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Accueil du site > Actualités > Economie > La croissance et ses limites dimensionnelles

La croissance et ses limites dimensionnelles

Je propose dans cet article de voir comment la dimension d'un système peut influencer sur sa croissance et regarder si une économie peut échapper à quelques règles élémentaires auxquelles la nature a dû se soumettre.

Rigueur, austérité, relance, récession, stagnation, croissance, … ce sont les mots répétés du langage économique et politique présent, bien souvent étriqué, qui dans les tentatives brouillonnes d’analyses macro-économiques se perdent dans des visions réductionnistes oubliant la réalité d’un monde globalisé devenu complexe.

On évoque quotidiennement la croissance, on affirme que sans elle rien n’est possible pour le redressement économique du pays, la lutte contre le chômage, le rétablissement des grands équilibres budgétaires. Le constat montre pourtant que depuis le début de la crise, le PIB en volume n’a pas progressé sur la période et que nous n’avons toujours pas dépassé le niveau de 2007. Alors est-il encore judicieux, pertinent, de rester ancré dans le modèle du ‘toujours plus’ qui à l’évidence paraît de plus en plus éculé, usé, inapproprié à un monde qui dévoile davantage que par le passé ses limites physiques ou dimensionnelles.

Je reviens sur le problème de la croissance que j’avais déjà abordé dans un article intitulé « La caddie, le supermarché et la croissance » mais en des termes différents : ceux des limites physiques dictées tout simplement par une problématique simple de rapport entre volume, surface, et périmètre.

La croissance peut-elle revenir en France ? Nul ne doute que dans les pays dits émergents et les pays non émergés (nombreux en Afrique), elle a encore de beaux jours devant elle. Il est facile de croître quand on part de zéro ou de presque rien ou bien lorsqu’on se situe à un niveau de développement plus avancé permettant encore, de part une dynamique en place, de produire et consommer davantage. Mais qu’en est-il des pays occidentaux ayant atteints un niveau élevé de production, de consommation, de niveau de vie, de confort, de bien-être (enfin le croyons-nous !), autrement dit un certain niveau de maturité ? On pourrait d’ailleurs qualifier ces économies d’hyperactives comme l’enfant qui bouge dans tous les sens sans répit en épuisant les parents ! Ces modèles économiques occidentaux basés essentiellement sur la production, la compétitivité, la productivité, la rentabilité, la flexibilité, épuisent les individus aussi bien que les ressources naturelles dont est fait un usage abusif, et il n’est pas certain que la croissance tant souhaitée puisse les accompagner encore très longtemps.

Que nous dit la nature ?

Dans la nature, aucun système vivant ou système écologique ne croît indéfiniment. Les animaux, les plantes, passent toujours par une phase de croissance et parviennent ensuite à un niveau de maturité qui marque la fin du développement en volume pour laisser place au seul maintien de la structure dans sa forme et sa dimension grâce au renouvellement régulier des cellules à la faveur des échanges avec le monde extérieur.

Une des problématiques essentielles dans le processus de croissance d’un organisme est le rapport entre son volume et sa surface. Voyons quelques exemples :

  1. Cas de la cellule du monde vivant :

Pourquoi la cellule se divise-t-elle ? Justement parce que le rapport entre son volume et sa surface ne cesse de croître au fur et à mesure de son développement : le volume est une fonction à la puissance 3 et la surface une fonction à la puissance 2. Cela se traduit simplement par le fait que si on multiplie par N le rayon d’une sphère, on divise par N le rapport surface/volume. Plus la sphère grossit plus les échanges avec l’extérieur deviennent difficiles au regard des activités organisées en son sein (on suppose évidemment une activité au sein du système proportionnelle à son volume). 

Quand la cellule se développe, il arrive un moment où le rapport entre la surface et le volume pose un problème aux fonctions d’échanges. Les nombreux processus internes (tels que la production d’énergie) vont être limités et contraints par les surfaces d’échanges (en l’occurrence la membrane cellulaire) qui deviennent insuffisantes pour apporter les nutriments et l’oxygène dont elle a besoin ou éliminer les déchets produits. Tout système vivant nécessite des échanges de matières, d’énergie et d’informations avec son environnement ; pour la survie d’un organisme, ces flux doivent rester efficaces pour le maintien de sa structure et la pérennité des processus internes.

  1. Les gros animaux :

On remarque très bien dans la nature que les gros animaux ont davantage de problèmes pour réguler leur température (cas de l’éléphant), toujours à cause du rapport surface/volume. L’éléphant dispose de grandes oreilles fortement vascularisées qu’il fait bouger régulièrement pour refroidir son corps. Il marche lentement et courre rarement ; pas seulement à cause de son côté balourd, mais aussi pour éviter toute création inutile de chaleur au sein de son organisme qu’il aurait du mal à évacuer (il évite la surchauffe !). La chaleur produite par le métabolisme de base chez un gros animal ainsi que celle issue à son activité physique est donc beaucoup plus difficile à évacuer que chez les animaux de taille plus réduite. On peut noter que les baleines sont bien plus grosses que les éléphants et leur rapport surface/volume bien plus petit encore, mais elles évoluent dans une eau fraîche qui facilite les transferts thermiques grâce à une basse température et aux phénomènes de conduction et de convection bien plus efficaces dans un milieu liquide.

Petit exemple numérique pour être concret :

  • Une sphère de rayon de 0,1 cm a un rapport S/V égal à 30
  • Une sphère de rayon de 1 cm a un rapport S/V égal à 3
  • Une sphère de rayon de 10 cm a un rapport S/V est égal à 0,3. On voit nettement comment les potentialités d’échanges s’amenuisent avec le développement en croissance.

A priori il n’est pas irraisonnable de penser qu’il y a bien une limite à la taille d’une espèce animale ou végétale. Les dinosaures seraient peut-être un contre-exemple à ce que l’on observe aujourd’hui, encore que les limites ne sont pas évidentes à caractériser et à chiffrer, mais étaient-ils réellement adaptés à de légères variations climatiques ?

Que nous dit la société : petits exemples

  1. Les grandes agglomérations

Prenons le cas d’une grande agglomération comme Paris. Au lieu d’avoir une problématique de volume, nous avons là une problématique de surface. Si on double le diamètre de la ville on divise par deux le rapport entre son périmètre et sa surface. Dans un tel cas le nombre d’habitants est multiplié par 4 (à densité égale bien sûr) et le nombre de points d’entrée/sorties de la ville est en théorie seulement multiplié par 2 à juste proportion (ce qui n’est pas le cas en pratique car la configuration routière ne change guère). Les habitants friands de week-end à la campagne ou à la mer auront de plus en plus de difficultés à sortir ou à entrer dans la ville au fur et à mesure qu’elle grandit du seul fait de ce rapport « périmètre /surface ». C’est bien le phénomène observé tous les jours dans les grandes villes, qui sont sans cesse sous l’emprise de bouchons quasi permanents sur les grands axes. Plus la ville grossit plus elle doit se replier sur elle-même du fait des restrictions d’échanges au regard de son métabolisme interne. Paris et d’autres grandes villes arrivent à des formes diverses de paralysie : embouteillages, perturbations des transports ferroviaires : les trains s’arrêtent à cause de la densité du trafic. En fait sur de courtes périodes et très localement le monde se fige, se congestionne ; les voitures, les bus, les trains sont à l’arrêt car « l’organisme » est saturé et ne peut plus assurer ses fonctions d’échanges ! C’est ce qu’on appelle l’ischémie en physiologie quand un organe n’est plus irrigué (il est résulte une nécrose). Heureusement pour les habitants des villes, les bouchons se résorbent et la ville est à nouveau irriguée ! C’est peut-être une des meilleures images que l’on peut offrir pour illustrer ces principes : le réseau de communication n’est plus en capacité de s’adapter face à un « organisme économique » sans cesse en croissance réclamant toujours plus d’échanges.

Ces exemples montrent indiscutablement les limites de flux inhérentes à la notion de dimension.

  1. Les entreprises

Les grandes entreprises créent des filiales à certains stades de leur développement pour améliorer leurs performances en s’adaptant au contexte, et acquérir plus de souplesse dans leur gestion (elles se diviseraient un peu comme la cellule vivante : serait-ce un problème de rapport surface/volume ?).

  1. Les foyers

Un jeune foyer qui s’installe dans un appartement vide dépensera beaucoup d’argent pour son aménagement avec l’acquisition d’objets divers : c’est la phase de croissance. Une fois aménagé, la croissance en nombre d’objets devient difficile car l’espace commence à faire défaut. Or ce sont bien les foyers (dernier maillon d’une chaîne de production /consommation) qui sont à l’origine de la croissance car les entreprises ne croissent que s’il y a des acheteurs finaux. Dans cet exemple on n’est plus dans le rapport surface/volume évoqué plus haut mais tout simplement dans une contrainte de dimension.

Alors peut-on croître indéfiniment ?

Ces petits problèmes de géométrie accréditent la thèse qu’il est impossible de croître à l’infini pour un système qui requiert des échanges avec le monde extérieur. A un certain stade, le système, qu’il croisse en volume ou en surface ne peut plus être suffisamment nourri, irrigué, et perd sa capacité à évacuer efficacement ses déchets. Les notions de surface et de volume (ou de frontières au sens large) sont donc très importantes pour aborder la problématique générale de la croissance d’un système quel qu’il soit.

Ces exemples servent d’appui à cette idée que je défends, celle qu’aucun organisme quel qu’il soit ne peut croître indéfiniment, y compris une économie. Chaque acteur économique étant confronté à ses propres limites, il est peut-être pertinent en extrapolant à une échelle plus large, d’envisager que la croissance d’un pays se trouve elle aussi limitée. Des limites qui ne se résument pas aux seuls problèmes de géométrie ; il y en a bien d’autres, plus influents encore en cette période de crise (tels que le pouvoir d’achat, l’excès d’endettement, le temps, les ressources naturelles qui s’épuisent et s’apprécient) que je développerai dans de prochains articles.

Il est bien entendu difficile de comparer une économie globale à un organisme vivant, car on ne peut clairement identifier les frontières du système et par conséquent ses limites dimensionnelles (on peut au moins définir les frontières qui nous séparent des autres pays).

Les notions de surface et de volume peuvent paraître inappropriées pour l’analyse des contraintes du milieu économique, de son écosystème, et donc de ses potentialités de croissance. Cependant, la macro économie n’est que l’agrégat de phénomènes et de structures micro-économiques sur lesquels ces mêmes notions deviennent plus signifiantes. Alors si on suppose que les microcomposants sont limités dans leur développement, l’ensemble qui les agrège pourrait lui aussi être limité. Le problème consiste donc à évaluer les dimensions à partir desquelles, tout processus évolutif devient soumis à de telles contraintes qu’il ne peut plus grossir ou très difficilement ; je précise que cela ne l’empêcherait en aucune manière d’évoluer et de s’adapter, mais juste de croître.

Les contraintes que j’ai évoquées ne se sont peut-être pas encore complètement exprimées, mais elles ne sont pas à négliger comme facteurs de ralentissement de la croissance dans un futur assez proche. Cependant, n’oublions pas que l’on évolue dans une économie ouverte, mondialisée et que le monde aspire à consommer toujours davantage à l’image de nos économies développées faisant référence. Si la croissance portée par la consommation intérieure s’étouffe en France, il y a le reste du monde qui est loin d’avoir atteint le niveau de maturité que j’évoquais au début, offrant d’immenses opportunités de marchés, sans préjuger de qui saura les saisir. La croissance est donc encore possible pour notre pays mais elle sera alors davantage portée par des besoins extérieurs que des besoins intérieurs.

Conclusion :

J’ai voulu à travers cet article développer le rôle majeur des contraintes physiques qui ne sont jamais exposées dans les analyses économiques. Même si on peut penser qu’on est encore assez loin d’avoir atteint les limites que j’ai évoquées, il n’en reste pas moins que certains signaux sont déjà perceptibles comme l’affaiblissement inexorable de la croissance en France sur les trente dernières années (on perd 1 point de croissance tous les 10 ans en moyenne). Je pense que la notion de maturité n’y est pas étrangère.

Le monde des mathématiques est implacable, intraitable, inflexible, et pourrait bien nous rappeler régulièrement à nos bons souvenirs tant nos schémas de pensée s’inscrivant dans le « toujours plus » oublient les quelques notions élémentaires de géométrie rudement apprises !

Alors pourquoi ce qui est vrai pour la nature en général, ne le serait pas pour une économie en particulier ?

Alain Desert

Voici un graphique qui montre l’évolution d’un système soumis à une croissance exponentielle sur 30 ans

 


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100 réactions à cet article    


  • Hermes Hermes 11 avril 2013 16:58

    Que du bon sens !

    Un calcul qui vaut ce qu’il vaut mais qui montre la tendance. Celui de l’overshoot day, jour après lequel, les ressources consommées dépassent la capacité de renouvellement de la planète pour l’année suivante.

    Overshoot day

    2012 :        22 aout
    2011 :                   7 septembre
    2010 :       21 aout
    2009 :                           25 septembre
    2008                           23 septembre
    2007 :                                              26 octobre

    on voit que 2011 a marqué une accalmie, mais que la tendance négative reprend en 2012.

    Cdt.


    • epapel epapel 12 avril 2013 00:40

      Sauf que nous sommes déjà en 2013.


    • Hermes Hermes 12 avril 2013 13:03

      Bonjour epapel

      Il ne s’agit pas d’un calcul prévisionnel, vous l’aviez sans doute compris.

      Cdt.


    • Hermes Hermes 12 avril 2013 13:12

      Vous avez l’air en bonne forme ! vos commentaires sont bien sentis sur ce fil. Bonne rentrée sur Avox ! smiley


    • amiaplacidus amiaplacidus 11 avril 2013 17:11

      Un étang voit sa population de nénuphars doubler tous les jours (croissance exponentielle). Au 29em jour, l’étang est à moitié couvert de nénuphars. Au bout de combien de jours sera-t-il entièrement recouvert ?

      Seul un imbécile peut croire à une croissance infinie (d’autant plus si elle est exponentielle) dans un monde fini.

      Et ne venez pas me parler de croissance de biens de services immatériels. Ces biens doivent être consommé par des être bien matériels eux et qui ont donc une possiblité de croissance limitée !


      • Hermes Hermes 12 avril 2013 13:14

        Bonjour, très bonne remarque, mais ne sous-estimez pas les profiteurs, ils ont compris les limites du réel et commencent à vendre du virtuel (et se battent pour en obliger l’achat), alors que celui-ci pourrait être totalement gratuit, puisque duplicable à moinde coût.

        cdt


      • benji 11 avril 2013 17:37

        je compare souvent le monde des humains à une pomme ; quelle que soit la façon dont on s’y prend pour la conserver , elle finira toujours par pourrir ;


        • epapel epapel 12 avril 2013 00:39

          Alors vous devez êtes bien avancé !


        • almodis 11 avril 2013 17:47

          pour aller dans le concret : 


          vous y trouverez toutes les courbes possibles sur la raréfaction des matières premières ; le blog de Benoit Thevard est extrêmement intéressant et didactique .

          • Robert Biloute Robert Biloute 11 avril 2013 18:03

            @ l’auteur

            Je suis bien d’accord avec vos conclusions, et j’apprécie la démarche.
            Je soulignerais quand même qu’il y a à mon avis une grosse limite à ce raisonnement, fort intéressant par ailleurs.
            Votre raisonnements repose sur le rapport S/V d’une boule, et dans ce cas ce rapport décroit bien avec la taille. Il n’en est pas de même pour toutes les formes possibles. Vous citez d’ailleurs les oreilles d’éléphants, voilà un exemple d’une forme plate, bien adapté aux échanges, et dont le rapport S/V va être au premier ordre constant en fonction de son diamètre (pas de son épaisseur).
            Si on prend par exemple les villes, on peut aussi dire qu’une manière de contourner le problème est d’adopter une forme de ville ramifiée, qui tend à la fractale comme d’ailleurs semblent le faire beaucoup de systèmes vivants (cf. les racines, les poumons..).


            • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:29

              Robert,

               Bien d’accord avec vous. Merci de confirmer mes impressions... smiley
               Très bonnes idées de parler de fractales.

            • alain-desert alain-desert 11 avril 2013 20:18

              La nature a cette faculté d’inventer des formes telles que les fractales. Intéressant effectivement pour résoudre un problème de volume. Mais j’ai l’impression que notre adaptation est moins efficace !


            • epapel epapel 12 avril 2013 00:16

              Et puis la grosse différence fondamentale avec la nature, c’est que le métabolisme des organismes est essentiellement local, tandis que le métabolisme économique tend à devenir de plus en plus global et là ça devient un problème de dinosaures à la puissance 10. 


            • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:13
              Je crois que dans la liste vous avez oublié la « stagflation ». Celle-ci attaque sur deux fronts.
              La récession ne serait pas trop grave. 
              Dire que le PIB n’a pas évolué depuis 2007, est un peu dépassé par les événements et la suite de ce qui se passe actuellement avec la Bourse.
              La Bourse n’est plus le thermomètre de l’économie, je vous l’accorde mais il est le baromètre qui parfois se trompe qui dit qu’il fait beau, avec la pluie à l’extérieur.
              Le modèle du « toujours plus » ne tient pas dans la longueur quand on sait que le monde a une finitude. Celui qui tient le mieux c’est « toujours mieux, toujours plus efficace » qui est complètement différent.
              La croissance est un besoin naturel si vous ne vous souvenez pas de votre jeunesse qui attendait d’avoir 20 ans le plus rapidement et de prendre la place des vieux.
              Mais il ne faut pas croire que les arbres montent jusqu’au ciel. Il y a un line entre la taille des feuilles et celle de l’arbre.
              Un séquoia n’est pas un chêne qui perd ses feuilles avec les saisons.
              Oui, le lien entre volume et surface est très vrai.
              « Plus la sphère grossit plus les échanges avec l’extérieur deviennent difficiles au regard des activités organisées en son sein »
              Exact. Il y a un point de non-retour et qui ne permet plus de manager un ensemble devenu trop disparate qui ne permet plus de se régénérer.
              Suivez l’histoire de Kodak et vous comprendrez.
              Peut-on croître indéfiniment ?
              Non, c’est clair. Nous sommes des mutants qui s’ignorent, ai-je un jour écrit.
              Pourquoi croyez-vous que l’on observe les planètes les plus proches ?
              Les grands espaces sont là, désormais et ils sont infinis.
               smiley


              • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:14

                correction «  Il y a un line entre la taille des feuille »’

                 Il y a un lien entre la taille des feuilles et celle des arbres.

              • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:18

                « Plus la ville grossit plus elle doit se replier sur elle-même du fait des restrictions d’échanges au regard de son métabolisme interne. Paris et d’autres grandes villes arrivent à des formes diverses de paralysie : embouteillages, perturbations des transports ferroviaires »


                Non, les mégapoles ne se replient pas sur elles-mêmes, elles se rationalisent en quartiers.
                Si vous n’avez pas encore vu L.A., Londres, Le Caire, vous n’avez encore rien vu.

              • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:25

                « Plus la ville grossit plus elle doit se replier sur elle-même du fait des restrictions d’échanges au regard de son métabolisme interne.  »


                Non, c’est pas comme ça que cela se passe.
                Elles ne se replient pas, elles se rationalisent en quartiers.
                Si vous connaissez Londres, Los Angeles, Le Caire.... vous verrez que Paris qui n’est que 22ème dans la liste des mégapoles a encore de la marge.
                Bruxelles n’est pas encore arrivé au stade de mégapole et c’est à Bruxelles qu’il y a le plus d’embouteillages.
                Tout est une question de moyens et de potentiel à pouvoir s’étendre.

              • epapel epapel 12 avril 2013 00:22

                La question n’est pas savoir si Paris (ou plus exactement l’Ile de France) peut s’étendre plus mais s’il est possible de produire et consommer toujours plus de marchandises sur son espace actuel.


              • rastapopulo rastapopulo 11 avril 2013 18:34

                Si il vous reste un brin de méfiance pour la science infuse et de respect pour le débat contradictoire :

                - C’est les plantes qui ont créé l’atmosphère, non le contraire comme le supposerait pourtant votre statisme « naturelle » des ressources. La saturation par un élément n’a été qu’une étape pour un autre qui a son tour a refavorisé celui de départ. C’est un fait et je ne parle même pas des bombardement radioactif et orifaire depuis l’espace qui on enrichie la terre là ! 
                 
                - Notre niveau de connaissance actuelle ne permet pas de connaître les limites de la terre. Par exemple, la France ne compterait plus un arbre sans la découverte du charbon. Les limites changent à chaque découverte ou c’est notre compréhension qui évolue ? Pure rhétorique que ceci mais les décroissants adorent réfléchir de manière rhétorique (cfr. le fameux argument « la terre est limité donc la connaissance est limité donc nous serons statique à partir de maintenant » et j’exagère à peine). Je pourrais même en garder sous le pied avec le méthane cristallisé « glace qui brûle » (réserve équivalent en énergie à 5x tous les stock consommé et connu de pétrole), le thorium (qui permet de recycler les déchets radioactifs actuelle en énergie... suprême affront pour les antinuk décroissants) ou les réserves infinies d’hélium3 et autres que nous offres l’espace (mais pas le droit d’explorer l’espace pour un décroissant puisque cela met à mal l’idée même de monde limité)

                - La miniaturisation et l’optimisation des procédés demande de moins en moins de matériaux pour la même application ou alors augmente certaine qualité. Il n’y rien qu’à voir le potentiel des nano-tube de carbone. Voir un ingénieur méconnaître ça me laisse pantois.

                - Le malthusianisme a été promu comme doctrine par l’empire britannique pour justifier l’injustice « naturelle » avec des ressources opportunément qualifié de limité pour les colonies. Excusez du petit précédent historique qui contextualise votre pensée. Actuellement, l’écologie est d’ailleurs noyé par cette sauce britannique via les parrains de la décroissance comme le financier Goldmsith, le duc d’Edimbourg fondateur du wwFONDS, les fils d’oligarques du pétrole comme Al Gore,... Le plus piquant étant que c’est l’industrie qui a renversé le pouvoir des Compagnies des Indes et permit la victoire du Nord industrielle sur le sud esclavagiste aux USA. Des détails pour les décroissants malthusien puisque l’homme n’est pas digne de Gaya = quelle cadeau aux oligarchie qui ont peur d’exigences sociales porté par des population en augmentation.

                Voilà, choissisez votre camp maintenant.


                • epapel epapel 12 avril 2013 00:07

                  Ici la question n’est pas de savoir s’il y a assez de ressources disponibles mais s’il est possible pour tout un chacun d’en comsommer indéfiniment toujours plus dans un espace et dans un temps fini. 

                  Le problème est que les journées n’ont que 24h et que nous n’avons que 2 mains et un seul cerveau. C’est qui explique aussi pourquoi on veut faire ouvrir les magasins le dimanche, tout simplement pour que les gens aient assez de temps pour acheter.

                   


                • olivepsy 12 avril 2013 11:08

                  Certains points de votre commentaire pourraient être intéressant, si vous n´aviez pas une vision binaire de notre monde, tout en étant englué dans des stéréotypes et des clichés sur les décroissants...Vous avez oublié le fameux « retour à la bougie »...
                  Mais en associant le concept de décroissance à WWF et al gore, on voit bien toute votre ignorance dans ce domaine ou alors votre mauvaise foi...il vous serait bénéfique de lire andré gorz, par exemple...
                  Mais peut être que cela pourrait créer des courts circuits dans votre réflexion binaire, vu que vous avez déjà choisi le camp des gentils éclairés contre les méchants obscurantistes...


                • Oups 11 avril 2013 18:34

                  Pas tout à fait d’accord.

                  D’abord posons les bases : on entend la croissance ici par expansion dimensionnelle

                  1. L’univers et la vie ne font que croître depuis toujours. Et dans un univers croissant, en points donnés, on peut analyser une baisse de croissance, une annulation, ou une récession. Mais le problème n’est pas analysé ici correctement, du moins à la bonne échelle/dimension !

                  2. C’est là même chose à l’échelle de la vie, de l’humanité, ou de l’économie. Et pour comprendre exactement de quoi ces systèmes sont capables il faut reposer une base : On considère la possibilité de décadence ou d’autodestruction d’un système qui veut croître. Ce nouveau comportement serait causé par le lien qui le lie avec le reste.

                  On va dire que l’erreur principale du raisonnement est que vous considérez un système croissant sur un système qui a arrêté de croître (votre conclusion est alors évidente). Alors que le terrain de l’humanité est un tout autre terrain.

                  En gros, si la nature s’adapte à elle même l’humanité doit s’adapter à elle même. Et il n’y a pas de problème de croissance en soi, uniquement un problème de système économique capable de canaliser son comportement pour pouvoir le répandre dans l’espace. Mais si vous cantonnez l’humain à la terre, bien sûr qu’il y a une limite, mais la limite de l’humanité n’y est pas. Malheureusement pour moi, je ne verrais jamais la preuve que j’ai raison.

                  Et la solution a quelque-chose à voir avec un lien qui nous lie chacun les uns aux autres. La solution est un système économique intriqué : www.lanouvellepartie.com


                  • epapel epapel 12 avril 2013 00:11

                    Grossière erreur dans la métaphore de l’expansion de l’univers qui se fait avec un densité décroissante alors que la croissance économique humaine se traduit par une densité croissante de marchandises, de population et de transports.

                     


                  • yoananda 12 avril 2013 06:04

                    N’importe quoi, aucune base mathématique, c’est du raisonnement de littéraire pas fichu de comprendre une exponentielle.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 18:37

                    alain-desert,

                     Après lecture de votre « à propos », j’ai pu constater que vous avez le même parcours à 10 ans d’écart.
                     J’ai vu l’évolution dix ans plus tôt. 
                     Les machines que l’on programmait en enfichant des tableaux énormes par des fils.
                     Tout était énormes pour très peu de résultats.
                     C’est dire que la miniaturisation a contrecarré complètement le problème du volume.
                     Il y a aujourd’hui un dilemme.
                     On peut faire plus petit mais l’homme ne suit plus. Il a de très gros doigts, cet animal.
                     Puis, s’il ne parvient pas encore avec l’écran tactile, il reste le stylet.
                     Votre iPhone, au lieu de se restreindre encore en volume (ce qui parfaitement possible techniquement), il prend de l’extension. 


                    • epapel epapel 12 avril 2013 00:00

                      Le problème tel qu’il est posé, compte tenu de votre réponse amène la question suivante : peut-on miniaturiser les hommes, les voitures, les maisons, les routes ... ? 


                    • Hermes Hermes 12 avril 2013 13:07

                      Mais si c’est possible, les jivaros le font ! La télé aussi mais juste le cerveau, pas la boîte cranienne....

                      Bon WE smiley


                    • anomail 11 avril 2013 18:52
                      La théorie de la salle de bain

                      Ou la magie des fonctions exponentielles.

                      Jusqu’à la dernière minute, on a l’impression que tout va bien.

                      http://sametmax.com/la-theorie-de-la-salle-de-bain-et-un-tout-petit-peu-de-python/


                      • Abou Antoun Abou Antoun 12 avril 2013 21:38

                        Jusqu’à la dernière minute, on a l’impression que tout va bien.
                        Anomail, ça c’est vraiment bien trouvé. A illustrer avec le problème du nénuphar cité plus haut. Permettez qu’à l’occasion je vous emprunte cette ’maxime’ qui reflète si bien la situation actuelle.


                      • In Bruges In Bruges 11 avril 2013 18:54

                        @L’Enfoiré
                        Vous sortez pas mal de conneries depuis longtemps (et dans un français approximatif), mais là vous battez les records :

                         « C’est dire que la miniaturisation a contrecarré complètement le problème du volume. »

                        Relisez-vous avant d’écrire des pléonasmes énormes.
                        Sinon, pour la prochaine fois, je vous suggère :
                        « descendre en bas »
                        « Quand il pleut, c’est mouillé »
                        « L’été, il fait chaud ».
                        Bonne soirée, et évitez la diahrée verbale.

                        • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 19:10

                          In Bruges,


                           connerie pour connerie, dans un français approximatif et que vous avez rectifié, j’en suis fort aise. 
                           La diarrhée (deux « r ») n’est pas un problème, c’est de dire ce que vous dites en réduction, cela peut être très bien fait en modèle réduit. 
                           Envoyez-moi la facture pour l’effort de lecture et la correction du moins si vous avez tout compris. Mais votre pseudo pourrait aussi passer en néerlandais.
                           Pas de problème. smiley 
                           

                        • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 20:15

                          Mais j’oubliais, je reste toujours « Logorrhément vôtre » et j’attends votre résumé en Reader Digest

                           smiley 

                        • Le péripate Le péripate 11 avril 2013 19:04

                          L’économie n’est pas un organisme , pas plus que l’écologie d’un système vivant est un organisme... cette analogie est bien sur la faille qui plombe l’article de bout en bout. Reste un éclairage intéressant sur quelques points, comme la taille d’une ville.


                          A ranger dans la catégorie élucubrations... continuez à faire de l’informatique, vous y êtes certainement compétent...

                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 19:24

                            Je plusse. Élucubration, non. Amalgame rapide, oui.


                          • alain-desert alain-desert 11 avril 2013 19:45

                            J’ai pris soin souvent de mettre des guillemets. Il est évident qu’il n’y a aucune confusion dans mon esprit.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 20:10

                            « J’ai pris soin souvent de mettre des guillemets. »


                            Sans excès, pas de problème. Tout est toujours quelque part dans tout. Je connais le risque car je recherche aussi les liens entre les choses et les événements. Cela doit être une déformation de notre métier entre un input et un output, il y a des processus qui dépendent de tellement de « IF ».
                             smiley 

                          • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 11:58

                            @ Le péripate
                            .
                            répondez à cette équation :
                            depuis 1970, le PIB a doublé soit une croissance de 3% en moyenne par an.
                            Depuis 1970 le chômage a explosé.
                            Alors comment croire en « une résolution des problèmes économiques » (principalement du chômage) en courant après « de la croissance » ?
                            Les faits nous montre l’inverse.
                            Autre conclusion : tous les politiciens qui courent après la croissance pour résoudre le chômage sont des escrocs ou des incapables.


                          • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 12:07

                            Ce n’est pas une équation, mais une tentative de corrélation. Et corrélation n’est pas raison.


                            On peut tout aussi bien dire que, en dépit d’une croissance de 3% (nous n’y sommes plus mais passons) le chômage a augmenté. Et que les raisons se trouvent ailleurs. Je suggère quelques pistes à votre sagacité : smic élevé, entraves à l’emploi, entraves à l’entreprise et à l’initiative, état qui mobilise en pure perte la moitié de ce PIB, trop de fonctionnaires, etc.......



                          • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 12:16

                            Même lorsqu’on vous prouve que la croissance est une utopie pour résoudre les problèmes, vous refusez de le voir.
                            Mais « croissance économique = destruction de la nature »
                            et « croissance économique = pas de solution au chômage ».
                             


                          • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 12:25

                            C’était ça votre « preuve » ?


                             smiley 

                            J’en ai une autre : ces dernières années le nombre de kilomètres d’autoroutes a cru en parrallèle avec la courbe du chômage (je n’ai pas vérifié mais ce doit être vrai).

                            Il est évident donc, et une preuve certaine selon votre raisonnement, que le chômage est causé par les autoroutes.
                            Merci de votre très utile contribution smiley



                          • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 14:04

                            <<<C’était ça votre « preuve » ? <<<<<

                            La preuve que vous dites n’importe quoi est :

                            les politiciens et économistes disent que la solution au chômage se trouve dans la croissance, or depuis 1970 le pib a doublé, et le chômage (directement lié à l’activité économique) a lui aussi augmenté.

                            .
                            <<<<<<<<<<J’en ai une autre : ces dernières années le nombre de kilomètres d’autoroutes a cru en parrallèle avec la courbe du chômage (je n’ai pas vérifié mais ce doit être vrai).
                            Il est évident donc, et une preuve certaine selon votre raisonnement, que le chômage est causé par les autoroutes. Merci de votre très utile contribution <<<<
                            .
                            C’est gentil de me servir la soupe ! Décidément vous êtes encore plus intelligent que mon poisson rouge !
                            Effectivement il y a un lien entre le nombre de kilomètres d’autoroute et le chômage.
                            Car plus on optimise le système monétiste, plus on crée du chômage, et les autoroutes participent à l’accélération des déplacements. Un exemple : avant pour faire Paris Marseille, on le faisait en plusieurs jours, avec une étape, avec une dépense pour se loger, s’alimenter, etc. 
                            Le fait de ne plus s’arrêter a fait perdre son travail à presque tous les restaurants le long de la nationale 7, aux stations services, etc.
                            Vous me direz que l’argent qui n’est pas dépensé quelque part est dépensé ailleurs, sauf que lorsqu’il n’y a pas « obligation » de dépenser, la dépense ne se fait pas forcément.
                            C’est la même chose pour le marchand de moquette qui ne renouvelle pas sa moquette chez lui parce qu’il épargne, ayant peur de l’avenir, et comme ses voisins font pareil, plus personne n’achète de moquette et il se retrouve au chômage.
                            Encore un bienfait du système monétiste.
                            Quoi qu’il en soit merci pour votre exemple de l’autoroute. 

                          • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 14:56

                            Ces politiciens racontent ce qu’ils veulent ce n’est pas à moi de leur donner raison ou tort. Adressez-vous donc à eux, moi je n’ai jamais défendu cette thèse keynésienne.


                            Bon alors si les autoroutes vous vont bien, voyons avec, par exemple, la masse totale d’astéroïdes reçus par la terre. Cette masse augmente tous les ans, ainsi que le chômage. C’est donc la preuve que le chômage est causé par la chute des météorites.

                            On perd beaucoup de temps avec les mauvais élèves et le plus souvent en pure perte.



                          • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 15:27

                            <<<<<Ces politiciens racontent ce qu’ils veulent ce n’est pas à moi de leur donner raison ou tort. Adressez-vous donc à eux, moi je n’ai jamais défendu cette thèse keynésienne.<<<<

                            .

                            Vous ne voulez donner raison ou tord, pourtant vous cherchez a avoir raison même lorsque vous avez tord. Bref, excusez, je n’avais compris que vous n’étiez qu’un troll.

                            .

                            <<<<On perd beaucoup de temps avec les mauvais élèves et le plus souvent en pure perte.<<<<<
                            C’est vrai, il vaut mieux en faire des soldats. 
                            Quand à argumenter avec un troll, effectivement c’est une pure perte de temps.


                          • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 15:33

                            On dirait que je t’ai bouché le truc qui te sert à penser. Bien, je suis un troll. Maintenant ramasses ta pelle et ton râteau et casses-toi.


                          • Marc Chinal Marc Chinal 13 avril 2013 00:20

                            Pendant qu’on est dans le bac à sable, n’oublie pas de mettre plein de grains de sable dans tes popoches pour en faire de la monnaie, puisqu’il parait selon tes dire que la monnaie ne doit pas être suffisamment rare pour avoir de la valeur...


                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 avril 2013 14:08

                            Je ne m’attendais pas à cette chute entre vous deux, mais je me suis bien amusé à lire votre échange.

                            J’ai comme devise « tout est dans tout et inversement », comme je le disais plus haut, vous m’en avez apporté encore plus de preuves.

                            Bon weekend à tous deux smiley

                          • julius 1ER 13 avril 2013 19:38

                            bien sûr que les autoroutes participent au chômage de masse bientôt plus personne dans les cabines de péage, comme dans les caisses de supermarché, bientôt plus personne aux caisses, mais c’est ce que le club de Rome ou autre Bildeberg avaient prévu dans les années 70 usines automatisées, très mécanisées avec comme résultat 15 % d’ouvriers et employés nécessaires pour faire tourner l’appareil productif, d’un certain point de vue ce ne serait pas très grave sauf que !!!!!! que fait-on des millions de chômeurs, si l’on ne met pas en place un revenu citoyen, on fait comme Adolphe on leur donne un uniforme et on leur dit d’aller casser la gueule au péripate du coin qui est con comme un balai avec ses visions stéréotypées et complètement fossilisées, qui croit encore au libéralisme alors que celui- ci n’existe que pour les pauvres et les classes moyennes, pas pour les riches qui eux ont tous les moyens de se protéger.........


                          • Marc Chinal Marc Chinal 14 avril 2013 00:52

                            @ julius 1ER
                            .
                            Le revenu de base nous retransforme en esclave du fric, l’inflation recommencera jusqu’à recréer la rareté de la monnaie, c’est sans fin. Sans oublier que pour donner à l’un, il faut prendre à l’autre. A qui allez-vous prendre les 390 milliards d’euros par an ? (500 euros par mois multiplié par 12 multipliés par 65 millions de français). 390 Milliards c’est plus que le budget de la france ! (qui est de 290 milliards)
                            .

                            Si je vous dis ça, ce n’est pas pour vous fâcher, mais pour vous dire « ne perdez plus votre temps dans des solutions qui n’en sont pas, enlevez les balles des armes à feu ! N’utilisez plus de monnaie. »
                            VOTER AM.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 14 avril 2013 10:13

                            « N’utilisez plus de monnaie. »
                            VOTER AM. »


                            Une manie. Encore des initiales, qui ne veulent rien dire à part pour des Français.
                            AM, je cherche... 

                            Pour la monnaie, on parle récemment des bitcoins. Il se crashe pour mieux décoller ?
                             

                          • Marc Chinal Marc Chinal 14 avril 2013 13:00

                            <<<<<Pour la monnaie, on parle récemment des bitcoins<<<<<
                            .
                            Cette monnaie libre et totalement spéculative ?
                            Oui, une belle connerie. Mais bon, qu’ils fassent leur expérience, c’est ainsi que l’humanité avance.
                            Pour le « AM », c’est à remplacer par « abolition de la monnaie ».


                          • OuVaton OuVaton 11 avril 2013 19:46

                            Les anciens grecs avaient leur idée sur la chose. Article Hubris de Wikipedia :

                            Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. L’hybris constitue la faute fondamentale. L’homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée (par son destin). Celui qui désire plus que la juste mesure que le destin lui a attribué fait preuve d’hybris (de démesure) et mérite châtiment. « Voit les maisons les plus hautes et les grands arbres : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure » écrivait l’historien Hérodote.

                            Le châtiment de l’hybris est la némésis, le châtiment des dieux qui fait se rétracter l’individu à l’intérieur des limites qu’il a franchies. Hérodote l’indique clairement dans un passage significatif :

                            « Regarde les animaux qui sont d’une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir de leur supériorité ; mais les petits n’excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbres aussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure. »


                            • Robert Biloute Robert Biloute 11 avril 2013 19:50

                              @peripate

                              je vous trouve bien méprisant envers l’auteur, je suppose que c’est plus pour une question d’idéologie divergente que de pour alimenter un débat..

                              @rastapopoulo

                              c’est vrai que l’extension de la recherche de ressources est une sorte d’angle mort dans la pensée théorique de la décroissance. Et pour alimenter le débat dans un sens qui ne m’arrange pas du tout, on pourrait même dire qu’il y a grosse contradiction : si la décroissance découle d’une volonté de préserver la vie humaine, à moyen terme elle a raison, mais à long terme on peut toujours trouver un évènement extrême (astéroïde, sursaut gamma trop proche.. l’univers ne lésine pas) qui nécessiterait une technologie sérieusement avancée pour éviter l’anéantissement.

                              Cela étant dit, et pour prêcher un peu plus pour ma paroisse, il y a aussi dans la décroissance un refus d’une manière d’envisager le progrès, dans ses objectifs comme dans ses moyens. Aller miner les astéroïdes pour trouver des terres rares et de l’He3, pourquoi pas, mais si justement la majorité reste cantonnée à une vie misérable et sans âme uniquement pour préserver un sytème marchand proprement absurde sur le plan humain, ma foi je préfère encore une cabane au fond des bois.


                              • L'enfoiré L’enfoiré 11 avril 2013 20:51

                                Robert,

                                 Encore une fois d’accord avec vous.
                                 J’entre dans votre paroisse. smiley
                                 La décroissance est une utopie.
                                 Nous sommes au stade où on peut presque tout faire à condition d’y mettre le temps et le potentiel financier (potentiel qui d’ailleurs n’est pas vraiment un obstacle).
                                 La question reste du pourquoi faire une chose plutôt qu’une autre.
                                 Ce genre d’idée de la finitude du monde, de la décroissance ne date d’hier.
                                 Malthus bien sûr.
                                 L’infréquentable Pierre-Joseph Proudhon, anarchiste, il estimait que la valeur d’une chose doit être évaluée selon son « utilité », ses effets sociaux, réels et matériels.
                                 Cette époque du virtuel qui dépasse en valeur le réel, devrait le secouer.
                                 Mais, c’est pour faire court que j’arrête ici, pour Bruge.
                                  smiley
                                 

                              • epapel epapel 12 avril 2013 00:29

                                Parler de potentiel financier, c’est confondre la représentation avec le réel.

                                 

                                Le seul potentiel qui existe ce sont sont les ressources dans l’ordre suivant :

                                1) l’énergie

                                2) les matériaux

                                3) les hommes 


                              • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 08:52

                                Méprisant..... mais enfin l’économie n’est rien d’autre qu’un concept qui recouvre de manière très imprécise ce que en fait on devrait appeler l’étude de l’action humaine. L’opération de réification qui fait d’un concept une chose est absolument anti-scientifique. Se laisser abuser par les termes de « croissance » par exemple, car il n’y a nulle part un tas ou une chose qui grossirait, mais simplement le fait que nous échangeons plus entre nous, des produits ou des services de plus en plus complexes. Je ne vois pas bien comment on peut affirmer que notre capacité à échanger est limité.


                              • L'enfoiré L’enfoiré 12 avril 2013 09:39
                                Le potentiel financier est un moyen à l’échelle humaine de se représenter le réel.
                                Comme dit péripate, reflète son action par un concept d’échanges. Notre capacité à échanger est illimité. Si vous connaissez un peu la Bourse, c’est un reflet à grande échelle de ce phénomène.
                                Les autres êtres vivants n’ont pas ce soucis de savoir s’il y a une croissance ou non.

                              • epapel epapel 12 avril 2013 11:32

                                1) Les finances , ça ne se mange pas et ça ne fait pas tourner les usines. La finance n’est qu’un droit de tirage sur le monde réel.

                                2) Le but ultime des échanges d’informations c’est d’échanger des choses concrètes sinon ça revient à discuter dans le vide. De toute façon même l’échange d’infoirmation consomme des ressources (énergie, infrastructures).

                                3) Il n’existe aucune capacité infinie pour des êtres finis dans un monde fini.

                                 


                              • Le péripate Le péripate 12 avril 2013 11:43

                                Quand Epapel aura fait le tour de l’univers, fini, ou pas, on prendra au sérieux ce sophisme.


                                Les systèmes complexes ont de curieuses propriétés, comme de faire émerger de nouveaux ordres.
                                Un calcul fait au paléolithique sur la capacité d’un territoire à abriter un certains nombres d’humains se baserait sans doute sur le gibier disponible, le nombre de pierres de silex disponibles, et conclurait facilement qu’on ne peut pas dépasser le million d’humain sur terre.

                                On voit ce que vaut cette approche.

                              • mrdawson 12 avril 2013 15:55

                                "Les systèmes complexes ont de curieuses propriétés, comme de faire émerger de nouveaux ordres.

                                Un calcul fait au paléolithique sur la capacité d’un territoire à abriter un certains nombres d’humains se baserait sans doute sur le gibier disponible, le nombre de pierres de silex disponibles, et conclurait facilement qu’on ne peut pas dépasser le million d’humain sur terre."

                                Le résumé de la pensée économiste : de l’idéologie et une connaissance plus qu’approximative des lois mathématique et des réalités biologiques. Tout cet espoir qu’au final on trouvera bien un moyen (et on le trouvera certainement) est légitime mais ne réponds absolument pas à la question d’une croissance exponentielle.
                                Lire :
                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_exponentielle
                                https://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_bact%C3%A9rienne


                              • Abou Antoun Abou Antoun 12 avril 2013 21:46

                                @epapel

                                Le seul potentiel qui existe ce sont sont les ressources dans l’ordre suivant :

                                1) l’énergie

                                2) les matériaux

                                J’aurais inversé les deux premiers points. Les matières premières, comme les métaux, les terres rares, nous ne savons pas les générer ( à moins de remettre en selle la pierre philosophale). L’énergie nous savons la produire de diverses manières, mais enfin les deux sont liés l’énergie soit-disant ’propre’ nécessite des matériaux (rares) pour son stockage.


                              • alinea Alinea 13 avril 2013 00:17

                                Je vous vois peu souvent Robert Biloute ; mais que vos commentaires font du bien !


                              • anomail 3 juin 2013 17:01

                                Les seules richesses réelles sont celles qui permettent de vous maintenir physiquement en vie : Ce qu’il y a dans votre l’eau, la nourriture et le toit que vous avez au dessus de la tête si vous êtes chanceux.

                                Tout le reste n’est que vétilles.

                                Or la finance est complètement déconnectée de cet état de fait. La création monétaire débridée donne une illusion de richesse, mais l’argent ça ne se mange pas.


                              • Al West 11 avril 2013 19:55

                                Le point fondamental qui n’est pas abordé, c’est la relation entre le système monétaire tel qu’il est conçu, la nécessité de croissance pour qu’un tel système perdure et le besoin en ressources naturelles qui l’accompagne. C’est la base de la base, le modèle de l’argent en tant que dette et les intérêts à payer sur un crédit impliquent la concentration des richesses dans les mains de quelques usuriers, pendant que le reste des individus luttent chacun dans leur coin pour essayer de ne pas être endetté ce qui est impossible puisque, globalement, en faisant la moyenne sur tous les individus, l’endettement est massif. C’est cet endettement qui pousse avant tout à la consommation de ressources et de biens et réclame de la croissance.


                                • epapel epapel 12 avril 2013 00:36

                                  Pas abordé parce que ce n’était pas le sujet.


                                • epapel epapel 12 avril 2013 00:37

                                  Pas abordé parce que ce n’était pas le sujet qui traite des conséquenses de la croissance et non de ses causes.


                                • non667 11 avril 2013 21:21

                                  foin des modèles mathématique qui réduisent l’homme a 2 paramètre s,v ? !
                                  plus concrètement ! :

                                  il y a surpopulation ! SI SI !  mais l’élite mondialo-capitaliste veut résoudre le problème dans son seul intérêt et à l’insu /contre la populace .observation : ils savent qu’au contraire du pharaon qui avait besoin de millions d’esclaves pour assurer sa magnificence eux n’ont besoin que de quelques esclaves (bien bêtes pour éviter les révolutions ) et des millions de robots informatisés qu’ils possèdent déjà

                                  voila une réaction que j’ai du poster une dizaine de fois sur A V :( les chiffres sortis à la louche de ma tête ne sont pas si éloignés des vôtres )

                                  ils savent (l’élite )depuis longtemps que la terre ne peut nourrir de façon pérenne plus de 2 milliards d’habitants ! (les centaines de milliers d’années d’avant le progrès technique /médical le prouvent )
                                  le problème de cette élite ,de ce peuple élu est donc : comment supprimer 4,5 milliards d’habitants
                                  comment faire baisser la consommation /pollution des survivants afin de mieux leur en laisser(a l’élite ) et pour plus longtemps :
                                  en augmentant les prix pour la consommation .(ça vient )
                                  en mettant des taxes pour la pollution .(c’est parti :taxe carbone +...+... !)

                                  pour les 4,5
                                  avortement ,préservatifs , destruction de la famille , hédonisme ..... en route pour l’occident
                                  mais ça n’irait pas assez vite alors il faut ajouter d’autres solutions !

                                  vous dites :"L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires"

                                  la bombe atomique ? impensable ça pêterait de tout les cotés , elle ne fait pas de détail , contamine trop longtemps le territoire , de plus le vent tourne et n’a que faire des frontières ! alors ?
                                  bombes à neutrons : pas assez ciblantes
                                  les armes chimiques, bactériologiques même problème

                                   euréka j’ai trouvé !
                                  et si on fabriquait un virus génétiquement modifié (genre sida + ) qui épargne seulement un type de population qui possède un génome particulier acquis (ogm ,« vaccins préventifs » ) ou inné (gène d’Abraham par exemple , les israëliens font des recherches dans ce sens ,vérifiez sur net )

                                  un comble :la recherche coute cher alors on peut la faire financer par des dons de la populace en organisant des génétons et en disant que c’est pour soigner des maladies héréditaires .

                                  MAINTENANT LA SOLUTION DU PEUPLE

                                  les pays développés régulent naturellement leur population pour assurer à leurs descendances le même confort de vie .

                                  si des populations de pays surpeuplés (par rapport à leur capacité de nourriture (+ eau ) viennent dans les pays développés cela réduit à néant l’effort de ceux-ci

                                  et a la longue on en arrive à une substitution de population !

                                  la logique naturelle voudrait que chaque population reste sur son sol et adapte son nombre a la capacité de nourriture de son sol CE QUE FAISAIT LA NATURE AVANT QUE LE PROGRES TECHNIQUE MÉDICAL ET IDEOLOGIQUE NE VIENNE SEMER LA M......


                                  • epapel epapel 12 avril 2013 00:35

                                    Le temps des bisounours n’est pas encore arrivé.


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 12 avril 2013 10:02

                                    J’aime votre « SOLUTION DU PEUPLE ».

                                    Les pays moins développés ou en voie de développement comme la Chine ont eu la brillante idée de l’enfant unique. Quand cela marche...
                                    C’est peut-être aussi une raison que l’on voit beaucoup de Chinois qui se trouvent dans des China Town dans le monde.
                                    La nature, exact, a aussi réglé le problème avec des espèces endémiques,
                                    La dérive des continents a aidé. Les lémuriens n’existent que parce qu’ils n’ont pas eu de concurrence avec les singes. 
                                    Les animaux les plus fragiles s’ils sont restés sur les mêmes environnements se sont vus éliminer par les plus forts. 
                                    L’homme, c’est la Terre, les mers et les airs, qu’il occupe.

                                  • Abou Antoun Abou Antoun 11 avril 2013 21:42

                                    Article certes intéressant, mais on appelle les mathématiques à la rescousse là où le bon sens est amplement suffisant.
                                    Il n’y a pas de croissance infinie possible dans un monde aux ressources finies. Cela devrait être une évidence pour tous, sauf peut-être les politiciens qui en font leur fond de commerce.
                                    Tout cela pourrait être remis en cause par une début de conquête de l’espace mais pour l’instant on ne fait qu’encombrer l’exosphère avec des joujous justes bons à diffuser des conneries sur les télés du monde entier, où à vous suggérer d’emprunter un sens interdit en zone urbaine.


                                    • epapel epapel 12 avril 2013 00:34

                                      C’est juste mais peu de gens ont conscience qu’une croissance annuelle de 3% conduit à multiplier la production par 20 en 100 ans, à tel point que le discours dominant continue à en faire une chose tout à fait désirable.


                                    • soi même 12 avril 2013 04:26
                                      La croissance est une absurdité économique, pour la raison simple, il est aberrant de produit plus ce que les hommes sont susceptible de pouvoir consoner, d’où le monstrueux gâchis pour maintenir un prix à haut rendement pécuniaire.

                                      L’excuse , c’est par exemple pour réglé la faim dans le monde, et bien la faim dans le monde est juste un problème d’égoïsme, car logiquement avec ce que l’on produit tous le monde seraient nourrir à saciété.


                                      • joletaxi 12 avril 2013 10:46

                                        toujours le même baratin pour imposer une vision passéiste et mortifère aux sociétés.
                                        Il est d’ailleurs remarquable de constater que tous ces mouvements partagent en commun un certain goût pour des solutions radicales et autoritaires.
                                        Il y a pénurie ?
                                        en tout cas, il y a de l’essence à la pompe, les supermarchés regorgent de biens et de nourritures,et je ne vois aucune raison que cela change dans un avenir à moyen terme.
                                        Les nouvelles techniques d’extraction permettent d’envisager une sécurité énergétique pour au moins centa ans, du charbon, il y en a à profusion, on commence à valider l’exploitation des caltrates ,bref, sauf dans les élucubrations des « décroissants », il n’y a strictement aucune raison ,que du contraire, de freiner le développement, ce qui signifie que nous produirons encore plus de biens,sans aucun doute, plus intelligemment et avec moins d’énergie, pour le plus grand bien de tout le monde.

                                        Toutes, mais alors toutes les prédictions des oiseaux de mauvaise augure, genre Erlich, se sont révélées fausses,et malgré cela,et sans la moindre honte, la mouvance continue à répandre ses prophéties à 2 balles.
                                        Un monde développé est un monde plus juste, plus « écologique » si cela a un sens, c’est la misère et la pauvreté qui sont les pires ennemis de la nature.

                                        Mais d’ici 1 jour ou 2, il paraîtra à nouveau un article pour nous resservir la soupe verte.


                                        • epapel epapel 12 avril 2013 11:35

                                          Je suis abasourdi par la puissance des vos arguments.


                                        • epapel epapel 12 avril 2013 11:42

                                          En attendant, ça ne va pas fort à Fuskushima.


                                        • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 12:02

                                          Le problème, c’est que la croissance est une « saloperie » destructrice de l’environnement (il faut bétonner pour donner du travail au secteur du bâtiment), mais que sans croissance, le monde de la monnaie s’effondre faute d’arriver à payer ses dettes...
                                          Seule solution : se décontaminer l’esprit et imaginer une civilisation sans monnaie, afin de ne plus être piégés dans une équation impossible à résoudre.


                                          • Hermes Hermes 12 avril 2013 13:18

                                            Attention, hérétique !  smiley -))


                                          • Marc Chinal Marc Chinal 12 avril 2013 14:05

                                            Oups... démasqué ! ;)


                                          • Electric Electric 12 avril 2013 13:16

                                            La croissance est directement corrélée à la quantité d’énergie produite/consommée par un pays.

                                            Economie d’énergie = arrêt de la croissance.

                                            A l’horizon 2050, bon nombre de métaux essentiels auront disparu, dont l’or, l’argent, le zinc, bref, 50% des matières premières minières.

                                            La dette a financé de façon artificielle la croissance de ces 30 dernières années, Loi de 1973 ou pas.

                                            La solution passera par un grand nettoyage planétaire.

                                            La World Company s’y emploie activement.

                                            Mais avant cela, c’est la mort des océans qui sonnera le glas de notre civilisation.

                                            La seule solution est d’aller chercher des ressources ailleurs que sur Terre et de sanctuariser le biotope planétaire.

                                            A moins d’évoluer vers une vie synthétique et de lancer la production de moutons mécaniques et donc de sacrifier sciemment la vie biologique.

                                            La World Company s’y emploie aussi (transhumanisme/robotique).

                                            Bref, le croissez et multipliez, c’est terminé.


                                            • ecolittoral ecolittoral 12 avril 2013 13:22

                                              Article très intéressant mais, que l’on parle croissance, cellule, écosystème, il y a toujours un environnement à ces entités.

                                              Supposons une ville congestionnée. Elle l’est parce que son énergie a été puisée...dans une autre ville « dévitalisée », elle même puisant son énergie dans « la campagne » Eau, agriculture, mines etc. L’inflation de ces unités en fin de croissance ne supprime en rien l’existence de ces environnements.

                                              Résumé aux difficultés de certaines « cellules » ou excroissances comment croître avec moins ? C’est impossible ! Elles sont condamnées.
                                              La biodiversité humaine palliera à ces petites morts....comme d’habitude.

                                              J’ai lu dans un commentaire : « je compare souvent le monde des humains à une pomme ; quelle que soit la façon dont on s’y prend pour la conserver , elle finira toujours par pourrir. » Hors, une pomme(présent) ne sert qu’à disperser les graines(futur) du pommier(histoire).
                                              Ne confondons pas la pomme, le pommier et les graines.

                                              • kemilein 12 avril 2013 21:16

                                                le 8ième jour l’homme créa le crédit
                                                le 9ième jour l’homme créa la publicité (réclame)
                                                le 10ième jour l’homme se réveilla dans une décharge
                                                le 11ième jour l’homme créa la guerre.


                                                • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2013 09:57

                                                  Le plus étonnant dans toutes ces différentes formes d’approches, c’est l’absence quasi systématique d’une donnée fondamentale....

                                                  LE TEMPS !!!

                                                  Je suis tombé par hasard sur un commentaire de Robert Biloute, argumentant sur la nécessaire poursuite du progrès technique en raison de risques extérieurs comme « sursaut gamma, astéroïde ». C’est possible, mais peut on prévoir quand cela aura lieu ? Sans compter que la Terre elle même peut s’en mêler avec éruption de super volcan, dégazage massif de méthanes, super séisme ou ère glaciaire.

                                                  C’est que ce genre d’incident, la Terre et l’Univers ne disent pas quand, comment ni avec quelle intensité cela se produira. Avant la fin e l’année en cours ou dans 1 000, 10 000 ou 1 million d’année. De fait, la seule chose dont on soit sûr, c’est de nos propres actes. Et là, il s’agit bien de savoir si nous agissons avec la volonté de durer dans le temps ou bien de considérer que tout va s’arrêter demain.

                                                  Agir dans l’urgence de tout avec les conséquences écologiques destructrices sous prétexte qu’un astéroïde peut nous tomber sur la tête à tout moment, c’est comme dilapider tous ses biens, insulter et mépriser ses voisins, vandaliser les biens publics, sous prétexte qu’on joue au loto et qu’on peut gagner avant d’avoir tout perdu pour tout rembourser !

                                                  Alors, s’il s’agit de continuer à développer la technologie, peut être qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation si la volonté de l’humain est de perdurer à travers le temps.

                                                  Car jusqu’à présent, l’humain n’a fait la preuve que de sa nuisance, mais rien en ce qui concerne son utilité envers son environnement. Pour cela il lui faut développer un technologie capable de dévier un astéroïde voulant pulvériser la Terre et prier pour que cet astéroïde arrive enfin !
                                                   


                                                  • L'enfoiré L’enfoiré 13 avril 2013 14:19

                                                    « Pour cela il lui faut développer un technologie capable de dévier un astéroïde voulant pulvériser la Terre et prier pour que cet astéroïde arrive enfin ! »



                                                  • Hervé Hum Hervé Hum 13 avril 2013 16:30

                                                    reste à croire dans le proverbe « qui peut déplacer un gros caillou, peut déplacer une grosse montagne ! »

                                                    Et surtout prier pour que le petit ne cache pas le gros !!!


                                                  • lagabe 13 avril 2013 10:04

                                                    le site le plus important est à mon avis
                                                    21 août 2010 : le jour du dépassement - AgoraVox le média citoyen

                                                    21 août 2010 : le jour du dépassement

                                                    Le 19 décembre 1987, pour la première fois de son histoire, l’humanité vivait au-dessus de ce que la terre pouvait lui offrir en un an. Selon l’ONG Global Footprint Network, le jour du dépassement (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 21 août.

                                                    L’humanité aura consommé le 21 août 2010 les ressources que la nature peut produire en un an. Incroyable non ?

                                                    à cette date , on était à 33 % aujourd’hui c’est plutot 40 %


                                                    • joletaxi 13 avril 2013 11:42

                                                      Incroyable non ?

                                                      pas plus incroyable que ceux qui avaient cru aux prévisions de Erlich(un de vos papes) qui prédisait que l’Inde serait ravagée par de terribles famines, car jamais ses surfaces arables ne pourraient supporter l’explosion de sa population ;
                                                      Résultat,25 ans plus tard, l’Inde est exportateur net de riz.les dernières récoltes ont été tellement abondantes que cela pose même des problèmes de stockage.

                                                      Incroyable aussi de constater que globalement les surfaces cultivées ont diminué alors que la production a elle augmenté.

                                                      bref, vos gourous ont trouvé en vous un bon client,à part un bon suicide collectif, je ne vois pas de solution.


                                                    • Trashon Trashon 13 avril 2013 11:42

                                                      C’est quand même drôle, on approche de la centaine de commentaires, beaucoup parlent de croissance, d’autres de décroissance mais absolument aucun d’équilibre...


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 13 avril 2013 14:21

                                                        Parce qu’on a pas inventé la bonne balance smiley


                                                      • Trashon Trashon 13 avril 2013 14:29

                                                        On a pas besoin de l’inventer, elle existe déjà : tout n’est qu’équilibre autour de nous excepté peut être l’univers lui même, mais j’ai ouï dire que c’est justement ce déséquilibre qui le conduit inexorablement à sa perte


                                                      • joletaxi 13 avril 2013 16:00

                                                        tout n’est qu’équilibre autour de nous

                                                        ben justement non, tout évolue sans cesse,nous sommes dans un monde « chaotique » où toute modification perturbe les équilibres, c’est le fameux effet papion .
                                                        La mouvance vit sur la fiction d’un monde statique, que nous devrions tenter de garder dans l’état, ce qui est parfaitement idiot,nous devons comme nous le faisons depuis l’aube de l’humanité nous adapter aux situations nouvelles.


                                                      • Trashon Trashon 13 avril 2013 16:34

                                                        Le problème avec les raisonnements comme le votre c’est qu’à force de pourrir notre environnement on ne pourra plus s y adapter


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 13 avril 2013 16:58

                                                        Ordre (équilibre) ou chaos ?

                                                        Un problème très physique qui touche à l’entropie.
                                                        En fait, on s’éloigne toujours de l’ordre et... on croît.
                                                        Je n’en dis pas plus, mais on voit très vite que les limites dimensionnelles se rapprochent de l’infini. 
                                                         

                                                      • alain-desert alain-desert 14 avril 2013 08:45

                                                        C’est ce qui me paraît le mieux. Que les politiques prennent conscience que notre niveau de développement est satisfaisant est qu’on organise l’équilibre (pas facile !) tout en évoluant, progressant davantage dans la connaissance que dans le matériel


                                                      • Bur K burka 13 avril 2013 12:36
                                                        Oui, toute croissance a une fin, comme le montre l’auteur. 

                                                        Les spéculations sur la croissance que font ceux qui en attendent bêtement le « retour » me font penser à Tex Avery lorsque ses personnages courent sans se rendre compte qu’ils sont au-dessus du vide... et quand ils s’en aperçoivent ils tombent dans le vide sous leurs pieds (les pattes).

                                                        Coire croître indéfiniment, c’est comme croire en Dieu et à sa toute-puissance... Désolé pour les croyants qui liront ça.

                                                        Tiens, ça me fait penser à la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf.

                                                        Autant aller consulter un chamane et compter sur ses incantations, comme font les nigauds qui attendent un « retour d’affection » d’un amour perdu. 


                                                        • Bur K burka 13 avril 2013 12:44

                                                          J’oubliais de préciser qu’en conséquence, la croissance ayant atteint son apogée, il est temps de mettre en place d’autres solutions pour répartir les richesses et les partager. Par exemple avec un Revenu Universel non conditionné à une utopie : la croissance. 


                                                          • Bur K burka 13 avril 2013 15:05

                                                            Précision : la croissance ayant atteint son apogée [ en Europe ] (dont France et Belgique).


                                                          • joletaxi 13 avril 2013 12:56

                                                            la croissance ayant atteint son apogée,

                                                            heureusement qu’il y a des gens qui savent, d’ailleurs ce sont les mêmes qui racontent périodiquement ce genre d’idiotie et qui sont démentis par les faits, mais cela ne les gêne nullement la preuve.

                                                            allez dire cela au milliard de « frères » qui crèvent de faim,
                                                            typiquement un réflexe de rentier.


                                                            • L'enfoiré L’enfoiré 13 avril 2013 14:14

                                                              Yes, Sir... smiley


                                                            • Bur K burka 14 avril 2013 09:40

                                                              joletaxi et l’enfoiré, si vous bouffez tout ce qui pousse sur la planète à vous tous seul, c’est sûr que les autres vont crever de faim.


                                                              Le problème c’est votre refus de partager, réflexe typique d’enfoiré capitaliste. 

                                                              Résultat : les ressources de la planète sont pillées par quelques-uns pendant que quelques milliards de « frères » crèvent. 

                                                              Dans quel camp êtes-vous ? Celui des « frères » ou des enfoirés ?



                                                            • joletaxi 14 avril 2013 12:14

                                                              mais oui, mais oui, sauf que la malnutrition a reculé de façon spectaculaire, y compris dans les pays collectivistes qui ont adopté l’économie de marché, mais que ne plus, jamais dans l’histoire,, nous n’avons eu autant prospérité.

                                                              La Corée du Nord est un pays très égalitaire, mais ils n’acceptent pas l’immigration, dommage pour vous.


                                                            • Peretz1 Peretz1 22 avril 2013 07:52

                                                              La notion de mathématique traduit l’économie en ce qu’elle a de physique. Or celle-ci n’est pas une science exacte. Sans compter aussi son aspect biologique. Quand on ne fait pas de différence entre le libéralisme et sa dernière version, le néolibéralisme, on ne comprendra pas ce qui se passe en économie. C’est la même différence qu’il y a entre un artisan et une multinationale. Et pourtant ils font également partie de l’économie. Attachez vos ceintures et je vous l’explique dans mon bouquin (à ne pas mettre entre les mains d’un économiste) : « En finir avec les crises et le chômage ».

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