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Les commentaires de Ewen Marechal



  • Ewen Marechal 2 avril 2014 10:24

    D’accord avec l’article sur les différents points évoqués. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que lorsque les politiques parlent de croissance, ils entendent : croissance économique. C’est à dire, le taux de variation du PIB, en essayant de l’estimer a prix constant pour corriger les effets de l’inflation. Le PIB est un agrégat macroéconomique, mesurant la valeur du flux de production de biens et de services produits par un pays au cours d’une période. Il regroupe les composantes marchandes (secteur privé) et dans une certaine mesure non marchande (administrations publiques).

    Dans le système économique actuel, la monnaie est fondamentalement constituée de dette, qui doit être remboursée par de la création de valeur ajoutée. Cette valeur ajouté nécessaire au maintien du système, c’est la croissance du PIB. Cette croissance de la valeur des échanges économiques, nécessaire au maintien du système ne doit pas forcément être obtenue par une croissance de la consommation de biens matériels, du nombre d’agents économique ou de l’exploitation des sols (c’est impossible pour les raisons expliquées par l’auteur). Tout moyen, même le plus loufoque, pourrait être fonctionnel si accepté par les acteurs de l’économie. Keynes l’illustre avec humour dans sa « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » :

    Si la Trésorerie était disposée à emplir de billets de banque des vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains, et à autoriser l’entreprise privée a extraire de nouveau les billets suivant les principes éprouvés du laissez-faire (le droit d’exploiter les terrains billetifères étant, bien entendu, concédé par adjudication), le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu’ils ne le sont réellement. A vrai dire, il serait plus sensé de construire des maisons ou autre chose d’utile ; mais, si des difficultés politiques et pratiques s’y opposent, le moyen précédent vaut encore mieux que rien.

    Actuellement, le quasi monopole du secteur bancaire sur la création monétaire s’apparente à une forme de faux monnayage, massif et institutionnalisé. Il explique en grande partie l’explosion des inégalités et nécessite la croissance du PIB.

    Pour conclure, si la croissance exponentielle de la consommation des ressources n’est absolument pas soutenable et extrêmement nocive, la croissance du PIB par la monétisation et le jeu boursier au seul profit des grandes institutions financières est, hélas, fonctionnelle et soutenable.



  • Ewen Marechal 20 février 2013 17:11

    L’euro et l’union européenne sont entrain de tuer la Grèce. La misère entraîne la monté des extrêmes :

    -A l’extrême droite, les neonazis
    -A l’extrême gauche, les antifas

    Les résultats des élections législatives anticipées de mai 2012 en grèce sont extrêmement
     intéressantes. De gauche à droite :

    KKE : 8,6% (assimilable à l’extrême gauche en france, 
    eurocritique)

    SYRIZA : 17,33% (assimilable au FdG, eurocritique)
    PASOK : 13,67% (assimilable au PS, européiste)
    DIMAR : 6.33% (gauche démocrate
     européiste)
    ND : 36% (assimilable a l’UMP, 
    européiste)
    Grecs Indépendants : 11% (assimilable au FN, 
    eurocritique)
    Aube dorée : 7% (les néonazis, 
    eurocritique)


    => Aucun des partis 
    eurocritique n’a la capacité de fédérer l’ensemble de la population => Ces partis sont en opposition en raison de leurs positionnement idéologique sur un axe droite-gauche
    =>
    Je pense que c’est fait exprès : en empêchant la majorité eurocritique de se réunir, cette division permet aux partis européistes de détenir une majorité de fait. Ces partis sont favorables au maintient de la Grèce dans l’UE et l’euro, et complices du désastre économique et social.

    => Si il y avait eu en Grèce un parti eurocritique, se plaçant au dessus des contingences gauche-droite, avec une ligne politique irréprochable, peut être que la situation aurait été tout à fait différente. A l’heure actuelle, la grèce pourrait être sortie de l’euro et de l’UE

    Bref, il manquait à la Grèce ... l’UPR.



  • Ewen Marechal 19 mars 2012 14:55

    Oui logan, cependant la France de De Gaulle dans le cadre de l’Europe à 6 avait bien plus de poids que la France que nous laisse Sarkozy dans le cadre de l’Europe à 27. 


    Je trouve les propositions du programme commun du front de gauche « l’humain d’abord » très attractives (elle le sont pour n’importe quel citoyen se réclamant de gauche, la vraie ...), mais elles sont bel et bien inapplicables dans le cadre des traités européen.

    A mon sens, la seule approche rationnelle consiste à aller sur le site de chacun des candidats, de télécharger le programme, de le lire, et si l’on s’y retrouve, s’assurer que le candidat à les moyens et la motivation de l’appliquer. Or, la position de Mr.Mélenchon à ce sujet ne m’inspire vraiment pas confiance, et ce pour plusieurs raisons :

    1) Le programme « l’humain d’abord » est extrêmement flou concernant les articles a dénoncer. Or, le mot « article » n’apparaît que 7 fois, et aucune occurrence n’est en relation avec les textes européens. C’est quand même dingue. Je trouve maladroit de baser le présent article sur une simple dépêche, mais il faut bien avouer que le programme « L’humain d’abord » me donne l’impression d’être pris pour un con. Quand on propose des changements aussi radicaux, un maximum de technicité est de mise.

    2) Le FdG propose de renégocier les traités, mais ne donne absolument aucun détail. Aucune estimation d’un calendrier (si l’on négocie pendant 4 ans, que fait on pendant ce temps là ?). Encore plus gênant, RIEN concernant un éventuel (à mon avis, probable) des négociations. Bref, pour moi tout cela ressemble beaucoup à l’Europe sociale que nous avait promis Jospin.

    3) Le candidat. JE n’aime pas trop les procès d’intention, tout le monde peut changer, mais mon ressenti est qu’un ex sénateur (ça sert à quoi le sénat a part caser et payer les copains ?) 30 ans de PS, des pratiques démocratiques douteuses, Franc maçon, 6000€ net mensuel, c’est quand même du bon gros oligarque bien intégré au système.

    Après, peut être que c’est mon approche consistant à lire les programmes qui est un peu désuète à l’heure des slogans et conseillers en communication ...


  • Ewen Marechal 1er novembre 2011 19:09

    D’accord avec l’auteur. Je me dois de faire une petite remarque :


    Dans le cadre de l’UE, l’abrogation de cet article ne se fera pas unilatéralement, et je doute qu’il soit possible que les 27 états membres aient des gouvernements acceptant de le faire. Je rappel que l’Angleterre, par exemple, tir bp de profits de cette loi. Sans parler des lobbys pro états unis.

    Donc, il faut appliquer l’article 50 du TUE pour sortir du cadre de l’UE et ne plus subir cette loi. C’est la seule chose que peut faire unilatéralement la France, sans l’accord impossible de 26 états.


  • Ewen Marechal 17 octobre 2011 17:38

    bonjour kéké02360



    Si vous lisez les analyses de l’UPR, vous verrez que nous refusons de nous positionner sur des questions pouvant diviser la majorité de français souhaitant sortir de l’UE. (ou pour être honnête, la majorité de français qui voient l’UE d’un oeil défavorable et se rangeraient sans doute sur la position de l’UPR après avoir pris connaissance de l’ensemble de notre analyse)

    La démocratie directe par la mise en place d’une constituante est assurément une idée très intéressante. Mais l’inclure dans le programme de l’UPR diviserait l’électorat, ne serait-ce qu’un peu, et est donc contre productive.

    La vocation de l’UPR est de rétablir plus de démocratie en france, et surtout de lui rendre son indépendance vis à vis de nos marionnettistes actuels, les USA. C’est déja un bon début, non ? Vous me demanderez « plus de démocratie ? mais comment ? », je ne le sais pas encore mais le programme complet de l’UPR sera sans douet bientôt dévoilé. Je vous invite à nous suivre avec attention.

    Une fois la démocratie rétablie, libre aux francais de débattre sur le démocratie directe.

    Bien à vous,
    Ewen


  • Ewen Marechal 17 octobre 2011 17:27

    Bonjour, 


    Nous sommes assurément tous différents, le clivage gauche/droite existe bel et bien. De même que le combat des classesPersonnellement, je me situe plutôt à l’extrême gauche en terme de vision de la société.

    Cependant, j’ai fini par comprendre que ce n’était plus le moment de se déchirer sur des questions comme la fiscalité, le nucléaire, la santé, l’immigration, l’éducation etc.

    Non que ces questions soient annexes. Au contraire, ce sont ces sujets qui donne forme à une société. Mais.

    Ces questions ne relèvent PLUS de notre volonté car le pouvoir politique et économique à été enlevé aux français, et donné aux instances européennes et à la BCE.

    La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. L’idée d’une construction européenne ou le pouvoir se situe au dessus du peuple français est donc par définition non démocratique.

    Donc, la seule possibilité pour que le positionnement sur les questions droite gauche soit pertinent, à savoir que le peuple français ai les moyens politique pour prendre une décision, et les moyens économique de l’appliquer, est de quitter l’UE et l’euro, par l’article 50 du TUE.

    C’est possible électoralement : 55% de NON au projet de constitution en 2005, surement bien plus aujourd’hui. Cependant, ce NON était partagé entre la gauche et la droite. Par conséquent, une alliance des français de gauche et de droite est nécessaire.

    Ce n’est pas facile, ce n’est pas forcément agréable, mais ça marche si l’on s’en donne les moyens. L’UPR est une alliance de français se rassemblant autour de cette analyse de la situation et de cet objectif commun de sortie de l’UE et de l’OTAN. Ses membre proviennent de tous les partis, et il est fréquent de voir sur le terrain des sympathisants du FN et du PdG distribuant des tracts ensemble. C’est étrange, mais j’ai pu constater que ça fonctionne.


  • Ewen Marechal 17 octobre 2011 12:16

    le « NON » majoritaire au projet de constitution européenne n’était pas exclusivement de gauche ou de droite mais partagé à peu près équitablement entre la gauche et la droite.


    la seule issue possible, c’est d’oublier temporairement nos positions gauche-droite et de se rassembler pour quitter l’UE, l’euro, retrouver notre indépendance politique, notre souveraineté économique, et rétablir la démocratie.

    C’est la première étape indispensable à tout changement majeur de société. Un seul parti politique le propose, l’UPR de François ASSELINEAU.



  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 18:03

    Bonjour,


    Soyez pertinent, argumentez votre point de vue ?


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 17:59

    Bonjour Bigglop,


    Je vous renvoie à cet article qui vous éclairera sur la question :



  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 17:53

    Pourquoi n’avez vous pas vu d’article similaire sur N. Sarkozy ?

    Car c’est un adversaire et un agent du système parfaitement identifié. L’électorat de N.Sarkozy est globalement européiste et ne nous concerne donc pas.

    L’UPR a vocation a rassemblée les opposant au TCE de 2005. Ces opposants sont dispersés entre des partis comme le PdG, le FN et DlR.

    F.Asselineau n’assimile évidement pas le PdG au FN sur un plan idéologique. Il énonce simplement le fait que le FN et le PdG sont très utile au système pour diviser l’électorat défavorable à la construction européenne, et le fourvoyer vers des solutions très difficilement applicables comme l’europe des nations, la monnaie commune, l’europe sociale.

    Et oui, les dirigeants de ces partis en sont sans doute conscient. Et oui c’est désagréable à entendre.


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 17:24

    A vrai dire, j’ai voté négativement pour arno et positivement pour toi. Je suis militant UPR et je trouve son ton et son propos déplacé. La courtoisie et le respect me semblent être un minimum afin d’avoir un débat constructif. Tenter de changer l’opinion d’un sympathisant d’un autre parti si l’on le pense dans l’erreur est une chose, être insultant en est une autre.


    Les qualifications de « sectes », de « chien chien » etc n’ont rien a faire ici je trouve. Navré.


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 16:31

    Si le PS ne va pas au second tour, ce n’est pas grave pour le système financier, et c’est Sarkozy sera réélu. Je vous laisse imaginé son air narquois et triomphant face à une opposition éclatée entre le FdG, le PS et EELV.


    C’est vraiment ce que vous souhaitez, au front de gauche ?

    Bien évidemment, si le PS va au second tour et remporte l’élection, ce n’est pas grave non plus pour le système financier.

    gagnant-gagnant pour les banques. perdant-perdant pour nous. Zut alors.



  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 16:13

    Comprenez que si je n’aime pas beaucoup le personnage de Mélenchon, je réalise qu’une élection est avant toute chose un programme. Et, comme citoyen de gauche, le projet de société proposé par le front de gauche me séduit beaucoup.

    Je pense que vous et moi souhaitons la même chose : une france démocratique, prospère, égalitaire, écologique, indépendante, laïque, tolérante, avec des services publiques (éducation !) de qualité et débarrassé de la finance anglo-saxone.

    Mais comment y parvenir ?

    Je suis attaché à la démocratie, et pour moi la démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Déléguer ce pouvoir à un niveau supérieur au peuple, au niveau européen, est donc par essence anti démocratique. La création de la monnaie faisant parti de ces pouvoirs, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il faut sortir de l’U.E et de l’euro.

    De plus, il me semble normal qu’un parti se donne les moyens de parvenir à ses fins. Je suis quelqu’un de pragmatique. Une élection présidentielle se remporte aujourd’hui avec la majorité au second tour. Il est donc nécessaire d’avoir un potentiel électoral suffisant. Un parti n’ayant pas ce potentiel (je pense que vous conviendrez que c’est le cas du FN, il ne dépassera jamais les 17-20%) est un leurre électoral. Un défouloir. Mais pas un instrument de changement. 

    J’ai commencé à me demander pour qui voter il y a plus d’un an. Voila ma réflexion :

    Pas le PS ou EELV qui sont européiste. L’UMP est hors de question : européiste et de droite. MODEM : européiste. Le FN : jamais pour un électeur de gauche.

    reste : Le PdG. Mais ses positions sur l’UE sont floues, et puis peut il vraiment atteindre le second tour ? Et le remporter face un un candidat UMPS soutenu par tous les médias ? Je crois que le FdG perdra surement face à un candidat PS, et très certainement face à un candidat UMP (abstention)

    Et puis, je me suis imaginé dans la peau d’un citoyen de droite, ayant lui aussi compris la nécessité de sortir de l’UE et de l’euro. Voila quelles serait sa réflexion : Pour qui voter ?

    Pas l’UMP ou EELV qui sont européiste. Le PS est hors de question : européiste et de gauche. MODEM : européiste. Le FdG : jamais pour un électeur de droite.

    reste : Le FN ou DlR. Mais leurs positions sur l’UE sont floues, et puis peuvent ils vraiment atteindre le second tour ? Et le remporter face un un candidat UMPS soutenu par tous les médias ? DlR est insignifiant face au FN. Et je crois que le FN perdra surement face à un candidat UMP, et très certainement face à un candidat Ps (abstention)

    Merveilleuse symétrie ne trouvez vous pas ? Je me suis donc encarté a l’UPR, car :

    - seule l’UPR propose clairement de sortir unilatéralement de l’UE et de l’euro.

    - seule l’UPR se positionne au dessus du clivage gauche-droite et se donne ainsi les moyens de ses ambitions.

    - L’UPR a pour vocation d’acceder temporairement au pouvoir pour rétablir la démocratie, puis de disparaître.

    - J’ai eu l’occasion de pouvoir personnellement discuter avec F.Asselineau. Longuement. Cet homme à le sens de l’Etat qui fait défaut à la classe politique actuelle, et surtout, il est motivé par le désir de postérité. Et je trouve ça très rassurant.

    Alors oui, ça fait drôle au début de distribuer des tracts avec des sympathisants FN. Mais chacun garde ses opinions pour soi et se concentre sur l’objectif commun. Et l’on s’y fait.

    ewen



  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 15:39

    et je vous souhaite une belle surprise l’an prochain smiley


    Bien à vous,
    Ewen


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 14:53
    Vous opposez le NOM et le souverainisme. Soit.
    Vous conviendrez que l’UE s’inscit de plein pied dans le NOM, n’est ce pas ?

    Alors désolé mais vous êtes berné par le FN. Pas de honte à avoir, c’est très subtilement pensé. J’espère que vous êtes un citoyen critique, donc réfléchissez un instant :

    M. Le Pen et JM. Le Pen roulent tout deux pour l’europe. Ils sont grassement payés pour : Eurodéputés. Je vous laisse chercher le revenu mensuel exacte, il est a 5 chiffre.

    M. Le Pen conditionne sa sortie de l’euro à une sortie groupé, donc indépendante de sa volonté. Croyez vous que les autres états européens seront d’accord ? Les peuples, je ne dis pas, mais les gouvernements ?

    Ne pensez vous pas que les médias feront ce qu’il faut pour que le candidat UMPS gagne le second tour ? Que M. Le Pen ne fera pas de « dérapage » volontaire pour se mettre 70% de l’électorat à dos ?

    C’est le scénario de 2002.



  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 14:39

    Logan, c’est pourtant très simple :


    Des traités ponctuels, sur des questions ponctuelles, avec le ou les états concernés, comme cela se pratique depuis des millénaires. Comme cela se pratique encore aujourd’hui. 

    L’U.E., c’est l’obligation de devoir se mettre d’accord sur tout, avec tout le monde. Et du coup, rien ne bouge. Et c’est le but recherché par les E.U.

    Une analogie : vous pouvez avoir des relations amicales avec vos voisins sans pour autant TOUT faire ensemble, tout le temps ?

    Les plus vieux traités de Paix connus remontent a 2500 ans avant J.C.
    Je pense ne pas trop m’avancer en supposant qu’on trouve des traités commerciaux aussi vieux.

    Et non, l’Histoire des relations entre les nations ne commence pas avec le traité de Maastricht !


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 14:13

    Les médias font des miracles. La TV aussi. Il ressasseront que « Mélenchon est un extrémiste de gauche » (ce qui n’est absolument pas mon avis n’est ce pas) et Sarkozy sera élu avec un score de dictateur comme chirac en 2002. Des « dérapages » de JL Mélenchon sont a prévoir. ET il semblerait qu’il ai déja commencé ...


    C’est en cela que F.A. assimile le PdG et le FN. Comme instruments afin de faire gagner l’UMPS et continuer dans la lancée des politiques néolib. et de l’asservissement aux E.U et a l’OTAN.

    Est ce que le FN et le PdG sont manipulés par l’UMP et le PS réciproquement, ou bien y a t’il un accord derrière ? Je ne me prononcerais pas là dessus, faute de preuves. Notons tout de même que JL Mélenchon, JM Le Pen et M Le Pen sont tous trois eurodéputés :

    Les eurodéputés de l’Union Européenne touchent la même indemnité, qui sera fixée à 7 665 € brut soit 5 963 € net, plus 4 202 € d’indemnité de frais généraux et une indemnité journalière de subsistance de 298 € ainsi que le remboursement de leurs frais de voyage

    Plutôt sympa non ? Je pense qu’un certain nombre de français seraient prêt à faire de beaux discours et à enfumer d’autres français pour moins que ça. 

    Sinon, F.A. a brisé sa carrière pour défendre ses convictions. 


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 11:43
    Bonjour,

    Le NON a la constitution européenne n’était pas un NON de gauche. Ni un NON de droite. Le NON a remporté 55% des voix décomposées en : 30% de NON a gauche et 25% de NON a droite.

    Une sortie de l’Europe par la gauche est sans issu : on ne remporte pas une élection avec 30% de voix potentielles. Et je vois mal l’électorat de droite voter Mélenchon.

    De la même manière, une sortie de l’Europe par la droite est sans issu : on ne remporte pas une élection avec 25% de voix potentielles. Et je vois mal l’électorat de gauche voter Le Pen.

    De plus, ni Mélenchon ni Le Pen ne proposent de sortir de l’union européenne. Ils y ajoute toujours des conditions intenables (sortie groupée, monnaie commune et j’en passe.

    Ce n’est qu’une bête question arithmétique : pour sortir de l’europe, il faut les 55% de voix de la gauche et de la droite réunies. Pour rassembler, il est nécessaire d’avoir un parti qui ne soit ni de droite, ni de gauche.

    Aujourd’hui, seul un parti poursuit cette ligne de conduite et se donne les moyens électoraux et techniques de sortir de l’UE et de l’euro, c’est l’UPR.


  • Ewen Marechal 27 septembre 2011 11:34
    Bonjour, vous dites :

    « Melenchon a exprimé publiquement à plusieurs reprises sa crainte de l’édification européenne dans le cadre du GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE. »

    OK. Et alors ? Comme dit juste au dessus, dénoncer c’est bien mais il faut se donner les moyens d’agir. Mr Mélenchon, dans l’hypothèse (improbable) qu’il soit élu, aurait la capacité avec son petit commissaire européen (sur 27) de « changer l’europe », pour en faire une « europe sociale » et « sortir du grand marché transatlantique » ? Et de le faire l’encontre de la volonté d’une bonne partie des autres états (vive la démocratie).

    Non, la seule solution est la sortie de l’UE. Mr Mélenchon le sait parfaitement, et par conséquent, il enfume. Je suis vraiement désolé, moi aussi j’y ai cru un moment smiley


  • Ewen Marechal 26 septembre 2011 20:28
    Bonsoir Selena,

    Vous me demandez - à raison - de détailler ma position : voici donc 


    0) Par définition de la démocratie. La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. L’Union Européenne est constituée de plusieurs peuples, avec leurs différences. Et c’est très bien. Mais il n’y a pas de Peuple Européen, car un peuple, c’est avant tout (mais pas seulement) une langue, et l’UE, c’est 23 langues. 

    - Si vous n’êtes pas d’accord, alors citez moi de mémoire - sans google ! - un grand écrivain Letton, une pop star polonaise, un philosophe Tchèque, et un ministre Belge. Car un peuple, c’est une culture commune. (pour le ministre Belge, vous avez le droit a un Joker)

    Aussi, avec un système de tirage au sort, en considérant les citoyens européens égaux, on se retrouverait avec une assemblée ou les pays les plus nombreux auraient le plus de poids. Pensez vous alors :

    - Que les représentants des pays les plus nombreux légiféreraient dans le sens des pays les moins nombreux ?
    - Qu’une compétition démographique entre pays européens serait souhaitable ?
    - Que les pays les plus riches diminueraient volontairement leur niveau de vie en faveur des pays plus pauvres ?
     

    1) L’objectif de l’Europe n’est pas l’amélioration du sort de ses peuples, et ce depuis sa construction.

    La construction européenne a été voulue et financée par les Etats-Unis. Elle est le fruit d’une stratégie américaine visant a paralyser politiquement et diplomatiquement des nations aux intérets différents. Ce n’est ni par hasard ni par inadvertance que l’Europe est telle qu’elle est. Elle est la résultante de 27 intérêts nationaux antagonistes et aujourd’hui la France, avec un Commissaire sur 27 (soit 3,7%) n’est tout simplement plus en mesure de faire prévaloir son point de vue, ses valeurs et ses intérêts dans un cénacle où les pays alignés sur les États-Unis sont - étrangement ? - très majoritaires.

    Pour plus de détails et de source, je vous invite à regarder la conférence Qui gouverne la France de Mr Asselineau.

    2) L’Europe n’est pas démocratique

    Je suppose que vous conviendrez avec moi de ce point. Le référendum de 2005 est un exemple, je pense, plus que suffisant.

    Donc, pensez vous que nos dirigeants européens vont d’eux même mettre en place un système de tirage au sort, à leur détriment ? Bien sûr que non. Alors, comment le mettre en place. Une révolution européenne ? Ce n’est ni sérieux ni séduisant, car :

    - Une guerre à l’échelle européenne, c’est arrivé deux fois avec les conséquences que l’on sait.
    - Une guerre civil est - opinion personnel - encore plus horrible qu’un conflit classique.
    - Si on peu imaginer que l’armée française aurait des réticence à ouvrir le feu sur des insurgés francais, je pense que l’armée polonaise - pays tiré au sort (haha) parmi 26 possibilités ... en aurait moins. Et vice-versa.
    - Je suis non violent.

    3 ) Pensez vous réussir a convaincre 26 peuples à l’histoire et pratiques politiques différent ?

    Je m’arrête là pour le moment, et je suis évidement ouvert au débat.

    Bien à vous,

    Ewen