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Accueil du site > Actualités > Economie > Comment l’Islande est en train de sortir de la crise

Comment l’Islande est en train de sortir de la crise

Confrontée elle aussi à une crise due aux excès de son secteur bancaire, l’Islande a refusé de transférer les pertes des banques aux contribuables et a dévalué sa monnaie. Résultat : la crise s’avère moins profonde que prévu et le redressement est en marche.

Un article de Courrier International, relayant le Daily Telegraph, fait le point sur la sortie de crise de l'économie irlandaise, désormais en bonne voie. Les moyens employés par l'Islande sont radicalement opposés à ceux imposés à l'Irlande.

Située hors de la zone euro, l'Islande est restée maîtresse de ses stratégies de sortie de crise. Pas question de transférer les pertes des banques sur les contribuables et de se laisser imposer une cure déflationiste qui aggrave la dette.

Résultat : deux ans à peine après une crise présentée comme cataclysmique, l'Islande est en train de s'en sortir. Et c'est le FMI qui le dit. Pour être précis, c'est son représentant Mark Flanigan qui déclare : “La récession s’est révélée moins profonde que prévu”. Le modèle social nordique a été préservé et l'endettement décroit progressivement, grâce à une forte dévaluation de la monnaie (qui a perdu 30 % en deux ans) et à l'inflation qui atténue les dettes. Le chômage est fortement retombé (de 9,7% à 7,3 %, pourcentage à comparer à celui de l'Irlande : 14,1 %). La reprise se traduit en chiffres (1,3 % au troisième trimestre).

Le président islandais s'en explique sans ambages à Bruxelles : “La différence est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire faillite, a-t-il expliqué. C’étaient des institutions privées ; nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité.”

Le prix Nobel d'économie Paul Krugman attribue ce redressement aux facteurs suivants : dévaluation de la monnaie, contrôle des capitaux. Il constate aussi que l'Islande est faiblement sanctionnée.

Si quelques dents grincent à Bruxelles, les créanciers étranger n'ont pas été remboursés, mais ils ne peuvent trop rien dire, puisqu'ils étaient créanciers de banques et non de l'Etat, qui n'avait aucune obligation de se charger d'un fardeau venu du privé. La faible taille du système bancaire islandais a sans doute aussi allégé les conséquences externes. 


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35 réactions à cet article    


  • Ferdinand_Pecora 28 décembre 2010 11:18

    Tout à fait. La prochaine étape étant l’instauration du GLASS-STEAGALL GLOBAL. Pour ce faire, il faut que les ETATS-UNIS agissent, et vite.

    USA :
    http://www.solidariteetprogres.org/article7217.html

    USA->France :
    http://www.solidariteetprogres.org/article6594.html


  • spartacus1 spartacus1 28 décembre 2010 11:26

    C’est surtout que l’État islandais n’a pas renfloué les banques.

    Celles-ci ont fait faillite, la belle affaire, les banquiers n’ont que ce qu’ils méritent ! Les islandais n’ont fait qu’appliquer le B, A, BA de l’économie capitaliste. Parce que, jusqu’à preuve du contraire, les tenants du capitalisme justifient les extravagants revenus des dirigeants et des possédants par le fait qu’ils prenent des risques. Alors, quand ces risques se réalisent, qu’ils l’assument !

    Mais dans la douce France la réalité, c’est plutôt la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.
    Tant que l’économie privée est bénéficiaire, il n’est pas question de toucher à ces revenus, au contraire, il faut baisser les impôts. Quand la saison des vaches maigres est venue, alors là, on va demander à l’État, c’est à dire aux contribuables, de faire un geste.
    Que l’État prenne des participations, mais, surtout, sans qu’il se mêle de la gestion de l’entreprise et sans droit d’intervention. C’est le résultat le plus clair de la politique menée par la droite au pouvoir.
    Bref, les possédants sont toujours gagnants, le « petit » peuple et la classe moyenne (qui pourtant se croit possédante et en conséquence vote à droite en majorité, MDR) toujours perdants.

    Alors, comme la majorité, pas seulement la majorité électorale, mais la majorité réelle du peuple français est à droite, je dirais : « bien fait pour les français s’ils en prennent plein la gueule, ils n’ont qu’à réfléchir ». Mais cela me navre de le penser !


  • Ferdinand_Pecora 28 décembre 2010 12:03

    Tout à fait, mais il ne faut pas s’arrêter à « ne pas renflouer les banques ». Ca, c’est un peu la Comission PECORA : on met le problème sur la table. Ensuite, il faut un GLASS-STEAGALL.

    Comission PECORA :
    http://www.solidariteetprogres.org/sp_HP-pecora.php3

    GLASS-STEAGALL :
    http://www.solidariteetprogres.org/article7217.html


  • rastapopulo rastapopulo 28 décembre 2010 15:16

    En vérité les islandais n’ont pas exactement refusé de renflouer... mais ils ont mis la pression en menaçant de ne pas le faire.

    Résultat ? Ils ont 5 ans avant de commencer à rembourser, aucun taux d’intérêts et une limite maximum de 45 ans de remboursement sans obligation de tout rembourser !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    C’est la logique même de toute négociation. D’abord tu te pose comme non-lié ET PUIS tu négocies.

    C’est là où l’Européaouiouisme fait très mal aux nations. D’ABORD on accepte et puis on négocie. tsssss


  • Ced 28 décembre 2010 15:28

    spartacus> je ne suis pas à droite, je ne vote pas à droite et pourtant je subis les conséquences des votes des naïfs/idiots/... qui votent à droite contre leur intérêt...



  • zelectron zelectron 28 décembre 2010 11:23

    Une autre façon de concevoir « les emprunts russes » ...


    • rastapopulo rastapopulo 28 décembre 2010 15:02

      Parce que les to big to fail n’ont pas été créé par l’UE en 1984 par l’annulation du Glass Steagall ?

      Alors oui c’est peut être comme les emprunt russe mais la Russie d’époque c’est nous pas eux !

      Ha mais c’est des dettes d’état, ça va alors c’est pas grave, du moment que les pensions privés subsiste et que je peux cracher mon venin uniquement sur les nations je suis content.

      Content ?


    • jef88 jef88 28 décembre 2010 18:52

      c’est quoi le Glass Steagall ?


    • Ferdinand_Pecora 28 décembre 2010 23:19

      Le GLASS-STEAGALL c’est l’instrument qui permit à ROOSEVELT en 1933 de sauter à la jugulaire de WALL STREET.
      Il est question depuis 2 ans d’instaurer un GLASS-STEAGALL GLOBAL pour en finir avec l’empire financier britannique Inter-Alpha.

      Plus de détails :
      http://www.solidariteetprogres.org/article7217.html


    • logan 29 décembre 2010 08:04

      Salut, il faudrait cesser de réutiliser des noms barbares qui n’évoquent pas grand chose en France. C’est le problème de Solidarité et progrès, un peu trop tournés vers les états-unis.

      Il veut parler de la séparation des banques de dépot et des banques d’affaire, de manière à ce que les risques liés aux « affaires » ne puissent pas menacer les déposants et les services bancaires de base.
      En clair il s’agit de cloisonner les activités bancaires de manière à ce qu’il ne puisse pas y avoir de contagion entre la finance et l’économie réelle en cas de faillite ou de crise.

      Mais c’est insuffisant. Cette séparation n’est pas suffisante, il faudrait carrément créer un service public bancaire car de toute façon les services bancaires sont indispensables à l’économie, c’est à l’état d’en assurer la continuité et à la collectivité d’en percevoir les bénéfices.
      De plus, il faut séparer aussi les activités d’assurance des activités bancaires et réformer drastiquement la finance, notamment pour interdire la titrisation et bon nombre de produits dérivés qui y sont liés, mettre fin à la cotation en temps réel pour remettre la finance au service de l’économie et non l’inverse, réduire drastiquement les montants d’argent utilisables par effet levier pour minimiser là aussi les risques de crise financière, et surtout dé-privatiser, c’est à dire rendre au peuple la création monétaire qui depuis les années 70 a été donnée aux banques privées par le système bancaire actuel, cela permettrait à l’état de financer ses investissements sans être dépendant des marchés financiers privés, entre autres choses, et donc d’éviter au peuple de payer pour des intérêts injustifiés.


    • Ferdinand_Pecora 29 décembre 2010 10:45

      "Salut, il faudrait cesser de réutiliser des noms barbares qui n’évoquent pas grand chose en France. C’est le problème de Solidarité et progrès, un peu trop tournés vers les états-unis."

      Commentaire :

      Si je n’ai utilisé que le nom de la loi américaine originale, et non sa version française, c’est parce qu’en France, cette loi de séparation des activités bancaire a été reprise par de nombreux partis politiques, en la vidant de sa substance. Comme vous le soulignez à juste titre plus bas, UNE SIMPLE SEPARATION DES ACTIVITES BANCAIRES NE SERIVIRAIT A RIEN aujourd’hui. Par contre, l’esprit dans lequel F.D. ROOSEVELT a instauré le GLASS-STEAGALL ACT était très simple : en finir avec WALL STREET. Ce qui implique, politiquement, économique, culturellement, scientifiquement, tout autre chose qu’une simple mesure bancaire technique. C’est pour cette raison que j’ai donné les liens vers Solidarité & Progrès, afin que le lecteur puisse y découvrir le fond du problème, qui n’est pas « technique » mais qui implique une vision de l’économie.
      http://www.solidariteetprogres.org/article3372.html

      Second point, pourquoi Solidarité & Progrès est « trop » tournés vers les Etats-Unis ? Il se trouve que la Constitution des Etats-Unis est la seule Constitution au monde qui stipule comme mode de fonctionnement économique le CREDIT PRODUCTIF PUBLIC, et non le monétarisme (Keynes) anglo-saxon. Là aussi, dire que le Crédit productif public c’est l’émission de crédit par une banque nationale, serait très, très réductif. C’est pourquoi, je renvoie le lecteur aux dossiers réalisés par Solidarité & Progrès pour expliquer en quoi cela est révolutionnaire pour l’Europe.
      http://www.solidariteetprogres.org/article3576.html

      "Il veut parler de la séparation des banques de dépot et des banques d’affaire,[…].  Mais c’est insuffisant. Cette séparation n’est pas suffisante, il faudrait carrément créer un service public bancaire […]."

      Commentaire :

      Ce qui précède est la démonstration de ce que viens d’expliquer plus haut : la plupart des gens connaissent, techniquement, ce qu’implique en version française le GLASS-STEAGALL, mais n’en ont pas étudié la philosophie pourtant parfaitement développée par son initiateur : ROOSEVELT. Il faut savoir que le GLASS-STEAGALL est défendu en France depuis 2 ans par Solidarité & Progrès, et repris il y a seulement quelques semaines par de nombreux partis politiques, en en prenant seulement l’aspect technique, ce qui (consciemment ou pas), ne permet pas de découvrir l’aspect absolument révolutionnaire de ce que fit ROOSEVELT.

      C’est à nouveau pour cette raison que j’ai donné les liens vers Solidarité & Progrès, les seuls à avoir fait le travail de fond nécessaire pour comprendre les tenants et aboutissants du GLASS-STEAGALL GLOBAL allié au CREDIT PRODUCTIF PUBLIC, dans le cadre d’un Nouveau BRETTON WOODS.
      http://www.solidariteetprogres.org/article3372.html

       

       


    • rastapopulo rastapopulo 29 décembre 2010 17:49

      Moi c’est le contraire qui me choque. Déconnecté cette mesure essentielle de son histoire.

      Je suis content quand chez Taddei à la fois une personne de gauche et une personne droite veut la séparation des banques mais ils ne disent pas :

      - 1° que c’est un retour à avant l’UE (1984 annulation du Glass Steagall par l’UE)
      - 2° que c’est l’UE qui a forcé les USA à suivre (15 ans après ce qui a retardé un peu la désindustrialisation US par rapport à l’UE)
      - 3° que cette mesure était partagé par tous les pays des 30 glorieuses (Belgique, France, Allemagne,...)  !

      Bref, il est très important d’informer les gens sur l’historique des mesures financières et donc nommer une mesure par son nom d’origine est absolument nécessaire.

      Cette anti-américanisme est d’ailleurs pitoyable. Qui a eu la 1° république à frapper une monnaie et tenir tête à l’empire dominant ? les pionniers du Massachusetts.Qui a appliqué les idées de l’économiste européen List ? Hamilton. Qui a en premier vaincu l’empire esclavagiste dominant depuis 200 ans avec des l’industrie et du protectionnisme ? Lincoln. Qui a rétabli la capacité productive des USA qui a permit de venir nous sauver ? Roosevelt.

      Tiens d’ailleurs en passant, la Belgique adoptait le Glass Steagall en 1934 alors que vous, vous aviez encore les financiers de la Banque de France qui fesait tomber les gouvernements tous les 6 mois et donneront le 3/4 de l’or d’Espagne à Hitler... alors dire merci aux américains pour le Glass Steagall que vous avez adopté en 1945 est le minimum.


    • Daniel Roux Daniel Roux 28 décembre 2010 12:42

      L’Islande est l’exemple même d’une démocratie vivante et d’un pays indépendant.

      Il s’en est fallu de peu tout de même.Si le Président de la république n’avait pas exigé un référendum, les dettes auraient été transférées d’autorité au public comme chez nous.

      Il n’en reste pas moins que l’état islandais, à travers ses hommes politiques indignes, ont laissé faire les banques. Le problème islandais est donc le même que chez nous. Qui contrôle la sélection des hommes politiques présentés aux élections par les partis.


      • Ferdinand_Pecora 28 décembre 2010 12:55

        En mémoire de l’Expédition d’Irlande : 1796-2006 :
        http://www.solidariteetprogres.org/article4261.html


      • Defrance Defrance 28 décembre 2010 17:10

         Pan, dans le mille !

        « Qui contrôle la sélection des hommes politiques présentés aux élections par les partis. »

         C’est exactement le point qu’il faut viser, il y a probablement mois d’1 million d’encartés qui sélectionnent 100 % des candidats éligibles de manière totalement obscure voire mafieuse, alors que les 45 millions de votants n’ont aucun moyen, voire droit de proposer leurs candidats !

         Tant que ce systeme corrompu continuera on aura le choix qu’entre la peste et le choléra !

         


      • logan 29 décembre 2010 08:18

        Preuve que l’ignorance fait dire des bétises.

        Si vous êtes ignorant c’est principalement parce que vous n’avez pas fait l’effort de vous informer. Non pas parce que quelqu’un vous cache quoi que ce soit.

        Le choix des candidats dans les partis politiques n’a rien de mafieux et d’obscure. Il y a des votes. Et si vous voulez participer à leur désignation, il vous suffit d’adhérer à ces partis politiques.

        Le rôle d’un parti politique est justement de permettre l’expression dans le débat public d’un groupe de personnes qui ainsi peuvent choisir un ou des représentants qui parleront en leur nom afin de défendre des idées communes.
        Rien de plus normal donc que ce soit ce groupe de personnes qui choisissent qui les représente.

        Le problème dans les partis politiques c’est justement que bien souvent ce ne sont plus les « encartés » qui décident, mais que déjà à ce niveau la représentation est mauvaise, pour des tas de raisons complexes qui diffèrent d’un parti à l’autre.

        Mais le problème principal c’est que peu de monde s’engage politiquement, vous en êtes le parfait exemple, et le comble c’est qu’après vous critiquez ...
        C’est votre comportement passif le plus gros problème à la base. Vous ne faites pas l’effort de vous informer, vous ne faites pas l’effort de vous engager politiquement, vous ne faites pas l’effort d’être activement solidaires avec les gens qui luttent vraiment, c’est aussi à cause de ça que l’oligarchie au pouvoir arrive à nous déposséder de nos pouvoirs de citoyens.


      • Croa Croa 29 décembre 2010 23:35

        Non Defrance c’est pire que ça !

        Les gros partis sont corrompu même à l’intérieur et les petits partis sont diqualifiés d’avance.

        Ce ne sont pas les partis qui choisissent les candidats mais l’oligarchie financière. Le peuple croit choisir ensuite le candidat... qui lui a été vendu d’avance par la propagande !


      • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 14:02

        Le mot dévaluation n’est pas très bien choisi dans le contexte de cours flottants : bien plutôt les Islandais se sont gardé de soutenir artificiellement leur monnaie, la fausse valeur s’est évaporée. Si un Ipod doit valoir une fortune, il y a toujours du poisson, des moutons et au final un des plus haut niveau de vie au monde.

        Et il n’ont pas non plus renfloué les banques.

        Une très bonne illustration de l’adage libertarien le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins.


        • foufouille foufouille 28 décembre 2010 14:37

          « Une très bonne illustration de l’adage libertarien le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins. »
          le people a dit non
          et tes ploutocrates vires
          meme pas de salaries bolkenstein


        • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 14:45

          Salut Neurone. Je sais bien qu’à toi on-ne-la-fait-pas. Bravo pour ta vigilance citoyenne.


        • rastapopulo rastapopulo 28 décembre 2010 15:05

          Donc il fallait bien se laisser planté les fonds de pensions privé...

          Ce qui est marrant c’est que dans les 2 cas, tu râles.

          Si les pensions privé se plante, c’est le retour en force des pensions publiques = pas content

          Si les pensions privé sont sauvé (comme maintenant), c’est les pensions publique qui vont couler = pas content de l’intervention mais bien que le publique se plante


        • Le péripate Le péripate 28 décembre 2010 17:26

          Rien compris. Qui râle d’abord ?


        • millesime 28 décembre 2010 14:55

          ce n’est pas comme le gouvernement Irlandais qui a trahi ses citoyens en hissant le drapeau blanc de la capitulation en demandant à l’Union européenne de renflouer la dette du pays.
          (le ministre italien des finances s’exprime d’ailleurs ainsi : il aurait fallu adopter une solution plus radicale ; : sauver la partie commerciale et industrielle des banques et laisser sombrer la spéculation)
           et ce d’autant plus que ces banques sont des lieux de destination off shore pour les paris à haut risque pris par les banques britanniques et allemandes.
          http://millesime.over-blog.com


          • rastapopulo rastapopulo 28 décembre 2010 15:09

            très très bonne remarque (si c’est le même ministre des finances italien depuis 5 ans, il est très proche de l’économie productive voulu par un larouche) mais l’Irlande a des élection le 2 février et les parties indépendantistes sont très très fières et vont certainement dirigé.

            Seule solution pour l’UE, postposé les élections qui vont remettre en cause le renflouement, c’est ce qu’essaye de faire le pseudo-gouvernement irlandais.


          • LE CHAT LE CHAT 28 décembre 2010 15:39

            et pendant ce temps en France , les caisses sont vides , mais on renfloue les banques et l’industrie automobile et un tas d’autres profiteurs qui ne contribuent pas à la solidarité nationale ( imposition à 8 % seulement pour les entreprises du CAC40 ) .

            cette Europe que nous ne voulons pas ( à 55% ) est responsable du marasme actuel , les eurocrates sont inutiles et parasites comme l’ancienne nomenklatura soviètique !


            • dogon dogon 28 décembre 2010 17:10

              Très bon article explicitant clairement la voie choisie par ce pays pour se sortir de la crise.

              Au risque de me répêter, j’avais proposé la même chose lors d’une conférence fin 2007 ou début 2008, alors que la crise était d’ores et déjà prévisible.
              J’avais alors dit grosso modo :
              « Laissons les banques faire faillite. Ce n’est pas à l’Etat de se porter au secours de sociétés privées dont les actionnaires ont été incapables de surveiller les CA. Dans le capitalisme, les dividendes payés aux actionnaires sont la contrerpartie du risque qu’ils prennent en participant au capital de l’entreprise (contrairement aux coupons pour les obligations). Nous disposons d’une loi garantissant les dépôts des particuliers. Chaque fois qu’une banque fera faillite, l’ensemble des comptes qu’elle détient sera automatiquement transférée à la CDC qui en assurera la gestion. Ainsi, nul besoin d’avancer à des intérêts privés, des sommes qui seront nécessaires pour amortir le coût social de la crise, premièrement et, deuxièmement, l’Etat reprendra une grande partie du contrôle de sa masse monétaire (émission et prêts) et sera à même de pouvoir la réinjecter dans l’économie grâce à des avances socialement utiles et responsables.
              Même en zone Euro, cette technique financière peut s’appliquer facilement. Certes, cela aurait pris plus de temps que pour l’Islande, mais cela aurait aussi présenté au moins trois avantages :
              - Reprise en main d’une politique d’investissement tournée vers la création de richesses réelles et non basée sur de la pure et simple spéculation,
              - Maintien à un niveau raisonnable de l’endettement du pays,
              - Elimination de toute tentative de recours au financement de cette économie virtuelle par voie fiscale.
              Dans ce même cas, et comme noté dans l’article, mécaniquement, l’inflation, même à un niveau faible, participera à la réduction de cet endettement.

              Réponse d’un participant : »Gageons que si un pays de la puissance de l’Allemagne de la France, de l’Espagne ou de l’Italie appliquait ces mesures, d’autres suivraient. L’effet boule de neige remettrait rapidement à l’heure les comptes publiques.

              @+


              • DANIEL 28 décembre 2010 17:18

                Les banques ont leur rôle leur place tout leur rôle toute leur place rien que leur rôle rien que leur place...et c’est aux élus de décider lequel laquelle.
                Que les banques privées assument leurs actes
                Que les banques publiques fassent leur boulot.
                les citoyen-contribuables n’ont pas à payer la facture !
                La France doit mettre la LOI POMPIDOU hors jeu et reprendre la main en maitrisant sa monnaie.


                • millesime 28 décembre 2010 18:00

                  @daniel
                  le problème c’est qu’il y a des créanciers internationaux tels la Chine, la Russie, les pays du golf..etc
                  pas simple de leur dire de passer leurs créances par pertes et profits..


                • Ferdinand_Pecora 28 décembre 2010 23:55

                  Savez-vous que la CHINE est le seul pays au monde à avoir instauré un GLASS-STEAGALL alors que la France et les Etats-Unis l’abrogeaient ?

                  Les créanciers internationaux n’attendent qu’une chose : que l’article IV du 25th amendement de la constitution américaine soit invoqué pour virer B. OBAMA de la Maison Blanche, et que soit réinstauré le GLASS-STEAGALL ACT de F.D. ROOSEVELT.

                  Sur le GLASS-STEAGALL :
                  http://www.solidariteetprogres.org/article7217.html

                  Sur B. OBAMA :
                  http://www.solidariteetprogres.org/article7284.html


                • tchoo 28 décembre 2010 17:56

                  Voilà qui va faire plaisir à JL Mélenchon et à quelques autres.
                  En fait, il semble que la solution soit évidente, mais tellement que beaucoup ne veulent pas la voir !


                  • Ferdinand_Pecora 30 décembre 2010 19:30

                    Ce qui leur manque, à ceux qui ne veulent pas la voir, c’est le courage politique. Depuis 1995, mis à part Jacques CHEMINADE qui a pris le risque d’être ruiné pour avoir dénoncé la compromission des élites parisiennes avec La City de Londres et Wall Street, personne n’a eu le courage non pas seulement PRONONCER les mots qui fâchent les intérêts financiers (GLASS-STEAGALL GLOBAL), mais de SE BATTRE. C’est beaucoup plus difficile car on peut tout perdre... 


                  • Razzara Razzara 28 décembre 2010 18:09

                    L’Islande, un bien beau pays ... Pays dont nos merdias se gardent bien de faire trop la publicité, et pour cause, des fois que cela donnerait des idées aux autres :

                    http://www.legrandsoir.info/Islande-1000-articles-pour-un-volcan-aucun-pour-une-election-constituante.html

                    Extrait : ’’Il fallait vraiment chercher, le samedi 27 novembre, pour savoir que les électeurs islandais étaient appelés à élire leur Assemblée Constituante.

                    523 citoyens s’étaient portés candidats pour être membres d’une assemblée de 25 à 31 constituants élus au suffrage universel direct et représentant les 320000 habitants de l’île.

                    ...............

                    En particulier, seront soumis à la décision de cette Assemblée :

                     les bases de la constitution islandaise et ses concepts fondamentaux ;

                     l’organisation des branches législatives et exécutives et les limites de leurs pouvoirs ;

                     le rôle et la place du Président de la République ;

                     l’indépendance de la magistrature et leur surveillance des autres détenteurs de pouvoirs gouvernementaux ;

                     les mesures pour les élections et les circonscriptions électorales ;

                     la participation des citoyens au processus démocratique, y compris l’organisation de référendum, y compris un référendum sur une loi constitutionnelle ;

                     le Transfert des pouvoirs souverains aux organisations internationales et conduite des affaires étrangères ;

                     les affaires environnementales, y compris la propriété et l’utilisation de ressources naturelles.

                    ..’’

                    Ca n’a pas l’air si compliqué que ça hein ... Allez : virons les tous !

                    Dans leur presse à eux on trouve aussi des choses intéressantes à propos des banques et de certaines transactions très particulières qui ont précédé la dégringolade :

                    http://icelandweatherreport.com/2009/08/kaupthings-loan-book-exposed-and-an-injunction-ordered-against-ruv.html

                    Extraits : ’’ Yesterday the website WikiLeaks* published TOP SECRET information about loans made by Kaupthing bank just before the Big Meltdown last October.
                    ...
                    Also, it has come to light that there were large sums of money transferred out of the bank AND massive loan write-offs in the few days preceding the collapse. Thus all evidence indicates that the big players knew exactly what was about to go down and were taking appropriate measures to save their own asses.

                    ...’’

                    Il faut mettre fin à la corporatocratie, il est temps ...

                    Razzara


                    • Agoravix 28 décembre 2010 22:16

                      Les islandais sont une ethnie homogene, et les politiques en sont issus. Ils ont eu donc le courage de ne pas penaliser et voler leur peuple.

                      Ce n’est pas le cas en France, USA, et Europe en generale ou le communautarisme, le metissage regnent et la solidarité inter ethnique n’existe pas. C’est pourquoi le clan infiltré dans les gouvernements, qui nous dirige, n’a aucun scrupule a nous voler, nous reduire a l’esclavage.

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