Sous le soleil (brûlant) de Hitler
« Son apparence physique était terrifiante. Le torse projeté en avant, traînant ses jambes derrière lui, il allait péniblement, lourdement, de son logement à la salle de conférence du bunker. Il avait perdu le sens de l’équilibre ; si jamais il était arrêté en faisant ce court trajet (vingt à trente mètres), il était obligé de s’asseoir sur l’un des bancs disposés le long du mur, ou de se retenir à son interlocuteur… Ses yeux étaient injectés de sang ; bien que tous les documents qui lui étaient destinés fussent tapés sur la "machine à écrire spéciale du Führer", dont les caractères étaient trois fois plus gros que la normale, il ne pouvait les déchiffrer qu’à l’aide de lunettes à fort pouvoir grossissant. Souvent, un filet de salive coulait aux commissures de sa bouche. » (Un officier d’état-major au bunker, avril 1945, cité par l’historien allemand Joachim Clemens Fest dans "Les derniers jours d’Hitler", sorti en 2002).
Maladie de Parkinson, paranoïa, syphilis, eczéma, et même cryptorchidie (je n’explique pas ici)… toutes les maladies qu’il aurait eues et plus ou moins confirmées… mais la pire de toutes, assurément, c’était sa haine des Juifs. Adolf Hitler s’est suicidé il y a soixante-quinze ans, le 30 avril 1945, au fond de son bunker à Berlin, entraînant dans sa chute sa compagne et quelques autres fidèles, mais aussi tout un peuple, le peuple allemand après avoir mis le monde (et pas seulement l’Europe) à feu et à sang. Né le 20 avril 1889, Hitler a été élu Chancelier du Reich le 30 janvier 1933 et succéda sans discussion au vieux maréchal Paul von Hindenburg le 2 août 1934 (en se faisant appeler "Führer").
Le bilan de son nationalisme est terrible : plus de 60 millions de morts et l’extermination des Juifs, Tziganes, personnes handicapées, etc. Ce qui a fait dire à l’historien britannique Ian Kershaw : « Jamais dans l’Histoire, pareille ruine matérielle et morale n’avait été associée au nom d’un seul homme. » (1999).
En effet, Hitler est à ce jour, et avec raison, l’incarnation humaine la plus emblématique du "Mal", et même, du "Mal" absolu. Du "Malin". Jouant sur les peurs et les haines, profitant des crises économiques que je dirais endémiques de la République de Weimar (une république par excellence social-démocrate), Hitler est arrivé au pouvoir par le populisme et la démagogie, par la sous-estimation de sa détermination à vouloir tuer tout ce qui ne ressemblait à l’homme parfait que lui-même, dans sa définition, n’était même pas. Était-il fou ? A-t-il été un artiste peintre refoulé ? … ? Aucune explication ne peut justifier la mise en œuvre de la "Solution finale", ce génocide industrialisé avec une efficacité redoutable, rendant complices, dans ce délire cauchemardesque, des dizaines de milliers d’Allemands.
Sans les États-Unis et sans l’Union Soviétique (malgré le Pacte germano-soviétique), l’Allemagne nazie aurait-elle perduré aussi longtemps que l’URSS ? Au-delà de l’existence de Hitler lui-même ? Impossible de l’imaginer. Et ce serait de l’uchronie, assez vaine.
Ce que je propose dans les lignes qui suivent et que traduit ce titre particulièrement odieux (le soleil ne peut être de Hitler) mais qui bien sûr reprend Bernanos, c’est que M. Adolf Hitler n’a pas toujours été le diable dans le monde libre, dans les démocraties, il a été, avant son arrivée au pouvoir, mais encore avant le début de la Seconde Guerre mondiale, un monsieur respecté par les journalistes et qui a même été interviewé par eux, voire dont l’habilité du verbe les a séduits sinon bluffés.
Ce qui suit est extrait d’un ouvrage de l’historien Éric Branca sorti chez Perrin en janvier 2019 ("On m’insulte en répétant que je veux faire la guerre"). L’auteur a voulu montrer à quel point la propagande était plus importante que l’action militaire pendant toute cette période des années 1930. Goebbels l’avait même inscrit dans son journal : « J’ai pris les précautions nécessaires pour que le militaire ne l’emporte pas sur la propagande. ». Avec les Accords de Munich, Hitler pouvait d’ailleurs se satisfaire de l’efficacité de sa propagande : « C’est un succès, Messieurs, un gigantesque succès. (…) Moi-même, je n’en ai constaté la portée que lorsque je me suis retrouvé, pour la première fois, au beau milieu des fortifications tchèques. C’est là que j’ai compris que nous avions conquis, sans un coup de feu, une ligne de front de quelque 2 000 kilomètres ! Oui, Messieurs, grâce à l’efficacité de notre propagande, enrôlée au service d‘une idée, nous avions pris le contrôle de 10 millions d’hommes répartis sur 100 000 kilomètres carré ! ».
Dans "Mein Kampf", Hitler envisageait comme seuls alliés possibles de l’Allemagne : l’Italie et le Royaume-Uni. En revanche, la France restait l’ennemi irréductible, à tel point qu’il avait interdit toute diffusion de "Mein Kampf" en France, notamment, toute traduction française, pour ne pas lire par exemple ce passage : « Le rôle que la France, aiguillonnée par sa soif de vengeance et systématiquement guidée par les Juifs, joue aujourd’hui en Europe est un péché contre l’existence de l’humanité blanche et déchaînera un jour contre ce peuple tous les esprits vengeurs d’une génération qui aura reconnu dans la pollution des races le péché héréditaire de l’humanité. ». Cette colère dans la formulation tortueuse provenait de l’occupation de la Ruhr en janvier 1924 par les troupes françaises, dont des régiments sénégalais et marocains. En France, des maurrassiens antiallemands comme des Juifs voulaient au contraire diffuser ce texte de "Mein Kampf" auprès des Français pour leur montrer que Hitler était définitivement leur ennemi.
C’est après 1933 que Hitler a compris qu’il fallait "jouer" plus finement avec la France en cherchant à endormir la crainte des Français sur ses intentions belliqueuses, d’où l’acceptation de quelques entretiens avec des journalistes français. Malgré ce double langage, les journalistes français ont préféré tomber dans l’optimisme, et Éric Branca rappelle que cet optimisme était pour Bernanos une « fausse espérance à l’usage des lâches et des imbéciles ». Bernanos a même insisté plus tard en écrivant : « Neuf fois sur dix, l’optimisme est une forme sournoise de l’égoïsme, une manière de se désolidariser du malheur d’autrui…. Aucune forme d’optimisme n’a jamais préservé d’un tremblement de terre. ». Ici, le tremblement de terre, c’était la Débâcle de 1940. Et l’optimisme français ressemblait un peu à ce comportement que prête Tim Burton aux autorités françaises dans la parodie "Mars Attacks !" (sortie le 13 décembre 1996). Beaucoup moins humoristique, cette formule aussi parlant des Juifs allemands dans les années 1930 : les moins optimistes ont fait le voyage à New York ; les plus optimistes, ils ne sont devenus qu’un tas de cendres du côté d’Auschwitz.
Dès le 30 décembre 1934, Henri Pichot, ancien combattant et pacifiste, qui avait rencontré Hitler dix jours auparavant, a écrit dans "L’Œuvre" : « Prenons acte, une fois pour toutes, du fait qu’un des plus brûlants chapitres de la vieille querelle franco-allemande est définitivement clos. Ce n’est pas dans ce sens que s’exprimait, il y a dix ans, l’auteur de "Mein Kampf". Sans doute. Mais outre que le pouvoir assagit, il enseigne aussi : et jusqu’à preuve du contraire, Hitler ne se range pas parmi les gens qui n’ont rien appris, ni rien oublié. Le pire pour nous serait de se boucher les oreilles et de rejeter maladroitement vers un passé proche un homme qui s’en libère. (…) Soldat et homme du peuple, voilà Hitler. Et voici ce que Hitler pourrait vous dire : la guerre, "il en a jusque-là !" ».
Le journaliste français Fernand de Brinon, qui fut exécuté en 1947 après avec été un collaborateur très actif, fut reçu par Hitler à Berlin et il fut étonné par la relative simplicité du nouveau Chancelier : « Aujourd’hui, l’homme qui dispose en Allemagne d’un prodigieux pouvoir ouvre lui-même la porte de son cabinet pour prendre congé de son visiteur et accueillir un inconnu. (…) Quel contraste avec sa renommée ! ».
Dans "Le Matin" du 22 novembre 1933, De Brinon raconta cette tentative de séduction visiblement réussie : « Il a la toux grasse d’un bourgeois convalescent, il est enroué. Mais quelle vie quand il s’enflamme ! Quelle puissance quand la passion le tient ! Il dit que ses dispositions sont toujours pareilles. Il désire la conversation et l’entente parce qu’il y voit la garantie de la paix. Il veut que cette paix véritable soit conclue entre des adversaires loyaux qui se sont combattus longtemps sans jamais tirer des défaites de l’un ou de l’autre des satisfactions définitives. Il l’a dit, répété, mais on ne lui a répondu que des paroles de méfiance. ».
Dans "Paris-Midi" du 28 février 1936, l’essayiste Bertrand de Jouvenel, reçu à la chancellerie, fut également séduit : « Je m’ébahis : quoi, cet homme si simple, qui parle doucement, raisonnablement, gentiment, avec humour, est-ce là ce redoutable meneur de foules qui a soulevé l’enthousiasme de toute la nation allemande et en qui le monde entier a cru voir, un jour, une menace de guerre ? ». Jouvenel, intellectuel très indépendant, bien qu’ayant vu d’un œil favorable Hitler avant la guerre, a quitté le PPF et est devenu anti-collaborateur lors de l’Occupation allemande.
Voici donc quelques extraits d’interviews accordées par Hitler à des journalistes français, britanniques ou américains. Ils montrent à quel point la propagande peut être plus efficace qu’une quelconque stratégie militaire, quand on connaît la suite de l’histoire…
À Max Fraenkel dans "The Jewish Criterion" du 23 janvier 1931 : « Je n’approuverai jamais la moindre action de masse contre [les Juifs]. Ils n’ont rien à craindre tant qu’ils ne cherchent pas à se mélanger avec nous. (…) Aussi longtemps que les Juifs n’essaieront pas de se faire passer pour des Allemands et n’auront pas l’insolence de parler au nom des Allemands, ils seront en sécurité. C’est tout ce que j’ai à dire sur le sujet. ». La suite se résume à un seul mot, effroyable : la Shoah.
Au journaliste britannique Sefton Delmer dans "The Daily Mirror" du 3 mars 1933, quelques jours après l’incendie du Reichstag et la suspension des libertés publiques : « Les lois ordinaires étaient, de mon point de vue, notoirement insuffisantes pour en finir proprement et rapidement avec l’emprise souterraine des bolcheviks. Croyez-moi, je suis trop respectueux de l’ordre des choses pour ne pas savoir qu’il importe de le restaurer dès que cela est possible. Mais je le répète : pour le permettre, la priorité consiste, d’abord, à purger notre existence du communisme ! ». Les libertés publiques n’ont jamais été rétablies en Allemagne avant la fin de la guerre (à l’Ouest, et à la Réunification, deux générations plus tard, à l’Est).
À l’éditorialiste américaine vedette Anne O’Hare MacCormick dans "The New York Times" du 10 juillet 1933 : « S’agissant des Juifs soi-disant "persécutés", que vous pouvez voir se promener tranquillement dans les rues et dîner dans les meilleurs restaurants de Berlin, je serais vraiment heureux que les États qui s‘intéressent si fort à eux leur ouvrent leurs portes ! Certes, nous avons pris des mesures discriminatoires, mais ces mesures, j’aimerais qu’on comprenne qu’elles ne sont pas tant dirigées contre les Juifs qu’en direction des Allemands, pour rétablir en leur faveur un semblant d’équité ! (…) Vous devez toujours vous souvenir que notre combat n’est pas d’abord contre les Juifs, mais contre les communistes (…). Je ne vais pas non plus épargner un communiste parce qu’il est Juif ! ». La suite, la Shoah…
Au comte Fernand de Brinon dans "Le Matin" du 22 novembre 1933 : « J’ai la conviction que la question de la Sarre, qui est terre allemande, une fois réglée, il n’y a rien, absolument rien, qui puisse opposer l’Allemagne à la France… ». Pas même l’Alsace-Lorraine ? « J’ai dit assez souvent que nous y renoncions pour pouvoir penser que j’étais entendu. Mais combien de temps faudra-t-il répéter que nous ne voulons ni absorber ce qui n’est pas nôtre, ni nous faire aimer de qui ne nous aime pas ? On m’insulte en continuant de répéter que je veux faire la guerre. Serais-je fou ? La guerre ? Mais elle ne réglerait rien. Elle ne ferait qu’empirer l’état du monde. (…) J’ai rendu au peuple la notion de son rang. Je veux lui redonner la fierté de vivre. (…) Comment imaginer que je vais réduire mon travail en cendres par la folie d’une nouvelle guerre ? Allons donc ! (…) J’ai répété maintes fois que le sort de l’Alsace-Lorraine est réglé. (…) Un journaliste anglais a écrit que, pour apaiser l’Europe, il faudrait accorder l’Allemagne et la France et donner à la France la sécurité supplémentaire d’une alliance défensive avec l’Angleterre. S’il s’agit d’une telle alliance, j’y souscris volontiers car je n’ai pas l’intention d’attaquer mes voisins. La Pologne le comprend maintenant. ». Le 1er septembre 1939, la Pologne est envahie par Hitler. Le 22 juin 1940, la France est à moitié occupée par Hitler.
À Jean Goy dans "Le Matin" du 18 novembre 1934 : « Comme vous, pendant quatre ans, je suis resté sur le front, et je sais que vous, comme moi, vous êtes prêts à faire votre devoir, mais, précisément, parce que nous nous sommes battus, nous comprenons mieux l’inutilité et l’horreur d’une guerre. Les hommes qui sont hostiles à la paix et qui s’efforcent d’empêcher tout rapprochement entre nous ne seraient pas là où l’on tire, mais là où l’on profite. (…) Il n’est pas possible que les anciens combattants n’imposent pas la paix au monde ! ». Député au moment de l’interview (depuis 1924), Jean Goy a perdu son siège en 1936 (à cause de cette interview) et est mort collaborateur peu avant la Libération.
À Titaÿna (Élisabeth Sauvy, sœur d’Alfred Sauvy) dans "Paris-Soir" du 26 janvier 1936 : « L’Autriche ? C’est une question dont personne ne s’occupe ni ne se préoccupe ici. À Vienne, on a peut-être besoin d’un spectre pour des raisons de politique intérieure. À Berlin, l’Anschluss n’est pas à l’ordre du jour ! ». L’Autriche fut envahie par Hitler le 15 mars 1938.
À Bertrand de Jouvenel dans "Paris-Midi" du 28 février 1936 : « Ne serait-il pas ruineux pour eux [nos deux pays : Allemagne et France] de s’entrechoquer sur de nouveaux champs de bataille ? N’est-il pas logique que je veuille ce qui est avantageux à mon pays et ce qui est le plus avantageux, n’est-ce pas évidemment la paix ? Voyons, réfléchissez, rendez-vous compte de ce qui est logique ! (…) Le rapprochement une fois réussi, il y aura pas mal d’ouvrages français qui auront besoin d’être rectifiés, hein ? Parce qu’ils ne sont pas toujours tendres avec nous. C’est bien étrange que vous jugiez encore possible une agression allemande. Est-ce que vous ne lisez pas notre presse ? Est-ce que nous ne voyez pas qu’elle s’abstient systématiquement de toute attaque contre la France, qu’elle ne parle de la France qu’avec sympathie ? ».
À l’académicien futur collaborateur et futur condamné à mort par contumace, Abel Bonnard dans "Le Journal" du 22 mai 1937 : « À l’étranger, on croit que l’Allemagne vit sous un régime de dictature. Mais il y avait bien plus de dictature en Allemagne en 1933 ! (…) Le peuple est pour moi parce qu’il sait que je m’occupe vraiment de ses besoins, que les problèmes de son âme m’intéressent. ». Je reviens à l’interview qu’il avait accordée à Jouvenel l’année précédente. Sur le même sujet, Hitler disait : « Je vais vous dire ce qui m’a porté là où je suis. (…) Moi, j’ai décompliqué les problèmes. Je les ai réduits en termes simples. Les grandes masses ont compris, et elles m’ont suivi ! (…) J’ai fait un appel à la raison ! Il a été entendu par le peuple allemand. ».
À l’écrivain futur collaborateur et futur condamné à mort par contumace, Alphonse de Châteaubriant dans "Le Journal" du 2 septembre 1938 : « La France ! Nous avons eu bien des démêlés avec la France, au cours de notre histoire, mais nous n’en sommes pas moins les membres d’une même famille. Et cela, je l’ai dit à toute l’Allemagne : il existe entre nous des liens qui ont engendré un indescriptible souvenir. Nous avons échangé des idéaux, nous nous sommes donné des exemples et des enseignements. Soyons équitables, nous avons moins de raisons de nous haïr que de nous admirer réciproquement (…). Une paix profonde est nécessaire. ».
Je termine avec l’entretien accordé le 25 novembre 1938 au futur collaborateur Robert Chenevier qui fut publié dans "L’Illustration" du 10 décembre 1938, sur l’architecture (à la suite d’une série d’autres articles sur l’architecture du journaliste) : « L’antinomie existant entre l’effet esthétique produit par un édifice et son appropriation au rôle qui doit remplir n’est point résolue par la préférence accordée à sa convenance apparente, ou, au contraire, à son esthétique. Le problème se résout par le remplacement de l’architecte incapable de parvenir à la synthèse nécessaire entre l’utile et le beau. ». Au-delà de la méthode brutale pour résoudre un problème artistique (renvoi de l’artiste), le sujet même de cet entretien, à moins d’un an du début de la Seconde Guerre mondiale (et quelques semaines après l’invasion de la Tchécoslovaquie) laisse un arrière-goût de surréalisme et d’inconscience.
Comme on peut le constater avec cette série d’interviews, Hitler a toujours eu un double langage, car dans ses discours au peuple allemand, au contraire, il faisait l’apologie de la guerre. Parfois, il a même utilisé des raisonnements foireux, comme celui de dire qu’il n’allait pas annexer un territoire avec une densité aussi forte que celle de l’Allemagne, laissant entendre clairement que les territoires à l’est étaient en revanche de plus faible densité (les jours de la Pologne étaient donc clairement comptés).
Quant à sa haine des Juifs, qui a abouti à l’Holocauste, Hitler a cherché à la minimiser devant les journalistes étrangers. Il a voulu berner les démocraties, et il y a réussi. Dès 1936, il avait donné à Göring la mission de préparer l’Allemagne à la guerre. Pourquoi, finalement, les dirigeants des démocraties ont-ils été aussi aveugles que le peuple allemand ? Aussi crédules ? Aussi naïfs ? La réponse pourrait tenir en une seule explication : Hitler, comme tout démagogue professionnel, a su dire à ses interlocuteurs ce que ceux-ci attendaient d’entendre. Cette tromperie a coûté la vie à plus d’une soixantaine de millions de personnes. Alors, aujourd’hui, gardons les yeux bien ouverts.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (26 avril 2020)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Le 30 janvier 1933.
Hitler.
Auschwitz.
Benoît XVI.
Richard von Weizsäcker.
Berlin 1989 : le 9/11 avant le 11/9.
Les élections régionales en Thuringe du 27 octobre 2019.
Konrad Adenauer.
L’Allemagne en pleine fièvre extrémiste ?
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