Zahi Hawass a apparemment monté sa propre équipe pour se faire sa propre idée. Souhaitons que le matériel utilisé soit performant et que cette 4ème expertise confirme les 3 précédentes.
Voir lien ci-dessous
@ Zip_N
Je retiens surtout que la réalisation est hypnotique. Par exemple, elle nous fait croire que dix hommes sont suffisant pour tracter une charge d’1,5 tonnes sur une pente à 7% alors qu’il en faudrait au grand minimum deux fois plus et très probablement quatre fois.
Le 12 janvier, liacon évoquait l’hypothèse hyper-médiatisée de Jean-Pierre Houdin.
@ fessebook :
Ce document est uniquement consacré à l’étude de la façon de construire les pyramides d’Egypte.
La simulation que vous évoquez (ainsi que les vidéos) nous montre une dizaine d’hommes qui tractent, avec une apparente facilité, une charge de deux tonnes sur une pente à 7 % (confirmé par le commentaire). Nous les voyons aussi manœuvrer sur une plateforme d’angle dont la surface est tout juste suffisante pour accueillir cet équipage de dix hommes.
En fait, pour que la réalité soit conforme à cette fiction, il faudrait que le traîneau glisse sur de la glace ou que les hommes soient forts comme des percherons.
Selon que les rails sont savonnés (frottement 0.16) ou mouillés (frottement 0.25), il faudrait en réalité 4 à 6 fois plus de personnel pour procéder à ces manœuvres. Dans ce cas, les plateformes d’angles seraient bien trop exiguës pour accueillir un minimum de 40 hommes, et c’est l’ensemble de l’hypothèse qui vacille. Tout cela manque de sérieux.
Bonjour Vipère.
@ fessebouc
Bonjour fessebouc.
Merci lionel.
Philippe. Page 112, Piazzi Smyth précise qu’il n’a pas mesuré la largeur des poutres. Le tableau qu’il présente est une extrapolation effectuée à partir des relevés de Perring, Aiton et Inglis.
Les tombes d’ouvriers découvertes à proximité du chantier suggèrent que ceux-ci étaient soignés (réduction de fractures ...) Pour autant, le travail devait être extrêmement pénible comme en témoigne l’état de délabrement avancé de leurs colonnes vertébrales. Par ailleurs, les récentes découvertes faites au village des ouvriers suggèrent qu’ils étaient bien nourris (beaucoup de viande et un peu de poisson). C’est à peu près tout ce qu’on peut dire des conditions de travail à cette époque. Plus tardivement, on dispose de textes relatant des grèves d’ouvriers.
@ sylvie : j’ai donné mon point de vue dans l’article concerné.
Mon point de vue à propos des fissurations :
@ franck milo : Le « scénariste » du reportage est tellement « chatouilleux » que je ne me risque plus à émettre la moindre réserve. Je me contenterais donc de complimenter la remarquable qualité de la réalisation.
Ma journée a été longue. Je reviendrai demain. Bonne nuit.
Avec mon procédé, un bloc devrait franchir un dénivelé d’environ 10 mètres en moins de cinq minutes (vitesse d’environ 2 km/h comme pour le halage des péniches sur nos rivières). Je doute fort qu’on puisse construire puis remplir un moule d’une capacité voisine d’1 m3 dans un tel délai. Mais je sais que je ne parviendrais pas à vous convaincre.
Désolé de vous avoir fait attendre. D’une façon générale, je n’ai pas pour habitude de me lancer dans des extrapolations quand je ne dispose pas d’arguments fiables. Dans le cadre de vos deux questions, nous ne disposons d’aucune source archéologique par conséquent, je considère que personne ne peut répondre à vos questions. On peut néanmoins prendre le problème à l’envers. Basons nous sur la pyramide de Khéops. Si on admet un délai de construction d’environ 20 ans et un volume de matériaux voisin de 5 millions de tonnes, ça correspond au traitement (sous ses diverses formes) de 5.000.000 t / 7300 jours = 685 tonnes par jour.
Bonsoir patrickluder. Ayant un petit contretemps, je vous répondrai sereinement vers 22h30 ainsi qu’aux éventuels autres intervenants. Désolé.
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