Le grand combat de Stéphane Hessel était la lutte contre Israël — et contre Israël seul parmi tous les pays du monde.
Il inventait des millions de réfugiés palestiniens, réussissait à éviter de condamner l’assassinat de civils israéliens et faisait allusion à des crimes de guerre imaginaires.
Il ne reculait devant aucune exagération ou insinuation infondée pour délégitimer l’état d’Israël.
Dans son unilatéralisme obsessionnel il parlait d’« occupation » malgré sa connaissance des faits historiques et juridiques qui définissent la situation d’Israël vainqueur de guerres où l’Etat hébreu a subi des agressions visant à l’éliminer.
Son idée fixe était Israël et il s’était fait le chantre du boycott anti-israélien, aux côtés des personnalités les plus douteuses du combat nationaliste arabo-musulman, allant jusqu’à rencontrer le chef du Hamas.
Dans son délire anti-israélien, il en était venu à minimiser l’occupation nazie : « L’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive »
Il est en réalité le symptôme d’un certain esprit franco-européen qui professe la paix tout en faisant la guerre, qui célèbre la non-violence tout en attisant les passages à l’acte anti-juifs en pointant Israël comme quintessence du mal.
Sans soute un héros pour l’auteur qui partage sa haine, une crapule de moins sur terre pour moi.