Ceci n’est pas une crise
Depuis quelques jours, il y a un concert de tamtam dans la volière et c’est la panique à bord. Il n’est plus possible d’avoir la moindre petite connexion médiatique (journaux, radio, TV, web) sans se retrouver littéralement submergé par un tsunami de hurlements échevelés : c’est la crise, c’est la crise, c’est la crise !
Ça a l’air de franchement chier dans le ventilo, vu comme cela...
Sans rire, vous n’en avez pas marre de vous faire dicter vos actions et émotions par les mêmes guignols, ceux-là mêmes qui ont rabâché sans rire pendant des années que le libéralisme et la dérégulation sont bons pour notre poil, qu’un bon citoyen est un citoyen qui se vautre comme un goret dans la consommation à outrance et à crédit, s’il vous plaît, qu’il faut aimer les riches et les patrons, parce que ce sont eux les forces vives, eux qui créent la richesse, laquelle, si elle est assez abondante au sommet finira par ruisseler doucement jusqu’aux assoiffés parqués sous la table du banquet ? Cette agitation à la limite du Tourette viral serait drôle si elle n’était aussi pathétique.
Mais, putain, c’est la crise !
À les écouter, on va tous se retrouver dans une galère pire que dans un roman qui aurait été écrit par Steinbeck, Dickens et Zola réunis. Il ne nous reste qu’une issue : les écouter, approuver leurs plans de relance et filer sans moufter le blé que nous avons épargné, mois après mois, année après année, péniblement, sur les maigres subsides qui nous tiennent lieu de salaires. Car ce sont les mêmes, qui se foutaient de la gueule des Cassandre qui prétendaient que les arbres de l’immobilier ne peuvent monter jusqu’au ciel, qui ramènent leur science aujourd’hui pour nous expliquer qu’ils nous l’avaient bien dit (même pas le courage de leurs erreurs et aveuglements, ces faisans !) et que, pour s’en sortir, il faut filer plein, plein de pognon à leurs petits copains qui se sont bien gavés, jusqu’à vidanger le système et nous précipiter dans... la récession.
Ouf, voilà, le gros mot est lâché.
C’est pire qu’une crise, ce qui nous arrive, c’est une putain de récession, avec des millions de chômeurs, des boîtes qui ferment partout, des cantines compassionnelles pour pauvres et des SDF plein les rues des villes... comme d’hab’, quoi !
Parce qu’en fait, la crise n’est pas le problème, elle est le mode normal de fonctionnement du capitalisme. Le scénario est toujours le même : des mecs qui ont l’argent et qui avec veulent en gagner toujours plus, des montages financiers qui reposent sur du vent, l’emballement de la machine, le mythe de la croissance infinie dans un monde parfaitement fini, la prédation de tous contre tous, la montée des inégalités, le déferlement de la misère, encore plus de concentration de pouvoir et d’argent, le blanc-seing des politiques à cette curée hargneuse, la collaboration féroce des porte-flingues, des traîtres à leur classe, des sans-grade qui prennent les strapontins pour des marchepieds, des politicards qui vont à la soupe avec la même avidité qu’ils envoient leurs électeurs benêts à l’équarrissage et, au bout du compte et des mauvais calculs, le château de cartes s’effondre sur la piétaille pendant que les nantis organisent la faillite des nations pour se refaire avant le prochain tour de poker menteur.
Personnellement, je n’en ai rien à cirer de leur crise : je suis tombée dedans quand j’étais petite. Un soir, mon père est rentré du boulot avec une 4L. Il avait revendu, pour cause de crise du pétrole, la Commodore, la belle américaine morfale à la gigantesque banquette arrière où je m’allongeais pour les longs trajets.
Depuis ce moment-là, ça a toujours été la crise : éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école pour échapper au chômage galopant, collectionner les diplômes et les emplois de merde sous-payés, des loyers qui grimpent avec des revenus qui stagnent au mieux, toujours rogner, accepter le Smic comme plafond de verre et renoncer, petit à petit, à toujours plus de choses : les sorties, les restos, les loisirs, les journaux (ça, ça a été facile !), les fringues, les déplacements, les livres (ça, ça a été vraiment dur !), les soins, le chauffage... Là, il ne reste plus grand-chose à rogner en dehors de la bouffe et du logement, mais, même ce peu, ça fait encore envie aux charognards.
La récession guette les classes moyennes prévoyantes qui avaient placé leur éconocroques dans des PEA pour leur faire gicler au moins du 15 % par an ? Vont-ils devoir renoncer à la résidence tertiaire ? Aux vacances d’entre saisons à Saint-Domingue (là où la vie des larbins est moins chère). Nous sommes des millions en face à nous être serrés la ceinture cran après cran, depuis des années, pour leur servir leur putain de 15 %, puis 20 %, puis 30 %... jamais assez et jamais envie de savoir d’où vient le fric. C’est bien connu, quand tu ne sais pas, tu n’es pas coupable, même pas complice. Suffit de regarder ailleurs, de prendre l’oseille et d’en profiter à fond les ballons, comme Louis, le gentil retraité que décrit François Ruffin dans son livre La Guerre des classes. Tout content d’avoir triplé sa mise en PEA en dix ans et refusant de voir le lien avec l’explosion des bas salaires, des temps partiels, du chômage, des Smicards. Pas voir, tout prendre.
L’économie Gillette
Bref, la crise, c’est la leur. La récession, c’est un petit coup de canif dans le bling-bling, c’est juste un nouvel écrémage de vainqueurs dans le petit lot de ceux qui pensaient avoir réussi à s’extraire au-dessus de la masse laborieuse et souffrante, c’est un réajustement de compteurs. Il ne faut pas croire que le fric a disparu. L’argent ne s’est pas évaporé, ce sont les promesses de gains anticipés sur notre travail réel qui ont été réétalonnées, un temps, sur l’économie réelle. Parce qu’ils ne peuvent finalement pas nous prendre plus de fric que celui qu’ils consentent encore à nous lâcher, fort parcimonieusement, par ailleurs. C’est ça, la crise des subprimes. L’étonnement de voir que les pauvres payés au lance-pierre n’allaient pas pouvoir payer deux fois leur valeur des baraques qui coûtent déjà plus d’une vie de labeur.
C’est sûr, quelle surprise !
La vraie surprise, pourtant, pour les loqueteux, ça aurait dû être de découvrir que l’argent qui manquait connement il y a quelques jours pour leur éviter de crever la bouche ouverte, cet argent aujourd’hui sort de partout pour colmater les dettes de jeu de ceux qui avaient pourtant déjà tout. Pas de fric pour l’école, la recherche, la santé, les retraites, les banlieues, les chômeurs, les fonctionnaires. Mais 10 fois, 100 fois, 1 000 fois plus de fric, comme ça, au débotté, pour combler les fouilles des banquiers. Ça, ça devrait être la putain de surprise, la vraie leçon de la crise. Et où comptent-ils trouver tout ce pognon qui leur faisait si cruellement défaut quand on en avait besoin pour honorer de simples engagements de l’État devant les citoyens ? Ils hésitent : le livret A, le LEP... les petits bas de laine des gagne-petit. Plus une dette supplémentaire qu’il n’est plus subitement honteux de faire peser sur notre descendance. La dette pour les investissements humains, c’est mauvais. La dette pour nourrir l’ogre financier, c’est bien.
Le capitalisme, c’est comme les rasoirs Gillette : une première lame pour bien choper le pauvre et une seconde pour lui faire les poches. Puis une troisième, au cas où la seconde aurait oublié du pèze dans les coins inaccessibles. Et pourquoi pas une quatrième, pendant qu’on y est ? Pour finir d’essorer le pauvre avant qu’il ne se rétracte. Directement dans le vif.
Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. Qu’on ait bien peur et que l’on soit prêt à suivre n’importe quel dogme, du moment qu’il sort de la bouche d’un homme providentiel. Pour que l’on soit dans l’urgence, pas dans la réflexion :
vite, on est dans la merde, videz vos poches... heu, mais pas vos comptes en banque (on en a encore besoin !). Il nous faut avoir peur de la misère noire qu’annonce la crise qui déferle. Cette crise qu’ils nous agitent sous le nez comme une muleta pour que nous ne voyons pas que les seuls perdants, c’est nous, que le fric qui est aspiré goulûment par les boîtes noires commodément opaques des chambres de compensation, c’est le nôtre, que leur richesse, c’est notre pauvreté, qu’ils ont absolument besoin de nous pour continuer de la même manière alors que nous n’avons pas du tout besoin d’eux pour vivre mieux.
Parce que nous n’avons pas besoin d’eux et de leur système confiscatoire mortifère, alors qu’eux colonisent nos vies pour bâtir leurs fortunes.
Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant.
Et les laisser dans leur merde.
Ce n’est pas une crise, c’est une révélation. Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début.
Ils vont tenter de nous vendre au prix du sang leur monnaie de singe et leurs rêves de pierre, pour perpétuer le système. Le leur. Celui qui leur profite.
La vraie révolution, c’est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout.
C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire.
209 réactions à cet article
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Yvance77 10 octobre 2008 10:12Bon le jour ou vous êtes libre, je me mettrais le premier sur la liste d’attente
Merci pour ce rafraichissant billet d’humeur dont vous avez le coutumier secret. C’est toujours une bon moment à passer que de vous lire.
La seule tristesse, c’est que vous ayez raison dans votre approche, mais Dieu que votre âme est jolie.
Merci
A peluche-
Youpiiii !!!
Je signe à deux mains, chère monolecte.
Que les responsables prennent leurs responsabilités ! Comme l’ânonne si bien le nain putride, sans se rendre compte qu’il devrait démissionner sur le champ en remboursant ses 120% d’augmentation.
Ne nous laissons pas avoir une fois de plus par la peur. Demandons des comptes puisque c’est nous qui payons.
Et méditons avec la voix de Karl Kraus :
"Ce qui rend nos grandes horreurs si insupportables est le fait que la responsabilité en incombe à des exemplaires d’humanité si minuscules". -
@ Philippe Reneve : Vous avez raison et le défi n’est plus de faire le diagnostic, mais de soigner le patient. L’onde de choc n’est pas encore arrivée, mais elle arrive... Il n’y a que l’Islande, à ce jour, qui a fait ce qu’il fallait faire : gérer le réel. Comme le dit l’auteur, "Il ne faut pas croire que le fric a disparu. L’argent ne s’est pas évaporé... " En fait cet argent n’a jamais existé comme symbole d’une valeur réelle ; c’était un jouet pour les riches. Il ne faut pas perdre trop de temps à leur enlever ce hochat
Pierre JC Allard
Pssst... le beaujolais nouveau est arrivé, un grand cru DW. Avertissez Morice et Pfiffard...
http://www.centpapiers.com/OPINION-Du-risque-d-evoquer-les,4428 -
Comme le dit le très facétieux et intutif JL plus bas, il y a quelque chose de la servitide volontaire dans l’état de notre société et aussi un déficit en sens vertueux. Stiegler dirait vergogne, Ortega y Gasset parlait du sens moral, présent chez les Russes et Soviets en 1930 mais absent du monde capitaliste libéral. Il avait raison.
Les classes moyennes et les pauvres ne veulent pas penser. Les plus négatifs sont tentés par les extrêmes. Le Pen ou Besancenot, ce Rastignac de petite envergure qui sait causer et flatter le bon sens des individus épris de ressentiment. Il manque un grand élan et je sais moi-même que quand on tente de proposer des alternatives, on se fait ricaner au nez. Le résultat, les cons écoutent Besancenot, dans 20 ans, ils auront vieilli, comme Besancenot, qui comme Laguiller se représentera aux présidentielles une 6 ème fois sans avoir jamais participé à un gouvernement. -
Oui ; merci Monolecte, pour cet article totalement pertinent, et délicieusement écrit.
Pour les solutions à inventer, et surtout à appliquer, tout comme Yvance, je suis des votres ; c’est quand vous voulez. -
Merci pour l’article, vous résumez bien notre réflection sans en contenir la colère par contre.
Collapses ? It’s a bird ? It’s a plane ? no... it’s Depression.
Certains riches vont maintenant déclarer leur amour au petit peuple et confirmer que les revendications de ce dernier n’étaient que bien fondées, regardez les bien, tour à tour, devant la tribune publique.
’’Ils vont se saouler de bonnes paroles et ils vont se réveiller demain avec une bonne gueule de bois ’’ Danton
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"La dette pour les investissements humains" ?...
On verra plus tard , peut-être
Mais d’où viennent donc les dettes ?
"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin" (Henri Ford)___
"Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent" (James A Garfield , Président des USA)_________
"Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois" (Rothschild) ___________
"Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents"( Maurice Allais)___________
Argent- Dette - Le peuple souverain pour son droit régalien a la création monetaire
- Argent Dette
- FAUX MONNAYEURS-
Merci Zen pour ces liens très utiles.
A cet excellent article du Monolecte, que j’ai toujours plaisir à lire, j’ajouterais celui-ci qui me semble tenir la même thèse.
extrait : "Contrairement à ce que les éditorialistes larmoyants à la solde du marché mettent le paquet pour vous faire croire et ce que les politiques en appelant à "l’unité nationale" essayent de vous faire gober, la dégringolade des bourses depuis 2 semaines est normale. Elle n’a rien de dramatique pour l’économie" -
Il me parait évident que cette pseudo crise va enrichir les banquiers, les "élites" forcément au parfum des bonnes affaires, et affaiblir les Etats. Dans les liens cités par Zen on peut lire ceci :
"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les dirigeants ont assisté à nos réunions et ont respecté leurs promesses de discrétion pendant presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan d’action pour le monde si nous avions été sous les projecteurs pendant toutes ces années. Mais maintenant le monde est plus sophistiqué et mieux préparé à la marche vers un gvt mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés." (David Rockefeller, discours à la commission trilatérale, juin 1991
)
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JL
"La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés." (David Rockefeller, discours à la commission trilatérale, juin 1991"
Bis repetita... ! -
cette citation n’a rien de choquant concernant le bonhomme et de nombreuses autres pistes autour de ce "nouvel ordre mondial"
Je ne crois pas forcément wikipédia, mais voilà ce que je trouve :
fr.wikiquote.org/wiki/Discuter:David_Rockefeller
auriez-vous plus d’informations ? -
Bravo Zen, tu as parfaitement saisi le nerf de la domination, comme d’hab
Le pouvoir s’exerce parce que les gens ignorent tout des rouages du système. Mais ils captent facilement les incantations d’un Besancenot, d’une Royal ou d’un journaleux parisien. Demain, si tout se passe bien, je propose une idée simple, un plan monéthique pour limiter la récession. Eh bien je suis certain de me faire taper dessus alors que c’est une vraie idée pour rééquilibrer le système. Au bout d’un moment, on en a plein le cul des gens et on se dit, tant mieux si ça dure, que les financiers poursuivent leur profit, les gens sont prêts à se faire mettre. -
Ils feront la fête sur nos cadavres, avec la caution des états. D’ailleurs, pourquoi ne pas commencer de suite ?
"Les scandaleuses « vacances » des dirigeants d’"AIG" dans Le Figaro : Près de 200.000 dollars ont servi à payer les chambres (à 1.000 dollars la nuit ou plus), plus de 150.000 dollars les repas, et 23.000 dollars les soins de remise en forme.
Apeurés et sans mémoire, les électeurs se rendront aux urnes pour renforcer les mandats de leurs capitalistes gouvernants sans scrupules. Scénario déjà vu et revu...
-
Taverne
Ne trouves-tu pas que le silence de ton camarade Bayrou commence à être assourdissant ?
Parti en vacances ? -
Bayrou est mort politiquement, il a sabordé sa "victoire" aux élections. R.I.P.
Typhon -
Ouahh, que ça fait du bien ! Monolecte,
" ceux-là mêmes qui ont rabâché sans rire pendant des années que le libéralisme et la dérégulation sont bons pour notre poil, " Avez vous écrit. En l’absence de règles précises, point de tricheurs ! Ce matin, aux infos, on apprend qu’une prime pourrait être versée à ceux qui voudraient rappatrier l’argent qu’ils ont exporté vers les paradis fiscaux, ceux-là même auxquels les Etats feraient appel pour reprendre le contrôle de la situation... ! N’est-ce pas la meilleure...-
A force de dire que c’est bon pour notre poil, ils nous mettront tous à poil ! Et, eux, ils resteront près du poêle.
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bonjour lisa sion
content de lire que tu es sur le site.
cordialement. -
Bravo Monolecte ... mais
C’est pire qu’une crise ! C’est la faillite du néo-libéralisme libre échangiste anglo-saxon piloté par l’oligarchie financière anglo-saxonne qui réalise en direct des casses du siecle un peu partout dans le monde car les gouvernementts sous influence de l’oligarchie financière sont incapables de dire STOP.-
-
Monty Python - Always Look on the Bright Side of Life
http://fr.youtube.com/watch?v=jHPOzQzk9Qo
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"The life of Brian" est une de mes comédies préférées, surtout le discours du "prophète" :
Le prophète : "You do not have to follow leaders"
La foule en choeur : "We do not have to follow leaders"
Le prophète : "You are all individuals"
La foule en choeur : "We are all individuals"
Un passant : "I am not"
La foule en choeur : "Shut up" -
Nous nous retrouverons tous en slip.
Ca m’est égal, j’en ai toujours un de rechange avec moi. -
Contrairement à Noah, Béard et Zidane, j’ai fait la connerie de rapatrier ma fortune mobilière un 20 Décembre 2006 en France pour être taxé à l’ISF sur la base des avoirs de fin 2006.
En Mai dernier, j’ai donc payé mon 2ième ISF.
Ca sera la dernière fois : au 31 Décembre 2008, ma fortune ne sera pas localisée en France pour payer cet impôt stupide.
et j’ai même pas besoin de changer de banque. -
ma fortune ne sera pas localisée en France
Tu va racheter des actions de banques US ?
Ou rejoindre Johnny en Suisse ou Ducasse à Monaco ?
Je ne pense pas que l’ISF soit le danger que les français craignent le plus désormais.
-
Forest ;
"Je ne pense pas que l’ISF soit le danger que les français craignent le plus désormais"
Exact, c’est plus son principe.
Ceci dit, je pense à ceux qui ont été obligés de payer en Mai l’ISF sur la base d’une valeur des avoirs fixée au 31/12 de l’année précédente et qui avait fondue de 30-40% depuis.
et ce n’est pas fini, je souhaite bonne année 2009 pour le RMI financé à 90% par l’ISF.
Je ne connais pas la situation de Johnny (qui semble s’être exité depuis 1 ans après avoir versé plus de 100 millions d’arrièrés au fisc), ce que je sais c’est que Zidane qui doit sa notoriété à la France n’y paie plus d’impôts depuis plus de 10 ans. -
@ bulgroz
Je me fais moi aussi de gros soucis pour mon ISF
Je n’en dors plus... -
@ Bulgroz
Bonjour mon ami riche et fiscalement exilé.
Est-ce que cela vous fait plaisir de voir que, ce que l’état vous aurait piqué et qui se serait traduit pour bonne part en route devant votre porte ou en école pour vos enfants, est-ce que vous êtes fier que en une journée, une semaine, la bourse vous en piques 10 fois plus, sans que cela ne débouche sur rien.
vous êtes riche et vous voulez que l’on vous aimes ? n’en demandez pas trop, et compensez en amassant toujours et encore plus de thunes.
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Mon cher ami Wesson,
"vous êtes riche et vous voulez que l’on vous aimes ? "
Je ne vois pas ce que l’amour fait là.L’amour, cela se vit entre proches, pas pour vous ?
Comme Hollande, vous n’aimez pas les riches, c’est votre approche de l’amour. Pas la mienne.
Par ailleurs, j’entérine une situation de fait, je vis moins de 6 mois en France.
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Bulgroz,
Votre point de vue est intéressant, mais pourriez-vous répondre aux questions suivantes :
* ne croyez-vous pas que plus des gens comme vous partiront, plus ceux qui restent payeront de charges, et donc seront tentés de partir, et ainsi de suite. Et que ce cercle vicieux n’a rien de bon pour ce qui est la source de votre richesse personnelle, à court, moyen et surtout long terme(i) ?
* acceptez-vous au moins que si l’Etat a "volé" 100 millions d’€ à Jonnhy, c’est que l’état global de son revenu est grotesque ? et de plus totalement inutile pour lui et la société (production de masse), à part pour s’en venter ? Contestez-vous au moins cette idée qu’une fortune puisse être acceptable, raisonnable, ou OUTRAGEUSE ?!
Le but n’est pas ici d’"exterminer" les riches, mais de s’assurer que riches et moins riches puisse cohabiter sans menace sur l’un ou l’autre. Votre avis a donc de l’intérêt.
Merci d’avance
(i) une population mal éduquée produira mal de quoi fournir votre richesse. Et vous savez très bien qu’une système éducatif privé produira de quoi vous plaire et plaire aux parents...
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@ Eloi,
Je ne comprends pas vos inquiétudes concernant l’exil fiscal.
Pour un exilé fiscal (4600 en 10 ans pour 20 milliards de patrimoine), on compte 347 nouveaux émigrés (1 600 000 en 10 ans dont 63% en provenance d’Afrique et dont 76% au titre du regroupement familial) et 1 800 000 naturalisations (dont 67% en provenance d’Afrrique).
Il ne faut pas oublier non plus tous les travailleurs clandestins qui, nous le savons tous, paient rubis sur ongle, tous les impôts sans jamais recevoir quoique ce soit en retour de l’état. Ils vont même jusqu’à s’inventer des identités et des adresse fictives pour que le fisc puisse aisément les retrouver.
En 2006 (derniers chiffres connus), 843 contribuables ont pris le chemin de l’exil, 200 sont revenus (peut être ais je fait partie de ces 200 ?), mais tout cela est largement compensé fiscalement, n’est ce pas ?
Voyez vous, Eloi, le problème n’est pas de payer des impôts, mais de voir comment l’argent des impôts est dépensé et la société dans laquelle cet argent est dépensé.
Dernier point : quand on parle de RSA, RMI, APL, API, on nous montre toujours des cas de femmes séparées ou divorcées ou d’Africaines avec une ribambelle d’enfants (une chance pour la France ?), je me pose la question concernant la douleur engendrée par ces séparations subies ou désirées : est ce à la collectivité de prendre en charge ces problèmes personnels ? Qui est responsable ?
Pourquoi, moi, qui n’ai pas eu la chance de balancer ma tendre et chère épouse, devrais payer pour ceux et celles qui n’ont pas mesuré les conséquences de leurs actes ?
Dites le moi, SVP. -
@ Bulgroz
Pour un exilé fiscal (4600 en 10 ans pour 20 milliards de patrimoine), on compte 347 nouveaux émigrés (1 600 000 en 10 ans dont 63% en provenance d’Afrique et dont 76% au titre du regroupement familial) et 1 800 000 naturalisations (dont 67% en provenance d’Afrrique).
Ecoutez je pense que vous déviez du sujet : je parle bien sûr des exilés fiscaux : moins il y aura de gens capables de payer l’impôt plus ces gens payeront d’impôts individuellement. Vous en êtes probablement victime, d’ailleurs. Ce problème est d’ailleurs concourrant avec d’autres choses : pourquoi tant de personnes ne peuvent pas payer d’impôt ? Il est évident que la réduction des salaires au niveau juste acceptable de la survie (ou la hausse du coût de la survie, c’est pareil) fait que de nombreuses personnes ne peuvent s’en aquitter. Là est une partie du problème.
La justification ou non de l’immigration est un autre problème, qui mérite débat, mais pas dans le cadre de notre discussion.
En 2006 (derniers chiffres connus), 843 contribuables ont pris le chemin de l’exil, 200 sont revenus (peut être ais je fait partie de ces 200 ?), mais tout cela est largement compensé fiscalement, n’est ce pas ?
Je ne comprends pas votre remarque : en quoi la somme globale peut être égale, si plus de gens "riches" partent que reviennent ?
Voyez vous, Eloi, le problème n’est pas de payer des impôts, mais de voir comment l’argent des impôts est dépensé et la société dans laquelle cet argent est dépensé
Entièrement d’accord avec vous. Mais ce n’est pas en fuyant que vous résoudrez ce problème...
Pourquoi, moi, qui n’ai pas eu la chance de balancer ma tendre et chère épouse, devrais payer pour ceux et celles qui n’ont pas mesuré les conséquences de leurs actes ?
Pourquoi devrais-je payer pour les autres ? Ca c’est une question vraiment récurrente, et qui va un peu plus loin que notre débat : si payer pour les autres est considéré comme bon pour la société dans son ensemble (meilleure efficacité) alors vous devriez accepter de payer pour les autres, car vos propres bénéfices seront plus grands à long terme. De plus, où est-il écrit dans la société que les gens nés ou grandis intelligents et forts n’auraient pas le devoir de l’utiliser pour protéger et aider les plus faibles ?
Si votre propre frère, ou meilleur ami, est dans une merde noire, ne l’aideriez-vous pas ? Une société humaine est un cercle élargie de frères : des collaborateurs. Des collaborateurs efficaces sont certainement meilleurs pour vous qu’une bande de miséreux qui ne se font pas confiance...
Cette question peut être liée à une loi plus générale : ne pas faire ce qu’on n’aimerait pas qu’on nous fasse. Vous êtes probablement quelqu’un de "fort", mais je ne croirais jamais en votre infaillibilité. En cas d’erreur de votre part, peut-être seriez-vous heureux d’avoir de l’aide. Et même si ce n’est pas le cas, envisagez que d’autres pourraient être heureux de vous venir en aide. Si votre fierté vous interdit de recevoir de l’aide des autres, je préfère nettement que vous le soyiez moins, même si cela me coûte : un humain fier et aculé est extrêmement dangereux pour les autres. Et le coût pourrait bien être supérieur à celui de l’aide.
Peut-être trouvez-vous cela "faible", mais le monde est tel qu’il est en cet instant. La meilleure manière d’agir est d’identifier les causes et de les modifier, pour apporter un peu de mieux. Mais le monde à l’instant t n’est pas modifiable. Il faut l’accepter, éviter de se morfondre de regret, et travailler pour éviter que toutes ces choses bien dommages, toutes ces erreurs, se reproduisent.
Votre commentaire me semble bien aigre... Payer pour les autres, c’est quelque chose qui est quotidien. Probablement certains payent pour vous, d’ailleurs, puisque vous partez. mes impôts seront probablement plus élevés (d’un chouille, mais bon). de plus quelqu’un de "fort" comme vous a probablement beaucoup à apporter. Si vous en faites le don, vous serez quelqu’un de respectable. Si vous le négocier, vous n’êtes qu’un mercenaire, utile, mais en rien respectable. Si tous les "riches" négocient ce qu’ils apportent à la société, pourquoi vous étonnez-vous du mépris à leur égard ?
Votre meilleure rémunération pour ce que vous accomplissez est nécessairement la fierté que vous en retirez. Les autres, eux, embourbés comme vous dans leur propre vie passionnante (suivre ma vie est beaucoup plus passionnant que suivre la votre, et inversement, vous en conviendrez), resteront, par principe, profondément ingrats par rapport à ce que vous pourriez attendre d’eux.
Dites le moi, SVP.
Pourriez-vous me répondre, concernant l’indécence de certains salaires ? Il me semble qu’un salaire maximum fixé à 10-15 SMIC est LARGEMENT suffisant pour réaliser à peu près tout ce qu’il est intéressant de faire dans la vie. Le reste n’est qu’artificiel, car artificiellement créé par un monde abstrait et terriblement concurrentiel : le monde du luxe. personne n’en a vraiment besoin, pour sa survie et son bonheur. -
Juste pour préciser :
pour la mode, concurrentiel n’est pas vraiment le bon mot : je dirais implicitement inflationiste : je veux dire que le luxe se doit d’être le sommet, et comme la course au luxe est permanente, cela pousse la surenchère de la dépense toujours plus haut. D’autant plus que les salaires des plus puissants sont plus ou moins indexés sur cette inflation. D’où l’explosion... Et l’absurdité des Rolex, Ferrari, villas à plusieurs dizaines de millions et autres paires de chaussettes à plus de 100€
Un bel objet est cher, et c’est normal, mais il faut le mériter pour l’avoir : le mériter par l’attente, par la participation à sa fabrication. Et pas seulement dépenser un salaire indexé sur le prix de l’objet. Car dans ce cas-là, il ne sera pas beau, comme objet. Il sera terriblement banal, au final...
Exemple : quelqu’un qui travaille d’arrache pied pendant 10 ans, ne se paye que peu de vacances et de fioritures, pour s’acheter une belle bagnole. n’en a-t-il pas plus le droit qu’un "riche" capable de la payer en une semaine de boulot ? Vous n’allez pas me dire que le travail fourni pour l’obtenir est équivalent... Et dans notre monde, seul le travail crée les objets...
L’immense contradiction du marché du luxe...
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En 2006 (derniers chiffres connus), 843 contribuables ont pris le chemin de l’exil, 200 sont revenus (peut être ais je fait partie de ces 200 ?), mais tout cela est largement compensé fiscalement, n’est ce pas ?
Je ne comprends pas votre remarque : en quoi la somme globale peut être égale, si plus de gens "riches" partent que reviennent ?
mais tout cela est largement compensé fiscalement par les émigrés, n’est ce pas ? -
Je dévie du sujet ?
Le coût de l’immigration dans une rare étude faite sur le sujet a été estimé à 23 milliards d’euros/an.
Sans compter les dégats collatéraux : islamisation, délinquence, criminalité, inciviltés, dégradations de biens publics, bligation de retirer ses enfants des écoles trop mixtes....
Pour la solidarité fiscale, merci d’en parler à Ségolène qui via une SCI à 3 parts déclare une valeur de 250 000 euros (total des 3 parts) pour sa villa dans le domaine clos de Saint Basile à Mougins quand le prix du terrain seul est au moins de 1 million.
D’ailleurs, regardez cette offre exclusive sur ce même domaine. Un de ses voisins qui vend .
http://www.aici.fr/189670/39006569/detail,classic.htm?lang=fr ,
-
Hé Bulgroz, il n’y a donc rien d’autre à contredire et à discuter dans mes posts, que cela ?
Vous êtes jaloux que la France s’occupe mieux des immigrés que des "riches" ? Je ne comprends pas votre propos !
Mettons de côté la question de l’immigration qui est importante, mais concentrons-nous sur ce cas de l’exode fiscal.
A mon tour de vous exhorter à répondre !
* Pourquoi partez-vous plutôt que vous battre pour changer les choses ?
* Gagnez-vous donc si peu que ce que vous "prend" l’Etat fait que vous êtes juste au-dessus de la survie ?
* Sur quel critère basez-vous votre auto-évaluation de vos actes pour justifier votre opinion qu’"on vous prend trop" ou que "vous ne gagnez pas assez" ?
* Votre vie est-elle difficile au point que la mauvaise gestion de l’Etat vous mette en condition de survie ?
* Envisagez-vous qu’aider les autres puisse vous servir plus tard à être aidé ? Comprenez-vous qu’on puisse tirer de la fierté d’aider les autres, surtout s’ils sont "plus faibles" ?
* Comprenez-vous qu’on puisse vous considérer comme un mercenaire ?
* Peut-on envisager que de trop hauts salaires soient "indécents" ?
Votre avis, en tant que futur exilé fiscal est intéressant. Il permet de comprendre !!! -
Je dévie du sujet ?
Oui, vous en déviez largement car vous ne m’expliquez toujours pas pourquoi vous préférez fuir devant une difficulté, plutôt que la prendre à bras le corps, avec toute votre force et votre intelligence, simplement pour montrer à tout le monde ce qu’un riche est capable de faire. Si dans un bateau qui a une voie d’eau, les officiers, ceux qui ont le meilleur salaire s’en servent pour acheter leur barque plutôt que réparer le bateau, croyez bien que je ne pourrais comprendre les matelots qui se mutinent et de l’exécutent, rien que pour l’exemple. (pas les excuser de leurs actes illégaux, mais au moins les comprendre). Un riche qui fuit ne mérite pas son énorme avantage par rapport aux autres. Normal qu’on lui prenne sa richesse. C’est tout. Méritez votre richesse et restez, avancez des arguments pour ou contre l’immigration, en toute raison et sans haine, et battez-vous pour votre cause !
Pour la solidarité fiscale, merci d’en parler à Ségolène qui via une SCI à 3 parts déclare une valeur de 250 000 euros (total des 3 parts) pour sa villa dans le domaine clos de Saint Basile à Mougins quand le prix du terrain seul est au moins de 1 million.
Ecoutez, je ne suis pas socialiste, et cette candidate m’a particulièrement attristée pendant l’élection présidentielle. Le niveau de nos élites est effrayant. Cela montre d’ailleurs qu’ils ne méritent pas leur richesse et leurs énormes avantages.
Votre argument dévie largement du sujet.
Le fait qu’on crève de faim en large proportion dans d’autre pays n’empêche pas de constater et de se battre pour des gens courageux en France qui sortent à peine la tête de l’eau. De même, Royal est un très mauvais exemple de solidarité.
Pourquoi cette tendance terrible à toujours s’aligner sur le plus médiocre dénominateur commun ?
Répondez à mes questions, Bulgroz... Elles me semblent précises, mais si vous avez besoin de plus de précisions, je veux bien les clarifier. Suffit de demander...
D’ailleurs, regardez cette offre exclusive sur ce même domaine. Un de ses voisins qui vend . -
@Eloi
Bonjour Eloi,
à propos de la contribution de Bulgroz
"Vous êtes jaloux que la France s’occupe mieux des immigrés que des "riches" ?"
Bulgroz, qui de son propre aveu a choisi l’exil fiscal, a perdu ce faisant toute légitimité à juger la politique de la France. En ce sens, ses propos ne sont même pas digne de considération.
Qu’il revienne payer ses impots en France et ça lui donnera le droit de fustiger les immigrés.
De plus, je constate que étant lui-même un immigré là où il est allé se planquer, il pourrait s’appliquer à lui même les solutions qu’il préconise.
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Bonjour Eloi,
J’avais donner pour instruction à mon assistant particulier de me préparer des éléments de réponse à vos très passionnantes questions.Malheureusement, celui ci m’informe que, compte tenu de leur complexité ; il est dans l’incapacité de répondre de manière appropriée.
En conséquence, je vous demanderai de vous mettre en relation directement avec mon conseiller fiscaliste à la : LGT Bank in Liechtenstein & Swindler (Cayman) Ltd, Box 852 UBS Hse 227 Elgin Ave G T Grand Cayman KY1-1103 -(Tel 956-785)
Demander John Crook (extension 404) en précisant « Bulgroz » nom de code de mon compte à la Banque.
Vous pourrez aussi aller directement sur place, c’est assez facile à trouver, c’est en face du Domino’s Pizza , de West Bay road, au deuxième étage.
Faire bien attention de bien prendre la porte de droite, car à gauche, il y a un autre avocat fiscaliste du nom de Wesson, mais lui c’est un vrai connard !!
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Ecoutez, Bulgroz
Je ne sais comment prendre votre réponse, mais dans tous les cas, elle est décevante.
Je ne vois toujours pas de réponses à mes questions :
Si ces questions sont stupides, il vous sera facile d’y répondre, et ca ne vous prendra pas longtemps pour les laminer. Un peu de temps pour me faire paraître un imbécile ne sera pas très cher payé, non, pour votre fierté ?
Si ces questions sont trop complexes, vous ne méritez probablement pas votre frisc défiscalisé. On clôt la boucle.
Si ces questions sont gênantes pour vous, elle vous permettront alors peut-être une légère introspection qui ne sera peut-être pas exempte pour vous de bénéfices personnels
Répondez, SVP -
Eloi,
Par lassitude et devant votre insistance, je voulais vous répondre point par point mais quand je lis :
"Un riche qui fuit ne mérite pas son énorme avantage par rapport aux autres."
Je me dis que cela n’en vaut pas la peine.
Qui êtes vous pour marteler de telles sonneries ?
Savez vous les diverses manières de devenir riche ? -
Quel dommage de ne se concentrer sur une seule phrase pour éviter de répondre !
Bulgroz, écoutez, que vous soyez intelligent et travailleur, je n’en doute pas. Vous méritez probablement votre richesse. Cependant, si, quand les temps sont durs, ou que quelque chose ne va pas, vous nous faites du chantage à l’exit, non vous ne la méritez PLUS.
On n’est pas capitaine pour la gloire que quand tout va bien. Vos responsabilités, votre avantage (votre richesse) méritez-là, maintenant que c’est plus difficile pour tout le monde
Après, vous avez le droit d’être un mercenaire. mais ne vous attendez pas à du respect
Cordialement
J’aimerai reprendre cette discussion sur un bon pied. Si cela va dit...
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ça c’est bien parlé Monolecte ! et dire que ces nantis vont être étonné quand la France d’en bas va voter
pour Marine ou Olivier ! je suis certain qu’ils diront que les électeurs ont été ABUSES !-
Excellent article qui se lit très agréablement de par le style et les évidences qu’il expose. Les conséquences positives de cette crise seront au moins que nombre de gens (comme moi) vont s’interesser aux mécanismes financiers, bancaires et monétaires. Et sans vouloir tomber dans la parano, il semble réel que l’immense majorité de la population se fait gruger par ce système de la création monétaire privée, de l’expansion illimitée de la masse monétaire, de la dette de l’Etat ou du paiement frauduleux des interêts.
Il suffit de regarder comment cela fonctionne pour s’apercevoir très vite que cet ensemble est une véritable machine à sucer le sang des véritables créateurs de richesses que nous sommes aux seuls profits d’une infime minorité de parasites que l’on enscence pourtant dans la presse dominante.-
Excellent article , débordant de réalisme .
Effectivement la dernière de bernard Acoyer ce matin devrait faire descendre tout le monde dans la rue , amnistie fiscale , là c’est plus se foutre de la gueule du monde , c’est carrément vomir sur les citoyens :
Signez un chèque en blanc à tous les escrocs et trafiquants de la planète , franchement même Bush et ses néocons n’avaient osé en parler .
Une solution , passer toute cette pourriture au Karcher ...
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@L’auteure
BRAVO !! A lire ,et à relire.-
n’écrivez pas l’auteurE.......vous déglinguez ce qui nous reste de langue française.
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jean Ziegler,hier au soir sur la 3 racontait que pendant son mandat à l’ONU ,les secretaires d’etat americains
successifs,non seulement avaient tenté de faire supprimer son poste le trouvant inutile, un lui avait avoué par
ailleurs que le but ultime etait le marché libre en autoregulation sans etats.
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môssieur @mikaboom
AUTEURE est dans le petit Robert !!! -
Et alors ? Est-ce une preuve d’élégance ou de justesse ?non.Pendant que vous y êtes, écrivez donc "écrivainE". -
Cet article tout en verve cache en fait une reflexion niveau "ma concierge".
Elle mélange allègrement les notions de capitalisme avec le libéralisme tout en omettant de préciser que le capitalisme qui sévit actuellement est ni plus ni moins une politique économique et donc de facto l’enfant légitime des Etats. Par ailleurs, le libéralisme quand on s’est à minima interessé aux doctrines le régissant dénonce les enrichissements basés sur du vent (comprendre de la spéculation).-
"le capitalisme qui sévit actuellement est ni plus ni moins une politique économique et donc de facto l’enfant légitime des Etats.."
Exact, à condition de préciser : "...des Etats au service des intérêts du dit libéralisme"
Cela apparaît tellement clairement aujourd’hui...
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@ mikabadaboum,
Je comprends ton aigreur, mon pauvre type, à ton âge, se retrouver dans la peau d’un stalinien qui découvre la réalité du goulag, ou d’un témoin de Jéhova à qui dieu n’a pas fait la grâce d’accorder la fin du monde. C’est d’un pathétique...
Cet article tout en verve cache en fait une reflexion niveau "ma concierge".
Toujours ce bon vieux racisme social, cette arrogance de dégénéré...
Jusque là, quand nous criions haro sur le capitalisme nous ne faisions que tirer sur une ambulance, le blessé n’ayant aucune conscience de la gravité de son état.
C’est avec joie aujourd’hui que je crache sur un corbillard.
"Le capitalisme est mort, guerre à ses cendres !"
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Pour satisfaire votre bonne conscience, je vais remplacer "concierge" par "café du commerce". Ca faisait trop prolo et personne ici ne veut voir les adeptes de la fête de l’huma - que vous êtes - entrer en dépression.
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@ mikapataquès
personne ici ne veut voir les adeptes de la fête de l’huma - que vous êtes - ???????
Pourriez-vous m’indiquer le sens de votre phrase ? "Que vous êtes" ?
Et vous donniez ici-même des leçons de français ?
Se vautrer à ce point dans le ridicule relève du génie... -
malheureusement le capitalisme n’est pas mort avec l’effondrement des rivaux de la réserve fédérale amerloque... ils ont juste apporté le climax de la guerre jusqu’à la bourse pour racheter les actifs de leurs adversaires je penses.
Monolecte, j’aime bien vos articles. Est-ce vous qui demandez d’où vient tout à coup l’argent nouvellement prêté pour renflouer les abyssés ou était-ce un commentaire ? Peu importe. Il provient de nouvelles dettes, parce que ce que nous ne savions pas non plus et que nous découvrons avec une noirceur certaine est que les monnaies sont imprimées par des établissemtns bancaires privés et que pour chaque billet imprimé il est une dette + intérets envers son état. Donc ils renflouent avec ce qui n’existe pas, de nouveaux beaux billets imprimés... et des dettes colossales des états envers eux puisque ce sont les états qui décident d’aider des banques en faillite.
sympa n’est-ce pas ?
voici un bien utile document pour mieux comprendre ce qui se trame. Sans racisme aucun et dans le sens de la recherche de vérité historique. ... Oui peut-être vous le connaissez déjà. C’est long mais ça vaut la peine, très instructif.
http://fr.youtube.com/watch?v=gAcxGD6-c-E
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@ Monolecte,
J’adore votre style original et bien enlevé. De la vraie littérature.
Ceux qui possèdent la « science » économique (dont les applications sont exactes et reproductibles à l’identique bien entendu !) parlent aujourd’hui de régulation, d’une nouvelle législation pour encadrer les dérives. C’est un leurre complet. Il y aura toujours des petits malins qui trouveront des failles et contourner les mécanismes régulateurs, comme ils l’ont fait dans le passé récent.
A mon sens, la seule solution pour qu’une telle crise ne se renouvelle pas est de plafonner les rémunérations et les richesses, en laissant ce plafond suffisamment haut pour ne pas décourager les initiatives individuelles et les récompenser comme il se doit. Mais ce plafond doit être trop bas pour permettre à des individus ou à des organisations de détenir un pouvoir trop important. Ce ne sont donc pas les riches qui posent problème, mais les très riches.
Les personnes qui nous dirigent établissent leur légitimité et leur pouvoir sur une vision malthusienne de l’élite. Celle-ci prend naissance sur les bancs de l’école (notes et diplômes) et se poursuit dans la vie professionnelle (statistiques et emploi), avec le concours des médias (publicité et film) où l’on présente toujours un monde idéalisé (belles femmes, beaux paysages, gens exceptionnels…) qui sert de cadre de référence et renvoie à chacun l’image de son échec relatif à tendre vers ce modèle optimal… et illusoire ! Tout cela pour que chacun accepte mieux sa soumission et développe sa culpabilité qui est une émotion paralysante. Et ces élites, pour mieux encore justifier leur pouvoir et en exclure les autres, s’enferment dans un jargon et des rites. Elles parlent de ce qu’elles sont, de ce qu’elles font, sans jamais instruire des moyens employés, conservant jalousement leur secret. Cela est aussi vrai du bon élève.
Il faut donc se débarrasser de cette vision malthusienne de l’élite et prendre son destin en main ; ne pas s’en remettre à une minorité qui croit savoir. Chacun doit se dire qu’il est important, qu’il peut faire.
On m’objectera que plafonner les rémunérations, même en laissant ce plafond suffisamment haut demeurera un obstacle à la motivation de certains. Je m’inscris en faux. Cette idée s’appuie à l’origine sur une conception erronée : la croyance en un don, d’où la vision malthusienne de l’élite. D’autre part, la psychologie de la motivation ne se limite pas à des facteurs extrinsèques comme la récompense ; cela crée surtout un réflexe pavlovien. La motivation est avant tout l’anticipation d’une réussite. C’est parce que je vis ma réussite future que je vais entreprendre et mobiliser mes ressources et mon énergie pour concrétiser mon projet.
J’invite donc chacun à ne pas avoir peur, à croire en lui et à entreprendre dans un sens constructif.
Bonne soirée
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Tristan Valmour, comment ne pas être d’accord avec ce que vous dites. Mais vous écrivez : ""Les personnes qui nous dirigent ""
Ne peut-on voir dans le nous de cette expression le signe de la servitude volontaire qu’a si bien décrit La Boëtie il y a maintenant plus d’un demi millénaire ? -
En réponse aux nombreuses questions que mon post ci-dessus a suscitées, je précise que ces gens qui s’autoproclament "élites qui nous gouvernent", ne sont en réalité que des affranchis qui nous exploitent (référence évidente aux mafias).
Ces gens ne sont pas plus élites que ma cousine. La seule différence c’est que depuis leurs tours d’ivoires, ils nous jugent inférieurs à eux, ce qui serait en effet une excuse pour le mépris dans lequel ils nous tiennent, et s’ils avaient raison. Mais sur ce point comme sur bien d’autres, ils n’ont de raisons que celles que vous voulez bien leur accorder. -
Dois-je préciser que ma cousine n’est pas plus sotte que moi ?
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comme j’ai l’habitude de faire ce que bon me semble ,je m’assieds donc sur votre remarque !!!
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Bonjour,
Prenez une heure de votre temps, je vous promet que vous ne serez pas déçu.
Voici une vidéo très très bien faite sous la forme de dessins animés qui explique ce qu’est l’argent. Je l’ai découvert hier sur Agoravox. C’est énorme !
http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=20964
En cette période de crise historique, voici expliqué le mécanisme le plus secret qui existe.
Pourquoi est-il secret ?
Parce qu’il a été crée pour que tout le monde s’en fiche, car trop complexe.Et ça a marché !
Si vous bûtez à certains passages, c’est pas grave et normal ,
Vous en finirez surement bouleversé mais enfin les yeux ouverts.
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Vous devriez dire qu’il s’agit de l’argent-dette, la vidéo signalée par Zen et moi, et dont nous avons donné ici quelques extraits.
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Merci pour ce lien.
C’est énorme en effet !
Que les femmes et les hommes de bonne volonté regardent ce petit film, il est temps de savoir. -
bonjour alain
c’est une bonneinitiaive d’avoir mis ce lien, j’espère qu’il poursuivra sa route éducative.
Au cours d’un échangeavec ZIN (pas Zen) il nous était arriver de discuter des phénomènes de création de monaie comme le Sel ou la Pomme et je lui disais que lamise en circulation de cette monnaie, pourrai être une réponse des populations, à l’égémonie des banques et de l’abandon de son pouvoir régalien de l’état pour réguler la paupérisation croissante.
en 1999 j’ai écrit ceci.
Un bout de papier derrière lequel il y a tout le pouvoir politique que nous lui conférons, au-delà de sa seule fonction de moyen d’échange. Celui qui le possède est puissant, celui qui le désire est soumis, et il faut ajouter les rêves qu’il suscite, y compris le rêve de ceux qui voudraient bien modifier sa répartition, mais qui espèrent en un renversement du destin : « Et si je modifie un processus qui peut me rendre puissant » ? Pourtant, du pouvoir régalien de battre monnaie, nous sommes passés à une organisation qui enverrait en prison pour escroquerie, tout particulier qui s’y livreraient. Organisation du pouvoir des banques d’émettre de la monnaie, en prêtant de l’argent qu’elles n’ont pas, sous réserve qu’elles se garantissent auprès de la banque centrale, et que tout le monde ne la convertisse pas en de la monnaie fiduciaire.
N’est-ce pas merveilleux la confiance ?
N’est-ce pas la le sommet de la « créativité » ?
Au début les hommes n’avaient rien. Ils créèrent, le troc, puis la monnaie métallique, puis fiduciaire en papier normalisé, puis scripturale, un peu d’encre sur un bout de papier, demain une puce, autant dire plus rien.
Si ! Un capital confiance dans une valeur fictive qui ne vaut que par la crédibilité du fonctionnement de sa structure, et qui constitue un paradoxe, car elle réduit le capital confiance des hommes entre eux.
cordialement.
-
Intervention très pertinente : face au gel des liquidités (probablement dans les paradis fiscaux, ces pourrisoirs de l’humanité bien pourvue en tout, sauf peut-être... en humanité) et au ralentissement de l’économie dont nous allons subir les effets, je compte bien préconiser la création d’une monnaie alternative fonctionnant de manière tout à fait différente car fondée sur le travail et non le capital, le travail au sens large et non seulement l’épreuve de subordination de nos bras et de nos intelligences aux caprices du marché.
La vraie richesse de ce monde, c’est notre travail. cette richesse-là ne s’épuise pas, ne se stocke pas, ne se spécule pas. Elle permet d’échanger des idées, des objets, des coups de main. Il faudra bien sûr quelques ajustements, mais une monnaie d’échange fondée sur le travail ou plus précisément le temps, élimine de facto la plupart des inégalités. L’heure de travail du Philippin vaut celle du Haïtien, de l’Allemand ou de l’Américain... déroulez le fil de votre pensée et voyez ce à quoi nous pouvons arriver. -
Très belle envolée qui met du baume au coeur de beaucoup.
Je n’ai pas peur du lendemain, mais il ne suffit pas de ne pas avoir peur pour affronter la liberté, il faut aussi croire en ses propres capacités et ne plus sous-traiter sa propre confiance / crédit à autrui.
Ainsi, il me semble qu’il va falloir beaucoup de courage et d’abnégation pour continuer à montrer à des aveugles de naissance que désormais, ils peuvent/doivent voir.
Amitiés.-
@ Monolecte
Dans mes bras, fruit de la pensée. J’ai savouré jusqu’au point final.
Pfffttt !.... Peut s’accrocher Guaino !-
Quelle plume !!!
Merci Agnès... c’est la première fois que je relis une deuxième fois en entier un article !... rien que pour le plaisir !
Dommage qu’on ne puisse pas plussé deux fois.
Rappel : N’oubliez pas d’aller regarder "L’argent-dette" la vidéo citée plus haut par JL, Zen et moi-même...
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Agnès, je viens de cliquer sur ton lien "ne plus avoir peur" :
http://blog.monolecte.fr/post/2007/04/22/Peur
C’est un très beau texte... Je te découvre aujourd’hui... je ne me serai pas levé pour rien ce matin, j’ai mis ton blog dans mes favoris. De te lire réchauffe l’âme. -
pour aider à faire passer la crise !
http://images.imagup.com/01/images/05/1190108480_sarko%20et%20sa%20vaseline.jpg-
cette crise en fait va aranger tous ces squales de la finance.
il vont s’en remettre et créer, un système financier mondiale. pour mieux tout controler. malheur au pays qui ne rentreront pas dans la danse.. tout sera sous controle d’une sorte de banque fédérale mondiale.
les nouvelles ordres mondialistes s’en frottent déjà les mimines.
par contre, rien ne changera vraiment en bien pour ceux et celles qui vivent parfois avec a peine un peu plus d’un dollar par jour ! pour eux la crise ? ils l’a vivent tous les jours. !!. ils sont presque 800 millions dans le monde il parait..
pareil pour les autres.un peu moins "crève la faim" ils vont en profiter pour liquider encore plus les "acquis" des citoyens en prétexant que c’est a cause de la crise si le chômage en Europe et US monte en flèche.
que le cout du travail est trop cher.. etc..etc..etc..
en fait après le contre coup, c’est une bonne nouvelle pour eux. ils vont s’en remettre plus vite, que nous citoyens lambda. c’est pour nous que les années noires vont commencer bientôt ........-
Mmmmmmmm !!!!!
Cela fait tellement du bien de se mettre en colère, même si c’est par personne interposée. La référence aux lames gillette m’a fait grincer des dents comme le ferait un ongle qui accroche le tableau noir
Merci-
"la crise n’est pas le problème, elle est le mode normal de fonctionnement du capitalisme"... vous vous trompez ; la crise par définition ne peut pas etre le mode normal de fonctionnement du capitalisme ou d’un systéme quel qu’il soit. La crise caractérise le moment d’une rupture du mode de fonctionnement normal, un moment décisif...
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"C’est donc que la panique de la bourse des médias ne prend pas"... vous aussi vous niez la crise, ce serait une invention des médias qui nous manipulent. Pour d’autre la crise c’est la normalité. S’il n’y a pas de crise c’est que tout va trés bien
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La crise n’est peut-être pas le mode normal de fonctionnement du capitalisme, mais c’est certainement le mode de régulation d’un système par nature instable et qui ne peut pas persister plus que quelques décennies. Crise de 29, crise de 74, crise de 2008... Autant changer de système quand le système est incapable de vivre sans crise.
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« Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise. » Je vous invite à lire cet excellent article illustrant parfaitement cet état de fait.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1633&var_recherche=klein
Et en suivant votre référence sur le ventillo je suis tombé là-dessus :
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=5879093
C’est « marrant » ça illustre bien le deuxième paragraphe le mon lien précédent, mais à l’envers...
Merci pour votre article.
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...commence ici et maintenant : Crise économique, débâcle humaine. Rien d’étonnant en effet, mais sans doute pas avec les mêmes présupposés que les vôtres.
Précisons tout de même que j’ai toujours eu en horreur ces arriérations boursicotières, mais ni plus ni moins que cette saloperie de loto à laquelle s’adonne votre si adorée classe populaire, détentrice de la vérité et de l’éthique à suivre. A chacun ses bourses !-
par Loïc Decrauze (IP:xxx.x8.108.46) le 10 octobre 2008 à 16H21 				
																					
Précisons tout de même que j’ai toujours eu en horreur ces arriérations boursicotières, mais ni plus ni moins que cette saloperie de loto à laquelle s’adonne votre si adorée classe populaire, détentrice de la vérité et de l’éthique à suivre. A chacun ses bourses !
Ah !
Le loto en parallelle avec la spéculation et les opérations "boursicotières" !
Fallait oser !
Monsieur Decrauze nous expliquera certainement les points communs entre une activité de jeux, où l’on ne risque que son propre argent, et une activité spéculatrice, où l’on risque surtout l’argent des autres, leur travail, leurs conditions de travail, leurs salaires, en un mot, leur survie.
A chacun ses bourses, certes, et celles de monsieur Decrauze, ne se mèlent pas à la populace de la "si peu adorée (pouah-beurk-)classe populaire" : elles restent bien remontées dans son slip et dans son estime de lui-même, entre gens loin du populaire...
Souhaitons à monsieur Decrauze que le cours de ses bourses ne connaisse pas, lui aussi, un krach, qui risquerait de le laisser sans voix...
				 -
@ au rocher de Sisyphe :
il va falloir laisser les gonades du monsieur, car il ne roule pas rond... Je vais donc préciser le parallèle, pour qu’il saisisse : Rapprocher les comportements pour cesser les anathèmes incohérents. La démarche du trader confirmé, de l’amateur boursicoteur comme du joueur de Loto révèle la même tendance qui pousse à s’en remettre à d’irrationnelles données ou intuitions. Le culte de la rumeur pour tout indicateur doit-il être descendu si l’on ne décrie pas cette obsession du retour immodéré sur modeste investissement, le fondement même qui capte l’accoutumance des modestes à ce jeu de hasard ? Confiez quelque fortune à ces cohortes de joueurs de la classe moyenne, et vous multiplierez l’activité des bourses, pour une chute encore plus abyssale…
Je confirme donc : le processus psychologique est exactement le même entre le boursicoteur et le joueur. Faire une différence par le critère des conséquences engendrées est une simple hypocrisie, une propension à ne pas voir pour ne pas avoir à critiquer un trop grand nombre de gens. -
Excellent article. Un des meilleurs que j’ai pu lire. Du vécu (que je partage). Merci beaucoup. J’ai bien aimé le rognage sur les journaux qui a été facile. Et merci Agoravox, pour cet ton qui manque tellement à ces journaux qui ne méritent que la faillite. Voilà du coup je sort du bois pour vous féliciter et y retourne bien vite.
-
Excellent article !
Tu m’enleves les mots de la bouche donc rien a rajouter ! si ce n’est rappeler qu’effectivement ca va avoir un coté positif à savoir que les gens vont enfin découvrir les humains qu’il y a autour d’eux et que par la même les mots comme compassion, solidarité, humour, autonomie de penser etc.. vont peut être enfin avoir un sens autre que métaphorique
bonne journée à toutes et à tous-
Pourquoi les Etats ne pouvaient pas s’endetter pour aider le peuple a mieux vivre et le peuvent pour soutenir les banques ?
Le bon peuple devrait se poser la question et comprendre que la solution proposée pour « sauver le système » n’a pas pour objectif de le sauver lui. Au contraire : on va augmenter les impôts de celui qui a pris des crédits pour sa maison, donner l’argent aux banques pour qu’elles ne fassent pas faillite et que ce bon monsieur puisse continuer a payer ses traites toute sa vie : il se fait doublement avoir dans l’hstoire.-
-
@ l’auteur,
Tu as tout dit ...
@mical bravo-
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Article bien "grincement de dent",ce sont en effet les mêmes qui hier encore vantaient les mérite du libéralisme et voulaient imposer la déréglementation qui aujourd’hui demandent la régulation,tous ces gens ont perdu tout crédit et tout éthique ! il faut les éjecter,c’est aussi simple que ça,ils n’auront même pas l’amour propre de partir d’eux-même !
Sarkosy entre autres !..qui voulait développer le crédit hypothécaire en France !......déréguler les marchés,"les caisses sont vides"disait-il,sauf pour les banques !!....les bouffons n’ont peur de rien !! sauf peut-être de la guillotine ?...leur langage sentent nauséabond et plus personne n’a confiance en ces bonnimenteurs professionnels...-
Cette crise est savamment orchestrée car tout ce qui a été caché sur la création monétaire est maintenant au grand jour sur le web. Les sub-primes, etc, sont la mèche qui ont servis de prétexte.
J’ai lu par le passé que les banques avaient peur d’Internet à ce sujet.
Ils souhaitent briser cette conscience en tentant de préserver leur seigneurage, en jouant sur la peur, en réanimant leurs privilèges auprès des états, en cassant les résistances par le chômage, mais il me semble que cela va échouer.
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geko 10 octobre 2008 18:29"mais il me semble que cela va échouer !"
D’où vient votre optimisme tzecoalt ? J’aimerais le partager !
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Salut Gecko :
Dans les faits, cela peut fonctionner un temps, mais parmi toutes les personnes conscientes et de plus en plus nombreuses du broyage qu’on veut leur vendre, cela ne passe plus.
Pour l’heure, je constate que l’ancien système vit ses derniers spasmes, la conscience semble faire force de loi.
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moi aussi je me le demande, il n’y a strictement rien de jouïssif dans ce qui se passe, juste la mise à mort d’opposants bancaires à la politque des néoconnards.
Parce que les gouvernements jouent parfaitement leur rôle de larbins des banques en continuant à s’endetter aux noms de leurs administrés. Maintenant en disant qu’ils veulent sauver des banques qui vont de toute façon s’écrouler parce qu’elle sne sont pas dans le giron des tyrans.
Et ces banquiers vont nous demander de rembourser, soyez-en certain.
On ne crée pas une dette pour rien dans les milieux financiers, même si c’est créé artificiellement de toutes pièces. -
geko 11 octobre 2008 15:45Vous avez raison Tzecoalt et c’est un point positif ! Quelles actions, d’après vous, permettraient de faire pression pour faire la "bascule" ? Parcequ’aux vues de l’histoire les hyènes ne lacheront pas l’affaire comme ça soyez en sûre !
Mon pessimisme est lié aux comportements des décideurs pour rejoindre le commentaire de dom ! -
« éteindre la lumière en sortant d’une pièce, pour économiser, mettre un gilet en hiver plutôt que de monter le thermostat, bosser dur à l’école » : pas besoin de crise pour ça, autour de moi on a toujours vécu ainsi, sans gaspiller même un quignon de pain. Vivre ainsi ne signifie pas mal vivre, ni même vivre chichement.
Pour le reste, je suis plutôt d’accord. J’ajouterai que cette crise va dans le sens de l’histoire : de gré ou de force la décroissance arrive. Et plus tôt elle commencera, mieux nous la vivrons. En cela la crise n’en est effectivement pas une, elle est la nouvelle norme...
Quand donc virerons nous les apôtres de la croissance qui nous gouvernent ? Ils vont à contresens et ne font qu’empirer la situation...
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Après la tyrannie de la croissance, la dictature de la décroissance ?
Nous devrions avoir le choix, ou la liberté-responsabilité, quoiqu’il en soit. -
Nous vivons sur une planète aux ressources limitées, la décroissance est inéluctable (sauf à diminuer très sévèrement notre population). Nous avons le choix entre la vivre de façon maîtrisée ou la subir à coup de crises répétées.
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D’accord avec Plum’
Les internautes auront beau ouvrir les yeux, tant qu’ils voudront un portable plus beau que celui du collègues et des vacances plus exotiques que celles du beau-frère, ils resteront les esclaves des élites qui les mèneront par le bout du nez.
Refuser la pub et la surconsommation est le seul moyen de sortir de la logique économique qui ne fait que creuser les inégalités.
Et accessoirement, cela aurait pu éviter quelques millions de morts prématurées liées au réchauffement climatique, mais c’est déjà trop tard. -
bonjour plum
je suis un keynésien partisan de la décroissance sélective, mais il faut les politiques fixent à notre industrie des choix politiques pour abandonner petit à petit le jetable et remplacer l’énergie fossile. Mais cela va obligatoirement emporter une autre manière de vivre et de travailler, ainsi qu’inventer des activités nouvelles pour compenser la perte massive d’emploi que cela engendrera. Le parie sur la voiture électrique est déjà une avancé, même si elle accroitra le passage par le nucléaire qu’il faudra à son tour substituer.la croissance actuelle présente les difficultéque nous commaissons (déchetset pollution) car elle repose sur laproduction de bien renouvelable pour maintenir l’activité économique industrielle. passer à une orientation décroissante par du durable et du recyclable, emportera une supression d’emploi.
ceci va nous obliger à comprendre que la valeur travail (au sensmarxiste) qui est la base de notre système ne se suffira plus, car nous n’aurons plus besoin du travail de tous. Déja la tecnologie nous a conduit à remplacer les pertes d’emplois dans l’agriculture par les services, et la décroissance nous entrainera d’accepter que nous n’avons pas besoin du travail de tous. et pour ceux qui se trouverons écartés ils nous faudra inventer des activités de remplacements rémunérées, ou réduire le temps de travail et compléter le manqueà gagner par un temps d’enseigement pour adulte payé de manière que le prix des produits n’augmentent pas.
ceci exigera que l’état recouvre sont pouvoir de créer de la monnaie, un tout autre monde ???
cordialement. -
Que se passerait-il si les français, ces fameux français moyens dont on parle à longueur de temps comme futures victimes de la crise et comme futurs financiers des sommes pour sauvegarder le système (l’ appel à l’ épargne) .. que se passerait-il si ces français là se mettaient en tête de retirer leurs économies des banques en montrant ainsi non seulement leur peu de confiance dans le système opaque qu’on les oblige à supporter mais aussi leur refus de payer pour les débordements de happy yuppy few qui eux ont depuis longtemps leurs bas de laine cachés en Suisse ou ailleurs ?
http://www.impots-utiles.com/crise-bancaire-ou-revolution.php-
Romain Desbois 10 octobre 2008 20:38Éric Woerth ministre du budget s’est vendu hier sur BFM écouter .
Il a dit que la garantie de l’état est comme l’arme nucléaire, c’est fait pour ne pas servir. et de rajouter que si l’état doit quand même intervenir, à ce moment là on avisera.
c’est donc une garantie bidon et ils ne pourront pas dire qu’ils ne le savaient pas. -
Catastrophe étymologiquement cata changement, strophe discours, c’est-à-dire changement de discours.
Nous sommes bien en pleine catastrophe.
Ce qui était archaïche est devenu moderne.
Les sains fondamentaux de l’économie sont de venus des actifs pourris.
L’argent si rare pour les comptes sociaux s’est multipliée pour renflouer les banques
La crise, nous savons tous qu’elle dure depuis 30 ou 40 ans et qu’elle s’est fortement accélérée ces 10 dernières années. Les médias n’en parlaient guère.
Aujourd’hui que la finance est en faillite, le ton des médias change.
Nous comprenons bien mieux à quel monde fait partie la majorité des médias. Pas au monde des salarié, dont les salaires ont été bloqués, pas au monde des PME qui sous toutes en sous-traitance de sous-traitance. Non les médias réagissent lorsque c’est la finance qui est en danger !
C’est donc la catastrophe, le réel s’est invité au diner. Les têtes sont toutes commotionnées. Comment tant d’idées fausses ont-elles pu être propagée ? Tous ceux qui appelaient à la raison et tenaient un discours différent ont été traité d’archaïques, marginalisés, boycottés. La vulgate néo-libérale est maintenant démasquée, elle n’était qu’une pure rhétorique pour sauver un système déjà mal en point, dont l’illusion de véracité était parvenue à force d’une répétition propagandiste digne des régimes fascistes.
Les investisseurs, rachetant les usines à crédit pressuraient les salaires et les emplois pour pouvoir rembourser leurs dettes. Les gouvernements s’interdisaient d’intervenir par eux-même pour entraver l’hécatombe parce que tout s’auto-régulait, c’était le darwinisme appliquée à l’économie, les meilleures entreprises survivraient et ainsi le développement se poursuiveraient.
Mais voilà, maintenant que vient le temps des comptes, les dettes imbriquées en cascades ne sont plus remboursables : les trois plus grandes banques américaines - JP Morgan Chase, Bank of America et Citigroup – détiennent 179 400 milliards de dollars de contrats dérivés…Les actifs de ces trois réunies ne dépassent pas 5 600 milliards ! Rapport de 1 à 30. On comprend mieux la catastrophe (pour ces gens)
Mais la vérité est que les actions, les reconnaissances de dette, les titres, l’argent ne sont que du papier. Si souvent on aime à se laisser abuser en donnant à ces choses un sens, une valeur, une richesse, en fait il n’en est rien. La vraie richesse est physique, on peut la toucher, la tâter, la manger.
C’est donc la catastrophe. L’état fait sont grand retour...
Pour sauver la valeur du papier ? Ou pour sauver l’économie réelle ?
Je demande à tous d’être très attentifs, à dépasser la commotion. La correction des pensées erronnées est douleureuse, mais elle absolument nécessaire. Je demande à tous d’être méfiant par rapport à tous ceux qui ont tenu et tiendront encore ces discours libéraux, n’oubliez pas qu’il nous ont laissé nous enfoncer dans l’illusion. Je recommande à chacun le visionnage de l’argent-dette sur Agora TV.
Il faudra nous battre pour sauver l’économie physique et pour cela, il nous faut mettre en faillite l’économie papier pour la reconstruire, mais cette fois sous le contrôle démocratique des usagers.-
après la crise des "subprime" évaluée à 1 000 milliards de $ , il y a une autre crise dont les banquiers ont la "frousse" celle des C.D.S. évaluée celle-ci à 2 000 milliards de $.... !
Baisse de la croissnce, baisse du pouvoir d’achat, augmentation du chômage...enfin des promesses qui vont être tenues... !
entendu sur les ondes dans le journal de France Inter : le deuxième trimestre est en "croissance négative".
Bigre ! c’est plutôt inquiétant après une longue période de "décroissance positive"... ! (P.Gouault)-
@ Monolecte
Joli coup de gueule !-
Oui, c’est la crizze, comme disait Coluche, et je me marre
Maintenant !
Parce que tout à l’heure, j’avais moi aussi un peu peur, avant de lire cet article, et au retour de la Poste où j’ai attendu 40 minutes qu’une préposée au guichet appelle mon...numéro, et m’explique en réponse à ma mauvaise humeur - c’est le moins que l’on puisse dire- que ce n’était pas de sa faute... Ce devait êttre certainement à cause de la crizze, n’est-ce pas ?
Parce que la Poste -ou ce qu’il en reste- a anticipé en réduisant son personnel. Diable, mais oui bien sur (Coluche) pas de sous pour le service public, mais des milliards d’euros, de dollars et autres monnaies pour "sauvegarder" les banques, non pardon, "notre système financier" à ce qu’ils disent (nos hommes politiques). Ils pensent surtout à sauvegarder leurs beaux fauteuils dorés, leurs bureaux en acajou, leurs sièges sociaux qui sont autant de Tour de Babel.
C’est certain, il faut les renvoyer dans leurs foyers -sans indemnités- et rebatir un monde où le citoyen ne sera plus prisonnier du fric et ou ceux et celles qui en auront reçu mandat, gèrent nos impôts et autres taxes pour le seul bénéfice de la collectivité et non pour leur enrichissement.
Il faut commencer à faire, alors chiche, commençons en retirant illico toutes nos économies du Livret A, ces économies que nos gouvernants veulent utiliser pour se sauver de la noyade. Laissons les se noyer, ce sera un beau spectacle !!!-
Superbe coup de gueule, merci à l’auteur, sa défoule.
Si cela interesse l’un d’entre vous, les commentaires du documentaire "argent dette" sont lisible ICI
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"Tout ce qui compte, c’est de nous maintenir dans un état de panique permanent : le chômage, les talibans, la crise."
Processus excelemment décrit dans "La stratégie du choc" de NaomI Klein. C’est un livre que tout le monde devrait lire.
Et merci pour votre article, qui met les points sur les i.
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bonjour
oui c’est bien connu la peur rend docile !
dans l’entreprise bon nombre de managers destabilisent volontairement leurs collaborateurs pour les rendre plus performants plus réactifs et surtout plus maléables par peur de perdre leur job
et bien les gouvernements agissent de même pour maintenir les citoyens dans un état de torpeur qui empêche d’agir.
de toute manière la plupart des gens se fiche du sort de leur voisin et n’ont plus d’ampathie pour qui que ce soit
l’égoisme est roi
alors nous sommes tous responsables de ce qui se passe et si nous en crevons tant pis pour nous mais nos enfants vont trinquer pour nos conneries !!!! -
A cent pour cent d’accord avec la très brillante conclusion : que l’âge de la critique laisse la place à l’âge de faire. Quelques propositions : réglementations, interdictions, taxations, impositions, punitions, aberrations, admonestations, affabulations, afflictions, agravations, agitations, aliénations, autogestions, bêtifications, et, surtout, une bose dose de masturbation.
Au boulot, camarades !-
Péripate
Entendu à l’instant Attali sur la 2
"Le marché sans état de droit, c’est de la piraterie"
Pour une fois d’accord avec lui -
C’est encore plus simple que ça : sans droit, il n"y a pas de marché.
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salut le péripate
j’ai vu à la notation de moins 5 que ton humour n’a pas séduit. tu as raison tous ce que tu dis est déja en vigueur, en rajouter n’apportera pas de solutions.
j’ai déja eu l’occasion d’écrire que les dominants alphas ne sont pas des personnes, mais une organisation systémique qui c’est construitre dans la duréee grâce aux milliards de décissions que nous prenons, que je nomme le dominant systémique que servent et dont se servent tous les dominants de deuxième rang. suprimer punir ect. les dominant du deuxième rang, ne remet pas en cause le dominant systèmique qui est entretenu par le comportement et les désirs de chacun au jour le jour.
cordialement. -
Le cynisme habituel du péripatate commence à tourner au rictus..
Attention à l’ulcère, peripatate !
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Merci DDacoudre pour ton ton courtois et aimable. C’est une bouffée de fraîcheur.
Sisyphe, j’imagine qu’il te plairait que je sois victime d’un ulcère. Cette délicate amitié me va droit au coeur. Mais, tiens, apprends qu’un libéral est indifférent aux valeurs des autres. Bien sûr, en tant qu’homme je regrette que l’on soit assez con pour être raciste ou communiste, mais je n’ai pas à obliger le raciste ou le communiste à se conformer à ma manière de voir les choses. Allons plus loin même : si dans une commune, le jeu de la démocratie ferait que les noirs soient exclus ou que les habitants décident de se taxer à 90%, je trouverai cela regrettable, mais je ne m’y opposerai pas.... du moment que je peux vivre dans la commune d’à côté ou les noirs sont acceptés et les impôts légers.
Donc, tout ce que je réclame, c’est le droit de faire sécession des cons comme toi. Et je suis sûr qu’ainsi je ne ferais jamais d’ulcère. -
Le marché, c’est la foire d’enchere où on peut acheter le produit du travail des autres, et donc leur voler les bénéfices au profit des richards en toute légalité. Je ne vois pas ce que le droit vient faire là-dedans, sinon légaliser le vol.
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Philou017, sincèrement, je te plains d’avoir des idées aussi idiotes. Il serait bon que les professeurs Zen et Leon t’expliquent deux ou trois trucs. Mais, hélas, ce genres de conneries les arrangent trop, et ils se garderont bien de t’enseigner quelques rudiments d’économie. Les démagogues préfèrent exploiter la colère des ignorants.
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Allez les papis au boulot !
Laissez passer les têtes !
Ha ! Au fait t’as pas 10 euros c’est pour mettre dans la fondation !
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Bravo !
Et il y a d’ailleurs si peu de crise que Fortis a fêté ça avec un déjeuner à 150 000 Euros (cent cinquante mille, que je ne fasse pas d’erreur) pas plus tard que quelques jours après son rachat au Louis Xv (quinze, quinze et demi) pour faire passer toute l’émotion qu’ils ont eue avec cette fausse nouvelle.
Vive la crise ?
C’est dans le FIGARO journal de gauche moderne.-
@l’auteur
Merci pour cet article , je viens de l’envoyer par mail a quelques amis...tellement il sonne juste !-
Pendant la crise, les affaires continuent...
"Pendant la crise, les affaires continuent à la Société générale. Ni la crise, ni l’effondrement financier, ni les pertes passées de la banque, ni l’affaire Kerviel ne semblent avoir perturbé Daniel Bouton, le président de l’établissement. Ou l’inciter à un peu de retenue. Le business, en tout cas, son petit business, prospère mois après mois. Il achète et vend les actions de sa banque, spécule et s’enrichit pour son compte personnel, comme auparavant. C’est ce qu’on apprend à la lecture de ses déclarations à l’Autorité des marchés financiers (AMF)...." (Mediapart)
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A quoi sert la bourse ?
A lever des capitaux ? les entreprises pourraient se financer autrement, par des prêts traditionnels ou d’autres mécanismes.
En fait les boursicoteurs et les financiers( dont la plupart des banquiers) sont des parasites qui vivent sur le travail et l’argent des autres. Ils ne sont pas productifs, ne vivent que des bénéfices de leur portefeuille d’actions, des intérêts du crédit et de bulles financieres via divers mécanismes de mecano financier à tiroirs.
Des parasites du systeme économiques, qu’ils se sont en partie appropriés via la création de monnaie (credit) et l’achat d’action. Ce systeme a prospéré sur les délocalisations, la mise en coupe réglée des entreprises au profit d’une pure économie de profit (degraissages, marketing, pub, consommation à outrance, utisation de main d’oeuvre au noir ou sous-payée, etc), l’achat et la revente d’entreprises, et le jeu de casino sur les produits dérivés.
Comment avons-nous accepté d’être plumés comme cela ?
La finance, c’est comme l’histoire du vieil homme qui grimpe sur votre dos et ne vous lache plus. Il vous tient par le portefeuille... et une bonne dose de propagande bien orchestrée.-
Oui mais la Bourse si elle n’existait pas il faudrait l’inventer , par contre pour les cons....
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les cons, ce sont souvent ceux qui sont incapables d’avancer le début d’un argument....non ?
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"Chier dans le ventilo", connaisait pas....aime bien .....
ALORS QUOI ? QUI A ENCORE CHIE DANS LE VENTILO ?
C’est pas moi , chef.....
AH ? OUHAIS ? C’EST QUI ?
C’est rien chef, suffit de retourner le ventilo......en direction du chieur...
AH !
La presse belge a des mots très durs concernant ce qui se passe et elle a raison....
Maintenant, avec la chiasse des marchés, faut des têtes.....elles doivent rouler....désolé
Comme on dit en Belgique :"Trop is te veel" (trop c’est trop)
Ceci écrit, les banques ont pris le risque de foutre en l’air plein d’entreprises qui marchent bien....belle bande de merdeux, en effet .
Ya de quoi être furax.....en tout cas les gens sont d’un calme qui m’épate.-
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merci Monolecte,
J’ai eu le même revirement en relation avec ce que je lisais et entendais.
En URL, un petit billet "Sommes-nous tous devenus mazos" mais qui en disait tout autant.
Je reviendrai ici, pour commenter un peu plus.-
salut l’enfoiré
je suis aller lire ton article, et oui nous avons les matières premières, nous avons nos compétances technologiques, nous avons plus de main d’oeuvre qu’il ne faut, et il suffi qu quelqu’un disent qu’il n’y a plus d’argent pour que la panique s’installe et que l’on parlede crise. pourtant l’argent c’est ce qu’il y a de plus facile à fabriquer, il suffit de se taper dans la main pour respecter les engagement pris les uns envers les autres,ce n’est rien d’autres que la confiance des hommes entres.
si les citoyens ont si peur que cela ils n’ont qu’a créer une banque citoyenne et aller y déposer tous le fric qu’ils ont dans les autres (ça me plairait bien de voir cela), à conditions que dans la nouvelle banque citoyenne les déposants ne réclament pas des intérêts usuriers, sinon elle ferait comme toutes les autres. Car sommes toutes j’ai même connu des syndicats forts respectables qui faisent des placements financiers. En un mot nous entretenons lesmaux dont nous nous plaignons. c’est pour cela qu’il ne faut pas faire la chasse aux lampiste mêmes s’ils sont riches.
cordialement. -
Salut ddacoudre,Merci pour en avoir pris connaissance de mon article réaction.Comme partout j’en ai aussi créé des articles sur « nos » problèmes actuels en commun.Dans mon esprit, il n’y a pas photo « l’argent est un outil et il doit rouler ».L’inflation, c’est vrai, est le point à surveiller mais il n’est pas l’antidote.Jouer avec les outils sans dévier de leurs fonctionnalités.Ici, d’ailleurs tout ensemble : l’inflation et la récession. Ce qui donne la stagflation.Celui qui a inventé la Bourse, j’ai osé le dire, aurait dû avoir le prix Nobel.Ce la vient de chez nous à Bruges au 13ème siècle. Donc Nobel était encore dans les choux.Le résultat « positif » de la crise : l’épargnant aura appris ce qu’est la Bourse.Comment peut-on travailler durement, en recevoir l’usufruit et puis donner confiance à autrui sans prendre le temps de savoir les règles du jeu ?Je l’ai fait depuis longtemps. Tu peux lire un article qui n’est pas récent que j’avais écrit : "Spéculons en paix" (URL) -
Salut revenant !
Une crise financière nous dit-on !
Au secours, paniiiique !!!
Mais ça ressemble étonnament à la stratégie du choc.
Désemparé le quidam moyen acceptera tout, comme il a accepté la restriction de ses libertés et de ses droits, le fichage, la surveillance généralisée ... au nom de la lutte contre le terrorisme (0,01% de la mortalité mondiale) et pour la défense de la liberté (des marchés j’imagine ...)
Maintenant seront "normaux" les taux de chômage à deux chiffres - voire les salaires à deux chiffres, l’évaporation du pouvoir d’achat (nous sommes ruinés), la baisse voire la disparition des solidarités nationales, la pauvreté de masse.
Toutes ces "antiquités" qui "gènent" le fonctionnement "normal" du marché
Peut-être même l’alignement des revenus de la majorité sur la Chine, pourquoi pas !!! -
Absolument d’accord avec toi : pendant que les gens flippent pour leurs bas de laine, pourtant bien mittés par des années de frugalité forcée, la fête continue, on se fuse et s’acquisitionne dans frein pour la plus grande joie de ceux qui savent jouer avec le fric, on s’offre des petites vacances de luxe au frais du con-tribuable, on vide les caisses de l’UNEDIC au moment où tout indique que le chômage va exploser et on annonce sans rire le début des négociations de l’assurance chômage (qu’est-ce qu’il va y avoir à négocier, maintenant qu’on a braqué les fonds ?) et on ressort le travail le dimanche.
Je trouve ça proprement extraordinaire : les financiers se gavent, font sauter la banque, braquent les les prolos et qu’est-ce qui est urgent ? Faire bosser les gens le dimanche aussi !
On t’enrobe ça comme on veut, mais pour moi, cet constance dans la saloperie est signature de ce système qu’il convient d’achever à coups de lattes, et vite ! -
"l’homme est un loup pour l’homme" est c’est pas demain la veille que ça va changer, sauf à renoncer à notre nature de prédateur, de colonisateur, de destructeur.
On en a les moyens (intellectuels) mais quels efforts pour y arriver !
Trop dur...ma chimie organique refuse de vous céder une miligramme de la jouissance qui m’est acquise.-
Exact, parmi tous ces beaux parleurs prêts à lyncher les méchants coupables du système financier, il n’y en a pas un seul qui arrêterait de manger de la viande pour arrêter d’asservir les autres espèces animales à son profit. Les exploiteurs, c’est toujours les autres...
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Merci pour cet article qui est un vrai régal à lire.
Mais peut être légèrement complaisant.
C’est bien de dénoncer les injustices des autres, mais on se cache d’autant mieux les notres. -
Keynes, reviens, ils sont devenus fous !..
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bonjour zen
il finira bien par réssuciter à voir la merde des bonimenteurs de slogans creux.
cordialement. -
Si seulement cela allait changer les choses. Nous allons continuer à nous faire entuber et ils vont continuer à profiter sur notre dos. Croyez-vous vraiment que cela va changer ? Je hais tous ces optimistes depuis que j’ai cessé de l’être.
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Moi je dis que cette crise a été déclenchée par les neo-cons. Je jubile quand je vois ces pédés (padons au homos) de banquiers qui foutent rien et qui conseillent les vieilles en en ayant rien à cirer... Quand je vois ces gens qui pensaient avoir touché le pactole après avoir consacré leur vie au dieu fric...
Il n’en reste pas moins que je ne suis pas dac avec le ait que l’Etat augmente son pouvoir alors qu’il est de plus en plus nul et de plus en plus sous le contrôle des neo-cons !!!!!
Comment tout cela est-il arrivé ?
Le 11 septembre 2001 : Rumsfeld annonce un trou de 2300 milliards dans la comptabilité du Pentagone (source : http://www.youtube.com/watch?v=3kpWqdPMjmo ).
Ce titre aurait dû faire le Une de TOUS les journaux du monde : 2300 milliards soit 5 fois les réserves de liquidités de la Russie ! 2 fois celles de la Chine !!!
Mais le lendemain, les attentats ont lieu. Au Pentagone, 185 victimes. Ce sont une grande majorité de comptables et responsables IT (source : http://killtown.911review.org/flight77/fatalities.html) qui sont tués par un "avion" des terroristes, qui après avoir survolé les USA pendant 90 minutes sans pouvoir être interceptés fait un trou dans la façade de 3 mètres, perce 5 rangées de mur en béton armé en laissant de l’autre côté un trou de...2 mètres, sans abîmer la pelouse bien sûr. Des traces de l’avion ? Aucune. A part des morceau de tôle de 1m sur 50 cm. Pas de réacteurs. Pas de sièges. Version officielle : sous le coup de la chaleur, l’aluminium s’est EVAPORE !! Mais on a pu identifier les passagers grâce à leurs empreintes digitales...
Le procureur Mc Kinsey mène l’enquête et découvre qu’un nouveau trou dans la comptabilité du Pentagone subsiste en 2000 pour 1100 milliards de dollars (source :http://www.youtube.com/watch?v=eootfzAhAoU )
Un total de 3400 milliards de dollars en 2001, qui équivalent alors à l’euro.
Entretemps, le capital ainsi détourné peut vraisemblablement avoir doublé grâce au placement juteux des subprimes (par exemple). Soit 7000 milliards de dollars.
Ma question est : peut-on considérablement troubler les marchés financiers mondiaux avec une somme de 7000 milliards de $ ? Ma réponse est plus que probablement.
Le système n’est pas en cause dans son fonctionnement.
Bravo à l’insondable lâcheté des médias et à l’incrédulité des gens qui ont permis à ces NAZIS (Prescott Bush finançait déjà Hitler en 1924) de foutre le bordel, de créer un génocide en Irak, d’affamer des millions de personnes à travers le monde et à saboter le système.
Pendez-moi tout cela haut et cour !!!-
Bravo Monolectre.
Quel plaisir de lire votre article, c’est génial. Bravo pour le coup de pouce à D. Robert.
bien vu le clin d’oeil à notre ministre de l’économie de tout, sauf du ridicule.
Effectivement, ça fait vingt an (ou plus) qu’on trime et qu’on se traine, et nous ne sommes pas prêt de voir le bout du tunnel. Et, c’est vrai, comme vous dites : "Ce n’est pas une crise, c’est une révélation. Ce n’est pas le chaos, c’est la revanche du réel. Ce n’est pas la fin, mais peut-être bien le début".
A tous ces spéculateurs, banquiers, boursicoteurs du dimanche, qui attendent que "passent les faisans", à grand renfort de pubs, de placements en tout genre, d’incitation putassière au crédit cetelem etc...
Des invitation à claquer le fric que je n’ai pas, j’en ai plein ma boîte au lettre, alors que j’ai tout juste de quoi boucler mes fins de mois, et celà depuis des années.
Alors oui, ça me fait aussi marrer de les voirs tirer la tronche, avec leur col de chemise ouvert, leur souliers pointus carrés trop serrés , l’air perdu, cherchant à se refaire encore une fois, parcequ’on ne peut pas perdre dans leur monde (soi disant)...et de les croiser dans les allées des super marchés, empilant tout et n’importe quoi dans leur caddies, et oui, c’est la crise pour tout le monde...
Alors oui, comme vous dites : "Pas besoin d’eux pour construire autre chose, ici et maintenant.
Et les laisser dans leur merde."-
Romain Desbois 10 octobre 2008 21:01Bon d’accord mais nous tous qui sommes des clients de ces banquiers, sommes un peu victimes et coupables.
Qui a pensé à chercher à mettre son argent dans d’autres structures.
Une nouvelle génération de banques dites "éthiques" apparaissent, depuis 20 ans des gens qui ont dû avoir l’article de Monolectre en avant-première, se sont regroupés en coopérative financière. Il l’ont appelé Nouvelle Economie Fraternelle (La NEF).
votre banque vous dit -elle ce qu’elle fait de votre argent, à qui elle prête ? La NEF oui.
Faites vous vous même votre opinion, tout en gardant votre sens critique. -
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J’ai vu, hier soir, aux infos TV, une manifestation de citoyens, à Londres, refusant qu’on se serve de leur argent pour sauver les banques.
J’ai vu aussi le honteux Darcos, venir, sans scrupule, assurer que l’argent donné aux banques, était, en fait, destiné au citoyens ... sauf qu’il a oublié de dire que c’est eux qui le fournissaient, et qu’au bout du compte, ils y perdraient..
Bref, à quand des manifs en France, et partout, pour dire qu’on refuse que notre argent soit employé à renflouer l’incompétence et la malhonneteté des banques ? -
La dette Américaine explose les compteurs de l’histoire ?
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/buzz_sur_le_web/20081010.OBS5301/ la_dette_nationale_americaine_explose_les_compteurs.html
Pourquoi le message de ce genre d’homme ne rassure plus guère les marchés, l’opinion ?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39474
Mr le Président, méritez-vous toujours le salaire et les privilèges que vous vous versez ?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31016
Pourquoi les gens de tous bords politiques ne peuvent-ils changer les mentalités ?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42033
Au sujet de la folle conduite de l’Amérique à travers le monde ?
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44210
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@ l’auteur,
Très bien écrit et décrit,tout ce que je pensais est dans ce beau papier, personnellement je n’en ai rien à cirer comme on dit.
Je n’ai jamais eût de tunes et n’en aurait jamais celà fait des lustres que je vois ou vais à des enterrements et je n’ai jamais vu de coffre-fort suivre le corbillard.
Non mais je suis quand même inquiet concernant notre jeunesse qui va trouver le fardeau très lourd.
A moins qu’une bonne.................... ?-
Du grand art !
Mériterait une analyse de texte dans les classes de français du lycée plutôt que Flaubert ou Zola.-
Prise de conscience magistrale de la perversité de notre système, merci chère Monolecte. Espérons que la contagion se répande telle une épidémie sur tout le globe.
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A l’auteur,
J’écris pas "auteure"
" C’est pour cela que l’âge de la critique se termine ici et que commence enfin l’âge de faire. 			"
J’aime cette chute. En effet, marcher sur ou vers nos peurs sont le chemin, c’est très dur mais salvateur surement et faire, est tout autant salvateur. Dur le destin humain....
Mais encore plus dur quand une partie de l’humanité va dans le sens contraire ......en l’occurence pour l’instant ces crétins qui ont vraiment foutu le bordel et mis en marche le ventilo aux étrons.
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je parcours cet espace depuis quelques mois et jamais je n’ai eu envie de poster un commentaire mais là je me lance :
"DAMNED ça fais du bien...de lire ça"-
L’état US a injecté 700 milliards de dollars (l’équivalente à 50 ans de sécurité sociale pour l’ensemble des américains) pour permettre aux banques de respirer pendant quelques temps (combien de temps ?) et ces exclus de la solidarité (les expropriés qui ne peuvent pas payer leur crédit) n’ont même pas eu un mot d’excuse pour ces malheureux capitalistes qui voient leurs profits chuter à la vitesse de -20% par semaine (c’est l’état du cac 40 cette semaine) ... ces salops de pauvres ont mis en faillite un système qui fonctionnait si bien car tellement favorable aux riches ! Le système capitaliste devrait tous les guillotiner ! Ce qu’il fera peut être s’ils deviennent trop nombreux à manifester leur colère. Steinbeck ou le talon de fer de Jack London ne sont peut être pas bien loin !
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Et en plus les médias en rajoute des tonnes !! Faute d’avoir une actu à deux balles à se mettre sous la dent ils font de cette crise un nouveau 11 septembre.
La majorité des médias appartiennent à des grands groupes et il est aisé de comprendre qu’en la matière ils ne font pas de petites économies seulement... Ces apprentis sorcier du matraquage intellectuel répandent une peur totalement irrationnelle.
Patron d’une petite entreprise qui n’est pas coté au CAC 40 c’est un euphémisme, j’ai vu mon chiffre d’affaire baissé de 30% parce que ces cons de baveux qui se reconnaîtront ont foutu la trouille jusqu’à mes meilleurs clients. Les médiads, c’est le plan anti-relance par excellence !!
Mon grand-père qui a fait le chemin des dames et 4 ans de tranchées doit se retourner dans sa tombe.
"La crise ? mais quelle crise bande de femmelettes s’exclamerait il ? N’avez vous plus de quoi bouffer ? plus de toit, plus de voiture, plus d’essence, plus d’assurance-maladie, plus d’internet, plus de chauffage, plus d’électricité, plus de chaussures, plus de vêtements, plus de travail, plus de RMI, plus de Week-end ?... Ah bon vous avez encore tout cela ? Et bien vous êtes une bande de rigolos !!! "
Personnellement je ne pleurerais pas pour les petites chaleurs rencontrées par les entreprises du CAC 40 ou du Dow Jones. Pour des banques qui ne vous prêtent jamais et qui vous envoient des huissiers pour 10 euros de découvert ou pour ces assurances auxquels vous souscrivez et qui au final ne vous assure jamais en cas de dommage.
Je suis halluciner de constater avec quel facilité les états arrivent à débloquer d’un coup de cuillère à pot des centaines de milliards d’euros pour une bande d’apprentis- sorciers alors qu’ils ne font rien pour les SDF du Canal Saint Martin et d’ailleurs. Pour cette femme avec ses 5 enfants qui va bientôt se retrouver expulsée de chez elle par les les huissiers et les forces de l’ordre faute de n’avoir pu payer son loyer.
Non je ne pleurerais pas pour toutes ces énormes boites qui font des milliards de bénéfices tout en licencient.
Lorsque l’état s’enorgueillit de lever pour la France 3 milliards de contrat en Chine ou ailleurs en réalité ils les lèvent pour qui ? Pour ces même entreprises du CAC 40 qui dans tous les cas externaliseront leurs mains d’oeuvre dans des pays à bas coût.
Conclusion : français, ces milliards de contrats tu n’en verras jamais la couleur car il iront toujours dans les même poches.
Maintenant j’attends avec impatience le plan de sauvetage de Sarko et son ami Bolloré qu’on rigole.
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Bravo pour cet article magistral qui fait voler en éclat le dicours consensuel et délibérément alarmiste sur cette crise qu’on nous sert en amuse-gueule d’un festin empoisonné où ce sont toujours les mêmes ogres, rapaces insatiables, qui se rassasient sur le dos des pauvres gens. Dans l’immédiat, ils vont tenter de ravauder le système, de telle sorte que la crise se limite à "un réajustement de compteur", c’est-à-dire une remise à niveau de l’économie virtuelle vers l’économie réelle. Le risque est grand qu’ils n’hésitent pas , pour ce faire, à mettre , si besoin est, certains principes démocratiques entre parenthèses, voire à guanatanamiser aussi les esprits... Hitler n’est-il pas né de la crise de 1929 ? L’âge de faire est celui de défaire ce système fou...
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Enfin des mots réalistes ! comment on peut continuer a se faire berner comme des bourrins ? dans quelques années si çà continue ils n’auront plus que le code barre a nous implanter... Par ailleurs, l’autre les nouvelles sont de plus en plus fraiches et tellement pleine d’ironie, Tous les yeux se tournent vers le G7 en quête d’unité face à la crise, Face au séisme financier, l’onde de choc sociale est redoutée,Accoyer et son amnistie fiscale pour inciter les gros « délocalisés » à réinvestir en France, nom mais si c’est pas du bourrage de crane çà ? en plus il veut leur donner une prime ce crétin ! mais bon, dormons ou réveillons nous, la chute n’es plus siloin, déjà delanoe se prend pour le messie en confortant le communautarisme mais cette fois il s’attaque aux créches, chaque BB sa confession, c’es plus facile de les formater tant qu’il ont le cerveau vierge, ce niais prend pour vrai l’interprétation de la crise par le pape, l’homme saint qui résume la situation a un retour à la loi canon...
j’ai l’air de plaisanter, mais lorsqu’on analyse globalement la situation, tout est lié...
merci pour ce texte en tous cas, j’ai cru etre réac en effet ! il faut dire aussi qu’ il n’y plus grand chose a espérer de ce système pourri !! je me rappelle fort bien les commentaires sur agoravox au moment des élections 07, il y avait énormément de pro sarko, le gros patrick, Bilger, et j’en passe !!! alors amis sarkosystes ou etes vous donc aujourd’hui ???
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