n’est pas une option et ne l’a jamais été. Le vote blanc n’est pas pris en compte. Par conséquent, il ne me reste que l’abstention, au risque d’être considéré comme celui qui ferait le jeu du fascisme, ou celui qui peuplerait le rang des statistiques d’électeurs dépolitisés.

    Je prends le risque et j’assume les deux : ceux qui font le jeu du FN sont ceux qui votent FN. Et ceux qui font les statistiques sur l’abstention, ont une guerre sociale de retard.

    Un électeur en colère.


  • Samuel Moleaud 10 janvier 2015 13:29

    De tout coeur avec vous, notamment votre analyse des forces en présence : ce n’est pas l’islam l’ennemi, ni la religion. Ce n’est pas une barbarie religieuse qui a tué les dessinateurs et policiers, mais un geste politique.
    « L’ennemi c’est notre Etat : il ne veut pas notre bien à nous son peuple, il ne veut que briller au niveau international. » : un tel drame permet à l’Etat de profiter du choc émotionnel (bien résumé par N. Klein) pour légiférer et restreindre les libertés....pendant que le racisme bat(tra) sont plein.
    Il faudra être fort dans la conviction pour ne pas céder aux amalgames avec tout ça.



  • Samuel Moleaud 10 janvier 2015 13:06

    Un bel hommage, mais je me permets d’apporter une nuance à votre réaction.
    Je ne pense pas qu’il faille voir dans ce crime odieux un geste religieux. Les assassins se sont sans doute fait laver le cerveau, mais il y avait en eux certainement un terreau propice à la bêtise. Car comme vous le dites, la religion condamne le meurtre. Mais plus qu’un crime fondamentaliste, il s’agit d’un assassinat politique, la vengeance du prophète comme alibi justifiant l’ignominie.

    Je crois que dans le deuil collectif, il faut surtout appeler à ne pas faire l’amalgame musulman/islamiste (ce que les internautes d’agoravox semblent oublier parfois) et appeler à prendre les armes (scripturales) pour affûter nos mots et combattre l’atteinte aux libertés d’expression.
    J’ai publié un article d’hommage sur ce sujet : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/charlie-hebdo-morts-pour-avoir-161766.



  • Samuel Moleaud 14 août 2014 19:30

    L’enfoiré, je parle de ponction car j’évoque une somme que l’employeur m’a retranchée sur le salaire non déclaré, afin de payer le logement. Or je ne suis pas le locataire (puisque aucune convention n’a été signée).
    C’est bel et bien l’Etat qui fait payer un lourd tribut aux petites entreprises, j’en conviens. Pour que normalement, la population active puisse bénéficier de revenus de transfert (maladie, vieillesse, famille, etc.). Je ne crie pas haut et fort que l’État doit voler à mon secours, ni ne crie haro sur le capitalisme dans l’espoir de collectiviser les ressources créées. Je ne suis pas un stalinien en puissance sorti fraîchement des rangs de l’université.

    Seulement dès qu’on tape sur des patrons malhonnêtes ici, on passe pour un bolchevique.
    Je pense que cet employeur a joué sur ma crédulité du moment (avant de me renseigner en droit du travail) pour me faire payer un loyer illégitime qui je vous le rappelle, n’est déclaré nulle part.



  • Samuel Moleaud 14 août 2014 19:29

    L’enfoiré, je parle de ponction car j’évoque une somme que l’employeur m’a retranchée sur le salaire non déclaré, afin de payer le logement. Or je ne suis pas le locataire (puisque aucune convention n’a été signée).
    C’est bel et bien l’Etat qui fait payer un lourd tribut aux petites entreprises, j’en conviens. Pour que normalement, la population active puisse bénéficier de revenus de transfert (maladie, vieillesse, famille, etc.). Je ne crie pas haut et fort que l’État doit voler à mon secours, ni ne crie haro sur le capitalisme dans l’espoir de collectiviser les ressources créées. Je ne suis pas un stalinien en puissance sorti fraîchement des rangs de l’université.

    Seulement dès qu’on tape sur des patrons malhonnêtes ici, on passe pour un bolchevique.
    Je pense que cet employeur a joué sur ma crédulité du moment (avant de me renseigner en droit du travail) pour me faire payer un loyer illégitime qui je vous le rappelle, n’est déclaré nulle part.



  • Samuel Moleaud 17 juin 2014 09:49

    Bruce Baron, raisonnes-tu de la même manière pour les élections ? Une fois tous les cinq ans, pas grave ! ?



  • Samuel Moleaud 18 décembre 2012 15:50

    Il a fallu 140 commentaires pour voir éclore une réaction traitant du sujet. Merci

    J’ai halluciné à lire les réaction de cet article. Tous les lecteurs glosent sur « pour » ou « contre » les armes à feu, quand ils ne dérivent pas sur des analyses psychosociales de comptoir à expliquer que les criminels le sont parce qu’ils sont frustrés avant tout... Merci à tous pour débattre ici, mais je ne lançais pas un débat « pour » ou « contre » légaliser le crime d’enfants en armant des citoyens.
    Mais rares sont ceux qui voient les Etats-Unis comme un bien triste Empire qui signifie agression, tyrannie et crime à qui entend ce mot sur la planète.

    Mais c’est dans la culture dominante de défendre la sous-culture dans laquelle nous avons tous été bercés. L’adoration pour ce qu’il y a de plus détestable érigée au rang de valeur inaliénable, grand modèle e société pathologique où chaque être fonce tête baissée droit devant, cerveau siphonné à la télé, vers la Grande Régression du siècle.
     
    J’ai même lu que les américains doivent être tous armés, car en cas d’attaque extérieure, les dictateurs peineraient à pénétrer, tandis qu’en France où personne n’est armé, les rebelles rentreraient comme dans du beurre...Dans la tête de certains, nous devons être en 1300 et 1400 (mais je ne parvient pas à situer avant ou après J-C ?).
    J’ai lu aussi que retirer l’arme à un citoyen, c’est lui retirer sa liberté. Tant qu’on y est, rajoutons que c’est une des vertus de la Démocratie, tant qu’à faire !

    Renaud avec intelligence avait magistralement déploré en 1980 qu’il n’y a bien qu’un mâle pour tenir un flingue comme il tient à ses couilles contrairement à la beauté présente dans le corps d’une femme, à part Mme Tchatcher et implicitement, la violence des néolibéraux...

    La propagande de la NRA est plus que jamais efficace, ça fait gerber.



  • Samuel Moleaud 18 décembre 2012 02:47

    Non mais on se croirait vraiment à 1984. Qu’est-ce que cela peut faire que ce meurtrier n’avait pas de compte facebook ? Ah oui alors ça, ça explique le crime.
    J’ai des amis qui refusent de s’inscrire sur les réseaux sociaux, rendez-vous compte, en France !!! Ils sont pas dans la mode du contrôle et du fichage !! Je vais peut-être me méfier d’eux et arrêter de les côtoyer si je ne veux pas être assassiné.

    Qu’il soit paumé, perturbé, pauvre, etc ok, mais alors asocial, anti réseaux sociaux et autiste, je ne vois pas le rapport. Vous regardez trop FBI Portés Disparus les mecs.



  • Samuel Moleaud 17 décembre 2012 14:48

    Bah tout le monde a le droit de s’exprimer non ?



  • Samuel Moleaud 17 décembre 2012 12:45

    Pour une fois « Le Péripate », vous auriez presque écrit quelque chose de censé, du moins en accord avec moi. Mais non. Dommage.
    La presse fait de ces assassins des martyrs, des noms qui restent célèbres dans la tête des lecteurs. Mais il est vrai que c’est Fox News qui appuie sur la gâchette...
    Interdire la presse ? Songeons-y, on ne lirait pas vos insanités sur agoravox et vous pourriez vous réjouir que la France soit une dictature digne du Turkménistan...



  • Samuel Moleaud 26 novembre 2012 01:25

    Dire ça est un raccourci de l’Histoire des idées politiques et philosophiques.
    Avant que le socialisme n’existe avec les Babeuf, Cabet, les Fourier etc, le terme de « gauche » n’existait pas. Ni même droite. C’était monarchistes contre républicains. Puis, est venu l’antagonisme socialistes/capitalistes au temps de Proudhon, de Marx, et suiveurs.

    Mais historiquement, la gauche n’est pas libérale. Elle a été théorisée en réaction au libéralisme économique, justement.
    Les anti-monarchistes et révolutionnaires du 18ème siècles étaient pour le libéralisme politique, pour donner plus de liberté. Ils étaient effectivement des libéraux, progressistes. Mais ces Lumières étaient des aristocrates désireux de voir protégée la propriété privée, le pouvoir dévolu aux instruits (notables de l’époque) et non démocratiquement au peuple.

    Ne pas confondre libéralisme politique et libéralisme économique. La gauche historiquement (fin 19ème) est nationaliste. Pas libérale ;)



  • Samuel Moleaud 18 novembre 2012 04:53

    Ah je m’incline^^ ;) C’est vrai, je ne suis (encore) jamais allé en Amérique du Sud mais parler espagnol est plus abordable pour un français que parler l’anglais, à mon sens. Mais c’est en projet, un tiroir dans mon cerveau. Je connais l’espagnol mais c’est vrai, pas le portugais ni l’italien. Je suis encore en Australie.



  • Samuel Moleaud 18 novembre 2012 03:14

    Non, je ne suis pas d’accord avec toi puisque tu apprends plein de nouvelles expériences pendant un an, ou deux. Et tu apprends aussi énormément des gens. Tu reviens comme grandi au pays natal. Donc ce n’est pas un attrape nigauds pour faire du portes-à-portes et vendre des brioches périmées. C’est une porte qui nécessite d’avoir un peu des couilles pour louvrir (prendre un visa, partir 1 an loin, nombre de gens qui l’ont fait savent que ce n’est pas toujours facile) mais une fois ouverte, on a un champ de vision beaucoup plus large évidemment.



  • Samuel Moleaud 18 novembre 2012 03:07

    Salut ZenZoe,
    L’Australie restera pour moi aussi un super souvenir. J’ai vraiment réalisé à quel point les français sont froids, peu ouverts d’esprit, voire arrogants, fiers et égoïstes. Du moins ceux qui restent en Hexagone.
    Partout où je suis allé, de Perth au Top End, de Cairns à Sydney, les australiens de tous âges sont là pour t’aider si ça ne va pas. Un truc m’a frappé : dans les commerces, ou bien en relation de patron à employé, les anglophpones disent toujours « how are you » (ou How’s going mate« pour les aussies guys^^), on n’entendra jamais un commerçant nous dire »Salut, comment ça va aujourd’hui ?« . La langue anglais est déjà plus accueillante que les langues latines.

    Et puis ils sont 22 millions sur un territoire plus grand que l’UE. Comme tu dis, ils s’éclatent, loin des soucis cuisants qu’on nous met dans la tronche en Europe. Si ils veulent faire un truc, ils le font ( »Just go for it mate !« ), en fait je crois que cette année passée en Australie m’a appris à avoir la »positive attitude". Mais j’ai moi aussi quelques éclaboussures d’eau gelée lorsque j’entends les français à l’étranger. Faut voir la réputation qu’on a à l’étranger !

    Merci mais, en ce qui de l’anglais, ça va maintenant au bout de presque un an quand-même...
    L’Australie a ses défauts en lien avec la GB mais les gens n’y sont pour rien et ils sont vraiment sympas. Par contre, on a l’impression qu’ils ne s’intéressent qu’aux voitures et au sport. Qu’ils sont des beaufs buveurs de mauvaise bière. Mais c’est faux, j’ai eu l’occasion de sympathiser avec certains dans les backpackers et c’est intéressant de voir que lorsqu’ils s’intéressent à quelque chose, il le font pleinement : sport, musique, sujets de société...si le gars est intéressé par le monde, la géopolitique, l’économie, les sujets de société, je crois qu’il va comprendre bien mieux et plus lucidement que la moyenne des européens ce qu’il se passe. Bref, oui, cette île-continent permet de se rendre compte que la France est un super pays, mais jonché de barrières en fer forgé difficiles à enjamber.