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Accueil du site > Actualités > Economie > Crise bancaire : l’Etat coupable et responsable ?

Crise bancaire : l’Etat coupable et responsable ?

A entendre le président Sarkozy, la ministre Lagarde et la kyrielle de leurs multiples porte-parole, ceux de l’UMP compris, la crise c’est les autres. Pour les deux premiers, les responsables se trouvent parmi les patrons des secteurs privés américains, belges, voire aussi français. Ils devront être punis. Ensuite, pour deux ou trois porte-parole de l’Etat, le responsable de la crise… c’est la crise internationale elle-même tout simplement. Enfin, pour un autre, noniste déclaré de l’Union européenne, la crise prendrait sa source dans l’Europe institutionnelle et ses diables de critères de Maastricht. Donc, comme d’habitude, ceux qui parlent ne sont ni coupables ni responsables et clameront demain : "Nous sommes innocents, nous le jurons Mesdames et Messieurs les jurés, Monsieur le président !" Eh bien, cette innocence déclarée haut et fort, la main droite levée en direction du tribunal, n’est pas du tout aussi certaine que cela.
 
Voici pourquoi l’Etat est coupable et responsable de n’avoir pas fait correctement son boulot !
 

L’Etat, ce n’est pas uniquement des personnes physiques qui passent et qui parlent devant les caméras. L’Etat, c’est surtout des entités, des services, des équipes, des agents qui agissent jour et nuit pour le compte de la nation. Ces services… ces agents ont naturellement pour patron, le premier d’entre nous, le président de la République.
 
Dans les multiples services qui lui sont rattachés, il y a celui qui est spécifiquement chargé des affaires bancaires et dont les missions sont définies par la loi, notamment :
 
1- de veiller et d’examiner, sur pièces et sur place, périodiquement, la qualité de la situation financière des banques et celle de leurs conditions d’exploitation ;
 
2- de contrôler que les banques respectent les dispositions législatives et réglementaires. Le cas échéant, il doit sanctionner les manquements constatés ;
 
3- de veiller au respect des règles de bonne conduite de la profession et à la mise en œuvre par les banques du fonds de garantie des dépôts.
 
En fait, comme on peut le constater, grâce à ce service, rien d’important pouvant mettre en péril le secteur bancaire et ses déposants ne peut normalement échapper aux contrôles de l’Etat. Ce service est donc le bras armé de l’Elysée en matière de contrôle bancaire. Il est son œil inquisiteur, tel que la loi l’a prévu.
 
Pourtant, les résultats sont là. Et, ils sont catastrophiques. Voire dramatiques. Aujourd’hui, les milliards du contribuable coulent à larges flots, comme s’ils étaient gratuits – c’est un comble au moment où la France est en faillite comme l’a dit un collaborateur du président – pour le fameux service en charge du contrôle des banques et de leur solvabilité.
 
L’Etat a semble-t-il encore failli. Comme il l’avait déjà fait pour le Crédit lyonnais, pourtant nationalisé ! Cela a coûté 20 milliards d’euros aux contribuables. La leçon n’a semble-t-il pas été tirée. Alors, l’Etat est-il coupable ? Est-il responsable ? Sera-t-il puni comme le dit le chef de l’Etat, quand il parle d’une tribune américaine ?
 
Quid, si le responsable est lui-même en charge de l’Etat ? Car, dans les faits, le service en question, dont les missions sont déclinées par les articles L. 613-1 et suivants du Code monétaire et financier (CMF) est présidé et codirigée par deux hautes personnalités nommées en Conseil des ministres. Conseil présidé par le chef de l’Etat lui-même...
 
Ces deux personnalités sont, le gouverneur de la Banque de France et le directeur du Trésor. Deux sommités internationalement reconnues pour leur expertise monétaire et de solvabilité bancaire, notamment.
 
Quel est donc ce service que nous décrions tant, bien qu’ayant sur le papier, potentiellement, de très très hautes qualités intrinsèques ?
 
Ce service, c’est la fameuse commission bancaire ! Commission souveraine, dont la loi a nommé comme patrons, le gouverneur de notre banque centrale nationale et le directeur de notre trésor.
 
Comment ladite commission bancaire, avec les formidables moyens dont elle dispose et que la Banque de France met à sa disposition sans compter, comment cette commission a-t-elle pu une nouvelle fois faillir à ce point-là ? Comment, en jugeant pourtant sur pièce et sur place, tel que le mentionne l’article L 613-6 du CMF, n’a-t-elle pas vu que les actifs des banques françaises contenaient, par milliards, des titres issus de crédits subprimes américains, largement pourris, véhiculés par des titrisations souvent éhontées ?
 
Depuis 2002 déjà, beaucoup savaient que les crédits "Greenspan-Bush" pouvaient devenir nocifs. En décembre 2006, ils forment la fameuse bulle désormais célèbre des subprimes. Le monde entier de la finance, finance avertie, savait que ces crédits changeaient alors subitement de statut. Ils passaient de nocifs à pourris et de crédits à virus. La commission bancaire, institution pour le moins avertie, ne pouvait l’ignorer. C’est la spécialiste en la matière ! Le gouverneur de la Banque de France et le directeur du Trésor, éminents représentants de l’Etat, ne pouvaient pas non plus l’ignorer. Qui ont-ils informé ? Le chef de l’Etat, leur ministre de tutelle… les porte-parole peut-être ? Personne ?
 
Une commission d’enquête, une vraie, ayant la confiance des électeurs, devra déterminer la cinétique infernale de tout ce gâchis !
 
En attendant, c’est encore une fois la poche du contribuable qui, in fine, sera déclarée coupable et responsable. Puis, sera condamnée à payer.
 
C’est tellement facile pour l’Etat d’ériger son contribuable, citoyen et électeur, en coupable final ! Car, qui est-il ce contribuable, semble-t-il corvéable à merci ? C’est nous, c’est eux, c’est les autres ? Finalement, c’est personne !
 
Soyons tranquilles, il paiera quand même. Et demain, ses enfants aussi.
 
Dans tout ce gâchis annoncé demeure une quasi-certitude. Les choses continueront et se renouvelleront, quelle que soit la couleur de nos gouvernants. Seule la date nous manque ainsi que le montant exprimé en dizaines de milliards d’euros… inflation oblige !

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38 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 13 octobre 2008 10:52
    Une commission d’enquête, une vraie, ayant la confiance des électeurs, devra déterminer la cinétique infernale de tout ce gâchis !

    C’est pas gagné pour la confiance , surtout une commission parlementaire , sachant que la cote d’amour d’un député est voisin de celui d’une prostituée .....

    • djib 13 octobre 2008 11:09

      FAUX ... avec une prostituée on sait à quoi s’attendre, il n’y a pas de surprise, et quand on la paye, elle fait ce pour quoi on l’a payé ... qui peut en dire autant d’un député ?


    • Paul Kayat 13 octobre 2008 12:15

      "C’est pas gagné pour la confiance , surtout une commission parlementaire , sachant que la cote d’amour d’un député est voisin de celui d’une prostituée ..... "

      Normal, un parlemenatire doit vivre. Les temps sont durs aussi pour eux. On le voit avec Mellanchon qui s’accorche à son étiquette de PS qu’il dénigre, alors qu’il devrait rejoindre le NPA d’Olivier Besancenot. Mais, au pasage il perdrait ses 15 000 euros mensuel de sénateur.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 octobre 2008 15:31

      La confiance. Il ne reste que ca, car l’argent ne vaut plus rien. Il va falloir beaucoup apprendre et beaucoup oublier...

      http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/13/apres-la-crise/

      Pierre JC Allard


    • Triodus Triodus 13 octobre 2008 11:09

      ..et quand l’Etat gère, elle s’écroule.


      • FYI FYI 13 octobre 2008 11:09

        Cette crise financière est avant tout la FIN du financement des déficits et de la surconsommation de l’endettement à outrance des US par le reste du monde. Désormais c’est FINI, "le dollar c’est notre monnaie mais ces problèmes sont pour vous".

        Effectivement les gouvernants qui sont les VRP des marchés financiers, a toujours passé à l’as les besoins de sa population, notamment auprès de personnes qui se fragilisaient de plus en plus.
        Si ces dirigeants s’en sortaient, se serait la fin de toutes les démocraties, les financiers et surtout tous les politiciens y compris ceux de la commission européenne doivent en répondre.

        Miantenant comment les choses vont se dérouler, tout dépendra de l’issus de cette crise, car elle passe de financière à l’économie réelle.

        A quand un Nuremberg de nos élus ?

        Wait and see.


        • FYI FYI 13 octobre 2008 17:11
          				 				Valéry Giscard d’Estaing part en guerre contre le Nouveau Bretton Woods 				 				
          Après que Jean-Claude Juncker ait sommé les marchés de ne pas provoquer la chute des banques les unes après les autres, et que Jean-Claude Trichet leur a prié de « reprendre » leurs esprits, l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing sort de sa réserve et tente lui aussi d’exorciser les marchés. En passant, il rassure les français. Et c’est bien cela qui inquiète…

          Dans une interview avec La Tribune, sans doute en se référant à Fillon et Sarkozy, VGE lance avec son humilité légendaire que « la crise a été aggravé par l’incompétence et l’agitation ».

          Pour lui, nos dirigeants ont fait passer l’opinion d’un état d’inquiétude légitime « à l’affolement ». Car « Les épargnants français n’ont jamais couru, à aucun moment, aucun risque pour leurs dépôts. Mais à force de déclarations, on a fini par créer une sorte de panique, qui a amplifié les problèmes initiaux. Retrouvons notre calme. »

          Se contredisant, il estime pourtant que les banques souffrent de quelques problèmes. Ceux-ci seraient cependant tout à fait passagers, tandis que le système monétaire international serait lui en excellente santé.

          Il faut positiver, car la crise actuelle a du bon : « le casino bancaire s’est effondré, pas les banques ». Autre avantage, « cette crise permet de rompre avec des pratiques malsaines et moralement critiquables ».

          Sans mentionner la fameuse Loi Glass-Steagall, adoptée par Franklin Roosevelt en 1933, VGE propose (pour une fois à raison) le retour de la fameuse « muraille de Chine » dans les pratiques bancaires : « Il faut d’abord rétablir la distinction entre les banques de dépôts, exerçant une vraie activité bancaire, et les banques d’investissement, qui opèrent sur les marchés avec des comportements d’investisseurs, voire de spéculateurs, pour leur propre compte ou pour le compte de tiers. Cette réglementation ne peut se faire qu’au plan national. »

          Ensuite, estimant sans doute que la spéculation n’est pas moralement critiquable, VGE suggère la création d’un « vrai marché pour les produits spéculatifs qui sont aujourd’hui traités de gré à gré, entre banques, c’est-à-dire dans l’opacité la plus complète. »

          C’est un peu comme proposer l’ouverture de coffee shops pour en finir avec la drogue…

          Autre moralité, c’est qu’il faut sauver les banques, et alors, dans ce cas, « je dois dire que je préfère la solution américaine, celle du plan Paulson qui va racheter aux banques leurs créances "pourries", à la solution britannique qui consiste à faire entre l’Etat dans le capital des banques… »

          Soros, Greenspan et François Fillon doivent cesser de comparer la crise actuelle avec 1929 : « S’ils continuent à faire la comparaison avec les années 1930, ils vont finir par l’obtenir ! »

          Et pour couronner le tout, il affirme qu’« Il est encore plus absurde d’en appeler à un "Nouveau Bretton Woods" : le problème du système monétaire international ne se pose pas. L’évoquer ne fait qu’ajouter à l’inquiétude et la déraison. Les difficultés actuelles des banques ne touchent en rien au système monétaire international. Convoquer un tel sommet serait prendre le risque d’organiser une réunion internationale qui ne produirait pas de résultat. »

          Entretemps, de l’autre coté des Alpes, un groupe de sénateurs italiens débattra dès la semaine prochaine la motion d’Oskar Peterlini qui mentionne d’une façon explicite le projet de Nouveau Bretton Woods.

          Ces Italiens ont compris que pour réussir il faut parfois prendre le risque de réussir.


        • millesime 13 octobre 2008 11:10

          une commission d’enquète.. ;aucune illusion à se faire...on sait presque d’avance quelles en seront les conclusions... !
          c’est comme cette réunion des 15 de l’euroland d’hier, sur certaines photos , du moins celle de mon quotidien, qui voit-on ??? SARKOZY en compagnie de....Gordon BROWN l’anglais qui ne fait pas partie de l’euroland (anglais et américains font tout pour que l’Europe reste un NAIN politique)...et SARKO est dans la combine, c’est dire si la crise est encore...devant nous...
          quelles mesures ont été prises, à part sauver le système bancaire ?


          • Forest Ent Forest Ent 13 octobre 2008 11:35

            C’était déjà le cas avec le Crédit Lyonnais, pour lequel la Commission Bancaire, dirigée par ... Trichet, n’avait rien vu. C’est un classique.

            Mais il est faux de dire que personne n’avait alerté. La Banque de France avait publié quelques docs qui situaient le problème. Mais comment la Commission aurait-elle pu interdire aux banques d’investir dans des produits que la planète financière adorait, et que même le président de la République encensait et promouvait ? Et ce alors que l’UE interdit tout contrôle des changes et toute restriction aux mouvements de capitaux. Et que la notion de "banque française" n’a plus beaucoup de sens.

            Relisez des articles des journaux éco d’il y a deux ans, c’est rigolo. "Vive le surcrédit hypothècaire." "La France est ringarde." "La finance se barre ailleurs".

            La morale est bien ancienne : la mauvaise monnaie chasse la bonne.


            • Tzecoatl Tzecoatl 13 octobre 2008 12:16

              "La morale est bien ancienne : la mauvaise monnaie chasse la bonne."

              Pas cette fois-çi, du moins dans le cas américain :

              http://contreinfo.info/rubrique.php3?id_rubrique=50


            • Forest Ent Forest Ent 13 octobre 2008 13:54

              Lien intéressant.

              Mais je ne vois pas la contradiction ?


            • Tzecoatl Tzecoatl 13 octobre 2008 18:16

              Comme vous le savez Forest Ent, je prends depuis mes débuts sur Agoravox la défense de la monnaie permanente contre la monnaie d’endettement, du moins une quantité de monnaie permanente qui permet de corriger l’absence de monnaie par rapport à la dette.

              Bon, ensuite, dans la maxime "la mauvaise monnaie chasse la bonne", le manichéisme a deux sens, l’un au sens moral, l’autre au sens de qualité intrinsèque de la monnaie (or vs papier par ex).

              Pour ma part, la monnaie permanente est bonne dans les deux sens par rapport à la monnaie d’endettement, sauf pour deux types d’intérêts que je ne défens évidemment pas :

              - soumission salariale, entrepreuneuriale, d’état, aux banquiers et financiers ;

              - surfinanciarisation ;

              Mais tout cet argumentaire, si je l’ai découvert en partie par moi-même, la paternité en revient à d’autres, notamment Alain Grandjean :
              http://www.chomage-et-monnaie.org/Documents_pdf/F6_Monnaie_perm.pdf

              Par ailleurs, il me semble que la crise de solvabilité dont vous avez si bien tirée la sonnette d’alarme est en grande partie dûe à ce tout monnaie d’endettement, dont on vient de tester la limite logique.

              Cependant, les émissions monétaires d’états actuels ne répondent peut-être pas (on ne connait pas l’origine des fonds européens pour l’heure) exactement à ce qu’on appelle une monnaie permanente, car celle-ci se doit d’être émise sans intérêts.




            • Forest Ent Forest Ent 13 octobre 2008 22:18

              Si les états se mettent en tête d’éponger une dette insolvable par la création monétaire pure, la monnaie réelle deviendra aussi pipeau que le crédit, et la mauvaise monnaie aura ainsi chassé la bonne.


            • Tzecoatl Tzecoatl 14 octobre 2008 07:17

              "Si les états se mettent en tête d’éponger une dette insolvable par la création monétaire pure, la monnaie réelle deviendra aussi pipeau que le crédit"

              L’intérêt d’une monnaie permanente, d’état, est de corriger le fait que les banques émettent une monnaie dont les intérêts non pas été monétisés (6000 milliards en Europe), ce qui à terme n’est pas viable, tout simplement. Il est évidemment regrettable qu’il faille que les états soient dos au mur de par l’insolvabilité des banques et leurs inconsciences pour juguler ce fait, sans doute de manière inconsciente, et y parer en passant par le renflouement des banques.


              En Europe, l’imposant plan de sauvetage à hauteur plafond de 1700 milliards d’euros empruntés sur les marchés et non créés ex-nihilo (alors que la masse monétaire euro est de 9000 milliards) me semble irréaliste : on ne trouve pas 18% de la monnaie de l’eurozone ainsi.


            • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 13 octobre 2008 11:46

              Ce qui est insupportable dans cette histoire c’est qu’on s’est tous fait volé par une bande de financiers qui eux ont pris leurs bénéfices. Profits privés, pertes sociales, et je ne crois pas que l’on fera rendre gorge aux aigrefins...

              Il faudrait créer une commission d’enquête citoyenne...La bande à Sarko 1er étant bien sûr les copains des filous et ne feront par conséquent jamais toute la lumière sur cette vaste arnaque...


              • Triodus Triodus 13 octobre 2008 11:53

                Je serais curieux de voir ce que cotent tous ces politico-machins-trucs sur le marché de notre opinion après toutes ces grotesques gesticulations.

                C’est pas parce qu’on aurait bien envie de pendre les coupables par leurs c..es qu’on devrait oublier leurs complices !

                D’autant qu’ils nous font croire ; grossière manoeuvre de diversion ; que c’est eux les sauveurs..


                • Serge Serge 13 octobre 2008 12:12

                  Je suis en désaccord avec cette affirmation "l’Etat a failli" car cela laisse croire qu’il est au service de l’intérêt général ; or l’Etat a toujours été un rouage des classes dominantes,au service de ces classes !
                  Aujourd’hui,avec cette crise,cela se voit"comme le nez au milieu de la figure" !
                  Les Etats et les dirigeants de ceux-ci ont très bien "joué" leur partition au service de la classe capitaliste ;ils n’ont pas "failli" à leur rôle !!!


                  • Bulgroz 13 octobre 2008 12:28

                    Je suis d’accord avec l’ensemble des intervenants, il faut faire tomber des têtes, le faire rapidement et dire lesquelles .

                    En refusant de recevoir le Daili Lama, Sarkozy est le premier responsable de cette gabegie financière et économique.

                    D’accord en particulier avec Chapoutier, Il faut créer une commission d’enquête citoyenne pour condamner et exécuter la bande à Sarko.

                    L’énoncé des faits est d’ailleurs inutile, le prononcé de la sanction seul suffira.

                    Pour cette commission citoyenne, je verrai bien Rouillan, la condamanation au zigouillage se ferait directement à la centrale de Lannemezan.


                    • antitall antitall 13 octobre 2008 13:26

                      Ton nouveau contrat Tall,n’oublie pas de le signer !!
                      Mes chers amis,
                      Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité.
                      Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :
                      1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,
                      2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
                      3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
                      4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,
                      5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
                      6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
                      7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,
                      8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,
                      9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,
                      10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
                      11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,
                      12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
                      13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,
                      14) J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,
                      15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes agées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,
                      16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

                      17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,
                      18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,
                      19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
                      20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,
                      21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
                      22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
                      23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
                      24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
                      25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,
                      26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
                      27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,
                      28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,
                      29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
                      30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,
                      31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
                      32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
                      33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

                      DEMIS À L’OUEST

                      Bon pour accord,lu et approuvé--------signature :..............


                    • Serge Serge 13 octobre 2008 14:13

                      Excellent...et bien sûr je refuse de signer un tel contrat...mais c’est malheureusement la réalité de nos sociétés qualifiées de" liberté,de droits,de respect des droits de l’homme,etc..." sur le papier,dans les textes,mais concrètement la seule et unique loi est celle "des puissances financières." !


                    • Bulgroz 13 octobre 2008 14:18

                      Antitall,

                      Tout à fait d’accord, pour signer mais il faut ajouter un point qui me semble fondamental :

                      Point 14567bis : j’accepte, en toute circonstance, de signaler l’origine d’un texte quand je le pompe malhonnêtement et intégralement sur un site pour le livrer sur Agoravox :

                      http://www.syti.net/ContratTac...


                    • antitall antitall 13 octobre 2008 16:25

                      PS
                       34 : J’accepte sans contrepartie de payer et de faire payer à mes enfants des sommes astronomiques pour renflouer les banques afin que celles-ci puisse m’escroquer encore plus qu’avant.......
                       35 : pas encore élaboré mais ça ne va pas tarder......


                    • antitall antitall 13 octobre 2008 16:25

                      PS
                       34 : J’accepte sans contrepartie de payer et de faire payer à mes enfants des sommes astronomiques pour renflouer les banques afin que celles-ci puissent m’escroquer encore plus qu’avant.......
                       35 : pas encore élaboré mais ça ne va pas tarder......


                    • antitall antitall 13 octobre 2008 16:28

                      Bulgoz a déjà signé ! la marque 666 te sera implanté sur ton front ou ta main par un code barre,bienvenue dans le monde du bonheur !!!


                    • fred 13 octobre 2008 12:42

                      De par ce petit jeu comptable de garantie de l’Etat apportée aux banques, l’Etat accroît encore son pouvoir en s’octroyant une belle part du pilier économique. Bush plaçant qui il a envie où il a envie, c’est un coup de maître. Comment fût-il possible ?

                      Je me répète mais cette info est tellement énorme, je l’ai postée 3 fois et j’ai parfois l’impression que mes commentaires sont transparents.

                      La suite dans le prochain post pour ne pas décourager les lecteurs... "La thèse du 11 septembre de la finance"


                      • fred 13 octobre 2008 12:45

                         Le 10 septembre 2001 : Rumsfeld annonce un trou de 2300 milliards dans la comptabilité du Pentagone (source : http://www.youtube.com/watch ?v=3kpWqdPMjmo ).


                        Ce titre aurait dû faire le Une de TOUS les journaux du monde : 2300 milliards soit 5 fois les réserves de liquidités de la Russie ! 2 fois celles de la Chine !!! Mais le lendemain, les attentats ont lieu. Au Pentagone, ce sont 185 personnes dont une grande majorité de comptables et responsables IT (source : http://killtown.911review.org/flight77/fatalities.html) qui sont tués par un "avion" des terroristes, qui après avoir survolé les USA pendant 90 minutes sans pouvoir être interceptés fait un trou dans la façade de 3 mètres, perce 5 rangées de mur en béton armé en laissant de l’autre côté un trou de...2 mètres, sans abîmer la pelouse bien sûr. Des traces de l’avion ? Aucune. A part des morceau de tôle de 1m sur 50 cm. Pas de réacteurs. Pas de sièges. Version officielle : sous le coup de la chaleur, l’aluminium s’est EVAPORE !! Mais on a pu identifier les passagers grâce à leurs empreintes digitales...

                        Le procureur Mc Kinsey mène l’enquête et découvre qu’un nouveau trou dans la comptabilité du Pentagone subsiste en 2000 pour 1100 milliards de dollars(source :http://www.youtube.com/watch ?v=eootfzAhAoU )

                        Un total de 3400 milliards de dollars en 2001, qui équivalent alors à l’euro.

                        Entretemps, le capital ainsi détourné peut facilement avoir pris 1% par jour. grâce au placement juteux des subprimes (par exemple). Imaginez une somme pareille avec accès à l’info illimité en temps réel... Mais admettons qu’ils n’ont fait que le doubler : soit 7000 milliards de dollars.

                        Ma question est : peut-on considérablement troubler les marchés financiers mondiaux avec une somme de 7000 milliards de $ ? Ma réponse est plus que probablement.

                        Le système n’est pas en cause dans son fonctionnement. Du moins pas comme on essaie de nous le faire croire.

                        Bravo à l’insondable lâcheté des médias et à l’incrédulité des gens qui ont permis à ces NAZIS (Prescott Bush finançait déjà Hitler en 1924) de foutre le bordel, de créer un génocide en Irak, d’affamer des millions de personnes à travers le monde et à saboter le système.

                        Bravo à Sarko qui fait son Bush européen dansune crise qui arrive au bon moment pour lui. Son truc à lui ? Supprimer les golden parachutes et créer de nouvelles institutions qui ont de nouveaux pouvoirs, toujours plus grands.

                        Votre président est le cheval de Troie européen de la politique des neo-cons.

                        Après une jeu comptable bizarre, les Etats accroissent leur pouvoir en rongeant un peu du pilier du pouvoir de l’argent. Sans en avoir eux-mêmes. Jamais ce n’eût pu arriver sans ce choc.
                         

                      • non666 non666 13 octobre 2008 13:23

                        Il y a dans le 11septembre, en effet, plusieurs dossiers politico-financier etonnants.

                        1) Un groupe a speculé sur la baisse des titres de compagnies aerienne et d’assurance dans des montants 4 à 12 fois supérieurs à la normale.

                        2) Silverstein "signe" les batiments du WTC pour 15 millions de dollar, pour une durée de 99 ans, en JUILLET 2001 .
                        Il y a 4000 m2 par etage, 110 etages + le WT7.... 1 million de m2 !
                        Soit un dollar par mois le m2 de bureau , en plein new york.
                        Prevenez les gestiopnnaires de parc immobiliers , les specialistes "d’asset management", car ils ont loupé une affaire....
                        Vous imaginez un loft de 4000 m2 pour 4000 euros par mois ?
                        Il y a des gens qui paient plus cher au m2 a Venissieux , Mantes la jolie ou dans les quartiers nord de Marseilles, pour des hlm pourris....
                        Mais il y a la charge du desamiantage, dont personne ne parle.....et le fait qu’en cas de destruction du WTC, le contrat de reconstruction sera pour lui...
                        Mais il signe un contrat en d’assurance en Aout pour qu’en cas de destruction, il touche 3 , 5 MILLIARDS de dollar.
                        ...Qu’il touchera 2 fois car c’est une valeur "par attentat" (deux avions = deux attentats)....

                        Le monde est bien fait non ?

                        3) Le stock d’or de toute les compagnies et banques qui operent sur ce marché est situé SOUS le WTC.
                        Qui a le temps d’organiser l’evacuation d’une partie de cet or, en 45 mn( temps qu’il a fallu pour que la deuxieme tour ne tombe )
                        Commander des camions, des vigiles, des manutentionnaires, + faire venir les vehicules renforcé sous le WTC, plus charger les camions( c’est lourd l’or...)
                        Qui a pu etre informé pendant cette opération que les tours allaient tomber et evacuer les sous sol, en laissant les camions chargés au bon moment ?
                        Combien de tonnes d’or ont pu etre évacué AVANT ?
                        Combien a disparu en tout ?
                        Qui prevoyait qu’a terme le dollar finirait par s’effondrer et qu’on allaitr revenir inevitablement a l’etalon or ?

                        4) Qui sont les gagnants de l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan ?

                        Normallement dans une enquète criminelle, on cherche " a qui profite le crime".
                        Ce jour la personne ne l’a fait.
                        Ils SAVAIENT que c’etait OUSSAMA puisqu’ils l’ont dit et que nous ne pouvons que les croire.....
                        N’empeche l’autre hypothèse, dans une enquete a charge et a decharge , cela aurait été d’enqueter sur les liens eventuels entre tous ces "gagnants " miraculeux du 11-09


                      • antitall antitall 13 octobre 2008 18:27

                        t’inquiètes pas ,il va y avoir de la révélation dans l’air dans peu de temps,bouch rit ! lui et ses amis ont déjà fait le nécessaire pour leurs retraites paisible....http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://fromtheleft.wordpress.com/2006/11/29/bush-family-purchases-100000-acres-in-paraguay/&sa=X&oi=translate&resnum=5&ct=result&prev=/search%3Fq%3Dparaguay%2Branch%2Bn%25C3%25A9ocons%26hl%3Dfr%26sa%3DX

                        mais partout où ils pourront être,ils seront trouvés,jugés et châtiés..http://membres.lycos.fr/wotraceafg/bushpendu.jpg


                      • FYI FYI 13 octobre 2008 17:13
                        												 				Valéry Giscard d’Estaing part en guerre contre le Nouveau Bretton Woods 				 				
                        Après que Jean-Claude Juncker ait sommé les marchés de ne pas provoquer la chute des banques les unes après les autres, et que Jean-Claude Trichet leur a prié de « reprendre » leurs esprits, l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing sort de sa réserve et tente lui aussi d’exorciser les marchés. En passant, il rassure les français. Et c’est bien cela qui inquiète…

                        Dans une interview avec La Tribune, sans doute en se référant à Fillon et Sarkozy, VGE lance avec son humilité légendaire que « la crise a été aggravé par l’incompétence et l’agitation ».

                        Pour lui, nos dirigeants ont fait passer l’opinion d’un état d’inquiétude légitime « à l’affolement ». Car « Les épargnants français n’ont jamais couru, à aucun moment, aucun risque pour leurs dépôts. Mais à force de déclarations, on a fini par créer une sorte de panique, qui a amplifié les problèmes initiaux. Retrouvons notre calme. »

                        Se contredisant, il estime pourtant que les banques souffrent de quelques problèmes. Ceux-ci seraient cependant tout à fait passagers, tandis que le système monétaire international serait lui en excellente santé.

                        Il faut positiver, car la crise actuelle a du bon : « le casino bancaire s’est effondré, pas les banques ». Autre avantage, « cette crise permet de rompre avec des pratiques malsaines et moralement critiquables ».

                        Sans mentionner la fameuse Loi Glass-Steagall, adoptée par Franklin Roosevelt en 1933, VGE propose (pour une fois à raison) le retour de la fameuse « muraille de Chine » dans les pratiques bancaires : « Il faut d’abord rétablir la distinction entre les banques de dépôts, exerçant une vraie activité bancaire, et les banques d’investissement, qui opèrent sur les marchés avec des comportements d’investisseurs, voire de spéculateurs, pour leur propre compte ou pour le compte de tiers. Cette réglementation ne peut se faire qu’au plan national. »

                        Ensuite, estimant sans doute que la spéculation n’est pas moralement critiquable, VGE suggère la création d’un « vrai marché pour les produits spéculatifs qui sont aujourd’hui traités de gré à gré, entre banques, c’est-à-dire dans l’opacité la plus complète. »

                        C’est un peu comme proposer l’ouverture de coffee shops pour en finir avec la drogue…

                        Autre moralité, c’est qu’il faut sauver les banques, et alors, dans ce cas, « je dois dire que je préfère la solution américaine, celle du plan Paulson qui va racheter aux banques leurs créances "pourries", à la solution britannique qui consiste à faire entre l’Etat dans le capital des banques… »

                        Soros, Greenspan et François Fillon doivent cesser de comparer la crise actuelle avec 1929 : « S’ils continuent à faire la comparaison avec les années 1930, ils vont finir par l’obtenir ! »

                        Et pour couronner le tout, il affirme qu’« Il est encore plus absurde d’en appeler à un "Nouveau Bretton Woods" : le problème du système monétaire international ne se pose pas. L’évoquer ne fait qu’ajouter à l’inquiétude et la déraison. Les difficultés actuelles des banques ne touchent en rien au système monétaire international. Convoquer un tel sommet serait prendre le risque d’organiser une réunion internationale qui ne produirait pas de résultat. »

                        Entretemps, de l’autre coté des Alpes, un groupe de sénateurs italiens débattra dès la semaine prochaine la motion d’Oskar Peterlini qui mentionne d’une façon explicite le projet de Nouveau Bretton Woods.

                        Ces Italiens ont compris que pour réussir il faut parfois prendre le risque de réussir.

                        							

                        • Krusty Krusty 13 octobre 2008 17:51

                          (Fyi) "l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing sort de sa réserve "

                          C’est une honte monsieur de parler en ces termes des maisons de retraite !!!
                          Heureusement que cette espèce (de flan ?) est protégée...


                        • jerome 13 octobre 2008 17:55

                          @Non666 : je suis - de loin , faute de temps - reopen 911 ; mais je n ’ avais jamais relevé ce truc de l ’ or ?
                          Vous avez des sources , éventuellement ? Merci !


                          • impots-utiles.com 13 octobre 2008 19:19

                            Quand on voit que l’Etat réinjecte des milliards dans les banques et qu’ a coté de ça, Bercy nous pond encore de nouvelles taxes ( plaque d’immatriculations, passeports etc...) il y a de quoi se poser des questions...

                            http://www.impots-utiles.com/des-taxes-des-petites-taxes-toujours-des-petites-taxes.php

                            D’autant que maintenant , c’est du coté des pauvres que l’Etat souhaite gratter de l’argent, en récupérant 400 millions du coté de l’Unedic...

                            http://www.impots-utiles.com/bercy-siphonne-les-caisses-des-chomeurs.php


                            • ZEN ZEN 13 octobre 2008 20:23

                              Pour un don citoyen à votre banquier en difficulté, c’est ICI


                              • frédéric lyon 13 octobre 2008 21:07

                                Camarades !

                                Il est temps d’abandonner le socialisme et l’etatisme, qui sont tout deux responsables de la crise financière que nous venons de vivre.

                                Rejoignons le capitalisme aussi vite que nous le pourrons.

                                En effet :

                                La crise financière a été provoquée par l’intervention de l’Etat et du Gouvernement Américain dans l’attribution des prêts hypothécaires, dans le but d’inciter les banques à prêter aux ménages non-solvables, surtout si ceux-ci faisaient partie des minorités ethniques.

                                Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.

                                Car c’est bien l’Etat fédéral américain qui a créé la Federal National Mortgage Association (FNMA) et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC), plus connues aux Etats-Unis sous leurs surnoms de "Fannie Mae" et "Freddie Mac".

                                Ces deux institutions avaient pour mission d’émettre des obligations garanties par l’Etat pour financer des banques, elles-mêmes émettrices de prêts à taux préférentiels destinés à des ménages pauvres.

                                Bien que privatisés par la suite, ces deux organismes bénéficiaient d’un statut très spécial, celui de "Government Sponsored Enterprise". Elles avaient moins d’obligations que les autres banques de publier leurs comptes, payaient moins de taxes et bénéficiaient de la garantie implicite de l’Etat en cas de coup dur.

                                Les banques ont donc continué à utiliser Fannie Mae et Freddie Mac pour refinancer des crédits accordés à des ménages de moins en moins solvables.

                                C’est donc bien l’interventionnisme forçené du gouvernement Américain dans l’économie des prêts immobiliers qui a provoqué la crise.

                                Camarades socialistes ou interventionnistes, il est temps d’abandonner les chimères et de revenir dans le monde réel.


                                • non666 non666 13 octobre 2008 22:29

                                  Il y a quand meme des fois ou je me demande quel camps il sert vraiment , le "frederic lyon".

                                  C’est tellement peu vraissemblable son truc, qu’on se demande s’il ne cherche pas à bosser pour le camps en face....voir celui d’en face encore en voulant brouiller les piste...voir....

                                  Non vraiment, après avoir été un peu trop lisible dans les interets qu’ils defendaient , notre lobby bien aimé serait il en train d’essayer d’investir tous les autres camps dans des caricatures pour se faire oublier ?


                                • Antoine Diederick 13 octobre 2008 22:32

                                  persuadé comme vous qu’il bosse à temps plein pour l’internationale socialiste smiley smiley

                                  mais surtout, il vend des aspirateur si j’ai bonne mémoire smiley smiley


                                • Antoine Diederick 13 octobre 2008 22:25

                                  L’Etat, coupable et responsable.... ?

                                  mouais...disons que la consolidation du secteur bancaire voulue depuis 10 ans au moins par les autorités et l’Europe n’est pas étrangère au malaise , enfin y participe...(malaise étant loin de la réalité....)

                                  c’est vrai que les organes de contrôle posent peut-être question...

                                  Si je prends le cas belge, c’est véritablement un retour case départ pour les banques ambitieuses ; Dexia et Fortis, alors que l’Etat belge a encouragé sans le vouloir tout à fait , une consolidation des banques belges.

                                  Aujourd’hui, l’Etat fédéral belge est de nouveau quasi propriétaire de sociétés de banque. Nous supposons bien qu’elle quitteront lorsque tout ira mieux. Cependant, une analyse plus fine que la mienne et surtout plus documentée proposerait une vision plus juste, quoique elle confirmerait bien que les Etats ont encouragé l’aventure dont nous voyons le triste épilogue ces jours-ci.


                                  • Antoine Diederick 13 octobre 2008 22:29

                                    Pour la chute de votre article, je pense qu’en effet, une autre ardoise nous sera peut-être tendue plus tard à regret....mais quand ?

                                    Espérons, que des changements structurels arrivent pour modifier la donne....conjoncturels aussi, bien qu’ils seraient alors comme un signe à tout oublier de cette crise, il ne se serait donc alors rien passé.

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