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Les commentaires de John_John



  • John_John John_John 6 août 2013 22:58

    Oui c’est possible, mais tout projet un peu innovant a beaucoup plus de chances de réussir s’il commence petit avant de penser à s’étendre. Maîtriser une telle initiative à l’échelle d’un village est beaucoup plus faisable à court-terme que dans une grande ville, et c’est en plus un bon moyen pour identifier les problèmes éventuel qu’il faut apprendre à surmonter. De plus, commencer petit permet aussi de dépenser moins d’argent et d’affronter moins de contraintes sur bien des plans.



  • John_John John_John 6 août 2013 15:40

    C’est un bon article, merci à l’auteur ! Concrètement, il est vrai qu’il y a des tas de villages à repeupler en France, où créer des communautés autarciques ou presque est tout à fait faisable. Un lien très en rapport : http://opensourceecology.org/ , un projet international qui distribue gratuitement des plans de machines élémentaires mais robustes et peu chères permettant de construire tout ce dont on a besoin pour vivre en autarcie.


    Maintenant, reste à voir qui aura le cran de passer à l’acte, et de lacher son petit confort citadin. 


  • John_John John_John 31 juillet 2013 18:06

    Une chaine de Ponzi en faillite, ce n’est pas un « acquis », c’est une arnaque. Et il est grand temps que ça disparaisse. 



  • John_John John_John 29 juillet 2013 21:03

    La richesse, ce n’est pas un gateau. Si je m’enrichis, je ne prive pas quelqu’un d’autre de cette richesse.



  • John_John John_John 29 juillet 2013 21:02

    Le vengeur 

    «  C’est la raison pour laquelle les plans industriels des 30 glorieuses ont si bien fonctionné ? » >> Non sequitur. YUn « plan industriel », ce n’est pas une « économie planifiée ». De plus, les poncifs des 30 glorieuses, je les ai suffisamment entendu, alors pour faire court : 

    1/ Les 30 glorieuses, c’est une dépense publique et des prélèvement moitié moins important qu’aujourd’hui (moins de 30% du PIB, à leur plus haut niveau)

    2/ Les 30 glorieuses, c’est une démographie jeune et une population active peu chère

    3/ Reconstruction d’après guerre + rattrapage des US

    Donc, quoi que vous en pensiez, les 30 glorieuses est une des époques les plus libérales de l’histoire de France. La suite, c’est l’étatisation, la dépense publique qui monte vers 57% du PIB, et donc la fin de la croissance et le début de la corruption, comme prévu.

    Quel rapport entre l’économie planifiée (qui peut être libérale/capitaliste) et le socialisme ?« >> Le socialisme, c’est la planification centrale et la fin de la propriété privée. On a montré pourquoi c’était impossible à faire fonctionner, et pourquoi c’était immoral.

    Encore le postulat dogmatique de la droite qui part du principe que tout ce qui critique le système capitaliste ultralibéral actuel est forcément stalino-trotskiste mangeur de petits enfants... » >> N’importe quoi.



  • John_John John_John 29 juillet 2013 20:55
    le naif 

    « il ne s’agit nullement d’un accident de parcours, mais bien d’une crise provoquée et même préméditée. » >> Je ne pense pas non, c’est juste un tas d’incompétent qui se sont fait piéger par leurs politiques. La théorie du complot, c’est du vent.

    « Nous n’en sommes même plus là, à ce stade, il s’agit d’un vœu pieux » >> En effet. Pour moi c’est une des raison de plus de l’illégitimité de l’Etat, et donc des impôts qu’il lève : il ne remplit pas sa partie du contrat social, pourquoi le peuple devrait-il remplir la sienne ?

    « C’est exactement ce que préconisait Lordon en 2008/2009, c’est exactement le contraire qui a été fait.... » >> Corporatisme et colbertisme en action. Big business et Big government vont de pair. Si on veut réduire l’impact négatif de certaines très grosses entreprises, il faut réduire l’Etat. 

    « Ce n’est pas parce que la plupart des Etats sont corrompus, que l’Etat est le problème » >> Si, précisément. S’il est corrompu, il pose problème, puisque la corruption est un problème en soi

    « il ne t’aura tout de même pas échappé que les passerelles Privé/Public sont un énorme problème. » >> Bien entendu, puisqu’il y a d’autant plus de raison de corrompre l’Etat que celui est étendu. Moins d’Etat, moins de risques de corruption

    « Sous De gaule la finance était sous contrôle et la banque au service de l’économie, sous Pompidou/Giscard, changement de cap et oh surprise c’est à partir de ce moment que la dette est apparue..... et depuis peu importe les alternances, ça n’a pas cessé... » >> Non sequitur. Il faut analyser ça comme le passage de l’étalon or à des taux flottants, dès 71. 


    « compare la situation avec la Grèce... » >> Les conséquences de l’Europe et de l’Euro

    Quand à la souveraineté monétaire tu prêches un convaincu, tant que nous n’aurons pas retrouvé la notre, nous ne pourrons rien faire. S’il y a bien un pouvoir régalien de l’Etat, c’est celui de battre monnaie.« >> Je suis d’accord 

     C’est pourquoi contrairement à toi, je ne pense pas que l’Etat soit le problème, mais bien la solution » >> non sequitur. Il faut mieux d’Etat et ça passe quand même par son régime

    « encore faut-il avoir à sa tête de vrais Chefs d’Etats et non des marionnettes. » >> Quand l’Etat contrôle la moitié de l’économie, c’est inévitable.

    Le remède à la crise c’est d’arriver à virer toute la clique actuelle et de trouver des hommes et femmes ayant le sens de l’Etat et du bien commun avec une vraie vision politique pour le pays, mais là commence l’Utopie.... " >> Exactement, de l’utopie. La réalité, c’est réduire l’Etat à une portion congrue de sa taille actuelle, suffisamment réduite pour que son influence ne puisse pas trop faire de dégat. Et ce n’est pas compliqué, il suffit de prendre exemple sur les pays libéraux : Nouvelle Zélande, Suisse, Suède,, Singapour, Hong Kong, etc.


  • John_John John_John 29 juillet 2013 14:45

    le naif


    Mais nous sommes d’accord. Cela dit il faut comprendre quelque chose : les subprimes sont une création politique et étatique du gouvernement Clinton. C’est la volonté politique qui a assuré les banques d’un renflouement lorsque ça péterait. C’est ce qu’il s’est passé. Punir les banquiers qui ont joué ce jeu, punir les politiciens qui en ont bénéficié, punir les régulateurs qui n’ont pas fait leur job, c’est nécessaire, et c’est un scandale que ça ne soit pas fait. Mais il ne faut pas oublier que des tas de banques n’ont pas eu de problèmes. Car, plus petites, elles n’ont jamais eu de caution de remboursement, et se sont montrées responsables. Le problème ne vient pas tant des banques que du cadre réglementaires dans lequel elles évoluent qui les incitent à être responsable. La meilleure régulation, c’est la peur de la faillite. Si on renfloue les banques, il faut les disloquer en pleins de petites banques, responsabilisées et suffisamment capitalisées. A aucun moment nous n’avons besoin de faire appel au plus corrompu et incompétent des gestionnaires, l’Etat. 

    L’Islande est un petit pays, les répercutions de la faillite de son système bancaire ne sont pas aussi importantes que celle d’un pays plus gros comme la France, voire les USA. De plus, l’islande est souveraine monétairement, ce qui change beaucoup de choses.


  • John_John John_John 29 juillet 2013 14:26

    « sachez tout de même que la réforme du 100 % Money a été préconisée par Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie » >> Et alors ? Ca reste une horrible idée qui foutrait notre économie par terre par la déflation et empêcherait mécaniquement toute croissance. Maurice Allais en parlait dans le cadre de la théorie quantitative de la monnaie, qui stipule que si on augmente le money supply on crée de l’inflation, et que l’inflation est une mauvaise chose. On sait depuis que non seulement cette théorie n’est pas vérifiée dans un système à monnaie endogène comme le nôtre, mais aussi que l’inflation n’est pas si dramatique que ça contrairement à la déflation (puisqu’elle est contrôlable, et que le pouvoir d’achat s’y adapte beaucoup mieux). Ces découvertes sont plutôt récentes, du moins dans leur acceptation mainstream. Il n’y a aucun doute qu’un homme aussi intelligent que Maurice Allais (libéral et capitaliste, comme tous les gens comprennent l’économie), y aurait souscrit également.

    « mais franchement et de façon générale, je n’ai pas beaucoup de compassion pour les petits porteurs qui veulent jouer aux capitalistes ! » >> C’est bien là votre tort. D’une, on ne « joue » pas au capitaliste, tout le monde est capitaliste, si vous avez un compte en banque, vous êtes capitaliste, si vous avez de l’épargne, une maison, une voiture, c’est du capital, vous êtes capitaliste. Ensuite, le problème de l’inégalité, c’est justement que le capital n’est pas bien réparti, précisément parce qu’il n’y a pas assez de petits porteurs, autrement dit le capital possédé par la plupart des gens n’est pas assez important ! l’avenir de la solidarité publique, c’est précisément sur ce point, surtout au fir et à mesure où les chaines de ponzi publiques s’effondrent et sons remplacées par des systèmes plus sains de capitalisation. 

    Quand à la banqueroute ou « défaut souverain », il va finir par s’imposer un jour ou l’autre !« >> Non, pas nécessairement. Les pays occidentaux ont déjà eu des dettes bien supérieures, et s’en sont sortis sans banqueroute.

     »Pensez vous sincèrement que la France va rembourser 1870 milliard d’euro ? >> Elle n’a pas à les rembourser, c’est le principe de la dette publique, on fait rouler. l’existence de la dette permet de proposer des actifs sans risques aux marchés pour calibrer les taux d’intérêts et offrir des refuges liquide à court-terme, c’est une bonne chose, il faut de la dette publique.

    « Le service de la dette est de 50 milliard d’euro par an soit l’équivalent du budget de l’éducation nationale ! » >> En baisse depuis 95, et qui de toute façon peut être encore rabaissée quand l’Euro disparaitra enfin.

    et cette dette a pour origine la loi du 3 janvier 1973 transformé en article 103 (Maastricht) puis 123 (Lisbonne)...« >> N’importe quoi, ça c’est la théorie du complot et c’est parfaitement infondé, vous avez des explications partout sur Internet. 

    Un jour ou l’autre, que cela vous plaise ou non, il va falloir foutre un bon coup de pied au cul des banksters ! » >> Nous sommes d’accord, mais nationaliser une banque, ça veut dire l’enlever des mains de bandits (les banquiers) pour la mettre entre les mains de plus gros bandits encore (les élus et les énarques technocrates), en quoi serait-ce souhaitable ? Virer les bankster, c’est facile, il suffit de restaurer de la concurrence sur le marché, et responsabilsier les actionnaires. Ce n’est pas à l’Etat de jouer le banquier, il n’est même pas capable de se gérer lui-même, et vous voudriez qu’il gère notre argent ? Mais LOL ! J’aurais plus confiance en mon chien !
     
    et faire en sorte que la création monétaire soit une fonction régalienne à 100 % il est totalement inacceptable moralement que la planche à billet soit privatisée ! « >> Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n’avez visiblement pas compris l’endogénéité de la monnaie, et surtout vous croyez à tort que l’Etat représente la société civile alors qu’il ne se représente que lui-même. Un point important, on a prouvé qu’une autorité centrale ne pouvait pas gérer le flux d »information inhérent à un système décentralisé. C’est la raison pour laquelle la planification économique est impossible et que le socialisme ne peut pas marcher. Qu’un Etat mis sous tutelle, par le peuple et pour le peuple (en opposition avec l’Etat despote actuel), se rapproche de la banque centrale et établisse des règles de politique monétaire (par exemple poursuivre un PIB nominal à croissance fixe) est une idée. Le secteur privé s’occupe ensuite d’allouer la liquidité au mieux, voila une bonne collaboration public-privé. Mais nationaliser le money-supply !? Les seuls pays qui l’ont fait sont ceux du bloc soviétique. Je ne pense pas avoir à faire un dessin pour expliquer les conséquences. Le money supply est endogène au secteur privé, et c’est le seul moyen de l’adapter aux demande de crédit des entreprises, je ne peux que vous suggérer de vous renseigner là dessus.



  • John_John John_John 29 juillet 2013 14:05

    déclarer banqueroute parce qu’on ne va tout de même pas payer à vie et même laisser aux générations suivantes des dettes illégitimes« >> Ces dettes ont été contractées par un gouvernement démocratiquement élu, elles ne sont illégitimes que dans votre esprit empreint d’idéologie. Pour toutes les institutions internationales, nos partenaires commerciaux, et tous les porteurs de dette, l’Etat s’est engagé à rembourser et il a le devoir de le faire. Ceci dit, si vous compreniez la finance, vous sauriez qu’une dette publique n’a pas vocation à être remboursée, et que de toute façon on peut réduire son montant tout en faisant des déficits, il suffit d’avoir suffisamment de croissance.


     »en outre l’effondrement total de l’économie est souhaitable parce que c’est la seule alternative à notre mise en esclavage« >> N’importe quoi.

     »on a déjà doublé l’endettement de la France pour renflouer les banques« >> Non, c’est faux. L’intégralité de l’argent prêté aux banques a été remboursé, et l’Etat a même engrangé un profit sur l’opération. Aujourd’hui l’endettement public ne sert qu’à combler les déficits publics, eux même essentiellement assimilables aux déficits des systèmes sociaux (vous savez le »modèle social que le monde nous envie mais personne ne copie« ). La France emprunte tous les jeudi matin, elle tend la sébile aux marchés pour que ceux-ci payent nos retraites et nos soins. Faire défaut, ça veut dire que les marchés refuseront de nous prêter, ça veut dire que nos retraités crèveront de faim et que nos médecins ne seront plus payés. Si vous voulez en endosser la responsabilité, libre à vous, mais n’engagez pas celle des autres, merci bien.

     »d’ailleurs ne vous moquez pas du monde, les petits porteurs où êtes vous pour les défendre quand ils se font refiler des produits pourris ?«  >> J’y étais également, et ma position sur les banques n’a pas changé : leurs dirigeants doivent être punis, et les banques démantelées en plusieurs banques plus petites, en concurrence, et avec une responsabilité actionnariale accrue.

     »quand on nationalise les banques sans indemnités ce ne sont pas des petits porteurs qui sont lésés, ce sont les quelques familles qui restent dans l’ombre, vous vous appelez Rothschild ?« >> Et voilà la théorie du complot qui ressort, c’est quoi la suite, les illuminatis et les chemtrails ? les petits hommes verts ? BigFoot qui empêche l’Etat de bien gérer ses finance c’est ça ? J’espère que vous ne comptiez pas être crédible

     »quant à votre point 3 parlez français on vous répondra" >> Etudiez la macro-économie et vous comprendrez.


  • John_John John_John 29 juillet 2013 13:15

    « 1/ déclarer banqueroute comme le préconise Frédéric Lordon dans « Vive la banqueroute » (Fakir éditions) » >> C’est une mauvaise idée (d’ailleurs que Lordon le propose devrait vous mettre la puce à l’oreille), tout simplement parce que l’instabilité bancaire n’est pas inévitable, mais que surtout qu’une faillite bancaire est pire que son évitement. 

    « 2/ nationaliser les banques sans indemnités pour les actionnaires » >> Ruiner des millions de petits porteurs par pure idéologie, et en violation évidente de la constitution et du droit de l« homme à la propriété ? Oui, bien sur, j’allais vous le dire, tout à fait faisable et moral.

     »3/ mettre en place la réforme monétaire du 100 % Money" >> La monnaie est endogène, c’est ainsi qu’elle colle aux besoins de la société civile, c’est comme ça depuis des siècles. Le 100% money met le money supply entre les mains des plus incompétents en matière de gestion du money supply, sans parler du simple fait que c’est un système intrinsèquement déflationniste, demandez aux grecs ce que ça veut dire. De loin la pire idée depuis l’étalon-or. Je voudrais foutre un pays en l’air je m’y prendrais pas autrement.

    Bref, vous êtes complètement fou. 



  • John_John John_John 13 juillet 2013 18:52

    pyjahman  

    Que pensez vous du 100% monnaie ?«  >> c’est complètement stupide, et si je voulais détruire une économie je ne m’y prendrais pas autrement.

    La disparition du crédit bancaire « pur » »>> C’est impossible. Un très simple exemple : je vous écris un chèque : c’est un « IOU » nominatif particulier, si personne ne l’encaisse et l’utilise comme monnaie d’échange à sa valeur faciale (i.e. le marché à confiance en moi), j’ai augmenté la masse monétaire quel que soit le système monétaire en place. Autrement dit, même si vous instaurez un étalon or et 100% de réserves, vous ne pouvez pas empêcher l’existence du crédit. Ca tombe bien parce que le crédit est une très bonne chose, et que l’empêcher en est une très mauvaise. vec la création de monnaie ex nihilo qui lui est liée,

    « ferait que la quantité de monnaie en circulation, ne pourrait plus varier » >> Ce qui est une des pires choses à laquelle on puisse penser pour une économie.

    Tout emportement à la hausse ou à la baisse trouverait donc immédiatement sa traduction sur le marché des fonds prêtables par des variations de taux d’intérêt qui le freineraient progressivement.«  >> Et arrivé à 0, la déflation ruine tout le monde puisqu’en zirp on n’aurait plus d’options restantes.

     »L’ampleur du « Boom » immobilier de la dernière décennie serait quasiment inconcevable dans un système de ce type.«  >> Ce boom vient principalement de facteurs non-monétaires, en Allemagne par exemple il n’a pas eu lieu.

    Toute création monétaire ex nihilo donne un droit sur la production qui n’a pas été acquis par un produit ou un service vendu. » >> Si l’offre est suffisamment élastique, c’est en réalité une bonne chose (le seul problème ici est : qui dispose de cette nouvelle monnaie ?)
     
    Elle est par nature un « faux droit », un revenu non gagné, dont la substance s’assimile aux gains qu’obtiendraient de faux monnayeurs qui achèteraient sur un marché avec la fausse monnaie fabriquée ou prêteraient celle-ci contre intérêt." >> Je ne vois pas de différence entre ce free lunch et une plus-value boursière. Tant qu’une augmentation de la masse monétaire n’est pas inflationniste, je ne vois qu’une raison de plus pour s’en servir pour, par exemple, financer les aides aux plus démunis et les services gratuits (éducation, santé, etc) qu’en temps que société on a un devoir moral de fournir aux plus faibles.


  • John_John John_John 11 juillet 2013 11:01

    Vous confondez avec la Suisse. La Somalie est le pays le plus corrompu au monde, ce n’est pas un Etat de Droit, vous voudriez nous faire croire que c’est un pays libéral ?



  • John_John John_John 11 juillet 2013 08:54

    J’oubliais un point notable également : vous semblez penser que privé = multinationales à but lucratif. Je me permets de ne pas être d’accord. Les restos du cœur, c’est privé. On peut très bien penser, en tant qu’alternative aux bureaucratie kafkaïennes de l’Etat, à un réseau décentralisée de mutuelles associatives, gérés selon les principes du privé (si tu ne fait pas du bon travail en rendant un service irréprochable à autrui, tu perds ton job) et affranchi autant des délires politiciens que de la « politique » qui peut subvenir dans des entreprises privée devenue trop importantes.

    Concernant la sécu, on peut désormais s’en échapper, et plein de gens le font tout simplement parce qu’au delà d’un certain revenu on peut avoir une meilleure couverture à prix égal dans le privé. Mais quant bien même on arriverait à améliorer tout ça, une réussite dans un océan d’échec ne suffit pas à valider un principe faux selon lequel un organisme géré par des politiques (c’est à dire partout et tout le temps les gens les plus incapables que l’on puisse imaginer) puisse arriver à quoi que ce soit.



  • John_John John_John 11 juillet 2013 08:32

    @ wesson  

    bonjour wesson

     
    « argument d’autorité, qui plus est totalement faux et hors sujet. » >> Absolument pas. C’est un constat appuyé sur des études tant théoriques qu’empiriques qui prouvent mon propos, l’école des choix publics ne sort pas du chapeau que je sache. L’Etat est objectivement incapable de penser à plus long-terme que la prochaine réélection, et est objectivement incompétent à comprendre comment résorber le chomage, gérer la politique monétaire ou relancer la croissance. Idem, montrez moi un service non régalien dont l’Etat s’est accordé le monopole, et je vous montrerez une bureaucratie figée dans le passé, dans le déficit perpétuel, et plus concentrée à protéger ses propres privilèges qu’à servir la nations. L’EdNat ? Elle aggrave les inégalités, coute le double par élève qu’en 1980 pour des résultats pitoyables, 200 000 profs payés mais jamais devant des élèves, des régimes spéciaux à foison, ça n’en fini plus. La SNCF ? La RATP ? La DGAC ? Pôle Emploi ? La gestion de la santé sur le territoire ? la liste est longue... Donc oui, vous ne pouvez pas nier que l’Etat est objectivement incompétent parce que les incentives de ses organisations ne sont pas alignés avec les besoins des bénéficiaires, c’est connu depuis un siècle.

    On parle là des assurances sociales, qui ne sont pas de l’impôt ou l’état, mais un salaire différé et socialisé. Voilà pour le hors sujet.«  >> Assurance sociales imposée par des technocrates qui n’ont jamais géré quoi que ce soit mais qui se croit mieux quand même mieux placés que les individus concernés pour gérer leur argent et l’investir. Les assurances sociales existaient d’ailleurs avant l’Etat, je donne pour exemple les sociétés de secours mutuel. De plus, même si des individus s’associent pour mutualiser leurs ressources et faire face à des imprévus, ce qui est parfaitement libéral en principe, ils peuvent s’entendre pour ne pas chercher spécifiquement à faire de profit, mais ils voudront au moins ne pas en perdre. Cette simple condition n’est même pas atteinte par les mêmes services imposés d’en haut par l’Etat, qui perd objectivement l’argent qu’il s’est octroyé le droit monopolistique de gérer, tout en opposant les français moyens interdits d’aller chercher bonheur chez la concurrence (sauf pour la sécu depuis récemment) avec les copains de l’Etat et tous leurs régimes spéciaux (authentiques privilèges en rupture totale avec l’égalité républicaine devant la loi s’il en est).
     
    Et pour la fausseté, si vous prenez par exemple notre bonne vieille sécu, ses frais de gestion et fonctionnement sont de l’ordre de 2.5% ( un peu moins de mémoire, j’ai la flemme de rechercher le chiffre exact). Par contre, vous prenez les assurances complémentaires privées, elles ont toutes des frais de gestion/fonctionnement qui oscille autours de 15%. » >> Oui, sachant que la sécu relève du droit privé et qu’elle bénéficie de ses effets d’échelle. Rien qui ne va pas drastiquement tendre vers zéro, normalement chez les deux, le temps qu’on remplace la plupart des fonctions administrative par des logiciels. Et cela a peut-être aussi à voir avec le fait que les mutuelles ont des réglementations kafkaïenne auxquelles se conformer, en plus d’un objectif de non-déficit abyssal.

    « Et ça se traduit aussi pour les dépenses de santé comparé au PIB. Selon les derniers chiffres disponibles (de 2011), en France les dépenses de santé représentent 10% de pib, alors que aux usa c’est 15%, pour un service qui de l’avis général est très mauvais. » >> Je découvre qu’aux USA les services de sante publics n’existent pas. J’ai du vivre dans une grotte alors.

    Dès lors qu’il s’agit de service public, l’état se révèle toujours plus efficace et économe que la même chose gérée par le privé«  >> HAHAHAHAHAHAHAH TROLOLOLOLOL. Pardon, mais c’est vraiment la réaction que j’ai eu, surtout en passant aux dernières épreuves du Bac et du Brevet smiley. Je vois surtout que vous n’avez jamais pris l’avion dans une compagnie privé, le métro à Tokyo, observé les écoles Montessori, ni SpaceX, ni Palantir, ni tout le reste. Un service public n’a aucune sanction comme la faillite ou le licenciement s’il ne rend pas un service irréprochable, alors pourquoi se fouler ? Un service va être systématiquement récupéré par les hommes politiques à des fins électoralistes pour acheter des voix à coup de »services« payés par l’argent des autres, alors pourquoi chercher à innover, à économiser, à ne pas faire de déficits ? Je suis désolé pour vous, mais les »services que le monde nous envie", le monde se garde bien de les copier, et vous serez bien obligé de l’admettre.
     
    Bien à vous.


  • John_John John_John 11 juillet 2013 00:23

    Vous n’avez vraiment pas compris ce qu’était le libéralisme. le système actuel n’a jamais été aussi étatisé. les dépenses publiques jamais aussi élevées. les réglementations en tout genre jamais aussi tatillonnes. Juste à titre d’exemple, les prélèvement obligatoires durant les 30 glorieuses représentaient 50% de moins qu’aujourd’hui, en part de PIB.

    Le libéralisme, c’est la primauté des droits de l’homme sur les prérogatives étatiques. C’est un Etat serviteur de la société civile, pas son maitre. Il faut vraiment avoir vécu sous un caillou pendant 30 ans pour ne pas avoir observé l’obésité croissance du secteur étatique en France : plus de 57% du PIB ! La France n’a jamais été aussi anti-libérale, et c’est bien ça qui la coule. D’ailleurs, un simple fait suffit à démonter votre vision : si la France était libérale, on y verrait un afflux d’entrepreneurs, de riches, de diplômés et autres 1%. C’est exactement l’inverse, ils se barrent en courant. A titre d’exemple, quels sont les pays qui sont restés ou devenus plutôt libéraux ces dernières décennies ? La Nouvelle Zélande. La Suisse. Singapour. Hong Kong. La suède. Le Canada. L’Australie. La Pologne. Tient donc, que des pays qui se portent indéniablement mieux que la France. Cela devrait vous interpeller.

    La France n’a jamais été aussi peu libérale depuis la révolution. Et ça cC’est une fait, pas une opinion.



  • John_John John_John 11 juillet 2013 00:11

    C’est très facile de financer un système de retraite quand on possède une planche à billets. Moi aussi je peux le faire. Je peux donner un milliards à tout le monde aussi, boom. Ca ne veut pas dire que ça soit intelligent, non-destructeur de valeur, et en un mot souhaitable. Si vous suivez le sujet vous savez très bien que le système par répartition est déjà en faillite puisque les jeunes ont commencé à refuser de payer, sachant très bien qu’il ne percevront pas un tiers du rendement actuellement versé aux baby-boomers. Si on peut discuter des heures sur ce qui « marcherait », il ne faut pas 5 minutes pour savoir qu’une répartition injuste et imposée par la force est une idée stupide, qui peut marcher quelques années en achetant des voix, mais qui n’est pas une seule seconde durable.



  • John_John John_John 10 juillet 2013 13:00

    Vous êtes de mauvaise foi, puisque ces banques et leurs actionnaires n’ont rien de « responsables » en faisant cela, alors que la responsabilité est au cœur du libéralisme. Il faut noter que le secteur bancaire est intégralement construit, régulé et administré par l’Etat, et que les libéraux ont bien évidemment critiqué ces dérives. Enfin, personne ne dit que « l’Etat c’est mal » de manière générale, juste que l’Etat est incompétent dans plein de domaines et qu’il doit être réformé pour qu’il soit plus efficace.



  • John_John John_John 10 juillet 2013 12:37

    Si si, je veux un Etat, j’aime bien l’Etat, mais je veux un Etat sous contrôle, au service de la société, restreint et tenu responsable de ses actes. Ca existe plus ou moins en Suisse, à Singapour, en Nouvelle Zélande, pourquoi ça ne pourrait pas exister en France ?



  • John_John John_John 10 juillet 2013 12:20

    Contresens, ils n’ont de libéral que le nom. Ils sont payés par la sécu, et l’Etat empêche des milliers de gens de devenir médecins justement pour assurer des rentes aux médecins, qui sont de fait de vrais fonctionnaires.



  • John_John John_John 10 juillet 2013 11:56

    A 57% du PIB de dépenses publiques et un Droit qui accorde des privilèges aux gros tout en écrasant les petits de taxes et de réglementations tatillones, ça risque pas.