Cher Monsieur FAY, votre article n’est pas inintéressant mais me fait penser aux « belles histoires de l’oncle Paul ». Un peu simpliste...
Il y a actuellement des milliards de milliards de dollars qui peuvent s’offrir n’importe quelle entreprise du Cac 40 et des millers de moyennes entreprises, pour en tirer rapidement un maximum de profits, en dégraissant et en jetant les salariés aprés avoir empoché des subventions : c’est la joie des sociétés d’investissement et des fonds de pensions (américains). Lesquels, d’aprés ce que j’ai pu lire, ne fonctionnent plus ainsi dans leur pays (sursaut national).
Votre exemple de crayons est amusant : combien reste-t’il de ces entreprises de papéterie qui existaient il y a encore trente ans. Quand je vois l’origine des crayons à papier, de couleur, de pinceaux, qu’utilisent les élèves, je suis dubitatif...
Donc vous oubliez de mentionner les prédateurs et les spéculateurs.
Certes les petits artisans, avec deux ou trois salariés sont plus à l’abri, mais laissez-moi vous conter une anecdote : j’ai connu de près l’un d’eux : il louait un atelier et pendant vingt ans , il a pu en vivre. Et puis un jour des marlous ont racheté les locaux : ils avaient en tête une spéculation immobilière : augmentation des baux, tracasseries administratives, via avocats spécialisés, sabotage des véhicules, etc. Au bout de cinq ans de ce petit jeu épuisant, la clé a été mise sous la porte : deux ans de chomage destructeur, déprime et maintenant cet artisan , ce chef d’entreprise, a retrouvé un job fonctionnarisé d’aide aux cadres, puis aux laissés pour compte...Amusant, non ?