Parmi les solutions miracles pour nous sortir de la crise historique que nous traversons, la récurrente idée de génie : il n’y a qu’à autoriser la Banque centrale à prêter à l’État à 0%. Ou plus généralement : il suffit de donner aux États la « libre » création de monnaie.
Économiquement.
Je ne vais pas vous entraîner dans la technique des mécanismes économiques et financiers les plus complexes pour vous montrer à quel niveau de stupidité peuvent s’élever (ou s’abaisser) les partisans de cette absurdité. Je crois qu’il faut simplement faire appel au bon sens, lequel nous dit deux choses.
Primo. Le bons sens nous dit où l’on a trouvé cette solution miracle du distributeur à imprimer des billets ou de la main droite qui prête à la main gauche à 0%, et c’est bien sûr dans la pratique américaine depuis quelques années. Par les opérations de Quantitative Easing, la Federal Reserve injecte des liquidités en rachetant des Bons du Trésor à taux d’intérêt quasi nul.[1] Elle prête ainsi directement à l’État américain à taux zéro. D’aucuns érigent en solution définitive pour un développement durable ce qui est en fait l’expédient ultime trouvé en dernier recours par la Banque centrale des États-Unis. Une manière de repêcherdes effets insolvables dans le circuit et de les remplacer par de la monnaie circulante. Ceci transforme en revanche la Banque centrale en une gigantesque Bad Bank déficitaire où l’on entrepose des effets dont plus personne ne veut en attendant que l’orage passe. Mais ne faudra-t-il pas tôt ou tard solder ? Et ce privilège n’est-il pas celui de la plus grande puissance économique mondiale, dont la monnaie est aussi monnaie « universelle » ? Un privilège dont elle abuse éhontément, surtout depuis qu’elle a rendu cette monnaie inconvertible.
Deuxièmement. Le bon sens nous dit aussi que créer de la dette en permanence, de plus en plus de dette, ne peut être une solution. Non qu’il soit impossible de vivre avec un certain endettement,… comme on nous invite tous à le faire. Mais faire de l’endettement systématique le principe même du fonctionnement, affirmer qu’il peut dépasser toutes les limites, cela ne veut rien dire d’autre que considérer que l’argent est un système purement arbitraire, qui n’a aucun sens réel. Or c’est bien là où veulent en venir nos simplificateurs extrêmes : par une pétition de principes à peine déguisée, affirmer que la Dette des États est une question dépourvue de sens qui n’a été « inventée » que pour mettre la pression sur le dos des « exploités » que l’on culpabilise afin d’en arracher de nouveaux « sacrifices », et en les culpabilisant en outre sous l’argument qu’ils ont « trop consommé ». Par cette pétition de principe, ils en arrivent à ce qui constitue leur argument « de fond » : il faut, mettre dans les mains des États, par prêt à taux zéro interposé ou directement par la machine à imprimer, des moyens illimités.
L’argent est un système de mesure qui n’a rien de conventionnel, au sens d’arbitraire. Il s’agit bien sûr non d’une réalité « naturelle » mais d’une réalité « historique », créée par l’homme. L’argent s’est développé depuis cinq siècles en une réalité universelle qui organise l’activité des hommes, la répartit, l’oriente. Ce qui s’exprime dans une crise du système d’argent, c’est donc bien la crise sous-jacente qui touche l’activité humaine elle-même. En l’occurrence le fait que les États (nos États, ceux des pays développés) ont mobilisé l’économie autour d’eux. Si d’aucuns se plaignaient il y a cent cinquante ans de l’hypertrophie de la fonction publique en France, alors qu’elle comptait 130.000 fonctionnaires, que dire aujourd’hui qu’elle en compte plus de cinq millions, sans compter tous les services « privatisés » (un bien grand mot quand on sait que c’est l’État qui fixe le prix de l’électricité, les péages d’autoroute etc.) qui leur sont directement rattachés. Cette évolution (cette Révolution du tout-État) s’est faite principalement à la faveur de la Grande Guerre du XXème siècle (1914-1945) grâce à l’extension d’activités improductives (de destruction d’abord, de consommation ensuite) qui composent aujourd’hui la plus grande partie de notre fameux « P.I.B. » et que nous payons (ou plutôt faisons semblant de payer) par un endettement insensé.
Ce que la crise financière nous apprend, c’est que ce modèle dit « économique », mais qui est en fait notre modèle de société, ne tient plus (car il n’a jamais tenu que par une fuite en avant insensée, qu’on appelle croisance. Ne refusent de le voir que les plus enragés défenseurs de ce modèle qui sont, aussi incroyable cela paraisse, les partisans du couple Mélenchon – Le Pen, tous les gens assis sur leurs privilèges (parfois rebaptisés « acquis sociaux ») qu’ils veulent soit protéger nationalement pour eux soit étendre absurdement à tous - comme s’il pouvait n’y avoir que des rentiers syndiqués, sans qu’existent parallèlement ceux qui travaillent pour leur assurer cette rente ! Leur critique des superprofits et autres parachutes dorés, du bling-bling et de la croissance des inégalités est tout bonnement un leurre ; ils s’attachent à des à-côtés du système sans en voir ou plutôt pour ne pas en voirla réalité fondamentale.
« Identifier Mélenchon à Le Pen, vous allez un peu loin, Maltagliati ! » Eh bien, non ! L’économie de type « social-démocrate » ou « keynésienne » qui se présente sous le label de gauche n’a rien à voir avec un quelconque progrès social. Elle est réactionnaire, car elle n’est que l’extension au temps de paix de mécanismes sociaux mis en place lorsqu’à la faveur de la Grande Guerre les États européens puis mondiaux ont mobilisé l’économie à leur service. C’est ce que j’ai appelé L’âge d’or de l’État. Ce n’est pas une économie sociale, c’est tout simplement une économie de guerre adaptée au temps de paix. Elle a trouvé ses faveurs chez les libéraux autant que chez les socialistes (avec des degrés divers d’hypocrisie), et c’est cela qui explique le phénomène majeur de la pensée politique et économique contemporaine : la pensée unique, dans laquelle tous se retrouvent en bataillant seulement pour des questions de dosages. Mélenchon en défend une version plus « consommatrice », alors que Le Pen en est encore à la version « de guerre ». Les autres balancent. C’est la seule nuance…
Politiquement.
Derrière cette discussion économique, un leitmotiv : la toute-puissance de l’État. Car l’Argent, c’est le nerf de la guerre et financer gratuitement les déficits de l’État, c’est mettre dans ses mains la puissance absolue. Cette puissance a mené à fausser tout le jeu politique.
Primo. L’endettement généralisé pratiqué par les gouvernements depuis quarante ans dans TOUS les pays « développés » a permis de contourner le fonctionnement de la démocratie. Il est évident que si vous terminez un mandat en disant : « J’ai fait ci, j’ai fait ça,… » mais que vous omettez de montrer la facture, à savoir un pays endetté pour des dizaines d’années d’un montant qu’on ne pourra que renouveler, jamais rembourser, tout débat politique est faussé. On vient d’inventer a posteriori la fameuse règle d’or (de la même manière qu’on a interdit l’implantation de supermarchés en zones suburbaines aprèsque tout le commerce urbain ait été tué). On s’en moquait il y a peu sous les quolibets de « gestion de grand-papa » etc. ; on n’y arrive maintenant (trop tard) que parce qu’il n’est évidemment plus question de faire un euro de déficit supplémentaire alors qu’on n’arrive pas à renouveler les anciens… Le débat actuel entre austérité et relance est un leurre, car il est évident que l’austérité va tuer ce qui reste et qu’on n’a pas le premier centime pour relancer. Un siècle de gabegie, dont les 40 dernières années de folie nous ont mené à l’impasse totale.
Deuxièmement. Et ceci est beaucoup plus grave. Cette politique d’endettement illimité a permis aux gouvernements de mener à bien la corruption du peuple. A travers la guerre d’abord, à travers la consommation ensuite. Jean-Jacques Rousseau opposait à ceux qui lui affirmaient qu’un peuple n’a jamais que le gouvernement qu’il mérite – ce qui quelque part est vrai en somme – cette vérité bien plus grave qu’au bout d’un certain temps, ce gouvernement arrive à modeler le peuple à la mode de son régime. Depuis un siècle (août 1914), le peuple a été corrompu, par la guerre d’abord – la guerre totale, dont il a été la principale victime alors que jusque là les guerres touchaient d’abord les militaires – par la paix ensuite, et ce régime dit « de consommation » qui l’a transformé en peuple assisté, complètement atomisé d’une part et coupé de ses réalités fondamentales. Un peuple friand de pain et de jeux, qui plus on l’avilit et on l’infantilise, plus il en redemande.
« Quelle vision de l’humanité, Maltagliati ! » - Je ne parle pas des êtres humains, qui sont ce qu’ils sont et que je n’ai pas à juger. Je parle du peuple, de ce qui fait le nœud, le cœur de la population aujourd’hui. Et quoique vous fassiez ou pensiez, la vie sociale est morte sauf au moment de brûler du carburant dans les embouteillages, sauf à l’heure où s’emplissent et se vident les supermarchés, surtout à l’heure où tous se calfeutrent chez eux devant leur téléviseur. Il y a sûrement des humains très bien et prêts à faire de belles choses, mais ils n’ont aucune présence sociale, celle-ci étant réservée par le fait même de l’artificialité du système à l’esbroufe, à l’égoïsme et à la concurrence débile. Les êtres humains deviennent bien ainsi en masse, à force de fonctionner ainsi. Ils le deviennent tous un peu, à leur corps défendant, ils le deviennent franchement, en se livrant à la facilité. C’est cela que la Crise est aujourd’hui en train de renverser. Paradoxalement, et provisoirement, en renforçant les mécanismes de défense des « acquis » (ce que j’appelle plus haut le couple Mélenchon – Le Pen), mais plus sûrement en nous invitant résolument à redevenir des HUMAINS et à balayer ces illusions passéistes et autres miroirs aux alouettes.
MALTAGLIATI
[1] La Banque centrale européenne que le traité européen interdit de pratiquer de tels financements, a trouvé une variante légale (LTRO) : elle prête à un terme de trois ans et à taux quasi nul en échange du dépôt en garantie des mêmes obligations d’État. On s’étonnera que des gens qui ne sont pourtant pas des partisans du « faux monnayage » y aient vu autre chose qu’une nouvelle façon de faire fonctionner la planche à billets. Comprenne qui pourra.
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Si je comprends bien l’auteur, les « acquis sociaux » sont responsables de la dette et de la crise en cours ? Pas les inégalités de plus en plus offensantes et criantes. Il faut donc, SELON L’AUTEUR balayer nos « illusions passéistes »... salaire minimum, congés payés, CDI, remboursements de santé, allocations chômage ..
Vive le nouveau monde de Matagliati !
Est il bien nécessaire de démonter davantage ce pauvre argumentaire ?
La différence entre la dette et l’inflation est que la première est un impôt sur les générations futures alors que l’inflation est un impôt sur ceux qui ne sont pas sous la gouttière de la monnaie nouvellement crée.
Mais indéniablement les deux sont des impôts déguisés.
Quant à l’identité presque parfaite entre les deux Fronts, elle exprime à quel point ces deux partis sont centraux dans la vie politique française, minoritaires, mais qui exercent un chantage extrêmement efficace sur toutes les questions politiques.
Parce que l’Euro n’est pas monnaie de réserve internationale et qu’on ne peut pas exporter notre inflation aussi facilement qu’eux.
Et puis, deuxièmement, parce qu’imprimer des billets ce n’est pas créer de la richesse, c’est en détruire même en causant des mauvaises allocations de capital.
Voyons les choses avec un peu plus de recul. L’argent est un produit qui s’achète, se loue, se vend, et est souvent détruit, et change de valeur tout le temps, au gré des opinions des uns et des autres. Je ne vous décrirai pas à quoi il sert, c’est trop connu.
Je trouve que dans les sommes colossales qui sont créées ex nihilo, il est normal qu’un certain pourcentage, inutilisable, disparaisse. Certains s’efforcent de le raréfier, pour faire monter sa valeur. Mais, ce n’est pas le cas aujourd’hui puisque tout le monde peut en fabriquer
La dette ? Mais, après tout, Monsieur, ce n’est qu’une hypothèse, dans un univers ou tout est jetable.
Maltagliati, comme tout bon libéral qui se respecte, n’est pas à une contradiction près, la preuve, il écrit ici, je cite : "il n’y a qu’à autoriser la Banque centrale à prêter à l’État à 0%. Ou
plus généralement : il suffit de donner aux États la « libre » création
de monnaie."
Il n’y a pas création de monnaie quand le taux est 0%, puisque c’est seulement l’intérêt remboursé qui est la création monétaire.
Au vu de ce contre-sens, je doute que l’argumentaire qui suit cette introduction soit d’un quelconque intérêt, ne serait-ce qu’au plan de la rigueur.
La devise du lobby bancaire c’est : « donne moi ta planche à billets, je te prêterai de l’argent ».
Pourtant
"c’est l’Etat qui confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il
exige le paiement des taxes et impôt dans la devise de son choix" !
(Bernard Lietaer),
et aussi : "L’argent est basé sur la capacité à
produire de la population laquelle capacité appartient à la population. "
(Louis Even)
Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure
nous volent les possibiltés qu’offre cette capacité. Les banquiers
censés être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs d’avenir
puisqu’ils se l’aménagent pour eux et seulement eux.
Il n’y a pas création de monnaie quand le taux est 0%, puisque c’est
seulement l’intérêt remboursé qui est la création monétaire.
Oui, dans le système actuel de la titrisation, de la monétisation de dette. Mais pas dans celui de la planche à billet d’antan auquel l’auteur fait référence, mais qui n’est pas bien meilleure au fond, je vous l’accorde.
au sujet de « la planche à billets d’antan », comme vous dites, et donc de ce dont parlerait maltagliati, il faut savoir :
Celui qui crée de la monnaie ne crée aucune richesse, il s’approprie de fait, une partie de la richesse produite, nuance. Si c’est l’Etat qui imprime la monnaie, alors, c’est nous tous qui devenons propriétaires de ladite richesse (en réalité, c’est l’équivalent d’une flat tax sur l’argent, une dévaluation).
En revanche, si c’est une banque privée ou un faux monnayeur qui imprime de la monnaie, alors, c’est un particulier qui s’enrichit au détriment de la communauté monétaire (tous ceux qui détiennent de l’argent dans cette monnaie).
On voit donc que les libéraux sont du coté des faux-monnayeurs : leurs seuls critères économiques consistant à rejeter tout ce qui réduit les inégalités et à l’inverse, à promouvoir tout ce qui les exaspèrent.
C’est pourquoi je dis et redis que le libéralisme économique est aussi haïssable que tous les extrémismes de l’histoire. Peut-être le pire, puisqu’il conduit à la ruine écologique de la planète, et ce, sans que jamais aucun libéral ne s’avoue l’être : le libéralisme est un système honteux qui ne peut s’imposer que par la tromperie des peuples.
Article aux théories bien fumeuses dans le seul but de dire que la banque centrale ne doit pas prêter aux états à 0%.
vous commencez l’article par :
"Je ne vais pas vous entraîner dans la technique des mécanismes
économiques et financiers les plus complexes pour vous montrer à quel
niveau de stupidité peuvent s’élever (ou s’abaisser) les partisans de
cette absurdité."
Pourquoi entrez-vous dans cette rhétorique fumeuse au lieu d’entrer dans les détails justement ? Selon-vous le système monétaire actuel doit donc rester inchangé ? Le fonctionnement des banques aussi j’imagine ? Je précise que je ne fais pas partie de ces gens qui croient naïvement qu’en rétablissant la possibilité aux états de se financer à 0% cela règlera la crise. Si cela est je pense nécessaire c’est très loin d’être suffisant.
Je reviens un peu sur votre raisonnement. Pour vous, l’état a grossi depuis 1914 sans cesse plus et a corrompu les peuples à coup d’endettement et de planche à billet des être oisifs et improductifs. Je grossi un peu le trait mais en gros c’est ce que vous dites. Il y avait 130 000 fonctionnaires il y a 150 ans, c’était mieux que 5 millions.
Il y a 2 problèmes essentiels dans votre raisonnements.
1) Comme, vous dite on est criblés de dettes ce qui serait du à l’expansion de l’état depuis 1914. Or, l’évolution des dettes publiques n’est pas linéaire du tout sur la période. Les dettes publiques n’ont pas augmenté entre la guerre et 1971. C’est à partir du début des années 70 que les dettes publiques augmentent de manière continue. D’où un problème : avec quelle planche à billet l’état a arrosé la population improductive durant la période connue sous le nom de 30 glorieuses ? Pourtant les états pouvaient emprunter à 0% durant cette période.
Vous allez me dire, c’est l’inflation. Soit, il y avait plus d’inflation qu’aujourd’hui mais en France elle tournait autour de 4/5% ce qui n’a rien d’extraordinaire.
2) Il se trouve que durant cette période d’expansion de l’état le niveau de vie s’est élevé de manière considérable comme jamais vu dans l’histoire. Certes il y avait moins de fonctionnaires avant mais on était aussi beaucoup, beaucoup moins riches. C’est quand même une étrange corrélation que cette hausse subite du niveau de vie parallèlement aux changements politiques qui ont précédés (fin de l’ancien régime, apparition des états nation et des régime démocratiques et développement de l’état) .
Sous l’ancien régime l’état c’était le roi. il était logique que le nombre de fonctionnaire soit réduit car l’état avait besoin de collecter l’impôt pour financer l’armée et ses biens, cela se limiter pratiquement qu’à cela. A partir du moment où l’on a créer les régimes parlementaires représentants du peuples, ils sont devenus soucieux du sort de la population ou démagogues si vous préférez. Il est donc logique que l’état se soit soucié de plus en plus de choses (éductation, santé, transport etc ). Et donc logique que la part de l’état dans l’économie grandisse au fur et à mesure et le nombre de fonctionnaires avec.
Si la crise d’aujourd’hui est très grave, elle ne reflète pas tant une carence des états nation que leur asservissement à des intérêts extérieurs et/ou privés. L’origine de cette crise est politique pour l’essentiel.
C’est étrange , quand il s’agit de prêter directement aux états , « on » appelle ça la planche à billets et pas quand il s’agit de prêter via les banques qui se sucrent au passage.
Le prêt direct ne résoudra pas la dette mais réduira le coût de la dette (encore plus vrai pour la Grèce que pour la France). De plus cela échaudera les marchés financiers qui n’auront plus la possibilité de faire pression sur les états.
Mais c’est comme la perte du triple A qui devait nous étrangler. Aujourd’hui nous avons la preuve que tout ça c’est du vent (la France emprunte de plus en plus bas depuis la baisse de notation).
Ben oui parce que l’expression « planche à billets » est la transposition de ce que l’Etat faisait avant : imprimer des billets sans aucune contrepartie. Or quand une banque crée de la monnaie il y a une contrepartie, mais il n’y en a aucune quand l’Etat emprunte à 0%
C’est une explication résumée bien sûr. Il est pourtant facile à comprendre que si l’Etat emprunte à 0%, il n’a aucune raison de rembourser : il peut emprunter des millions de milliards qu’il remboursera dans 10 siècles, c’est-à-dire jamais. Et après, avec un peu de connaissance en économie, on comprend les distorsions qui en découlent.
ça fait des années que les mêmes questions reviennent sur Avox, mais comme à chaque fois les gens préfèrent caricaturer pour en tirer les conclusions qui les arrange, un débat sérieux et étayé sur ce sujet compliqué est impossible ici.
Qui parle d’emprunter à 0% ? Ce que la BCE fait comme condtions aux banques, elle devrait pouvoir le faire aux états. Et ce n’est pas plus de la planche à billets que ce qu’elle fait actuellement.
Ils se trouvent que les banques ont des effets, pourris certes mais c’est mieux que la promesse ’je saignerais mon peuple jusqu’à la dernière goutte" faite par les politiques. Enfin mieux.... Ce qui est remarquable c’est que vous exigez ce qui se passe réellement, à part quelques détours cosmétiques. Soyez tranquille, vos plaintes sont entendues.
Montrez nous le politiques qui roulent sur l’or, qui possèdent des yachts immenses et des châteaux, et qui se terrent dans des paradis inaccessibles !
Si les politiques ruinent les peuples, et c’est vrai, je vous l’accorde, c’est pour leurs « amis » milliardaires, ceux qui les ont fait élire.
1600 milliards dans la zone euro, pour renflouer les banques ! Je sais qui paie, c’est nous. Mais j’aimerais qu’on me dise dans quelles poches ces 1600 milliards sont allés.
Péripate, vous êtes trop bête pour être un véritable provocateur. Et aussi pour être riche, parce que manifestement vous en avez l’arrogance et les autres vices utiles. Donc vous êtes un idiot du système.
Premier point : abolition de la banque centrale. Deuxième point : liberté des monnaies, c’est à dire liberté d ’échanger dans l’unité de compte qui convient aux partenaires engagés dans l’échange. Troisième point : liberté bancaire, monnaie style bitcoin, ou gagée sur l’or, le pétrole, le fois gras, la bonne allure du président...
La monnaie est une invention de la société, pas de l’état. Rendons-là à la société.
Premier point : vous proposez un retour au moyen âge, à la barbarie ?
Deuxième point : mais vous avez le droit de troquer ce que vous voulez avec qui vous voulez ! cette demande est complètement con !
Troisième point : le fois gras ? C’est quoi ça ?
La monnaie, une invention ? « L’argent est basé sur la capacité à produire de la population laquelle capacité appartient à la population. » (Louis Even)
Et l’état - càd nous en démocratie ! ne serions-nous pas en démocratie ? - "...confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il exige le paiement
des taxes et impôt dans la devise de son choix" ! (Bernard Lietaer)
Décidément, péripate, vous ne comprenez rien à rien : le paiement des taxes et impôts, quand ça ne sert pas à engraisser les copains des politiques corrompus, sert à payer les services publics que les asociaux psychopathes voudraient utiliser gratuitement sinon posséder pour en tirer profit.
Vous avez mille fois raison. Ce système fonctionne tellement bien depuis 40 ans qu’il faut bien sur le conserver. Ce n’est pas comme si le poids des intérêts de la dette sur les comptes publics était de 50 milliards d’euros par an ! Là effectivement il y aurait de quoi se poser des questions...
Faudrait peut être vous asseoir les commentateurs et respirer un coup avant d’en boire un tranquillou. Si dans là majorité des cas je trouve l’avis global juste vis a vis de l’article publier, il y a de rare fois (2eme en vrai) ou je constate un vent de contestation irréfléchie par une vindicte à côté de là plaque. Je peu évidemment me tromper ce qui néanmoins et avant tout tenter de bien saisir le sens du texte aussi en ce qu’il nous dit réellement, en toute objectivité en essayant de passer outre ( mes lubies partisanes et mon idéaux un peu froisser, après tout chacun devrait se repositionner parfois car les choses évolue, fissa là déception on repart sur de nouveau horizon.), il est certainement assurer que vous n’êtes pas marier a meluche ou lepin et camper sur ses positions sans jamais se demander des fois, tel une idée saugrenue si l’on se laissai tenter a réfléchir, non ne pas fléchir mais au prix de quoi et si ce sont des cons ? (on ben finalement on se ressemble, ce qui conforte voyez que l’on est fait pour être ensemble) La boite fermer, là mauvaise foi pointe son nez, ce qui indubitablement s’associe au mensonge sans sourcier, il va s’en dire, presque normal quoi. Puis je m’exprimer au risque que l’on me fustige que cet article tend a dénoncer simplement.
Il y pas vraiment de conclusion ni de solution apporter il est vrai sans nul doute et encore, je vous suggère d’essayer de prendre en compte sans se braquer, puis tenter d’argumenter sans répondre par des conclusions qui ne sont que vos déductions sortie de votre imagination. A tord ou a raison envers et contre tous je vais défendre là liberté de dire de dénoncer, avant le pilori, je ne trouve en rien cet article dangereux dans le fond, et sur ce fait si vous pensez que sur certains point vous n’êtes pas d’accord, explicitez concrètement sur l’élément qui chagrine en évitant de juger condamné parce qu’il a eu le malheur de toucher du regard le sacro saint front populaire extrémiste. On se bat pour là démocratie ou pour qui sera calif a là place du calif ? je vous en prit retrouvons là raison. et vite.
Vous semblez vouloir nous vendre quelque chose sans en avoir un soupçon sur vous. Qu’est-ce que c’est que ce charabia ? Doit-on mettre celà sur le compte de l’heure, d’une substance étrange, des deux ?
Le côté parano du message me ferait néanmoins pencher pour la substance.
lorsque que je me suis exprimer nous étions a 80% de non avec 10 a 12 vote de mémoire, les commentateurs ont répondu de manière biaisé par des attaques extrapolant a leurs sauces le penchant de là pensée de l’auteur. Il m’est venu tout de suite l’idée par ce constat que les commentaires ne souhaité pas débattre mais abattre, un hérétique qui a eu le malheur de toucher a leurs sacro saint leader politique, j’ai ce sens là et il rare que celui ci me fasse défaut. En revanche et quoi qu’il en soit, j’essaye tant bien que mal d’apporter mon point de vue vis a vis des icônes politique voir d’un courant quelconque, jusqu’où irions nous dans le maintien d’un statu co, jusqu’à quel niveau fermerions nous les yeux ou passera ton outre. Par là même et en pleine conscience, j’ai apporter mon grain a moudre au risque d’avoir mal compris initialement, de me retrouver devant un mur partisan du noyau dur mais pas tant en conscience vraiment finalement, en tout bien tout honneur admettons, mais hélas dommage pour l’extrême intolérance. On le dira jamais assez en définitive.
ps. Romain ou les trois car ta oublier les anti dépresseur qui s’avère être l’écrasante majorité parmi les « shooter » en France (oui je crois pas y inclure les alcooliques c’est un fait, je vous pris de m’excusez cher Monsieur), on se demande ou nous allons avec tant de malade, il est là le mal de l’humanité selon vous ? interdit de rire. Merci.
Ellen Brown soutien le projet de certains politiciens etasuniens de frapper des pièces d’un milliard de dollars puisque le congrès (le peuple donc) a encore ce droit là selon la constitution.
La FED rangerait dans ses coffres 15 pièces en cuivre ainsi frappées et quel problème cela poserait-il ?
Aucun selon ses défenseurs. Cela n’aurait que des avantages dont celui de libérer le peuple d’une dette illégitime.
Les dindons de la farce seraient seulement les banquiers (privés) de la FED (qui, il faut encore et encore le répéter n’est qu’un cartel international de banques privées qui ont juste pris le pouvoir monétaire des USA).
ça leur poserait des problèmes aux banquiers ? tant mieux qu’ils aillent au diable !
Bon, voilà c’est juste un point en oblique par rapport à l’article mais celui ci est tellement à côté de la plaque qu’on ne sait comment l’aborder.
Juste une piste pour l’auteur : sait-il combien de milliards d’euros ont été créés depuis la création de l’euros ? L’argent n’est pas un système de mesure. L’argent c’est le sang de l’économie et il serait fou de le confier aux vampires comme nous le faisons depuis un ou deux siècles.