La vérité ultime sur la crise de 2008 due aux chauffards de la finance
La situation économique n’est pas uniquement une crise financière. C’est aussi une crise de l’information. Les citoyens ne sont pas informés de ce qui se passe réellement. Les économistes ont quelques avis, mais divergent. Le dispositif politique gérant les émotions et les affects se superpose en créant de la confusion, tentant de rassurer les épargnants, les travailleurs, les consommateurs, non sans quelques belles hypocrisies. Comme les parachutes dorés, bannis, alors que quand le système fonctionnait sans secousse, des patrons pouvaient en bénéficier, y compris dans le cadre de mauvais résultats. Les politiques étaient tolérants. Plus maintenant. Tout d’un coup, la classe politique serait devenue morale, comme par un tour de magie. A moins que ce moralisme ne soit qu’un instrument pour calmer les gens et diriger la société.
Nous savons au moins une chose, c’est que tout ce que nous savons n’est pas fiable, pas sûr, avec un taux de crédibilité largement sous les 100 %. Analyser séparément les mécanismes, les instruments, les dispositifs, ne permet pas de comprendre le sens de toute cette affaire bien complexe. Désigner des coupables, prendre des sanctions, réguler avec l’argent du contribuable, cela peut passer pour juste ou, à défaut, judicieux, mais si le système est vicié, dans le sens d’un vice d’organisation, mais aussi de comportement humain, alors le système va poursuivre sa course et faire des dégâts sociaux. D’ailleurs, il en faisait déjà avec par exemple la précarité, la loi Hartz en Allemagne, la fragilité de dizaines de millions d’Européens. Personne n’y trouvait à redire. Parce que les affaires des élites continuaient, que la croissance était positive, que les classes moyennes n’étaient pas touchées. Mais, maintenant, si on devait paraphraser le paquet fiscal, on évoquerait le paquet de crises. Le pouvoir d’achat et maintenant la sécurité de l’épargne. Tout y est. Sans compter la récession, le chômage. Le cœur social est touché par le cyclone financier et les autorités réagissent.
Face à l’impuissance cognitive, une douce méditation se propose. Une réflexion sur le sens de l’économie, de l’existence. Le capitalisme, outil pouvant servir le progrès matériel pour tous, ne fonctionne plus correctement. Les maîtres de la mécréance accusent le capitalisme alors que ce n’est qu’un instrument au service des hommes et conduit par les hommes. Quand une voiture part dans le ravin, faut-il accuser la voiture ou le chauffard ? Ce sera le point de départ de l’allégorie.
Il est question de conduite. Les gens disposent de véhicules. La circulation fait des milliers de morts. Dans les années 1970, avec un parc bien inférieur à ce que nous connaissons, il y avait 15 000 morts sur les routes. Et même un record à 17 000 en 1973 (si ma mémoire est bonne). A ce moment, des mesures de limitation de vitesse ont été prises. Ce phénomène concerne également le Québec. En 1973, 2 200 décès sur les routes, seulement 600 en 2007. En France, nous sommes passés sous le seuil des 5 000, mais c’est encore beaucoup. On ne peut rien y faire. C’est inhérent au système. Juste réglementer, avec des panneaux, des règles, des gendarmes. Le monde de l’automobile est tel que le plaisir de conduire vite et la nécessité aussi font que 5 000 morts sont le prix à payer, sans compter les handicapés à vie, les blessés. Personne ne penserait à limiter la vitesse à 50 km/h. Ainsi se présente le mode de vie occidental et mondial.
Le fonctionnement de l’économie ressemble un peu à celui de l’automobile. Surtout dans le monde de la finance où les opérateurs sont un peu à l’image de ces chauffards de la route qui prennent le maximum de risque pour le plaisir de la vitesse. Ici, c’est pour l’ivresse du profit. Les financiers ont voulu engranger du profit plus vite que ne le permet l’économie réelle. D’où le krach, le carambolage. Dans une certaine mesure, les Fangio de la finance ont embarqué dans leur véhicule des passagers, les uns de plein gré, prêts à parier pour gagner, les autres un peu floués ; on ne leur a pas tout dit, ils ont placé leurs économies dans un véhicule financier sans savoir que ses conducteurs fous allaient verser dans le fossé. Quand ce n’est pas le ravin. Autrement dit la faillite. Mais les pompiers de l’Etat ont décidé de venir en aide aux particuliers accidentés de la finance, voire aux conducteurs de ces mêmes véhicules. Pendant ce temps, le Samu social récupère les suicidés de l’économie réelle, les exclus du système.
Le principe ayant conduit au krach actuel est assez simple, aussi limpide que celui de la circulation automobile. On peut limiter les dégâts routiers et prévenir, plutôt que de sauver les dégâts corporels et psychiques. Le système de la finance a pour l’instant préféré foncer, en espérant, non sans raison, d’être sauvés par la mutualisation étatique et l’armée du salut qui récupère les pauvres. Les accidentés de la route ont aussi droit à la Sécurité sociale. On ne fait pas payer au chauffard le coût de son méfait. Prix en charge par l’assurance. La seule chose que peut faire le système, c’est sanctionner par le tribunal le chauffard dont la mauvaise conduite a été établie. Feu rouge grillé, alcoolémie, conduite à risque, etc. Ce qui a un effet dissuasif, mais restreint. Pour limiter les accidents, il existe aussi un Code de la route, des panneaux routiers, des règles, des gendarmes, des sanctions.
Et pour la finance ? Eh bien disons que ces règles sont assez souples. Et que les autorités ont laissé faire les affaires à haute vitesse de profit. Maintenant, les Etats interviennent. Pour piloter les structures financières plantées dans le fossé, non sans avoir débarqué le pilote. Remplacé par un pilote ayant toutes les garanties de confiance auprès des autorités politiques. Voilà où nous en sommes. Avec les pompiers essayant d’atténuer l’incendie. Tout va se remettre.
Dans ce contexte, la distinction entre régulation et réglementation mérite une réflexion. Réguler, comme un régulateur de vitesse, ou un moniteur d’auto-école avec les doubles commandes, c’est un peu le credo de la social-démocratie. Mais qui peut dire que les régulateurs étatiques sont plus crédibles, plus fiables et mieux formés à la conduite de la finance ? L’exemple du Crédit lyonnais, avec ses gestionnaires publics, prouve le contraire. Les intentions des sociaux-démocrates me paraissent douteuses. N’ont-ils pas quelques velléités de faire de gestion sans assumer les risques du privé ? A l’opposé, les tenants du libéralisme strict et de la dérégulation ont eu le vent en poupe, mais ne la ramènent plus trop par les temps qui courent. Ils ont voulu piloter en hommes de confiance, mais ne méritent plus la confiance. Ils ont voulu déréglementer, un peu comme si on abolissait les limitations de vitesse ; ils ont joué les Senna des circuits financiers. On a vu le résultat. La solution la plus raisonnable, ce serait de réglementer la finance. On évoque un super gendarme de la finance à New York, sous l’égide de la Fed. C’est une piste à suivre. Si on veut une économie saine, comme une conduite automobile sûre, on se doit de limiter les risques et d’édicter un code de conduite de la finance. Ce qui ne va pas sans susciter quelques réticences ; comme pour la voiture, dès qu’on limite la vitesse. Et c’est bien là le choix de société. Faire une économie plus sûre en imposant un code de conduite des affaires financières. Quitte à perdre un peu de croissance, mais en allant plus sûrement, sans ces crises induites par l’ivresse de la conduite, tolérée par les Etats et même encouragée, avec le carburant des épargnants entraîné dans cette conduite à risque dont on voit maintenant le résultat.
Mais la nature humaine prendra sans doute le dessus. C’est si bon de conduire vite, de prendre des risques. On peut douter que le monde de la finance ait décidé d’abdiquer. C’est comme après un accident de moto. On se calme, et puis un ou deux ans plus tard, on reprend ses vieux réflexes. On peut penser que la finance fera de même quand cet épisode sera oublié. A moins que la société n’engage un véritable débat de société sur ces questions et sur la manière de conduire l’économie. Telle est l’opportunité offerte par cette crise, une opportunité qui sera ou ne sera pas prise. Amen !
118 réactions à cet article
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Dépêche de dernière minute
Le CAC 40 vient d’être suspendu à 10h27, sur le site Challenge, la dernière cotation date de 10 heures, avec 8 points de chute. Les raisons, un afflux d’ordre trop important sur le marché. C’est une suspension technique, le calcul ne pouvant être fait. Un quart d’heure plus tard, reprise de la cotation des cours. Remonté de l’indice, seulement 6 points de chute. (Les Russes ont suspendu une de leur cotation, pour une semaine. Le Nikkei a plongé de presque 10 points, comme à Vienne. C’est un carambolage généralisé. L’occasion de méditer sur la conduite des affaires économiques et financières.)
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Cher Sudiste, il est bien précisé dans le billet que c’est une allégorie, avec quelques symboles. Et vous ne verrez jamais d’accident à la Bourse, sauf au cas improbable où Jean Sarkozy débarquerait en pleine séance avec son scooter
Ouais, un peu comme dans la Bible, que vous devriez éviter de lire, parce qu’il n’y a pas d’arche et que vous pouvez toujours attendre la chevauchée des sept cavaliers de l’Apocalypse. Vous allez être déçu -
un petit détail
les cavaliers de l’Apocalypse sont à quatre (et non sept) Les quatre cavaliers sont traditionnellement nommés Guerre, Famine, Pestilence, et Mort
par contre il y a sept trompettes...
Rappel : à l’époque où le texte a été rédigé il n’y avait pas la finance, et peut-être va-t-elle disparaître d’ici l’Apocalypse
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Dépêche de dernière minute
Le CAC 40 vient d’être suspendu à 10h27, sur le site Challenge, la dernière cotation date de 10 heures, avec 8 points de chute. Les raisons, un afflux d’ordre trop important sur le marché. C’est une suspension technique, le calcul ne pouvant être fait. Un quart d’heure plus tard, reprise de la cotation des cours. Remonté de l’indice, seulement 6 points de chute. (Les Russes ont suspendu une de leur cotation, pour une semaine. Le Nikkei a plongé de presque 10 points, comme à Vienne. C’est un carambolage généralisé. L’occasion de méditer sur la conduite des affaires économiques et financières.)
Annexe. En allégorie automobile, les précaires licenciés sont à l’image de gens fauchés par des chauffards. Une entreprise prospère qui fait faillite, c’est une colonie de vacance fauchée par un bus. Certain automobiliste conduisent vite en état d’ivresse. Certain traders parient vite sous l’emprise de la coke. Aujourd’hui, suspension des cotations un instant, les compteurs se sont affolés. Les conducteurs sont fébriles. Le trafic se poursuit. Les patrons financiers qui vont des excès et brûlent les feux de la réglementation financière ne sont jamais sanctionnés, pas de PV, mais des primes. Ce sera plus contrôlé maintenant.
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Atavus 8 octobre 2008 11:31Momo,abus signalé.
Arrête de troller sur les articles des autres -
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Parler de 1929, c’est un complot des banques.
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1929, plutôt une annonce politique pour faire payer le contribuable.
2008, c’est une dose de 1987, plus un peu de Japon 1990, plus un décalage trop fort entre la finance et l’économie réelle, et un zeste de 1929 pour pimenter le cocktail -
exact 1929 a été parfaitement orchestré...
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Ca évolue, ça évolue ...
Allons, disons-le clairement : nous venons de voir un tiers des 50 plus grandes banques mondiales disparaitre et une quantité de monnaie équivalent déjà à plus de 10% du PIB mondial disparaitre. C’était quand la dernière fois ? -
@ Lowlow007 qui écrit : ""exact 1929 a été parfaitement orchestré...""
Dans cette excellente vidéo "L’argent dette" on lit ceci :
"Quiconque contrôle la quantité d’argent dans ce pays est maître absolu de toute l’industrie et de tout le commerce … Et si vous savez que le système tout entier est facilement contrôlable, d’une façon ou d’une autre, par quelques hommes tout puissants, pas besoin de vous expliquer quelle est l’origine des périodes d’inflation et de dépression." (James A. Garfield, ancien pdt des USA, mort assassiné).
A lire là : L’argent-dette)On lit ou entend également ceci :
"Le système moderne de l’argent dette est né en Angleterre il y a un peu plus de 300 ans en 1694, quand la première Banque d’Angleterre a été créée par une charte royale lui autorisant des prêts fractionnels de dépôts d’or au ratio de 2 pour 1. L’histoire des USA depuis la révolution de 1776 a été en grande partie une lutte épique pour se libérer du contrôle des banques mondiales dominées par les Rothschild. Cette lutte a finalement été perdue quand le président Woodrow Wilson a signé en 1913 la loi de la Réserve fédérale donnant le pouvoir de créer l’argent américain à un cartel de banques internationales"Je suis un homme très malheureux. J’ai ruiné mon pays sans le vouloir. Une grande nation industrialisée est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de notre nation et toutes nos activités sont donc entre les mains de quelques hommes. Nous sommes devenus l’un des gouvernements les plus mal gérés, l’un des plus dominés et les plus contrôlés du monde civilisé. Ce n’est plus un gouvernement de libre opinion, ni un gvt de conviction avec vote d la majorité, mais un gvt d’opinion et de contrainte par un petit groupe d’hommes dominants." (Woodrow Wilson, ancien pdt des USA).
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Il ne faut pas trop pousser le truc. Que la structure d’institutions ait favorisé les crises de 1929 et 2007 est évident. Mais il est par contre faux que quelqu’un les ait souhaitées et organisées. Ca n’arrange personne. C’est plus la logique du système qui s’est exprimée.
"La logique du piège est plus forte que celle du chasseur". -
Mais si , Forest Ent , tout ceci a été voulu et organisé. Comment croire que les magnats qui dirigent la finance soient aveugles à ce point ? Cette crise a été voulue pour qu’une "élite" s’approprie le reste de l’économie mondiale. Ils ont amassé des réserves en or pour cela. Bientôt la monnaie ne vaudra plus rien.
Ils en ont déjà acquis une partie avec le libéralisme qui leur a permis de s’approprier nombre d’entreprises, maintenant ils voudraient le reste.
Les magnats étaient parfaitement au courant de ce qui se tramait. Nous, nous l’étions bien, alors pourquoi pas eux ?
Warren Buffet bientôt secrétaire d’état au trésor ?
Mais bien sur...
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Frédéric Lordon était invité au journal de la Rédaction de FQ ce midi.
Parmi les solution alternatives, il a évoqué celle qui aurait consisté pour le gvt US à cautionner les ménages insolvables 700 mds, sans compter le coût de la corruption, auraient largement suffi. Par le fait, il n’y aurait eu aucune créance pourrie.
De sorte qu’il es tpermi de penser, vu à qui profite le "crime", que les instigateurs et les profiteurs sont bien les mêmes.
@ Forest, avez-vous visionné cette vidéo que j’ai signalée ? -
JL : bien d’accord. Pourquoi les gouvts ne font pas ce qu’il faut alors qu’ils sont tres bien informés ? (voir les nationalisations des banques qu’on annonce une fois que c’est terminé).
Ils pourraient suivre Roubini ( contreinfo.info/article.php3 ) ou mieux : déconnecter l’économie réelle de la sphere financiere.
Mais non, ils essaient d’étancher le systeme.... avant de se retrouver en faillite ?
Ceci dit les gouvernements ne sont pas directement responsables, mais plutôt ceux qui les inspirent.... -
@ JL
Désolé. Je ne regarde pas les vidéos. Trop peu d’infos en trop de temps.
@ Philou
Comment croire que les magnats qui dirigent la finance soient aveugles à ce point ?
En regardant l’histoire et en constatant que c’est toujours ainsi que ça finit. Comment croire qu’aient été aussi aveugles les patriciens romains ? Le tsar de Russie ? L’empire ottoman ? Austro-hongrois ? On s’aveugle très volontiers quand la raison s’oppose à votre confort personnel, et que l’on ne craint pas personnellement les conséquences.
Je retiendrais plus la formulation suivante : cette crise ne gêne pas en premier lieu ces "magnats". Ils n’avaient donc pas de raison de s’en inquiéter. Une fois qu’elle a lieu, ils essayent d’en tirer profit, comme à l’accoutumée. Business as usual. -
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Cet article m’a l’air assez faux. On ne peut pas "resolvabiliser les ménages" ainsi. Il leur manque non pas 0,7 mais 7 T$. Et pourquoi subventionner les gens les plus inconséquents ? De plus, l’immobilier n’est que le sommet de l’iceberg.
Non, pas de miracle. Les US sont en faillite. La dette va disparaitre puis le dollar s’écrouler. Toute cette agitation est pour la galerie. Les dés étaient jetés depuis longtemps. Au moins 2 ou 3 ans. -
Le grand complot juif, ça manquait.
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Attaque sur l’antisémitisme assez pauvre Forest Ent. Laissez ce genre d’argument à BHL.
Voilà des bonnes mesures, me semble-t-il :
Le Royaume-Uni a présenté mercredi un plan complet de sauvetage des banques du pays, passant par une aide au financement et surtout par une proposition d’entrée au capital à hauteur de 50 milliards de livres au total, autant dire une nationalisation partielle.
.......
Le leader libéral démocrate Nick Clegg a estimé que "ce jour marque un changement radical dans la manière dont on voyait les banques" et qu’elles doivent désormais "servir l’intérêt public autant que leurs propres intérêts commerciaux".
afp.google.com/article/ALeqM5gGwYYIRzlrXKgp9mrHYXRxu80R7Q
L’annonce de la fin du libéralisme ? (au pays ou il est plus ou moins né...)
En tous cas, une mesure radicale qui semble montrer l’importance du probleme. -
Comment ça, "attaque pauvre" ? Vous appellez ça comment :
Henry Ford, Charles A. Lindbergh, Maurice Allais, Saint Louis
(nb tous antisémites notoires)
A moins qu’on ne cite des salauds : Rothschild Mayer Amschel et Nathan, ...
L’avantage des crises, c’est qu’elles tombent les masques. On a eu la même chose dans les années 1930. Ca gênait beaucoup de gens d’admettre qu’ils s’étaient plantés et que les riches avaient tous pillé les pauvres. C’est si facile de trouver des coupables désignables.
Désolé, mais la "solution" national-socialiste, on a déjà donné.
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Faudrait savoir : complot juif ou anti-sémite ? Je répete : facile et déplacé.
Lisez "Le mythe de la bonne guerre" de Jacques Pauwels. Vous verrez que nombre d’entreprises américaines, dont Ford, general Motors et bien d’autres ont soutenu le nazisme sans état d’ame, y compris pendant la guerre. Ce n’était pas par anti-semitisme, mais par parce que les dirigeants pensaient que le regime nazi était un bon regime. A méditer avant de rejeter la these du complot organisé. Certains financiers sont infiniment plus cyniques que vous ne le pensez.
www.archivesolidaire.org/scripts/article.phtml
www.michelcollon.info/bio_invites.php -
Henry Ford était un des créateurs du parti antisémite US. Bon, tournons pas autour. Exprimez clairement votre opinion. Je sens qu’on va pas être d’accord.
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Les gens qui construisent ces complots se fichent bien de l’anti-sémitisme ou de choses dans ce genre. Ce ne sont pour eux souvent que des moyens de manipiulation. Dans le même registre, on a eu l’anti-bolchevisme (le mechant bolchevique avec le couteau entre les dents).
L’inclinaison de ces gens, c’est leur intérêt, point à la ligne.
Les deux guerres mondiales ont été des guerres financieres. Les poilus sont morts à cause de l’affrontement des financiers franco-anglais contre les financiers allemands. Et uniquement pour cela.
La deuxieme est un petit peu plus compliquée, mais ca revient globalement au même.
La guerre en Irak releve du même mécanisme et du même cynisme.
Les complots de ce genre, c’est toujours des complots contre les peuples, laissons de coté les rhetoriques racistes qui n’ont rien à voir avec le fond du probleme, même si elles sont bien pratiques pour mener des guerres (par ex, le sale ’boche’). -
Je reformule pour voir si j’ai bien compris : "il existe un groupe de gens puissants, race ou religion indifférente, qui pousse pour s’enrichir aux crises économiques et aux guerres." C’est bien ça ?
Si c’est le cas, ça n’a effectivement rien de raciste. Mais je n’y souscris quand même pas.
Vous connaissez mon point de vue : l’ensemble des classes aisées occidentales s’est laissé embarquer par intérêt personnel dans une bulle sans issue. Après, les guerres peuvent les arranger. Je pense que c’est en gros ce que disait Jaures. -
@ Forest Ent : ""On ne peut pas "resolvabiliser les ménages" ainsi. Il leur manque non pas 0,7 mais 7 T$.""
Vous pourriez expliciter ?
Que je sache, il avait été prévu que ces gens remboursent annuellement, disons 40 000 $ par an. Ils ne peuvent en rembourser que, disons la moitié. Ils sont combien ? 3 millions en comptant généreusement ?
Cela fait si je compte bien, 60 mds US$ par an à payer pour eux. On est loin, très loin des 700 mds US$ !
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Ce qui me fait dire que cette crise est "fabriquée".
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FE : c’est bien cela.
Mr Soros est tres au fait de cette crise.
des extraits du livre de Georges Soros paru en Septembre, (en avril aux EU, dont ecrit avant) :
Nous sommes au cœur de la plus grave crise financière qui se soit produite depuis les années 1930. » Elle marque la fin de la suprématie du dollar, la fin du crédit facile, la fin du laisser-faire de ce qu’il appelle « le fondamentalisme de marché ».
Les banques centrales doivent se préoccuper certes de l’offre de monnaie, mais en plus de l’offre de crédit et des bulles d’actifs. « En attendant qu’un nouvel ordre émerge, nous allons sans doute vivre une période de grande incertitude et de destruction de richesse financière.
leblog-boursier.typepad.com/leblogboursier/2008/09/la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-la-crise-financi%C3%A8re-george-soros.html
La dislocation du système financier est encore plus importante que je le pensais. Pour la première fois depuis les années 1930, il est au bord de la rupture
www.levif.be/actualite/monde/72-58-23154/crise-financiere—le-pire-est-peut-etre-a-venir.html
Les "magnats" étaient donc parfaitement au courant.
Je rappelle que mr Soros, pourri parmi les pourris, qui critique assez vertement le libéralisme, a poussé celui-ci de façon tres abrupte a travers ses fondations ; notamment en pologne, Ukraine et Georgie par excemple. Ce qui ne l’empêche pas de critiquer les "exces" de celui-ci maintenant.
Je rappelle que mr Soros est un des soutiens importants de Barrack Obama.
A méditer aussi :
"Contrairement aux récessions survenues après la Seconde Guerre mondiale, la Grande Dépression ne fut pas circonscrite par la politique gouvernementale ou corrigée par les mécanismes de marché de l’époque. Certes, tout comme aujourd’hui, les excès du capitalisme comme le surendettement, le surinvestissement, la spéculation effrénée furent montrés du doigt. Néanmoins, la raison ultime de la gravité extrême et de la persistance dans le temps de la crise de 1929 est imputable à la Réserve fédérale américaine qui a contribué à aggraver une récession - certes douloureuse - en catastrophe mondiale par sa politique de l’époque de tolérance de faillites bancaires et de réduction dramatique de la masse monétaire. Ainsi, entre 1929 et 1933, 2/5 des banques disparurent et la masse monétaire constituée des dépôts bancaires et des espèces en circulation déclinèrent de plus de 30 %, autant de facteurs qui - le moment venu - tuèrent dans l’œuf toute velléité de redémarrage économique !"
www.agoravox.fr/article.php3
Incompétence, incompétence.... -
A qui profite les guerres ?
artdevivrelibre.over-blog.com/article-6598652.html
une video :
video.google.fr/videoplay
L’avis de Carlos Ghosn : « La crise qui s’annonce est plus grave que celle de 1929 »
www.parismatch.com/index.php/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/carlos-ghosn-la-crise-qui-s-annonce-est-plus-grave-que-celle-de-1929/(gid)/52166
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@ JL
Je ne parlais pas de flux annuel mais d’encours total. La dette des ménages US doit approcher les 14 T$. Ils sont individuellement deux fois plus endettés que les français. A vue de nez, ils sont surendettés de 7T$, soit à 4% réel environ 300 milliards par an. Mais ce n’est que le sommet de l’iceberg. Derrière, il y a les entreprises et les financières. -
par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 8 octobre 2008 à 12H48 							
																																					Il ne faut pas trop pousser le truc. Que la structure d’institutions ait favorisé les crises de 1929 et 2007 est évident. Mais il est par contre faux que quelqu’un les ait souhaitées et organisées. Ca n’arrange personne. C’est plus la logique du système qui s’est exprimée.
Je suis etonné Forest.
En quoi une crise pourrait etre utiles aux magnat tel les Morgans , les Rottchild , les Rokfeller et tout ceux qui siegent sur les trones de bildeberg (le magnat comploteur n’a pas de race si n’est le genes du profit) ????
En 1907 et 1929 de nombreux organismes financier , des banques pour la plupart , firent faillite Je vous laisse devinez à qui cela profita. a ces magnats qui s’en sortir etrangement indemme voir renforcer dans leur secteur.
Aujourd’hui je ne croit pas que cela soit une nouvelle fois pour obtenir plus de pouvoir , ils controlent deja tout car qui controle l’argent .....
Beaucoup ici , se disent :
"Oh mon dieu , un anarcho-complotiste nous fait ça parano !!!"
Je souhaite que l’histoire vous donne raison mais je sais aujourd’hui une chose , des hommes d’etat , des journalistes , des haut fonctionnaires ont temoignés de ces choses "inimaginables" , de ces "complots" (1)
tout au long de la folle histoire du XXeme siecle , il suffit juste de chercher un peu.
(1)La definition exacte de Complot (Entreprise formée secrètement entre deux ou plusieurs personnes contre la sûreté de l’état ou contre quelqu’un.) ne convient peut etre pas , les decisions secretes c’est sur mais la volonté de nuire surement pas , le mal que ces decisions engendre ne sont que des dommages collateraux de leur soif de pouvoir et de profit.
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Un tres bon article de septembre 2007 :
Les banques US s’arc-boutent contre la montée de la tempête pendant que le dollar et le système de crédit chancellent
Les investisseurs n’achètent plus de dettes obligataires garanties, de titres adossés à des créances hypothécaires, ou toute autre chose liés à l’immobilier. Personne ne les veut, que ce soit ou pas à haut risque. Cela signifie que les banques US subiront bientôt le même type de tempête économique que celle qui s’abat au Royaume-Uni en ce moment.
Les requins de l’investissement qui ont créé les « financements structurés » savaient exactement ce qu’ils faisaient. Ils étaient en cheville avec les agences d’évaluation du crédit pour fourguer des billions de dollars d’obligations poubelles sur les fonds de pension des retraites, les fonds spéculatifs, les compagnies d’assurance et les géants financiers étrangers. C’est une escroquerie aux proportions épiques et elle n’aurait jamais eu lieu sur un marché suffisamment régulé.
Avant qu’ils (le secteur financier) démolissent le marché entier dans sa chute en choquant Wall Street avec des pertes imprévues, je propose qu’ils écartent leurs avocats et leurs contacts des médias et se confessent. Ils doivent dire au monde la réalité de l’échec de leurs équipes dans les prêts à domicile et la titrisation des prêts ces quatre dernières années — et la vérité au sujet du papier empoisonné qu’ils ont évacué dans le système économique mondial, ou farci dans des entités hors bilan semblables à Enron — avant que les marchés les fassent passer à la planche. . . . Depuis les régulateurs du gouvernement et le Congrès ont reculé devant leur responsabilité d’administrer strictement par des règles forçant les institutions financières à détailler la création, la titrisation et la disposition du prêt à haut risque mal conçu…
www.mondialisation.ca/index.php
Voilà ce qu’est la crise d’aujourd’hui : une escroquerie soigneusement préparée.
Et pas un accident de chauffard, dugué !!
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@ Mr K
Malheureusement, nos points de vue différant sur les causes ne changent pas les conséquences. Voulue ou pas, cette crise va faire très mal. Mais ce que j’en attends de pire n’est pas économique : c’est la montée des "mauvais sentiments", xénophobie, racisme, conflits sociaux, etc ... -
Ouais, c’est pas bien grave tout ça...
Le CAC40 peut très bien faire un "plus bas" à -10 en début de séance et finir en hausse à la clôture.
Et puis si ça se casse vraiment la gueule (une fois de plus), il faudra bien se rendre à l’évidence que ce système est complètement aberrant.-
Le court-termisme , voilà l’ennemi !
On devrait leur retirer le permis à ces requins de la finance !
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Question de novice : Comment peut-on stopper le calcul de l’indice CAC à -8% et se retrouver comme par magie à -6.5% d’un coup d’un seul ?
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Triodus
Réponse de novice : en suspendant le cours des entreprises qui sont le plus dans le rouge. L’indice repart sans les entreprises qui plombaient les cours. Finalement on passe du CAC40 au CAC37, pour limiter les dégats...
Je précise que c’est une hypothèse de novice. -
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Il s’agit juste de l’interruption du calcul de la valeur du CAC 40, qui n’est qu’un indice constitué d’un panier de valeusr.
Quand le calcul a repris, l’indice était remonté. -
08/10/08 11:32 Marchés : Euronext a suspendu le calcul du CAC
Le CAC40 a été suspendu 15 minutes à 9h59 par Euronext, qui a arrêté de calculer l’indice conformément à sa réglementation car plus de 35% de la capitalisation était réservée à la baisse.
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Le CAC 40 en pratique
L’indice CAC 40 est ouvert de 9 heures à 17h30. La mise à jour est en continu soit toutes les 30 secondes. Chaque société côtée pondère l’indice selon la quantité de titres disponibles sur le marché boursier. Lorsque les fluctuations sur une valeur dépassent 10% puis deux fois 5%, la cotation est suspendue pendant 15 minutes. La valeur du titre est alors dite « réservée à la hausse » ou « réservée à la baisse ». Le poids de la capitalisation d’une valeur sur l’indice ne peut excéder les 15 %.
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La société Nyse Euronext a expliqué que le seuil des 65% de réservation à la baisse de capitalisation de marché a été franchi, ce qui a déclenché la procédure d’urgence. En clair, il y a eu un tel afflux d’ordre de vente sur les valeurs du Cac 40, que beaucoup ont du être réservées à la baisse. Dans cette situation, Euronext commence par suspendre la cotation des valeurs, le temps que les esprits se reprennent et que les opérateurs confirment ou non leur ordre. La réglementation prévoit que par rapport au dernier cours côté, la fluctuation possible ne peut être que de 10 % à la hausse ou à la baisse. Si dans le carnet d’ordre il apparait que les cours dépassent ces bornes, il y a réservation, c’est à dire suspension de la cotation pendant 4 minutes avant de repartir.
Mais lorsque les réservations atteignent le seuil critique des 65% de capitalisation de marché sur l’indice Cac 40, une autre procédure se met en place : la suspension de cotation de l’indice Cac 40 lui même.
C’est pour éviter les réactions en chaîne que Nyse Euronext, comme la plupart des places de cotation, ont mis en place de tels systèmes de sécurité. Les courtiers sont effets équipés de système d’automatisation des ordres. Lorsqu’une valeur franchit un seuil à la baisse, un ordre de vente est automatiquement envoyé. Le courtier connait ainsi par avance son risque. Mais lorsque la machine s’emballe, de nombreux ordres de sécurité sont déclenchés en même temps, ce qui constitue un risque de krack boursier.
En baisse de 8,2% à 3427 points pendant 15 minutes, la cotation du Cac 40 a repris. Il évolue désormais en baisse de 4,96% à 3547 points.
Le Cac 40 a été suspendu
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Extrait d’une intervention de Jean Marie Harribey ; co-président d’Attac :
"La régulation aujourd´hui nécessaire ne doit pas consister à ce que les marchés fonctionnent mieux, mais à empêcher qu´ils commandent.
Donc il s´agit de les désarmer, c´est-à-dire de préparer les conditions d´une transformation sociale en profondeur, hors de l´exigence du profit.
En agissant à trois niveaux.
1) Financier : puisque la finance dispose d´une totale liberté de circuler, d´organiser des marchés spéculatifs et de transiter par les paradis fiscaux, il faut rétablir des contrôles stricts sur les mouvements de capitaux, notamment par des taxes, interdire la titrisation et les marchés de produits dérivés, supprimer les paradis fiscaux et placer les principaux pôles du secteur bancaire sous contrôle public sans attendre leur faillite.
2) Social : puisque la financiarisation a surfé sur la dégradation de la condition salariale, proposons d´inscrire dans la constitution que le supplément de richesse qui va aux travailleurs (salaires, temps de travail, protection sociale, besoins sociaux, etc.) ne soit jamais inférieur aux gains de productivité, d´instaurer un revenu maximum, au-delà duquel une fiscalité progressive drastique soit appliquée, et de faire de la souveraineté alimentaire pour tous les peuples un droit fondamental.
3) Ecologique : puisque toutes les activités humaines et la gestion de la planète étaient destinées par le néolibéralisme à être confiées au marché, instaurons un débat démocratique pour que tous les éléments essentiels à la vie (air, eau, ressources non renouvelables, climat, connaissances, etc.) soient considérés comme biens publics inaliénables, dont toute dégradation devra être prévenue ou réparée par des taxes spécifiques. Un programme d´énergies renouvelables doit enfin être immédiatement mis en chantier en Europe. "
Tout est dit.-
Tout est dit, peut être, mais tout n’est pas correct
1) Je sais que ça n’est pas très à la mode de dire ce qui suit, mais les produits dérivés doivent être conservés, mais leur définition et leur usage encadré : ils ont une vocation prudentielle (càd d’être des assurances). Prenons un exemple : les options sur les cours des céréales - pour rappel, une option est plus ou moins un pari sur la valeur d’un cours (cours d’une action, d’une tonne de blé, d’un indice, d’une monnaie, et même du cours d’une option). Acheter des options "misant" sur la baisse du cours du blé, permet, si le cours du blé descend réellement d’atténuer les pertes des opérateurs qui vendent du blé sur le marché, et par là-même de garantir un revenu minimum aux producteurs.
D’autre part, placer les organismes financiers sous tutelle publique n’est pas gage de réussite (l’auteur rappelle le triste épisode du Crédit Lyonnais). -
2) Coupler redistribution de richesse et gains de productivité (et surtout le graver dans le marbre de la Constitution) ne semble être adapté qu’à des périodes où l’économie va très bien. Imaginons que la productivité décroisse, les entreprises se dêpecheront de le souligner et de diminuer la part redistribuée.
Instaurer un revenu max. ne me semble pas non plus une vraie solution, ça a déja été tenté et n’a pas marché. Revenons-en plutôt à une situation qui a déja existé : limiter la différence entre le salaire max. et le salaire min. (j’ai entendu récemment qu’en 1981, le salaire d’un patron du CAC40 était en moyenne 25 fois celui d’un ouvrier, alors qu’aujourd’hui ce rapport est passé à 350 !!!)
La souverainenté alimentaire, tout dépend de ce qu’on met sous cette expression, mais ça semble difficile (un pays comme le Mali ne pourra jamais être totalement souverain sur ce plan-là : il y fait trop chaud.... ou alors il faut des OGM, hmm) -
							par Vinrouge (IP:xxx.x4.115.242) le 8 octobre 2008 à 12H22 							
																													 								2) Coupler redistribution de richesse et gains de productivité (et surtout le graver dans le marbre de la Constitution) ne semble être adapté qu’à des périodes où l’économie va très bien. Imaginons que la productivité décroisse, les entreprises se dêpecheront de le souligner et de diminuer la part redistribuée.
Non.
On parle de GAINS DE PRODUCTIVITE ; pas de décroissement. De toutes façons, actuellement, s’il y a décroissance de la productivité, (et même s’il y a gain) il y a déjà : licenciements, délocalisations, etc...
Donc, ça ne pourrait pas être pire...
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Instaurer un revenu max. ne me semble pas non plus une vraie solution, ça a déja été tenté et n’a pas marché. Revenons-en plutôt à une situation qui a déja existé : limiter la différence entre le salaire max. et le salaire min. (j’ai entendu récemment qu’en 1981, le salaire d’un patron du CAC40 était en moyenne 25 fois celui d’un ouvrier, alors qu’aujourd’hui ce rapport est passé à 350 !!!)
Je ne sais pas où et quand l’instauration d’un revenu maximum a déjà été tenté ; vous serez aimable de me le faire savoir.
Sinon, je suis d’accord, pour parler plutôt d’écart maximum : par exemple, de l’ordre de 30 fois max le salaire minimum.
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Acheter des options "misant" sur la baisse du cours du blé, permet, si le cours du blé descend réellement d’atténuer les pertes des opérateurs qui vendent du blé sur le marché, et par là-même de garantir un revenu minimum aux producteurs.
Je ne suis pas du tout spécialiste en économie, mais ça me parait plus compliqué que ça.
Les opérateurs qui vendent du blé, ne me semblent pas en relation directe avec un quelconque revenu minimum allant aux producteurs.
Si ce sont des opérateurs (donc des intermédiaires, des acheteurs, des financiers), rien ne les oblige à assurer un revenu minimum aux producteurs dans l’état actuel des choses.
Il faudrait, pour ça, que le revenu minimum aux producteurs soit inscrit dans une loi, ce qui ne me semble pas le cas actuellement ; vous me direz si je me trompe...
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Le revenu max. a été plus ou moins bien tenté en Union Soviétique. L’inconvénient majeur est que plus personne ne prend de risques.
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D’une part, en Europe, le revenu min. aux agriculteurs existe à peu près assuré par la PAC.
D’autre part, ce que je décris avec les options est un fonctionnement possible, pas nécessairement le fonctionnement réel (là-dessus, je suis tout à fait d’accord avec vous)(je dis "pas nécessairement" car je ne connais pas les mécanismes de financement de la PAC). Ca montre en tout cas selon moi que les produits boursiers ne sont pas fondamentalement mauvais, il "suffit" de bien les utiliser, et donc assurément, d’en réglementer l’usage et la définition (il existe par exemple des options sur des options, et là, l’avantage prudentiel s’estompe, alors que l’aspect jeu de casino augmente)
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							par Vinrouge (IP:xxx.x4.115.242) le 8 octobre 2008 à 13H09 							
																																					Le revenu max. a été plus ou moins bien tenté en Union Soviétique. L’inconvénient majeur est que plus personne ne prend de risques.
Il me semble, là, que vous confondez salaire et revenu.
Personnellement, je parle bien de salaires : pas plus de 30 fois le salaire minimum.
S’il s’agit de revenus, les taxer fortement à partir du moment où ils dépassent ce seuil.
D’une part, ça n’empêchera donc pas de "prendre des risques" (30 fois le smic, mensuels, ce n’est pas rien...)
D’autre part, et surtout, ça empêchera de prendre des risques avec l’argent des autres, ou de l’argent qui n’existe pas, comme nous le voyons actuellement.
En Union soviétique, rien à voir, l’économie était totalement étatisée ; il s’agissait donc de fonctionnaires.
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En effet, la nature humaine est telle qu’un grand accidenté de la route retourne tôt ou tard sur un circuit automobile. Nous aurons beau engager tous les débats sur la conduite de tout ce qu’on veut, nous n’avons vécu ni dernière bulle ni la dernière crise. Ca recommencera, et même, très bientôt. Aucune régulation ou réglementation ne permettra de l’éviter.
(question subsidiaire et illustrative : en 30 ans, combien avons nous connu de bulles et de krachs ? beaucoup.Des mesures corectrices ont-elles été prises ? oui, souvent mais LA solution n’existe pas)-
LA solution est d’avoir un réel objectif collectif : faire de ses composantes / individus des personnes libres et responsables donc solidaires ET autonomes.
En lieu de quoi la collectivité ne cherche qu’à protéger ses intérêts au lieu d’aider ses ouailles à mieux s’assumer, à mieux s’entendre et se comprendre. -
C’est le paradoxe de l’insensé que de donner du sens à l’autodestruction : l’insensé est voué à la disparition.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20081006/tsc-la-moitie-des-mammiferes-en-declin-1-c2ff8aa.html-
Le père de la victime jouait-il aussi en Bourse ?
Un accident de voiture se produisit dans une petite ville des Etats-Unis, Une foule entoura immédiatement la victime, empêchant un homme important de s’approcher suffisamment pour la voir.
Il lui vint une idée : " je suis le Père de la victime, je vais la sauver cria-t-il : laissez moi passer, le portable à la main ! " La foule le laisse passer ; Il put atteindre rapidement la scène de l’accident, pour découvrir, à sa grande surprise, à son grand affolement, que la victime était un Ane, c’était trop tard, un autre chauffard de la finance ?
Quand on est bien conduit de la sorte, il faut savoir par quel esprit on est porté en société, par quel faux porteur de lumière ?-
Imaginons la scène suivante. Dans un salon du Titanic 1/4 h après la rencontre de l’iceberg, un groupe de passagers interpelle un officier qui passait par là.
« Monsieur le capitaine, vous qui connaissez les choses de la mer, expliquez-nous ce qui va se passer. »
« Mesdames, messieurs, le Titanic a des cloisons étanches qui le mettent à l’abri d’un naufrage. Il va certainement prendre de la gîte et se stabiliser. Donc pas de panique. Je me rends à l’instant à une réunion de crise avec le commandant. »
A cet instant précis, l’officier était incapable de prévoir ce qui allait arriver, même en étant très pessimiste. Pour lui, une telle catastrophe était impensable.
C’est à peu près dans la même situation que se trouvent les spécialistes de la finance et de l’économie que l’on voit depuis une semaine sur les écrans de télévision.-
Ce n’est pas ça le plus grave, c’est qu’il n’y a pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde
-
>Ce n’est pas ça le plus grave, c’est qu’il n’y a pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde.
Quand son monde s’écroule, deux postures :
- l’animal tente de piquer les restes à son voisin
- l’homme tentera de se lier pour le réinventer
Que révèlera en nous cette crise, voilà le plus important. -
" C’est aussi une crise de l’information. Les citoyens ne sont pas informés de ce qui se passe réellement. " Avez vous écrit, Bernard,
Il n’est pas très difficile de distinguer le vrai du faux, car si tous les jours, le président modifie son emploi du temps pour une réunion des quatres ou des vingt sept, c’est bien qu’il se passe quelquechose.
Et si la déclaration finale établit que tout va bien, c’est forçément un mensonge.
Donc, si tel est le cas, la promesse que " tout sera engagé pour préserver les banques européennes " déclare à la fois, que les fluctuations du marché est de la volonté de nos dirigeants, et qu’ils maitrisent les acteurs sous leur responsabilité dans la crise....
" On ne fait pas payer au chauffard le coût de son méfait. Prix en charge par l’assurance. La seule chose que peut faire le système, c’est sanctionner par le tribunal le chauffard dont la mauvaise conduite a été établie..." Si c’est l’Etat qui renfloue la banque ( qui fait aussi assurance...) C’est donc le peuple qui paye l’amende du chauffard... !-
" C’est comme après un accident de moto. On se calme, et puis un ou deux ans plus tard, on reprend ses vieux réflexes "
Il n’y a que ceux qi ont déclenché le flash du radar qui n’accélèrent pas immédiatement derrière... -
J’aime bien votre article et votre comparaison avec les dangers de la route. Et je suis d’accord avec votre conclusion.
C’est aussi une crise de l’information. Les citoyens ne sont pas informés de ce qui se passe réellement.
Pas tout à fait d’accord avec vous sur ce point. Je penserais au contraire à une période de surinformation.
Le plus difficile étant de trouver l’information authentique dans tout le lot frelaté proposé par les médias et les experts. Ce qui parfois relève de l’exploit, je le reconnais.
Mais la vérité objective est toujours blottie quelque part, énoncée par une ou plusieurs voix anonymes ou renommées. Malheureusement, lorsqu’on finit par la débusquer, c’est souvent trop tard ou trop tôt.-
Question à 1 demi centime (crise financière oblige...) :
Sachant que les petits porteurs ne représentent quasiment rien - 5 à 10 % des fonds investis en bourse - qui à les moyens de vendre autant pour que les bourses s’écroulent ?
MDR....-
Vendre oui mais pour acheter quoi, la nouvelle collection de Rolex n’est pas sortie,
Mais si on observe bien, le cours du lingot et du souverain sont en hausse, valeur refuge, les traders appelent ça l’arche dorée
Une plaisanterie, la croissance est bien au rendez vous, le CAC 40 vient d’accroître ses pertes !
Pour finir, notons que la Bourse a suivi les recommandations de la Ministre, des soldes toute l’année
C’est le moment de faire des emplettes -
Chanson pour Sarko :
Sous aucun prétexte
je ne veux
sur une Rolex
poser les yeux.
Sur un vieux Solex,
je saurai mieux
comment te dire adieu... -
des investisseurs institutionnels en mal de liquidités (banques, asssurances), des fonds plus ou moins spéculatifs, et des gros investisseurs qui préfèrent mettre leur argent à l’abri...
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"On évoque un super gendarme de la finance à New-York, sous l’égide de la FED"
Question à tous les éminents commentateurs de ce site (je ne suis qu’un humble observateur) : quel est le statut de la FED ?
Dire que le "capitalisme ne fonctionne plus correctement" m’a bien fait rire...-
les Banksters tentent de trouver la parade à la FED,
lire "l’escroquerie monétaire mondiale"
un peu long mais très instructif...par Ebrahard hamer, professeur à l’Institut des classes moyennes à Hanovre.
www.horizons-et-debats.ch/31/31_21.htm
lire mon blog -
La"stratégie du choc" de Naomi Klein en promo à la radio officielle(france info de ce matin !) ,nul doute que ceux qui vont lire ce pavé pertinent vont comprendre les finalités néo-libérales....
Wallstreet est dans le coma éthilique,mais qui les a servi en alcool ? si ne n’est les barmans néo-cons !!....-
je redonne le lien ....http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2024
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En effet j’ai entendu Naomi Klein et je souscris à votre remarque
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On dirait qu’on est en plein choc.... pour nous faire avaler quoi ?
Le rachat des dettes des banques aux depens du contribuable ?
La disparition du dollar pour une autre monnaie, ce qui annulerait la dette américaine ?
Qui croit encore au hasard et à l’incompétence ? J’en vois encore dans le fond de la salle....
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La blague du jour (elle est de ma fabrication)
C’est un banquier, inquiet de la dépression, qui va voir son psy.
Il lui demande, vous n’auriez pas un peu de Prosac ?
Le psy lui répond, j’en ai c’est ce n’aura aucun effet, essayez plutôt le Sarkozac !-
on pourait plutôt lui conseiller l’injection létale......à base de sarkosiac !!!
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Et tu t’étonnes de pas avoir de boulot c’est ça ?
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Pour avoir du boulot,il faut baisser le froc ?....
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Ah non moi je faisais que réagir à la nullité de la blague !
Sinon un article qui commence par "la vérite ultime" je me permets de critiquer sans lire. -
L’heure n’est pas à la rigolade, ( 9a dépend pour qui ) mais vous me rappelez celle-çi :
Deux hommes discutent ensemble. Le premier dit : " nous avons monté cette société, mon associé et moi-même, il y a trois ans. J’ai apporté tout mon savoir faire et lui deux cent cinquante mile francs.
L’autre répond ; " et où en ètes vous aujourd’hui ?
Hé bien, il a tout mon savoir faire...et moi, deux cent cinquante mille francs ! -
Personne pour faire une blague sur l’addition de 700 milliards d’€ que va couter la crise, qui va venir directement des Etats (de nos poches) alors que ce sont d’abord les financiers et les banques qui sont en tort ? Personne ?
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Ma blague à moi : c’est des mafieux qui ont décidé de monter un système basé sur ... la confiance !
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Que faire en buvant son café ? Lire un Dugué, of course !
what else ?-
Bush aurait acheté au Paraguay un ranch,pour être à l’abri des poursuites de crimes de guerre de l’après....
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://fromtheleft.wordpress.com/2006/11/29/bush-family-purchases-100000-acres-in-paraguay/&sa=X&oi=translate&resnum=5&ct=result&prev=/search%3Fq%3Dparaguay%2Branch%2Bn%25C3%25A9ocons%26hl%3Dfr%26sa%3DX
à confirmer....-
en finance la plupart des "intervenants" individuels,que l’on peut croiser sur Boursorama par exemple, ont le "nez dans le guidon" c’est-à-dire qu’ils ne raisonnent qu’à "court terme" voir à très court terme, c’est-à-dire quelques heures..parfois.. !.
Il est de bon ton de vouloir tout, tout de suite...mais sait-on combien il a fallu à tel chercheur pour réussir, à telle vedette pour connaitre le succès, à tel homme d’affaires pour créer son entreprise et la développer ?
Les projets réussis demandent du temps, des efforts et de la patience, la persévérance.. ! (sauf en bourse dirait-on... !)
les hedges funds sont les "ennemis" du long terme, et pourtant aucune mesure jusqu’alors n’a été prise pour juguler leurs interventions "nocives".. !-
@ Mr Dugué.
J’apprécie vos billets pour tout ce qui concerne les sciences sociales, domaine où vous excellez. Par contre, vous faites comme toujours un piètre analyste en économie. Tout comme Forest Ent est très mauvais pour tout ce qui touche les sciences sociales, il est par contre très pertinent en sciences économiques.
J’ai souvenir de vous lire que la crise n’était pas en faite une crise, que tout cela allait passer car l’économie réelle était saine et découplée en référence à l’Asie. Votre parallèle avec l’automobile montre bien à quel point vous ne maîtrisez pas vraiment le sujet.
Vous comparez les financiers à des chauffards de la route, mais il me semble que si tout le monde respectait scrupuleusement le code de la route, il y aurait bien moins d’accidents. Les financiers ont scrupuleusement respecté les règles tout comme un bon conducteur respecte le code de la route.
Alors pourquoi le système financier vacille ? N’est-ce pas simplement les règles elles-mêmes qui sont à pointer du doigt ? Lorsque vous aurez le temps : regardez cette vidéo et vous comprendrez pourquoi ce système ne peut pas fonctionner avec ces règles du jeu.
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Forest Ent est très mauvais pour tout ce qui touche les sciences sociales.
Vous pensez à quoi par exemple ? (Je ne me souviens pas trop d’avoir écrit là-dessus)
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Je ne pense pas m’être trompé,
Quand les banquiers prêtent à tout va, immobilier, consommation, ils franchissent allègrement le feu qui indique le rouge, mais les règles sont tout aussi importante et ce billet, évoquant les limitations de vitesse en 73, suggère que l’on mette d’autre règles, notamment interdire les produits financiers complexes. Je préfère un capitalisme réglementé que régulé, avec la main mise de l’Etat sur le système. -
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Mr Dugué, je ne suis pas un expert financier mais cette vidéo m’a fait comprendre que pour rembourser les emprunts, il faut toujours plus de monnaie.En gros, les financiers génèrent toujours plus de monnaie (du vent) pour permettre aux débiteurs de rembourser leur emprunt.
Le monde doit s’endetter de plus en plus afin de rembourser une dette de plus en plus grosse et de permettre au système financier de continuer à subsister.Ce système est vicié à la base, il ne s’agit pas là d’excès de « vitesse » de la part de certains financiers, il s’agit d’une obligation de créer toujours plus de monnaie sans quoi le système s’effondre parce qu’il n’y a plus assez de monnaie pour rembourser les dettes. -
@ Forest Ent,
Je faisais référence à ce commentaire -
Merci. Je n’aurais effectivement pas fait le lien avec les "sciences sociales". L’opinion que j’y avais exprimée portait uniquement sur les disciplines physique et chimique. Elle ne traduisait pas d’opinion sociologique ou philosophique.
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@ Forest
Il me semble pourtant que ce sujet abordait les « sciences sociales » dans la mesure où celui-ci traitait des possibilités d’actualisation de la vie. Par votre raisonnement, vous considérez que les sciences sociales n’ont rien avoir dans l’actualisation de la vie, seule la physique chimie en serait responsable.
Vous faites donc un très mauvais analyste pour tout ce qui touche les sciences sociales(vous ne rendez pas à César ce qui ...), elles permettent pour ma part d’expliquer en grande partie l’actualisation de la vie, il est impossible de le prouver en physique chimie pure.
Seule l’alliance de la physique chimie pour tout ce qui concerne la matière (le visible) liée aux sciences sociales(l’invisible) permettront d’expliquer un jour l’actualisation de la vie.
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Je parlais de l’apparition de la vie. Elle a précédé celle des sociétés, et ne peut donc pas relever de sciences sociales. Sauf à prendre la Genèse a pied de la lettre, ou à inclure une forme quelconque de téléologie, elle ressort d’événements physiques.
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Mais vous avez tout à fait raison sur le fait que je suis nul en sciences sociales, pour lesquelles ma connaissance se limite à avoir feuilleté Lévi-Strauss, Foucault et Bourdieu.
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@ Forest
Bien qu’étant totalement hors sujet, je ne peux m’empêcher de répondre :/
Effectivement vous avez raison, le terme « sciences sociales » n’est pas pertinent, je faisais ici référence à la métaphysique. J’aurais du écrire que « vous étiez très mauvais pour tout ce qui concerne les questions métaphysiques ».
J’ai utilisé le terme « sciences sociales » en pensant plutôt à tous les billets que Mr Dugué a pu écrire concernant ces sciences et qui sont pour ma part très intéressant.
Bien que les sciences sociales soient apparues après notre civilisation, cela ne signifie pas pour autant qu’elles n’existaient pas au moment où la vie s’est actualisée sur notre bonne vieille Terre.
Nous n’inventons rien (enfin à lire Sartre uniquement le mal), nous ne faisons que découvrir ce qui existe déjà. Nos perceptions nous permettent d’enrichir et d’élargir nos connaissances, les sciences sociales, la physique, tous les concepts que nous utilisons aujourd’hui existaient déjà bien avant nous.
« Toute conscience est conscience perceptive » (Merleau Ponty)
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L’ennui avec les comparaisons hâtives - ou "allégoriques" - C’est qu’elles sont entachées de confusions : Juan Manuel Fangio était un conducteur incomparable, ce qui n’est guère le cas de nos "conducteurs financiers !
Et j’ai comme une méfiance sur les "Vérités Ultimes", elles me rappellent par trop les extrémistes !-
justement, les financiers se prennent comme des Fangio mais ils finissent comme Senna, enfin, le véhicule financier qu’ils pilotent.
Une remarque. Cette allégorie renvoie à un dernier ressort à un choix sur la manière de conduire les affaires, comme on roule sur la route. Les Etats ne sont pas exempts de responsabilités, à force de vouloir de la croissance, ils ont donné aux financiers des signaux pour faire rapidement du profit -
@ l’auteur
Pour revenir sur votre métaphore de la conduite automobile, il existe sans doute des chauffards de la finance mais le problème pour moi, c’est que, lorsque la voiture de l’économie libérale est en parfait état et conduite de main de maître :
- elle laisse quand même 13% des Français en dessous du seuil de pauvreté (et un pourcentage beaucoup plus important de gens très loin d’être riches !).
- elle laisse près d’un milliard de personnes en état de malnutrition dans le monde.
- elle provoque la mort par la faim de cent mille personnes par jour.
- elle entraîne une surexploitation des ressources naturelles et une surproduction de polluants qui vont nous conduire à une catastrophe écologique majeure.
Alors, si vous estimez que cet état de chose est un prix raisonnable à payer pour qu’une infime minorité de la population mondiale puisse vivre dans l’abondance de biens de consommation, c’est que nous n’avons vraiment pas les mêmes valeurs ! -
@ L’Auteur,
Ayrton Senna était lui aussi un conducteur exceptionnel, sa direction a cassé et c’est ce qui a causé sa mort.
Alors continuons la comparaison jusqu’au bout : vous avez un système qui va droit dans le mur et que vous n’avez aucun moyen de le faire changer de direction ...
- En théorie l’injection massive de liquidités aurait dû changer les choses.
- En théorie le rachat par les états (la nationalisation de fait) des organismes en péril aurait dû rassurer les marchés
- En théorie la garantie de l’épargne et des dépots aurait dû calmer les épargnants et les dépositaires de comptes.
Mais la théorie ne fonctionne pas pour la simple raison qu’aucune théorie économique de la soi-disant science économique n’est réellement scientifique (c’est à dire capable de prédire le résultat d’une action) et aucune ne fonctionne. Ces "théories" ne valent pas plus que leurs défenseurs, il s’agit d’idéologies !
La seule différence est qu’il n’y a pas de mur de protection et que les pilotes, aussi mauvais soient-ils s’en tireront, mais pas la foule des spectateurs impuissants que nous sommes ! -
Economie - Astrologie : même combat.
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Une autre comparaison :
En Chine, il y a le scandale du lait frelaté à la mélamine. Le nombre de personnes (enfants) n’est pas communiqué. On ne sait pas quels produits sont concernés.
En Finance, il y a le scandale des titres pourris. Le nombre de banques et de déposants infectés n’est pas connu.
Dans les deux cas, il y aura des détresses. Il y en a qui ont fait leur beurre, tant pis pour ceux qui trinquent.
Pendant que j’y suis : il paraît que les banques ne se font pas confiance entre elles ? Alors pourquoi nous, pauvres profanes, devrions-nous avoir confiance ?
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drapeau noir 8 octobre 2008 18:35Et les gars si vous continuez à forcer bien fort tous en méme temps pour cacher la misère du monde et du système, la croute terrestre va imploser c’est sur.Comme quoi on échappe pas au destin du capitalisme .Sinon l’allégorie de la voiture , c’est un peu comme comparer des marcheurs et des voiture de course ça n’a pas de sens de part la nature méme des elements et en plus ça met de coté 99,9pour cent de la population qui n’ont rien à voir avec la finance, un peu comme l’economie qui se veut une science mais qui n’arrive pas à prévoir la réalité matérielle du système économique.Du pipo tout ça.Vous avez raison sur une chose , l’info est loin d’etre parfaite car si j’entends les médias tout le monde il est coupable et tout le monde doit payer...un peu comme vous en gros.Pour finir la voiture écologique existe depuis trente ans et pourtant on vend encore des 4*4 hyper polluant pour les bourgeoises en mal de sensation.Le libéralisme n’a pas de sens , il est immoral et instable.D’une certaine manière il s’agit d’une anomalie qui ne survit que grace à une exploitation irraisonné des hommes et des ressources naturelles et par la violence.Le meilleur des mondes a mal veillit.
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Parrallèle économie/circulation routière tiré par les cheveux.
L’économie actuelle est un système pyramidal depuis plusieurs siècles. Comme toute pyramide elle finira par s’écrouler, ce n’est qu’une question de temps. Plus ça tardera et plus ça fera mal. Déjà actuellement si elle le fait ça donnera des guerres civiles généralisées.
Difficile de s’extraire de la matrice pour pouvoir l’observer. Ceux qui y sont parvenus sont des autonomistes, et ils courent pas les rues.-
ouai mais i a l’effet sarko,dernière causette dgus, i vas garantir l’’pognon des français
v’la s’qu’on entend l’plus c un menteur ,personne fin presque ne l’a cru
si tout l’monde se poinre a leur banques pour tout retirer, bé sur i a la crise mais sarko est en grande partis responsable
que dire de lagarde alias miss la ramasse
cses dernières an’ries,l’gros d’la crise est derrière nous- le risque systémique craint par les places est derrière nous- s’ki s’passe en s’moment c qu’un blème technique
bétot elle vas nous sortir , c pas la bourse qui plonge c la bourse qui solde les actions,ben ouié c la période des soldes a la bourse
prend tes claques et barre toi !!-
Le problème ne vient ni du pilote financier, ni de la voiture réglementaire, ni des spectateurs emprunteurs dans la tribune, mais du carburant qui a été mis dans le moteur.
Un truc super fort qui donne un max de puissance au début... mais après c’est la débandade, le moteur grille, les freins lachent, la ceinture de securization vous étrangle, et le pilote, son équipe et beaucoup d’autres pointent au chômage. C’est con, c’était justement l’effet inverse de celui recherché.
Cette super dope, c’est du taux d’intérêt a 1%, oui m’sieur, 1%, c’est vachement fort ! Sur le court terme c’est génial, orgasmique, les prix flambent, la monnaie pleut, ca consomme un max, tout le monde il est content. Sur le long terme par contre on est tous mort (veuillez noter une légère exagération).
Mais au fait, qui est le dealer ?-
	 	 	 	 	 	
La suite :
@+ P@py
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Je n’ai pas tout lu ; aussi, je ne sais si ça a déjà été dit, mais l’allégorie pèche sur un point essentiel : pour rouler sur le aroute, il y a un CODE ; avec des lois (comme le code du travail, le code civil, le code pénal).
Sur les "marchés", et donc, dans le monde de la finance, c’est le seul domaine de l’activité humaine, où il n’ y a PAS DE LOI.
Donc, les chauffards peuvent s’en donner à coeur joie, sachant qu’ils ne seront jamais sanctionnés, même en cas d’accident grave : ce n’est pas eux qui payent....-
.. rouler sur la route : pardon...
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Votre article manque sérieusement d’arguments et de discussion économique élémentaire. Faut-il simplement rappeler que les banques ne sont pas des casinos et que les martinguales de pseudo-mathématiciens en goguette ne sont que des conneries... Une imbécile de l’école polytechnique et 3 trous du cul de l’école des mines devraient en France s’en souvenir.
La fonction d’une banque n’est pas de jouer à la bourse, et celle d’une banque centrale n’est pas de préter de l’argent gratuitement même si les traders trouvent cela ... à leur convenance.
Je ne vois qu’une seule solution : envoyer dans les mines de charbon tous les petits gars de la finance et tous leurs petits chefs pour reboucher les trous... Ils y apprendront la réalité de qu’ils faisaient...
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Je n’arrive pas à faire le rapport entre la conduite automobile et la conduite du monde ultra-libéral. Mais chacun sa façon de voir les choses. En fait le monde ultra-libéral ne connaît aucune règle ni aucune limite. Affaire kerviel, affaire des subprimes et des créances "pourries" qui atteignent 60 000 MILLIARDS de dollars dans le monde, paradis fiscaux qui hébergent les revenus de la drogue, du trafic des armes, de la corruption etc..., pauvres qui crèvent la faim alors que 671 plus riches français vont recevoir de la main de leur saint sarkosy 231 000€ chacun pour cette année...ils reviendront paraît il l’année prochaine pour une somme plus importante avec la bénédiction de soeur carla !
Alors pour moi, voir un problème de conduite dans cette politique immonde, ça passe mal, mais c’est peut-être voulu. A+-
C’est une crise financière sans surprise et comparable à celle de 1929 dans son ampleur. A qui profitera la crise cette fois ci, aux mêmes sans doute, puisque les dés sont pipés dès le départ. N’attendons donc pas que les pseudo gendarmes de la finance verbalisent les coupables puisque les responsabilités sont diluées à plusieurs niveaux ( banque, politique et économique ). C’est donc une fuite en avant je pense, et on devra sans doute expérimenter jusqu’au bout ce système pervers du "toujours plus de profit" ou de "crédit" selon la place qu’on occupe, avant qu’il y ait vraiment un réveil, puisqu’on le cautionne d’une certaine manière à un moment ou à un autre. Si on avait vécu à cette époque ( 1929) nous n’aurions pu qu’assister, impuissants, à cette crise, la subir de plein fouet, parce que mal informés. Par contre aujourd’hui, nous sommes surinformés : informés d’une part par les grands media (Reuters, AFP... la pensée unique) , et d’autre part par internet ( avalanche d’informations ou de désinformations, mais liberté d’expression, d’où la confusion à l’heure actuelle). A la différence de 1929, chacun assiste "en live" à l’effondrement d’un système et peut le commenter mais le coupable n’est pas clairement désigné.
Bien @ vous-
Plusieurs choses : Déja le titre ! La vérité ultime on ne la connaitra probablement jamais. On ne peut pas la connaitre sur le moment car même ceux qui sont au coeur ne comprennent pas tout ce qui se passe. Et on ne pourra pas la comprendre après car une fois que les états auront "régulés", ils écriront l’histoire de façon à justifier cette régulation.
Deuxio vous avez raison de parler d’une crise de l’information mais je parlerai plutot d’une crise de surconfiance. L’information était disponible depuis longtemps qu’il s’agisse des subprimes ou de la titrisation. Le probléme c’est que le pékin moyen fait trop confiances aux "médias officiels" et éteint son cerveau devant les news qu’on lui envoie. A partir de ce moment la, on se retrouve dans le "meilleur des mondes" ou l’info est disponible mais noyée dans un torrent de merde. Il faut donc réapprendre aux gens à faire preuve d’esprit critique et à se documenter par eux mêmes.
Après vous avez raison de faire un paralléle avec la route et ses morts. Derriére les marchés financiers il y a un bénéfice pour la société évident (une allocation de ressources rapide et un financement efficace de l’économie). Mais il y a un coût qui correspond aux dégats collatéraux lorsqu’il y a un accident. Ce coût va petit à petit se réduire. Et il est à mettre en regard du fait que sans les marchés financiers moderne vous n’auriez même pas accès à internet chez vous. (
Et plus que la limitation de vitesse c’est l’avancée technologique des bagnoles qui a diminué les morts sur les routes. Sans limitations de vitesse on aurait quand même eu moins de mort que dans les années 70 grâce aux nouveaux habitacles, aux crash test, au freinage ABS, etc... De même pour la finance les techniques d’ingénierie financiére vont progresser pour diminuer les risques et sécuriser les profits des investisseurs. Ce sont les clients des fonds eux mêmes qui vont demander une gestion plus prudente.
Mais effectivement c’est une crise de l’information. Si les gens continuent de se désintéresser de ce qui se passe et qu’ils se disent "c’est une vieille institution" ou "c’est l’état" et qu’ils en déduisent que c’est sur alors on n’aura rien appris de la crise. L’imprévu est partout ! ! !
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votre allégorie automobile est amusante mais cette crise n’a aucun rapport avec la mécanique ou avec le code de la route. Apparemment toute les solutions qui visent a réparer la panne ou les solutions qui se proposent de modifier le code de bonne conduite sont sans effet sur elle. Vous parlez de crise de la communication... encore une panne à réparer, trouvons la panne et la machine repartira..en fait de communication tout le monde s’entend pour mentir dans cette affaire et ce depuis la nuit des temps. A u dela de nos mensonge et de l’ hypo-crisis ambiante se tient la vérité, nous ne pouvons la dire, dans la crise c’est pourtant elle qui s’exprime intraduisible, nous ne l’écoutons pas
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Dans la crise de 1929, il semblerait qu’un certain nombre de banquiers se soient rendus coupables de délits d’initiés. Les livres d’histoire leur attribue en partie les causes de la crises. Nommé assez souvent on trouve par exemple Joseph Kennedy, le père de JFK, qui s’est enrichit grâce à ce genre de délit d’initié, il achetait en masse un titre pour faire gonfler son cours et le revendait avant l’éclatement de la bulle comme il est signifié sur Wikipédia.
A l’époque c’était légale, Roosevelt a fait interdir cette pratique juste après la crise, ironie du sort par Joseph Kennedy qu’il avait pris dans son gouvernement.
Joseph Kennedy a décuplé sa fortune grâce à la crise de 1929 ... Il n’était pas le seul ... Tandis que tous les autres étaient ruinés ...
Alors que doit-on en conclure ... Effets secondaires de pratiques non concertées de gens sans scrupules ou carrément complot ?
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C’est très bien la crise, il ne pouvait rien arriver de mieux !
Vive la crise ! http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=331-
	 	 	 	 	 	
Pendant que les moutons renflouent les banques, certains dirigeants font la banboche suite... Le trip entre copains de la finance qui choque les Etats-UnisVoir également ma réponse de hier à 19h 54 l’article de Mariane
@+ P@py
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Du Grand, du vrai, du beau Bernard Dugué !
Enfin de retour !
Vous, l’artiste des mots et des jolies phrases, vous prenez un théme comme un chanteur qui ferait des vocalises.
Vos articles sur l’économie qui n’ont guère de sens sont j’ai l’impression comme un échauffement sémantique matinal et il faut les prendre je pense comme tel car les non sens se disputent avec les faits erronés.
Non la finance, ne peut pas être comparé a un produit fini, une voiture.
C’est un secteur ou l’innovation et la prise de risque est essentiel.
Certes ce secteur a connu un développement sans limite depuis des décennies, sans limite, sans controle et sans responsabilité au sens ou personne ne doit rendre de compte ce qui peut être en train de changer.
Il faut savoir que le montant des échanges financiers c’est aujourd’hui 286 000 milliards de dollars soit 6 x la richesse mondiale annuelle produite.
Il suffirait pourtant de quelques milliards pour sauver les milliards de frères qui crevent la faim sur notre planète mais cela est un autre problème !
Non on ne peut pas limiter les risques (qui sont l’essence même de la créativité et de l’innovation) par contre on pourra peut être un jour responsabiliser au sens de controler, imposer des comptes rendu et sanctionner pénalement et judiciairement les manquements ou les fautes.
Mais cela nécessitera un corpus législatif et financier mondial qui n’existe a ce jour nullement.
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Cher Bernard,
Je suis ingénieur financier. Ayant travaillé sur les marchés financiers en tant qu’ ingénieur, je ne pense pas que la crise qui dure depuis plus de deux ans et qui atteint un paroxysme aujourd’hui, soit dû à des chauffards si je peux me permettre d’utiliser votre analogie.
Le mot chauffard sous-entend un contrevenant au code de la route, une convention passée entre tous les usagers de la route qui est matérialisée par un ensemble de loi.Je crois connaître le monde de la finance et y avoir rencontré, dans toutes les banques qui font la chronique, force inspecteurs, auditeurs et contrôleurs qui n’ont qu’une tâche et une seule qui consiste à faire respecter les lois lors de transactions ou lors de lancements de produits ; on les appelle aussi dans les banques anglo-saxonnes les « compliances officers ».
Certes, il y a des petits malins qui ont pu faire des ravages en raison d’une compétence financière servie par les dons d’un pirate informatique.Certes, il y a des patrons de petites équipes de salle des marchés qui agissent comme des cow-boys, en autarcie complète, et font régner la loi du Far-West. Mais ils ne font pas longue vie.
Mais je crois que c’est au-delà de tout ça une crise de la réglementation d’une discipline en continuelle mutation qui n’arrive pas à fixer :- Quels véhicules sont adaptés pour quelles routes, pour quels chemins ?- Quelle limite de vitesse sont censés respecter les véhicules autorisés ?- Par quel concept et quel moyen mesurer la vitesse ?- Qui est censé contrôler les véhicules :o Des agents surnuméraires payés par les automobilistes eux-mêmes ?o De rares agents payés par toute la société civile ?
Je pense que cette crise est systémique au sens du Macroscope de Joel de Rosnay.Dans tout ça, l’homme est ce qu’il est, il profite du vide juridique. Je partage avec vous, l’analyse de l’homme qu’on ne peut canaliser si tant est qu’on lui impose un certain cadre n’obérant pas complètement le plaisir et la liberté.
Le chauffard ne se connaissait pas. Les témoins ne l’ont pas non plus reconnu. Les agents ne l’ont verbalisé et pour cause, il n’avait pas la loi idoine.
Je ne diffère pas sur la conclusion.Halte à l’émotion, revoyons la scène au ralenti, mettons au point un code de la route digne de ce nom. En plus, je suis convaincu que connaître ses contraintes libère.
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