Keynes, le clairvoyant
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Cet homme étrange, ne se levant que rarement avant midi, économiste intuitif, était-il le premier décroissant ? Il a été en tout cas, l’un de nos plus originaux de nos économistes.
« Une vie une œuvre », l’émission bien connue de « France culture », s’est donnée pour mission d’évoquer la vie de John Maynard Keynes, dans une diffusion éditée sous le titre de « un économiste au service de la vie ».
Cette émission réalisée par Marie Laure Ciboulet, présentée par Matthieu Garrigou-Lagrange a été diffusée le 4 février 2012. lien
Keynes voulait créer une monnaie mondiale sur laquelle se seraient basées toutes les autres monnaies, et s’il n’a pas été suivi à l’époque, il a été l’un des plus clairvoyants des économistes mondiaux. lien
Né en 1883, mort à la fin de la 2ème guerre mondiale, en 1946, il était d’abord un collectionneur averti de timbres, de tableaux, de monnaies, de livres rares, d’autographes, de manuscrits ; Ce joueur de bridge, professeur de Cambridge, rêvant d’être un artiste, un écrivain, est avant tout le père de « la macro-économie ».
Sa théorie, basée entre autres, sur la relance par l’Etat, revient au devant de la scène à la lumière de la crise actuelle.
Il se considérait avant tout comme un philosophe, bien avant de pencher pour le qualificatif d’économiste, et gagnait sa vie en pratiquant l’achat et la vente d’actions, rien de bien original au fond, mais était aussi un conseiller de talent auquel ont fait appel de grands dirigeants, comme Roosevelt, entre autres.
Il place tout en haut de son tableau d’honneur les artistes, puis les intellectuels, et ensuite les chefs d’entreprises, expliquant que ceux-ci rêvaient d'être des créateurs, ce qu'ils sont à leur manière, en concluant ce tableau par les spéculateurs, même s’il est l’un d’eux, et les rentiers qu’il déteste cordialement.
Sollicité par le gouvernement britannique pour participer à l’effort de guerre, dans l’administration pour s’occuper de l’organisation de la finance de l’économie de guerre britannique, il ne fait ni une, ni deux, il abandonne provisoirement l’ouvrage fastidieux sur la probabilité qu’il était en train de rédiger, part à Londres dans le side-car de la moto de son beau-frère ; En 2 ou 3 mois il va se rendre indispensable, et, alors qu’il n’a que 30 ans, et finira par représenter l’Angleterre aux côtés de Lloyd Georges lors du traité de Versailles, suite à la capitulation allemande, rencontrant à cette occasion Clémenceau, Wilson…
Il va se montrer particulièrement clairvoyant lors de la conclusion de ce traité, et va démissionner bruyamment, dénonçant l’erreur manifeste des termes de celui-ci, convaincu d’avance que cet accord ne pourra déboucher que sur un nouveau conflit, déclarant « vous êtes en train de mettre en place les conditions d’une nouvelle guerre en essayant d’étouffer l’Allemagne, et en lui faisant porter toute la responsabilité du conflit ».
Il avait compris que les réparations demandées étaient plus que ce que les allemands pouvaient payer, amenant inévitablement la misère du pays, mettant en place une « machine à étouffer le pays » avec les conséquences que l’on sait aujourd’hui : l’arrivée d’Hitler.
Il va d’ailleurs en écrire un livre : « les conséquences économiques de la paix », livre qui va devenir par la suite quasi un best-seller, lui assurant ainsi une notoriété mondiale.
Extrait : « la politique qui consisterait a réduire à la servitude une génération d’allemands, a abaissé le niveau de vie de millions d’êtres humains, et a privé de bonheur une nation toute entière, serait odieuse et abominable, et elle le serait même si elle nous permettait de nous enrichir, même si elle ne semait pas la ruine de toute vie civilisée en Europe (…) et la justice n’est pas autorisée à faire retomber sur les enfants de l’ennemi les crimes de leurs parents ou de leurs maîtres ».
A la suite de sa décision, il va devenir un enseignant pour le moins original, refusant d’être salarié, venant de temps en temps faire ses cours, suivant les travaux de quelques élèves, et parallèlement, il sera autant journaliste, que spéculateur, afin de gagner sa vie.
Sa grande découverte, c’est d’affirmer, après avoir découvert, et rencontré Freud, que le fondement de l’économie c’est avant tout la psychologie.
Garder l’argent, l’accumulation, l’épargne, c’est quelque chose qui, d’après Freud, renvoie à l’enfance, et Keynes reprend ce concept, en y ajoutant celui de Midas, qui veut que « trop de désir d’argent peut conduire à la mort », (lien) en ajoutant que le rentier, c’est celui qui est en train de nous tuer, en accumulant l’argent et asphyxiant ainsi l’économie.
Keynes va opposer la macro-économie et la micro économie, celle qui est l’addition de micro décisions prises des individus, à l’échelle d’un marché précis, limité, expliquant que cette micro-économie, ce sont de petits détails, à l’opposé de la macro économie qui est l’étude de l’économie à l’échelle d’un pays, mettant au devant de la scène l’état lui-même, lequel ne se substitue pas aux investisseurs habituels, mais vient donner l’impulsion nécessaire au développement d’un pays, capable d’intervenir lors d’une crise par exemple. lien
Keynes bat aussi en brèche le « sophisme de la vitre cassée » : un gamin casse une vitre, et va donc involontairement donner du travail à un vitrier, sauf que creuser un trou et le reboucher n’est pas productif et que l’argent qui a servi à la réparation de la vitre aurait pu permettre l’achat, par exemple, d’une paire de chaussures. lien
A une autre échelle, une guerre va provoquer plus tard une reconstruction, amenant de la croissance, sauf que l’on ne fait que reconstruire ce qui avait été détruit, procurant ainsi un progrès illusoire.
Il défend une espèce de morale esthétisante en disant, il ne s’agit pas de « donner de l’argent aux pauvres » mais pour faire fonctionner l’économie, il est rationnel de donner de l’argent à ceux qui ont besoin de consommer, au lieu d’épargner et de spéculer, et il faut verrouiller la spéculation afin de maitriser l’économie, puis la faire passer au second plan, afin qu’on puisse parler de beauté et d’amour.
Que penserait-il aujourd’hui de ceux qui réclament l’instauration d’un logique R.U. (revenu universel) ? lien
Il est prémonitoire en quelque sorte du concept de Léon Paul Fargues et de son « droit à la paresse », ou de Paul Ariès, promoteur de la décroissance. lien
Keynes pense que les hommes seront meilleurs « s’ils sont dans la beauté », s’ils ont accès à la culture et que dans ce cas, ils seront moins tentés par l’accumulation.
Il défend aussi l’idée que les hommes ne doivent pas trop travailler, et que le progrès technique devrait pouvoir leur libérer du temps libre pour les loisirs et la culture, prophétisant que cela se arrivera dans les années 2020/2030.
Nombreux sont ceux qui aujourd’hui demandent à ce que l’argent gagné par les machines, les robots, chers à Asimov, soient redistribué aux travailleurs remplacés par ceux-ci.
Certains s’interrogent encore aujourd'hui sur l’opportunité des machines, et proposent même un retour en arrière, puisqu’il y a eu, et il y aura peut-être encore, des « briseurs de machines », ceux évoqués par François Jarrige, dans son livre « au temps des tueuses de bras ». lien
Dès 1800, sous la houlette d’un certain Ned Luddham, un mouvement, baptisé le luddisme, poussa des ouvriers à casser des machines, (lien), ce qui n’empêche pas Joanna Pomian, dans son reportage subjectif, de prendre le contrepied, évoquant le cas de Ferrari, le célèbre constructeur de voitures, affirmant que jamais un robot, dans ce domaine d’excellence, ne pourra remplacer la machine. lien
D’autres pensent que nous sommes devenus des robots, ce que l’on pourrait accepter en regardant cette vidéo, ou lorsque l’on voit un robot officialiser l’union d’un couple de japonais, découvrant à quel point les machines repoussent les limites des attributions humaines. lien
Mais revenons à Keynes.
Il n’aime pas la société dans laquelle il vit, car justement, elle ne produit pas de la beauté.
Il va d’ailleurs participer activement à en faire la promotion en faisant connaitre les peintres français dans son pays.
Favorable d’abord à l’étalon or, il va abandonner cette idée, pensant que cela ralentit la croissance, et devant la crise financière de 1930 qui menace l’Europe, et la guerre qu’il sent poindre, il va défendre le concept d’une monnaie étalon internationale qu’il va appeler le « bancor » et qui ne serait surtout pas le dollar.
Il ne sera pas écouté, et ce sont les USA qui imposeront leur loi, lors des accords de Bretton Woods, même s’il obtiendra quand même la création d’un fond monétaire international. lien
Mais cette macro économie voulue par Keynes, si elle existe aujourd’hui, a connu les dérapages que l’on sait, avec la mondialisation, le chômage et l’inflation dont Keynes pensait à tort que l’un excluait l’autre, avec son lot de paradis fiscaux, qui aujourd’hui dominent en grande partie la finance, avec aussi la « revanche des créanciers », lesquels ont imposé la libéralisation, et la spéculation qui va avec.
L’émission complète est sur ce lien.
Dans le droit fil de la pensée Keynésienne, un prix Nobel d’économie, Paul Krugman vient de donner, pour la modique somme de 485 € par personne, une conférence qu’il a conclu par cette phrase cruelle à l’adresse des « experts » de la finance venus l’écouter : « le bon sens ne s’applique plus dans un monde où la vertu est devenue un vice et la prudence, une folie ».
Comme dit mon vieil ami africain : « à quoi ça sert à rien de devenir l’homme le plus riche du cimetière ? ».
L’image illustrant l’article provient de « philippulus.daily-bourse.fr »
Olivier Cabanel
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112 réactions à cet article
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On progresse nettement ! Quand la gauche écolo se rattrape aux branche des penseurs économiques libéraux ( voir la vie de Keynes) on peut dire qu’on va dans le bon sens.
Pas tellement sur le plan économique. L’incompréhension reste forte. Keynes préconise moins la « relance par l’État » qu’une politique contra-cyclique de l’État.
Mais ce n’est pas le plus important. Tout l’article est une découverte que des penseurs libéraux, de droite, peuvent être des êtres humains, bourrés de contradictions, amoureux du beau, créatifs, imaginatifs, généreux, lucides.
Quand on en est a encenser un type qui pensait que la spéculation était aussi honorable que l’entrepreneuriat, on est pas loin de considérer que même les banquiers peuvent être des êtres humains.
De là à découvrir qu’avec des gens ayant des opinions politiques différentes, des dialogues et des compromis sont possibles autant que des conflits existentiels, il n’y a qu’un pas.Timidement, progressivement, en pointillé, sous le couvert d’un Freudisme qui est devenu plus encore que le marxisme, pour les gauches, la pensée justificatrice leur permettant de continuer à s’illusionner sur une éventuelle supériorité intellectuelle, c’est bien une gauche enfin libérée de ses prurits anti-démocratique qui est en train d’apparaitre laborieusement...
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des penseurs libéraux, de droite, peuvent être des êtres humains, bourrés de contradictions, amoureux du beau, créatifs, imaginatifs, généreux, lucides. Même les banquiers peuvent être des êtres humains.
Putain que c’est beau, on dirait du BHL ! Ca donne envie de chialer ! T’as raison Riton, on en parlera à tout les chômeurs, les SDF qui le sont grâce à la politique de ces hommes au grand cœur ! Franchement écrire des conneries pareilles, ça fait pitié, quel mépris pour la vérité et l’intelligence !
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eric
c’est vrai que j’aurais du mentionner Marx qui était aussi un économiste novateur, dont Keynes disait pas mal de bien...je crois que c’est d’ailleurs évoqué dans l’émission : Marx et Freud étaient les deux inspirateurs de Keynes,ceci expliquant cela.merci de votre commentaire -
Olivier, je crois que tu oublies aussi l’un des économistes qui a prolongé Kaynes dans une optique « de gauche » : John Kenneth Galbraith (http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Kenneth_Galbraith). Ses ouvrages sont passionnant.
Son fils, James Kenneth Galbraith (http://fr.wikipedia.org/wiki/James_K._Galbraith) n’est pas mal du tout non plus.
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amiaplacidus
oui, c’est vrai,je voulais en évoquer pas mal d’autres, mais pour ne pas allonger l’article, je m’en suis tenu à Keynes.merci de votre commentaire. -
A penajouir, bon, un peu usant, mais la lutte pour l’esprit est un éternel recommencement.... ! Vous êtes un tartuffe hypocrite. Vous ignorez visiblement tout des SDF, les vrais, dont tous les gens qui s’en sont occupé vous diront comme moi que c’est d’abord un public de gens déstabilisé psychologiquement avant de l’être économiquement. Que leur situation dépend moins d’une politique économique ou d’une autre que d’une approche humaine mais aussi souvent presque thérapeutique complexe. SI la crise économique n’arrange rien, leur problèmes sont en général« sociétaux » avant d’être « sociaux »
Du reste, ce n’est pas étonnant, sur le terrain, on voit s’occuper d’eux l’armée du salut les Emaüs et le secours catholique. Là vous avez des excuses par ce que tous le monde n’a pas la vocation ou la compétence pour faire quelque chose. En revanche en instrumentalisant leurs souffrances dans des buts exclusivement politiciens, vous vous livrez à une instrumentalisation dont il faut bien dire qu’elle est peu ragoutante....Pour les chômeurs, c’est en réalité pareil, puisque nombre de nos voisins anglo saxon sont a peut prêt revenus au plein emploi grâce a des méthodes libérales. Là différence, c’est que là, c’est politique. Les chômeurs peuvent choisir en votant entre une hausse des impôts des dépenses publiques et des fonctionnaires ou une tentative de redonner de l’argent aux travailleurs.
Vous n’avez qu’a retirer de la catégorie ouvriers ceux qui appartiennent à la fonction publique, de regarder les intentions de vote FN au sein de ceux qui restent pour avoir une idée un peu plus précise de ce que pense au fond ces catégories des politiques économiques de gauche...La vérité, l’intelligence ? C’est subjectif. La démocratie, on y voit plus clair. Aujourd’hui ; vous avez « le peuple » contre vous. En revanche, BHL lui, il est clairement à gauche.....
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Vous voulez vous armer pour démasquer, le monétarisme à la Keynes et ses ravages ?
C’est ici !extrait (section IV) :
« Néanmoins, la théorie de la production conçue comme un tout, qui est ce que ce livre cherche à développer, convient beaucoup mieux aux conditions d’un État totalitaire que la théorie de la production et de la distribution de richesses produites dans les conditions de la concurrence libre et d’une large dose de laissez-faire. La théorie des lois psychologiques mettant en correspondance la consommation et l’épargne, l’influence des crédits sur les prix et les salaires réels, le rôle joué par le taux d’intérêt : ceux-ci restent les ingrédients nécessaires de notre schéma de pensée. »
John Maynard Keynes, préface à l’édition allemande de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 7 septembre 1936.
Tiens, tiens, intriguant, non ? Si ça peut inciter quelques-uns à creuser le sujet ...
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Bonjour Olivier.
Je suis profondément inquiet.Qu’est-il advenu de votre Corinne PY ?! J’espère que vous ne l’avez pas licencié.J’attends le prochain article sur Friedman avec impatience !Sinon (je sais que ce sujet vous tiens à coeur) les US ont donné le feu vert à la construction de 2 réacteur, ça n’était pas arrivé depuis 1978 !-
Marco sancho7
rassurez vous, elle va bien.le prochain sera sur l’école...un sur le nucléaire va vous énerver, sans doutes,et puis il y aura quelques surprises.pour les réacteurs nucléaires, ne croyez pas tout ce que vous lisez.vous devez savoir comme moi que dans ce domaine, la désinformation est souvent la règle. -
rassurez vous, elle va bien.Ouf.le prochain sera sur l’école...J’espère que pour une fois, ça ira au delà de la propagande droite-gauche sur le sujet...pour les réacteurs nucléaires, ne croyez pas tout ce que vous lisez.vous devez savoir comme moi que dans ce domaine, la désinformation est souvent la règle.Là il s’agit juste d’un feu vert accordé à la construction de 2 réacteurs.... -
et puis il y aura quelques surprises.Comme d’habitude vous allez cacher des grosses bourdes avec comme solution les liens que vous donnez pour voir qui lit réellement vos articles, liens et commentaires ?!Quel joueur ! -
amis de l’enclume, bonjour
bonjour Marcomarco, le mage a raison, vous vous laissez bercer par vos illusions, et la machine à désinformer de l’empire marche à plein régime,la preuve
Si Mélanschow est élu, il va ouvrir un goulag(oups un camps de vacances) pour tous ces suppôts du complot judeomaçonnicalibéraletcosmopolite.
je n’ai pas lu l’article, mais si le prophète abandonne ^sa recherche de coriums et de morts à Fuku, pour faire dans analyses économiques, on est mal barré.
Toujours zéro mort à Fuku, cela devient angoissant
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Bonjour Jo !
Si Mélanschow est élu, il va ouvrir un goulag(oups un camps de vacances) pour tous ces suppôts du complot judeomaçonnicalibéraletcosmopolite.Petite vidéo intéressant qui révèle bien les traits du personnage...Au delà des questions, c’est assez intéressant de voir sa réaction. -
marco sancho7
non, pas du tout,je vais faire un article en diagonale,comme vous avez pris l’habitude de lire de cette manière, ça va vous faciliter la vie.vousavoircompris ?vousm’étonnereztoujours -
jo le marteau
décidement vous devriez vraiment apprendre à lire :sinon, vos travaux de neige avancent ?pour vous être agréable, un modèle. -
c’est très curieux de vous voir répéter en boucle des commentaires sur les morts de Fuku, et qui n’ont strictement rien à voir avec une quelconque contamination.
Concernant la contamination de la chaîne alimentaire,les autorités sont très attentives sur ce sujet.
On a découvert que des vers de terre avaient des taux de césium hors norme, faisant craindre une dissémination dans les chaîne alimentaire.
Tout cela pose des problèmes, pas des morts.
le froid lui tue, et la précarité énergétique encore plus.
Il est donc logique que l’on appelle de ses voeux le renchérissement de l’énergie, au grand profit des acteurs du secteur(cf les bénefices en hausse de total par exemple) car le paiement des pensions des survivants en dépendquelle enclume, quel charlot, on ne peut s’en passer
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Heureux que vous ayez repris la mise en page que j’avais essayé pour voir si ça affectais votre compréhension. ( http://goo.gl/3HgkW ) -ça prouve que votre mémoire fonctionne, peut-être partiellement, mais fonctionne-
Malheureusement dans votre cas, j’ai abandonné cette mise en page car je pense avoir trouvé la cause du problème. Elle se situe juste derrière vos yeux. (non Olivier, je ne parle pas des nerfs optiques)Je réitère, l’article que je vous cite est juste une autorisation qui a été donné pour 2 réacteurs nouveaux.... Si il y a désinformation, dites-moi où ! -
Merci Jo pour ce commentaire que je partage.
La précarité énergétique progresse à grand pas.... Mais c’est un sujet relativement tabou chez les verts. -
J’ai envie de dire une Olivierberation.
Si les pauvres ont du mal à payer leurs factures énergétique, qu’ils améliorent l’isolation et les modes de chauffage de leurs logements, ça leur fera faire des économies... Et si ils ont du mal à payer l’essence, qu’ils s’achètent des voitures écologiques, les dernières consomment peu. -
marco sancho 7
sauf que vous regardez toujours par le petit bout de la lorgnetteun gouvernement aurait tout à gagner à lancer un grand chantier national sur l’isolation,d’une part ça donnerait du boulot à des milliers de français,et ça permettrait d’économiser jusqu’à 80% sur la facture de chauffageet puis surtout arrêter l’erreur énorme du chauffage électrique. -
Financé par qui, comment et à charge de qui...
Les propriétaires ? Augmentation des loyers.... Subventions ? Comme ça l’état verse une partie pour l’isolation, tout en sachant que les bâtiments loués gagnent en valeur -sur le dos de tous, comme c’est les deniers de l’état- ?Toujours intéressant de savoir comment, et sous quelles conditions vous financez ça.Les pires logements sont du locatif... -
Je réitère, l’article que je vous cite est juste une autorisation qui a été donné pour 2 réacteurs nouveaux.... Si il y a désinformation, dites-moi où !
La caricature de la désinformation pronuc.
Réactiver une centrale nucléaire , ridicule !
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Ach ! pétite erreur de copier collé au dessus
Fallait lire que l’info concernant la réactivation de 2 centrales nucléaire en Allemagne, repris par tous les journaux pronuc emportés par leur enthousiasme est FAUSSE
Ce sont des centrales à charbons. -
Charlot ? Les US parlent de construire 2 réacteurs nucléaires au charbon ?
Je vous retourne le compliment. -
Les autorités fédérales américaines ont autorisé jeudi pour la première fois depuis 1978 la construction de nouveaux réacteurs nucléaires aux Etats-Unis.La Commission de régulation du nucléaire (NRC) a approuvé lors d’une session diffusée en ligne une résolution autorisant « la construction et la mise en service des réacteurs trois et quatre de Vogtle ».Cette centrale nucléaire située en Georgie (Sud-Est) est exploitée par la société Southern Nuclear, qui avait déposé auprès de la NRC une demande d’extension en mars 2008....Du charbon ?! -
En parlant économistes.Pourquoi Dieu a-t-il créé l’Economie ? Pour que les prévisions de la météorologie soient prises au sérieux.-
celle là est bonne
vous nous en sortez a peut près une par article d’olivier
peut être devriez vous vous limiter a celle là -
Sur cette page il y a une compilation de classiques
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Premier point : « Comme dit mon vieil ami africain : « à quoi ça sert à rien de devenir l’homme le plus riche du cimetière ? ». »
Rassurez-moi, votre ami africain n’est pas francophone ? « A quoi ça sert à rien ? » sonne un tantinet bizarre.Second point :« Cet homme étrange, ne se levant que rarement avant midi, économiste intuitif, était-il le premier décroissant ? »Non, Olivier, non. Le premier décroissant s’appelait Franjo Đura Kolčić Фрањо Ђура Колчић, il était plus ou moins Serbe et participa activement au siège de Vienne en 1683 LienAfin récompenser le noble pour son courage devant les lignes ennemies et le féliciter pour la somme d’informations essentielles qui permirent de stopper les poussées ottomanes, il recut des sacs de café, qu’il décida de moudre (le café, pas les sacs) et de servir avec des petites pâtisseries qu’il avait commandées au boulanger du coin. Lien-
Gonzagues
merci d’avoir relevé cette bourdemon vieil ami africain me prie de rectifier :« à quoi ça sert de devenir l’homme le plus riche du cimetière »mais je suis sur que vous aviez rectifié.merci pour l’info concernant ce Serbe que j’ai découvert avec plaisir.dites, le café, il l’a reçu vert ?si c’est le cas, il a du le torréfier, et proposer ainsi un café superbe !comme chacun sait, l’idéal est de l’acheter vert, de le torréfier, de le moudre et de le faire juste après.ne jamais acheter du café déjà moulu : en quelques minutes, la plus grande partie de son arôme s’est évacuée. -
orion
je suis d’ailleurs étonné du silence (ou ais-je mal lu ?) des différents candidats sur le sujet.a part Hollande qui préconise de ne pas dépasser un rapport de 0 à 20 entre les bas et les hauts salaires, mais uniquement dans la fonction publique (pourquoi ne pas l’élargir au privé ?), et Mélenchon qui semble plus déterminé sur le sujet , le R.U. n’est pas, pour l’instant la tasse de thé des candidats,à part ce qui se prépare avec l’ACTA, le dernier Marianne mérite le détour.sous le titre « ces menteurs qui nous gouvernent », un tableau cruel et précis des dégats commis par le nimpérial président est proposé aux lecteurs.aujourd’hui, sous l’impulsion de Guéant et d’autres, le petit président droitise son discours,il imagine peut-être que le pen n’aura pas ses signatures, et espère bien en récolter les fruits,mauvais calcul, car après avoir constaté le siphonage de leurs voix en 2007, je doute que l’électeur frontiste donne ses voix à l’autocrate président.il en est réduit à proposer des référendums sur des sujets mineurs...juste pour diviser un peu plus les français.pas sur que cette mayonnaise indigeste soit du gout de tous.en tout cas, merci de ton commentaire.a part ça, quid de cette centrale nucléaire qui vient de fermer sans la moindre explication ?toutes les infos seront les bienvenues. -
était-il le premier décroissant ?
Non car les décroissant-te-s veulent « sortir de l’économie »
http://sortirdeleconomie.ouvaton.org/sde-n2.pdf
Il était en plein dans l’économie et l’économisme est un moteur de la croissance avec le productivisme et le consommationnisme.
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Frabri
à première vue, on pourrait être d’accord,mais avec un peu de recul, n’est-ce pas faire un pas vers la décroissance que de considérer que le travail n’est pas une finalité ?ce que défendait à sa manière Keynes. -
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Enfin, des escargots africains prolifèrent à Miami.
Probablement un coup de désinformation du lobby des gastéropodes. -
marco sancho 7
toujours dans l’approximation.ça fait déjà quelques temps que ces escargots sévissent.vous devriez changer de poste de radio.essayez internet. -
En ce moment, c’est un peu la panique là bas.
La louisiane, toujours pas remise du cyclone, doit gérer un autre problème d’envergure.
Pendant et après la catastrophe, les particuliers ont abandonnés pour la plupart des animaux assez exotiques, légaux et illégaux : cayman, vipères mortelles, boa gigantesques, araignés, migales...
Il y a aujourd’hui une véritable chasse organisée dans cet état et dans les états limitrophes pour tenté de limiter le phénomène. Les états ont même loués les services de mercenaires. Mais la bataille semble perdue : par an, l’invasion progresse de 80%. Certaines migales et vipères se sont reproduites à une vitesse spectaculaires, on trouve même ces espèces au texas. On trouve même une espèce d’araignée, de la taille d’un ongle, qui peut vous transformer en un amas de viande décomposé en moins de 6 heures si vous vous faites piquer.
Pour couronner le tout, une espèce de ragondin, de la taille d’un chien, et transportant avec lui des bactéries et microbes des plus mortelles au niveau de ses dents, est lui aussi en train d’envahir le pays. Ils ont commencé par coloniser la louisiane, et récemment quelques uns ont été aperçu du coté de NY.
Bref, ils ont un sérieux problème à gérer là bas. -
mick
si tu as quelques liens ?merci d’avance -
http://www.akolab.com/fourmis/forum/viewtopic.php?f=66&t=9564&p=115398
http://www.wildkick.com/le-python-birman-une-espece-invasive-qui-devore-meme-les-alligators/
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.invasivespeciesinfo.gov/
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.huffingtonpost.com/2010/09/22/9-invasive-species-in-the-us_n_720081.html
http://natgeotv.com/fr/14-04-pouvoir-volcan
http://natgeotv.com/fr/grande-invasion/videos/bande-annonceVoir les émissions « la grande invasion » sur nat geo ou nat geo wild, assez flippant...
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Je vous conseille aussi les émissions de Brady Barr, toujours sur nat geo. Ce mec est fou, littéralement. Je n’ai pas meilleur description. Regardez une des émissions, vous comprendrez ce que je veux dire.
Il y a aussi l’incroyable « Ma vie avec les lions », un véritable conte de fée mais pour de vrai, qui existe... Incroyablement rafrachissant et ’rassurant’.
L’émission « Chasseur de Python » vaut le déplacement aussi, si vous avez le coeur bien accroché et que vous n’avez pas peur des reptiles. -
mick
flippant !sinon, il parait qu’il existerait une araignée mutante, découverte dans une zone de stockage de déchets nucléaire...l’avenir risque d’être surprenant -
mick
merci pour les liensau fait, dans le plus grand silence médiatique, deepwater ça continue a fuir !!! -
Oui, mais ça ne fait plus d’audience, donc aucune recette publicitaire, alors plus personne n’en parle... Mais ça fuit autant que lorsque ça faisait la une.
On est pas prêt d’en voir la fin.
C’est la magie de notre monde basé sur les médias, pour que quelque chose n’existe plus, il suffit de ne plus en parler.
Si on arrêtait de parler du nain ? -
Extrait d’un article.
UN REVENU CITOYEN - LE REVENU DE BASE EN DEBAT Ulrich Hölder
« Il faut créer les possibilités pour que chacun puisse réaliser librement ce qui correspond à sa vocation, en fonction de ses capacités et de ses forces. » (R. Steiner, 1906) Coup d’éclat<Samedi 2 juillet 2005.
On prend son journal (le « Stuttgarter Zeitung ») et on commence, comme à l’habitude, à éplucher les informations politiques avant de passer aux pages économiques.Les nouvelles catastrophiques sont devenues la routine ces derniers temps : chômage, insolvabilités, reprises « hostiles » ou normales d’entreprises, déficits budgétaires, réendettement, croissance insuffisante, etc. Le lecteur régulier peut presque déjà formuler lui-même les « thérapies » proposées, tant elles sont répétitives : si l’on veut augmenter la croissance, il est nécessaire voire indispensable (d’après la théorie de l’offre néo-libérale), d’une part, de soulager les hauts revenus (baisse de la plus haute tranche d’imposition) et les entreprises (allègement de l’impôt sur les sociétés), et d’autre part, d’abaisser les coûts salariaux ( contributions sociales pour la maladie, le chômage, les retraites) sans oublier de débureaucratiser, déréguler, rendre plus flexible, etc.
De temps en temps, mais beaucoup plus rarement, on trouve aussi des articles indiquant que l’économie souffre actuellement d’une demande intérieure trop faible et que celle-ci ne peut être stimulée par une réduction des contributions sociales mais au contraire par une augmentation du salaire réel, parallèlement à l’augmentation de la productivité, et par des programmes publics d’infrastructures (orientation de la demande selon Keynes, comportement anticyclique des pouvoirs publics).>Ce samedi, toutefois, le ton en première page de la partie économique est tout nouveau. Titre : L’économie libère l’homme du travail. Et en-dessous : selon Götz Werner, directeur général de la chaîne de drogueries dm, l’Allemagne a besoin d’un revenu citoyen et d’un seul impôt (interview par Sönke Iwersen).
a) Création de nouveaux emplois G. W. surprend d’entrée de jeu : « La tâche de l’économie n’est pas de créer des emplois. Au contraire, la tâche de l’économie est de libérer les hommes du travail. Nous avons superbement réussi sur ce point, ces 50 dernières années. » … « Globalement, aucune génération, en Allemagne, n’a eu à travailler si peu en disposant d’un niveau de vie aussi élevé que celui d’aujourd’hui. » …
On se frotte les yeux, abasourdi, et on y regarde une deuxième fois… Mais si, pas de doute, toute une page d’interview de Götz Werner, un patron d’orientation anthroposophique, fondateur et gérant actuel de la chaîne de drogueries dm !
Dans un encart au milieu de la page, une photo couleur de Götz Werner accompagnée de ces mots : Götz W. Werner, né en 1944 à Heidelberg, marié, père de 7 enfants, ouvre sa première boutique à Karlsruhe en 1973. Aujourd’hui 1500 filiales, 21 000 salariés, chiffre d’affaires d’env. 3,1 milliards ( !) d’Euro. Dirige depuis 2003 l’Institut d’entreprenariat à l’université de Karlsruhe.
Et c’est parti : à 27 questions brèves, 27 réponses concises.
b) Quand l’emploi crée le chômage « Notre compagnie crée beaucoup d’emplois, certes. Mais notre réussite est due à notre productivité. La productivité entraîne la croissance. Et parce que nous grandissons, nous créons des emplois. Mais c’est au détriment de l’emploi dans d’autres entreprises moins productives. En économie politique, on voit que la réussite sur un marché saturé conduit toujours à une diminution de l’emploi. »
c) Productivité, prospérité, travail G. W. : « Nous vivons dans des conditions quasi paradisiaques. Car nous sommes aujourd’hui en mesure de produire beaucoup plus qu’il serait raisonnable de consommer... Ceux qui ont quelques notions d’économie savent au moins une chose : l’époque du travail de masse est révolue. » …
d) La 2ème tâche de l’économie G. W. : « Il existe 2 tâches. La première : approvisionner les hommes en biens et en services. … La deuxième : en plus de produire des biens, l’économie doit fournir suffisamment d’argent aux hommes pour qu’ils puissent consommer. » …
e) Fournir de l’argent aux hommes ? Pour avoir de l’argent, il faut travailler… G. W. : « Oui, oui. Et celui qui ne travaille pas n’a pas le droit de manger, n’est-ce pas ? Cette pensée est encore profondément ancrée dans les esprits. Mais elle ne nous fait pas avancer d’un pouce aujourd’hui. » . ..
f) Un revenu citoyen inconditionnel G. W. : « Nous avons besoin d’un revenu citoyen inconditionnel. Une rente à vie pour chaque citoyen. » A combien doit-elle s’élever ? « A une somme suffisante pour couvrir décemment les besoins de base : 1300 à 1500 Euros. »
g) Comment financer cela ? G. W. : « Je propose d’abolir tous les impôts sauf la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée. … qui pourrait monter jusqu’à 48 %. … Si vous additionnez toutes les taxes et toutes les charges sociales, le résultat équivaut à un taux de TVA de 48 %. Et si cette somme n’était collectée qu’à travers la taxe sur la valeur ajoutée, les avantages seraient immenses. »
h) Un exemple G. W. : « Supposons qu’une infirmière gagne 2500 Euros. Après soustraction du revenu citoyen de 1300 Euros, l’hôpital n’aurait plus qu’à payer 1200 Euros. L’infirmière toucherait autant mais la rémunération de son travail serait beaucoup moins lourde pour l’hôpital. Le revenu citoyen allègerait considérablement les charges qui pèsent sur les biens et les services très gourmands en main d’œuvre, ce qui dynamiserait d’autant le marché du travail. Au résultat, les prix resteraient les mêmes, l’Etat devant financer le revenu citoyen sur la TVA collectée. »
i) Qui voudra encore travailler s’il peut rester chez lui pour 1500 Euros ? G. W. : « Vous sous-estimez la valeur immatérielle du travail. Beaucoup de gens ont un grand plaisir à travailler. Songez aussi à tous les métiers sociaux et à tout le travail culturel. Sur ce plan, les besoins sont immenses dans la société et trouveraient enfin le moyen d’être financés. » …
Les emplois ennuyeux, désagréables devront être mieux rémunérés si nous en avons besoin. »
j) Tout le monde parle de crise. En vous écoutant, on pourrait penser que l’Allemagne va très bien. G. W. : « Ce qui est tout à fait vrai. Notre pays n’a encore jamais produit une telle prospérité. Nous avons seulement du mal à répartir ces richesses. Nous n’y sommes pas habitués. »
k) Donc pas de crise ? G. W. : « En tout cas pas de crise économique… Nous progressons vers une société dans laquelle le travail disparaît. La question est de savoir ce que les gens peuvent faire de leur temps libre. C’est une question culturelle. Le problème que nous rencontrons ne relève pas du marché du travail mais de la culture. Malheureusement, les gens en sont à peine conscients. C’est justement par là qu’il faut s’attaquer au problème.http://www.tournant.org/articles/revenus.htm?page=Revenu%20citoyen
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soi même
ça fait un bout de temps que je pensais consacrer un article sur le sujet,vous m’avez finalement décidé.toute contribution est déjà la bienvenue.y compris sur l’éventuel titre. -
Sur un point où se suis pas d’accort c’est qu’il se base sur la TVA,
.(« Je propose d’abolir tous les impôts sauf la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée. … qui pourrait monter jusqu’à 48 %. … Si vous additionnez toutes les taxes et toutes les charges sociales, le résultat équivaut à un taux de TVA de 48 %. Et si cette somme n’était collectée qu’à travers la taxe sur la valeur ajoutée, les avantages seraient immenses. »)
c’est l’impôt le plus injuste et inégalitaire qui existe.
Qui reviens à faire les classes les plus modeste s’autofinance, à lors qu’il est question d’économie solidaire donc bien d’une économie, une finance qui se auto régule par la Solidarité Économique.Car ce modèle est d’autant plus justifié qui doit se basé sur une économie de décroissance.
Produire juste ce qui est mésozoaire, qui de fait coupe court à toute spéculation boursière.De ce fais la bourse retrouve sont rôle premier d’être au service de l’économie et ne peut plus être un tripot.
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J aimerais avoir ton mail Olivier.
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soi même
ça m’est difficile de le donner ici, mais si tu demandes à agoravox, je donnerais mon accord, -
suite :
Commentaire de l’interview
Emploi et dynamisme économique A la lecture de cette interview, on peut se demander si M. Werner n’est pas un brin provocateur et polémique. Et si ce n’était pas le cas ? L’article a eu beaucoup de succès et suscité un grand débat dans les colonnes du même journal. Peut-être pourrait-on faire l’exercice de le prendre au sérieux et d’approfondir ce qui, à première vue, semble davantage relever de la boutade que d’une réflexion économique étayée. Nous reproduisons ici quelques éléments de ce débat.
Premier caillou dans la mare, G. Werner affirme non sans humour que la création d’emplois n’est pas le problème dans notre société de relative abondance. Il est même bon que l’emploi aille en diminuant. Le problème est seulement celui de la répartition des richesses. Que tout le monde puisse avoir, non pas un revenu minimum, mais un revenu décent pour vivre.
Le deuxième problème est que notre économie souffre d’un manque de dynamisme. Les charges sociales et les impôts grèvent lourdement les entreprises et leur plombent les ailes. Sur ce point, Werner est d’accord avec les autres patrons, mais il propose une solution radicale. Non pas rogner sur les salaires et sur les avantages sociaux, mais supprimer toutes les charges (impôts + charges sociales) – ce qui fera baisser d’autant les prix – et les transformer intégralement en valeur ajoutée, ce qui fait remonter les prix à leur valeur précédente. Pour Christoph Strawe, qui commente l’interview dans sa revue Rundbrief, cette opération se justifie ainsi : de toutes façons, toutes les charges, tous les impôts qui incombent aux entreprises sont répercutés par celles-ci dans les prix. La solution proposée a donc l’avantage de la transparence, ce qui permet toujours de mieux agir sur la situation. Mais ce n’est pas le seul intérêt de cette mesure, blanche qu’en apparence. Libérées du poids de l’impôt, les entreprises pourraient investir sans entrave. L’économie s’en trouverait dynamisée, surtout dans le contexte mondial, et la concurrence faussée par les énormes différences de prélèvements sociaux est rétablie. Sur le plan mondial, ce système peut conduire à une plus grande justice sociale. Nous y reviendrons.
Un quatrième avantage, et non des moindres, est cité. Toute la bureaucratie pour le calcul et la collecte des impôts et des charges sociales ainsi que pour la répression des fraudes peut disparaître !
Evidemment, il faudra encore s’assurer que les entreprises répercutent l’allégement de leurs charges par une baisse correspondante des prix. Un contrôle social approprié pourra éviter cet écueil, par exemple si les entreprises ne sont réellement exonérées de leurs charges que s’il est prouvé que la baisse des prix correspondante a bien eu lieu.
Justice fiscale La grande question que soulève cette proposition est celle de la justice sociale. L’impôt sur le revenu par tranches successives n’est-il pas beaucoup plus juste ? Une certaine dégressivité s’obtient aussi avec la TVA, en taxant peu ou pas les biens de base, comme cela se pratique déjà d’une certaine manière aujourd’hui. Götz Werner avance un chiffre : 48 %. Une TVA d’environ 48 % couvrirait toutes les charges sociales et tous les impôts actuellement collectés en Allemagne. Il semble que les hauts revenus seraient plus taxés avec un impôt sur la consommation (de type TVA), par exemple en surtaxant certains produits de luxe - qu’avec l’impôt sur le revenu.
Christoph Strawe pense que la notion d’impôt sur la consommation devrait également s’étendre à certaines opérations qui constituent une forme de prélèvement. Il évoque par exemple tous ces revenus qui ne sont la contrepartie d’aucune prestation, tels que les produits de la spéculation financière ou les rentes dérivées de la spéculation foncière. Cela nous conduit à la nécessité d’une réflexion de fond sur les problèmes du droit foncier et du statut de l’argent. Dans le même ordre d’idées, le droit de propriété des entreprises mériterait également un débat. Mais restons réalistes ! Car des modifications dans ce domaine ne pourront pas être introduites avant la restructuration des systèmes sociaux et l’instauration du revenu citoyen.
Ainsi certains revenus devront continuer à faire l’objet d’une imposition pendant un certain temps.
Dans ce contexte, C. Strawe cite aussi deux idées surprenantes formulées par Rudolf Steiner en janvier 1919, alors qu’il énonçait pour la première fois l’idée d’un impôt sur les dépenses : un dépôt en banque, dit-il, est une dépense et l’argent qui passe une frontière doit payer un impôt à cette frontière.2 Ces pensées mériteraient un examen approfondi…
Justice mondiale En plus d’une plus grande justice sociale, l’impôt sur la consommation contribuerait aussi à un commerce plus équitable. Quand il est question ici de commerce international, précisons qu’il ne s’agit pas de favoriser coûte que coûte les exportations mais d’établir des conditions d’échange justes à l’échelle mondiale. Rappelons qu’à l’exportation, les prix sont toujours hors taxe. Dans le système proposé, ils seront donc beaucoup plus concurrentiels. Ici C. Strawe suggère que les partenaires étrangers soient encouragés à adopter ce même modèle d’imposition et à appliquer une taxe sociale sur les produits importés de chez nous. Pour les pays en voie de développement, ce serait un bon moyen de mettre en place des systèmes sociaux.
En ce qui concerne le manque à gagner de TVA sur les produits exportés, il est compensé par la TVA que l’on applique aux importations. Cela s’équilibre si les exportations sont équivalentes aux importations. Dans ce cas, il conviendrait néanmoins d’instaurer le nouveau système progressivement, afin d’aplanir les difficultés qui peuvent se présenter. Il reste à considérer le cas où les exportations sont excédentaires. Il faut alors s’attendre à des répercussions sur les prix et les rectifier au besoin.
Notons toutefois que depuis les trois ans d’existence de l’Euro, nous avons assisté à des écarts entre l’Euro et le dollar de l’ordre de 30 %. Ces écarts ont pu être maîtrisés sans grosses difficultés. Dans nos habitudes de pensées, il paraît normal que les marchés financiers anonymes effectuent des modifications à cet effet, alors que des modifications minimes entreprises par une volonté sociale éveillent aussitôt des images de scénarios catastrophes.
Un revenu de base citoyen Si l’on poursuit jusqu’au bout la logique de G. Werner, il ne faudrait pas seulement alléger l’entreprise de ses charges sociales, mais de tout ce qui a trait au travail, c’est-à-dire des salaires. Le travail n’est pas une marchandise. Il ne devrait donc pas être comptabilisé comme tel. Mais quelle est la valeur du travail ? Rudolf Steiner énonce à ce sujet ce qu’il appelle la « loi sociale fondamentale » : « Une communauté de personnes travaillant ensemble fonctionne d’autant plus sainement que chacun revendique moins pour lui une part de sa propre production, c’est-à-dire qu’il cède davantage de sa production à ses collaborateurs et que ses propres besoins sont satisfaits par le fruit non pas de son travail mais de celui des autres. » La valeur du travail résiderait donc notamment dans le fait de produire quelque chose pour les autres. Si l’on prend ce point de vue comme hypothèse de travail, on peut dire que ce qu’une personne touche pour vivre doit lui venir de la communauté et pas de son travail direct. Son travail direct sert à faire vivre la communauté. L’idée d’un revenu social devient alors évidente. G. Werner propose un revenu de base. Il ne dit rien de son financement. Mais il est clair que les économies réalisées par une diminution de la bureaucratie et les gains obtenus par la vivification de l’économie que permettraient ses deux propositions : un seul impôt, de type TVA et un revenu distribué non par l’entreprise mais par la société, devraient déjà y contribuer de manière importante. Reste à trouver les mécanismes !
Le financement d’une telle mesure met évidemment en jeu d’énormes masses d’argent, ce qui ne manquera pas d’effrayer certains. Mais on verrait déjà un premier problème se résoudre : les bénéficiaires du revenu de base qui ne recherchent qu’un complément de ressources n’entreront pas en concurrence sur le marché « primaire » du travail avec ceux qui ont besoin d’un revenu complet. L’on évite ainsi une pression à la baisse sur les salaires. Par ailleurs, les entreprises et les organismes d’intérêt général auraient la possibilité d’embaucher des personnes dont il suffira de compléter les revenus en fonction de leurs besoins et de leurs capacités. Cela pourrait impulser une formidable dynamique sociale, notamment parce que le travail accompli dans des domaines insuffisamment pourvus comme la culture, l’environnement et l’action sociale, recevra enfin une contrepartie en argent.
Le président des Archives de l’économie mondiale, à Hambourg, estime qu’un revenu de base est tout à fait finançable et indique que le seul fait de réduire la bureaucratie du système social ouvre déjà de nouveaux champs d’action.
Par conséquent, si la volonté politique existe d’instaurer un revenu de base inconditionnel, la faisabilité d’un tel projet ne paraît pas irréaliste.
Des questions Une foule d’autres questions se posent évidemment, par exemple : comment se positionner par rapport aux flux d’immigration que l’instauration d’un revenu de base peut susciter ? Doit-on limiter le droit à une sécurité de base aux seuls ressortissants d’un pays ou existe-t-il d’autres moyens d’éviter des problèmes qui pourraient s’avérer difficiles à maîtriser. Et qu’en est-il des citoyens vivant à l’étranger ? Comment étendre le revenu de base au monde entier, instaurer le droit à un revenu de base dans le plus grand nombre de pays ?
Enfin, une question ou objection ultime ne manquera pas d’être formulée : les gens ne découvriront-ils pas les vertus de la paresse ? Sans répéter ici les arguments déjà développés par d’autres, évoquons seulement le fait que beaucoup de gens ont besoin aujourd’hui d’une aide et d’un accompagnement pour reprendre les rênes de leur vie et se responsabiliser par rapport à autrui. Si le revenu de base laisse les gens libres, cela ne veut pas dire qu’ils seront laissés seuls. Au contraire, ce revenu de base permettrait de développer sur tous les plans un travail social qui aujourd’hui se réduit de plus en plus à une peau de chagrin, faute d’argent. L’essentiel est que le revenu de base inconditionnel redonne du courage aux femmes et aux hommes si souvent plongés aujourd’hui dans la peur et l’impuissance.
Vers une autre économie ? On s’aperçoit que l’idée de commuer les charges et impôts sur les revenus en taxes sur la consommation ainsi que l’idée d’un revenu de base solidaire pour tous peuvent se mettre progressivement en place sans beaucoup modifier les prix. Et pourtant les effets seraient considérables. Ces mesures répareraient beaucoup de maux sociaux et répondraient à beaucoup de nos problèmes actuels. Comment cela s’explique-t-il ? Un ingrédient immatériel a été ajouté à quelque chose qui, comptablement, paraît équivalent : c’est une valeur non pas financière mais humaine, celle du travail pour le bien commun et non pour soi, celle du service rendu à la communauté dont l’effet en retour est aussi un bien pour soi.
(1) L’article de Götz Werner a suscité beaucoup de réactions positives. Plus d’un lecteur a souhaité que ces idées hors des chemins battus soient approfondies, expérimentées, mises à l’épreuve de la réalité, pour voir concrètement comment avancer avec elles. Quand devons-nous commencer, a demandé l’un. Et il répond lui-même : Maintenant, sans plus tarder !
Faux modèles économiques L’égoïsme est-il un moteur de l’économie ?
Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel d’économie et ancien directeur économique de la banque mondiale, interviewé par la revue Rundbrief, Dreigliederung des sozialen Organismus.
Adam Smith, le célèbre économiste anglais et grand prêtre de tous les libéraux du marché, prétendait que les principales forces motrices qui stimulaient l’individu sont l’égoïsme et l’avidité. … Smith ne l’a pas exprimé de façon aussi négative. Il voulait dire qu’il faut s’appuyer sur l’intérêt personnel des gens pour créer le bien pour tous … Nous, économistes, affirmons que si l’on donne aux gens des stimulants, ils y réagissent. … Donc, si on dit à quelqu’un : la malhonnêteté, ça paye, il y a de grandes chances qu’on en fasse une canaille. C’est précisément ce qui s’est passé ces dernières années. On a donné de fortes incitations financières à beaucoup de hauts dirigeants afin qu’ils maximisent leurs profits en peu de temps. Résultat ? Beaucoup ont perdu la tête, ruiné leur firme et détruit des emplois.
Une image assez déprimante de l’homme. – Je dirais plutôt une image cynique. Prenons l’une des prémisses de l’économie : tout a un prix. Il est difficile de faire plus cynique. Cela signifie tout simplement que l’on ne peut pas se fier à des valeurs telles que la loyauté et la solidarité. Dès que les incitations matérielles sont suffisamment fortes, les gens perdent les pédales.
Mais c’est horrible. – En effet. Cependant, la situation est peut-être moins grave qu’il n’y paraît. Les deux collègues qui ont reçu le prix Nobel d’économie l’an dernier, Daniel Kahneman et Vernon L. Smith, ont découvert par bonheur que beaucoup de théories économiques sont loin de la réalité.
Pourquoi ? – Parce que les hommes sont systématiquement non systématiques dans leurs actes. Ces deux chercheurs ont prouvé que la plupart des gens sont beaucoup moins égoïstes que ne le croyaient les économistes.
Est-ce à dire que tous les modèles économiques sont faux ? – Force nous est malheureusement d’admettre qu’ils passent à côté de la réalité.
Les hommes ne sont donc pas aussi intéressés qu’Adam Smith le prétendait ? – Ils n’agissent pas dans les termes qu’on prête en général à Adam Smith. Et ce n’est pas tout. Le deuxième enseignement est le suivant : nous, les économistes, nous sommes le groupe humain le plus égoïste qui soit. Dans nos théories, nous nous sommes donc surtout décrits nous-mêmes !-
Il y a aussi un livre malheureusement pas traduit qui dit l’on sur le New Deal.
Wall Street and FDR
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’État et la société civile[modifier]Article détaillé : Société civile.L’État moderne est distinct et connecté à la société civile. L’analyse de cette connexion a été l’objet d’une attention considérable aussi bien dans l’analyse du développement de l’État que dans les théories normatives. Des penseurs comme Thomas Hobbes ou Bodin ou les juristes de Richelieu mettaient l’accent sur la suprématie de l’État. Pourtant proches d’eux, Hegel s’est intéressé aussi aux liens entre État et société civile. Au XXIe siècle, Jurgen Habermas avance que la société civile forme une sphère publique lieu d’engagements extra-institutionnels autonome de l’État et en interaction avec lui.
Des théoriciens marxistes, tel Antonio Gramsci, se sont interrogés sur la distinction entre l’État et la société civile, en arguant que le premier est intégré de nombreuses façons dans la seconde. D’autres, comme Louis Althusser, ont maintenu que les organisations civiles comme l’Église, l’école et même les syndicats étaient partie prenante d’un « appareil idéologique de l’État ».
Étant donné le rôle des groupes sociaux dans la politique publique et leurs connexions avec la bureaucratie étatique, il devient difficile d’identifier les frontières de l’État qui fluctuent également au gré des privatisations, des nationalisations et de la création de nouveaux organes. Souvent la nature d’organisation quasi-autonome n’est pas très définie générant des débats parmi les spécialistes des sciences politiques pour savoir si elles sont d’État ou de la société civile. Certains spécialistes, tel Kjaer25, préfèrent parler de réseaux politiques et de gouvernance décentralisée dans les sociétés modernes plutôt que de bureaucraties d’État ou de contrôle direct par l’État.
Courants de pensée[modifier] Marxisme[modifier]Pour les marxistes contemporains, comme Ralph Miliband26, la classe dirigeante utilise l’État comme un instrument de domination de la société en utilisant les liens personnels entre les hauts fonctionnaires et les élites économiques. Pour cet auteur, l’État est dominé par une élite qui a la même origine que la classe capitaliste.
Pour certains théoriciens néo-marxistes, cette question de qui contrôle l’État est sans intérêt. Influencé par Antonio Gramsci, Nicos Poulantzas remarquait que les États capitalistes ne suivaient pas toujours la classe dirigeante et que, quand ils le faisaient, ce n’était pas forcément consciemment mais parce que les structures de l’État étaient telles que les intérêts à long terme des capitalistes étaient toujours assurés.
Libéralisme[modifier]Pour la pensée libérale, l’État est un problème à presque tous les points de vue, aussi bien socio-économiques que des mœurs. Ce courant vise à minimiser autant que possible l’action de l’État. L’économiste libéral Frédéric Bastiat, dans un texte sur l’État publié en 1848 dans le journal des débats définit l’État de la manière suivante : « La grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »27 Le courant libertarien va même jusqu’à prôner une disparition totale de l’État (Anarcho-capitalisme dont l’économiste Murray Rothbard est un des grands représentants) ou une réduction aussi forte que possible (Minarchisme).
Pluralisme[modifier]Si l’approche néo-marxiste a été influente en Europe dans les années 1960 et 1970, l’approche pluraliste a eu à la même époque une large audience aux États-Unis. Pour Robert Dahl, l’État est à la fois comme une arène neutre pour des intérêts en conflits et lui-même traversé de conflits d’intérêts entre ses différents départements ou agences. La politique pour lui est le produit d’un constant marchandage entre groupes qui ont tous un moyen de pression sur l’État. Dahl nomme ce type d’État une polyarchy28.
Institutionnalisme[modifier]Pour les marxistes et les pluralistes, l’État se contente de réagir aux activités des groupes sociaux. Aussi ils ont été critiqués par d’autres chercheurs qui leur ont reproché de ne pas mettre assez en valeur l’autonomie de l’État et d’être trop centrés sur la société.
Pour les tenants de la nouvelle approche institutionnaliste en politique, les comportements des individus sont fondamentalement modelés par les institutions et l’État n’est ni une arène ni un instrument et ne fonctionne pas dans l’intérêt d’une seule classe. Les chercheurs de cette école mettent l’accent sur la nécessité d’interposer la société civile entre l’État et l’économie.
Theda Skocpol29 suggère que les membres de l’État ont un important degré d’autonomie et qu’ils peuvent poursuivre leur intérêt indépendamment (et parfois en conflit) des autres acteurs de la société. Comme l’État possède les moyens de coercition et que les groupes de la société civile sont dépendants de lui, les fonctionnaires peuvent imposer dans une large mesure leur préférence à la société civile.
Théories juridiques[modifier]La théorie juridique a eu beaucoup de mal à définir ce qu’était l’État. Plusieurs écoles se sont affrontées sur ce terrain ; on retiendra ici les trois grandes perspectives de l’approche juridique.
Maurice Hauriou propose l’État de puissance. Cette théorie remonte aux ouvrages de Nicolas Machiavel, de Thomas Hobbes et de Jean Bodin. Dans cette approche, l’État est caractérisé par ses souverainetés interne et externe. L’État est un Léviathan dont la fonction est de maintenir l’ordre dans la société dont il assure la direction. Dans ses premières conceptions, l’État incarne l’intérêt général et dispose alors d’un certain nombre de prérogatives qui émanent de sa souveraineté, notamment le pouvoir de créer le droit et de prendre des actes administratifs unilatéraux (AAU) qui s’imposent aux individus sans leur consentement. L’État dispose alors de la personnalité morale, il est une personne au même titre que le citoyen. Hauriou introduit au début du XXe siècle l’idée de l’élection du président de la République au suffrage universel.
En faveur du positivisme juridique, Hans Kelsen propose l’État de droit. Pour cet Américain d’origine autrichienne et pour l’école allemande de l’État de droit, ce n’est pas l’État qui produit le droit, mais l’ordre juridique (c’est-à-dire la hiérarchie des normes) qui produit l’État. L’État ne serait alors que l’émanation du droit qui limiterait sa puissance d’arbitraire. Dans cette perspective, l’État n’est plus défini comme dans la théorie de l’État de puissance par sa souveraineté, mais par son identification à un ordre juridique et sa soumission au droit. Cette théorie allemande de l’État de droit a été reprise par Raymond Carré de Malberg qui a essayé de transposer cette théorie en France. Pour assurer la pérennité du droit, il faut que la hiérarchie des normes juridiques soit garantie et qu’il existe un contrôle juridictionnel pour faire respecter cette hiérarchie des normes de façon à forcer l’État à respecter le droit. Ce contrôle juridictionnel de l’État existe depuis l’arrêt du Tribunal des conflits (TC), 1873, Blanco.
Léon Duguit propose l’État de service. L’État n’est caractérisé ni par la souveraineté, ni par son identification à un ordre juridique. Pour Duguit, l’État n’est qu’une coquille vide, il n’a pas de personnalité, ne peut disposer de droits subjectifs et ne saurait être en mesure d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. L’État est donc une coquille vide derrière laquelle se cachent des gouvernants – or rien ne garantit que ces gouvernants accepteront de limiter leur puissance pour toujours et continueront à se soumettre au droit. Ce qui justifie, selon Duguit, l’existence de l’État, c’est le service public. L’État est en effet selon lui l’expression de la solidarité sociale. Les hommes, regroupés en sociétés, sont devenus de plus en plus interdépendants. Cette interdépendance a été accompagnée de la création de normes, et pour faire respecter ces normes, des dirigeants ont émergé. Mais ces dirigeants ne restent dirigeants qu’aussi longtemps qu’ils continuent à se dévouer à la société et à l’organisation de la solidarité sociale au moyen du service public. Pour Duguit, l’État n’est alors que l’émanation de la société et non pas la conséquence d’une quelconque souveraineté de l’État ou d’un ordre juridique préexistant.
Église catholique[modifier]Dans l’encyclique Caritas in Veritate de juillet 2009, Benoît XVI indique que les acteurs de la vie économique ne peuvent se limiter au marché seul, mais que l’économie doit aussi impliquer l’État et la société civile :
- « La vie économique a sans aucun doute besoin du contrat pour
réglementer les relations d’échange entre valeurs équivalentes. Mais
elle a tout autant besoin de lois justes et de formes de redistribution
guidées par la politique, ainsi que d’œuvres qui soient marquées par
l’esprit du don. L’économie mondialisée semble privilégier la première
logique, celle de l’échange contractuel mais, directement ou
indirectement, elle montre qu’elle a aussi besoin des deux autres, de la
logique politique et de la logique du don sans contrepartie.
- Mon prédécesseur Jean-Paul II avait signalé cette problématique quand, dans Centesimus annus, il avait relevé la nécessité d’un système impliquant trois sujets : le marché, l’État et la société civile. »30
L’encyclique Centesimus annus de 1991 soulignait déjà ce rôle de l’État :
- « l’État a le devoir d’assurer la défense et la protection des biens
collectifs que sont le milieu naturel et le milieu humain dont la
sauvegarde ne peut être obtenue par les seuls mécanismes du marché. »31
En 1919, Rudolf Steiner propose un organisme social articulé en trois pôles indépendants et coopérant entre eux :
- pôle culturel-spirituel fondé sur la liberté : éducation - art - science
- pôle juridique-politique (Etat) fondé sur l’égalité : législatif - exécutif - judiciaire
- pôle économique fondé sur la fraternité : chacun produit pour les autres et les autres produisent pour chacun
Rudolf Steiner met en garde contre l’asservissement du pôle culturel-spirituel par l’Etat (ex URSS) ou par l’économie (Marché mondial hors de contrôle)
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soi même
à voir la masse de sources que vous avez déjà proposé, pourquoi ne faites vous pas l’article ?en tout cas, c’est passionnant.merci. -
Je suis un piètre rédacteur, si j’écris un article même avec le plus grand sérieux, cela deviendrait une farce du point de vue rédactionnelle.
Par contre j’aime déniché les informations surtout celles qui passent souvent inaperçus.
Les mettre en formes cela c’est moi c’est un poème. -
soi même
bon, ben je vais m’y coller,avec votre aide. -
@ tous
participez au sondage : faut-il fermer fessenheim.pour l’instant 65 % pour.-
Bonjour Olivier,
je suis pour la fermeture de la centrale de fessenheim (très concernée puisque mes parents vivent non loin).. sauf qu’il y a un hic et un sacré !
La consommation d’électricité a augmenté cet hiver en alsace... les allemands eux ont fermé 7 centrales... restent leurs centrales à charbons, mais je ne suis pas sure qu’ils ne soient pas « juste » de ce coté là...
mes parents auront donc le choix entre la peste et le choléra : risquer de mourir irradiés ou... de froid... :(
Quelles sont les alternatives là tout de suite pour assurer l’approvisionnement de tous les foyers desservis par fessenheim ? .
ps : il fait très froid là bas en ce moment.... -
comme nous sommes confrontés avec des enclumes, je vous remets le lien
bien sur ,il s’agit de centrales holgraphiques ,le courant vient bien sur des fermes phovoltaïques à 19 heures,c’est une brevet espagnol.
reste le chauffage aux crottes de bique ,très efficaces, et tout le monde a bien une vieille bique chez soi non ?
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Je suis pour la fermeture et pourtant , je ne prêtes pas ma voie à un sondage.
Bref, sinon je repensais à ce que disait Bourdieu sur les sondages, c’était intéressant, l’idée selon laquelle à part les sondages d’intentions de vote sur une mesure qui existe déjà, la structure même du sondage produit l’opinion qu’elle est censée mesurer, en d’autres termes, « l’opinion publique » n’existe pas, c’est un artefact produit par les instituts de sondages, via l’imposition de problématique, et largement biaisé en faveur des classes supérieures. Le sondage c’est pas juste une mesure dont il faudrait savoir si la publication est pertinente pour des questions de prophétie autoréalisatrice, mais aussi l’enjeu d’une production politique. Comment retrouver son dada.
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Loatse
il ne faut pas s’inquiéter au sujet des possibilités que permettent des aujourd’hui les alternatives,d’ailleurs, je crois savoir qu’en ces temps de grand froid, la France achète des quantités d’électricité à l’Allemagne, entre autres.j’ai déjà prouvé dans plusieurs articles que l’on pouvait très rapidement se passer des énergies sales et non renouvelables,la première mesure est surement d’arrêter le gaspillage,une maison bien isolée permet d’économiser jusqu’à 80% de l’énergie...et les BEPOS font encore mieux, puisque non seulement elles n’en consomment pas, mais en produisent.de ne plus opter pour le chauffage électrique, qui est la pire des mauvaises idées.quand je songe à la nappe d’eau chaude qui se trouve en Alsace, et qu’elle est si mal utilisée... -
jo
entre les marteaux et les enclumes, vous avez du prendre un mauvais coup,vous évoquez des toto, des zéros, des crottes de biques,on pourrait en venir à douter de vos facultés mentales.sinon, vos travaux de neige ? -
Marrant ces sondages, les questions sont toujours incomplètes.
Par quoi remplacer cette centrale..... Et combien en plus sur la facture.L’art de poser les question incomplètes -
oui, à lire votre prose, on douterait de ses propres facultés mentales.
heureusement, j’ai compris, je ne m’y risque plus.faites nous plaisir, expliquez encore une fois vos équivalents crottin de cheval énergie.
il y a des grands moments sur avox, c’est pour cela que l’on ne s’en lasse pas.
un commentaire sur l’info concernant les réacteurs allemands ?
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Jo, merci pour ce lien ! Intéressant.
Je cite :Le grand froid qui touche actuellement l’Europe contraint l’Allemagne à recourir à l’énergie nucléaire. Une décision qui remet en cause la politique energétique de Berlin.[..]Mais pour faire face à la vague de froid qui sévit en Europe, quatre entreprises gestionnaires de réseaux électriques outre-Rhin ont décidé ces jours-ci, d’avoir recours à des centrales qui avaient déjà été retirées du réseau, mais conservées comme « réserve froide » pour les situations d’urgence. L’information a été confirmée mercredi 8 février par la presse allemande. En décembre, le pays avait déjà sollicité une première réserve d’urgence mise en place chez son voisin autrichien, mais c’est la première fois qu’elle doit avoir recours à ses réserves propres.[...] -
jo et marco
vous êtes décidément de grands naïfs. -
marco
réfléchissez une seconde,la centrale une fois arrêtée donnera bien plus de travail pour le démantèlement.les alsaciens ont tout à y gagner,moins de chômage, moins de danger.que demande le peuple ? -
72% pour la fermeture en cet instant...
le pauvre sarko mise toujours sur le mauvais cheval. -
Merci pour le lien joe, mais apparemment (vous avez lu les commentaires) il s’agirait d’une erreur et les centrales nucléaires ne seraient pas remises en route... donc ce sont bien les centrales à charbon qui fonctionnent...
à défaut d’hologrammes calorifuges...
la crotte de biquette ? (prévoir troupeau) excellente idée ! (Peut faire aussi tondeuse à gazon, source de calcium, méchoui et carpette)....
on devient écolo, joe ? -
vous êtes décidément de grands naïfs.C’est pas moi qui rêve du modèle Allemand dans toute sa splendeur, énergétique et emploi (en soutenant Hollande, personnage qui n’hésite pas à passer des heures à se calquer sur les Allemands...)Ces centrales ont été sollicitées oui ou non ?! (vous devriez avertir le Figaro et la presse Allemande, à force d’écrire des bêtises, il se pourrait que le personnel, par erreur aussi rallume les centrales).la centrale une fois arrêtée donnera bien plus de travail pour le démantèlement.les alsaciens ont tout à y gagner,moins de chômage, moins de danger.Vous me parliez du sophisme de la vitre brisé sur l’autre news, et en faites l’apologie sur celle-ci ?!Les ENR ayant besoin de la capacité nominale en double en cas de non production, il faudrait virer une centrale nucléaire, pour la remplacer par son équivalent en renouvelable, plus son équivalent en sûreté (c’est le cas des pays qui font le choix d’un grosse partie de renouvelable, il faut soit pouvoir encaisser la perte de production en important -ou s’appauvrissant- ou avoir de la réserve niveau production -carboné ou nucléaire-)Donc pour résumer, faut démanteler xMW, pour installer deux fois cette puissance.(et maintenir 2 types de production, donc plus de maintenance)....Donc au bilan...Dépense démantèlement + dépense ENR + dépense énergie secours...Je comprends mieux pourquoi Eva martelais qu’elle créerait 1 million de postes. -
@Loaste
attendons de plus amples informations, le Monde, ou l’immonde étant un journal(oups un torchon) inféodé aux plus radicaux partisans de la poële à frire et du renouvelable durable etc.
concernant les biquettes, je peux vous entretenir sur le sujet pendant des soirées, car j’ai eu des chèvres tibétaines,blanche(qui était toute noire) biquette, et trotinette.
malheureusement elles ont fait les frais du choc des civilisations,et comme toutes celles-ci se valent,il n’y a rien à ajouter.
Je sais que c’est difficile à croire, mais j’ai eu une ferme biologique ... il y a 30 ans(erreur de jeunesse)j’avais aussi 2 canards très rares, tartine et vitamine, qui m’accompagnaient en promenade,qui ont fait de mauvaises rencontres.
bref ,je suis un passionné de biodiversité, la preuve, je m’intéresse à la faune de Avox, qui vaut vraiment le détour -
@Joe,
Attendons donc confirmation... ou pas..
Merci d’avoir partagé vos souvenirs de fermier avec nous..
(On sent poindre un soupçon de nostalgie entre les lignes) ... -
@Olivier
la geothermie couplée avec le solaire et l’éolien me parait être une bonne alternative sauf que...il ne faut apparemment pas compter sur les politiques pour faire avancer les choses...
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Apres-Fessenheim-le-deluge-l
Quand tu dis qu’il ne faut plus se chauffer électrique, tu oublies de prendre en compte certains paramètres à savoir qu’il est couteux voire inabordable pour les petits propriétaires de changer leurs installations de chauffage, quand aux locataires en immeubles ils n’ont guère le choix...
Au vu de l’état de nos finances publiques, il semble qu’aucun candidat ne voudra prendre le risque d’aider au financement de projets et installations alternatives en l’état actuel des choses...
sauf à faire des prêts et nous enfoncer un peu plus...
le tout étant de savoir combien de temps cette crise va durer.. si elle risque de s’éterniser ou s’aggraver atteignant un point de non retour... auquel cas, le nucléaire sera bien la dernière préoccupation du peuple... -
Il est plus difficile de désintégrer une croyance qu’un atome
Nous n’en avons pas fini avec Fukushima
Selon une étude parue en décembre 2011 dans l’International Journal of Health Services, plus de 14 000 décès aux États-Unis seraient liés aux retombées radioactives de la catastrophe des réacteurs nucléaires de Fukushima. Les auteurs, Joseph Mangano épidémiologiste et directeur exécutif du projet Radiations et Santé Publique et Janette Sherman médecin et toxicologue estiment que les 14 000 décès d’Américains dans les 14 semaines après les fusions des réacteurs de Fukushima, soit entre le 20 mars et le 25 juin, peuvent se comparer aux 16 500 décès dans les 17 semaines après la fusion de Tchernobyl en 1986.
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-nous-n-en-avons-pas-fini-avec-fukushima-98849538.html
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marco sancho 7
vous qui vous intéressez à l’économie, si j’en crois vos quelques commentaires (vous devriez suivre de plus près jeremy Rifkin -
Bon article...
Néanmoins, je doute que Léon Paul Fargue ait pu écrire « le droit à la paresse » à l’age de 4ans.... Il s’agît plus probablement de Paul Lafargue...-
la halle
je suis impardonnable,bien sur, c’est paul lafargue,ce qui n’enlève rien au mérite de léon paul...désolé.et merci -
parkway
c’est la phrase finale que je pensais mettre dans mon article,merci de nous l’avoir proposée. -
je cherche vainement le lien, entre le dernier arbre,la dernière rivière ou le dernier poisson ?
l’argent n’est qu’un véhicule d’échange.
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jo le marteau
vous devriez interroger une huitre : malgré le Q.I. qu’ont veut bien leur prêter, je pense qu’elle a compris depuis longtemps le lien.retournez donc à vos travaux de neige. -
grand mage sidéral, expliquez donc au béotien que je suis en quoi l’argent implique-t-il le tarissement des rivières, l’abattage du dernier arbre et la pêche du dernier poisson ?
je suis toujours avide de m’instruire.
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jo le marteau et l’enclume
les efforts désespérés qu’ont fait les uns et les autres pour vous faire comprendre certaines informations ont été vains.à ce niveau, que voulez vous que je fasse ? un miracle ?je crois franchement que vous devriez vous cantonner à la construction des chateaux de sable, en été, et de bonhommes de neiges en hiver.désolé -
tony
si vous pouviez développer ?je ne suis pas sur d’avoir bien compris.vous voulez dire simplement qu’en attribuant ce R.U. on permet de relancer la consommation, où bien çela va au dela ? -
@joletaxi (xxx.xxx.xxx.94) 10 février 10:36
marco, le mage a raison, vous vous laissez bercer par vos illusions, et la machine à désinformer de l’empire marche à plein régime,la preuve
Le figaro : journal de propagande
c ’ était faux !
Pas de chance.
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mince, qui dit la vérité ?
curieux comme vous n’hésitez pas à prendre pour argent comptant des infos tendancieuses qui vont dans le sens de vos délires,vos commentaires sont truffés de liens « rigolos », et que vous êtes prompts à dénoncer une contradiction dans l’info véhiculée dans de grands journauxje ne sais pas qui dit la vérité ici, mais l’immonde est un repaire d’antinucs et de réchauffistes, et je me mefie de ces articles.
n’empêche qu’ils concèdent à demi mot la remise en service de centrales flamme.
Pour votre info, malgré un beau temps clair, le photovoltaïque ne débite que pendant 4 heures, et à moins de 20 % de sa capacité, le soleil restant encore bas sur l’horizon.
hier les éoliennes ont débité à 50 % de capacité durant la nuit de 2 heures du matin à 6 heures, puis le vent est tombé.reste donc la crotte de bique...
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sur la question du réchauffement climatique, il faut dire que le monde est imbattable dans la désinformation, la manipulation et le mensonge.
Pour le nucléaire, j’ai comme un doute.on vous a déjà répondu 20,50,100 fois sur les raisons d’importation à cette heure bien précise de pointe, à partir de l’allemagne et de l’angleterre,, mais il n’y a rien de plus dur qu’une enclume....
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mais il n’y a rien de plus dur qu’une enclume....
si une cloche ! -
@ tous
une centrale arrêtée très discrètement,mais on nous rassure, tout va bien !à suivre...-
Si c’est sans gravité, c’est forcément que c’est grave... -
Si c’est sans gravité, c’est forcément que c’est grave...
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/06/edf-a-du-mettre-en-conformite-deux-reacteurs-de-la-centrale-de-cattenom_1639643_3244.html
L’ASN a classé cet incident au niveau 2 de l’échelle Ines.
Toujours dans la nuance, Marco07 ! -
marco
c’est arrivé tant de fois, qu’il est normal qu’on s’en inquiète, non ?le jour ou la transparence sera au rendez vous dans le monde nucléaire, ce jour là, nous n’aurons plus de doutes quand aux informations données. -
Bonsoir Olivier,
Quelques petites réflexions que me suggère l’état du monde actuel -Nous avons une société d’injustice, parce que l’égoïsme de la nature humaine ne veut PAS une société juste.Heureusement, la nature humaine changera avec le temps, en partie par le travail de chacun sur lui-même, partie par la rétroaction positive sur l’individu de la société elle-même.Plus facile d’être justes, quand les désirs peuvent être mieux satisfaits. Or, l’industrie et la technologie nous enrichissent constamment.Il ne faudra simplement pas oublier que ce soutien n’existe que quand une majorité effective croit que soutenir ces règles leur apporte plus que s’y opposer.Chaque individu a son seuil – qui dépend de sa perception de son besoin comme de son conditionnement – au-dela duquel son égoïsme l’amène à s’opposer à ces règles qui assurent la justice. C’est la responsabilité de la société de veiller alors à ce que cette opposition ne contrecarre pas l’application des règles qui assurent la justice.Notre société est basé sur l’enrichissement personnel et l’individualisme forcené poussé à l’extrème et donc certaines personnes en oublient que la véritable richesse ne se situe pas au niveau matériel.Alors ces personnes accumulent les biens, car pour elles « avoir » est plus important que « être » , « posseder » est plus important que « donner ».Ne pas oublier l’économiste , Nouriel Roubini, l’un des rares à avoir donné de la voix en 2006 pour prévenir du marasme économique à venir, et son collègue Matthew Richardson, également professeur d’économie à l‘université de New York, ont mis les pieds dans le plat dans un édito du 14 février titré « Nationalisons les banques. Nous sommes tous des Suédois maintenant », défendant l’idée du rachat par l’Etat du système bancaire comme l’a fait la Suède dans les années 1990.-
En attendant, le photovoltaïque tue :
Ce mercredi soir, à Lay (Loire), un homme est mort après être tombé du toit de sa maison, sur lequel il était monté pour en déneiger les panneaux photovoltaïques, a-t-on appris auprès des pompiers, confirmant une information du « Progrès ».
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ça compte pas, il a pas été irradié.
ici on ne compte que les irradiés.
Bon malgré un gros effort de nos amis japonais, le tableau de chasse a été très décevant, alors que l’on avait de gros espoirs.Mais on annonce d’ici 50 ans, 1 million de morts, c’est garanti
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Pas 50 ans, 20 ans !
Dans 50 ans, ça se chiffrera probablement en milliards. -
ben voyons
là vous poussez un tout petit peu....quand le nucléaire tue, c’est à cause d’une technologie défaillante.mais dans le cas que vous exposez, il s’agit seulement de la maladresse d’un homme monté sur son toit, et la technologie photovoltaique n’est pas en cause.s’il n’y avait eu que des tuiles sur le toit, cet homme se serait tué quand même.auriez vous accusé les tuiles de la mort de cet homme. -
Bof, le travail en hauteur tue régulièrement.
Les panneaux photovoltaïques sont en hauteur.Si la personne monte sur son toit pour ses panneaux, il est clair qu’il y passe à cause de ses panneaux, même si ça vous déplait.Ce type ne serait pas tombé de son toit s’il n’avait pas eu des panneaux photovoltaïque à déneiger. -
marco sancho 7
toujours cette terrible mauvaise foilisez bien l’article.il y avait de la neige sur le toitelle couvrait donc autant les tuiles que les panneaux,et ce pauvre homme a glissé à cause de la neige, et de son imprévoyancemais en aucun cas on ne peut mettre en cause les panneaux photovoltaiques.zêtes un marrant, marco -
marco sancho 7
d’ailleurs les panneaux solaires ne sont pas fatalement sur les toits -
bonjour Marco
le mage a raison, si ce Monsieur est monté sur son toit c’était pour le « faire propre » les panneaux n’ont rien à voir là-dedans.
Vous- même avez vous bien balayé votre toit ce matin, il me semble qu’il y a un certain laisser- aller.
Et ouvrez vos fenêtres bon sang, les oiseaux sont stressés par le froid, et aveuglés par le soleil rasant, un vrai piège, cela va encore être un carnage -
allons allons
si c’était arrivé dans une centrale vous seriez le premier a dire qu’il est mort a cause de ......la gravité
et que bobos écolos fascistes de gauche même pas ingénieurs .......comprennent rien a newton .... -
marco et jo
dans votre numéro de clowns, je me demande lequel est le clown blanc et l’augusteenfin, j’ai une certitude, vous êtes tous les deux de la même famille. -
Conférence en direct de François Asselineau
http://www.ustream.tv/channel/conference-fran%C3%A7ois-asselineau-grenoble-live
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orion
merci de l’avoir rappeléj’ai liste identique concernant le F.Haine -
@ tous
une autre manière de voir la politique...et l’économie-
Je vais de voir le programme de Eva, assez ambitieux et intéressant. Le plus ambitieux de tous ceux que j’ai lu. Je pense qu’elle risque de remonter assez dans les sondages ces prochains jours.
A suivre...-
Par ailleurs, la France doit se doter « d’un réacteur de moyenne gamme », c’est-à-dire « 1.000 mégawatts », que « nous allons développer en partie avec les Japonais (l’Atmea) et en partie avec les Chinois », a estimé le ministre.
Le chef de l’Etat souhaite également que soit réalisée « une étude de faisabilité sur la possibilité de lancer des réacteurs de faible puissance, c’est-à-dire autour de 300 à 400 mégawatts ».
Sarkozy adepte du « small is beautiful » (300 MW) abandonne l’ EPR (1600MW).
Nos « Cloches » touchent le fond : c’ est à désespérer.
Votez EVA pour en finir avec la République des « Bateleurs »
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Sinon, des nouvelles de l’utilisation de notre argent collecté par l’impôt, ça fait toujours plaisir
L’euthanasie devrait parfois être obligatoire, surtout dans une situation de crise, pourquoi payez des inutiles ?
http://www.ozap.com/actu/quand-nadine-morano-fait-une-nouvelle-bourde-par-sms/439250
Rigolez, rigolez...
Cette « chose », on la paye 13000 €/mois pour twitter ou envoyer des sms. ça vous fait toujours rire ?
http://www.salaire-mensuel.com/salaire-nadine-morano-13000.phpEt, y’avais longtemps que l’illuminé bocal n’avait pas fait parler d’elle.
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120212.OBS1177/a-nogent-sur-marne-la-statue-de-carla-a-82-000-euros-fait-parler.html
Ils sont content là bas, enchanté même. Remarquez, avec un peu de chance, la statue sera plus intelligente que le modèle...-
13000 €/mois....
Franchement vous trouvez pas que ça fait cher le kilo de thon ? Sérieux, il est même pas frais en plus. -
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Keynes n’a jamais été clairvoyant bien au contraire.Idées battues en brèche par les faits.Aujourd’hui encore il fait croire à des chimères.Ses idées sont destructrices et emmènent vers la dictature étatique dans tous les cas.Ignorance de l’individu dans les calculs économiques.L’état surpuissant revient a déplacer le centre des décisions sur des minorités élitistes inféodées de l’état. C’a s’appelle le totalitarisme...de droite ou de gauche.Exemple : la Corée du Nord...Le pays ou la « décroissance est reine.»La socialisation de l’économie et l’intervention massive de l’état sur le marché débouchent sur la suppression des libertés individuelles.Le pouvoir coercitif de l’État transforme toute question économique ou sociale en question politique".A méditer.... Ça se voit dans la réalité.Nicolas Hayek économiste de l’école Autrichienne.-
Aujourd’hui, à cause des anti-keynésiens - ils sont incapables de se définir autrement -, la Grèce est à feu et bientôt à sang.
"... Il y a un demi-siècle, n’importe quel économiste - ou même n’importe quel étudiant ayant lu le livre universitaire « Economics » de Paul Samuelson - vous aurait dit que l’austérité en temps de dépression était une très mauvaise idée. Cependant, les hommes politiques, les experts et, je suis au regret de le dire, un grand nombre d’économistes ont décidé, en grande partie à des fins politiques, d’oublier tout ce qu’ils savaient. Et des millions de travailleurs paient aujourd’hui le prix de leur amnésie intentionnelle."
(La débâcle de l’austérité Paul Kugman)
Mais la haine de Keynes qu’éprouvent encore ceux qui ont « table et cuisses ouvertes » dans les grands médias est plus forte que le bon sens, et c’est pourquoi ils vont répètant inlassablement la même rengaine : « Keynes avait tort » !
Les cons ça ose tout.
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spécialme dédicace à spartacus :
« Si la finance sait se bien porter quand la production est à plat, l’inverse n’est pas vrai » (Lordon)
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