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Les commentaires de EricB



  • EricB 2 avril 2013 00:03

    "Plus incroyable encore, il aurait fallu que ces conditions déjà improbables se soient reproduites par deux fois, dans la Tour Nord et la Tour Sud, avec les mêmes séquences d’événements et générant le même résultat. Quelle probabilité que cela se produise ?"

    Et encore plus incroyable, il aurait fallu que ces conditions déja improbables se soient reproduites une 3me fois, dans la 3me tour qui s’est effondrée sans avoir été percutée par aucun avion !!!



  • EricB 12 novembre 2012 12:54

    "Il ya toujours une question que je n’ai jamais osé poser à mes ami(e)s gay et lesbiennes : pourquoi préfériez vous des rapports sexuels avec des personnes du même sexe alors que finalement vous pouviez faire presque les même choses avec des personnes de l’autre sexe.« 

    Il n’y a pas de question idiote, mais il y a surtout des questions qui prouvent une étonnante méconnaissance du sujet. Mais vous touchez du doigt un point primordial : dans l’homosexualité tout autant que dans l’hétérosexualité, il n’est pas seulement question des »actes« sexuels, mais bien d’une affinité profonde, d’une orientation AFFECTIVE, pour tout ce qui touche aux caractéristiques physiques et mentales des personnes. Jusqu’à preuve du contraire un corps d’homme n’est pas fait pareil qu’un corps de femme... Et ce n’est pas parce que, dans un sens comme dans l’autre une grande majorité peut pratiquer des actes sexuels hetero ou homos indifferemment, ce n’est pas ca qui les rendra homo ou hetero. Il y a plein d’homos qui se sont mariés et ont eu des relations sexuelles, et même des enfants, avec des personnes du sexe opposés sans que cela fasse d’eux sur le fond, des hétéros. De même que de nombreux heteros capables d’avoir des actes homos occasionnels, pour quelque raison que ce soit (frustration sexuelle du au manque de femme, curiosité, etc...), ça ne fait pas d’eux des homos sur le fond !

    Mon frère, qui prétendument n’a pas de probleme avec mon homosexualité, me demandait récemment, »il y a un truc que je comprends pas chez les homos, c’est comment les lolos ça vous fait rien !« ... J’avais une furieuse envie de lui répondre que je comprenais pas comment les heteros ne trouvaient rien d’interessant à une belle bite ! »... Mais je me suis retenu...

    On pourra de toutes façons vous retourner la question : "pourquoi préfériez vous des rapports sexuels avec des personnes de l’autre sexe alors que finalement vous pouviez faire presque les même choses avec des personnes du même sexe.«  Juste parce que ça vous parait plus »normal" ou parce que vous êtes plus attiré par le sexe opposé sans même vous être posé la question ?



  • EricB 12 novembre 2012 10:47

    "Et je pense que c’est bien plus utile qu’un suisse que vous êtes, représentant de ce paradis fiscal, tellement utile à la collectivité.« 

    Et encore un suisse allemand, un »bourbine"... les pires...
    http://www.youtube.com/watch?v=GyKYhmSqT1Y



  • EricB 12 novembre 2012 09:19

    (suite de mon demontage de la diatribe de Bernheim que j’avais déja postée, et qui a manifestement « sauté »)

    « Je suis de ceux qui pensent que l’être humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans statut, sans règle. Que l’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des limites. Que l’affirmation de l’égalité n’implique pas le nivellement des différences. Que la puissance de la technique et de l’imagination exige de ne jamais oublier que l’être est don, que la vie nous précède toujours et qu’elle a ses lois. J’ai envie d’une société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie humaine et familiale. D’une société où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit dénominateur qui efface toute différenciation. D’une société où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents – gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée. D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession à tout prix ou enjeu de pouvoir. J’ai envie d’une société où ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique.  »

    Ce paragraphe final jouxte quand même le grand n’importe quoi réac et limite fasciste, et oui, parfaitement homophobe, habillé des frasques du « spirituellement correct ». J’ai pris le temps, mais je ne voulais certainement pas laisser passer ça.

    « Je suis de ceux qui pensent que l’être humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans statut, sans règle. »


    Et alors, en quoi le mariage homo serait-il contraire à la «  structure, l’ordre, le statut ou la règle ? » Sans doute parce qu’il considère encore que l’homosexualité est « contre la régle (divine), le statut (biblique), l’ordre (naturel) et la structure (sociétale). Bien sûr, quand on en est resté à la Genèse, on ne peut avoir que cette vision des choses....

    « Que l’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des limites. »

    Mais quelle négation des limites ? Une fois de plus l’homosexualité est « hors limites » ? limites de quoi, d’ailleurs ?

    « Que l’affirmation de l’égalité n’implique pas le nivellement des différences. »

    Mais quel nivellement des différences ? Les homos qui souhaitent construire leurs couples n’ont aucunement l’intention de « niveller les différences » entre les sexes, pas plus que les noirs, en exigeant l’égalité des droits n’avaient l’intention de nier la couleur des blancs ! [mon dieu, mais comment peut-on être con à ce point !!!!]

    « Que la puissance de la technique et de l’imagination exige de ne jamais oublier que l’être est don  »

    Don de qui, de quoi ? Encore un présupposé religieux qui n’a de sens que pour celui qui croit en Dieu. L’être est avant tout, et ça c’est la seule réalité incontestable, le résultat de la rencontre entre 2 gamètes males et femelles, quelques soient les moyens utilisés pour que cette rencontre se fasse.

    « que la vie nous précède toujours »

    Et alors ? On en revient toujours au discours subliminal « on vous a donné la vie, donc vous avez le devoir de la transmettre (sous-entendu « sinon, vous êtes des nuls et des inutiles »).

    « et qu’elle a ses lois.  »

     ???? Sans doute fallait-il placer quelque part le mot LOI, qui va bien avec ORDRE, REGLE, STRUCTURE, et STATUT. Toujours pour sous-entendre que l’homosexualité ne ferait pas partie des LOIS (divines ? naturelles ?) de la VIE... « Et pourtant elle existe » (pour paraphraser Galilée).

    « J’ai envie d’une société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie humaine et familiale. »

    Des grands mots pour dire quoi ? C’est QUOI « l’écologie humaine et familiale » ? L’écologie serait une référence subliminale à la Nature, sous-entendant que l’homosexualité, et par extension, l’homoparentalité serait «  contre-nature » ? Mais en quoi plus « contre-nature » que les techniques modernes de procréation assistée pour des couples qui ne peuvent « naturellement » pas FAIRE d’enfants ?

    « D’une société où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit dénominateur qui efface toute différenciation. »

    Là, on atteint carrément le fond du n’importe quoi. En quoi, ici la reconnaissance de la « diversité homo » procéderait de la «  réduction à un plus petit dénominateur commun qui efface toute différenciation » ?? Qui, ici, nie toute différenciation, les homos ou les extremistes religieux de tout poil ? En gros, c’est «  oui pour que la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, tant qu’elle reste de nature hétérosexuelle ! »

    « D’une société où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents – gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée.  »

    Ben, je ne crois pas que ces mots aient été effacés du dictionnaire dans les pays où ces droits ont été accordés. Je ne crois pas qu’ils aient été interdits d’utilisation où que ce soit par un supposé « lobby gay ».... Même les enfants d’homos parlent avec respect et amour de leurs « pères », « mères », «  parents » et « époux » !


    « D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession à tout prix ou enjeu de pouvoir. »

    Ben voyons  ! Le « désir d’enfant » de couples hétéros serait le comble de la générosité et du don de soi, et celui de couples homos, le comble de l’égoisme... Ce n’est pas ce semblent dire ou penser les enfants élevés par des couples homos, si l’on en croit les quelques interviews disponibles ici et là... Et bien sûr, les enfants ne sont les « objets de possession ou l’enjeu de pouvoir » que dans les couples homos, jamais dans les couples hétéros, c’est bien connu ! Et encore on a cette fois échappé à la rhétorique subliminale liée au mot « désir » (dans « l’enfant, objet du désir... ») qui laisserait entendre que les enfants pourraient être « objet du désir » dans les couples homos, plus que dans les couples hétéros... Moi aussi, je rêve d’une société ou TOUS les enfants, même homos, sont accueillis et trouvent leur place, TOUTE leur place dans la FAMILLE. Ce que n’ont pas encore compris les Bernheim, Barbarin et autres donneurs de leçons familiales, c’est que ce qui détruit la famille, ce n’est pas les homos qui veulent en construire, et donner de l’amour inconditionnel à des enfants, mais les discours hypocrites qui sous-entendent que les notions de famille et d’homosexualité sont intrinsèquement incompatibles. Ce qui détruit les familles, c’est d’entendre — ou de finalement comprendre— de la bouche de parents, de frères ou de sœurs que les sentiments, les amours de leurs enfants /frères / sœurs homos ne sont pas dignes du même respect, de la même considération humaine et sociale ; Ce qui détruit les familles, c’est la blessure d’être invité aux fiançailles de son propre frère spécifiquement sans son conjoint de 8 ans (un exemple, au hasard...)

    « J’ai envie d’une société où « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique. »

    Et quid de « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes qui s’aiment, et qu’on appelle l’AMOUR » ? Ca n’existe pas ? Ce n’est pas au même niveau ? Du même ordre ? Mais qui est-il pour JUGER de ce qui passe entre 2 êtres ? Quelle prétention, quelle condescendance, quelle arrogance !!! Son discours laisse à penser que l’amour serait seulement justifié ou sanctifié par la possibilité « naturelle » de procréation. Mais ce qui se passe entre 2 êtres n’a besoin d’aucune justification, et certainement d’aucun jugement ni de sa part ni de personne d’autre.
    Enfin, ce n’est pas parce que sera reconnu AUSSI « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes » que ne sera plus « institué, sous un nom spécifique (mariage), ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme ».
    Par ailleurs, et in fine, il faut qd même rappeler au bonhomme, parti planer dans des considérations philosophico-religieuses, qu’on parle ici seulement du mariage CIVIL, qui a des implications légales et juridiques qui n’ont rien à voir avec « l’amour », mais seulement avec « la volonté mutuelle et libre d’engagement dans une union légale entrainant des droits et des obligations, notamment de solidarité ».



  • EricB 12 novembre 2012 09:12

    Par ailleurs, Duralex, si c’est tout ce que vous avez trouvé à contredire dans mon démontage de la diatribe du Bernheim, c’est quand même léger....



  • EricB 12 novembre 2012 09:09

    Votre réponse, Duralex, fait bien ressortir l’incohérence de vos propos. Vous tentez de nous faire accroire que la nouveauté de la « filiation homoparentale » tiendrait à ce que l’enfant ne soit plus issu (mon Dieu, quelle horreur !) d’une « relation sexuelle », et je vous démontre le contraire. Quel est là le rapport avec le « pere » et la « mere » du Code Civil ?

    Sans doute le Code civil a-t-il été changé (je n’en sais rien, mais je suppose) dans les pays qui ont ouvert le mariage aux homos. Mais peut-être aussi que ces Codes Civils utilisaient déja des termes neutres pour désigner les époux ou les parents... Et l’un ou l’autre n’a pas changé la face du monde ! Il existe toujours des « pères », des « mères », des « maris » et des « femmes ». Et les enfants ont bien continué d’appeler leurs parents « Papa » ou « Maman », et non pas « parent 1 » ou « parent 2 ».



  • EricB 12 novembre 2012 08:57

    "J’attends toujours, et depuis des années, que quelqu’un vienne m’expliquer où se situe l’utilité sociale et sociétale de l’homosexualité.« 

    La question même, Schweizer, est profondément grotesque, mais à l’image de tous vos autres »résonnements« . C’est comme si vous demandiez où se situait l’utilité sociale d’être noir, d’être stérile, d’être gaucher, ou d’être une femme, ou d’avoir les cheveux roux...
    Pour vous sans doute, »l’utilité sociale« d’être hétérosexuel, c’est de faire des enfants. Mais faire des enfants n’est pas qu’utile, c’est aussi parfaitement nuisible (et la planete en crevera bientot). Tout dépend d regard qu’on souhaite porter sur la chose

     » ce n’est pas quelque chose qu’on souhaite à ceux qu’on aime. C’est donc bien quelque chose de négatif."

    Bah, vous savez dans bien des cultures, être une femme, ce n’est pas quelque chose qu’on souhaite à ceux qu’on aime. Et de fait, il y a des millions de femmes tuées aprés ou avant la naissance, entrainant un énorme déficit féminin dans certaines populations. Donc, être femme, selon votre raisonnement, ça doit être profondément négatif.



  • EricB 12 novembre 2012 00:09

    « Cela revient donc à faire de la »parenté homosexuelle", dans laquelle l’enfant n’est pas issu d’une relation sexuelle, la nouvelle norme.« 

    Mais quand même, Duralex, faut-il vous informer qu’on n’a pas attendu les homos ni l’homoparentalité pour que les enfants ne soient pas nécessairement issus d’une relation sexuelle ?
    N’auriez-vous pas entendu parler de l’adoption ? ou de la PMA ? Ceux-là ne sont pas devenus une »norme" pour autant....



  • EricB 11 novembre 2012 23:51

    Ben non, Duralex, ca ne « déconnecte » rien du tout, pas plus que les mots « époux » deconnectent de la réalité que les époux peuvent être indifféremment des « maris » ou des « femmes ». Le mot d’époux n’enleve en rien la féminité ou la masculinité des personnes concernées.



  • EricB 11 novembre 2012 22:51

    "Comment expliquez-vous alors que le projet de loi prévoit la suppression des mots de « mère » et de « père » au profit du terme asexué de « parent » dans le code civil ?« 

    Le terme »parent« est effectivement un terme »asexué« ou neutre, applicable à TOUTES les situations, à l’instar du terme neutre et asexué »époux« qui figure à de nombreuses (largement majoritaires) reprises dans le Code Civil. Pour préciser, les termes »mari et femme« ne sont utilisés que dans 2 articles, et pourraient (pourront) tres bien étre remplacés par le terme »époux" sans que cela nie aucunement la différenciatin sexuelle des dits époux (ou parents). Un parent pourra aussi bien être une mère (femme) ou un père (homme), et les parents ne vont pas pour autant devenir du jour au lendemain des hermaphrodites ou des êtres asexués !

    Avez-vous seulement lu le texte de la proposition de loi dans son intégralité, ou vous ne faites que colporter les rumeurs boutinesques ?



  • EricB 11 novembre 2012 21:29

    (suite et fin)

    « Je suis de ceux qui pensent que l’être humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans statut, sans règle. Que l’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des limites. Que l’affirmation de l’égalité n’implique pas le nivellement des différences. Que la puissance de la technique et de l’imagination exige de ne jamais oublier que l’être est don, que la vie nous précède toujours et qu’elle a ses lois. J’ai envie d’une société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie humaine et familiale. D’une société où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit dénominateur qui efface toute différenciation. D’une société où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents – gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée. D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession à tout prix ou enjeu de pouvoir. J’ai envie d’une société où ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique.  »

    Ce paragraphe final jouxte quand même le grand n’importe quoi réac et limite fasciste, et oui, parfaitement homophobe, habillé des frasques du « spirituellement correct ». J’ai pris le temps, mais je ne voulais certainement pas laisser passer ça.

    « Je suis de ceux qui pensent que l’être humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans statut, sans règle. »


    Et alors, en quoi le mariage homo serait-il contraire à la «  structure, l’ordre, le statut ou la règle ? » Sans doute parce qu’il considère encore que l’homosexualité est « contre la régle (divine), le statut (biblique), l’ordre (naturel) et la structure (sociétale). Bien sûr, quand on en est resté à la Genèse, on ne peut avoir que cette vision des choses....

    « Que l’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des limites. »

    Mais quelle négation des limites ? Une fois de plus l’homosexualité est « hors limites » ? limites de quoi, d’ailleurs ?

    « Que l’affirmation de l’égalité n’implique pas le nivellement des différences. »

    Mais quel nivellement des différences ? Les homos qui souhaitent construire leurs couples n’ont aucunement l’intention de « niveller les différences » entre les sexes, pas plus que les noirs, en exigeant l’égalité des droits n’avaient l’intention de nier la couleur des blancs ! [mon dieu, mais comment peut-on être con à ce point !!!!]

    « Que la puissance de la technique et de l’imagination exige de ne jamais oublier que l’être est don  »

    Don de qui, de quoi ? Encore un présupposé religieux qui n’a de sens que pour celui qui croit en Dieu. L’être est avant tout, et ça c’est la seule réalité incontestable, le résultat de la rencontre entre 2 gamètes males et femelles, quelques soient les moyens utilisés pour que cette rencontre se fasse.

    « que la vie nous précède toujours »

    Et alors ? On en revient toujours au discours subliminal « on vous a donné la vie, donc vous avez le devoir de la transmettre (sous-entendu « sinon, vous êtes des nuls et des inutiles »).

    « et qu’elle a ses lois.  »

     ???? Sans doute fallait-il placer quelque part le mot LOI, qui va bien avec ORDRE, REGLE, STRUCTURE, et STATUT. Toujours pour sous-entendre que l’homosexualité ne ferait pas partie des LOIS (divines ? naturelles ?) de la VIE... « Et pourtant elle existe » (pour paraphraser Galilée).

    « J’ai envie d’une société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie humaine et familiale. »

    Des grands mots pour dire quoi ? C’est QUOI « l’écologie humaine et familiale » ? L’écologie serait une référence subliminale à la Nature, sous-entendant que l’homosexualité, et par extension, l’homoparentalité serait «  contre-nature » ? Mais en quoi plus « contre-nature » que les techniques modernes de procréation assistée pour des couples qui ne peuvent « naturellement » pas FAIRE d’enfants ?

    « D’une société où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit dénominateur qui efface toute différenciation. »

    Là, on atteint carrément le fond du n’importe quoi. En quoi, ici la reconnaissance de la « diversité homo » procéderait de la «  réduction à un plus petit dénominateur commun qui efface toute différenciation » ?? Qui, ici, nie toute différenciation, les homos ou les extremistes religieux de tout poil ? En gros, c’est «  oui pour que la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer soit acceptée comme une chance, tant qu’elle reste de nature hétérosexuelle ! »

    « D’une société où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents – gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée.  »

    Ben, je ne crois pas que ces mots aient été effacés du dictionnaire dans les pays où ces droits ont été accordés. Je ne crois pas qu’ils aient été interdits d’utilisation où que ce soit par un supposé « lobby gay ».... Même les enfants d’homos parlent avec respect et amour de leurs « pères », « mères », «  parents » et « époux » !


    « D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession à tout prix ou enjeu de pouvoir.  »

    Ben voyons ! Le « désir d’enfant » de couples hétéros serait le comble de la générosité et du don de soi, et celui de couples homos, le comble de l’égoisme... Ce n’est pas ce semblent dire ou penser les enfants élevés par des couples homos, si l’on en croit les quelques interviews disponibles ici et là... Et bien sûr, les enfants ne sont les « objets de possession ou l’enjeu de pouvoir » que dans les couples homos, jamais dans les couples hétéros, c’est bien connu ! Et encore on a cette fois échappé à la rhétorique subliminale liée au mot « désir » (dans «  l’enfant, objet du désir... ») qui laisserait entendre que les enfants pourraient être « objet du désir » dans les couples homos, plus que dans les couples hétéros... Moi aussi, je rêve d’une société ou TOUS les enfants, même homos, sont accueillis et trouvent leur place, TOUTE leur place dans la FAMILLE. Ce que n’ont pas encore compris les Bernheim, Barbarin et autres donneurs de leçons familiales, c’est que ce qui détruit la famille, ce n’est pas les homos qui veulent en construire, et donner de l’amour inconditionnel à des enfants, mais les discours hypocrites qui sous-entendent que les notions de famille et d’homosexualité sont intrinsèquement incompatibles. Ce qui détruit les familles, c’est d’entendre — ou de finalement comprendre— de la bouche de parents, de frères ou de sœurs que les sentiments, les amours de leurs enfants /frères / sœurs homos ne sont pas dignes du même respect, de la même considération humaine et sociale ; Ce qui détruit les familles, c’est la blessure d’être invité aux fiançailles de son propre frère spécifiquement sans son conjoint de 8 ans (un exemple, au hasard...)

    « J’ai envie d’une société où « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique. »

    Et quid de « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes qui s’aiment, et qu’on appelle l’AMOUR » ? Ca n’existe pas ? Ce n’est pas au même niveau ? Du même ordre ? Mais qui est-il pour JUGER de ce qui passe entre 2 êtres ? Quelle prétention, quelle condescendance, quelle arrogance !!! Son discours laisse à penser que l’amour serait seulement justifié ou sanctifié par la possibilité « naturelle » de procréation. Mais ce qui se passe entre 2 êtres n’a besoin d’aucune justification, et certainement d’aucun jugement ni de sa part ni de personne d’autre.
    Enfin, ce n’est pas parce que sera reconnu AUSSI « ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes » que ne sera plus « institué, sous un nom spécifique (mariage), ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de la femme ».
    Par ailleurs, et in fine, il faut qd même rappeler au bonhomme, parti planer dans des considérations philosophico-religieuses, qu’on parle ici seulement du mariage CIVIL, qui a des implications légales et juridiques qui n’ont rien à voir avec « l’amour », mais seulement avec « la volonté mutuelle et libre d’engagement dans une union légale entrainant des droits et des obligations, notamment de solidarité ».



  • EricB 11 novembre 2012 21:26

    "Or les prises de position depuis des mois sont, dans 99% des cas rationnelles, argumentées juridiquement et anthropologiquement (Lisez le texte de Gilles Bernheim par exemple)."

    Mais oui, mais oui... L’avez-vous seulement LU, ce « fameux texte » de Gilles Bernheim, qui n’est qu’une collection de clichés les plus usés et de contre-vérités les plus éculées ?

    Je l’ai déjà démonté, ici et là, et le redemonterai pour vous encore avec plaisir.

    "qu’il est de la plus haute importance d’expliciter les véritables
    enjeux liés à la négation de la différence sexuelle"

    Ca démarre bien mal. le sujet de l’accés du mariage à tous n’a RIEN à voir avec une "négation de la différence sexuelle". C’est comme si les revendications raciales avaient été contrecarrées sous prétexte que les noirs refusaient la différence « naturelle » de couleurs (sous-entendu, voulue par Dieu !). Si tout le pamphlet est de la même eau, ça promet...


    "Ma vision du monde est guidée par la Bible et par les commentaires rabbiniques – ce qui ne surprendra personne. Concernant les sujets-clés de la sexualité et de la filiation,
    elle est fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme. Dans cet essai, je me suis référé exclusivement au livre de la Genèse..."

    Au moins, il est honnête... Mais réalise-t-il seulement qu’il s’en est passé des choses depuis la Genèse ?

    "Face à cette déferlante de revendications, il est légitime de se demander si l’objectif des militants n’est pas finalement la destruction pure et simple du mariage et de la famille, tels qu’ils sont traditionnellement conçus."

    Ah, quand même, je savais bien qu’on y arriverait, aprés 20 pages d’élucubrations variées, de raccourcis éhontés, d’analyses faussées, de statistiques détournées, de « gender theory » lourdement caricaturée (et dont on ne voit pas bien ce qu’elle vient faire dans ce débat...).

    Eh bien non, il suffit assez de constater que dans tous les pays ont ces droits sont aujourd’hui acquis, la famille « traditionnelle » existe toujours, qu’elle n’est pas plus mal en point qu’ailleurs. Tout ça pour ça ???? Franchement....

    Tout ça pour conclure avec un fatras théologique sur la différenciation et la complémentarité (biblique) homme-femme, qui laisse enfin comprendre que ce qui gêne véritablement l’auteur n’est même pas tant le « mariage homo » que l’homosexualité elle-même, qui ne serait qu’une négation de cette "complémentarité Biblique« ....

     »Ils renvoient aux fondamentaux de la société dans laquelle chacun d’entre nous a envie de vivre."


    Oui, chacun d’entre nous, et moi aussi donc. Et je n’ai pas du tout envie de vivre dans une société tel que LUI la conçoit, et basée sur l’interprétation de la Genèse. Et je ne suis pas le seul !

    Ce qui est fort drole d’ailleurs, c’est que d’un coté, il affirme (pas à tort, mais principalement pour questionner l’utilité de cette loi) que cette loi va concerner trés peu de monde (peu de mariages homos, et encore moins d’adoption homoparentale - dans la réalité, combien de cas, même dans les pays où les droits sont acquis ?), et de l’autre, il ne cesse d’évoquer les chamboulements sociétaux majeurs qui découleraient forcément de cette loi.... Bref, pas trés cohérent.




  • EricB 11 novembre 2012 20:47

    "Si vous saviez ce qu’il se passe dans certains milieux homos, je peux vous assurer que vous mettriez à l’abris les gamins et vite.« 

    Oui, et d’ailleurs on devrait aussi interdire le mariage hétéro vu »ce qui se passe dans certains milieux hétéros".... (DSK et compagnie, ca ne vous rappelle rien, non... et même certain Président de la République divorcé 2 fois et remarié 3...)



  • EricB 11 novembre 2012 20:43

    PS : et d’ailleurs, Cassandre4, j’espère que vous l’avez vous-même lu cet article Wikipédia sur le mariage, qui démontre, s’il en était besoin, que les modalités du mariage ont bien changé selon les époques et les lieux.... (ages, conditions, procédures, droits qui en découlent, etc...) et que ce n’est pas cette « institution millénaire et ancrée dans le marbre » que certains voudraient nous dépeindre.



  • EricB 11 novembre 2012 18:51

    Ben oui, Cassandre4, j’ai jeté un coup de périscope à l’article « Mariage » de Wikipedia, et j’y ai lu ceci :

    « Plusieurs dictionnaires se rangent sur la définition d’un mariage qui ne comprend plus la différence de sexe des époux17. »

    Comme quoi, il est bien « mis à jour régulierement ».
    Et pan dans les dents.



  • EricB 11 novembre 2012 13:12

    "Il existe des polygames sur le territoire, il existe des tortionnaires, il existe des monstres donc on doit modifier les référents sociaux au nom d’une forme de réalité.« 

    Jusqu’à preuve du contraire, la polygamie est illégale en France (et pourtant on fait quelques aménagements entorses à la loi, qd la CAF reconnait plusieurs épouses...) ; la torture et les tortionnaires sont illégaux, de même que les »monstres" (je suppose que vous faites allusion aux criminels).

    Jusqu’à preuve du contraire, l’homosexualté n’est PAS illégale en France, et qu’à ce titre aucune discrimination entre les homos et les hétéros n’a lieu de subsister.



  • EricB 11 novembre 2012 12:36

    Une « approximation historique », vous dites ?
    A ce compte-là « le soleil tourne autour de la terre » n’est qu’une « approximation géographique »....
    Donc, les gens quid dénoncent ce genre de conneries sont des « lobbyistes inquisiteurs »... ah ah ah.. On aura vraiment tout lu sur ces fils...



  • EricB 10 novembre 2012 23:25

    On se raccroche aux branches qu’on peut.
    Dassault ne faisait pas là de la philosophie, ni même pseudo.
    Il ne faisait qu’étaler sa totale inculture historique et civilisationnelle.

    En parlant de déclin, celui de la planete est bien avancé, mais pas par la faute des homos, mais plutot par la surpopulation hétérosexuelle....



  • EricB 10 novembre 2012 22:58

    "Bien, justement à vous de respecter la différence et ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. Ce qui marche dans un sens doit aussi marcher dans l’autre« 

    Mais, Appoline, il y a une GRANDE différence entre »emettre un avis différent« et »raconter un tas de conneries" ! Respecter les opinions différentes n’implique pas de soutenir sans condition des contre-vérités manifestes !



  • EricB 10 novembre 2012 14:29

    Parce que le mariage, pour vous, n’est qu’une « histoire de cul » ?
    Permettez au moins que d’autres aient une vision différente du sujet...