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Les commentaires de B. R.



  • B. R. B. R. 27 juin 2007 19:31

    @ l’auteur

    Je pense qu’une erreur courante est de croire que la plupart des personnes croyantes et/ou pratiquantes (quelle que soit la religion...) ont un mode de vie calqué sur leur communauté, et pratiquent dans le cadre de la religion organisée. Je n’ai pas de chiffres, mais c’est l’impression que je me fais en observant les personnes de mon entourage, et en discutant avec eux. Idem pour ce qui est des dogmes, et des prescriptions concernant le mode de vie, et la conduite à avoir en société (à divers degrés suivant les religions). Bref, je trouve votre image de la religion un peu réductrice.

    J’ai même envie de dire la même chose pour la science...

    Enfin, science et religion ne sont pas si opposés que vous le laissez paraître dans votre article. De moins en moins même. La science est un excellent outil, mais elle nous ramène souvent à notre propre subjectivité. Donc une dose de spiritualité est bénéfique, c’est mon humble avis, pour équilibrer les choses. Dans le cadre d’une religion organisée, ou non, d’ailleurs. Il existe de nombreuses méthodes d’introspection. Enfin, l’expérience religieuse est maintenant étudiée scientifiquement (voire les expériences sur le cerveau du Dalaï Lama). ReEnfin, (pardon !), même sur un sujet comme le darwinisme, je pense qu’il faut rester un peu ’souple’ et ouvert, car celui-ci est aussi contesté, et je ne pense pas qu’il faut diaboliser le créationnisme comme on le fait actuellement, bien que je ne partage pas ce point de vue.

    Amicalement !



  • B. R. B. R. 7 septembre 2006 19:59

    Merci pour ce très beau commentaire smiley

    J’ai lu quelques sites sur le projet haarp, et c’est vrai que cela fait froid dans le dos, même si, apparemment, rien n’a encore été développé.

    En faisant le lien avec la neurothéologie, comme on pourrait le faire avec la nanotechnologie, par exemple, il est clair que pour toutes ces sciences il y a de quoi s’inquiéter. Mais est-ce pour autant qu’il faut les abandonner ? Certaines technologies tomberont forcément dans les mains des militaires, qu’on le veuille ou non.

    « s’intéresser à la neurothéologie revient à encourager la création d’une télécommande à humains »

    Je ne m’y intéresse pas pour cette raison, peut-être par naïveté. Mais je suis surtout curieux de savoir jusqu’où cette science pourra aller dans l’étude du cerveau. Enfin, dans une société obsédée par le matérialisme, le pragmatisme et les résultats scientifiques, montrer que les expériences mystiques se concrétisent par des interactions chimiques dans le cerveau peut peut-être amener les gens à revoir leurs facultés mentales à la hausse... Mais là je rêve un peu je pense smiley

    Enfin, cette discipline peut tout simplement fournir un point de vue supplémentaire pour observer notre Univers. C’est d’ailleurs pour cela que le Dalaï Lama s’intéresse à la science et ne la rejette pas, car pour lui, elle ne remettra pas en cause les concepts bouddhistes, mais apportera un éclairage, un point de vue différent, mais nécessaire à l’occidental, pour observer les subtilités du monde qui l’entoure.

    Mais bon, je suis encore jeune, cela ne fait pas longtemps que je réfléchis à ce genre de problèmes, et je n’ai pas encore de parti pris, que ce soit pour une science particulière, ou une religion / philosophie... Je ne demande qu’à être critiqué, donc ! Même si la neurothéologie est loin d’être le thème central de mon article...



  • B. R. B. R. 7 septembre 2006 10:03

    J’ai déjà eu des commentaires bien plus déagréables sur mon article précédent smiley Au contraire, je trouve votre critique pertinente et constructive. Si un jour j’écrit un article sur la neurothéologie, je serai prudent smiley



  • B. R. B. R. 7 septembre 2006 00:28

    mmm comme je l’ai dit dans l’article, je ne veux vraiment pas m’avancer sur le problème de la réalité de ces expériences, bien qu’il soit passionnant. Je n’ai pas d’idées arrêtées en la matière, il se peut qu’il s’agisse purement d’hallucinations, mais on ne peut pas encore le prouver. D’autre part, si l’on trouve que les réactions chimiques dans le cerveau sont identiques que pour des moines en méditation ou en prière, peut-on faire le rapprochement ? A première vue, il semble que oui, mais cela n’est pas évident non plus. Mais de tels résultats n’en seraient pas moins intéressants. Après tout, l’ingestion de psychotropes, ne fait qu’augmenter la sécrétion de certaines molécules, naturellement synthétisées par notre corps, dans le cerveau.

    J’avais déjà entendu parler de la captation des ondes EM par le cerveau, et des risques de « manipulation des masses », mais cela n’avait pas l’air très sérieux. Auriez-vous des liens intéressants (et sérieux), pour que je puisse me cultiver ?

    Enfin, je n’aime pas vraiment le terme manipulation, car il est un peu négatif. Les personnes qui ingèrent de la psilocybine sont tout à fait volontaires. Après, elles sont peut-être manipulées dans le sens où leur expérience serait biaisée par leur culture, ou leurs croyances. Mais dans l’ensemble, les effets à long terme sont plutôt positifs, et ce simple fait mérite d’être étudié. Ce serait plus pragmatique, et plus dans le domaine du possible actuel, que de tergiverser sur l’existence de Dieu, ou de l’existence des expériences mystiques induites par des psychotropes.



  • B. R. B. R. 6 septembre 2006 22:25

    Autre chose, la publication dans le Journal Psychopharmacology est une forte preuve de sérieux. J’en ai discuté avec des amis étudiants en pharma qui m’ont dit qu’il s’agit de LA référence mondiale en pharmacologie.

    Autre chose, hors sujet mais que je trouve intéressante, j’ai appris que les chercheurs en pharmacologie, justement, sont incapables de définir ce qu’est une drogue. On a même connu des cas d’addiction aux oeufs smiley Les phénomènes de dépendance sont donc loin d’être compris par la communauté scientifique, d’après ce que m’ont dit ces mêmes étudiants (je ne prends pas de risques !), ce qui est assez étonnant. Lorsqu’on compare avec les risques de dépendance cités par la Mildt, on a l’impression qu’il y a un décalage, c’est le moins que l’on puisse dire...



  • B. R. B. R. 6 septembre 2006 21:58

    Bonsoir,

    Pour l’article précédent de JC de Montréal, je suis d’accord, l’organisme financeur en dit long sur les objectifs.

    Les recherches que j’évoque ici font intervenir des expérimentateurs de toutes les confessions, d’une part. D’autre part, le but premier, à court terme, est d’étudier les vertus thérapeutiques de la psilocybine, dans le cas de la toxicomanie.

    Je ne pense donc pas, en toute honnêteté, que ces recherches soient au service d’intérêts sectaires. Mais si vous parvenez à me prouver le contraire, je reviendrai peut-être sur mon jugement smiley

    Quant au site, de quelle image parlez-vous ? Je suis peut-être naïf, ou j’ai loupé quelquechose, mais je ne vois pas de quoi vous parlez...



  • B. R. B. R. 6 septembre 2006 15:14

    Bonjour Aurélien,

    La neuro-théologie suscite de nombreux espoirs, premièrement par le rapprochement exceptionnel de la science et de la religion (en simplifiant un peu, c’est vrai). Puis, c’est une science très récente, qui a déjà apporté des résultats concrets très intéressants, et on peut en attendre d’autres. Voir par exemple le site suivant : neurotheology.

    Mais bon, comme toute nouvelle science, il faut aussi rester prudent, et ne pas s’attendre à des miracles. La neurothéologie a bien entendu ses limites, et ne pourra pas répondre à toutes nos questions existentielles.

    Je suis d’accord pour l’influence des diverses autorités, scientifiques, religieuses, spirituelles, etc. En réponse à votre dernière question, je voudrais préciser que ce ne sont pas leurs propres expériences que les scientifiques étudient, mais celles des expérimentateurs. On se rapproche un peu plus de l’objectivité scientifique, même si on reste, je vous l’accorde, soumis à la subjectivité de ces expérimentateurs.



  • B. R. B. R. 31 juillet 2006 17:25

    Bonjour. Vous faites bien de relever cette dimension du problème. Il est vrai que le mouvement de libération sexuelle, et de manière plus large, toute la « révolution » culturelle des années 60 contient une très grande part d’hypocrisie. Une des conséquences de celle-ci, à mon sens, est la sacralisation du plaisir rapide et artificiel, quel qu’il soit, et de la consommation. Evidemment, de très nombreuses personnes sont laissées de côté, et n’ont pas accès à ce (soi disant) luxe. Cela marche aussi pour la vie sociale, et donc la vie amoureuse. Je trouve d’ailleurs dommage qu’on sépare aujourd’hui la relation amoureuse de la relation sexuelle, mais cela ne concerne que moi...

    Pourtant, de là à penser qu’une personne connaissant la « misère sexuelle » peut être poussée au viol... La plupart des violeurs ne sont pas à la marge de la société (au niveau professionnel et social), ils ont suffisamment de chances de trouver une compagne. Malheureusement, on vit dans une société très superficielle, et les apparences physiques sont déterminantes, mais je pense tout de même que tout le monde peut trouver chaussure à son pied. Et puis, il faut qu’un certain nombre d’éléments soient réunis avant qu’une personne ne passe à l’acte, le manque de responsabilité et de culpabilité, le désir de domination... Tout ceci est difficile à savoir précisément car je n’ai trouvé aucune étude sérieuse en la matière, et on ne peut se fier qu’à l’expérience et aux témoignages.

    Pourtant, si on pouvait savoir quels types de comportements peuvent distinguer un violeur, quel type cheminement social peut amener quelqu’un à passer à l’acte, peut-être qu’une prévention serait possible. Eventuellement, l’avis d’un psychologue spécialisé lors des procès, lorsqu’il n’y a pas de preuves matérielles ?

    Ou alors, peut-être qu’il n’y a pas de comportement type. Qu’un violeur est tout simplement un violeur. Dans ce cas, pas de prévention possible, pas de soin possible, une seule solution, la punition (castration, etc, c’est un autre problème) afin qu’il ne puisse plus agir.

    Dans les 2 cas, on ne peut que constater l’absence totale de réflexion et de mesures efficaces prises par nos gouvernements. Et ce n’est pas demain que ca va changer, surtout pas avec un faux-cul comme Sarko, qu’on va très certainement se payer aux prochaines élections.



  • B. R. B. R. 29 juillet 2006 12:30

    OOPs, je n’étais pas loggé ! C’est bien moi l’auteur du commentaire précédent.



  • B. R. B. R. 29 juillet 2006 00:14

    On n’est pas obligé d’enfermer la personne, c’est d’ailleurs ce que je disais dans un second temps. Il suffirait de discuter avec lui, et lui faire comprendre qu’il a des problèmes psychologiques, et qu’il a tout intérêt à en parler à quelqu’un, pour son bien à lui, et le bien des autres par la suite.

    C’est sûr qu’on ne peut pas faire mieux que ca, et on ne peut pas condamner quelqu’un qui n’a pas encore commis de crime. Si au moins les violeurs étaient punis, on n’aurait pas à débattre à ce sujet, la crainte d’une punition certaine serait suffisamment dissuasive. Je pense néanmoins que le cas de votre ami n’est pas désespéré, ce serait trop...triste.



  • B. R. B. R. 29 juillet 2006 00:03

    Merci Jojo pour cette clarification, je commence à vous rejoindre smiley

    Le thème que je voulais développer dans cet article était l’influence de notre culture sur le silence des victimes, qui rend la tâche très difficile pour la justice, et permet aux violeurs de bien dormir la nuit.

    Après, existe-t-il une culture du viol dans notre société ? Il y a une nuance par rapport à la question que j’ai posée précédemment, et je ne sais pas trop quoi répondre à celle-ci. Je ne peux pas affirmer que la société encourage le viol, mais il y a tout de même une bonne part d’acceptation. Mais là, je pense que nous sommes d’accord.

    D’autrepart, l’ancienneté du viol ne prouve pas qu’il s’agit d’un caractère inné chez l’homme. La culture occidentale est relativement ancienne... Je parle de culture occidentale, car il y a des cultures dans lesquelles le viol est quasi inexistant, voir le post de claude sur les tribus en Océanie.

    Enfin, je vous rejoins totalement sur les mégalopoles et le manque de contrôle social.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 23:28

    « Le Dalaï Lama a été invité à faire une conférence au dernier congrès de neurobiologie sur la méditation transcendentale...La part animale qui est en nous peut être modulée (en bien ou en mal) par l’éducation ou l’environnement. »

    Quel est le lien logique entre ces deux affirmations ? Le Dalai Lama aurait-il parlé de l’animal en nous à cette conférence ?

    Il est vrai que les neurosciences sont à la mode, et de nombreuses personnes tentent d’expliquer un tas de choses avec celles-ci. On peut bien sûr essayer de comprendre le phénomène du viol sous cette nouvelle approche. Cela me semble difficile à notre niveau, il s’agit d’un domaine complexe qui me dépasse complètement pour l’instant. Je ne sais pas non plus si cela serait intéressant.

    Hélas, je pense qu’on n’arrivera jamais à se comprendre vous et moi sur la transmission génétique smiley Je ne réfute PAS celle-ci, mais il est difficile d’affirmer que certaines choses, comme le comportement de violeur, ou de manière plus générale le sens des responsabilités par exemple, soient purement le fait d’un codage ADN particulier. Le codage des mécanismes de sécrétion de testosterone est un chose (caractérisée par des mécanismes biochimiques), le désir de viol une autre (caractérisée par des mécanismes psychologiques). Evidemment, on pourrait se mettre à un niveau plus bas du psychisme humain (ou animal), au niveau des interactions neuronales... Je ne suis pas du tout apte à discuter sur ce terrain là, j’ai trop peu de connaissances smiley



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 22:37

    Les thérapies anti-androgènes visent à diminuer le niveau de testostérone. Depuis quand ce niveau dicte-t-il notre comportement et notre sens des responsabilités ? Pour moi, c’est là que votre théorie est limitée.

    OK, ce traitement peut avoir des effets calmants sur nos pulsions sexuelles. Il ne va pas déterminer si une personne est potentiellement un violeur ou non. Je pense (car je ne suis pas spécialiste) qu’un violeur agira toujours, même avec un désir sexuel amoindri.

    Une personne saine, mais soumise à de fortes pulsions sexuelles, n’aura pas même pas envie violer quelqu’un, est-il utile de le dire ?



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 22:15

    « Donc beaucoup de personnes éduquées... »

    Je dirais plutôt que ces personnes sont mal éduquées. Ce n’est pas parce qu’on exerce un de ces métiers, que l’on nous a forcément inculqué de bonnes valeurs, et que l’on est parfaitement équilibré.

    « les générations précédentes l’ont-elle vécu sans que celà pose le problème que c’est aujourd’hui ? »

    Je pense qu’il y a un temps, les femmes violées vivaient très bien leur condition. Maintenant elles n’arrêtent pas de se plaindre.

    Sérieusement, le viol a toujours existé, et on ne s’en est préoccupé réellement que très tard, grâce au progrès des conditions de la femme. Je suis d’accord avec vous quand vous dites qu’il y a un problème lié à notre mode de vie. Cet animal qui est nous, comme vous dites (je ne suis toujours pas convaincu de son origine génétique, argument pseudo-scientifique), a la chance de vivre en toute liberté aujourd’hui, et est même encouragé à le faire, car on nous fait comprendre que c’est une nécessité, et que si cet animal est heureux, alors nous serons heureux.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 19:34

    L’acte sexuel aujourd’hui est un acte de réussite sociale, une preuve de virilité et de puissance pour le type de personnes que vous évoquez. Cela explique bien leur frustration quand ils se rendent compte que les femmes ne sont pas attirées par eux, et qu’ils ne sont pas si virils que cela. Cette frustration n’est donc pas physique mais psychologique dans ce cas. Et on imagine bien la situation explosive quand ces personnes craquent au bout d’un certain nombre d’années.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 19:25

    Dans ces cas où la famille culpabilise la victime, est-ce possible que la famille se culpabilise elle-même dans un premier temps, en sentant qu’elle a manqué à son devoir de protection, puis décide de rejeter la faute sur la victime pour se déculpabiliser ?

    Ou plutôt, est-ce l’intériorisation, à un autre niveau, des clichés de la victime salope, par la famille elle-même, qui ne peut accepter cette honte ? A mon avis, on en revient toujours à cette question malheureusement.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 19:11

    Peut-être qu’on pourrait mettre fin à cette « logique infernale » en internant la personne, ou en lui interdisant d’avoir des enfants ? De manière plus modérée, on peut conseiller à ces personnes-là de voir un psychologue, qui se rendrait compte, comme vous, du problème et saurait agir en conséquence ? Cette personne a vécu un traumatisme énorme, évidemment qu’il est dangereux de la laisser livrée à elle-même. On peut parler directement à la personne, ou sinon à son entourage.

    Je suis peut-être naïf, mais je n’ai pas envie de croire en cette impuissance. Il faut absolument les repérer ces gens-là et s’occuper d’eux. On ne peut pas surveiller constamment nos proches, comme vous le prônez, c’est simplement impossible. Dans la même optique, pourquoi ne porterions-nous pas tous une arme sur nous, en cas d’agression ? Ce ne sont pas les bonnes solutions...



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 18:51

    @Jojo2

    Excuse-moi pour ma réponse injurieuse. Merci d’avoir relevé mon âge, mais je ne pense pas que ce soit la cause de mon manque de patience et de retenue.

    Je trouve tout à fait scandaleux de dire qu’un tel comportement est inscrit dans notre ADN. L’ADN est un phénomène extraordinaire bien sûr, qui explique de très nombreuses choses dans notre vie biologique. Mais la manière dont nous nous comportons en société n’est pas le fruit de simples interactions biochimiques. Il est le fruit de notre expérience, de notre vécu, et de notre éducation. Il est fataliste de dire que l’homme a ce besoin dans ses gènes (entre parenthèses, je n’ai jamais eu aucun besoin de possession en croisant/connaissant une femme...).

    De plus, la castration chimique n’a rien avoir avec cette idée d’hérédité, là je ne vois pas du tout où tu veux en venir.

    Le problème est bien trop complexe pour être expliqué de manière aussi simple. Ce qui m’a le plus révolté, (pardon encore), c’est que tu semblais minimiser la responsabilité du violeur en déplaçant les causes sur la vie en groupe et son patrimoine génétique. Ce qui me semble, pour être plus poli, légèrement absurde.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 16:30

    « Et si l’envie de posséder une femme était inscrit dans les gênes » Pas mal.

    « Les violeurs ne seraient donc pas des malades mentaux. » Stupéfiant.

    C’est vrai que le nombre de femmes vivant dans nos villes aujourd’hui est tout à fait honteux. Sinistre abruti. Si la vue de 100 femmes par jour t’insupporte à ce point, tu sais ce qu’il te reste à faire.



  • B. R. B. R. 28 juillet 2006 16:18

    Bien sûr qu’avec l’éducation on n’est pas sûr de l’avenir des individus. Mais je ne pense pas qu’on naisse avec un certain nombre de concepts, bien établis, comme ce que l’on doit faire et ne pas faire. Lorsque l’éducation parentale est faible, et que notre seule éducation vient des copains/copines, télé, films, etc, cela devient dangereux. Toutes les conneries du monde peuvent s’installer dans la tête des gens simples / instables / manipulables.

    Il faut bien sûr éduquer les gens, leur dire qu’un violeur est un criminel, et que la victime n’est pas coupable. Sans cette éducation, les gens ne s’inquiéteront ni du destin du violeur, ni de celui de la victime (comme le cas de la mère de famille, citée plus haut).

    Cette éducation est possible, j’en suis convaincu. Encore faudrait-il que les personnes ayant le pouvoir de l’instaurer à un niveau national soient eux-mêmes convaincus de la nécessité d’une telle démarche.