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Accueil du site > Actualités > Economie > Les dangers du très discret projet de protocole de M. Duff

Les dangers du très discret projet de protocole de M. Duff

L’étape suivante du processus de la construction européenne est annoncée. Il s’agit de rien moins que de la confiscation de la souveraineté budgétaire de la nation. Un projet de « Protocole additionnel » aux Traités européens, rédigé par un européiste de carrière, donne une vision glaçante de la façon dont les choses vont se passer, fort vraisemblablement à brève échéance.

La méthode Monnet

La méthode dite « des petits pas », encore appelée « méthode Monnet », attribuée à Jean Monnet-Schuman, a été la stratégie de base de la construction européenne. Souvent décrite comme le système de l'engrenage ou la méthode du cliquet, elle est d’une grande simplicité. Elle consiste à utiliser les acquis de cette « construction » européenne comme des prétextes, des excuses, des justifications pour demander de nouvelles avancées. Ces nouvelles avancées, une fois obtenues, sont à leur tour réutilisées de la même façon, et le processus est indéfiniment réitéré.

On rit souvent de l’argument européiste qui dit que, puisque l’Europe crée des problèmes, il faut plus d’Europe. C’est un argument que nous avons tous entendu ad nauseam. Eh bien, il n’y a pas de quoi rire. Tout ce qui s’est construit l’a été sur la base de cet argument d’apparence si stupide. Il constitue l’essence de la méthode des petits pas.

C’est ainsi que l’Acte Unique de 1992 nous a été présenté comme étant nécessaire à un meilleur fonctionnement de l’Europe, déjà percluse de problèmes, qui existait alors. L’Acte Unique, c’était le marché unique, et l’on vint donc nous dire que le marché unique requerrait, pour son bon fonctionnement, une monnaie unique.

Il était logique de prévoir que l’on viendrait nous dire que la monnaie unique nécessiterait, pour son bon fonctionnement, une mise en commun des prérogatives fiscales, connue sous le nom d’union fiscale, et consistant à déposséder les États de la prérogative de lever des impôts (dans la novlangue européiste, on ne dit jamais « voler un pouvoir du peuple » ou le « déposséder », on dit « mettre en commun une prérogative »). Avec cette étape, on commence à entrer dans le vif du sujet, puisque c’est cette « prérogative » qui, depuis l’Antiquité, définit un État comme tel.

C’était logique et je l’ai donc prédit dans une conférence que j’ai donnée à Castres le 6 juin 2015 [1] Il est facile de le vérifier, cette conférence se trouve sur l’internet. Quelques semaines plus tard, MM. Macron, un ministre français, et Cœuré, un membre du directoire de la BCE, me faisaient l’honneur de se comporter exactement comme je l’avais prédit. Le premier, dans une interview donnée à la Süddeutsche Zeitung [2] publiée le 31 août 2015, s’exprimait en ces termes : « Die Euro-Krise und die Verhandlungen um ein Rettungspaket für Griechenland hätten bewiesen, dass die Währungsunion nicht wie bisher weitermachen könne : "Der Status Quo führt in die Selbstzerstörung, die Fliehkräfte sind zu groß, politisch wie ökonomisch." » Ce qui veut dire en français : « La crise de l’euro et les négociations portant sur le plan de sauvetage de la Grèce ont démontré que l’Union monétaire ne peut plus fonctionner comme elle l’a fait jusque-là. "Un statu quo conduirait à son effondrement, car les forces centrifuges, tant du point de vue politique que du point de vue économique, sont trop grandes." »).

Quant à M. Cœuré, dans un texte publié sur le site de la BCE le 27 août 2015 [3], il écrivait : « Ce plus grand partage des risques suppose également des politiques budgétaires responsables, dans l’intérêt bien compris de chaque pays mais aussi de ses voisins. Je veux le dire clairement ici : on ne peut pas prôner l’Europe de la solidarité et croire que la politique économique d’un État membre de la zone euro est l’affaire de son seul parlement. C’est une contradiction, que la crise a exposée au grand jour. La mise en œuvre en commun d’un projet politique et d’une stratégie économique suppose en outre de renforcer notre union politique. Pour remédier au « déficit exécutif », c’est-à-dire pour réduire la difficulté à décider que j’ai évoquée précédemment, nous devrions privilégier le partage des décisions affectant l’avenir de la zone euro au sein d’institutions communes répondant à un mandat et à un contrôle démocratique européens.  »

Remarquons au passage qu’il s’agit là de deux illustrations canoniques et archétypales de la méthode des petits pas telle que je l’ai présentée.

Cela étant, attachons-nous à la substance de ces propos. Ils nous indiquent qu’un choix a a été fait, et qu’une route est tracée. Pour les élites euro-atlantistes qui nous dirigent, les États d’Europe ont vécu. Pour sauver le prétendu « acquis » européen, le prochain sacrifice ne sera rien moins que celui de la souveraineté budgétaire. Il est fort à craindre que, cette étape franchie, le processus de gommage de la France en tant qu’État-nation souverain ne s’accélère brutalement.

L’Article 48 du TUE

Mais comment procéder concrètement ? Pour les apprentis dictateurs qui nous dirigent, il ne saurait évidemment être question d’offrir un successeur au Traité de Lisbonne. Les européistes, qui craignent la démocratie comme la peste, savent bien que l’élaboration, la signature puis la ratification d’un nouveau traité rouvrirait la Boîte de Pandore qu’il fut si difficile de refermer après les Non des peuples français et néerlandais aux référendums de 2005 sur la Constitution européenne. Il serait nécessaire d’ouvrir un débat démocratique sur ce nouveau traité et impératif que tous les pays de l’Union le ratifient à l’unanimité. Ces ratifications pourraient susciter ici ou là des référendums, avec une probabilité quasi-certaine qu’au moins un peuple le rejette.

Les dirigeants euro-atlantistes vont donc choisir de faire des transformations substantielles en utilisant le traité de Lisbonne existant, en s’appuyant sur le fait que ledit traité a vicieusement inclus des clauses qui permettent ses propres mutations. C’est comme le génome d’un virus dormant, qui lui permet de muter vers des formes plus malignes. La séquence d’ADN responsable de ce petit prodige, c’est l’article 48. Examinons-le.

L’article 48 n’a pas seulement fixé en quoi consistait la procédure de révision « ordinaire » des traités, en posant bien le principe de l’unanimité. Le même article a aussi, fort opportunément, posé les bases de ce qu’il appelle la procédure de révision « simplifiée ».

Cette procédure de révision « simplifiée » permet de réformer discrètement, un peu à la sauvette, la troisième partie du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), relative aux politiques et actions internes de l'Union. C’est là précisément ce qu’il faut pour donner corps aux annonces de MM. Macron et Cœuré.

Comment cela se passe-t-il ? L’initiative d’une « révision simplifiée » appartient, soit au gouvernement d’un État membre, soit au Parlement européen, soit enfin, et c’est le plus simple, à la Commission européenne. Le Conseil européen l’adopte en statuant à l'unanimité, après avoir consulté différentes instances européennes qui seront unanimement d’accord.

La procédure de ratification reste « hélas » encore à l’ancienne, de sorte qu’on ne peut absolument exclure un référendum dans tel ou tel État mal luné. Mais comme il ne s’agit officiellement pas d’un « nouveau traité », les européistes ne se gêneront pas pour faire pression sur les gouvernements qui envisageraient de consulter leurs peuples par référendum pour qu’ils renoncent à cette vilaine action. Ils argueront benoîtement du fait qu’il ne s’agit que d’un « simple amendement » de l’ancien. Je pense d’ailleurs que les dirigeants français s’empresseront d’affirmer qu’il ne s’agit que d’une « simple révision technique », et que la ratification sera aussi parlementaire que furtive, par la voie du Congrès prévue par l’article 89 de notre Constitution. De bonnes âmes nous expliqueront que l’on « ne peut pas faire des référendums sur la moindre révision technique » et nous assureront que, « de toute façon, c’est trop compliqué pour que le peuple comprenne ».

Mais quel sera le contenu de la modification en question pour voler au peuple sa souveraineté budgétaire ?

M’est avis que ce contenu devrait avoir un certain air de ressemblance avec le Protocole rédigé par un certain M. Andrew Duff.

L’auteur du Protocole, M. Duff

Le nom d’Andrew Duff n’est probablement pas familier à tous nos lecteurs. Sujet britannique, ancien membre du Parlement européen et ancien président de l'Union des Fédéralistes Européens, ancien vice-président des Démocrates libéraux (sorte de MoDem britannique), Andrew Duff est l'exemple type de l'européiste de conviction. Il officie aujourd’hui en qualité de membre du Conseil Européen des Relations Étrangères, un think-tank nommé d’après son cousin américain - et vraisemblable inspirateur -, le très influent Council of Foreign Relations.

Duff a publié le 12 Janvier le texte de son Protocole [4], accompagné d’explications sur la manière de le faire concrètement adopter comme un amendement au Traité de Lisbonne [5] Il explique avec candeur que les modifications qu’il souhaite voir adopter pourraient en théorie l’être par la voie de l’article 352 du TFUE [6] dit « clause de flexibilité », et d’autres articles servant le même but, mais qu’il ne juge pourtant pas que cette solution soit la meilleure.

En effet, les précieuses modifications ainsi obtenues ne seraient alors pas considérées comme « acquis communautaire », et de ce fait ne s’imposeraient pas, à terme, à tous les nouveaux membres de l’euro. Il craint de plus que ces articles ne permettent pas l’entièreté des transferts de compétences qu’il souhaite voir advenir.

Il préfère donc une révision des Traités, mais conscient du fait que la situation politique actuelle ne faciliterait pas un processus rapide de révision générale, (c'est-à-dire une renégociation avec remise à plat,) il opte avec regret pour une révision « plus courte », par quoi il entend un texte susceptible de faire l’objet de la procédure de révision prévue à l’article 48 du TUE. Cette révision doit prendre, selon lui, la forme d’un Protocole à adjoindre aux Traités en vigueur. Il rédige donc ce Protocole, dans la langue officieusement officielle des institutions européennes, qui, par chance, se trouve aussi être sa langue natale. C’est de toute façon la version anglaise qui fera foi. Il conclut sa présentation du Protocole par un appel lancé à qui de droit de faire usage de l’Article 48(2) pour l’amener à l’existence juridique.

Examinons le Protocole proposé.

Le cœur du Protocole : l’article 1

L’article 1 du Protocole ne fait pas dans la demi-mesure. Il conférerait à la Commission les droits qui sont aujourd’hui ceux de Bercy, à savoir de lever des impôts, d’émettre des obligations, de prêter de l’argent. La législation fiscale, qui est aujourd’hui nominalement du ressort du Parlement français, tomberait dans l’escarcelle du Parlement européen, ou plutôt du sous-ensemble formé par les députés européens élus dans un pays de la zone euro.

Il s’agirait ainsi d’une dépossession de la souveraineté nationale qui n’a pas, je crois, de précédent. Juste pour situer l’ampleur de la mesure, je voudrais rappeler que même les Allemands de 1940-1944 n’en avaient pas exigé autant des Français occupés et vaincus. Les compétences qui n’auraient pas été préemptées par le centre européen seraient généreusement concédées aux États-membres, devenus croupions, par la vertu de l’Article 5.

On pourrait croire qu’il s’agit d’une mauvaise blague. Mais ce ballon d’essai de M. Duff préfigure fort probablement l’amendement aux Traités dont la Commission prendra l’initiative d’ici peu, si les paroles de MM. Macron et Cœuré que j’ai rappelées plus haut signifient quelque chose – et il est à craindre que tel soit bien le cas. La confiscation de la souveraineté nationale, pleine, entière et définitive, risque bien de ne plus être qu’une question de mois.

Les autres mesures de confiscation de la souveraineté nationale

Que faire de l’argent de ces nouveaux impôts et nouvelles émissions d’obligations – qui ne sont jamais, en substance, que la titrisation d’impôts futurs dès lors que l’emprunteur s’est vu octroyer le pouvoir fiscal ? L’article 10 du Protocole de M. Duff prévoit d’ajouter un budget spécifique aux pays de la zone euro.

L’article 13 tord le cou à ce qui reste de prérogatives gouvernementales, à savoir la détermination de la politique économique. Par cet article 13, l’Eurogroupe se voit octroyer le droit de déterminer ladite politique, assorti du droit de faire des injonctions aux États désobéissants. Et si ces injonctions restent ignorées, l’article 13 prévoir de recourir à des mesures plus contraignantes (« to take more intensive action »). C’est du Sarkozy dans le texte.

La dette souveraine, celle qui reste émise par les États, tombe aussi sous la coupe du centre puisque l’article 15 prévoit que la gestion de cette dette (le programme d’émission, aujourd’hui la fonction de l’Agence France Trésor) doit être faite en commun (« common management  »). Impossible de faire du déficit, l’article 16 y veille, et confère au centre le pouvoir de tancer, puis de contraindre, les États récalcitrants. D’ailleurs, l’émission de dette souveraine nationale devra être pré-autorisée par la Commission, ainsi qu’en dispose l’article 19 du Protocole de M. Duff.

L’article 17 confère à la BCE la prérogative de superviser les banques, qui est aujourd’hui encore - pour partie - celle de la Banque de France (la BCE est déjà le superviseur des banques françaises les plus importantes). Si certains de nos lecteurs travaillent à la Banque de France, ils peuvent commencer à se demander à quoi servira encore l’institution où ils travaillent.

L’article 20 et la sortie de l’euro

L’article 20 est spécialement intéressant.

Il introduit un droit, certes soumis à des conditions, de se retirer de l’euro (sans se retirer de l’UE.) Mais surtout, il confère à l’Eurogroupe et au Parlement européen la responsabilité d’établir les modalités de ce retrait, en d’autres termes de gérer ce qui, selon la propagande unanime des européistes, était… impossible à gérer. Ceux qui ont eu l’occasion, ces dernières années, de regarder TF1 ou de lire Le Monde, avaient pourtant bien appris la leçon, à savoir que la sortie de l’euro serait chose impossible. Mais l’article 20 ignore superbement cette « impossibilité », qui peut-être, en fin de compte, n’en était donc pas une...

Cet aveu implicite est bien entendu la conséquence de la frousse noire qui s’est emparée des européistes dans les deux premières semaines de juillet 2015, alors que la sortie de la Grèce de l’euro leur paraissait aussi imminente qu’inéluctable.

Comme je l’ai indiqué dans un précédent article (retour sur quelques plans secrets concernant la sortie de l’euro, op. cit.), les autorités européennes étaient fort embarrassées de trouver un habillage juridique à une sortie de l’euro non accompagnée d’une sortie de l’UE. En désespoir de cause, elles s’étaient résolues à recourir à la « clause de flexibilité » contenue dans l’article 352 TFUE, mais elles restaient bien conscientes du caractère tiré par les cheveux de cet expédient.

Duff songe donc bien naturellement à leur éviter de se retrouver de nouveau dans cette situation et prévoit, dans son Protocole, un mécanisme de sortie. Mais c’est aussi reconnaître la possibilité concrète de telles sorties, ce qui est tout à fait contraire à la « ligne du Parti » que nous ont, jusqu’à présent, servie nos médias nationaux et nos politiciens des partis dits de gouvernement.

On ne peut, sans un plaisir narquois, songer à la masse de déclarations et d’affirmations dont ces gens, toute honte bue, nous ont abreuvées au cours des sept ou huit dernières années, selon lesquelles toute sortie de l’euro était rendue, par mille raisons toutes plus péremptoires les unes que les autres, absolument impossible. Il est navrant que notre législation actuelle ne permette pas d’imputer à crime de telles distorsions systématiques, par le biais de mensonges avérés, du débat public.

Conclusion

Les Français doivent comprendre qu’il est minuit moins une. La confiscation de la souveraineté budgétaire risquerait d’être vraiment le début de la fin de la France en tant que nation souveraine.

Il est fort probable que le processus concret soit activé dans les mois qui viennent. D’ores et déjà, on a commencé à préparer l’opinion. D’ores et déjà, un projet concret de texte a pu être rédigé.

La Commission possède le pouvoir d’initiative qui permettra à ce projet ou à un texte similaire préparé par ses soins d’acquérir force de loi. C’est maintenant qu’il faut s’y opposer.

Vincent Brousseau
Responsable national de l’UPR pour l’euro et les questions monétaires
Ancien élève de l'ENS Saint-Cloud
Docteur en économie - Docteur en mathématiques
Ancien cadre à la BCE
Suivez-moi sur Twitter : https://twitter.com/Vinc_Brousseau

[1] https://www.youtube.com/watch?v=rSYuTiaia1s Le transparent s’affiche à partir de 49’ 30’’ et le commentaire oral commence à partir de 49’ 55’’.

[2] http://www.sueddeutsche.de/politik/emmanuel-macron-europa-neu-gruenden-1.2627314

[3] https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2015/html/sp150827.fr.html

[4] http://www.epc.eu/documents/uploads/pub_6229_protocol_of_frankfurt.pdf

[5] http://www.epc.eu/pub_details.php?cat_id=1&pub_id=6229

[6] Voir à ce sujet mon précédent article http://www.upr.fr/actualite/retour-sur-quelques-plans-secrets-concernant-la-sortie-de-leuro-par-vincent-brousseau

 


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82 réactions à cet article    


  • leypanou 1er février 2016 11:49

    Il faut maintenant « jouer du coude » pour que vous puissiez être entendu ailleurs que sur Agoravox. Et cela n’est pas gagné.

    Et puis, il faut être un « débatteur » car les journalistes MSM connaissent toutes les ficelles pour « museler » les idées non conformes (cf le site acrimed par exemple).


    • Clark Kent M de Sourcessure 1er février 2016 11:53

      Et, sans une opposition réelle, le processus risque en effet d’aboutir...

      Qui a tiré les leçons du rejet de la constitution européenne par référendum et de son adoption par le traité de Lisbonne ?
      L’UPR sans doute, et quelques intellectuels, mais la base, celle qui fait de majorités, semble encore sensibles aux contes pour enfants.

      • Legestr glaz Ar zen 1er février 2016 15:56

        @M de Sourcessure

        « Si l’on parvenait à comprendre le mécanisme et les ressorts de la mentalité collective, ne pourrait-on pas contrôler les masses et les mobiliser à volonté sans qu’elles s’en rendent compte ? »

        Ne sommes nous pas déjà entrés dans l’ère de la manipulation des masses à travers nos « merdias » qui diffusent systématiquement une vision partisane des faits sans beaucoup se soucier des mises en perspective nécessaires ?


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:09

        @Ar zen
        Je crois qu’il y a une erreur de date, l’Acte unique européen, c’est 1986, qui a introduit la notion « de supranationalité », projet que nous devons à Delors, et signé quand Fabius était 1er Ministre de Mitterrand .


        1992, c’est le Traité de Maastricht, qui a introduit l’ UE, l’euro et l’ OTAN dans les Traités.
        Mais cela ne change rien à la démonstration de la « technique des petits pas » ou « du cliquet » que décrit Vincent Brousseau.

      • Legestr glaz Ar zen 1er février 2016 20:53

        @Fifi Brind_acier

        Êtes vous certaine que votre commentaire s’adresse à mon post ? Un peu de surmenage Fifi ? Pourquoi me parlez vous de la date de l’acte unique ?


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 février 2016 08:05

        @Ar zen
        C’était pour apporter une précision, j’aurais dû m’adresser à l’auteur, excusez-moi. Relisez le texte, c’est au début de 3e paragraphe, il est question de l’Acte unique européen en 1992, alors qu’en 1992, il s’agit du Traité de Maastricht.


      • Vincent Brousseau Vincent Brousseau 2 février 2016 10:17

        @Fifi Brind_acier
        Tout à fait, je plaide coupable, je m’étais mal relu. 86, bien sûr. 92, c’est le cliquet suivant.


      • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 1er février 2016 11:57

        Bonjour,

        En ce qui concerne la souveraineté des nations européennes, peu de monde connaît le fameux ARTICLE 50, pour sortir de l’UE, une bonne fois pour toutes et donc de ce bourbier. Il serait très utile de le faire connaître, le diffuser, le répéter jusqu’à ce que cela rentre dans les têtes. Lorsque les électeurs iront voter, ils auront peut être une autre vision et idée de l’Europe IMPOSEE par les gouvernements successifs.

        Ils n’auront plus ce sentiment de fatalité que j’entends beaucoup autour de moi : mais de toutes façons, on ne peut rien faire !

        Et la diffusion passe bien sûr, par les réseaux sociaux et les médias mainstream.

        L’article 50, donc, au marteau-piqueur !


        • eau-du-robinet eau-du-robinet 1er février 2016 12:50

          Bonjour,
          .
          Merci pour cet excellent article.
          .
          Les européistes s’efforcent de donner une connotation négative au mot souveraineté et le font souvent assimiler avec le mot Nationalisme / populistes des mot à qui sont interprété négativement par les grands médias (médias contrôle par l’oligarchie financière).
          .
          Ce qu’il faut savoir c’est que souveraineté rime avec liberté et avec démocratie.
          Il ne peut y avoir un fonctionnement démocratique sans souveraineté !!!
          Ceux qui nous volent notre souveraineté nous volent la démocratie et notre liberté !
          .
          Donc si nous voulons restaurer la démocratie que les ploutocrates nous ont volé nous devons nous battre « bec et ongles » pour restaurer notre souveraineté monétaire, souveraineté politique, souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, etc.
          .
          Ne nous laissons pas enfumer par les européistes qui ont violé la volonté du peuple français, exprimé en 2005 par référendum, référendum qui à été balayé par un voté parlementaire (UMPS) en 2008 !
          .
          http://www.upr.ff


          • COVADONGA722 COVADONGA722 1er février 2016 12:54

            il n’y a qu’une seule réponse


            que revienne le temps des châteaux qui brûlent !

            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:56

              @COVADONGA722
              Pour brûler les bâtiments de la Commission européenne, ça va être coton !
              C’est tout en verre ... C’est plus simple et plus sûr d’utiliser l’article 50 !


            • Donbar 1er février 2016 21:56

              @Fifi Brind_acier
              L’article 50 n’a rie de simple ni de sûr. Ce qui l’est c’est de dire m***** à Bruxelles et de mettre les forces armées en état d’alerte. L’indépendance nationale, tout comme la souveraineté du peuple, ça se mérite.


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 février 2016 08:15

              @Donbar
              L’article 50 est le seul moyen légal de sortir de l’ UE. Si tous ceux qui critiquent l’ UE ( et ça fait du monde !) étaient d’accord pour se rassembler et l’utiliser, nous serions déjà sortis depuis longtemps !


              Faut-il encore qu’ils veuillent en sortir, ce qui n’est pas le cas de tous les « souverainistes », qui critiquent beaucoup l’ UE, mais se gardent bien de vouloir en sortir ...
              Ils se contentent comme vous de critiquer l’article 50.

              Et de faire rêver « à une Autre Europe à la St Glinglin » depuis plus de 30 ans, pour faire patienter les mécontents. C’est pour cela qu’ils passent dans les médias dominants, alors qu’ils ont 3 ou 4 fois moins d’ adhérents que l’ UPR. ( Les Verts, le FDG, Dupont Aignan, Chevènement etc)


              Mais vous proposez quoi ? Violer les Traités ? La France, qui se serait mise en faute juridiquement, serait condamnée par la Cour de Justice européenne a des pénalités financières très lourdes et ... à appliquer l’article 50. On aura perdu du temps pour rien.

            • elpepe elpepe 1er février 2016 13:37

              J espere bien que ce projet va passe, il aurait du commencer par cela
              Si le budget de la france est confie aux instances europeennes, la moitie des fonctionnaires vont etre vires, finalement une bonne nouvelle, et pour les autres leurs salaires reduits.
              Finalemenet je deviens europeen a 200 % vive l UE
              Les entreprises vont pouvoir revivre, et moi retrouver un boulot descent cool stuff
              Beaucoup moins d impots et taxes en perspectives aussi,
              On va libere enfin ce pays de toutes ses forces sombres et brunes (fascisantes)


              • CoolDude 1er février 2016 14:20

                @elpepe

                Bouhhhh... Les méchants fonctionnaires que nos élus de très très hauts niveaux ne peuvent pas virer suivant leurs envies du moment. Heureusement qu’ils ont la sécurité de l’emploi sinon il faudrait changer toutes les équipes à chaque nouvelle élection. Sacré programme...
                Enfin bref...

                1) Déjà, le Canada, c’est pas l’Europe et encore moins la France...
                Alors vive ton retour en Amérique du Nord.

                2) Les PME vont être détruite par les multinationales type UBER qui vont faire du nivellement par le bas... Donc ton boulot décent, ni compte pas trop.

                3) Les impots et taxes paient, ta sécurité sociale et ton chômage, la retraite, l’éducation, etc... Si tu ne veux pas cotiser, c’est ton problème... Mais sache que tu y auras plus accès.

                4) Et les accusations de Fascisme... J’espère que c’est bien de UE dont tu parles.


              • Legestr glaz Ar zen 1er février 2016 14:32

                @elpepe

                Cool, elpepe, un bon boulot, à 60 heures par semaine, payé au salaire des Pakistanais ou Bangladeshis. Cool ! Y a pas à dire, vous avez de la suite dans les idées.


              • elpepe elpepe 1er février 2016 14:44

                @CoolDude
                Bonjour
                pas besoin de retraite j ai 55 ans pas de pb avec ca
                secu minimale juste pour les urgences
                J ai une compression de disque vertebrale, l hopital m a foutu dehors, donc urgence c est juste avant la mort that’s it
                et le salaire vous inquietez pas pour moi je m en occupe
                en france la police il y a longtemps qu elle ne me protege plus
                on arrive au bout du rouleau et de la logique des socialos branleurs et du nivellement par le bas
                pas besoin que l on me borde le soir dans mon lit
                Je vis droit dans mes bottes et greverait dans mes bottes en regardant la ligne bleue des voges


              • CoolDude 1er février 2016 15:19

                @elpepe

                La logique des socialos branleurs... !?
                Ahhhh...
                La logique à l’œuvre que je constate actuellement c’est plutôt du libéral actif.

                Le PS, c’est du pipeau leur nom.
                Et ne me fait pas rêver avec le terme « social libéral » !

                Alors, effectivement ça fait des années que dans la logique économique actuellement, on économise sur tout, ce qui pour conséquence que les services publiques se dégradent.
                Ils n’y a pas que ça d’ailleurs... Il y a d’autre stratégie mis en place pour tout faire péter afin de tout privatiser. Et la, ça ne sera plus les salopards de fonctionnaires... Mais les salopards de capitalistes. Regarde juste un peu ce qu’un patron d’une grande multinationale bancaire (par exemple) touche ! Mais d’où vient cette argent d’après toi.

                Bref, c’est pas parce que l’édifice se casse la gueule qui faut abandonner surtout que les lois, c’est pas si compliquer à faire.

                Et l’idée de retrouver une souveraineté monétaire, etc... C’est le point de départ essentiel pour retrouver un début de liberté financière, etc...

                Mais, ça... Bizarrement, ça na fait pas parti de la politique de communication - ou de foutage de gueule comme disent certains - de M Macron.


              • Rincevent Rincevent 1er février 2016 15:24

                @elpepe

                Croire que virer des fonctionnaires va vous permettre de retrouver un boulot est d’une naïveté confondante, pour ne pas dire plus…


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:21

                @elpepe
                La budget de la Grèce est sous tutelle de la Troïka, à tel point que Varoufakis n’avait même plus accès aux ordinateurs du Ministère des Finances.
                Les Grecs sont ruinés et ce n’est pas terminé. Où voyez-vous que la tutelle des Instances européennes ait amélioré quoi que soit au sort des Grecs ?


                Brexit : « Valls a qualifié la sortie de l’ UE de drame ». La City de Londres n’est pas du tout favorable à la sortie de l’ Angleterre de l’ UE. Goldman Sachs & JP Morgan arrosent généreusement les Think tanks qui font campagne contre le Brexit. On ne peut mieux exprimer le fait que la construction européenne a été faite pour et par la finance et contre les peuples.

              • CoolDude 1er février 2016 21:00

                @elpepe

                Sinon, bonjour ou bonsoir comme on dit ici.
                J’espère que tu n’as pas mal pris ma réaction.
                J’imagine que tu étais fatigué.

                Des problèmes, on en a tous...
                Et toi et moi, on est des très grandes personnes.
                Mais c’est pas parce que certains médecins dans le public, et je lâche le mots sont des c...
                Qu’ils fauent mettre tout le monde dans le même panier.

                Ces gars là... Et leur EGO de m...
                Ils sont grave dans mon collimateur aussi.
                Mais c’est pas le sujet du poste. Donc...

                On commence, par reprendre en main nos finances...
                Et ça ne va pas être facile...
                Car il y a des choses bizarres qui se passent quand on ne fait pas ce qui est prévu par d’autres grandes personnes... Mais encore plus grandes que nous... Et plus riche.


              • elpepe elpepe 1er février 2016 21:44


                @CoolDude
                Bonjour
                J entends bien ce que vous dites, c est certainement plus complique que mon simple coup de gueule, ma foi je ne souhaite du mauvais a personne,
                C est juste que ds la vie tout est question d equilibre et certainement en France on a pousse le bouchon un peu trop loin (dixit le poisson rouge Maurice)
                https://www.youtube.com/watch?v=PGEyWJF9sJM#t=31.183968
                cdlt


              • non667 1er février 2016 14:06

                c’est simple :
                virer en 2017 les ordures qui nous gouvernent depuis 46 ans !
                lepen vite,vite,vite !


                • Legestr glaz Ar zen 1er février 2016 14:36

                  @non667

                  Lepen, vite, vite, vite, vous savez, celle qui veut renégocier les traités avec ses partenaires européens, vous savez celle qui veut un retour au franc, tout en gardant en monnaie commune l’euro comme ses petits copains de l’UE, vous savez celle qui veut sortir du commandement intégré de l’Otan, tout en restant dans l’Otan, avec ses amis de l’UE.

                  Non667 vous avez très bien fait d’intervenir et d’avoir lu le programme du FN. Y a pas à dire, vous aussi vous avez de la suite dans les idées.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:27

                  @non667
                  Et bien, désormais , c’est clair, le FN veut « Une Autre Europe à la St Glinglin  » !!
                  Enregistré à Milan le 29 janvier 2016.
                  Et pas du tout sortir la France de l’ UE.
                  Mes condoléances !


                • non667 1er février 2016 21:00

                  @Ar zen

                  toutes solution passe par dans un 1°temps de sortir/virer du judéo-américano-mondialisme ( N.O.M.) = umps=front ripoublicain mondial
                   et cela en 2017 seul le fn est capable de le faire !
                  pour le reste , on verra ! le fn sera facile à virer le cas échéant !
                  marine = hitler faut être toctoc pour y croire !


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 21:29

                  @non667
                  Hélas, trois fois hélas, les électeurs français ne veulent pas du FN ! Cela fait même 40 ans que 85% des Français ne veulent pas du FN. Au bout de 40 élections, ils n’en veulent toujours pas, mais accrochez-vous, ce sera sans doute pour la prochaine fois ! 


                • Legestr glaz Ar zen 1er février 2016 21:32

                  @non667

                  Comment le FN procède t-il en restant dans l’UE, tout en renégociant les traités ? Tenez, en matière d’immigration, comme fait le FN pour ne pas appliquer la directive dite « retour » des étrangers illégaux en France ? Il désobéit ? Il « renégocie » la directive et les 27 autres applaudissent des deux mains ? Prenez au moins le temps de lire le programme de gouvernement du FN et vous aurez une idée plus précise de ce que vous concocte ce parti.

                  Comment pouvez vous prendre position pour ce parti qui vous roule dans la farine ? Par ailleurs, vous aurez remarqué que le FN c’est, depuis un certain temps, 6 millions d’électeurs qui doivent faire face à un front commun de la part de tous les autres. Lorsque vous dîtes que le FN est « capable de le faire » vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. C’est bien parce que le discours du FN est « clivant » qu’il est, d’une manière presque certaine, le seul à être certain de ne jamais passer le 2ème tour. Ceci, au moins, c’est une certitude. Même Hitler en 1933 n’a obtenu que 33% des suffrages. Ici il faudrait 50% à MLP, et, comme vous le dîtes si bien, elle n’est pas Hitler, c’est vrai.


                • JBL1960 JBL1960 1er février 2016 16:03

                  C’est pas nouveau que le Macron de Rotschill veut Uberiser la France. D’ailleurs, récemment ont a pu lire que l’UE cherchait une « solution finale » pour les migrants, j’en ai fait un billet de blog ici ; https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/31/lue-cherche-une-solution-finale-pour-les-migrants/ Et on peut lire depuis quelques jours que la Présidente d’un parti populiste en Allemagne préconise de tirer sur les migrants... Quant on vous dit que d’un claquement de doigt, tout recommence. Y sont dans les starting-bloc les gars ! Ah c’est pas le moment de mollir ! smiley


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:40

                    @JBL1960
                    Ubériser, c’est supprimer les charges sociales. Cela va de pair avec la fin du modèle social français qui redistribue 50% de la richesse nationale à travers les acquis sociaux et les services publics.


                    Le moyen le plus simple pour parvenir à ce but, c’est d’enlever aux Etats les impôts et le budget, en faisant passer cette perte de souveraineté, pour « simple un amendement technique », sans demander l’avis des citoyens « de toute façon, c’est trop compliqué pour que le peuple comprenne ».

                    Un Etat se caractérise par une série de droits régaliens et souverains qui lui permettent d’agir.
                    Mais un pays qui n’a plus la maîtrise de sa monnaie, de ses lois, de ses frontières, du contrôle des mouvements de capitaux, de sa politique étrangère et de son armée (à travers l’ OTAN), ni de la levée des impôts et de son budget, ce pays n’est plus un Etat.

                    C’est une colonie, ou un protectorat, mais plus un Etat. Les Français devraient se réveiller, contrairement à ce qu’ils croient, la France n’est pas éternelle.

                  • sophie 1er février 2016 16:04

                    Ce n’était pas déja le cas avec le MES ?


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 20:02

                      @sophie
                      Le MES est fonds de sauvetage pour pays en risque de défaillance.


                      Là, il s’agit d’enlever aux Pays de la zone euro le droit de lever les impôts et de répartir le budget .
                      Exemple du budget de la France, avec recettes et dépenses.

                    • Alren Alren 1er février 2016 16:23

                      Les européistes n’ont pas intérêt à instituer un tel protocole avant le référendum britannique sur le « Brexit » car il est sûr alors qu’ils voteraient « non ! », avec aussitôt explosion de la machine maudite qui tend comme le dit un commentateur, vers la dictature.


                      • Hubu Hubu 1er février 2016 16:58

                        Lepen père avais 1000 fois raison lorsqu’il comparait l’Europe à la nouvelle Union Soviétique du 21èm siècle lors du référendum de 2005.
                        Je me foutais de sa gueule en le traitant de débile manipulé et intoxiqué par les pseudos journalistes des chaines d’info en continue.

                        Malheureusement tout ce qui se passe conforte ses propos...


                        -Une désinformation et une propagande croissante des journalistes digne de l’URSS et tout ceux qui sont pas d’accord
                        - et ils sont de plus en plus nombreux- ont pour seule liberté celle de fermer leur gueule.


                        - Une UE qui prend l’eau de tout les côté mais c’est le manque d’Europe qui est en cause on vous le dit car c’est comme le communisme si ça marche pas c’est qu’il n’y en a pas assez !!

                        Si on veux retrouver la croissance et le pleine emploie pour ces gens là il faut :
                        Toujours moins de frontières
                        Toujours plus de libéralisme
                        Toujours plus d’Euro...

                        Le TAFTA s’inscrit dans cette logique de fuite en avant mais c’est pas ces connards de journalistes qui iront nous en parler sauf les médias alternatifs qui malheureusement reste encore marginaux à coté de LCI et cie...


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:44

                          @Hubu
                          On peut faire de bonnes analyses et prendre les mauvaises décisions politiques...
                          C’est justement au moment où les Fédéralistes européens envisagent d’enlever les derniers vestiges de souveraineté, que le FN décide de dire clairement qu’il n’envisage pas d’aider les Français à sortir de l’ UE.


                        • Ruut Ruut 1er février 2016 17:12

                          Comme si le citoyen avait son mot a dire....


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 18:50

                            @Ruut
                            Nos Mamamouchis européens ont inventé « le referendum consultatif », une sorte de sondage d’opinion, mais qui n’a pas valeur décisionnelle.
                            Exemple du referendum néerlandais le 6 avril sur l’accord de libre échange de l’ UE avec l’ Ukraine.«  

                            Comme disait Coluche :
                              »Dites -nous de quoi vous avez besoin, nous vous expliquerons comment vous en passer !" 


                          • Passante Passante 1er février 2016 17:45

                            « frousse noire », il faut garder,

                            et « Macron et Cœuré » surtout, délicieux.

                            • fatallah 1er février 2016 18:47

                              Vu que les députés français votent des budgets avec 25% de déficit, peut être que ses technocrates feraient mieux, non ?


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 février 2016 07:54

                                @fatallah
                                Pour sûr, on peut faire confiance aux technocrates de Bruxelles !
                                La Cour des Comptes européenne refuse de valider le budget européen depuis 18 ans !


                                La Cour des Comptes européenne s’alarme du trou faramineux du budget européen.

                                Et en Novembre 2014, elle a révélé que 7 milliards d’euros ont été dilapidés.

                              • Tzecoatl Gandalf 1er février 2016 19:11

                                A part les écouter venir nous chier régulièrement dans les bottes, il a été plus sage, depuis ce matin, de constater l’auto-dissolution de l’UE du fait de son manque de caractère démocratique total. Juncker doit partir. Bachar peut rester par contre.


                                De la concurrence libre et non faussée en UE (ou comment délocaliser les autocrates bruxellois du Bengladesh en Ukraine afin de réduire les coûts) : http://www.les-crises.fr/leurope-sociale-des-salaires/

                                • Tzecoatl Gandalf 1er février 2016 20:03

                                  @Kylo Ren

                                  Soyons lucides, Kylo. L’Otan et l’UE sont les deux plus grandes menaces à l’ordre public.

                                • Shawford 1er février 2016 20:09

                                  @Gandalf

                                  C’est exact, et ce sont les deux faces d’une même réalité perçue par essence différemment smiley


                                • franc tireur 1er février 2016 19:24

                                  Vous vous rendez compte ?? les énarques ne pourront plus raser gratis pour acheter les clientèles electorales !! les ponctionnaires francais ne seront plus protégés par l’énarchie supreme !! honteux ! sans nos dérives budgetaires la france n est plus la france !!


                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 20:19

                                    @franc tireur
                                    Et vous n’aurez plus de Sécurité sociale, ni d’APL, ni d’allocations familiales, ni d’écoles gratuites, une baisse des indemnités chômage, plus de logements sociaux, ni de retraites par répartition, vous bosserez plus pour gagner moins etc
                                    Génial, la dèche et la soupe populaire pour tout le monde, comme en Grèce...


                                    Si vous croyez qu’il vont se débarrasser des marionnettes qui mettent en musique la fin du modèle social français, vous vous gourez.

                                    Ils ont bien trop besoin d’eux pour faire faire croire aux citoyens qu’il s’agit d’un grand progrès ! Écoutez les économistes experts : ils disent qu’il faut être « modernes », et que ceux qui défendent le modèle social français sont « archaïques » !
                                    Vous êtes moderne, alléluia !


                                  • franc tireur 1er février 2016 20:42

                                    @Fifi Brind_acier

                                    quoi ?? vous voulez dire qu on va enfin vivre selon les richesses que l’on crée ?? que le mode social francais qu aucun pays n a jamais voulu copier, qui crée tant d emplois tout en réduisant les inegalités , ce modèle la on va le detruire ?? honteux !! je veux continuer a endetter les generations futures !!

                                    plus de systeme ra repartition ? vous voulez dire qu on va en finir avec cette pyramide de ponzi qui entretient les vieux d aujourd hui au detriment des jeunes de demain ?? honteux !!

                                    plus de logement sociaux ?? vous voulez dire qu on aura plus le droit de vivre dans des cages a lapins, entourés d exotiques voisins qui laissent leur progéniture dégrader les parties communes ?? honteux !!



                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 21:35

                                    @franc tireur
                                    Vous pouvez aussi aller vivre au Bangladesh, c’est génial ! Ou en Birmanie, les salariés viennent d’obtenir 2, 47 dollar par jour de salaire, personne ne vous retient ...


                                  • CoolDude 1er février 2016 21:36

                                    @franc tireur

                                    Ben ouais...

                                    C’est ce qui est bien avec le papier !
                                    Tu peux soit te torché le cul avec...
                                    Soit faire des pseudo tours de Babel. Ce qui est pas mieux car ça sert à rien.

                                    C’est pas compliqué, il suffit d’y croire.
                                    L’euro comme le dollar... C’est du vent.


                                  • CoolDude 1er février 2016 21:56

                                    @franc tireur

                                    Mais bon... J’aime bien cette histoire de dette !
                                    Genre, je t’ai rien demandé, mais il faut que je te rembourse quand même.


                                  • HELIOS HELIOS 1er février 2016 20:14

                                    J’arrive toujours bien tard, décalage horaire oblige....


                                    L’article est intéressant... CERTES...

                                    Mais, quand on est au bord du précipice, qu’est-ce qu’on fait ? on choisi les branches ou se raccrocher pour ne pas tomber, on prend les plus petites parce qu’elles ont moins d’épines mêmes si elles sont plus fragiles ???... ou bien on s’accroche à tout, histoire de se sauver d’abord et voir ensuite pourquoi on était si près du bord ???

                                    Vous voyez, je suppose que, comme moi, vous prenez les branches, toutes les branches, surtout les plus grosses, parce que vous êtes conscient que tomber c’est mourir, peu importe les épines, ils sera bien temps ensuite de les épiler... etc... 

                                    ... et que fait l’UPR au fait ? 

                                    L’UPR discute sur la rectitude de la branche, sur sa couleur, ses feuilles etc et surtout, SURTOUT, refuse d’utiliser les autres branches qui pourraient nous retenir.

                                    L’UPR veut que l’on se casse la gueule, car l’UPR, Asselineau et ses potes ne souhaitent en rien qu’on puisse ne pas tomber, qu’on s’éloigne du danger... cela remettrait en cause sa petite affaire...

                                     l’UPR veut être seul a avoir raison, même s’il doit en mourir... et nous avec !!!

                                    Merci encore l’UPR... pour les autres, vous tous qui me lisez et aussi ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, surtout ceux la, réflechissez même pas 2, UNE seule seconde... la démonstration de l’auteur de ce billet a raison de nous mettre en garde, il faut réagir d’urgence, raccrochons nous a toutes les branches : faisons front commun, votons pour ceux qui sont prés du but... il sera temps ensuite de mettre de l’ordre si cela s’avère nécessaire, nous seront encore vivant.

                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er février 2016 20:25

                                      @HELIOS
                                      Ben, si l’ UPR a tort, soyez gentil de le démontrer...

                                      L’UPR est bien le seul Mouvement qui ait dans son programme la sortie unilatérale et légale de la France de l’ UE
                                      Article 50 « TOUT ETAT MEMBRE PEUT DÉCIDER DE QUITTER L ’UNION »


                                    • GrandGuignol GrandGuignol 1er février 2016 20:34

                                      @HELIOS

                                      La branche que vous nous préconisez (FN, bien sur) est au 3/4 sciée à sa base.

                                      L’UPR ne veut pas être le seul à avoir raison , mais il est le seul par contre à dire la vérité, sur le leurre FN, et sur la réalité de notre politique actuelle.

                                      Où voyez vous des articles et des analyses du FN de la qualité de ceux de l’UPR ?? et de M.Brousseau plus particulièrement ??

                                      Le FN est un leurre qui n’informe pas ces adhérents, ou si peu, juste pour les allécher, et sinon sur les actes et ben ils ne sont plus là non plus, comme pour le vote sur le TAFTA au parlement européen....Merde ! quand même.... Merde !


                                    • HELIOS HELIOS 2 février 2016 00:55

                                      @GrandGuignol

                                      Vous avez 1000 fois raison !

                                      Continuez, quand l’UPR, qui ne ment pas, veut nous sortir de l’UE, de l’OTAN, de l’Euro... avec ses 0,87% va nous sortir de la m... dans laquelle nous sommes... les poules auront des dents.

                                      Pour moi, il n’y a pas 36 solutions, a défaut de trouver mieux, je choisi ceux qui peuvent nous sortir de là, à commencer par éliminer du second tour, le PS, LR et autres habitués comme EELV au cas où !

                                      Vous pouvez trouver une autre solution, bien sûr... et au final on aura les mêmes 40 ans de plus, a condition qu’a cette époque là, la France puisse encore choisir, car rien ne nous dit qu’il n’y aura pas aussi un caucus type USA.

                                      Moi, je suis le seul aussi a dire la vérité. Pas une vérité intangible et encore moins basée sur des interprétations des textes des traités.... une vérité vérifiable, claire.... ne pas voter pour le FN entrainera automatiquement la victoire du PS ou des LR. C’est le mécanisme électoral qui est ainsi fait...

                                      Ne pas le reconnaitre c’est ne pas vouloir virer ceux qui sont en place pour accéder ensuite au pouvoir... c’est le cas de l’UPR. il faut le dire, le redire 1000 fois s’il le faut !

                                    • foufouille foufouille 2 février 2016 01:38

                                      @HELIOS
                                      « avec ses 0,87% va nous sortir de la m... » mensonge UPR habituel
                                      0,4% des électeurs


                                    • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 03:09

                                      @HELIOS
                                      ".... ne pas voter pour le FN entrainera automatiquement la victoire du PS ou des LR. C’est le mécanisme électoral qui est ainsi fait..."

                                      Voter FN aura les mêmes conséquences que si le PS ou LR arrivaient au pouvoir, rien de plus, la même politique pro oligarques, si ce n’est de diviser davantage les français en sous classe de souche française et alimenter le choc des civilisations en cours et qui n’échappe pas à de très nombreux observateurs internationaux.

                                      Si les adeptes d’un FN multiformes et multifonctions dans ses discours et son programme, qu’un chat ni retrouverait pas ses petits, qui n’est pas au rendez vous des changements importants, mais enfume ou enrôle ses partisans comme des clients coca cola (lol), ne voient pas l’esbroufe immense de ce parti leurre, je ne peut plus rien pour vous, ni pour eux qui continuent de croire à la Mère Noël, sans prendre tous ces aspects factuels en compte.

                                      Ne pas comprendre que rien ne changera ( et 80% de la population française l’a bien compris depuis 40 ans) avec le FN qui ne veut pas sortir de l’UE, c’est voter pour la continuité de la politique actuelle, en pire, et une souveraineté de guignols bradée aux USA qui sont aux commandes de l’UE !! faudra t’ il le répéter 10 000 fois pour que vous le compreniez.... ?

                                      Vous serez Syrizé...comme les Grecs !

                                      Choisir entre la peste (PS), la Galle (LR) ou le Choléra (FN), j’ai fiat mon choix : l’UPR.


                                    • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 03:12

                                      @GrandGuignol
                                      j’ai fait mon choix : l’UPR.


                                    • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 03:30

                                      @foufouille

                                      « avec ses 0,87% va nous sortir de la m... » mensonge UPR habituel
                                      0,4% des électeurs
                                      « 

                                      C’est tout comme arguments ?

                                      Mince je préfère Hélios qui a plus de conversation ,même si celle ci est »voilée« par un »racisme" de souche ou bien envouté par le sourire figé, hypnotique, et emplit d’une compassion crispé de Marine, sous le charme quoi.

                                      Sinon le programme de Marine face au sujet de l’article, il se défend comment avec son ministère (ridicule) de la souveraineté ??? mdr.


                                    • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 03:40

                                      @GrandGuignol
                                      « Mince je préfère Hélios qui a plus de conversation ,même si celle ci est »voilée« par un »racisme » de souche.."

                                      Heuu, ce n’est pas le discours d’Helios qui est teinté de racisme mais celui du FN, je voulais le préciser.


                                    • HELIOS HELIOS 2 février 2016 14:36

                                      @GrandGuignol

                                      ... merci, merci...
                                      Pour répondre a votre message plus haut, je voulais faire remarquer :

                                      (1)... oui, l’UPR a un discours séduisant, une stratégie affichée et des objectifs qui valent ce qu’ils valent puisqu’on ne l’a pas essayé... MAIS, une tactique qui ne lui permettra jamais d’accéder a une quelconque parcelle de pouvoir, donc d’atteindre ses(ces) objectifs.

                                      (2)... non, votre position n’est pas honnête vis a vis du FN, car... comme pour l’UPR et sa strategie, nous n’avons pas essayé, on ne peut pas dire que la politique menée sera la même...

                                      - maintient des oligarques ? lesquels... d’autres ? mais c’est le rôle des élites cela et ce n’est pas globalement mal s’ils se renouvellent et que l’ascenseur social fonctionne...

                                      - classisme f. souche vs f. de papier ? Le FN a toujours affirmé, et la république c’est cela, on ne fait pas de différence sur la religion, la couleur de la peau etc. Au FN, on est français d’abord. Alors c’est vrai, ceux qui ne respectent pas la république n’auront pas la mansuétude ambiante actuelle, comme cela se passe dans la majorité des pays...

                                      - choc des civilisation... où avez vous lu quoi que ce soit qui démontrerai que le FN est là pour y penser. Il y a choc lorsqu’il y a tentative absorption, de recouvrement etc... mais lorsqu’on est en république et lorsqu’on fait appliquer les règles de la république il n’y a pas de choc des civilisations car ceux qui tentent de bouleverser les autres sont exclus avant que ce choc se produise...

                                      - enfin, sortie de l’UE, de l’OTAN, de l’Euro... Le FN, selon ses programmes, souhaite clairement que la France récupère sa souveraineté. l’objet de cet article est bien cela, n’est-ce pas ?
                                      ... Est-ce qu’appartenir a une UE au sens propre i-e Union Europeenne implique une perte de souveraineté ? non si l’on change les regles actuelles qui n’aurait jamais dû etre acceptées.
                                       ... Est-ce qu’appartenir à l’OTAN est une perte de souveraineté... clairement OUI, si les forces armées françaises se trouvent dans le commandement intégré et là le FN souhaite en sortir , mais absolument pas en appartenant a l’OTAN elle-même, si tant est que les objectifs de l’OTAN restent strictement la défense de ses membres.
                                      ... Est-ce que l’Euro est une perte de souveraineté ? Malgré la desinformation, utiliser une monnaie, peu importe son nom, implique qu’une nation souveraine en maitrise son fonctionnement qui n’est en fait, qu’une relation de confiance.
                                      Quoi de mieux qu’une monnaie utilisée par un ensemble de pays, riches et puissants, aux objectifs cohérents et compatibles... inspire confiance ? C’est l’Euro et vous ne me ferez jamais admettre qu’une monnaie forte soit néfaste pour un pays... au contraire. Vous qui dénoncez la prédation de nombreuses entreprises multi nationales vous acceptez sans réfléchir leur verdict (de ces multinationales) qui souhaitent notre appauvrissement au nom de leur rentabilité ?
                                      Alors, évidement il faut que la monnaie soit controlée, mais les billets et les pieces, les « petites banques » ne sont que « peanuts », la partie émergée de l’iceberg... alors que la monnaie scripturale est sous l’eau.
                                      S’il faut s’attaquer a quelque chose, c’est au contrôle des flux financiers et installer impérativement un contrôle sur ces flux -exactement comme il faut installer des regulations sur les flux de marchandises (et les services)- pour maintenir un équilibre sans rompre nos systèmes sociaux et nos choix économiques. Chaque pays a des règlages a respecter.
                                      Il y a plusieurs moyens pour ce faire... ils ont été maintes fois décrit, a peu prés partout... et même certains peuvent pratiquement se mettre en place sans bouleversements majeurs a partir de la situation actuelle.

                                      Bon, mon message est déjà trop long... bonne apres midi.

                                    • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 16:27

                                      @HELIOS

                                      Vos arguments qui ne manquent pas de sens pour certains se mêlent à d’autres irréalistes.

                                      Comprenez bien : Les traités de l’UE empêchent toute négociation ou renégociation, du moins en ce qui concerne la politique austéritaire, l’économie basée sur la dette et le caractère supranational.

                                      Bon à partir de là le FN a 4 choix :

                                      1/ Se soumettre et accepter un accord pourri comme la Grèce...Syrizé !

                                      2/ Ne pas respecter les directives de Bruxelles et se mettre tous les pays euro atlantistes à dos, subir des pénalités et des embargos de nos voisins pour finir par se soumettre sous le poids des charges..Syrizé !

                                      3/ Sortir par la force de l’UE et, subir l’opprobre de tous, le boycott, les attaques juridiques au niveau international, la décrédibilisation de la France et là, je suis désolé, mais dans le programme du FN il n’y a rien en cas de sortie., bizarre non ??

                                      4/ Sortir de l’Ue par l’article 50, mais elle ne le propose pas dans son programme et déforme celui ci pour le convertir en outil de renégociation des traités.

                                      Ce n’est pas parce que le FN n’a jamais eu de fonctions d’état que celui ci n’est pas comme les autres. Perso si je m’en tiens uniquement à ses discours et son programme, je fuis au large.

                                      l’argument qui voudrait que le FN soit le seul à renverser le pouvoir en place par le seul fait qu’il ait un nombre d’adhérent supérieur aux autres comme l’UPR ( qui grimpe tous les jours de plusieurs adhérents), n’en fait pas pour autant un vainqueur du deuxième tour, d’autant que depuis les 40 dernières élections le FN est recalé par l’union des français ( droite + gauche) qui voit comme moi en ce parti, un risque aux déviances racistes (pour la majorité) doublé d’un programme de droite pure.
                                      La non faisabilité de ce programme au sein de l’UE n’est perçu que par des analyses pertinentes que peu dans la masse des citoyens appréhendent.

                                      je vous fait grâce de toutes las attaques fiscales actuelles sur le patrimoine des Lepen, de même que de leurs comptes en Suisse.

                                      Demandez plutôt à DLF et son poulain Dupont Aignant de s’allier au FN ; lui au moins est sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les renégociations utopiques des traités européens.

                                      Si l’UPR s’alliait avec le FN, il ne resterait plus AUCUN adhérents à l’UPR pour soutenir ce parti...c’est certain, donc inutile d’y penser..

                                      Oui l’UPR a très peu de chance de faire un gros score en 2017 et je suis pour des alliances, mais des alliances avec des formations qui veulent comme l’UPR, sortir de l’UE ( art 50), euro, OTAN ( complètement), sans ces 3 conditions libératrices pas d’alliance.

                                      On me dira que je fais le jeu du PS ou de LR et je répondrai que je fais le jeu de l’UPR qui est d’informer la population sur les véritables enjeux politiques, économiques, stratégiques et de donner les outils absolument nécessaires à une démocratie au sein d’un rassemblement populaire national...Ce que ne propose pas le FN, désolé.

                                      J’en ait fait une tartine moi aussi....Bonne journée à vous aussi.


                                    • summicron2 7 février 2016 16:50

                                      @Fifi Brind_acier


                                       Vous devriez lire l’article 50 au lieu d’inventer...LOL

                                      Déjà, il faut que le Peuple Français soit consulté par référendum : « Voulez-vous sortir de l’UE ? » au nom de la règle du parallélisme des formes qui veut que l’on vote dans les mêmes formes une sortie éventuelle que l’entrée. Or, un référendum est de la seule initiative du Président de la République. Aucun Président ne prendra cette initiative, mortifère pour la paix en Europe.

                                      Imaginons néanmoins un cauchemar : votre gourou devient Président (LOL) et le référendum donne une majorité pour une sortie.

                                      Il faut maintenant faire voter la sortie de la France à la majorité qualifiée (72 % des votes) du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement. Autant dire tout de suite que c’est impossible. (C’est d’ailleurs ce qui arrivera aux Anglais....) Quand on signe un traité, c’est comme quand on signe un contrat : pour sortir, il faut l’accord de l’autre partie et payer des D-I.

                                      Voili-voila, Mmes et MM. les groupusculaires : la République - bonne fille- vous donne le droit de rêver. Mais pas plus....

                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2016 21:06

                                      @summicron2
                                      1 - Où avez-vous vu le referendum dans l’article 50 ? Il faut qu’un Gouvernement soit élu sur l’engagement de sortir de l’ UE, pas besoin de référendum.
                                      Qui vous dit que les autres pays européens vont s’opposer ?
                                      Qui en Europe s’oppose à la sortie des Anglais ? Personne. Sauf les USA.
                                      Ces questions sont traitées à partir de 40 minutes « Le Jour d’après la sortie de l’ UE ».


                                      2 - Asselineau n’est pas un gourou à la tête d’une secte. Une secte (définition de la Miviludes), c’est du lavage de cerveau, or l’ UPR source toutes ses analyses et informe sur le dessous des cartes. Vous pouvez vérifier toutes les sources des analyses de l’ UPR.

                                      Une secte, c’est une obéissance absolue même en changeant d’analyse. Or, l’ UPR a toujours la même analyse depuis sa création. C’est ballot !


                                      Ce sont des gens qui aiment l’argent. L’ UPR n’a rien rapporté à François Asselineau, elle lui a coûté sa carrière.
                                      Ce sont plus tôt les Partis dominants qui sont des sectes, dirigées par des gourous !
                                      Ils changent constamment d’analyse, ne prouvent pas ce qu’ils affirment et aiment beaucoup l’argent, le FN en particulier, correspond tout à fait à la définition d’une secte.

                                      Ceux qui ne veulent pas de l’article 50 , soit veulent rester dans l’ UE sans le dire, ou veulent violer les Traités, ce qui aurait pour conséquence de retarder la sortie par les plaintes auprès de la Cour de Justice européenne et/ou du Tribunal Pénal International.

                                    • summicron2 8 février 2016 06:51

                                      @Fifi Brind_acier :


                                      « 1 - Où avez-vous vu le referendum dans l’article 50 ? Il faut qu’un Gouvernement soit élu sur l’engagement de sortir de l’ UE, pas besoin de référendum. 

                                      Il suffit de lire l’article 50 ! C’est même la première phrase LOL :

                                       »Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles institutionnelles, de se retirer de l’Union.« 

                                      (J’ai mis en gras le passage important).

                                      En France, la règle est celle du »parallélisme des formes" : le Traité sur l’UE a été approuvé par référendum ; Si vous voulez sortir de l’UE, il faudra faire un référendum.

                                      Votre gourou prétend avoir fait l’ENA : demandez-lui car, même si je vous dis que je suis Prof dans une Faculté de Droit, avec 40 ans d’expérience derrière moi, vous ne me croirez pas...C’est ça une Secte. LOL. Quant au gourou qui vient du RIF, un groupuscule d’anciens gaullistes extrémistes de droite, il fait rire dans les diners en ville parisiens.... smiley

                                    • ENZOLIGARK 2 février 2016 07:06

                                      Ces tres chers banquiers ... Les Dossiers du Canard enchaine , No 135 , ... . ... Tant Que Parle l ’ Economie [ music / video by ... ] . ...


                                      • BA 2 février 2016 17:25

                                        Lundi 1er février 2016 :

                                        Patrick Artus (Natixis) : « La prochaine crise sera extraordinairement violente. »

                                        http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021663280823-p-artus-natixis-la-prochaine-crise-sera-extraordinairement-violente-1196739.php


                                        • Odin Odin 2 février 2016 20:24

                                          Merci à l’auteur pour cet article très intéressant.

                                          Vous écrivez concernant ce protocole de M. Duff :

                                          « mais quel sera le contenu de la modification en question pour voler au peuple sa souveraineté budgétaire ? »

                                          Ce protocole ne fera qu’entériner et amplifier une loi oubliée et qui est réellement à la base du vol de notre souveraineté monétaire depuis le 13/01/1973 Pompidou/Giscard (Rothschild).

                                           

                                          On parle beaucoup de la sortie de l’U.E. de l€ de l’OTAN. Comment cela pourrait-il être possible sachant que les décisions concernant l’U.E. ne sont pas prises par des élus ?

                                          Ce protocole de M. Duff par exemple vient de l’extérieur. Il est lié directement avec le CFR présidé par Richard Nathan Haass, et un comité directeur dont Robert Edward Rubin, Carla A. Hills,

                                          Madeleine Albright, Alan Blinder, Colin Powell… et que dire du rôle des Bilderbergs, Davos, Trilatérale… le sort de l’U.E. et de notre pays est quasi déjà gravé dans le marbre du NOM.

                                           

                                          Ce protocole me fait penser à d’autres protocoles plus anciens et portant le nom du montagne.

                                          La seule solution pour inverser cette descente aux enfers, l’union des partis DLF, FN, UPR…pour 2017, en 2022 il sera trop tard. 

                                          En fonction des ambitions personnelles, cette union serait-elle impossible ?


                                          • GrandGuignol GrandGuignol 2 février 2016 22:43

                                            @Odin
                                            "On parle beaucoup de la sortie de l’U.E. de l€ de l’OTAN. Comment cela pourrait-il être possible sachant que les décisions concernant l’U.E. ne sont pas prises par des élus ?« 

                                            L’article 50 des traités européens permet à un état membre de sortir unilatéralement et légalement de l’UE.

                                             »La seule solution pour inverser cette descente aux enfers, l’union des partis DLF, FN, UPR…pour 2017, en 2022 il sera trop tard. « 

                                            Il sera aussi trop tard en 2017 avec des alliances de partis qui veulent rester et renégocier les traités européens, lesquels exigent l’unanimité de tous les pays membres pour en changer une virgule...
                                            Juncker à bien précisé : » Il n’y a pas de choix démocratiques contre les traités européens".( voir Syriza en Grèce).
                                            Vouloir renégocier les traités est donc impossible.
                                            le FN devrait bien le savoir depuis le temps que le père et la fille siège au parlement européen.

                                            DLF et le FN veulent donc renégocier les traités de l’UE, et donc rester dans l’UE.
                                            Cette UE, qui pour la réformer ( faut en virer du monde là) demande bien plus d’efforts que d’en sortir directement et légalement.
                                            l’UPR veut sortir de l’UE par l’article 50 du TFUE., puis de l’euro et de l’OTAN (complètement)

                                            Pour s’allier il faut au moins avoir une base commune.
                                            La base pour l’UPR est cette triple sortie que ne veulent pas les 2 autres.


                                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 février 2016 08:30

                                            @Odin
                                            Il n’ s’agit en rien d’ambitions personnelles, mais de ligne politique.
                                            Regardez ce qui est écrit en haut à droite de la page d’accueil de Louis Alliot :
                                            « Pour une autre Europe », et pas du tout « Sortons de l’ Europe ».


                                            Pour Dupont Aignan, c’est pareil, il fait exprès de confondre les Traités européens, et l’ Europe géographique : « On n’a pas à sortir du continent où on est ! »

                                          • Odin Odin 3 février 2016 13:52

                                            @GrandGuignol

                                            Je comprends votre analyse et celle de Fifi ainsi que le sens du programme de l’UPR et de l’utilisation de l’article 50, comme je comprends les programmes de DLF et du FN.

                                            « Pour s’allier il faut au moins avoir une base commune. »

                                            Justement, ces partis ont une base commune :

                                            LA SOUVERAINETÉ DE LA FRANCE et c’est, face à cette ploutocratie qui nous dirige à distance, la raison impérative d’une alliance de ces partis politiques.

                                            Soyons pragmatique, combien feront DLF ou l’UPR en 2017 : 6, 8, 10 % ? et en 2022 : 20, 25  % des votants ?

                                            D’ici 2022, dans 6 ans voir en 2027 dans 11 ans, l’article 50 existera t-il encore ?. Je ne le pense pas. Regardez ce protocole de M. Duff, que nous présente M. Vincent Brousseau de l’UPR, cela va toujours dans le même sens, celui de l’irréversibilité des traités à court voir moyen terme avec une perte d’indépendance, politique, économique et sociale toujours croissante de chaque pays. Dans peu de temps, sortir de l’U.E. ne sera plus qu’une utopie car juridiquement impossible à faire et les technocrates travaillent en ce sens ainsi que la propagande des néocons. Bientôt TAFTA sera accepté et la paupérisation actuelle de notre pays sera encore un bon souvenir par rapport à ce qui nous attend.

                                            A mon point de vue, la seule solution serait que Asselineau, Dupont Aignant et MLP se rassemblent dans un programme commun en ayant un seul et unique objectif, le retour de la souveraineté de notre pays avant qu’il ne soit trop tard.

                                            S’ils ne le font pas ce sera en raison d’intérêts personnels en oubliant l’intérêt de la France. Un programme commun pour sortir de l’U.E. est possible, mais il faudrait peut-être d’avantage de hauteur pour ces dirigeants de partis politiques. En seront-ils capables ?

                                            Cordialement.


                                          • GrandGuignol GrandGuignol 3 février 2016 15:25

                                            @Odin
                                            je pourrai aller facilement dans le sens de votre argumentaire si je pensait vraiment que le FN ou DLF soient des partis « souverainistes », et c’est précisément là où le bas blesse et où les analyses sur ces partis dit « souverainistes » dévoilent soit la supercherie, soit l’incompétence.

                                            En effet, comment définir ce terme de souverainiste ?
                                            Pour DLF ou le FN ce souverainisme peut s’accommoder de l’UE dont les objectifs finaux sont à termes la destruction des nations européennes au profit d’une entité supranationale non démocratique déjà en place. ( voir entre autres les eurorégions ).
                                            Dans l’état actuel des choses, la France et les pays membres de l’UE se retrouvent bien enfermés au sein d’une UE fédérale qui décide de pratiquement tout.
                                            Le FN ou DLF voudraient nous faire croire qu’une autre Europe est possible, une « Europe confédérale » qui s’appuierait sur les bases de cette UE déjà en place, et encore, les positions sur ce point ne sont pas claires et on reste sur l’impression de petits arrangements possibles au sein de l’UE qui permettraient un semblant de souveraineté (voir le ministère de la souveraineté que veut créer le FN qui serait toujours dépendant de l’UE).
                                            Pour que l’UE confédérale voit le jour, il faudrait au minimum qu’une majorité de pays membres le souhaitent aussi, ce qui n’est pas le cas.
                                            Pour finir, ni le FN, ni DLF ne parlent pas clairement d’Europe confédérale.

                                            Pour l’UPR le terme souverainiste signifie, du moins je le pense, être Souverain et donc maître de ses choix politiques, économiques, etc, sans dépendance vis à vis d’une entité supérieure.

                                            De plus il faudra encore et encore souligner que les traités européens sont non négociables et que l’avis de la France sur les 27 autres pays membres de l’UE n’ emportera jamais l’unanimité requise à toute réforme de ces traités.
                                            J’ai déjà évoqué les différents cas de figure ( simplifiés) qui s’opposent aux renégociations et choix au sein de cette UE en réponse à HELIOS sur ce fil de commentaires.

                                            La base commune doit être une vraie Souveraineté et pas un semblant de souveraineté.
                                            Ce paradoxe dans les propos des « souverainistes » médiatisés que sont le FN et DLF n’est jamais abordé dans les médias, ni même au sein des ces partis.

                                            je comprend le désir de voir dégager le champ politique de l’alternance des affreux qui nous gouvernent, désir que je partage de toute mon âme, mais pas au prix d’une nouvelle vassalité qui ne résoudra aucunement les problèmes et finira après des luttes intestines et des amendes lourdes en cas de non respect des traités, à se soumettre encore une fois.

                                            L’UPR à ceci que les autres n’ont pas, un programme clair de rassemblement de tous les français pour un véritable retour de la démocratie, avec les outils nécessaires pour le peuple français qui permettent de diriger le pays dans le sens de leurs priorités.

                                            En dernier lieu, si l’éveil des français favorisait l’UPR dans les années à venir, et si l’article 50 était supprimé, il n’y aurait alors pas d’autres alternatives légales d’en sortir et cela se fera alors par la force, comme le voudrait certains au PRCF, par exemple, qui sont aussi pour la triple sortie de l’UE, euro, OTAN.


                                          • BA 3 février 2016 07:09

                                            4 février 2008 : un coup d’État des élites politiques françaises.

                                            Le jour où les élites politiques françaises ont montré leur vrai visage.

                                            Le jour où les élites politiques françaises ont trahi le peuple français.

                                            C’était il y a huit ans, le 4 février 2008, à Versailles. Les députés et les sénateurs étaient réunis en Congrès pour voter le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution.

                                            En clair :

                                            • Si les députés et les sénateurs avaient voté “contre”, un référendum sur le traité de Lisbonne aurait été organisé.

                                            • Si les députés et les sénateurs votaient “pour”, il n’y aurait pas de référendum sur le traité de Lisbonne.

                                            Résultat :

                                            Les députés et les sénateurs se sont rendus complices d’un coup d’État : ils ont voté “pour” (560 voix).

                                            560 traîtres ont trahi le peuple français.

                                            560 traîtres ont refusé de soumettre le traité de Lisbonne à référendum, alors que ce traité de Lisbonne reprend 98 % du Traité établissant une constitution pour l’Europe, refusée par 54,7% des Français lors du référendum du 29 mai 2005.

                                            Seuls 181 députés et sénateurs ont sauvé l’honneur. Seuls 181 députés et sénateurs ont résisté au coup d’État : ils ont voté “contre”.

                                            Et ne parlons pas de tous ceux qui se sont abstenus (152) ou ont préféré ne pas prendre part au vote (14), laissant ainsi sciemment le champ libre aux 560 traîtres.

                                            Conséquence : il n’y a pas eu de référendum sur le traité de Lisbonne. Le traité de Lisbonne a été adopté trois jours plus tard par le Parlement français, le 7 février 2008. 

                                            Conclusion : la construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.

                                            Pour savoir qui sont les 560 traîtres qui ont voté “pour”, c’est ici :

                                            http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp


                                            • Vincent Brousseau Vincent Brousseau 3 février 2016 08:34

                                              @BA
                                              Ceux qui se sont abstenus sont exactement aussi coupables que ceux qui ont voté « pour », car l’astenton avait exactement le même effet que le vote « pour ». Seul le vote « contre » avait l’effet contraire. Mais les « pour » et les blancs sont tout aussi coupables.


                                            • summicron2 7 février 2016 15:38

                                              « La Commission possède le pouvoir d’initiative qui permettra à ce projet ou à un texte similaire préparé par ses soins d’acquérir force de loi. » écrit Vincent Brousseau-Asselineau


                                              C’est évidemment faux.

                                              La Commission n’a aucun pouvoir autre que de préparation et de contrôle des Directives, règlements et décisions. C’est le Conseil (des ministres, ou des chefs d’Etat et de gouvernement, selon l’importance du texte) et le Parlement qui votent.

                                              Exemple récent : le Parlement européen a voté contre un texte de la Commission sur les OGM.



                                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 février 2016 21:21

                                                @summicron2
                                                Exemple récent : la Commission européenne a imposé un OGM contre l’avis de la majorité des pays.


                                                Compétences de la Commission européenne : elle dispose de tous les pouvoirs :
                                                - Représenter l’ UE à l’extérieur des frontières communautaires.
                                                - Pouvoir d’initiative législative.
                                                - Gardienne des Traités.
                                                - Pouvoir d’exécution.

                                              • summicron2 8 février 2016 06:56

                                                @Fifi Brind_acier


                                                Arrêtez de mentir....

                                                La Commission n’a rien imposé.

                                                Déjà, elle n’a pas compétence pour imposer quoi que ce soit. 

                                                Et, comme je l’ai écrit, le Parlement a voté contre le projet de la Commission.

                                                La Commission, c’est un peu comme le Comité économique et social en France : il est consulté, il prépare des projets, mais n’a aucun pouvoir puisqu’il n’est pas composé d’élus.

                                              • Legestr glaz Ar zen 8 février 2016 09:18

                                                Vous devriez lire les traités TUE et TFUE avant de vous prononcer. Contrairement à ce que vous écrivez, c’est la Commision européenne qui a l’initiative législative dans l’organisation de l’UE (article 294 TFUE). C’est la Commission qui négocie les accords internationaux (article 216 TFUE), c’est la commission qui fixe les grandes orientation de politique économique pour les pays membres (article 121 TFUE)..

                                                Initiative législative de la Commission :

                                                Article 294 (ex-article 251 TCE)

                                                1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

                                                2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

                                                TITRE V

                                                ACCORDS INTERNATIONAUX

                                                Article 216

                                                1. L’Union peut conclure un accord avec un ou plusieurs pays tiers ou organisations internationales lorsque les traités le prévoient ou lorsque la conclusion d’un accord, soit est nécessaire pour réaliser, dans le cadre des politiques de l’Union, l’un des objectifs visés par les traités, soit est prévue dans un acte juridique contraignant de l’Union, soit encore est susceptible d’affecter des règles communes ou d’en altérer la portée.

                                                2. Les accords conclus par l’Union lient les institutions de l’Union et les États membres.

                                                Article 217

                                                (ex-article 310 TCE)

                                                L’Union peut conclure avec un ou plusieurs pays tiers ou organisations internationales des accords créant une association caractérisée par des droits et obligations réciproques, des actions en commun et des procédures particulières.

                                                Article 218

                                                (ex-article 300 TCE)

                                                1. Sans préjudice des dispositions particulières de l’article 207, les accords entre l’Union et des pays tiers ou organisations internationales sont négociés et conclus selon la procédure ci-après.

                                                2. Le Conseil autorise l’ouverture des négociations, arrête les directives de négociation, autorise la signature et conclut les accords.

                                                3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.

                                                4. Le Conseil peut adresser des directives au négociateur et désigner un comité spécial, les négociations devant être conduites en consultation avec ce comité.

                                                5. Le Conseil, sur proposition du négociateur, adopte une décision autorisant la signature de l’accord et, le cas échéant, son application provisoire avant l’entrée en vigueur.

                                                6. Le Conseil, sur proposition du négociateur, adopte une décision portant conclusion de l’accord.

                                                Sauf lorsque l’accord porte exclusivement sur la politique étrangère et de sécurité commune, le Conseil adopte la décision de conclusion de l’accord :

                                                a) après approbation du Parlement européen dans les cas suivants :

                                                i) accords d’association ;

                                                ii) accord portant adhésion de l’Union à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ;

                                                iii) accords créant un cadre institutionnel spécifique en organisant des procédures de coopération ;

                                                iv) accords ayant des implications budgétaires notables pour l’Union ;

                                                v) accords couvrant des domaines auxquels s’applique la procédure législative ordinaire ou la procédure législative spéciale lorsque l’approbation du Parlement européen est requise.

                                                Le Parlement européen et le Conseil peuvent, en cas d’urgence, convenir d’un délai pour l’approbation ;

                                                b) après consultation du Parlement européen, dans les autres cas. Le Parlement européen émet son avis dans un délai que le Conseil peut fixer en fonction de l’urgence. En l’absence d’avis dans ce délai, le Conseil peut statuer.

                                                7. Par dérogation aux paragraphes 5, 6 et 9, le Conseil peut, lors de la conclusion d’un accord, habiliter le négociateur à approuver, au nom de l’Union, les modifications de l’accord, lorsque celui-ci prévoit que ces modifications doivent être adoptées selon une procédure simplifiée ou par une instance créée par ledit accord. Le Conseil peut assortir cette habilitation de conditions spécifiques.

                                                8. Tout au long de la procédure, le Conseil statue à la majorité qualifiée.

                                                Toutefois, il statue à l’unanimité lorsque l’accord porte sur un domaine pour lequel l’unanimité est requise pour l’adoption d’un acte de l’Union ainsi que pour les accords d’association et les accords visés à l’article 212 avec les États candidats à l’adhésion. Le Conseil statue également à l’unanimité pour l’accord portant adhésion de l’Union à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ; la décision portant conclusion de cet accord entre en vigueur après son approbation par les États membres, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

                                                9. Le Conseil, sur proposition de la Commission ou du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, adopte une décision sur la suspension de l’application d’un accord et établissant les positions à prendre au nom de l’Union dans une instance créée par un accord, lorsque cette instance est appelée à adopter des actes ayant des effets juridiques, à l’exception des actes complétant ou modifiant le cadre institutionnel de l’accord.

                                                10. Le Parlement européen est immédiatement et pleinement informé à toutes les étapes de la procédure.

                                                11. Un État membre, le Parlement européen, le Conseil ou la Commission peut recueillir l’avis de la Cour de justice sur la compatibilité d’un accord envisagé avec les traités. En cas d’avis négatif de la Cour, l’accord envisagé ne peut entrer en vigueur, sauf modification de celui-ci ou révision des traités.

                                                Article 121 (ex-article 99 TCE)

                                                1. Les États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d’intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil, conformément à l’article 120.

                                                2. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union et en fait rapport au Conseil européen.

                                                Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

                                                Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement de sa recommandation.

                                                3. Afin d’assurer une coordination plus étroite des politiques économiques et une convergence soutenue des performances économiques des États membres, le Conseil, sur la base de rapports présentés par la Commission, surveille l’évolution économique dans chacun des États membres et dans l’Union, ainsi que la conformité des politiques économiques avec les grandes orientations visées au paragraphe 2, et procède régulièrement à une évaluation d’ensemble.

                                                Pour les besoins de cette surveillance multilatérale, les États membres transmettent à la Commission des informations sur les mesures importantes qu’ils ont prises dans le domaine de leur politique économique et toute autre information qu’ils jugent nécessaire.

                                                4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissement à l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.

                                                Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’État membre concerné.

                                                La majorité qualifiée des autres membres du Conseil se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point a).

                                                5. Le président du Conseil et la Commission font rapport au Parlement européen sur les résultats de la surveillance multilatérale. Le président du Conseil peut être invité à se présenter devant la commission compétente du Parlement européen si le Conseil a rendu publiques ses recommandations.

                                                6. Le Parlement européen et le Conseil, statuant par voie de règlements conformément à la procédure législative ordinaire, peuvent arrêter les modalités de la procédure de surveillance multilatérale visée aux paragraphes 3 et 4.

                                                En prime je vous livre l’article 55 de la constitution de la 5ème République française :

                                                ARTICLE 55.

                                                Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie.

                                                Voilà, vous êtes maintenant armé ! Mettez tout ceci en perspective. Votre avis sera plus pertinent lorsque vous aurez fait le point sur les dispositions des traités.


                                                • summicron2 8 février 2016 10:16

                                                  @Ar zen


                                                  Pas la peine de me rappeler les Traités : je les connais (presque par coeur...)

                                                  De plus, vous ne savez pas lire ou vous le faites exprès :

                                                  "Article 294 (ex-article 251 TCE)

                                                  1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

                                                  2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

                                                  TITRE V



                                                  (J’ai mis en gras le passage important)

                                                  Donc, pour la n-ème fois : la Commission propose, le Conseil et le Parlement disposent.

                                                  C’est pourtant clair.






                                                • Legestr glaz Ar zen 8 février 2016 11:25

                                                  @summicron2

                                                  Je vois que vous ne connaissez pas les traités par cœur. Il existe 21 domaines pour lesquels la procédure de codécision n’est pas requise ! Le parlement est consulté, mais son avis n’engage pas la commission. Veuillez réviser les traités s’il vous plait. Vous avez faux ! Par ailleurs, ces domaines sont les plus importants, il va de soi. Pour les accords internationaux, comme le TAFTA, le parlement est « consulté » ! La belle affaire ! Une fois que la commission détient le mandat de négociation du conseil européen, les jeux sont faits, c’est la Commision qui oeuvre.

                                                  Quant au conseil européen, sauriez vous me dire à combien de reprises il se réunit au cours d’une année ? Ce conseil européen est une simple chambre d’enregistrement, que vous le vouliez au non ! La commission dispose d’outils et pas le conseil européen. La Commision s’appuie sur la COREPER et les différents groupes de travail. Si vous pensez que se sont les 28 chefs d’Etats et de gouvernements qui, avec leurs petites mains, rédigent les actes de l’U.E c’est que vous êtes soit très naïf soit un agent trouble. Si ce que vous me dîtes concernant votre connaissance des traités est vrai, alors mon avis est fait. Sous votre plume, c’est la désinformation qui est à l’œuvre.

                                                  Vous voyez donc bien que le parlement est un prétexte et un faux nez. Quant au conseil européen, comme je l’ai écrit, il ne s’agit, ni plus ni moins, qu’une chambre d’enregistrement. François Hollande, membre actuel du conseil européen à d’autres chats à fouetter en France pour consacrer son énergie à la rédaction de règlements, de directives ou de recommandations. D’ailleurs, interrogez vous sur la procédure employée pour mettre d’accord les 28 membres du conseil européen sur un sujet. Vous le savez n’est-ce pas ?

                                                  Et comme vous l’écrivez, c’est effectivement extrêmement clair, mais uniquement pour ceux qui ne veulent pas rester à la surface des choses. Avez vous compris ?


                                                • summicron2 8 février 2016 13:37

                                                  @Ar zen

                                                  Non et non.

                                                  Ce que vous dites est faux.

                                                  Mais bon, discuter avec la fachosphère n’est pas possible...Il y a des mots-clés que vous ne voulez/ pouvez pas voir : démocratie, élu, vote, assemblée, conseil, réforme, traité.











                                                • Legestr glaz Ar zen 8 février 2016 14:06

                                                  @summicron2

                                                  Alors, ces 21 domaines non soumis à la procédure de la codécision, vous les avez récensés ? Pouvoir législatif et exécutif dans les même mains, cela s’appelle dictature.

                                                  Pourquoi vous voiler la face ? J’ai mis à votre disposition des textes, rien d’autre. Maintenant, à bout d’argument, vous sortez votre vocabulaire fatiguant « fachosphère ». Une petite attaque ad hominem est la bienvenue lorsque l’on se sait plus quoi répliquer. Qui aurait-il de « facho » à reproduire des dispositions des traités et à vous les mettre sous les yeux ? C’est bien curieux comme réaction ?

                                                  Je respecte ce que vous écrivez. J’avance des arguments. Je prouve, par des extratis de textes, que ce que vous dîtes est faux. Vous venez ensuite poser des mots comme : démocratie, conseil, réforme... Je les vois bien ces mots. Ils ont été analysés, il y a plus de 100 ans, par un nommé Gustave Le Bon dans un ouvrage, que vous devriez lire, « psychologie des foules ». Un extrait, rien que pour vous : « La puissance des mots est liée aux images qu’ils évoquent et tout à fait indépendante de leur signification réelle. Ce sont parfois ceux dont le sens est le plus mal défini qui possèdent le plus d’action. Tels, par exemple, les termes : démocratie, socialisme, égalité, liberté, etc... dont le sens est si vague que de gros volumes ne suffisent pas à le préciser. Ils synthétisent les aspirations insconscientes les plus diverses et l’espoir de leur réalisation ».

                                                  Il y a donc plus de cent ans que Gustave Le Bon, psychologue social, vous a venir avec vos gros sabots et votre vocabulaire : démocratie, élu, assemblée...... A bon entendeur !


                                                • summicron2 9 février 2016 10:30

                                                  @Ar zen


                                                  Que voulez-vous que je réponde : il n’y a pas « 21 domaines etc etc ». C’est de la pure invention !!!

                                                  Tout comme votre autre invention sur l’article 294 du TFUE dont je vous donne la version intégrale :



                                                • summicron2 9 février 2016 10:57

                                                  « Alors, ces 21 domaines non soumis à la procédure de la codécision, vous les avez récensés ? Pouvoir législatif et exécutif dans les même mains, cela s’appelle dictature. »


                                                  Ce que vous écrivez (et avec vous l’UPR, groupuscule d’extrême-droite,...) n’existe pas. 

                                                  Montrez-moi l’article du Traité de Lisbonne pour que vous soyez pris à votre propre piège du mensonge radicalisé.

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