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Accueil du site > Actualités > Economie > Faut-il sauver l’Union Européenne (et l’Euro) ?

Faut-il sauver l’Union Européenne (et l’Euro) ?

Les déboires économiques et sociaux des pays de la zone Euro posent légitimement la question de la poursuite de l’expérience de la monnaie unique. 

On lit souvent (et l'argument est repris par de nombreux hommes politiques) que la fin de l'union européenne serait terriblement mauvaise pour les pays qui la forment. La démocratie serait alors en danger (!) et nos économies promises à la ruine. Les pays se "fermeraient sur eux-mêmes", méfiants les uns envers les autres et appliquant un protectionnisme d'un autre âge. Ce serait la montée des antagonismes nationaux avec comme conséquence inéluctable à long terme le retour de la guerre sur le vieux continent.

Des études ont "montré" que l'abandon de l'Euro coûterait 10% de Produit Intérieur Brut à la France. On peut d'ailleurs supposer que ces études ont été conduites par les mêmes organismes qui chiffrèrent généreusement l'arrivée de la monnaie unique et avaient alors promis monts et merveilles à ses pays membres. Cela rassurera les plus lucides et les moins impressionnables, toujours plus nombreux. 

La propagande ne mord plus, tant l'échec de la monnaie unique est patent : le désarroi gagne là où le marasme passe. Le rejet succède au dégoût. La volonté d'un finir grandit partout, dans tous les pays membres, et plus encore dans les jeunes générations. L'arrogance d'un Barroso, trotskiste hier et libéral-libertaire aujourd'hui, déconcerte autant qu'elle incommode. L'inconsistant Van Rompuy, l'intolérant Martin Schulz et le déséquilibré Dijsselbloem achèvent le tableau d'une gouvernance dépassée par la déferlante euro sceptique. 

Le caractère anti démocratique qu'a pris la construction européenne n'est plus à démontrer : là où le peuple est consulté, il rejette. Mais ses représentants n'en tiennent pas compte. L'Europe avance, soutenue par des lobbies et des intérêts particuliers et contre l'intérêt général et la volonté collective. L'Europe se construit par la complicité d'une classe politique corrompue intellectuellement sinon financièrement. Les forfaitures et les trahisons la renforcent autant qu'elle nous éloignent de la démocratie.

Sauver la démocratie c'est démanteler l'Euro et non le contraire !

 

Du point de vue économique, la construction de l'Euro se révèle désastreuse. Contrairement aux idées reçues (car injustement largement relayées par les média), de nombreux économistes, parmi les plus reconnus (ce dont il faut certes se méfier) s'étaient déclarés hostiles à la monnaie unique. Mais le battage des pro et la propagande (déjà..) avaient imposé un choix finalement peu débattu. Mais l'heure n'est plus aux regrets mais à l'analyse des conséquences de la monnaie unique.

L'Espagne, qui a dans un premier temps bénéficié de son intégration au marché commun, connaît aujourd'hui un chômage record, conséquence de l'éclatement d'une bulle immobilière qui a orienté l'économie locale vers le secteur de la construction aujourd'hui en crise. Cette bulle s'est formée en partie à cause des taux d'intérêt trop bas en Espagne dans les années 2000. Taux maintenus bas pour des raisons de mauvaises conjonctures à cette époque en Italie ou en Allemagne. Les dirigeants européens ou espagnols n'ont rien vu venir, et n'ont pas su juguler la bulle. Le pays était même pris comme exemple à suivre, c'est un comble, par des responsables politiques français de "droite" comme de "gauche", aveuglés par leurs certitudes européistes. Aujourd’hui, au marasme économique péninsulaire s’ajoute l’abjection d’une classe politique espagnole véreuse.

L'Italie, pays riche jadis, est en phase d'effondrement économique. La dévaluation compétitive, arme historique inscrite dans les gènes transalpins n'est plus possible. Des entreprises, petites et grandes ferment chaque jour. Les jeunes les mieux formés émigrent. Une nation surendettée, menée par une caste politique incompétente et sans imagination se meurt. Les beaux succès électoraux d’un Bepe Grillo est la seule note d’espoir, mais le mouvement de ce dernier, formé de citoyens peu habitués à la chose publique s’est cantonné de nombreux mois à l’inaction alors qu’il dispose d’un grand nombre de députés et de sénateurs au parlement national et qu’il devait engager le débat sur l’opportunité de la poursuite de la monnaie unique.

En France, où la décomposition économique est moins avancée, on attend un miracle. On espère une reprise. Mais même si cette dernière advenait, elle résulterait d'une meilleure conjoncture internationale (peu probable) et n'inverserait nullement le mouvement de désindustrialisation de notre pays. Le chômage augmente inexorablement, la précarité et la pauvreté explosent. Quel magnifique bilan pour un gouvernement socialiste (et les gouvernements de droite ou de gauche qui l’ont précédé) !

L'Allemagne enfin est également victime de la mise en place de l'Euro. Montrée du doigt par les uns, singée par les autres, elle se demande par quel moyen elle parviendra à quitter ce navire à la dérive. Elle participe au « sauvetage » des pays qu'elle contribue malgré elle à couler. Pour répondre à son problème démographique, elle exporte plus qu’elle n’importe. C’est une mauvaise politique : un suicide démographique doublé d’un piètre calcul financier.

Les diversités culturelles, géographiques sociologiques de l'Europe n’en font pas une « zone monétaire optimale ». Et c’est le mécanisme même de la monnaie unique qui est mauvais. Ce n'est pas un jeu à somme nulle, c'est bien pire : c'est une création perverse qui accentue les déséquilibres. Une sorte de jeu qui ne fera in fine que des perdants. L'économie allemande est très excédentaire et accumule des euros, créances sur des économies périphériques en plein délitement. Une relance par la demande au niveau européen ne ferait repartir que l'Allemagne ; un "QE" à l'européenne gonflerait un peu plus la bulle immobilière en France mais ne résoudrait nullement les déséquilibres dans les échanges continentaux.

Si l’on continue avec la monnaie unique il faut mettre en place des droits de douanes intra européens pour rééquilibrer les échanges. Parallèlement, les pays doivent faire un défaut (partiel) sur leur dette car celle-ci n'est plus remboursable. Ce défaut serait accompagné d'une faillite bancaire générale et nécessiterait une remise à plat douloureuse des dépôts. Chaque banque serait nationalisée, assainie, et rendue aux malheureux déposants sous forme de nouvelles actions. Pour veiller au caractère équitable des faillites, il serait nécessaire de faire payer chaque citoyen en fonction de son patrimoine et non de ses avoirs bancaires. Mais on sent bien que cette solution est contradictoire avec l’idée de monnaie unique.

Et finalement la solution la plus simple reste de faire éclater la zone euro. Par le jeu des dévaluations, de l'inflation ou des droits de douane (éventuellement provisoires) chaque pays retrouverait sa compétitivité et pourrait mettre en place des politiques spécifiques (relance de la natalité en Allemagne, combat de la rente immobilière en France, etc). L’heure n’est plus au dogmatisme ni au « libre » échange mais à la recherche de solutions pratiques qui permettent à tous de retrouver un certain équilibre et même la croissance.

L’éclatement de la zone Euro provoquera un choc violent et un appauvrissement général immédiat, c’est indéniable. Mais son maintien nous condamne à court terme à la désindustrialisation et à moyen et long terme au sous-développement et à la disparition non seulement de la démocratie (c’est déjà le cas) mais aussi de tous les systèmes sociaux mis en place dans le temps (santé, école, retraite etc.). Il est temps de dire non ; nous pouvons inverser la tendance si nous changeons nos gouvernants ou si nous faisons pression sur nos élus en place pour permettre à la population de se prononcer sur la poursuite ou non d’une expérience objectivement désastreuse. Mais la réponse est déjà dans la question. Voilà pourquoi on craint tant de nous la poser.


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42 réactions à cet article    


  • dup 16 juillet 2013 09:52

    Faut-il sauver l’Union Européenne (et l’Euro) ?

     

     N O N

    ça fait 60 ans que les lendemains vont chanter , ça vous suffit pas ??


    • Alpo47 Alpo47 16 juillet 2013 09:56

      Les mensonges, la paupérisation généralisée et l’actuelle fuite en avant pour éviter dêtre confrontés à l’échec, sont une partie des caractéristiques de l’europe actuelle. En fait, c’est pire que tout ce que nous pouvons imaginer.

      Mais pas besoin de se poser ces questions, elle est condamnée à court terme. Nous sommes encore dans des manoeuvres désespérées de survie. Elles n’ont aucune chance de réussite.

      Juste ... encore un peu de temps... encore un peu ... avant l’effondrement généralisé.


      • GdeBell 16 juillet 2013 19:10

        Je suis d’accord avec votre diagnostic.


      • Yvance77 16 juillet 2013 10:02

        Salut,

        Encore faudrait-il qu’il y ait quelque chose à sauver ?

        Et, j’ai beau chercher franchement je ne vois pas !


        • Peretz1 Peretz1 16 juillet 2013 10:19

          « L’éclatement de la zone Euro provoquera un choc violent et un appauvrissement général immédiat, c’est indéniable. » Non. Non et non ! Rien ne le prouve. J’attends des explications ! A mon avis, au niveau interne il n’ y a rien qui changerait. Bien entendu l’euro se changerait progressivement contre un franc à parité égale (un an). Ce n’est que concernant les échanges extérieurs qu’il faudra des ajustements. Il faut arrêter le catastrophique ambiant instillé par le patronat et surtout les banques qui seraient seules perdantes. Oui à la sortie de l’euro, donc de l’U.E telle qu’elle a depuis Maastricht installé une monnaie unique. Et revoir une U.E non financière. Des dirigeants compétents qui verraient la réalité en face pourraient se concerter avec les autres membres de l’U.E pour sortir de l’euro en bon ordre.


          • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 17:12

            Vous attendez des explications... alors essayons de vous en donner.

            Qu’est-ce qui fait sa force face au dollar ?
            Est-ce que le FF fait le poids ? Vous vous souvenez encore de sa valeur par rapport aux autres monnaies ? Convertissez-vous toujours dans votre tête en anciens francs ?
            Est-ce que la France peut-elle encore vivre en autarcie ?
            Peut-elle résister à l’invasion de blocs comme la Chine et bientôt, les autres pays des BRIC ?
            Vous parlez des échanges extérieurs avec les pays voisins, savez-vous ce que cela représentait de travail informatique et manuel, humains donc ; pour les tenir à jour jour par jour ?
            Une consolidation dont vous n’avez pas la moindre idée.
            Les banques perdantes bien sûr, mais aussi toutes les entreprises qui prennent une prise de risques dans les échanges de marchandises à l’exportation et à l’importation (puisque vous n’êtes pas autonomes). 
            Revoir une UE non financière ?
            Mais mon cher Monsieur, tout est économique, tout est pognon aujourd’hui.
            Vous achetez de plus en plus sur Internet et Internet est mondial. La mondialisation commence par là.
            Fini le minitel, comme j’ai dit hier.

            Par contre, je suis totalement d’accord, que l’esprit européen n’existe pas.
            Ils craignent à juste titre de se retrouver dans une Yougoslavie encore plus grande. 
            Ils sont en pleine crise, bien plus grande encore dans l’échelle des nations.
            Les races, les ethnies, les langues, les écritures sont différentes avec les voisins de l’ancienne Yougoslavie. Je l’ai connue celle-là, il y a 30 ans ; 
            L’Europe a existé par la force, du temps de Charles Quint, et plus tôt de Charlemagne.
            Mais c’était justement par la force. Cette fois, elle a été crée après la guerre pour contrer l’URSS prise entre deux feux l’est et l’ouest. La CECA qui l’initiait je vous rappelle. Pas une volonté d’uniformité d’opinion, mais encore une fois, pour l’exploitation de ce que l’Europe avait dans le ventre et qu’elle pouvait vendre au lendemain de la 2ème guerre mondiale.
            Non, l’Europe se cherche encore des points communs, mais la monnaie, elle sait très bien son chemin. 

          • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 17:19

            Mais je vois que l’auteur de l’article peut en dire bien plus comme« Ingénieur et économiste de formation, j’exerce depuis plus de 15 ans le métier de trader dans une banque ».

            Le numérique, il le connait comme moi.

          • GdeBell 16 juillet 2013 19:14

            C’est vrai. Mais je crois malheureusement à une implosion. Les forces centrifuges deviennent intenables.

            Nos hommes politiques n’ont pas le courage d’admettre leurs erreurs. Mais plaider pour une sortie concertée ne peut pas nuire.

            « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ! »

          • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 19:23

            « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ! »« 

            Une phrase, un peu four tout, vous ne trouvez pas ?
            Que veulent les derniers venus dans l’UE ?
            Jouer à qui perd gagne ?  »L’union fait la force« , dit l’optimiste.  »Plus on est de fous, mieux on s’amuse« , dit le comique.  »Divisons pour mieux régner", le malin.

            Qu’attend la Croatie de l’UE ? Sortir du marasme économique dans lequel elle est plongée depuis 2008-2009 avec un PIB inférieure de 39% en dessous de la moyenne européenne.

          • dup 16 juillet 2013 11:45

            HHHHHHHHHHHOOOOOOOOOOOOO  !!!

            vous pouvez pas faire d’excédent commercial si on vous a confisqué toutes les manettes , que le pays est ouvert à la concurrence , que vous êtes sous la coupe de technocrates , non élus et lointains , que vous êtes le caniche des usa , que vous avez moins de pouvoir qu’une sous préfecture ,que l’on vous impose une immigration démente , que vous avez une classe politique de niveau de pourriture 1000 ,que la corruption est à tous les étages , que vous avez des fonctionnaires jusqu’au plafond (mais pas là où il faut),qu’on vous a confisqué le pouvoir régalien par des lois scélérates

            alors commencez par cela ,tout les reste est de la foutaise


          • 1984 16 juillet 2013 16:14

            Y a des bouffons qui essaient de sauver la propagande mélenchonienne !


          • buygold buygold 16 juillet 2013 11:25

            a mort l €urope 

            Remplacer la Diktat €uropeen par une économie, monnaie, gouvernance, industrie agriculture..... LOCALE 


            • Brice Bartneski bartneski 16 juillet 2013 11:27

              Sortir de cette europe de merde....

              C’est pas demain la veille.

              L’Europe va très bien. Zéro euro de dette, PIB N°1 mondial. Nous ne sortirons jamais de l’europe. L’Europe est LA réussite franco-allemande du 20 ème siècle. Il n’y a pas de problèmes européens. Il y a juste un problème de partage des richesses. Et encore, c’est vite dit. Ce n’est pas un problème mais un choix stratégique sur l’échiquier des puissances mondiales. La France n’existe plus que par l’Europe, de même que l’allemagne. Rien ni personne ne changera ça. Pas même les américains.


              • COLLIN 16 juillet 2013 12:57

                « L’éclatement de la zone Euro provoquera un choc violent et un appauvrissement général immédiat, »

                Si vous osez sortir de chez vous,vous constaterez que le « choc violent et un appauvrissement général immédiat, » est déjà une réalité,et pas seulement pour les classes dites « prolétaires »...


                • mac 16 juillet 2013 13:00

                  Quand je vois certains députés européens semblant gênés de récupérer à la sauvette l’argent qu’ils touchent pour leur soi-disant présence à l’assemblée, je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit de la partie visible d’un vaste système où la corruption n’est pas en reste. Le mieux est d’y mettre fin au plus vite...


                  • PhilVite PhilVite 16 juillet 2013 13:59

                    N’oublions pas que la meilleure réponse à la question « Pourquoi l’Euro ? » est... « Parce que !! »


                    • wawa wawa 16 juillet 2013 17:48

                      a l’auteur :
                      merci pour cet article,
                      vous faite partie des finalement peu nombreux auteur agréable à lire.


                      • GdeBell 16 juillet 2013 19:09

                        Merci à vous. Malheureusement, je me tends compte à la relecture qu’être « agréable à lire » peut nuire à la précision des idées.


                      • Robert GIL ROBERT GIL 16 juillet 2013 18:18

                        Le processus de « construction  » européenne a été initié par les États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour faire face à la menace soviétique et affaiblir et diluer les partis communistes forts comme en France et en Italie. C’est un système mis en place par le capitalisme pour le capitalisme, l’Union Européenne est un des piliers de l’ordre néolibéral, au même titre que l’OTAN, le FMI, le Banque mondiale, l’OMC. Et traité après traité toute perspective autre que le système capitaliste et de ses avatars en est banni...........

                        voir : ETRE INTERNATIONALISTE ET VOULOIR SORTIR DE L’EURO


                        • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 19:07

                          Ca ce n’est un secret pour personne.

                          Il fallait choisir un camp. C’était l’URSS ou les USA.
                          Les USA ont été choisi à l’ouest et l’URSS à l’est.
                          C’est aussi simple que cela Yalta.
                          Nous aurions pu être dans le giron russe aujourd’hui.


                        • Captain Marlo Pilou Camomille 16 juillet 2013 18:53

                          Avant d’entrer dans l’ UE, la France n’était pas du tout isolée, elle avait des accords avec d’autres pays. C’est aussi oublier que tous les autres pays du monde sont des états indépendants et souverains. Ils sont isolés ?

                          Quant à l’euro, il n’est pas possible d’en sortir. Il est irréversible, aucun article des Traités ne permet d’en sortir.

                          Si on veut sortir de l’euro, il faut d’abord sortir de l’ UE par l’article 50.

                          C’est mieux d’en sortir légalement qu’en violant les Traités par un referendum.

                          Les Partis politiques qui proposent de violer les accords ne sont pas fiables pour la suite.
                          ( Le FN, le FDG, le M’PEP par exemple)

                          Quel pays étranger voudra ensuite signer des accords de coopération avec des gens qui violent le droit ?

                          Quelle confiance les citoyens peuvent-ils accorder à des partis politiques qui violent le droit ?

                          Comment feront-ils appliquer les lois qu’ils voteront ?
                          Les citoyens leur répondront qu’elle ne leur conviennent pas et refuseront de les appliquer..., puisque les Partis en ont donné l’exemple en violant les Traités européens.

                          Ce n’est parce que les Partis européistes ont violé le résultat du referendum de 2005 qu’il faut en faire autant. Le Droit est un facteur de civilisation contre la loi du plus malin ou du fort.

                          La question de la sortie de l’ UE devient une question centrale, à tel point que Bruxelles a débloqué 250 millions d’euros pour payer des trolls pour contrer les eurosceptiques sur Internet...

                          Tous les accords internationaux contiennent une clause de sortie, pour les Traités européens, c’est l’article 50 :

                          « Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’ Union.

                          L’Etat membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. A la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet Etat un accord fixant ls modalités de son retrait, en tenant compte de se relations futures avec l’ Union. Il est conclu à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. »

                          Mais il n’y aura sans doute pas d’Union après la sortie d’un pays comme la France, toute cette usine à gaz va s’effondrer. Ils le savent et en repoussent l’échéance.

                          L’UPR est le seul mouvement de Libération de France, il est le seul à demander la sortie de l’UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50.

                          Dans le siècle passé, des dizaines de pays ont changé sans drame de monnaie :

                          Vidéo de François Asselineau : « La tragédie de l’euro » sur le site de l’ UPR


                          • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 19:03

                            Que voulez-vous dire par ces phrases qui me paraissent antagonistes : « Quant à l’euro, il n’est pas possible d’en sortir. Il est irréversible, aucun article des Traités ne permet d’en sortir.Si on veut sortir de l’euro, il faut d’abord sortir de l’ UE par l’article 50.C’est mieux d’en sortir légalement qu’en violant les Traités par un referendum. » ?


                            C’est in ou out. Une porte est ouverte ou fermée, jamais entrouverte dans ce cas-là.
                            On fait joujou ensemble ou séparément. 



                          • Onecinikiou 17 juillet 2013 02:03

                            « Quel pays étranger voudra ensuite signer des accords de coopération avec des gens qui violent le droit ?

                            (...) Dans le siècle passé, des dizaines de pays ont changé sans drame de monnaie »


                            La contradiction est ici flagrante Pilou Camomille, et je ne vous cache pas que de ne pas le percevoir est inquiétant. 

                            En effet des pays ont par le passé, et de tout temps, changé de monnaie, trahi leurs engagements, fait défaut sur leur dette, renié leur signature, dénoncé les traités, et vous le dites vous-même, « sans drame » nécessairement. 

                            Mais je vous rejoins, il est hautement préférable d’appeler à sortir de l’euro ET de l’UE, qui est le cheval de Troie du mondialisme, de l’atlantisme, et du sionisme néoconservateur.

                            Nonobstant le fait que, précisément, en appelant à sortir de l’UE, instantanément vous verrez vous déployer l’ensemble des mass-médias acquis à leur cause, et unanimement faire bloc contre cet appel. 

                            Médias de masse qui ont un incontestable et objectif pouvoir de nuisance, et d’influence, vis à vis d’une large opinion publique. Ce n’est pas vous qui cherchez en toute occasion à mettre en évidence une corrélation quasi-parfaite entre exposition médiatique des agents mondialistes et idéologies dominants, et résultats électoraux, qui allez me démentir sur ce point.

                            Ainsi donc ne pas comprendre que là est un élément fondamental, déterminant à prendre en compte dans une stratégie de conquête de pouvoir, est consternant pour quelqu’un qui prétend justement le conquérir.


                          • Captain Marlo Pilou Camomille 17 juillet 2013 07:54

                            onecin..

                            Les pays qui dans le passé ont changé de monnaie, par exemple tous ceux qui étaient dans les Empires coloniaux au 19e siècle et en sont sortis au 20e, ont tous signé des accords avant d’en sortir.

                            Changer de monnaie ne se fait pas en violation du droit.

                            Regardez la vidéo d’ Asselineau « La tragédie de l’euro » et vous comprendrez.


                          • Captain Marlo Pilou Camomille 17 juillet 2013 08:05

                            Evidemment que les médias et les Partis politiques européistes ne sont pas d’accord et essayent de faire taire ceux qui veulent en sortir...

                            Bruxelles a débloqué 250 millions d’euros pour payer des trolls qui interviennent sur Internet pour une vaste opération de propagande avant et pendant les élections européennes de 2014, pour contrer les eurosceptiques...


                          • Onecinikiou 17 juillet 2013 15:52

                            « Changer de monnaie ne se fait pas en violation du droit. »


                            En géopolitique et dans le monde réel la force crée le droit, et non l’inverse, je suis désolé de vous l’apprendre. 

                            La Russie fit défaut sur son endettement souverain en 98, les Etats-Unis également lorsqu’ils abandonnèrent - unilatéralement, par saine compréhension des principes de souveraineté - la convertibilité or du Dollar en 71, mettant fin de facto aux accords de Bretton Woods. 

                            Cela les aurait-il coupé du financement des marchés internationaux à leur suite ? C’est une plaisanterie.

                            Les Etats-Unis, profitant à la fin des années 90 de la décrépitude de l’ancienne superpuissance russe, rompirent là encore unilatéralement, leur engagement concernant le traité ABM, participant à cette occasion à un dangereux déséquilibre des forces. 

                            Les précédents historiques sont multiples et il serait trop long pour en faire la liste. 

                            Sachez simplement que là structure les relations entre puissance et entre leurs sphères d’influence respectives. Que là est la stricte réalité des rapports de forces mondiaux depuis Mathusalem.

                            Qu’Asselineau feigne de l’ignorer (car que je ne peux pas le croire qu’il l’ignore, ce serait faire insulte à son intelligence) sous prétexte de sauver son prétendu légalisme, est une chose. 

                            Que vous tombiez dans le panneau en relayant cette vision sans substance et systématiquement démentie par l’histoire, en tentant de disqualifier au passage une autre alternative géopolitique infiniment mieux ancrée dans le réel que la vôtre en est une autre.

                            A tout le moins vous ne pourrez pas me demandez de m’y rallier, étant entendu ce qui vient d’être rappelé. Toute chose par ailleurs que le général de Gaulle savait mieux que quiconque, si vous vous rappelez certaines de ses réflexions à ce sujet, et qui ont déjà été dûment rapportées.



                          • GdeBell 16 juillet 2013 19:05

                            C’est exact ! 


                            Je ne pense pas pour autant qu’il faut avoir peur de la fin de l’Euro. Il s’agit d’être lucide quant aux conséquences à court terme. Mais le jeu en vaut la chandelle !

                            • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 19:10

                              Je ne sais sur quel point vous dites que c’est exact.

                              Le problème de l’euro (car il y en a un) est qu’il n’est plus moyen de dévaluer sa monnaie quand les affaires vont mal dans le pays qui veut augmenter ses exportations. 

                            • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2013 19:18

                              Prenez la comparaison avec les Etats-Unis et de leur dollar.

                              C’est la monnaie majeure qui est utilisée comme référence dans le monde.
                              Les Etats-Unis s’enrhume et ce sont les Etats européens qui toussent.
                              La crise, chez nous, est partie de là. Elle sortira par le même côté.
                              C’est ce qui s’est passé après les restructurations, les délocalisations qui ont commencé par là.
                              La Chine et l’Inde n’en ont senti les retombées et les effets que bien plus tard.
                              La Chine a exactement les mêmes problèmes de subprimes ayant construit plus qu’elle ne pouvait vendre aux particuliers.


                            • GdeBell 16 juillet 2013 19:59

                              Je répondais à Collin mais une erreur de manipulation de ma part a fait apparaître le message au mauvais endroit.


                            • Captain Marlo Pilou Camomille 17 juillet 2013 07:59

                              l’enfoiré,

                              L’euro pose bien davantage de problèmes de l’impossibilité de dévaluer....
                              Le rôle principal de la BCE est de juguler l’inflation.
                              Chouard explique pourquoi cela nous condamne au chômage de masse...

                              Deux vidéos :
                              Etienne Chouard : « Les 10 raisons de sortir de l’ UE »

                              François Asselineau : « Les 10 raisons de sortir de l’ Europe ».


                            • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 12:31

                              Pilou,

                              Le rôle principal de la BCE est de juguler l’inflation. Ce n’est pas un problème, c’est une politique prise et qui n’est absolument pas adoptée par les autres blocs : USA, Japon et BRICS
                              N’en ont rien à foutre de l’austérité.
                              Qui est gagnant ? Ça c’est la question que seul l’avenir peut répondre quoiqu’il y a des éléments de réponses très parlants aujourd’hui.
                              Je connais Chouard pour avoir assisté à des vidéo le concernant. Je connais sa manière de penser la démocratie. Le chômage de masse ne peut se juguler que quand les entreprises font des bénéfices avec un pourcentage suffisant.
                              Aux dernières nouvelles, la société bavaroise, Löewe dépose son bilan attaquée par Samsung et LG. Aux dix raisons de sortir de l’euro, il y en aura dix autres d’y rester. 



                            • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 juillet 2013 00:02

                              La question n’est pas :

                              « Faut-il sauver l’Union Européenne et l’Euro ? »

                              Mais :

                              Comment s’échapper des griffes américaines ?

                              L’Europe est avant tout un projet Américain mise en place par l’oligarchie industrielle et financière.

                              Les intérêts des oligarchies sont opposé avec les intérêts des travailleurs ceci ce traduit notamment par le démantèlement des services publics pour ne donner qu’un seul exemple.

                              Les amercicains ont pris le pouvoir sur l’Europe àprès la deuxième guerre Mondial et cela à la suite du plan Marchal.

                              Le plan Marshall (après son élaboration, il fut officiellement appelé «  Programme de rétablissement européen », en anglais European Recovery Program : ERP) était un plan américain pour aider la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale... Les Américains ont ainsi contribué à la coopération européenne, prélude à la construction européenne ... source

                              Motivations (du plan Marchal)
                              ....
                              Il s’agissait aussi de trouver des débouchés pour les produits américains. Les États-Unis ont connu pendant la guerre une forte croissance liée à l’industrie de guerre et la question à l’étude depuis 1941 à Washington est de savoir comment maintenir le plein emploi après la guerre. La solution mise en place sera, via le plan Marshall de trouver des débouchés à l’étranger financés par des prêts remboursables en dollars. Ces prêts sont émis via la banque mondiale et contrôlés via le FMI (accords de Bretton Woods). La particularité de ces deux institutions est que les USA sont seuls à y avoir un droit de veto, ce qui leur permet de dicter leurs conditions, en particulier, d’obliger les pays européens ruinés à accepter que des conditions soient liées aux prêts du FMI .... source

                              L’une des conditions de l’époque était que les dettes contractées par le pays recevant cette aide ne soient plus émises dans la monnaie du pays mais en or ou son équivalent en dollars dont le prix était de 34 $ l’once d’or. Ces prêts en dollars sont la garantie pour les États-Unis de ne pas avoir de perte de valeur si les pays emprunteurs dévaluent ; d’autre part les dollars dépensés pour acheter des produits autres qu’américains finiront toujours par revenir aux États-Unis pour acheter des biens américains. source

                              Selon une révélation faites le 19 septembre 2000 dans le Daily Telegraph, le quotidien le plus vendu au Royaume-Uni, un journal conservateur et Euro-critique, la communauté des services secrets américains à mené une campagne, tout au long des années 50 - 60 enfin de promouvoir l’unification européenne.

                              Le rôle des États-Unis fut camouflé comme pour une opération secrète. L’argent de l’ACUE (Americain Comite for United Europe) provenait de fondations Ford et Roquefeller, aussi bien des milieux d’affaires ayant des liens étroites avec le gouvernement américain.

                              Monsieur François Asselineau président de l’UPR souligne que les fondations Ford et Roquefeller sont des fondations privées. Les interventions des services secrets américains comme la CIA transitent souvent sous des faux noms des paravents privées comme celles de fondations Ford et Roquefeller ... de nos jours il y à aussi IBM, Microsoft, Boing, UPS, etc. donc des sociétés écrans qui permettent d’utiliser ses fondations lesquelles donnent de l’argent à tel ou tel club de réflexion pro européen donc des gens y appartenant sont en parfaite connivence avec le système américain. source

                              Un autre exemple qui me passe par la tête est la Fondation de Bill & Melissa Gates qui font à travers de leur fondation indirectement de la promotion pour les produits de Monsanto en Afrique !

                              Bref si on veut sauver notre peau d’Européen nous avons tout intérêt de quitter voire de dissoudre rapidement cette Europe qui est liée par des traitées de Maastricht et de Lisbonne et qui vont lier à leur tour l’Europe aux Etats-Unis en 2015 via un accord commercial :: Le grand marché transatlantique !

                              Quittons l’Europe .... et très vite !


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 juillet 2013 20:21

                                quelques corrections :

                                1.) Motivations (du plan Marshall)
                                1.) ACUE (American Committee on United Europe)

                                puis des informations complémentaires :

                                L’ACUE est créé le 5 janvier 1949 au siège de la Fondation Woodrow Wilson à New York. Sans grande discrétion, son Conseil d’administration est un bottin des services secrets US : président William J. Donovan (ex-patron de l’OSS, devenu conseiller de la CIA) ; vice-président Allen W. Dulles (ex-OSS, président du CFR et futur directeur de la CIA) ; directeur exécutif Thomas W. Braden (ex-OSS, futur directeur adjoint de la CIA) ; Et aussi, David Dubinsky, Arthur Golberg et Jay Lovestone, tous trois responsables des actions secrètes de l’AFL-CIO ; etc. source

                                L’ACUE finance les réunions préparatoires du Traité de Westminster (5 mai 1949) instituant une organisation visant à définir et étendre les normes de gouvernement du « monde libre », le Conseil de l’Europe. Le Premier ministre belge, Paul-Henri Spaak, en est élu président. source

                                Lisez la suite sur http://www.voltairenet.org/article14369.html


                              • Captain Marlo Pilou Camomille 17 juillet 2013 08:21

                                La Banque Natixis a planché sur la sortie de l’euro, le franc perdrait 2% par rapport au dollar, pas de quoi s’affoler.


                                • buygold buygold 17 juillet 2013 10:30

                                  l €urodette ne devrait meme pas exister. 

                                  nous ne sommes meme pas francais, nous sommes alsacien, normand, savoyard, marseillais parisien, bretton ou autre. 


                                  • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 11:31

                                    @ L’enfoiré. « Est-ce que la France peut-elle encore vivre en autarcie ? » On fait des amalgammes et des contre sens souvent en économie. Qui parle d’autarcie ? Protectionnisme oui, contre les attaques financières. Le retour au franc peut se passer en bon ordre. On pourra éventuellement réutiliser l’euro comme monnaie commune.
                                    @ Pilou camomille : une raison majeure de quitter l’euro c’est dans mon essai.
                                    @ eau du robinet : Bien dit


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 12:37

                                      «  Protectionnisme oui, contre les attaques financières »


                                      Si vous suivez les actions de l’UE, vous devriez savoir que l’Europe réagit. De Gucht a avec l’accord du comité a décidé de taxer les importation des panneaux solaires venant de Chine.
                                      Est-ce que la France aurait pu faire cela de manière efficace ?
                                      Mais, je suis d’accord, cela s’est fait en réactif et pas en prévision et beaucoup d’entreprises du secteurs ont dû fermer boutique.
                                      L’aide aux entreprises chinoises reste prépondérante.

                                      « On pourra éventuellement réutiliser l’euro comme monnaie commune. »
                                      Amusant. Et vous lui donnerai le nom Freuro, peut-être.
                                      A combien vous le situerez dans l’échelle des valeurs ?
                                      40% de l’Euro ?

                                       

                                    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 14:07

                                      @GdeBell,


                                       Bonne discussion. Vous m’avez fait retourner en arrière sur un vieil article.
                                       J’ai ajouté le lien de celui-ci.
                                       Très intéressant de lire certaines choses du passé avec la boule de cristal à l’envers. smiley 

                                      • Peretz1 Peretz1 17 juillet 2013 17:17

                                         Le risque de déflagration est énorme. C’est la loi des systèmes. Je propose (dans mon livre), de sortir du système financier, du moins de le séparer du système économique réel, en marquant les flux en monnaies différentes. Le passage d’une monnaie à l’autre se faisant en montrant patte blanche : quelle quantité ? quel objectif ? La conversion de la monnaie financière en monnaie sonnante et trébuchante se ferait sans brutalité, selon les besoins. Une sorte de filtre. Dans ce cas, peu importe les billions en circulation qui serviraient à peu de choses dans la réalité.
                                         @ L’enfoiré. Quant à une monnaie commune, sa côte éventuelle comme devise n’existerait pas car elle est par définition réserve à ceux qui la pratiquerait. C’était le cas lors de l’Ecu. Mais elle n’a rien d’indispensable.


                                        • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2013 19:53

                                          Cher Peretz1,

                                           Oui, le risque de déflagration est énorme. D’implosion, comme je l’ai vu plus haut.
                                           La loi des systèmes, en effet.
                                           La solution serait de sortir du système financier, d’après vous.
                                           Oui, mais pour aller de Charybde en Scylla, peut-être.
                                           La finance est imbriquée dans l’économique. C’est la virtualité qui a prit le pas sur la réalité. 
                                           Comme je l’ai écrit tellement de fois, si tout venait sur la place publique avec uniquement des désavantages,pour elle la finance ne ferait pas long feu.
                                           Regardez les drames apportés, importés par Internet et la virtualité qui veut que tout soit gratuit, que la propriété intellectuelle n’existe pas, que le travail ne vaut plus rien, mais que l’on avance au petit bonheur la chance avec des coups de bol.
                                           La monnaie sonnante et trébuchante à convertir sans heurs, cela a existé jusqu’en 1974, au moment où Nixon a décrété la non-convertibilité de l’or et donc la fluctuation des monnaies.
                                           Le dollar n’a plus jamais été fixe en entraînant toutes les autres monnaies avec lui.
                                           Le serpent monétaire avant l’euro, vous vous souvenez, je suppose.
                                           Une règle subsiste, plus il y a de biens de consommation en circulation, moins ils ont de valeur.
                                           La sacto sainte loi de l’offre et la demande.
                                           L’inflation, c’est aussi ça. L’introduction de monnaie de singe, qui ne montent que si on en diminue le flux.

                                           « une monnaie commune, sa côte éventuelle comme devise n’existerait pas car elle est par définition réserve à ceux qui la pratiquerait »
                                           Elle est commune pour qui et pratiquée par qui ? 
                                           Quand vous sortez de votre pays, que deviendra la conversion à faire ?
                                           A moins que vous restez à la maison, et que les marchandises ne soient utilisées en autarcie.
                                           Avec les machines aujourd’hui, on parvient à produire plus que l’on peut consommer sur place et c’est peut-être la faille dans votre cuirasse.
                                           
                                           
                                           

                                        • lejules lejules 25 décembre 2013 10:08

                                          a l’auteur

                                          pour moi l’euro n’est pas une monnaie unique mais commune. chaque banque nationale est responsable de la production monétaire de son pays.la banque de France garantie la monnaie nationale appelle euro. pareil pour la banque allemande italienne ou greque.la parite monetaire etant fixee a 1 pour 1. 1euro grec egal 1euro allemand. ce qui est absolument faux. c’est pour cette raison que les capitaux grec vont s’installer en Allemagne leur avoir en euro sur la banque greque devient un avoir sur la banque allemande. ce qui provoque un desordre monnetaire gravissime pour les allemands. 

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