Oui c’est possible, mais tout projet un peu innovant a beaucoup plus de chances de réussir s’il commence petit avant de penser à s’étendre. Maîtriser une telle initiative à l’échelle d’un village est beaucoup plus faisable à court-terme que dans une grande ville, et c’est en plus un bon moyen pour identifier les problèmes éventuel qu’il faut apprendre à surmonter. De plus, commencer petit permet aussi de dépenser moins d’argent et d’affronter moins de contraintes sur bien des plans.
C’est un bon article, merci à l’auteur ! Concrètement, il est vrai qu’il y a des tas de villages à repeupler en France, où créer des communautés autarciques ou presque est tout à fait faisable. Un lien très en rapport : http://opensourceecology.org/ , un projet international qui distribue gratuitement des plans de machines élémentaires mais robustes et peu chères permettant de construire tout ce dont on a besoin pour vivre en autarcie.
Une chaine de Ponzi en faillite, ce n’est pas un « acquis », c’est une arnaque. Et il est grand temps que ça disparaisse.
La richesse, ce n’est pas un gateau. Si je m’enrichis, je ne prive pas quelqu’un d’autre de cette richesse.
« C’est la raison pour laquelle les plans industriels des 30 glorieuses ont si bien fonctionné ? » >> Non sequitur. YUn « plan industriel », ce n’est pas une « économie planifiée ». De plus, les poncifs des 30 glorieuses, je les ai suffisamment entendu, alors pour faire court :
1/ Les 30 glorieuses, c’est une dépense publique et des prélèvement moitié moins important qu’aujourd’hui (moins de 30% du PIB, à leur plus haut niveau)
2/ Les 30 glorieuses, c’est une démographie jeune et une population active peu chère
3/ Reconstruction d’après guerre + rattrapage des US
Donc, quoi que vous en pensiez, les 30 glorieuses est une des époques les plus libérales de l’histoire de France. La suite, c’est l’étatisation, la dépense publique qui monte vers 57% du PIB, et donc la fin de la croissance et le début de la corruption, comme prévu.
Quel rapport entre l’économie planifiée (qui peut être libérale/capitaliste) et le socialisme ?« >> Le socialisme, c’est la planification centrale et la fin de la propriété privée. On a montré pourquoi c’était impossible à faire fonctionner, et pourquoi c’était immoral.
Encore le postulat dogmatique de la droite qui part du principe que tout ce qui critique le système capitaliste ultralibéral actuel est forcément stalino-trotskiste mangeur de petits enfants... » >> N’importe quoi.
@ le naif
« sachez tout de même que la réforme du 100 % Money a été préconisée par Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie » >> Et alors ? Ca reste une horrible idée qui foutrait notre économie par terre par la déflation et empêcherait mécaniquement toute croissance. Maurice Allais en parlait dans le cadre de la théorie quantitative de la monnaie, qui stipule que si on augmente le money supply on crée de l’inflation, et que l’inflation est une mauvaise chose. On sait depuis que non seulement cette théorie n’est pas vérifiée dans un système à monnaie endogène comme le nôtre, mais aussi que l’inflation n’est pas si dramatique que ça contrairement à la déflation (puisqu’elle est contrôlable, et que le pouvoir d’achat s’y adapte beaucoup mieux). Ces découvertes sont plutôt récentes, du moins dans leur acceptation mainstream. Il n’y a aucun doute qu’un homme aussi intelligent que Maurice Allais (libéral et capitaliste, comme tous les gens comprennent l’économie), y aurait souscrit également.
déclarer banqueroute parce qu’on ne va tout de même pas payer à vie et même laisser aux générations suivantes des dettes illégitimes« >> Ces dettes ont été contractées par un gouvernement démocratiquement élu, elles ne sont illégitimes que dans votre esprit empreint d’idéologie. Pour toutes les institutions internationales, nos partenaires commerciaux, et tous les porteurs de dette, l’Etat s’est engagé à rembourser et il a le devoir de le faire. Ceci dit, si vous compreniez la finance, vous sauriez qu’une dette publique n’a pas vocation à être remboursée, et que de toute façon on peut réduire son montant tout en faisant des déficits, il suffit d’avoir suffisamment de croissance.
« 1/ déclarer banqueroute comme le préconise Frédéric Lordon dans « Vive la banqueroute » (Fakir éditions) » >> C’est une mauvaise idée (d’ailleurs que Lordon le propose devrait vous mettre la puce à l’oreille), tout simplement parce que l’instabilité bancaire n’est pas inévitable, mais que surtout qu’une faillite bancaire est pire que son évitement.
« 2/ nationaliser les banques sans indemnités pour les actionnaires » >> Ruiner des millions de petits porteurs par pure idéologie, et en violation évidente de la constitution et du droit de l« homme à la propriété ? Oui, bien sur, j’allais vous le dire, tout à fait faisable et moral.
»3/ mettre en place la réforme monétaire du 100 % Money" >> La monnaie est endogène, c’est ainsi qu’elle colle aux besoins de la société civile, c’est comme ça depuis des siècles. Le 100% money met le money supply entre les mains des plus incompétents en matière de gestion du money supply, sans parler du simple fait que c’est un système intrinsèquement déflationniste, demandez aux grecs ce que ça veut dire. De loin la pire idée depuis l’étalon-or. Je voudrais foutre un pays en l’air je m’y prendrais pas autrement.
Bref, vous êtes complètement fou.
@ pyjahman
Que pensez vous du 100% monnaie ?« >> c’est complètement stupide, et si je voulais détruire une économie je ne m’y prendrais pas autrement.
La disparition du crédit bancaire « pur » »>> C’est impossible. Un très simple exemple : je vous écris un chèque : c’est un « IOU » nominatif particulier, si personne ne l’encaisse et l’utilise comme monnaie d’échange à sa valeur faciale (i.e. le marché à confiance en moi), j’ai augmenté la masse monétaire quel que soit le système monétaire en place. Autrement dit, même si vous instaurez un étalon or et 100% de réserves, vous ne pouvez pas empêcher l’existence du crédit. Ca tombe bien parce que le crédit est une très bonne chose, et que l’empêcher en est une très mauvaise. vec la création de monnaie ex nihilo qui lui est liée,
« ferait que la quantité de monnaie en circulation, ne pourrait plus varier » >> Ce qui est une des pires choses à laquelle on puisse penser pour une économie.
Tout emportement à la hausse ou à la baisse trouverait donc immédiatement sa traduction sur le marché des fonds prêtables par des variations de taux d’intérêt qui le freineraient progressivement.« >> Et arrivé à 0, la déflation ruine tout le monde puisqu’en zirp on n’aurait plus d’options restantes.
»L’ampleur du « Boom » immobilier de la dernière décennie serait quasiment inconcevable dans un système de ce type.« >> Ce boom vient principalement de facteurs non-monétaires, en Allemagne par exemple il n’a pas eu lieu.
Vous confondez avec la Suisse. La Somalie est le pays le plus corrompu au monde, ce n’est pas un Etat de Droit, vous voudriez nous faire croire que c’est un pays libéral ?
J’oubliais un point notable également : vous semblez penser que privé = multinationales à but lucratif. Je me permets de ne pas être d’accord. Les restos du cœur, c’est privé. On peut très bien penser, en tant qu’alternative aux bureaucratie kafkaïennes de l’Etat, à un réseau décentralisée de mutuelles associatives, gérés selon les principes du privé (si tu ne fait pas du bon travail en rendant un service irréprochable à autrui, tu perds ton job) et affranchi autant des délires politiciens que de la « politique » qui peut subvenir dans des entreprises privée devenue trop importantes.
Concernant la sécu, on peut désormais s’en échapper, et plein de gens le font tout simplement parce qu’au delà d’un certain revenu on peut avoir une meilleure couverture à prix égal dans le privé. Mais quant bien même on arriverait à améliorer tout ça, une réussite dans un océan d’échec ne suffit pas à valider un principe faux selon lequel un organisme géré par des politiques (c’est à dire partout et tout le temps les gens les plus incapables que l’on puisse imaginer) puisse arriver à quoi que ce soit.
@ wesson
bonjour wesson
Vous n’avez vraiment pas compris ce qu’était le libéralisme. le système actuel n’a jamais été aussi étatisé. les dépenses publiques jamais aussi élevées. les réglementations en tout genre jamais aussi tatillonnes. Juste à titre d’exemple, les prélèvement obligatoires durant les 30 glorieuses représentaient 50% de moins qu’aujourd’hui, en part de PIB.
Le libéralisme, c’est la primauté des droits de l’homme sur les prérogatives étatiques. C’est un Etat serviteur de la société civile, pas son maitre. Il faut vraiment avoir vécu sous un caillou pendant 30 ans pour ne pas avoir observé l’obésité croissance du secteur étatique en France : plus de 57% du PIB ! La France n’a jamais été aussi anti-libérale, et c’est bien ça qui la coule. D’ailleurs, un simple fait suffit à démonter votre vision : si la France était libérale, on y verrait un afflux d’entrepreneurs, de riches, de diplômés et autres 1%. C’est exactement l’inverse, ils se barrent en courant. A titre d’exemple, quels sont les pays qui sont restés ou devenus plutôt libéraux ces dernières décennies ? La Nouvelle Zélande. La Suisse. Singapour. Hong Kong. La suède. Le Canada. L’Australie. La Pologne. Tient donc, que des pays qui se portent indéniablement mieux que la France. Cela devrait vous interpeller.
La France n’a jamais été aussi peu libérale depuis la révolution. Et ça cC’est une fait, pas une opinion.
C’est très facile de financer un système de retraite quand on possède une planche à billets. Moi aussi je peux le faire. Je peux donner un milliards à tout le monde aussi, boom. Ca ne veut pas dire que ça soit intelligent, non-destructeur de valeur, et en un mot souhaitable. Si vous suivez le sujet vous savez très bien que le système par répartition est déjà en faillite puisque les jeunes ont commencé à refuser de payer, sachant très bien qu’il ne percevront pas un tiers du rendement actuellement versé aux baby-boomers. Si on peut discuter des heures sur ce qui « marcherait », il ne faut pas 5 minutes pour savoir qu’une répartition injuste et imposée par la force est une idée stupide, qui peut marcher quelques années en achetant des voix, mais qui n’est pas une seule seconde durable.
Vous êtes de mauvaise foi, puisque ces banques et leurs actionnaires n’ont rien de « responsables » en faisant cela, alors que la responsabilité est au cœur du libéralisme. Il faut noter que le secteur bancaire est intégralement construit, régulé et administré par l’Etat, et que les libéraux ont bien évidemment critiqué ces dérives. Enfin, personne ne dit que « l’Etat c’est mal » de manière générale, juste que l’Etat est incompétent dans plein de domaines et qu’il doit être réformé pour qu’il soit plus efficace.
Si si, je veux un Etat, j’aime bien l’Etat, mais je veux un Etat sous contrôle, au service de la société, restreint et tenu responsable de ses actes. Ca existe plus ou moins en Suisse, à Singapour, en Nouvelle Zélande, pourquoi ça ne pourrait pas exister en France ?
Contresens, ils n’ont de libéral que le nom. Ils sont payés par la sécu, et l’Etat empêche des milliers de gens de devenir médecins justement pour assurer des rentes aux médecins, qui sont de fait de vrais fonctionnaires.
A 57% du PIB de dépenses publiques et un Droit qui accorde des privilèges aux gros tout en écrasant les petits de taxes et de réglementations tatillones, ça risque pas.
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