Bonjour l’Auteur,
Merci pour cet article.
Comme ancien pilote à la retraite depuis pas mal de temps,
ex UTA et ex Air France, toujours passionné par l’aviation, dès qu’un article sent le Kero, j’ai tendance
à le lire. Et puis ayant été en service à l’époque du crash du concorde, et
ayant eu quelques collègue qui volaient sur cet avion, j’ai quelques remarque à
faire.
En premier c’est la différence fondamentale entre les
Mirages et le concorde et la cause principale du crash« la position des moteurs ». Je vais
en parler plus loin.
Vous avez raison sur un point qui est en plus des
éclatements de pneus : perforations des
réservoirs de carburant et détérioration moteurs.
" La commission d’enquête post-accident a
comptabilisé plus de 57 cas d’éclatement de pneus du Concorde pour Air France
et 27 pour British Airways qui, douze fois, ont généré des endommagements
moteurs dus à l’ingestion de morceaux de pneus et à six reprises ont
occasionné des dégâts structuraux aux réservoirs. Six fois également des
éclatement de pneus ont conduit à une perte de poussée moteur au décollage. Le
14 Juin 1979, par exemple, le vol Washington-Paris dut se poser d’urgence car
trois
réservoirs avaient été perforés par la projection de débris de pneus.
Bilan : un moteur endommagé et près de 9 tonnes de carburant échappées. A
Londres, en 1993, deux éclatements de pneus ont également entraîné des
perforations des réservoirs de carburant."
La était le gros problème : Ingestion de morceaux de pneus
par les moteurs, et dégâts structuraux aux réservoirs.
En ce qui concerne le crash, le moteur 2 suite à l’ingestion d’un morceau de
pneu, à pompé et éclaté, ce qui a eu pour effet d’endommager la détection incendie
du moteur 1. (moteurs 1 et 2 juxtaposé et séparés par une cloison pare-feux très
fine). Alerte incendie au take-off du moteur 1, (Alerte
incendie au take-off, qui n’existe plus sur les avions modernes et ceci depuis
le 747) Donc les cochers ont coupés le moteur 1, et se sont aperçu quelque
secondes suivante qu’il n’avaient plus de poussé sur le moteur 2, et du fait
l’avion n’avait plus de moteurs coté gauche.
Les flammes derrière le concorde n’étaient pas un danger en
soit, je n’en dirais pas plus.
"Le jour du
crash, la vitesse de roulage au sol nécessaire au Concorde pour entamer la
rotation était de 389 Km/h" détail sans importance.,
Cordialement.