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Les commentaires de Pierre PEYRARD



  • Pierre PEYRARD 30 novembre 2021 18:49

    @Electric Effectivement, difficile de vous croire :
    1/ le 36 n’est pas intervenu dans le dossier lors de l’autopsie à l’IML en 1979.
    2/ Les seuls policiers sur place étaient Alain T. Pierre R. et Jean-Pierre C. du SRPJ de Versailles.
    3/ Il ne peut pas y avoir de 3e balle, puisqu’il n’y en avait déjà pas même deux.



  • Pierre PEYRARD 28 novembre 2021 18:56

    L’examen du crâne n’a pas été fait lors de la première autopsie sur ordre du jeune Substitut du Procureur Leimbacher, qui l’a d’ailleurs reconnu lui-même. Il a expliqué avec des regrets sincères quelques années plus tard qu’il s’agissait d’une injonction de la hiérarchie, et qu’il était tout jeune et n’avait pas osé s’opposer à cet « ordre », tout en comprenant la portée politique de ce geste.
    Quant à ceux qui ont participé au « bidonnage » ils cherchent à maintenir coûte que coûte la thèse du suicide, quitte même à faire condamner en diffamation un de leur collègue de la Police qui avait osé dire que le corps de Boulin n’avait pas heurté de rocher dans l’étang rompu... Ils ne faut plus leur laisser un centimètre pour tenter de manipuler l’opinion... Depuis 42 ans, vous pouvez imaginer le nombre de personnes impliquées dans la forfaiture, crime d’ailleurs qui n’existe plus...



  • Pierre PEYRARD 28 novembre 2021 15:05

    @JPCiron Je ne pense pas qu’on puisse dire que les media contribuent à oublier cette affaire. Ce serait à mon humble avis injuste vis à vis de Marie Pierre Farkas et la rédaction de France 2 qui a consacré 4 épisodes d’un total de 93 minutes à l’affaire le 31 Octobre dernier...
    C’est plutôt du coté de la Justice que ça coince depuis un moment, et un « grand flic » chargé de l’enquête s’émeut du fait que France TV remette en question son travail au point de devoir se justifier par la sortie d’un prochain livre...
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-peyrard/blog/181121/affaire-boulin-les-omissions-et-approximations-de-gilles-leclair



  • Pierre PEYRARD 28 novembre 2021 10:41

    @JPCiron

    1 - Le massacre des tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, le 1er décembre 1944

    2 - Les massacres d’Algériens à Sétif, le 8 mai 1945

    3 - La disparition de l’universitaire Maurice Audin en Algérie le 11 juin 1957

    4 - La répression de la manifestation des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961

    5 – L’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka à Paris, le 29 octobre 1965

    6 – Le crash de la Caravelle Ajaccio-Nice, le 11 septembre 1968

    7 - L’explosion du vol Air France Santiago-Orly à l’escale de Caracas, le 3 décembre 1969

    8 - L’assassinat du militant internationaliste Henri Curiel à Paris, le 4 mai 1978

    9 - L’assassinat de Robert Boulin, ministre en exercice, nuit du 29 au 30 octobre 1979

    10 - La destruction en vol de l’avion de ligne Bologne-Palerme au-dessus d’Ustica, en Italie, le 27 juin 1980

    11 - L’assassinat de Thomas Sankara, président du Burkina Faso, et de ses compagnons, le 15 octobre 1987

    12 – L’assassinat de Dulcie SEPTEMBER, représentante de l’ANC en France, à Paris, le 29 mars 1988

    13 - L’explosion de la Maison des Têtes de Toulon, le 15 février 1989

    14 - Le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994

    15 - L’assassinat du magistrat Bernard Borrel à Djibouti, le 18 octobre 1995

    16 - Le naufrage du chalutier breton Bugaled Breizh, le 15 janvier 2004

    17 – L’assassinat de 3 militantes kurdes du PKK, en pleine rue à Paris, nuit du 9au 10 mai 2013

    18 - L’enlèvement et l’assassinat au Mali de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de Radio France Internationale, le 2 novembre 2013

    https://www.ouest-france.fr/politique/affaires/point-de-vue-secret-defense-raison-ou-deraison-d-etat-2d322dbc-4df3-11ec-a5d5-136a4c5262f1





  • Pierre PEYRARD 9 novembre 2011 14:56

    Les banquiers ont compris qu’ils feraient plus de pognon dans une économie de guerre, plutôt que dans une économie de temps de paix. Donc, ils préparent la guerre. C’est simple.

    Le contrôle des matières premières, de l’énergie et de l’industrie lourde sont en jeu.
    Ceux qui contrôleront ces trois secteurs clés, pourront installer des régimes dictatoriaux en quête d’espaces vitaux alimentés par la xénophobie, elle même alimentée par la crise économique et sociale.
    Une fois la guerre déclarée, une fois les infrastructures détruites, l’argent des mêmes banquiers basculera étrangement du côté des « Démocraties »...
    Car après le chaos, il est plus bénéfiques de reconstruire avec des taux d’intérêts, que d’entretenir la guerre.

    C’est un mouvement de balancier. C’est tout. 
    Cynique, mais ne demandez pas à un banquer de faire autre chose que de faire du fric avec du fric. Ils n’ont pas d’idéaux. Ils sont apatrides. Sur la misère comme sur le progrès, leur seul intérêt est de faire du fric.





  • Pierre PEYRARD 1er novembre 2011 10:59

    En complément d’information, on se réfèrera utilement aux récentes publications de Francis Christophe ici : http://owni.fr/2011/09/21/claude-gueant-boulin/



  • Pierre PEYRARD 1er novembre 2011 10:46

    Oui en effet vous avez raison. J’ai souhaité corriger cette erreur, mais le billet était en cours de publication. Il s’agit bien de la forêt de Rambouillet.



  • Pierre PEYRARD 11 juin 2011 07:58

    Je porte peu de crédit à la parole du Ministre de l’Intérieur lors de ses déclarations sur Europe 1 auxquelles vous faites également référence, insistant sur le fait que le NYPD (police de New York) n’aurait pas eu besoin d’un « feu vert » des autorités françaises pour procéder à l’arrestation de DSK. 
    Cela fait à présent plus de trente-deux ans, qu’une affaire politique est au « feu rouge » en France, et il se trouve justement que le Ministre de l’Intérieur Claude GUEANT en fut un témoin privilégié du fait des fonctions qu’il occupait en tant que conseiller technique à la sécurité, de permanence Place BEAUVEAU la nuit du 29 au 30 Octobre 1979, lors de l’assassinat de Robert BOULIN maquillé en suicide). En tant que tel, il n’a pu ignorer les détails des allées et venues au Ministère de certaines personnes, voire des comptes rendus hiérarchiques et demandes de conduites à tenir de subordonnés entre 1h du matin où l’annonce du décès fut faite au Ministre de tutelle Christian BONNET et 8h40, où le corps fut découvert officiellement en forêt de Rambouillet...
    J’ajoute que la CIA particulièrement bien informée sur cette affaire, refuse de déclassifier un fichier et ce malgré le FOIA (Freedom Of Information Act) pour des raisons politiques... Benoit COLLOMBAT, grand reporter à France Inter ayant enquêté cinq ans sur l’affaire BOULIN, s’est vu notifié une fin de non recevoir (cf. lien ci-après) : 

    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/pdf/lettre2.pdf

    On ne s’étonnera donc pas dans ce contexte, que Claude GUEANT n’ait à ce jour jamais été entendu par la Justice.

    C’est la raison pour laquelle je trouve particulièrement choquant que cet individu vienne se répandre en justifications douteuses au micro d’Europe 1, s’agissant de « l’impossibilité » d’un contact entre son Ministère et la police américaine, AVANT, l’arrestation de DSK. 
    En clair, la parole de cet homme ne vaut rien, pas même le dixième de la moitié du quart de la longévité ministérielle de Robert BOULIN.



  • Pierre PEYRARD 11 juin 2011 00:45

    Bonjour Henry Moreigne,

    Merci pour cet article et votre citation en référence à mon blog.
    Je porte peu de crédit à la parole du Ministre de l’Intérieur lors de ses déclarations sur Europe 1 auxquelles vous faites également référence, insistant sur le fait que le NYPD (police de New York) n’aurait pas eu besoin d’un « feu vert » des autorités françaises pour procéder à l’arrestation de DSK. 
    Cela fait à présent plus de trente-deux ans, qu’une affaire politique est au « feu rouge » en France, et il se trouve justement que le Ministre de l’Intérieur Claude GUEANT en fut un témoin privilégié du fait des fonctions qu’il occupait en tant que conseiller technique à la sécurité, de permanence Place BEAUVEAU la nuit du 29 au 30 Octobre 1979, lors de l’assassinat de Robert BOULIN maquillé en suicide). En tant que tel, il n’a pu ignorer les détails des allées et venues au Ministère de certaines personnes, voire des comptes rendus hiérarchiques et demandes de conduites à tenir de subordonnés entre 1h du matin où l’annonce du décès fut faite au Ministre de tutelle Christian BONNET et 8h40, où le corps fut découvert officiellement en forêt de Rambouillet...
    J’ajoute que la CIA particulièrement bien informée sur cette affaire, refuse de déclassifier un fichier et ce malgré le FOIA (Freedom Of Information Act) pour des raisons politiques... Benoit COLLOMBAT, grand reporter à France Inter ayant enquêté cinq ans sur l’affaire BOULIN, s’est vu notifié une fin de non recevoir (cf. lien ci-après) : 

    On ne s’étonnera donc pas dans ce contexte, que Claude GUEANT n’ait à ce jour jamais été entendu par la Justice.

    C’est la raison pour laquelle je trouve particulièrement choquant que cet individu vienne se répandre en justifications douteuses au micro d’Europe 1, s’agissant de « l’impossibilité » d’un contact entre son Ministère et la police américaine, AVANT, l’arrestation de DSK. 
    En clair, la parole de cet homme ne vaut rien, pas même le dixième de la moitié du quart de la longévité ministérielle de Robert BOULIN.




  • Pierre PEYRARD 21 janvier 2011 07:01

    On n’aurait pas dû bloquer à la douane le matériel prévu pour la Tunisie...

    Comme le vent venait de tourner, les tunisiens auraient récupéré les matraques, les bombes lacrymogènes, et ainsi ils auraient pu chasser Ben Ali et la famille Trabelsi encore plus vite...
    Un juste retour des choses grâce au « savoir faire » français.
    Et Alliot Marie le lendemain à la radio « Nous avons toujours voulu manifester notre soutien au peuple tunisien.... comme contre l’Espagne de Franco en 36, la France a toujours été du côté de ceux qui se battent pour la liberté ».... Du grand art non ?


  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 22:05

    Concusion : Le nucléaire tue. Mais pas toujours comme on le pense.





  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 13:47

    Oui je crois au « greentechs » en devenir...

    En attendant on produit 75% de l’électricité consommée en France avec nos centrales.
    Un autre dossier connectant nucléaire et terrorisme, on pourrait parler d’Eurodif aussi si vous voulez... 


  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 13:38

    Je ne pense pas que les choses soient ou toutes blanches ou toutes noires...

    La vérité est toujours plus complexe.
    J’ai aussi écrit que Sarkozy avait pris le peuple français en otage, avec son exercice autocratique et méprisant du pouvoir. 



  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 13:35

    Ok pour Giscard, mais l’indépendance énergétique, économique, politique et les premiers essais nucléaires militaires, c’"était De Gaulle.



  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 12:55

    Je suis partagé sur cette question.
    Je ferais une nuance avec un préalable :
    Je soutiens PAR PRINCIPE face au terrorisme le Président de la République et condamne le terrorisme.

    IL FAUT SE RAPPELER QU’AVANT TOUT IL Y A EU PRISE D’OTAGES. Et que de là découle tout le reste.

    En revanche :

    1) Je doute de façon dont les opérations se sont passées réellement sur le terrain. On ne le saura jamais, bavure ou assassinat des preneurs d’otages... le résultat est le même, bien que les circonstances ne le soient pas.

    2) Les intérêts des Etats priment sur la vie des citoyens. Ce n’est pas nouveau, il ne faut pas être naïf. On fera toujours passer avant la protection des intérêts énergétiques d’AREVA et de la France (mines d’Uranium du Nord NIGER) avant la vie de deux jeunes français. C’est ce qu’on appelle la raison d’Etat. Ne vous leurrez pas. Elle a toujours existé et existera toujours, y compris dans les démocraties « les plus évoluées ». 


    Aujourd’hui si 75% de l’électricité produite en France provient de l’énergie nucléaire et non du pétrole, ce n’est pas pour rien. Cela répond à une volonté politique datant du Gaullisme (1962) visant à doter la France d’une indépendance énergétique, et donc économique et stratégique. Ce n’est pas un petit sujet. On peut en discuter la pertinence, quoiqu’il en soit c’est ainsi aujourd’hui.

    On ne fait pas de sentiment lorsqu’il s’agit des intérêts de la France. Les autres nations, plus exactement leurs dirigeants n’en font pas davantage.

    3) les deux points précédents exposés, je me sens plus à l’aise pour critiquer :
    - l’absence d’information de la représentation nationale, s’agissant de la question des otages au Niger, en Afghanistan comme ailleurs
    - l’arrogance du Secrétaire Général de l’Elysée qui a osé dire que les otages détenus en Afghanistan ont commis une imprudence coupable.
    - l’arrogance encore, lorsque le pouvoir en place prend le contribuable et l’opinion à partie en disant que la libération des otages en Afghanistan « coutera cher »...


    Tout ceci rappelé permet de lire la décision présidentielle d’intervention au Niger dans un contexte d’exercice du pouvoir autocrate, culpabilisant à l’égard de la presse. Ainsi en effet on peut au minimum s’interroger sur la précipitation, le manque de recul avec lequel le Président Sarkozy a donné l’ordre d’intervenir au Niger. 

    Il ne pouvait ignorer que cette opération était risquée. A moins qu’il n’ait jugé et décidé quasiment seul (avec ses conseillers et le Ministre de la Défense), qu’il fallait envoyer un signal fort aux preneurs d’otages, quelque soit le coût à payer, anticipant d’autres prises d’otages à venir. Le problème c’est qu’en décidant seul, sans s’assurer du soutien de la Nation via la représentation nationale, il prend à son tour justement « le peuple français » en otage. Et c’est là tout le sujet de votre billet.

    On peut voir aussi ainsi les choses :
    En mettant ainsi en danger la vie de deux de nos concitoyens civils innocents, au risque de les faire assassiner à l’autel de la raison d’Etat, il décide de défendre SEUL les intérêts français, et avertit singulièrement les candidats preneurs d’otages que leur entreprise risque l’échec. Tout en méprisant la Nation toute entière.

    Au plan diplomatique, Sarkozy a marqué des points aux Etats Unis et exercé un rapprochement certain avec l’administration d’Obama ainsi que les Républicains toujours sensibles à la question de la lutte contre le terrorisme. Sur le terrain on notera un renforcement patent des collaborations entre les services américains et français, ce dont on ne peut que se féliciter s’agissant de la lutte contre le terrorisme.

    Je suis contre Sarkozy en général pour beaucoup de raisons, mais s’agissant de cette affaire, je nuance ma position.



  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 07:21

    On n’est jamais bien autant servi que par soi-même : http://www.agoravox.fr/auteur/dr-jean-kiffer

    Du Kiffer dans le texte... ça laisse songeur sur sa conception de la Justice !





  • Pierre PEYRARD 13 janvier 2011 06:22

    @Marc Gelone,


    Bonjour Marc,

    Ce que je conteste c’est le fait qu’on s’en prenne à la République.
    J’ai une question à vous poser : Jean Kiffer est il encore en 2011 oui ou non républicain ?

    Si oui, les voeux « virtuellement sécessionnistes » qu’il a lui même formulé aux Amnévillois et Amnévilloises le décrédibilise,

    Si non, comment peut-il alors cracher dans la soupe, puisque le code électoral qui le fait maire depuis 1965 est issu de la République ?

    Je trouve cela d’autant plus dommage, que Jean Kiffer est connu justement pour son dévouement et son action remarquable au développement de sa commune.

    Je pense qu’il aurait été plus pertinent de s’en prendre au « pouvoir » plutôt qu’à la République, à ses Institutions. Je partage son analyse sur la « médiocratie, la fricocratie », mais ce n’est pas la République qui ne veut plus d’Amnéville, qui s’en détourne et qui dérive, ce sont certains de ses représentants.

    Vous pourrez me trouver pointilleux. Dont acte, je l’assume volontiers.