Formation à l’économie : aux armes citoyens !
La formation en général et celle de l’économie en particulier sont un des défis du XXIe siècle. Pour notre pays naturellement mais aussi pour la planète entière. La concurrence sera terrible. Nos enfants sont-ils avertis de cela ?
Faire de l’individu un vrai citoyen et un homme à l’esprit entrepreneurial, c’est d’abord et avant tout mettre l’enseignement de l’économie au centre du dispositif scolaire.
Est-il normal que nos programmes éducatifs bourrent nos enfants de nombreux patois régionaux, de latin, de grec, de chimie, des guerres et de leurs célèbres histoires mais ... pas du tout d’économie ?
Est-il normal que l’on sorte de la prestigieuse section "S", celle qui est censée former les élites du pays, les futurs dirigeants, sans avoir jamais appris une once d’économie ? C’est ce que nos amis américains appellent le "french paradox", parmi de nombreux autres paradoxes !
Est-il normal que les professeurs d’économie en section "ES" n’aient jamais mis les pieds dans une entreprise et qu’ils enseignent ensuite la place des facteurs "production", "capital technique" et "travail" dans l’économie du pays ?
Serait-il donc si compliquer à enseigner, dès le primaire, que pour fabriquer des crayons il faut des machines ainsi que des femmes et des hommes pour les faire fonctionner ? Que, pour vendre ces crayons il faut que des personnes en aient besoin et veuillent les acheter ? Que pour les acheter, il faut de l’argent ? Que pour avoir de l’argent, c’est-à-dire un revenu, il faut travailler ? Que, si personne n’achète ces crayons, il faut voir pourquoi et éventuellement les fabriquer moins chers ou bien peut-être il convient de fabriquer autre chose ? Etc.
Soyons cohérents. Mettre la science économique au centre de notre dispositif de formation paraître une idée frapper au coin du plus simple des bons sens. C’est aussi l’un des moyens pour mettre sur le marché de l’emploi des citoyens ayant une bonne intelligence économique. En fait, c’est mettre à la disposition des entreprises des citoyens mieux former, plus agiles intellectuellement et donc par construction, plus compétitifs, plus concurrentiels et, in fine, plus durablement employables.
Nous qui voulons innover, commençons par innover en matière d’éducation. Dépoussiérons nos programmes de tout ce qui n’est pas strictement utile. De tout le superflu que l’on peut apprendre ultérieurement. L’enjeu est de taille. C’est peut-être notre survie dans un monde où l’intelligence économie, au niveau mondial, va faire un bond jamais connu dans l’histoire de l’humanité. Cela se passe aujourd’hui, aux premières heures de demain au plus tard. Les rouleaux compresseurs asiatiques et indiens sont en marche. Ils n’ont derrière eux aucun poids du passé en la matière. C’est la feuille blanche. Pour eux tout est possible. Ils ont pour exemples éducatifs ce que les pays développés ont fait hier. Ils savent ce qu’il ne faut pas faire. Ils voudront faire mieux. Ils commencent déjà. De nombreux mégacentres de recherches chinois voient le jour ainsi que de nouvelles écoles qui enseignent dès le collège qu’elle sera la place de la Chine dans le concert du business mondial. L’Inde forme chaque année un demi-millions d’ingénieurs, soit quinze fois plus que la France et quatre fois plus que toute l’Union européenne !
Aux armes citoyennes ! Prenons le taureau de l’Education nationale par les cornes. Il est rétif, mais il n’est pas trop tard. La France et les pays occidentaux ne doivent pas oublier qu’ils possèdent une courbe d’apprentissage fabuleuse en matière d’éduction. Il suffit pour cela de prendre dès aujourd’hui les bonnes décisions. Imposons aux candidats à la présidentielle, la promesse qu’ils feront de l’enseignement en général et de celui de l’économie tout particulièrement, l’une de leurs priorités majeures. Beaucoup d’entres eux ont d’ailleurs été ministres, plus ou moins prestigieux, de notre Education nationale. Ils doivent pouvoir être clairs sur l’expression de leurs premières mesures en l’espèce car, ce que l’on connaît bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément et surtout, de manière compréhensible.
Faire l’impasse sur l’enseignement de l’économie, dès le plus jeune âge, serait une catastrophe annoncée.
Alors, au travail pour l’avenir de nos enfants. Pour l’avenir de notre pays et celui de l’Union européenne, notamment !
60 réactions à cet article
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Et si l’on apprenait d’abord à lire et à écrire correctement le Français ?
Et puis peut être après juste un peu d’éducation civique. Ce serait déjà un grand pas pour sortir du tiers mondialisme bananier dont nous sommes chefs de file.
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Formidable ! Bientôt de nouveaux curés dans les écoles pour vous apprendre à courber très vite l’échine, chers enfants ! Car le nouvel homme travaille dur, sans compter, bien sûr plus que ses voisins, pour survivre à la compétition internationale implacable, désirée par vos maîtres, car elle est inévitable bien sûr, pourquoi réfléchir ?
Cela m’inspire une prière :
Nous te saluons Economia pleine de grâces !
Le seigneur est avec toi !
Tu es bénie entre toutes les sciences, et le Profit, fruit de tes entrailles, est béni !
Sainte économie, mère de tout l’univers !
Priez pour nous, pauvres ignorants, afin que nous ayons la clarté d’esprit de nous livrer à une servitude éternelle, maintenant et jusqu’à notre mort !
Amen !
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Vraiment, je suis ébloui par ce nouveau discours sur l’innovation, même si j’avoue être trop bête pour voir la moindre innovation dedans !
Ô pardon ! je ne m’étais pas aperçu que je m’adressais à un magnétophone !
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C’est évident qu’un type qui ignore tous des Lois de l’économies est fachement plus libre qu’un qui les connait !
L’Ignorance, c’est la Liberté !
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Mon commentaire délibérément outrancier ne sert qu’à railler un discours prétendument scientifique.
Car il est aisé de remarquer que les économistes eux-mêmes ne s’entendent pas sur les prétendues lois auxquelles certains voudraient faire plier le monde. Sinon pourquoi toutes ces batailles autour de ce sujet ? Les lois véritables n’ont pas besoin des hommes pour exister, il me semble.
C’est l’homme qui détermine l’économie, et pas l’inverse. Tous ces discours ne ressemblent que trop à des instruments de domination sur les hommes. (Je vous accorde qu’on peut aussi faire ce reproche à nombre d’opposants à ces discours.)
Enfin, si l’ignorance est effectivement une chaîne, ça ne veut pas dire que les discours sur « l’économie » soient une libération. L’illusion peut être une chaîne encore plus ferme que l’ignorance.
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Autre magnétophone Nous te saluons semaine des trente cinq heures Le trou de la sécu est avec toi Tu es bénie entre toutes les semaines Et la dette extérieure,fruit de tes entrailles est bénie Sainte idéologie de la paresse assistée Priez pour nous pauvres feignants Pour que nous nous tournions les pouces En nous serrant la ceinture Dès maintenant et jusqu’à l’heure de notre mort et celle de nos enfants. Amen !
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L’ignorance est la mère de tous les vices (rabelais)
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La première tare de presque tous les économiste est d’en faire une science : d’autre part, l’économie détachée du POLITIQUE n’est que sophisme !
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La première tare de presque tous les économistes est d’en faire une science, ce qui est le cas dans cet article et la majorité des commentaires est justifiée. D’autre part, faire de l’économie sans POLITIQUE, c’est tromper les gens !
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Ce n’est pas avec des articles de ce genre que l’on résoudra les problèmes ! D’autre part, je désirerai être en fin de commentaires !
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L’économie est une science, puisqu’elle se contente d’observer le réel.
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« Car il est aisé de remarquer que les économistes eux-mêmes ne s’entendent pas sur les prétendues lois auxquelles certains voudraient faire plier le monde. »
Même Stiglitz explique que les économistes ne se disputent maintenant que sur des points de détails, mais à part ca...
c’est sur que si pour toi Bernard Marris, membre du PCF, est un économiste....
« C’est l’homme qui détermine l’économie, et pas l’inverse. »
C’est effectivement l’homme, pas l’Etat.
« Tous ces discours ne ressemblent que trop à des instruments de domination sur les hommes. »
La domination est normal, et n’a aucun rapport avec l’économie. N’êtes vous pas dominez par les énarques, à leurs ordres ?
« ça ne veut pas dire que les discours sur »l’économie« soient une libération. »
C’est vous qui faites des discours sur l’économie, comme d’autre faisaient des discours sur la théorie de la gravité général de Newton..
En réalité, vous savez bien que votre idéologie n’est qu’une utopie, et vous ne voulez pas vous l’avouer vous même, d’ou votre refus de la science économie. D’autre aussi ni les chambre à gaz..
Laissons les comme vous dans leur délires.
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Amusant l’auteur qui se décrit à la troisième personne, ‘il’ commence bien.
Pour ce qui est de l’enseignement de la ‘science’ économique à l’école, pourquoi pas mais le souci c’est que l’économie est autant une science que les sciences sociales ce sont en fait des postulats.
Donc pourquoi pas enseigner l’économie à l’école mais dans ce cas il faut enseigner toutes les alternatives économiques.
Exemple, ayant déjà travaillé avant de reprendre les études j’ai vu la mise en application de certaines idées présentées comme géniales en cours.
Une étudiante en DEA nous expliquait que l’entretien annuel c’était génial car chacun était rémunéré au mérite, elle a très mal pris quand je lui ai expliqué que la plupart du temps le passage des augmentations collectives aux augmentation individuelles n’avaient qu’un but faire baisser la masse salariale (en effet mieux vaut donner 5% à une personne sur 10 que 3% à 10 personnes).
Alors si renforcer l’enseignement de l’économie à l’école c’est juste conditionner nos gamins non merci.
De plus l’enseignement de la chimie n’est pas inutile et celle de l’histoire permet de relativiser l’enseignement par exemple de l’économie en expliquant qu’un système économique n’est valable qu’un temps donné, que les civilisations changent et leur système économique avec.
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Je suis globalement d’accord avec l’auteur. Sans aller dans le detail, expliquer les grands principes et certains leviers economiques serait interessant pour donner une base a la reflexion. Est-ce que cela alienera les enfants vers le grand capital, je ne crois pas Et je vais vous dire un secret, ce que l’on apprend en physique/chimie au lycee est completement faux Tout est histoire de theorie, d’interpretation du monde. Cela n’empeche pas de donner un peu de matiere a la reflexion.
Regardons la realite en face, l’economie est partout, cela permettra a nos chere tetes blondes de comprendre si un banquier essaie de l’entourlouper avec un placement magique.
L’economie, c’est la « science » qui consiste a maximiser le « bonheur » avec des resources (limitees) donnees. Comme ce n’est pas vraiment une science et que le bonheur est plutot difficile a definir, tout le monde a tendance a lui taper dessus, mais elle est quand meme utile, cette « science ».
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@l’auteur « Soyons cohérents. Mettre la science économique au centre de notre dispositif de formation paraître une idée frapper au coin du plus simple des bons sens. »
N’importe quoi !
le but de l’école est de former des citoyens , pas de produire des Homo-Économicus à la chaîne .
Quant aux notions élémentaires , tous gamin sait qu’avec 2 euros il ne pourra pas acheter pour plus de 2 euros de carambar (et que c’est mauvais pour les dents ) ...quant aux notions plus compliqués , les prérequis étant de l’ordre de l’algèbre/programmation linéaire , théorie des graphes et tutti quanti je vois mal des lycéens les aborder .
On comprend bien votre position . Formatons nos chères têtes blondes dès le plus jeune age ... n’est ce pas ?
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« le but de l’école est de former des citoyens »
Et on voit le superbe résultat de cette decision arbitraire tous les jours !
Des diplomés ignares, braillard et incultes, quand ils ne sont pas violants....
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Et en plus, ils ne connaissent même pas l’orthographe !
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Former des citoyens, à quoi cela sert il alors qu’il n’y a plus de service militaire ou ils pourraient faire le sacrifice supréme pour la patrie ? La citoyenneté, c’est juste de la branlette de nos jours...
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Faux, la première réflexion d’un enfant à qui l’on refuse d’acheter quelque chose au prétexte qu’on a plus d’argent, est la suivante (au choix) : 1 - ben utilise ta carte bleue 2 - fais un cheque 3 - va à la banque
Ne croyez pas que tout est acquis. A 8 ans je ne comprenais pas pourquoi tout n’était pas gratuit. Alors mon père m’a dit : tu ferais le ménage dans toute la maison gratuitement ? Euh... non ^^ Et hop, j’ai compris pourquoi tout travail mérite salaire.
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Article consternant. Du pur concentré d’idéologie économiste. Vu le curriculum vitae de l’auteur, on est en droit de penser que c’est un monomaniaque.
Faut avoir un temps de cerveau disponible formaté par TFI, le CAC 40 et Ronald McDonald des plus étriqués pour oser écrire ça :
« Soyons cohérents. Mettre la science économique au centre de notre dispositif de formation paraître une idée frapper au coin du plus simple des bons sens ».
Notez le nombre de fautes d’orthographe en deux phrases. L’auteur n’en est pas économe...
Mais cet article n’est peut-être qu’un mauvais spam du MEDEF, après tout... Appelons ça du bourrage de crâne et n’en parlons plus.
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Votre commentaire est consternant. Idéologie économiste ? depuis quand enseigner l’économie est une idéologie. TF1, CAC40, McDo, MEDEF, c’est tout ce qu’évoque pour vous le mot économie ? Et pourquoi toutes ces connotations négatives ? Je pense que l’économie est franchement indispensable pour comprendre le monde qui nous entoure et je suis fortement déçu de ne pas avoir acquis ses bases à l’école.
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@ Bob
Si t’as pas compris le terme « idéologie économiste » t’a rien compris au monde dans lequel tu vis. Mais après tout, dans une optique ultra-individualiste et ultralibérale, tu fais ce que tu veux (ou plutôt crois vouloir, vu que tu es totalement manipulé) de ton temps de cerveau disponible entre deux pubs...
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« vu que tu es totalement manipulé »
C’est amusant de voir comme ce sont ceux qui sont précisement manipulé par l’extréme gauche qui prétendent que les gens sains d’esprits sont manipulés !
Il parait d’ailleur qu’en URSS, lorsque Staline les envoyait au poleton d’exécution, plutôt que d’accuser Staline, le socialisme ou leur connerie, ils cherchaient s’ils n’avaient pas eut par hasard de mauvaises pensée capitalistes qui expliquâssent la décision de Staline et leur mort prochaine, et ils acceptaient leur sort, se sacrifiant pour le parti quasi volontairement, et signant toute les confessions qu’on voulait..
Et Hitler se suicida pour ne pas être exposé aux Juifs de Moscou...
Délire, délire, délire....
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SUJET LAMENTABLE Non franchement faut arreter les sujets aussi debiles que celui la.
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@Marsu
D’accord avec toi. C’est inquiétant d’entendre des économistes(?) énoncer de telles âneries...La phrase qui suit mérite de figurer dans le bétisier de la nouvelle pensée économicocratique :
« Dépoussiérons nos programmes de tout ce qui n’est pas strictement utile. De tout le superflu que l’on peut apprendre ultérieurement. L’enjeu est de taille. C’est peut-être notre survie dans un monde où l’intelligence économie, au niveau mondial, va faire un bond jamais connu dans l’histoire de l’humanité. »
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@ Zen
C’est vrai que cette citation est elle aussi digne d’un maire de Champignac shooté à l’économisme ultralibéral. En fait, chaque phrase de cet article est un chef d’œuvre de connerie. J’ai tout enregistré sur mon disque dur. Ça peut resservir. Une merveille...
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Oui, il faut virer toute la parti du cours sur Marx, sans interet scientifique, et réduire Keynes à son apport historique, dépassé mais necessaire pour comprendre ses successeurs les libéraux.
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Oui, les chinois forment dés maintenant autant d’ingénieurs par ans que les USA.
Autant dire que vos petits sarcasmes, ils s’en batent !
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Mieux vaux former les jeunes au respect de la nature et de l’équité avant l’economie qui elle vu son état elle va mourrir bientot des masses monnaitaires, de la bourse au petrole en euro, des guerres pour l’acces aux ressources en déplétion rapide et du choc de l’explosion du nombre de miséreux et malades de nouveaux virus allergies et cancers ... grace a Internet signalons l’acces pour les étudiants au dernier rapport Anglais du cout économique de la non action contre le réchauffement climatique qui en dit plus qu’une année de cours
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Vu les réactions que suscite cet article. Il semblerait que l’auteur soit dans le vrai.
Nous ne pouvons pas comprendre la société dans laquelle nous vivons en faisant l’impasse sur l’apprentissage des concepts de base de l’économie.
Malheureusement les théories économiques sont souvent rejetées sans examen car ses conclusions vont à l’encontre de l’idéologie marxiste encore bien présente en France. Les commentaire ci-dessus en fournissent un bon exemple.
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« où voyez-vous du marxisme dans la dénonciation d’une inutilité ? »
Seul est utile l’enseignement sournois du Marxisme de la créche à l’Univesité enfin voyons !
On ne va tout de même pas former des citoyens capable avec la science économique de comprendre le monde, merde ! Mieux vaut les éduquer pour un mode qui n’existera jamais ! L’Egalité, c’est la Justice, pas besoin de se casser le cul, cette formule publicitaire est largement suffisante pour se guider dans la vie et le Parti ! Et qu’ils morflent, vive la Révolution !
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Cet article ne parle pas d’économie mais de commerce. Si le premier demande de réelle connaissance et a son importance pour l’avenir le second est à la portée de n’importe qui et fait si bien appel au bon sens qu’il n’est pas nécessaire de l’enseigner. Une tête bien faite est très certainement indispensable donc l’école c’est apprendre à lire, compter et réfléchir. Etablir des théories économiques qui par exemple remettraient en cause le libéralisme ne peuvent pas s’apprendre à l’école (sauf sous la forme d’une vague initiation). Alors, apprenons aux enfants un minimum et surtout de développer leur capacité et leur personnalité plutôt que d’en faire des marchands.
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« Cet article ne parle pas d’économie mais de commerce. Si le premier demande de réelle connaissance et a son importance pour l’avenir le second est à la portée de n’importe qui et fait si bien appel au bon sens qu’il n’est pas nécessaire de l’enseigner. »
Merde, j’ai donc fais cinq ans de Marketing pour rien !??
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!
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j’avais des cours d’éco en seconde (générale), la prof nous a fait faire le tour des notions de base (balance commerciale, solde démographique, taux d’intérêt, PIB, PNB ,acteurs économiques, ménages, entreprises, banques, état) + présenté succinctemment les théorie des économistes les plus populaires (Maltus, Taylor , Marx, Keynes, Friedman ...)
je suis encore épaté de m’en souvenir 20 ans plus tard !!
c’est une introduction a la matière suffisante pour s’autoformer plus tard si on en a la curiosité ou le besoin. Personnellement ca ne m’a jamais servi professionellement ( mais ce n’est pas le but de l’enseignement général)
Pas besoin d’avoir travaillé en entreprise pour enseigner ces concepts...ca n’a rien a voir avec le monde de l’entreprise. (les cours les plus proches du monde de l’entreprise, c’était ceux de technologie !)
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Cher Monsieur FAY, votre article n’est pas inintéressant mais me fait penser aux « belles histoires de l’oncle Paul ». Un peu simpliste...
Il y a actuellement des milliards de milliards de dollars qui peuvent s’offrir n’importe quelle entreprise du Cac 40 et des millers de moyennes entreprises, pour en tirer rapidement un maximum de profits, en dégraissant et en jetant les salariés aprés avoir empoché des subventions : c’est la joie des sociétés d’investissement et des fonds de pensions (américains). Lesquels, d’aprés ce que j’ai pu lire, ne fonctionnent plus ainsi dans leur pays (sursaut national).
Votre exemple de crayons est amusant : combien reste-t’il de ces entreprises de papéterie qui existaient il y a encore trente ans. Quand je vois l’origine des crayons à papier, de couleur, de pinceaux, qu’utilisent les élèves, je suis dubitatif...
Donc vous oubliez de mentionner les prédateurs et les spéculateurs.
Certes les petits artisans, avec deux ou trois salariés sont plus à l’abri, mais laissez-moi vous conter une anecdote : j’ai connu de près l’un d’eux : il louait un atelier et pendant vingt ans , il a pu en vivre. Et puis un jour des marlous ont racheté les locaux : ils avaient en tête une spéculation immobilière : augmentation des baux, tracasseries administratives, via avocats spécialisés, sabotage des véhicules, etc. Au bout de cinq ans de ce petit jeu épuisant, la clé a été mise sous la porte : deux ans de chomage destructeur, déprime et maintenant cet artisan , ce chef d’entreprise, a retrouvé un job fonctionnarisé d’aide aux cadres, puis aux laissés pour compte...Amusant, non ?
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Monsieur, sachez que dans le french paradox la section S représente les Sciences et l’économie n’est pas considérée dans notre beau pays comme telle. Logiquement dans la section S vous aurez donc essentiellement des Maths de la physique et de la chimie.
Je vais encore plus loin que vous pour ce qui concerne les professeur ES. Mais avant je relativise l’enseignement de l’économie. Car sachez que celui ci est donné au Baccalauréat ES et STT (anciennement G) puis, passez moi l’expression « on en bouffe pas mal » en BTS que se soit Action Co ou Commerce International... l’éco gé et l’éco d’entreprise sont des piliers avec le droit la compta et l’action co de ces diplomes.
Revenons à la formation des profs. Je l’ai faite...2 fois (j’ai échoué) une foit CAPET une fois PLP2. A chaque fois il nous a été tenue par les professeurs formateurs le même discours. Lorsque vous envoyez des élèves en stage « méfiez vou de l’entreprise, ayez avec les responsables un minimum de contacts »
Le jour ou vous démontrerez aux autres que l’économie est une science au même titre que les maths la physique la chimie la biologie...alors vous aurez gagné.
Seul problème l’économie est et une science exacte mais surtout une science humaine. C’est ce qui fait son charme.
Ps : je fais actuellement une étude sur la vie chére. Peut être pourrez vous m’aider.
bien à vous.
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La science économique telle que vous l’entendez n’est qu’une idéologie. Dès lors, pourquoi l’enseigner à l’école ?
(Si l’économie était une science exacte, on connaîtrait le plein emploi partout et la Terre entière serait riche. Merci de relire Bernard Maris (« Manuel d’anti-économie »)...)
On peut trouver ça normal d’expliquer aux enfants et aux adolescents comment fonctionne le monde économique actuellement, mais cela ne revient pas à « enseigner une science », mais à expliquer ce que l’homme a construit. Un tel enseignement ne serait valide et profitable que s’il s’accompagnait d’une présentation des alternatives économiques possibles (et souhaitables).
J’ajoute que si vous voulez rendre les Français plus intelligents et heureux, commencez d’abord par lutter contre ces outils d’abrutissement des masses que sont la publicité et la télévision, ce sera plus efficace que d’enseigner l’économie à l’école.
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« Si l’économie était une science exacte, on connaîtrait le plein emploi partout et la Terre entière serait riche. »
Puis si la physique était une science, jamais les avions ne tomberaient, et les gens ne mourraient jamais de maladies pour avoir trop bouffé, si tout ca c’était des science, pas vrai ma bonne dame ? Allez, un dernier et on y va !
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« Soyons cohérents » nous dit Aimé Fay en invoquant le simple bon sens. J’aurais envie de dire plutôt : « soyons sérieux » !
Est-il vraiment bien nécessaire d’enseigner l’économie du crayon aux élèves du primaire ? Sans qu’aucun enseignement de ce type ne soit au programme, il me semble que si on en proposait un ainsi formulé aux élèves accédant au secondaire, ceux-ci ne pourraient qu’éclater de rire. Existe-t-il un seul élève qui, arrivé au terme de l’enseignement primaire, ne sache pas que « pour fabriquer des crayons il faut des machines ... que pour les acheter il faut de l’argent ... etc. » ?
Faut-il croire que ce type d’enseignement permettrait de (...) « mettre sur le marché de l’emploi des citoyens ayant une bonne intelligence économique. » (...) « des citoyens mieux former, plus agiles intellectuellement » (...) ? Il me semble que la lecture et l’écriture, les tables de multiplications, de bonnes dictées, et plus tard, quelques bons systèmes d’équations à plusieurs inconnues ou quelques bonnes versions latines ou grecques sont bien plus aptes à développer l’agilité intellectuelle de nos jeunes esprits qu’un boniment sur la fabrication et le commerce des crayons. Pour disposer de « citoyens mieux former », commençons donc par leur apprendre le français et son orthographe, cela peut être utile.
Aimé Fay nous propose de dépoussiérer « nos programmes de tout ce qui n’est pas strictement utile », « de tout le superflu que l’on peut apprendre ultérieurement » ! Doit-on réellement supprimer l’enseignement de l’histoire, de la chimie, du grec ou du latin et même des patois régionaux, dont il constate que « nos programmes éducatifs bourrent nos enfants » ? Peut-on croire qu’ils apprendront ces matières ultérieurement ? Soyons sérieux !
Aimé Fay semble avoir échappé à ce « bourrage de crâne ». Sans parler de son usage approximatif de la langue française (dont la maîtrise passe par l’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe à qui le latin et le grec peuvent apporter beaucoup), l’histoire et la géographie auraient dû lui apprendre que les pays asiatiques et l’Inde en particulier avaient un passé, même en matière d’économie, et que le passé n’est jamais un « poids », mais une richesse dont l’histoire, justement, permet seule de saisir toute l’étendue. La physique et la chimie auraient pu également lui apprendre que pour effectuer des comparaisons, il fallait utiliser des grandeurs comparables. Cela lui aurait évité de s’indigner stupidement du fait que l’Inde forme chaque année quinze fois plus d’ingénieurs que la France, alors même que sa population représente de quinze à vingt fois celle de la France.
A la lecture d’un tel article, on est en droit en effet d’être inquiet pour l’avenir de nos enfants, mais pas pour les raisons invoquées par l’auteur. L’absence de l’économie dans les programmes du primaire ou le fait qu’elle ne soit pas considérée comme discipline centrale dans le secondaire, ne me semblent pas constituer des sujets d’inquiétude majeurs. En revanche, on ne peut qu’être effrayé par la piètre qualité du discours tenu par un diplômé d’études supérieures ayant exercé des fonctions d’enseignement, et par l’ineptie des mesures qu’il propose pour sauver notre système éducatif qui, si l’on en juge par le niveau de certains de ses produits, paraît en effet bien mal en point.
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C’est simplement Bouvard et Pécuchet s’exprimant sur Agoravox.
Tiens, je les croyais en voyage !?
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Je ne crois pas qu’il soit bon d’enseigner vraiment l’économie aux masses : laissons cette science a une élite. On ne peut pas exiger de tous les même capacité cérébral, ce serait injuste. Inutile d’humilier pour rien. Aprés tout, les futurs salariés ne doivent qu’apprendre à obéir, et pour cela les maths sont le meilleurs des entrainement.
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Milla 26 mars 2007 19:04@ (IP:xxx.x48.3.187)
Je ne crois pas qu’il soit bon d’enseigner vraiment l’économie aux masses : laissons cette science a une élite. On ne peut pas exiger de tous les même capacité cérébral, ce serait injuste. Inutile d’humilier pour rien. Aprés tout, les futurs salariés ne doivent qu’apprendre à obéir, et pour cela les maths sont le meilleurs des entrainement".
Pour calculer le CA qu’ils doivent faire peut être ? L’exploitation du capital appauvri....
Ah bon ? et la raison est aussi simple, connaissez vous le premier amendement de la constitution, parce qu’il me semble qu’au niveau instruction civique y a du boulot dans l’air...
saviez vous que la haine est le prolongement de l’ignorance...
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Comment faire baisser la haine ? En faisant baisser l’ignorance. Comment ? Par l’éducation scolaire notamment et celle de l’économie en particulier.
Bien à vous.
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« Pour calculer le CA qu’ils doivent faire peut être ? »
Non, ca on le calcul pour eux, pour savoir si on engage ou pas.
« connaissez vous le premier amendement de la constitution, »
Il n’y a pas d’ammendement dans notre constitution....
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Il faut absolument initier les enfants à l’économie dès la sixième, déjà des choses de base : savoir faire ses comptes, équilibrer son budget, mais aussi expliquer l’emprunt, l’épargne, les négociations avec la banque. Je remarque à quel point je suis chanceux d’avoir été initié par mes parents par rapport à mes amis qui sont incapables d’acheter des actions ou d’épargner, d’emprunter. A salaire égal je suis déjà deux fois plus riche qu’eux, pour une simple question d’éducation, car je viens d’un milieu favorisé. Effectivement c’est primordial.
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Des articles de ce genre prouvent l’aveuglement de cette race qu’on nomme « économiste » et qui feraient mieux de tourner sept fois leur langue dans leur bouche : faire de l’économie sans la lier au politique est une abérration ! on en a la démonstration tous les jours ...
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Comme vous je suis de la race humaine !
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De toutes manières, ce monsieur veut nous aligner sur le monde anglo-saxon qui essaie de nous asservir ...
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Non, simplement sur la vie tout simplement. Telle qu’elle est chez nous en France et en Europe.
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Le postulat dit tout : la concurrence sera terrible, préparons nos enfants...
Avant la guerre on préparait les enfants à la guerre contre les Boches en illustrant nos gloires belliqueuses de Vercingétorix à Napoléon... Résultat, on a eu une belle guerre et même deux...
Alors apprenons leur la guerre économique, à dénoncer leurs copains pour avoir une meilleure note, à fayoter pour toujours avoir une meilleure note... Nous aurons ceux dont vous revez, des esprits dociles, combattifs contre les autres, incapables d’etre critique ou inventifs avec le systeme...
Une ecole enseigne les valeurs de la société, je ne vois pas ce que les théories économiques peuvent apporter avant le lycée
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Les valeurs d’accord. MAis lesquelles ?
Celles des MATHS ? de la CHIMIE ? de la PHYSIQUE ? des Guerres de Napoléon ? des SVT ? du LATIN, du patois de DAUPHINE, de celui du voisin, etc, etc...
Comprendre le monde qui nous entoure est important. Avoir une conscience politique et économique est aussi important que les valeurs enseignées par la CHIMIE, la PHYSIQUE ou le patois du QUERCY ...
On ne « manage » pas sa vie de citoyen avec de telles valeurs.
Bonnes chances à vous et à votre entourage.
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"Alors apprenons leur la guerre économique, à dénoncer leurs copains pour avoir une meilleure note, à fayoter pour toujours avoir une meilleure note... Nous aurons ceux dont vous revez, des esprits dociles, combattifs contre les autres, incapables d’etre critique ou inventifs avec le systeme...
Une ecole enseigne les valeurs de la société, je ne vois pas ce que les théories économiques peuvent apporter avant le lycée"
Belle analyse de la situation actuel ou 70% des jeuens veulent devenir foncitonnaires, pour écraser les autres, fayoter et galnder.. Tout ca est triste..
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Apprendre les maths, la chimie, la physique ... est-il vraiment transmetteur de valeurs sociétales ? etes-vous sérieux ?
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L’arrogance de ces soit-disant élites devient INSUPPORTABLE !
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Pourquoi une telle agressivité ???????????
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J’ai une maîtrise d’économie, je parle donc en connaissance de cause. Le problème de l’économie est que sa façon de l’enseigner est forcément politique !
Il est donc extrêmement difficile d’enseigner l’économie au collège ou au lycée. Certes, on peut parler en général, du cycle matière première - production - distribution - vente. Mais entrer dans le coeur de l’économie ne peut se faire que selon une orientation politique, ce qui rend l’enseignement de cette matière très difficile. Qui fera les programmes ? La gauche, la droite ? Enseignerons nous l’économie Keynésienne (caricaturons : économie de gauche) ou l’économie libérale (caricaturons : de droite) ? L’économie mathématique (impossible sans la maîtrise de mathématiques niveau maths sup ?) ou l’économie monétaire ( ah zut... là aussi, il faut maîtriser les mathématiques...)
A moins qu’une orientation politique claire soit prise vers l’explication de l’économie libérale, (paradigme dominant à l’heure actuelle), je ne vois pas comment enseigner l’économie aujourd’hui.
Et encore, je vous écris cela, mais je suis moi-même marquée par un enseignement économique plutôt libéral... Je n’ai donc qu’une vision partielle !
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Est-ce d’une Ecole de pensée que d’apprendre au CM1 que pour fabriquer un bien ou un service il faut du Capital technique et de la main d’oeuvre ?
Est-ce d’une Ecole de pensée que d’apprendre que si l’on fabrique il faut vendre ?
Est-ce d’une Ecole de pensée que d’apprendre que si on vend moins cher que l’on a acheté il y un petit Pb ?
Est-ce d’une Ecole de pensée que d’apprendre que si l’on achéte pour 100 euros de farine pour faire 1000 euros de pain on a créé 900 euros de richesse (Valeur ajoutée) à partager entre : salaires, état, préteurs, actionnaires et l’entreprise ?
Faut-il vraiment connaître les maths pour comprendre cela ?
Merci à vous !
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Je tiens à préciser que le monde de l’économie est particulièrement dévoyé par les économistes eux-mêmes ! Sous la coupe des anglo-saxons qui se sont arrogés un MONOPOLE, ils n’ont plus aucune crédibilité auprès des citoyens lambdas ... ON POURRAIT POSER PAS MAL DE QUESTIONS à ce sujet, entre autres, la création d’un faux prix NOBEL d’économie qui n’est pas une SCIENCE en 1968 !
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Science oui pas, le monde parle d’économie. faut-il pour cela l’ignorer ? est-ce que tout le monde comprend ce que cela veut dire ? Afin que les économistes ne puissent pas brouiller les pistes, il faut donner à tous la possibilité de pouvoir les contre-carrer. mieux savoir, pour mieux comprendre et pour mieux réagir et agir !
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Pour rejoindre notre contributeur, il semble en effet nécessaire aujourd’hui d’ajouter « l’économie » aux enseignements dispensés à nos enfants. Toutefois, il serait utile et juste que cette économie soit élargie aux valeurs humaines, et qu’elle ne soit pas uniquement centrée sur les valeurs financières.
Mais le défi que suppose cette « nouvelle économie » réside dans notre capacité à évaluer les valeurs humaines et à construire pour cela des indicateurs quantitatifs ou qualitatifs suffisamment normés. Il serait alors possible de sortir de l’approximation fort appréciable (et encore) en poésie mais tout à fait dommageable en action sociale.
Donc, le vrai défi du XXIème siècle pourrait résider dans cette ingénierie de l’évaluation sociale qui ne s’avérera finalement pas plus complexe que l’expertise comptable, mais qui n’a pas passionné les humains jusqu’à maintenant. Pourtant, cette ingénierie ouvre la porte à l’optimisation de l’action sociale.
Plus concrètement, l’enjeu pourrait bien résider dans notre capacité à développer les habiletés sociales de chacun des citoyens/professionnels que nous sommes. Sans être exhaustif, il s’agirait de renforcer l’apprentissage des méthodologies d’apprentissage, celui de la négociation, la capacité à tenir un rôle professionnel, social ou citoyen, l’aptitude à inventer (c’est à dire à désobéir...). Cela suppose une révolution pédagogique qui va tout de même plus loin que celle proposée par le contributeur.
Ainsi, nous avons imaginé une stratégie pour satisfaire autant le camp de « l’économique » que celui du « social ». Sans prétendre que ce soit la seule solution possible, nous proposons d’apprendre simultanément aux personnes à être efficaces professionnellement (en entreprise) et socialement (à l’école et dans la société plus largement). Pour une raison inconnue, il semblerait que la simultanéité de ces deux apprentissages ait été systématiquement proscrite à ce jour, voire considérée comme impossible. Pourtant, chacun des deux acteurs (entreprise et école) demande de son côté que le comportement de la personne soit adapté à ses propres attentes, négligeant celles de l’autre (productivité ? scolarité ? citoyenneté ?). Bel exemple de respect entre l’économique et le social.
Nous affirmons, au contraire, qu’il n’est pas incompatible (et qu’il est même très complémentaire) d’apprendre à une personne en formation alternée (contrat de professionnalisation ou apprentissage) à adapter son comportement aux besoins d’une entreprise (qualification, autonomie, rigueur, capacité à travailler en groupe, curiosité pour les besoins de production, compétence dans la réponse à ces besoins, connaissance et respect de son rôle, connaissance et défense de ses droits, capacité à négocier des situations et des conditions de travail...), tout en lui apprenant à adapter son comportement à ses besoins personnels et sociaux (écouter autrui, recueillir ses attentes, tenir un rôle social, savoir s’expliquer, débattre une idée, respecter les règles de la vie en société, respecter la diversité culturelle, connaître ses droits et devoirs de citoyen...).
D’ailleurs, l’étayage réciproque entre ces deux apprentissages comportementaux rentabilisera les aptitudes de l’apprenant, autant sur le versant professionnel et économique que sur le versant social et personnel. Il est très hypocrite de revendiquer l’émancipation du salarié sans lui apporter la moindre aide méthodologique sur ce point, mais en lui dispensant tout au plus quelques conseils magnanimes (comment défendre ses droits en entreprise ?) ou quelques discours moralisateurs (comment être un bon citoyen ?). Contrairement aux idées reçues, les publics les plus défavorisés adoptent très facilement cette double posture quand les pédagogues utilisent les besoins de production pour amener les apprenants à des acquisitions comportementales tant professionnelles que citoyennes.
Ainsi, on peut parier que « l’économie des valeurs sociales » passionnera de plus en plus les foules dans les décennies à venir, pour trois raisons au moins. D’abord parce qu’elle devient indispensable face aux problèmes actuels (menaces environnementales, complexification des technologies et du monde à tous les niveaux de son fonctionnement...). Ensuite parce qu’elle devient de plus en plus facile à imaginer et parce que l’homme découvre le plaisir intellectuel et l’apaisement spirituel en rentrant dans ce nouveau mode de pensée « reliant ». Enfin, parce que l’intégration de ces valeurs humaines sera de plus en plus traduisible en valeurs financières (capital humain). Finalement, tout le monde devrait s’y retrouver.
Pour conclure, nous sommes en droit d’espérer que cette aspiration à la conciliation est en phase avec les tentatives politiques actuelles de construire, sous couvert de centrisme pourquoi pas, une nouvelle société où les contraires se respectent, s’enrichissent et ne se détruisent pas.
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