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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Qu’ont-ils fait pour prévenir la crise ?

Qu’ont-ils fait pour prévenir la crise ?

Dans son article 2008, année noire du lundi 1er octobre 2007, Forest Ent écrivait ceci : « Nous abordons une des périodes les plus noires de notre histoire. Une des plus grandes bulles jamais fabriquées est en train d’exploser. Elle aurait pu être crevée il y a deux ans. L’administration Bush avait alors d’autres soucis ». (Les curieux d’informations peuvent visiter son site).

Ainsi donc ce samedi 4 octobre 2008, le sommet des quatre grands de l’Europe s’achève sur la déclaration commune d’une élaboration de nouvelles règles pour le renouveau d’un capitalisme d’entreprise contre celui de la spéculation, et en option notre président, très communicant, fustige les dirigeants des banques faillibles, et met comme cerise sur le gâteau l’obligation de démission des dirigeants défaillants, satisfaisant l’opinion publique et une certaine presse qui se pressent sur le symbole à en faire croire que la crise n’est que le fruit de dirigeants de banque incapables.

Ce n’est pas que je plaigne ces dirigeants, mais je refuse de me laisser berner par un débat fantoche sur une pratique de « parachutes dorés » archi connu que peu dénoncent, hormis les ultras de gauche que rejoint en cela le populisme du président.

L’aggravation de la répartition des revenus qui reflète la fracture sociale n’est pas la source de la crise, qui plus est, si ces dits dirigeant défaillants ne s’étaient pas inscrits dans la démarche commune et avaient œuvré à contre-courant, ils se seraient certainement fait limoger par leur conseil d’administration, car ils ne sont pas ignorants des mécanismes de spéculation, seulement ils considèrent que les crises qui en découlent sont une remise à niveau du marché.

Il ne faut donc pas se laisser abuser par la fronde contre les dirigeants bancaires, leurs parachutes ne pèsent rien face aux masses monétaires en jeu. Il est devenu d’usage dans la presse commune de lyncher dans ses feuilles quelques lampistes pour couvrir un événement, car il faut bien nommer le mal pour s’en guérir, sauf qu’en l’espèce l’on fait le mauvais diagnostic en les désignant, même s’ils sont milliardaires.

Tous ceux de nos dirigeants qui comme Forest Ent ont vu venir cette crise qu’ont-il fait pour en préserver les populations.

Je crois que c’est cette question qu’il faut poser à nos dirigeants économiques et politiques, sinon il faut admettre qu’en Forest Ent Agoravox dispose d’un devin unique.

En attendant, le monde occidental redécouvre les vertus du keynésianisme le temps de répartir entre tous les citoyens les pertes, et pourtant si l’on avait seulement prélevé 1 % sur les plus-values du marché spéculatif pour constituer un fond de garantie contre l’explosion des bulles boursières, la crise ne se traduirait pas par une raréfaction du crédit avec la récession qui en découle, et qui pèse sur une frange de citoyens ; cette même frange de citoyen qui au lieu de demander à leur dirigeant ce qu’ils ont fait pour éviter cette crise annoncée se gaussent par presse interposée des déboires de ces quelques dirigeants de banque et de quelques pompeuses déclarations cocardières.

Tous les observateurs du système capitaliste savent qu’il ne se réforme que dans la guerre, en abandonnant le keynésianisme pour cette fantasque loi du marché attrape-nigaud nous concourons à son avènement.

Le fait que l’Europe soit en mesure d’en imposer à Wall Street me paraît surréaliste étant donné que lors des discussions sur l’organisation mondiale du commerce, c’est quelque part Wall Street qui a étendu à l’Europe la loi du marché.

Mais, aujourd’hui, l’important est de savoir si les fonds publics qui vont venir étancher les dégâts de la crise le seront à fonds perdu jusqu’au prochain réajustement d’une bulle boursière ou si les citoyens exigeront de leurs dirigeants économiques d’innover, car il ne faut pas oublier que nous disposons des matières premières, du savoir-faire, et des hommes pour le faire, il n’y a donc aucune raison d’avoir peur si quelques rentiers se ruinent pour avoir spéculé.

La monnaie n’est que virtuelle et, heureusement, il est donc plus facile d’en mettre en circulation que de trouver un gisement de pétrole qui repose sur une réalité. Le problème est donc politique et non économique, je dirais même qu’il est essentiellement cérébral car, au travers de la monnaie, chacun se classe dans une suite de dominances d’essence biologique pour se répartir la rareté.

Il n’est donc pas nécessaire de faire la guerre pour réformer le capitalisme, mais ce n’est pas ce que nous rapporte l’Histoire, car il est rare qu’un dominant, même systémique, laisse sa place ou cède de sa prédominance.

Alors laissons les dirigeants des banques défaillantes à leurs mésaventures et réclamons de nos dirigeants des comptes. D’autant que M. Trichet dans une interview sur Antenne 2 a reconnu qu’il suivait le déroulement de la crise depuis le début et qu’il s’y était préparé, en parlant de la BCE bien sûr.

Reste que les citoyens qui subissent les conséquences de cette récession ce n’est pas de la virtualité, aussi si l’on trouve des fonds pour sauver les banques défaillantes il n’y a pas de raisons d’avoir peur de faire de la dette pour sortir les citoyens des difficultés dans lesquelles les ont entraînés leurs dirigeants en toute connaissance de cause.


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49 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 6 octobre 2008 12:03

    RIEN ! smiley


    • ddacoudre ddacoudre 7 octobre 2008 23:10

      bonjour ZEn

      je te salue heureux de voir que tuest toujours sur le site, moi j’ai fait une coupure de six mois cause vacance en martinique, et je n’ai pas écouté une seule information durant tout ce temps, mais les poissons ont fait connaissance avec mon arbalette.

      cordialement.


    • ZEN ZEN 7 octobre 2008 23:31

      Bonsoir DD
      Bon retour parmi nous, sacré veinard !
      Cordialement !


    • Cug Cug 6 octobre 2008 12:19

       Les politiques au pouvoir en Europe sont les "vrp" de l’oligarchie financière anglo-saxonne, ils feront tous ce qu’ils peuvent pour sauver le système.
      Ce qui se passe actuellement était prévu par certaines personnes hélas marginalisées par le système médiatique de l’oligarchie financière.
      Soit le système change soit il ira de pire en pire.


      • ddacoudre ddacoudre 7 octobre 2008 23:24

        bonlour cug.

        merci de ton commmentaire. oui nous avons vu comment ils ont vendu la loi du marché à l’europe, et comment ils se moque de l’opinion des populations. il y a effectivement des économistes qui crie au feu depuis longtemps, mais ils sont censurés médiatiquement et l’absence de débat politiquedu fait de l’égémonie de la pensée unique à fait pesé une chappe de plomb sur la réflexion studieuse au bénéfice de l’info scoop et peaple. il y a des lieux on the ground ou l’on trouve une oposition au néolibéralisme maisilsn’ont pas pinion sur rue. c’est en cela que les médias faillissent à leur fonction journalistique d’information pour manger tous ou presque dans la même gammelle.


        cordialement.


      • Patience Patience 6 octobre 2008 12:58

        Ceux qui ne savaient pas qu’une crise arrivait n’ont evidemment rien pu faire pour l’empecher.

        Les inities, eux, se sont abstenus de sonner le tocsin bien decides qu’ils etaient a tirer profit de la debacle.

        Personnellement, j’ai toujours trouve tres etranges les variations brutales du prix du petrole et du cours du dollar. On n’est pas dans la logique du marche, il y a quelque chose qui cloche dans l’amplitude des phenomenes.


        • ddacoudre ddacoudre 7 octobre 2008 23:55

          bonjour patience.

          merci pour ton commentaire.

          je n’ai rien à dire sinon d’y rajouter qu’aucune personne ne peut à elle seule contrôler les milliards de décisions qui se prennent tous les jours. c’est pour cela que la liberté des acteurs est nécéssaire, mais cela n’empêche pas d’avoir une philosophie de vie et de raison d’être, ce qu’a perdu le néolibéralisme actuel en n’ayant peur ni du mensonge ni del’escroquerie financière ou intellectuelle.

          cordialement.


        • Echo Echo 30 octobre 2008 04:24

          Bonjour,

          Certes les mecanismes sont complexes. Mais le sont-ils encore autant pour ceux qui declenchent les crises apres en avoir cree les conditions ?

          Apres tout, il suffit d’appuyer aux bons moments sur les bons boutons. Des boutons comme Freddie Mac et Fannie Mae, cours du dollar, prix du petrole brut et faillite de Lehman Brothers... pour amener une reaction en chaine entrainant l’immobilisation, voire la volatilisation, d’une grande partie de la dette US.

          Sommes nous en crise ou en guerre financiere ?

          J’evoquais les "inities de la crise", mais parler de ses "initiateurs" serait finalement tout aussi approprie.


        • Alpo47 Alpo47 6 octobre 2008 13:05

          Je pense également que l’actuel débat sur les "parachutes dorés" des PDG, n’est qu’un écran de fumée qui consiste, in fine, à livrer notre société aux prédateurs.
          "Parlons de tout, sauf du système lui même" est le leitmotiv.

          Quant aux 700 milliards US, d’abord ils vont très vite se révéler insuffisants, notamment pour faire face aux CDS, et vont largement garnir les portefeuilles des prédateurs, eux mêmes.

          La question aujourd’hui, est : Que peut faire le citoyen lambda ?
          Je crains que faute de réaction populaire très vive, les prédateurs concevront rapidement un nouveau système, tout à leur profit.


          • Alpo47 Alpo47 6 octobre 2008 13:10

            Il manque un bout de phrase au texte précédent :

            Je pense également que l’actuel débat sur les "parachutes dorés" des PDG, n’est qu’un écran de fumée qui cherche à éviter de débattre du fond du problème : les errements du capitalo-libéralisme, qui consiste, in fine, à livrer notre société aux prédateurs.

            .



          • Gilles Gilles 6 octobre 2008 15:57

            CONFIANCE

            Il semblerait que le montant correct à "investir" serait de l’ordre de 3000 milliards, et encore ce n’est qu’une estimation lègère

            Le plan Paulson, comme les garanties sur les dépôts (intenables) n’ont pour but que de rassurer marchés et épargnants afin qu’ils aient confiance entre eux, se prêtent de la thune et investissent.

            L’autre but est aussi de rassurer chinois, russes, arabes qui ont investi des milliers de milliards dans des titres US et qui refusent de les perdre....sinon gaffe aux mesures de retorsion. Ace titre ces pays avaient déjà mis en demeure Bush de sauver Freddy et Fannie.. ;dans lesuqles ils posséfaient pas loin d’un Téra Dollar

            L’idée est qu’ensuite le système finira par se stabiliser, éponger ces pertes sans tomber dans le gouffre. Gouffre dont on est de plus en plus proches au fur et à mesure que la confiance s’éloigne

            Ceci dit, au vu de la bourse, il semblerait que pour l’instant l’impact du Plan Paulson soit loin du but


          • Alpo47 Alpo47 6 octobre 2008 18:54

            Le plan Paulson est surtout là pour sauver les banquiers-prédateurs.
            Et,de toutes façons, Bush a dit qu’il fallait un mois pour que l’argent soit disponible. Souci, dans un mois, il ne restera plus grand chose à sauver ...


          • Gilles Gilles 7 octobre 2008 10:48

            Je vois que pour une fois vous êtes d’accord avec Sarko. Le système n’est pas pervers, c’est juste qu’il ya des pervers dans le système

            C’est la faute aux banquiers pervers tout ça...... rien de grave donc, on purge le système de cette racaille eet tout rentrera dans l’ordre.

            Hélas la réalité est plus complexe


          • ddacoudre ddacoudre 7 octobre 2008 23:44

            bonjour alp047

            c’est une mesure d’urgence qui ne remet pas en cause la dynamique systémique qui engendre les spéculations et les bulles explosives. ce n’est pas en changeant les dirigeants des banques que l’on va changer cette dynamique à laquelle participe à leur corps défendant une partie des citoyens pour répondre au leed motif de l’enrichissement le plus rapide. nous avons vu en france se développer la démocratisation des placements boursiers encouragés par le ministre Bérégovoy à l’époque. cela sert donc à quoi de virer les banquiers si la demande et les niches douteuses demeurent, d’autant plus que l’on est dans une gigantesque
            SA mondiale ou il n’y a personne qui commande, il y a seulement des dominant systémiques qui se succédent. c’est pour cela qu’a moins d’une décision globale du G8 il n’y aura qu’une guerre pour imposer une réforme de cette dynamique.

            cordialement.


          • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 00:08

            re alp047.

            ce n’est qu’un problème de citoyenneté, nous vivons de plus en plus dans une société qui doute avec de juste raison parfois de ce qui est l’essence de la démocratie, s’interresser aux affaire de la cité ou du pays en l’espéce. certes les politiques y ont leurs part de responsabilité, mais la pauvreté de l’infoprmation étentiellement "audiomatique" ne pousse pas à l’initiative des populations. Les partis politiques les syndicats associatif ces lieux où se prennent les initiatives populaires sont désertés au bénéfices d’une socité hédoniste qui ne vend que de la consommation et de la communication au détriment de la réflexion et du débat.

            je pense que l’on peut parfaitement être accro de la stard ac et s’interesser aux affaires de l’état et du monde

            cordialement


          • Vilain petit canard Vilain petit canard 6 octobre 2008 13:28

            Ce qu’ils ont fait ? Rien. Ce qu’ils veulent faire ? N’importe quoi. 


            • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 00:16

              salut vilain petit canard.

              un bon résumé, je rajouterai tout en donnant l’impression de faire quelque chose.

              cordialement.


            • Francis, agnotologue JL 6 octobre 2008 14:53

              C’est le moment de lire cet excellent essai publié en poche "Le capitalisme est-il moral ?" et que son auteur, André Comte-Sponville conclut ainsi :

              "Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’Etat ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. "

              Quant à moraliser les capitalistes : mission impossible.


              • ddacoudre ddacoudre 9 octobre 2008 00:57

                bonjour JL

                j’ai l’ouvrage dans ma bibliothéque. je pense qu’il ne faut pas se méprendre, le capitalisme n’existe pas c’est seulement la définition d’un ensemble de comportements humains qui sont issus de l’inné et de l’évoluiton du savoir qu’a été capable d’emmagasiner l’Homme pour améliorer sa condition et satisfaire ses besoins vitaux et ostentatoires au travers de tabous et de totens qui organisent sa concentration humaine et offre un espace de stabilité ou s’organise la compétition à vie, car il ni a pas de solution finale, et dans le cas où l’évolution culturelle pérécliterai chacun d’entre nous naissons avec l’aptitude égoïste propre à assurer sa survie. or cette aptitude qui est la face brute de l’animal que nous sommes est soumis à la contrainte de l’éducation et plus tard à la contrainte volontaire.

                Ce sont donc nos actes qui donnent la couleur aux concepts dans une espéce auto réaction. c’est pour cela que je rapelle parfois que le libéralisme dispose d’une philosophie et d’une morale d’essence chrétienne.

                ainsi le capitalisme peut être moral et social si ses acteurs et tous ceux qui y concourent le sont.
                sauf que la morale et le social sont contraigant et nous obligent à un effort journalier suivant le niveau d’intégration de l’apprentissage reçu.

                Que le capitalisme serve de justification à la transgression de l’éthique pour laisser libre cours au besoin humain d’être le dominant de deuxième rang (béta) au détriment d’autres qui ont le même désirs et s’affrontent sur tous les terrains possibles, soit individuellement ou en se coalisant.

                je crois que les citoyens ont quelques difficulter à saisir que ce sont leurs milliards de décisions et leur comportements qui nourrissent les concepts. concepts qui tentent de définir ceux de nos comportements qui peuvent se saisir aux travers de règles qui à leur tour susciteront des comportements types qui ne se renouvelleront pas de manière identique, sinon notre existence serait seulement déterminé.

                je crois donc qu’il n’est pas impossible de moraliser le capitalisme, mais ce n’est pas sur cette voie que nous sommes engagés.

                cordialement.




              • ASINUS 6 octobre 2008 16:03




                les peuples meritent ce qu ils veulent bien endurer de leurs dirigeants







                plus prosaiquements je suis déçu je trouve que ça manque de décideurs de winners
                de bonimenteurs libéraux et de banquiers passant par la fenetre pfff o tempora o mores


                • Yannick Harrel Yannick Harrel 6 octobre 2008 16:11

                  Bonjour,

                  La majorité de nos élites se contre-fiche de ce qui peut arriver ici bas. Elles en ont profité grassement de ces dernières années (décennies) et ont un matelas financier bien grassouillet pour passer la crise au chaud. Les autres, les gueux, n’ont qu’à se lamenter. Blocage de l’ascenseur social, gabegie budgétaire, tensions ethniques, retour du religieux dans la sphère publique, monarchisation de la République et maintenant crise économique qui va paupériser davantage la population : ce bilan catastrophique ne date pas que d’aujourd’hui et trouve sa source dans la gestion lamentable (sauf quelques rares passages d’exception) de la France depuis une trentaine d’années environ.

                  En guise de politiques (au sens noble du terme comme décrits par les Anciens), nous n’avons plus droit qu’à des politiciens ambitieux et retors se gargarisant de leur propre aristocratie en lieu et place d’une gestion efficiente et durable du bien public.

                  Cordialement


                  • ddacoudre ddacoudre 9 octobre 2008 01:05

                    bonjour yanniick harrel.

                    merci pour ton commentaire que je pourrais résumer en disant que nos dirigeants n’ont plus d’éthique d’existence hormis celle de se faire du "blé".

                    cordialement.


                  • impots-utiles.com 6 octobre 2008 17:36

                    Christine Boutin a annoncé samedi que l’Etat subventionnera à hauteur de 1,5 milliard d’euros le rachat de 30.000 logements, en précisant que cette opération concernait le seul logement social...

                    http://observatoiredessubventions.com/2008/subventions-detat-15-milliards-pour-30-000-logements/


                    • Mathieu 6 octobre 2008 18:00

                      L’aggravation de la répartition des revenus qui reflète la fracture sociale n’est pas la source de la crise

                      Bonjour,
                      je ne suis pas totalement d’accord avec vous.
                      Pour moi la crise est avant tout une crise du credit prive. Je ne parle pas seulement des subprimes, mais bien de tous les credits. La baisse des revenus a due etre contrebalancee par un endettement croissant des populations pendant la derniere decennie.

                      Le systeme des parachutes dores ne reflete que partiellement la fracture sociale, et n’est donc qu’une goutte d’eau dans l’ocean. L’ocean etant le dangereux glissement s’etant opere ces derniers temps dans les rapports de forces existant dans l’entreprise (salaries, patrons, capitaux).

                      Et qu’ont-il fait ?
                      Tout pour aggraver la crise. facilite d’acces au credit pour tous, dereglementations massives de la sphere financiere. Petit detail tres tres hilarant :
                      « Je veux développer le crédit hypothécaire en France. C’est ce qui a permis de soutenir la croissance économique aux Etats-Unis »
                      Nicolas Sarkozy, les Echos, 9 Novembre 2006


                      Je pense pouvoir resumer la plupart des maux du monde a cette phrase :
                      L’homme a la memoire d’un poisson rouge

                      PS : desole pour le manque d’accents, mon clavier ne me les propose pas malheureusement


                      • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 00:37

                        bonjour mathieu.

                        merci de ton point de vue, mais je maintiens le mien, les pauvres du monde non jamais engendré une crise financière. qu’une personne possède des miliards ne me dérange pas si elle sa richesse circule et génére une activité économique. ce qui me dérange c’est la paupérisation de ceux qui travaillent.

                        le développement du crédit fut une bonne chose, cela accéléra la demande et la croissance qui s’en suit, mais rien n’est parfait et aujourd’hui il faudrait passer à une décroissance mesuré pour ne pas périr sous nos déchets, il y a fort à parier que ce sera le crédit qui servira de levier, mais pour le moment ce n’est pas cette voie que l’on prend.

                        cordialement.


                      • finael finael 6 octobre 2008 18:22

                        Ils ont revendu leurs actions avant !


                        • millesime 6 octobre 2008 18:46

                          je suis allé voir ce que j’écrivais sur mon blog en ...2006

                          article intitulé : La France et le capitalisme 03/06/2006... !

                          les parachutes dorés ne faisaient pas la Une de la presse à l’époque.. ;et pourtant...lire


                          • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 00:42

                            bonjour millesime.

                            je suis allé visiter ton blog. bien interessant.

                            cordialement.


                          • antitall antitall 6 octobre 2008 19:08

                            Non seulement ils n’ont rien fait mais jusqu’au bout ils auront vomi leur propagande cupide pour leur capitalisme des égouts,la brèche est ouverte ! ne laissez pas les extrèmistes s’y engouffrer,ils ont un boulevard devant eux !!!....il faut se débarasser du pouvoir actuel,sans tarder !!


                            • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 00:55

                              bonjour antitall.

                              je ne crois pas que changer de pouvoir changerait les choses, sauf si l’on change d’idéologie, mais il y a bien longtemps que ce débat est mort avec l’ex urss, et qu’il n’y a pas eu de renouveau idéologique, seulement des thèmes, écologie, décroissance car les idéos ne se développe pas dans l’opulance. aussi faut’il espérer que cette crise relancera le débat d’idées politiques, voire dessinera le futur qui ne reposera plus sur la croissance, mais sur,je l’espére, le développement de "l’intelligence humaine".

                              cordialement


                            • pseudo 6 octobre 2008 19:29

                              Bizarrement 7 ans après les tours du WTC, le système financier a explosé.
                              Bizarrement le 29 sept 2008 Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a plongé de 777 points.
                              Le chiffre 777, qui correspond au chiffre de Dieu.
                              L’Europe et les états unis pourront injecter tous les milliards d’euro ou de dollar, le système financier est mort.
                              Il faudra choisir sauver les banques ou l’économie.
                              Les citoyens ne supporteront pas longtemps la facture des banques.
                              Le spectacle vient de commencer.
                              La réponse face à la crise viendra de la France, pour le fondement d’un nouveau système financier.
                              Cette crise est une chance unique pour nôtre société et nôtre avenir de supprimer la main mise des banquiers sur notre destiné.


                              • antitall antitall 6 octobre 2008 22:07

                                La numérologie peut dire ce qu’on lui demande de dire.....avec le 11 aussi,il y a des tonnes d’analogies assez stupéfiantes quand-même,mais ce n’est que des détails difficilement interprétables....
                                 Efectivement c’est une chance ou une brèche ouverte à un changement radical et bénéfique,mais attention les extrèmes ne vont pas manquer de s’y engouffrer ! En tout cas,le discours politique entendu jusqu’à présent est balayé ironiquement d’un coup de baguette magique....les caisses ne sont plus vides pour renflouer les banques ( un comble !!) et le néo-libéralisme Friedmanien est terrassé comme un insecticide sur un parasite....Sarko est dorénavant socialiste ! mais que vont être les socialistes à Reims ? le libéralisme du bout des lèvres n’ira pas plus loin !! smiley reste les vrais "gauche"comme certains n’en n’ont jamais démordu,la barre à gauche ! le précipice est en vue !
                                 La solution ? aussi naive qu’elle puisse être,ça serait de tout remettre à plat,plus de dettes pour personne et pour aucun état,le jeu s’arrête,faute de gagnants (à part une infime partie de tricheurs et leurs complices ) ceux-ci sont expulsés et bannis définitivement(jugés et très sévèrement condamnés ) .Et de nouvelles règles saines sont établies mondialement par les peuples et pour les peuples avec de nouveaux arbites impartiaux.......pardon ! I have a dream !!!.....


                              • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 01:06

                                bonjour speudo

                                je n’ai pas de commentaire à faire sur les coïncidences, mais je te rejoins sur les banques. je ne met pas en cause leur utilité, mais leur pouvoir sur la société certainement, qui plus est de plus en plus ce sont elles qui dicteront notre mode de vie., et comme tu le dis c’est l’occasion ou jamais. c’est la politique qui concours aux choix sociétal pas les banques ou l’entreprise même s’ils sont des acteurs incontournables de la vie économique.


                                cordialement.


                              • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 01:09

                                r antitall


                                jolie rêve, car ce n’est pas ce que nous raporte l’histoire qui compense notre mémoire de poisson rouge.

                                cordialement.


                              • antitall antitall 6 octobre 2008 23:36

                                t’es amoureux d’elle où quoi ? smiley


                              • antitall antitall 6 octobre 2008 23:38

                                Sarko est socialiste maintenant ! au cas où tu ne le saurais pas !!! smiley.....


                              • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 01:12

                                bonjour calmos

                                un brin d’humour est toujours le bien venu.

                                cordialement.


                              • Djihesse 6 octobre 2008 23:46

                                je pense que les gouvernements n’ont pas vu venir l’assechement de la liquidité

                                la chute du marché action est finalement assez secondaire, ça va ça vient
                                en revanche, cette question de liquidité est intéressante, elle dit qu’une entité, même saine, avec un carnet de commande peut faire faillite en un jour s’il y a défiance vis à vis d’elle et qu’elle ne parvient pas à trouver son financement

                                on peut même imaginer le cas d’école où la liquidité s’asèche au point que seuls les banques centrales sont provideuses de liquidité (pas loin d’être le cas actuellement)
                                la défiance entre états (remarquez la vieille technique du chacun pour soi , Allemagne, Irlande...) peut conduite à des situations très étonnantes sur le plan conceptuel
                                une sorte d’âge sombre... avec les émeutes qui vont avec, et l’or a sa juste valeur


                                mais tout ceci reste évidemment très théorique



                                • Gilles Gilles 7 octobre 2008 10:53

                                  Djihesse

                                  "elle dit qu’une entité, même saine, avec un carnet de commande peut faire faillite en un jour s’il y a défiance vis à vis d’elle et qu’elle ne parvient pas à trouver son financement"

                                  ce n’est pas virtuel, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Des banques à priori saines peuvent faire faillite du jour au lendemain si elles n’arrivent pas à trouver l’argent pour honorer leurs créances...d’où l’afflux de liquidité envoyées par les banques centrales et la garantie sur les dépôts des épargnants

                                  Idem, des entreprises, notamment des PME, pourraient déposer leur bilan alors qu’elles sont saines. En tout cas, emprunter pour elle, quand ellee y arrive, est risqué en ce moment


                                • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 01:20

                                  bonjour djihesse

                                  merci pour ton commentaire gentiment naïf, dans ce cas il faut qu’il se choisisse un autre métier que de vouloir gouverner le pays. ce serait encore plus triste de penser que les français ont élu un incapable, quelques mauvaises langues le penseront mais l’administration française avec tous ces services assurent toujours une certaine continuité malgrés les changements de gouvernants, et les tient informés de ce qui se passe dans le monde.


                                  cordialement


                                • TAO2008 TAO2008 7 octobre 2008 09:59

                                  Raisonnons quelques minutes loin des émotions...Légitimement chacun de nous s’est posé la question suivante : mais où sont allés tous ces milliards de $ ? Je suis convaincu qu’une bonne partie de cet argent volé à l’économie réelle par tous ces procédés fallacieux si bien décrits par vous tous et mis en place par une industrie financière sophistiquée et mafieuse est allé........vers les comptes dits "off-shore" des paradis fiscaux et plus précisèment ceux inscrits sur la liste noire du G.A.F.I.
                                  Alors, puisqu’il a été possible par l’administration américaine d’aller faire la guerre en Irak, en Afganisthan etc...puisqu’il a été possible par cette même administartion d’allouer des milliards de $ du trésor de guerre public avec l’aide réjouie de la F.E.D (banque privée de treize actionnaires exactement dont la mission est de juguler l’argent public !!!), puisque Greenspan a pu "jouer" avec les taux de refinacement à la hausse comme à la baisse, parfois de façon judicieuse, parfois de façon très hasardeuse, puisqu’il est possible selon les situations de nationaliser ou plutôt d’utiliser l’argent du contribuable pour renflouer les pertes abyssales des "voleurs", et j’en passe....POURQUOI alors serait-il impossible aujourd’hui de mettre la pression sur tous ces pays afin de rapatrier l’argent "caché" vers les caisses des gouvernements censés défendre les intérêts des citoyens ? Pourquoi ? Bien entendu j’ai parfaitement conscience que dans ces milliards de $ ou d’€ volatilisés il existe la réalité d’une destruction de valeur pure et simple. Mais pour autant et aussi "naîf" que peut paraître cette proposition, je pense que nous serions étonnés (comme nous le sommes aujourd’hui au regard de l’ampleur de la crise) de prendre connaissance des milliards de $ qui dorment tranquillement sur les comptes de ces pays là, cachès pour les intérêts d’une minorité. Faut-il craindre la réaction de la majorité flouée ou celle de quelques arroseurs qui se retrouveraient arrosés ? Je les vois mal venir réclamer et rouspéter d’être défaits d’un argent dont ils ne pourrait justifier la provenance. J’insite donc et conclue : QUE LES GOUVERNENCES MONDIALES SE CONCERTENT POUR ALLER CHERCHER L’ARGENT LA OU IL EST A SAVOIR SUR TOUS LES COMPTES OFF-SHORE DES PAYS INSCRITS SUR LA LISTE NOIRE DU GAFI !!! Et faites circuler l’information si elle vous paraît juste, elle aura la vertu d’inquiéter ces quelques gors détenteurs cachés sous des lunettes noires au soleil des Bahamas ou de l’île de Malte, par exemple... 


                                  • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 01:25

                                    bonjour tao2008

                                    ton idée et séduisante, et s’il prenait cette décision au prochain G8, ce serait la surprise du siècle.

                                    cordialement.


                                  • La Taverne des Poètes 7 octobre 2008 10:57

                                    La crise existe depuis longtemps mais tant qu’elle ne concernait pas les riches, les gouvernements ne s’affolaient pas. Rappelons que les classes moyennes et les plus faibles subissent depuis des années : la crise de l’emploi, la crise du logement, la crise du pouvoir d’achat, la crise du budget de l’Etat, la crise de l’Europe "en panne", etc.

                                    Maintenant que les très riches sont touchés, on tire la sonnette d’alarme, on prend des mesures immédiates et coûteuses et on nous enverra la facture...


                                    • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 02:06

                                      bonjour la taverne.

                                      je crois que ce que tu appelles crise est la réorganisation structurelle du capitalisme industriel qui recherche les lieux de production les moins couteux pour dégager la meilleure rentabilité. à ce jeux les pays riches aux
                                      exigeances hédonistes ont une main d’oeuvre trops chère, si son cout ne peut être vendu à un bon niveau de rentabilité. ce fut le débat des délocalisations et à partir de 1977 la fin de l’échelle mobile des salaires qui a sonné le gla petit àpetit des accord de salaires au bénéfice des augmentations individuelles. il y a donc en permanance un chomage structurel et une dévalorisation structurelle des salaires. ce n’est pas une crise c’est la conséquence d’un capitalisme débridé qui n’a plus d’opposants solides

                                      une société comme la notre qui s’arqueboute sur la croissance ne pourra pas aller au delà de ce que lui permet le moribon système capitaliste, elle devra touver des solutions pour donner une activité et des ressources à tous ceux que le capitalisme écartera. cela c’est le rôle des politiques et c’est aux finances publiques d’en assurer le fonctionnement et aux citoyens de se mobiliser. pour ma part il y a longtemps que je pense que demain sera un monde de développement de l’intelligeance humaine si l’on ne manque pas le coche sinon se sera la resséssion et la pauperisation globale.

                                      ouvrir des universités pour adultes et les rémunérer pour apprendre vaut mieux qu’un chomage pénalisant où l’ on arangue les gens pour qu’ils trouvent un emploi, tout en sachant que le tour over structurel se situe autour de plus de deux millions, parce que il faudrait une croissance de plus de cinq pour cent pour trouver un niveau de plein emploi, qui de fait péserai vers l’augmentation des salaires et accroitrait les délocalisations. ceci n’est donc pas une crise mais la conséquence d’un capitalisme débridé et du progrés des technologies.

                                      ce qu’il nous faut c’est trouver d’autres voies pour un futur proche, et cette crise financière et en soi un bon détonateur pour pousser à la réflexion les partis politiques.

                                      cordialement.


                                    • pseudo 7 octobre 2008 14:07

                                      Temps que les banques se sont attaquées aux particuliers, entreprises et aux états, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Sauf que la crise que nous connaissons est une guerre entre ces banques mafieuses pour le contrôle du système financier mondial. L’argent n’est pas un problème pour une banque puisqu’elle la crée en faisant des prêts. Malheureusement ils ont besoin pour cela d’une confiance entre banque pour créer des prêts et un minimum de fond. Sans les prêts une banque ne gagne pas d’argent, car la rentabilité par rapport ses fonds déposés est de 500 à 1000 %, en ne pouvant plus prêter elles sont vouées à disparaître. Aujourd’hui elle survive grâce à l’épargne des Français et avec la perfusion de fond publique, mais sa ne pourra pas durée longtemps.


                                      • anny paule 7 octobre 2008 16:16

                                        Je partage assez le commentaire de "La Taverne des poètes". On a commencé à envisager de parler de crise quand les puissants ont été touchés...
                                        Le numéro 273 (’octobre 2008) du magazine "Alternatives économiques" explique très bien cette Crise majeure.
                                        Notamment, l’édito de P. Frémeaux revient sur le Système financier qui s’est mis en place durant les dernières décennies. Je le cite (n’étant pas économiste, je pourrais déformer son propos...) : "La dérégulation a été une rerégulation, c’est-à-dire un changement des règles du jeu, au profit des plus puissants." (cf. Thatcher, 1979 pour le Royaume Uni, et Reagan, 1982 pour les E.U)
                                        Cette rerégulation a consisté à "mettre des bâtons dans les roues aux syndicats", à "réduire le champ de la protection sociale obligatoire au profit de systèmes privés spéculatifs", à "lever les dernières barrières qui empêchaient la formation de bulles spéculatives".

                                        Nous assistons, plus particulièrement depuis l’avènement de Nico 1, à la mise à plat de notre système français pour le mettre en conformité avec cette "rerégulation"... Que cela coûte à la plus grande partie de notre société (en nombre, classes moyennes, classes moyennes supérieures, classes plus défavorisées...) cela importe peu, tant que ça rapporte aux puissants (systèmes bancaires, intérêts privés, sociétés d’assurances privées...). Ce qui a été expérimenté dans les pays anglo-saxons (même si les signes de faiblesse avaient été déjà largement dénoncés) nous a été asséné durement... et ce n’est pas terminé ! 

                                        Le problème actuel, c’est que ceux qui faisaient la loi (en d’autres temps et d’autres lieux, on aurait parlé de "maffieux") sont touchés par le système qu’ils ont eux-mêmes contribué largement à mettre en place... Donc, on en parle !

                                        Le déficit dont nous faisons majoritairement les frais est celui du Politique et de l’Economique (au sens grec des deux termes). Ce qui nous manque le plus c’est de renouer avec "une vision de l’économie qui laisse moins de place à la cupidité, aux inégalités et au mépris des conséquences collectives des comportements individuels". (P. Frémeaux)... Là, seul un politique digne de ce nom peut nous tirer d’affaire... et il est sûr qu’un certain Nico 1 n’est pas à la hauteur de la situation...


                                        • ddacoudre ddacoudre 8 octobre 2008 03:15

                                          bonjour anny paule

                                          ton commentaire est trés interessant, j’ai répondu à celui de la taverne. en subtence une crise est quelque chose de passagé quand elle se répette et dure c’est que l’on est malade. le système capitaliste est moribon dans les états riches de l’europe et des amériques il n’est pas mort pour autant il ira se développer dans les pays d’asie où il peut développer des biens pour pas cher. la seule hombre est écologique et énergétique et il se peut que l’on y trouve là le ferment d’un conflit majeur entre des pays qui jouissent d’un confort énergétique qui se rarifie et ceux de pays qui seront intatiables.

                                          le système bancaire est une nécessité qui ne se discute pas, il ne faut pas oublier que la monnaie n’est qu’un moyen d’échange et que chaque fois que l’on éhange un bien ou un service l’on donne en échange une reconnaissance de dette qui s’appelle la monnaie, mais comme tu le rapelles la cupidité fait qu’on la recherche comme une marchandise. le problème également est que les banques se sont substitués aux particuliers en concentrant toutes les reconnaissances de dettes avec comme philosophie le seul profit.

                                          je n’oubli jamais de rapeller que le libéralisme comporte une morale philosophique et que ceux qui aujourd’hui ont toujours ce mot à la bouche pour justifier la loi du marché sont à contre courant de la philosophie libérale qui n’a jamais dit que la liberté de commercer emportait la concentration du pouvoir financier bancaire, car dans ce cas ils retrouvent ce qu’ils rejetaient le dictat du pouvoir.
                                          cordialement





                                          • 9thermidor 11 octobre 2008 16:46

                                            saint Louis avait trouvé la solution :

                                            chasser hors de France les banquiers

                                            cela ne l’a pas empêché de faire des bâtiments extraordinaires , des villes , des expéditions militaires, de gouverner une nation prospère ..

                                            depuis la Révolution , les gouvernants n’ont qu’un souci :

                                            nous faire les poches , nous imposer le paiment bancaire...

                                            c’est le citoyen esclave  : état réel du prétendu citoyen-roi( sur le papier uniquement)

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