D’accord avec l’article sur les différents points évoqués. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que lorsque les politiques parlent de croissance, ils entendent : croissance économique. C’est à dire, le taux de variation du PIB, en essayant de l’estimer a prix constant pour corriger les effets de l’inflation. Le PIB est un agrégat macroéconomique, mesurant la valeur du flux de production de biens et de services produits par un pays au cours d’une période. Il regroupe les composantes marchandes (secteur privé) et dans une certaine mesure non marchande (administrations publiques).
Dans le système économique actuel, la monnaie est fondamentalement constituée de dette, qui doit être remboursée par de la création de valeur ajoutée. Cette valeur ajouté nécessaire au maintien du système, c’est la croissance du PIB. Cette croissance de la valeur des échanges économiques, nécessaire au maintien du système ne doit pas forcément être obtenue par une croissance de la consommation de biens matériels, du nombre d’agents économique ou de l’exploitation des sols (c’est impossible pour les raisons expliquées par l’auteur). Tout moyen, même le plus loufoque, pourrait être fonctionnel si accepté par les acteurs de l’économie. Keynes l’illustre avec humour dans sa « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » :
Actuellement, le quasi monopole du secteur bancaire sur la création monétaire s’apparente à une forme de faux monnayage, massif et institutionnalisé. Il explique en grande partie l’explosion des inégalités et nécessite la croissance du PIB.
Pour conclure, si la croissance exponentielle de la consommation des ressources n’est absolument pas soutenable et extrêmement nocive, la croissance du PIB par la monétisation et le jeu boursier au seul profit des grandes institutions financières est, hélas, fonctionnelle et soutenable.
L’euro et l’union européenne sont entrain de tuer la Grèce. La misère entraîne la monté des extrêmes :
-A l’extrême droite, les neonazis
-A l’extrême gauche, les antifas
Les résultats des élections législatives anticipées de mai 2012 en grèce sont extrêmement intéressantes. De gauche à droite :
KKE : 8,6% (assimilable à l’extrême gauche en france, eurocritique)
SYRIZA : 17,33% (assimilable au FdG, eurocritique)
PASOK : 13,67% (assimilable au PS, européiste)
DIMAR : 6.33% (gauche démocrate européiste)
ND : 36% (assimilable a l’UMP, européiste)
Grecs Indépendants : 11% (assimilable au FN, eurocritique)
Aube dorée : 7% (les néonazis, eurocritique)
=> Aucun des partis eurocritique n’a la capacité de fédérer l’ensemble de la population => Ces partis sont en opposition en raison de leurs positionnement idéologique sur un axe droite-gauche
=> Je pense que c’est fait exprès : en empêchant la majorité eurocritique de se réunir, cette division permet aux partis européistes de détenir une majorité de fait. Ces partis sont favorables au maintient de la Grèce dans l’UE et l’euro, et complices du désastre économique et social.
=> Si il y avait eu en Grèce un parti eurocritique, se plaçant au dessus des contingences gauche-droite, avec une ligne politique irréprochable, peut être que la situation aurait été tout à fait différente. A l’heure actuelle, la grèce pourrait être sortie de l’euro et de l’UE
Bref, il manquait à la Grèce ... l’UPR.
Oui logan, cependant la France de De Gaulle dans le cadre de l’Europe à 6 avait bien plus de poids que la France que nous laisse Sarkozy dans le cadre de l’Europe à 27.
D’accord avec l’auteur. Je me dois de faire une petite remarque :
bonjour kéké02360
Bonjour,
le « NON » majoritaire au projet de constitution européenne n’était pas exclusivement de gauche ou de droite mais partagé à peu près équitablement entre la gauche et la droite.
Bonjour,
Bonjour Bigglop,
Pourquoi n’avez vous pas vu d’article similaire sur N. Sarkozy ?
A vrai dire, j’ai voté négativement pour arno et positivement pour toi. Je suis militant UPR et je trouve son ton et son propos déplacé. La courtoisie et le respect me semblent être un minimum afin d’avoir un débat constructif. Tenter de changer l’opinion d’un sympathisant d’un autre parti si l’on le pense dans l’erreur est une chose, être insultant en est une autre.
Si le PS ne va pas au second tour, ce n’est pas grave pour le système financier, et c’est Sarkozy sera réélu. Je vous laisse imaginé son air narquois et triomphant face à une opposition éclatée entre le FdG, le PS et EELV.
Comprenez que si je n’aime pas beaucoup le personnage de Mélenchon, je réalise qu’une élection est avant toute chose un programme. Et, comme citoyen de gauche, le projet de société proposé par le front de gauche me séduit beaucoup.
Je pense que vous et moi souhaitons la même chose : une france démocratique, prospère, égalitaire, écologique, indépendante, laïque, tolérante, avec des services publiques (éducation !) de qualité et débarrassé de la finance anglo-saxone.
Mais comment y parvenir ?
Je suis attaché à la démocratie, et pour moi la démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Déléguer ce pouvoir à un niveau supérieur au peuple, au niveau européen, est donc par essence anti démocratique. La création de la monnaie faisant parti de ces pouvoirs, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il faut sortir de l’U.E et de l’euro.
De plus, il me semble normal qu’un parti se donne les moyens de parvenir à ses fins. Je suis quelqu’un de pragmatique. Une élection présidentielle se remporte aujourd’hui avec la majorité au second tour. Il est donc nécessaire d’avoir un potentiel électoral suffisant. Un parti n’ayant pas ce potentiel (je pense que vous conviendrez que c’est le cas du FN, il ne dépassera jamais les 17-20%) est un leurre électoral. Un défouloir. Mais pas un instrument de changement.
J’ai commencé à me demander pour qui voter il y a plus d’un an. Voila ma réflexion :
Pas le PS ou EELV qui sont européiste. L’UMP est hors de question : européiste et de droite. MODEM : européiste. Le FN : jamais pour un électeur de gauche.
reste : Le PdG. Mais ses positions sur l’UE sont floues, et puis peut il vraiment atteindre le second tour ? Et le remporter face un un candidat UMPS soutenu par tous les médias ? Je crois que le FdG perdra surement face à un candidat PS, et très certainement face à un candidat UMP (abstention)
Et puis, je me suis imaginé dans la peau d’un citoyen de droite, ayant lui aussi compris la nécessité de sortir de l’UE et de l’euro. Voila quelles serait sa réflexion : Pour qui voter ?
Pas l’UMP ou EELV qui sont européiste. Le PS est hors de question : européiste et de gauche. MODEM : européiste. Le FdG : jamais pour un électeur de droite.
reste : Le FN ou DlR. Mais leurs positions sur l’UE sont floues, et puis peuvent ils vraiment atteindre le second tour ? Et le remporter face un un candidat UMPS soutenu par tous les médias ? DlR est insignifiant face au FN. Et je crois que le FN perdra surement face à un candidat UMP, et très certainement face à un candidat Ps (abstention)
Merveilleuse symétrie ne trouvez vous pas ? Je me suis donc encarté a l’UPR, car :
- seule l’UPR propose clairement de sortir unilatéralement de l’UE et de l’euro.
- seule l’UPR se positionne au dessus du clivage gauche-droite et se donne ainsi les moyens de ses ambitions.
- L’UPR a pour vocation d’acceder temporairement au pouvoir pour rétablir la démocratie, puis de disparaître.
- J’ai eu l’occasion de pouvoir personnellement discuter avec F.Asselineau. Longuement. Cet homme à le sens de l’Etat qui fait défaut à la classe politique actuelle, et surtout, il est motivé par le désir de postérité. Et je trouve ça très rassurant.
Alors oui, ça fait drôle au début de distribuer des tracts avec des sympathisants FN. Mais chacun garde ses opinions pour soi et se concentre sur l’objectif commun. Et l’on s’y fait.
ewen
et je vous souhaite une belle surprise l’an prochain
Logan, c’est pourtant très simple :
Les médias font des miracles. La TV aussi. Il ressasseront que « Mélenchon est un extrémiste de gauche » (ce qui n’est absolument pas mon avis n’est ce pas) et Sarkozy sera élu avec un score de dictateur comme chirac en 2002. Des « dérapages » de JL Mélenchon sont a prévoir. ET il semblerait qu’il ai déja commencé ...
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