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Accueil du site > Actualités > Economie > Quand l’Etat fait le choix du chômage pour la France

Quand l’Etat fait le choix du chômage pour la France

Avec 8,8% de chômeurs par rapport à la population active, on pourrait croire que la France est en train de rejoindre le peloton de pays qui ont largement su réduire le fléau social du chômage. Rien n’est moins sûr, tant l’indicateur utilisé pour mesurer cette performance convient mal aux structures de l’emploi et aux spécificités du « modèle social » français.

Certes, la mesure du chômage qu’a proposée en 1982 le Bureau international du travail est la même pour tous les pays de l’OCDE. Elle comprend au numérateur les personnes sans emploi, n’ayant pas travaillé durant la semaine précédente, se déclarant disponibles pour travailler et pouvant attester des recherches effectives d’emploi. Et au dénominateur, la population active occupée (qui regroupe la population active ayant un emploi et... les chômeurs). Si l’on soustrait logiquement de la population active occupée les chômeurs, les militaires, les employeurs et les professions libérales (qui peuvent faire faillite, mais ne pas être au chômage), et tous les emplois salariés qui ne sont soumis à aucun risque de perte d’emploi - les effectifs des agents de l’Etat et ceux des établissements publics nationaux (SNCF, RATP, Banque de France, etc.), les effectifs de la FP territoriale et ceux de la FP hospitalière - on arrive à 15 millions d’emplois salariés réellement soumis au risque du chômage. Et encore, en comptant large, car ce chiffre inclut les employés des banques et des groupes d’assurances mutualistes pour lesquels le risque de leur emploi est pratiquement nul (en raison de la conjoncture).

Par ailleurs, aux 2 310 000 demandeurs d’emplois au sens du BIT recensés à la fin de l’année 2005 (le chiffre que le gouvernement donne), il faudrait ajouter une partie des bénéficiaires du RMI (environ 700 000) qui, retirés des statistiques du chômage dans la mesure où ils sont en fin de droits, sont toutefois supposés en recherche « d’insertion » par le travail. Au total, on arrive à un taux de chômage effectif de 20% (3 millions sur 15 millions). Un tel taux reflète mieux que l’indicateur actuel l’anxiété d’une population qui mesure l’emprise du risque sur son existence. En 2001, le Credoc réalisait une étude révélant ainsi que 53% des femmes actives et 46% des hommes actifs, depuis l’école, avaient été au chômage.

Quelques propositions donc, pour sortir de ce qui n’est pas en vérité un fléau, une maladie, mais un problème économique : le chômage.

—Coordonner postes à pourvoir et demandeurs d’emploi : sur quatre-vingts familles professionnelles recensées par la DARES, quinze proposeront la moitié du total des postes à pourvoir en dix ans. Je précise qu’il s’agit de postes à pourvoir... Ce qui signifie que rien n’empêche que d’autres postes soient créés en plus, si l’embellie économique repartait du bon pied en France. Aide-soignants, infirmiers, assistants maternels, assistants à domicile, enseignants, cadres, ouvriers qualifiés, conducteurs de véhicule, fonctionnaires catégorie C... pour ne citer qu’eux, seront de très bons débouchés. On mesure, en regardant les chiffres de la DARES, le formidable développement des services à la personne, lié au vieillissement de la population et au besoin de garde pour les femmes actives. En 1975, les Français de plus de soixante ans représentaient 18,4% de la population. En 2030, ils seront 20 millions, et représenteront 26,2% de la population. La main-d’œuvre française doit donc être coordonnée aux besoins, et à ces évolutions... Car si elle ne se présente pas pour occuper les 1 206 000 postes disponibles dans les dix ans à venir, nul doute qu’il faudra « importer » des garde-malades polonaises !

—Travailler pour donner du travail aux autres : dans presque tous les pays, le nombre moyen d’heures travaillées par habitant a diminué, en vingt-cinq ans, sous l’effet conjugué du vieillissement de la population, mais aussi de l’abaissement de la durée légale du travail. Quatre pays ont fait exception : la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les USA, et l’Espagne. Dans ces pays, même si le temps de travail par actif occupé a diminué, le nombre d’heures travaillées par habitant s’est stabilisé et a même augmenté. Ce sont autant de pays où le chômage a fortement baissé au cours des quinze dernières années et où le plein emploi est quasiment atteint. Une évolution qui tend à démontrer que plus on travaille, plus il y a de travail pour tous. La France a donc un actif qui en moyenne travaillait 617 heures en 2005 contre 677 en Allemagne ou 801 en Grande-Bretagne. Pourtant, dans le même temps, la France est le pays qui bat des records en termes de productivité. Il est donc indéniable qu’en « libérant » le travail, c’est-à-dire en laissant la possibilité aux Français de travailler plus que 35 heures (sans que cela soit néfaste à nos entreprises, par des charges supplémentaires exorbitantes) la France, avec le potentiel qu’on lui connaît, pourrait là aussi battre des records, et diminuer conséquemment son taux de chômage...Tout en permettant dans le même temps, d’accroître, aussi bien pour les salariés que pour les fonctionnaires, ou l’indépendant (tous les Français, quel que soit leur métie, devant pourvoir bénéficier d’un peu plus de liberté dans leur travail) le pouvoir d’achat... Puisque pour des populations données ayant des niveaux de productivité comparables, le niveau de vie par habitant dépend d’abord du nombre d’heures travaillées. Sans compter qu’avec ce très grand avantage de la productivité, en laissant la possibilité à chaque citoyen de travailler le temps qu’il veut (plus de 35 h ou simplement 35 h), il est certain que notre France, deviendrait, aux yeux de l’étranger, une terre bien attractive, par sa main-d’œuvre qualifiée, et travailleuse.

—Des taxes, des taxes, et encore des taxes : ce qui est très étonnant, si on compare les USA et la France, en donnant à celle-ci les mêmes structures d’emploi que les USA, c’est que le problème de la France, pour créer des emplois, repose uniquement sur un problème de taxes. Ainsi, à population comparable, si la France possédait la même structure d’emploi que les USA, elle pourrait créer 5,3 millions d’emplois... De quoi sortir du chômage les deux millions de chômeurs officiels, mais les deux autres millions de chômeurs non officiels également... Et procurer toujours 1,5 millions d’emplois en plus. En effet, il n’y a pratiquement pas de différences entre les USA et la France, en ce qui concerne les transports, les postes et les télécommunications, les services aux entreprises, les services personnels et domestiques ou les activités associatives. Le principal écart entre la France et les USA est concentré sur deux secteurs qui, à eux seuls, pourraient créer plus d’emplois en France que le nombre actuel de chômeurs : le commerce et l’hôtellerie-restauration. Ainsi, l’emploi dans le commerce n’a pratiquement pas progressé en France depuis 1973 ; il a même baissé depuis 1982. (Alors qu’il y a d’importants besoins)... Alors même que ce secteur créait huit millions d’emplois aux USA dans le même temps. La question est donc de savoir pourquoi il y a eu création en un lieu d’emplois, et non création d’emplois dans un autre lieu. C’est en grande partie dû au coût du Smic qui est de 60% plus élevé en France, qu’aux USA, en raison non pas tant du salaire, que des charges pesants sur l’employeur... Et c’est pourquoi j’appelle vraiment de mes vœux le SBA ! Surtout, et c’est vraiment là que c’est intéressant, ce niveau élevé dans le commerce de détail aux USA ne provient pas de la prolifération de petits commerces traditionnels, mais du très fort développement de magasins spécialisés qui, pour contrer la « menace » Internet, jouent sur l’utilisation intensive de main-d’œuvre en magasins, et aux services à la clientèle très développés.

Ainsi par exemple, à cause d’une bête histoire de taxes, le magasin Toys ‘R’Us a 30 à 40% de personnel en moins dans ses magasins français que dans les américains ! Et pourtant, il y a demande de plus de conseils, aussi bien en France qu’aux USA ! Tout cela amène à penser que nos chers « gouvernants » actuels (et leurs prédecesseurs), préfèrent que la France ait un taux de chômage élevé, plutôt que de prendre le courage de stimuler une politique active de la réduction des coûts du travail peu qualifié ou qualifié pour les employeurs.


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77 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 22 mars 2007 10:19

    Il est temps de réformer l’Etat afin d’avoir une meilleure productivité,moins de fonctionnaires,des retraites aux mêmes niveaux pour tous et un meilleur service rendu et instituer une taxe de solidarité notionale sur tous les retraités fonctionnaires

    Moins de bureaucratie pour les TPE ,car aujourd’hui à quoi bon créé une société de BTP,si la concurrence c’est le travail au noir ou des entreprises polonaises ou autres qui ne respectent aucunes lois françaises obtiennent des marchés de sous-traitances !

    L’Etat impose aux Français des contraintes mais ne les protége pas !


    • Nez Roux (---.---.39.132) 22 mars 2007 11:23

      Le taux de chomage de 9% est un taux de chomage optimal et néscéssaire à la croissance française.

      http://lenairu.blogspot.com/


    • (---.---.121.76) 22 mars 2007 11:56

      « une taxe de solidarité nationale sur tous les retraités fonctionnaires »

      => ca existe déja pour tous les retraités (fonctionaires ou non ), ca s’apelle l’impot sur le revenu, la CSG et la TVA.


    • (---.---.17.223) 22 mars 2007 15:43

      Le taux normal de chômage souhaitable est de 3% c’est celui reconnu par tous les économistes sérieux du monde. Il correspond à un « vivier » de chômeurs où une entreprise peut trouver un salarier à embaucher, sans devoir en débaucher un chez un concurrent. Pour ces 3% de chômeurs le temps moyen « normal » de recherche d’un nouvel emploie doit être de 3 mois. Ceci dans une économie saine et idéale, nous en sommes loin.


    • bloo (---.---.141.239) 22 mars 2007 21:57

      vous croyez à cette histoire de nairu ?

      il en faut pour tous les gouts !lol

      c absurde

      quant aux taxes demandez aux syndicats s’il est possible de les baisser ?


    • bloo (---.---.141.239) 22 mars 2007 22:05

      taux de chômage = nombres de chômeurs /population active * 100

      la population active comprend les actifs occupés et les chômeurs


    • ZEN zen 23 mars 2007 08:22

      @ Nez Roux

      Votre trop brève intervention a été comprise à contre-sens à mon avis, ce qui expliqe le score négatif et peu se sont donné la peine de se référer à votre lien qui apprend beaucoup et que j’ai placé dans les favoris...


    • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2007 11:52

      à nez roux,

      excellent !

      merci beaucoup pour ce lien édifiant !

      je le place moi aussi dans mes favoris !

      super !


    • ade (---.---.67.72) 3 avril 2007 13:08

      >vous croyez à cette histoire de nairu ?

      Ma foi, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz en parle (mais de manière moins polémique :) dans son livre de référence « Economics ». Je pense qu’on peut lui faire confiance...


    • darkfox (---.---.141.125) 22 mars 2007 10:32

      pour ma part, vous oubliez quelques notions.. tout dabord qu il est plus intéressant parfois de rester au chomage que de trouver un travail... (abus du chomage manifeste mais bon en France le but est de tirer la couverture pour soit et pas les autres ..non ?) De plus, la rénumération ne permet pas dans certains cas de vivre.. à l heure actuel un smicard qui vit sur Paris enfin la grande couronne car il ne pourra jamais louer un appartement sur Paris, ne peut pas vivre.

      Néanmoins, je suis tout a fait d accord sur le fait que l état taxe de manière trop importante et tout azimut ce qui freine de plus notre économie... D’ailleurs quand on voit les dépenses de l’état, certains méritent des coups de pied bien placés...que ce soit les villes ou les étages supérieurs, il faudrait déjà réduire le train de vie délirant.(aide à certains clubs de foot ou associations !!!!)

      De plus développé le service serait un plus, il y a toujours des pompiste sau USA ( et dans pas mal d autre pays !) Bref refondre le système de taxe et autre ... Mais bon nos candidats ratissent large et propose beaucoup .. à voir ce qu ils feront ..


      • (---.---.121.76) 22 mars 2007 11:58

        « il y a toujours des pompiste sau USA »

        => plus maintenant, neuf fois sur dix c’est du self service comme en france.


      • JL (---.---.73.200) 22 mars 2007 10:57

        L’article part d’une bonne intention, mais n’est pas convaincant.

        Le premier commentaire qui dit : «  »Moins de bureaucratie pour les TPE ,car aujourd’hui à quoi bon créer une société de BTP, si la concurrence c’est le travail au noir ou des entreprises polonaises ou autres qui ne respectent aucunes lois françaises obtiennent des marchés de sous-traitances !«  » est déjà plus précis.

        Les chefs d’entreprises n’en peuvent plus de ces injustices : les tricheurs sont favorisés.

        A quoi bon disent-ils entretenir un état qui ne nous protège pas. Basta, mort aux taxes pour tous. C’est précisément ce que veulent les grandes entreprises, les multinationales : « jeter le bébé avec l’eau du bain », la fiscalité et les fonctionnaires.

        Le second commentaire : «  » pour ma part, vous oubliez quelques notions. Tout d’abord qu’il est plus intéressant parfois de rester au chômage que de trouver un travail... «  ».

        C’est parfait. Mais aussi faut-il préciser que ce ne sont pas les chômeurs qui ont établi l’écart entre allocations et salaires. Cette ’politique’ est sciemment mise en œuvre précisément parce que l’état a fait le choix du chômage, pour le compte des multinationales. Ainsi les travailleurs sont craintifs, et peu exigeants.

        Les multinationales pressurisent les PME, lesquelles pressurisent les salariés, et tous ce petit monde étouffe. Alors il réclame de l’air, des baisses de charges … qui iront grossir les profits de fonds de pensions ! Et cela aussi longtemps qu’on ne sera pas arrivé au zéro taxes.


        • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2007 11:29

          JL,

          sans les taxes,

          qui va construire les autoroutes qui vont permettre à peugeot de vendre ses belles voitures ?

          toutes les infrastructures sont utiles au privé.

          Plus de taxes pour les entreprises ?

          plus d’infrastructures. et tant pis pour le commerce et le reste...

          pensez vous que les smicards doivent payer les infrastructures ?


        • Francis, agnotologue JL 23 mars 2007 19:02

          Parkway, vous ne m’avez pas bien lu.

          Le libéralisme pour moi, est un intégrisme qui réduit toutes les valeurs à l’argent.

          En conséquence, le libéralisme accepte l’impôt (IS, IR), ou il n’est pas (acceptable).

          Puisque la main ’invisible du marché’ est une chimère, ou une arlésienne, ou pire, une main diabolique, le seul gendarme possible c’est l’état avec la fiscalité. smiley


        • JL (---.---.73.200) 24 mars 2007 18:18

          à Philippe Renève,

          Bien vu. Je pensais vaguement à « pressurer », mais je n’aimais pas « pressurent », allez savoir pourquoi.

          En tout cas, je rends hommage à votre humour.

          Et merci, c’est très délicat de n’avoir pas corrigé la faute d’orthographe : ’il demande de l’air", dans le copié collé. smiley


        • Anthony Meilland Anthony Meilland 22 mars 2007 11:10

          Vous proposez d’appliquer le modèle de société anglo-saxonne en France, en affirmant qu’il est plus performant parce que le taux de chômage est plus faible.

          Cette affirmation est partiellement justifiée, même si le taux de chômage est aussi très faible dans certaines social-démocraties d’Europe du Nord, dont le temps de travail et les droits sociaux sont bien plus proches des notre que de ceux des britanniques ou des américains.

          Et vous oubliez un paramètre dans votre analyse, le taux de pauvreté. Ainsi en France le taux de pauvreté (50% du revenu médian), est selon l’OCDE d’environ 6%, contre 12% au RU, et 17% aux USA.

          Lorsqu’on compare le taux de pauvreté et le taux de chômage ont se rend compte, qu’il existe une catégorie importante de travailleurs pauvres aux USA et au RU.

          De plus, des études récentes ont démontré qu’il existait aux USA environ 5.4% de personnes vivant avec moins de 400$/mois (300€), alors que cette catégorie est marginale en France selon l’INSEE (moins de 1%).

          Voilà le choix devant lequel nous nous trouvons peut-être. Un modèle avec un très faible taux de chômage mais beaucoup de pauvreté, et une très grande inégalité salariale, ou notre modèle avec un taux de chômage plus élevé (qui va continuer de baisser grâce au départ à la retraite des baby-boomer) et un taux de pauvreté très bas (le 5 ou 6ème au monde).

          De plus, nous pouvons améliorer notre modèle dans le sens de celui des pays nordique en améliorant la formation, et l’efficacité de l’ANPE et en investissant massivement dans la recherche et le développement.

          Bien sur nous n’atteindrons peut-être jamais un taux de chômage de 4%, mais que vaut-il mieux 4% de chômage et 15% de pauvreté, ou 7% de chômage et 6% de pauvreté ?


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 11:28

            Les « travailleurs pauvres » des USA, sont volontaire pour travailler moins et avoir de faible ressource. On a tous la liberté de choisir du temps libre pour se cultiver ou autre plutôt que de travailer, mais évidement, cela fait mécaniquement baisser le revenu. Car n’oublions pas que les USA sont en quasi pleine emploi.


          • tub (---.---.101.218) 22 mars 2007 12:32

            « Les »travailleurs pauvres« des USA, sont volontaire... »

            Oui, bien sur, les travailleurs pauvres le sont car ils veulent prendre le temps de se cultiver ...

            Donc, si on suis votre raisonnement, tous les américain qui le veulent ont accés à la richesse... La pauvreté n’est pas subie, mais est un choix...

            Désolé, mais là, vos propos sont profondément ridicules.


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 13:33

            « Donc, si on suis votre raisonnement, tous les américain qui le veulent ont accés à la richesse... »

            Bien sur, puisqu’il n’y a pas de chomage. Or le pauvreté vient du manque de travail.


          • faxtronic (---.---.127.45) 22 mars 2007 13:58

            Travail et richesse ne sont pas connecté. surement pas. Pour avoir de l’argent, sauf cas execeptionnel, il faut avoir eu de l’argent. L’ascension sociale, meme aux US, se fait sur plusieurs generation. Alors arretez de nous brouter avec vos idees debiles.


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 14:14

            « Travail et richesse ne sont pas connecté. surement pas. »

            Bein voyons, c’est évident !

            On glande à l’école, on est chomeur, et l’argent tombe tout seul, on n’est pas pauvre !

            N’importe quoi.

            C’est pourtant évident que sans travail, il ne peut pas y avoir de gens riche, mais que des pauvres au RMI. On le voit bien en France.

            « Pour avoir de l’argent, sauf cas execeptionnel, il faut avoir eu de l’argent. »

            Non, il faut travailler. Comprend rien à vos histoire.

            « L’ascension sociale, meme aux US, se fait sur plusieurs generation. Alors arretez de nous brouter avec vos idees debiles. »

            Les deux tiers des 500 plus riche américains ne sont pas des héritiers.

            Quand aux autres riches c’est aussi par le travail qu’ils sont riches.


          • tub (---.---.101.218) 22 mars 2007 14:16

            « Bien sur, puisqu’il n’y a pas de chomage. Or le pauvreté vient du manque de travail. »

            Donc, d’apres vous, bien sur, tous les américains ont accés à la richesse.

            Donc, si je suis toujours votre (étrange ?) raisonnement, l’augmentation du taux de pauvreté aux États-Unis, passant de 11,3 % en 2000, à 12,7 % en 2004, ainsi, surement, que l’augmentation du taux d’enfants mineurs pauvres, qui passe de 16,2 % à 17,8 % dans la même période, est du à « la liberté de choisir du temps libre pour se cultiver ou autre plutôt que de travailer »...

            Moui, pourquoi pas... Intéressante théorie...


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 14:27

            « Donc, d’apres vous, bien sur, tous les américains ont accés à la richesse. »

            On « accede » pas à la richesse, on la crée, par son travail.

            « Donc, si je suis toujours votre (étrange ?) raisonnement, l’augmentation du taux de pauvreté aux États-Unis »

            Absolument. D’ailleur n’imaginez pas des clochards, hein ! Vos pauvre sont propriétaire de maison, on voitures et tout ce qu’il faut pour vivre, sauf exception..

            http://www.ifrap.org/5-lesavezvous/pauvrete.htm


          • tub (---.---.101.218) 22 mars 2007 14:56

            « Vos pauvre sont propriétaire de maison, on voitures et tout ce qu’il faut pour vivre, sauf exception... »

            Non.

            Je parlais du taux de pauvreté officiel : le « seuil de pauvreté absolu » en dessous duquel, selon le gouvernement américain les personnes « manquent des ressources pour satisfaire les besoins fondamentaux pour une vie correcte et n’ont pas assez de revenus pour se nourrir suffisamment et avoir un logement et des vêtements permettant de rester en bonne santé. »

            C’est ce seuil là qui passe de 11,3 % en 2000, à 12,7 % en 2004.

            A ne pas confondre avec le « taux de pauvreté relatif », qui est calculé par rapport au revenu médian du pays en question, et effectivement, selon ce seuil là, un type relativement pauvre au USA, serait peut etre bien relativement aisé en France.


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 14:58

            Vous confondez revenu et capital.

            On peut avoir une maison de 500 m², mais peu de revenu parce qu’à mi temps, donc « être pauvre ».


          • PetitChat (---.---.208.77) 22 mars 2007 15:00

            « on accede pas a la richesse on la cree »

            il est bien beau votre raisonnement, mais depuis que j’ai terminé mes études, il y a 9 ans, je n’ai jamais été au chomage et ai toujours travaillé. J’ai donc créé de la richesse ..... mais c’est pas dans mes poches qu’elle est tombée, pourtant je suis volontaire.

            et meme si je ne souhaite pas passer ma vie au travail, je ne peux pas passer le reste du temps pour me cultiver car mon salaire me laisse juste de quoi vivre, pourtant je suis diplomée et travaille a temps complet dans un secteur sensé etre porteur.


          • LE CHAT LE CHAT 22 mars 2007 15:11

            @ANTHONY LE MOUSQUETAIRE

            là t’as pas tort !qui peut se vanter d’avoir décrocher un job grâce à l’ANPE . Ils sont aussi utiles dans la recherche d’emploi que les conseillers d’orientation scolaires pour donner des renseignements sur le devenir de nos enfants ! y’a un sacré coup de balai à donner !


          • Algunet 22 mars 2007 15:52

            Peu importe le chiffre de chomeurs, allez mettons 25% ou 30, cela ne changera pas la réalité de la situation du jour ! Ce qui importe c’est l’évolution , la courbe du chomâge mesurée avec le même thermomètre.

            Pour faire baisser le taux de pauvreté, facile, il suffit de faire baisser le salaire médian et maintenir le niveau des minimas sociaux : Si le salaire médian est au niveau des minimas sociaux, il n’y aura plus officielement de pauvres, car le taux sera proche de 0. C’est mécanique et absurde on peut faire dire n’importe quoi. smiley Mais bon en discussion de comptoir pourquoi pas...


          • (---.---.17.223) 22 mars 2007 15:56

            A ma connaissance de tous les grands gagnants du Loto en France seuls 2 ont toujours leur fortune et même plus pour l’un d’entre eux (celui qui élevait des moutons en montagne). Pour les autres, il ne leur reste qu’un bureau de tabac, un restaurant ou un autre commerce dans lequel, ils sont « encore » obligé de travailler, souvent beaucoup plus que 35 H. Comme quoi, même avoir de l’argent « qui tombe du ciel » ne suffit pas.


          • (---.---.17.223) 22 mars 2007 16:03

            On calcule bien les taxes sur les carburants sur le prix de vente. Alors que pour tout le reste les taxes sont toujours calculées sur le prix d’achat. C’était une plaisanterie, pour les carburants en faisant ainsi on ne trouve « que » 80% de taxes alors que si on calculait sur le prix d’achat comme pour tous les autres produits, ça ferait environ 400%, et il y a des consommateurs cardiaques !


          • darkfox (---.---.141.125) 22 mars 2007 17:27

            et tu es en France pays de roi de la taxation :) donc ne rêve .. ;l’un des seul pays ou pour être riche il faut avoir du pognon et des relation ... c’est la France .. au USA comme en Australie si tu migre la bas.. tu verra ton salaire augmenté et donc oui la tu pourra bosser plus, gagner tes heures supp et tu comprendra le terme gagné de l argent ... juste pour info une personne débutante qui bosse dans un macdo en Australie pour 38h se fait 2580 dollar australien.. soit 1850 € a peu près... Donc qui a le plus de potentiel ?


          • phileb (---.---.126.27) 22 mars 2007 20:06

            60 des 100 premières entreprises américaines, n’existaient pas en 1970. 80 des 100 premières françaises existaient déjà.

            80% des milliardaires américains sont issus des couches populaires ou des classes moyennes. En France 80 % des milliardaires sont issues de familles riches.

            Alors oui, l’ascenseur social fonctionne dans les pays anglo-saxons.

            Quand aux pays nordiques, ils appliquent pour la plupart une politique libérale qui s’illustre par une réduction drastique du nombre de fonctionnaires. La plupart des services publics sont assurées par des entreprises privées au bénéfice de tous.


          • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:00

            Darfox, tu as intérêt a rester en bonne santé le plus longtemps possible afin de bosser plus !!!


          • Darkfox (---.---.141.125) 23 mars 2007 09:38

            Allez on repart sur le sous entendu de la santé ... pour info, en Australie, il existe l équivalant de la sécu et idem pour la mutuelle.. mais j y pense en france quand t es handicapé ... accroche toi .. et n’oulie pas que le secteur public niveau hospitaux se degrade et le privé a des prix astronomique ( tiens les étudiants francais ne vont pas chez le dentiste ..pk ? ) Donc je rigole dans ma barbe


          • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2007 16:34

            à l’ane onyme,

            si un « pauvre » possède une maison de 500m² il peut toujours la revendre pour vivre et devenir riche le jour de la vente...

            je voudrais bien être « pauvre » avec une maison de 500m². en la revendant j’aurais au moins 1 000 000 d’€...

            vous déblattérez complètement !


          • Amendine (---.---.40.238) 30 mars 2007 20:28

            La réalité de l’économie, de l’emploi et du chômage des pays donnés en exemple dans les débats du moment est bien mal connue. D’autant plus que des journalistes incompétents ne font que répéter les propos « d’économistes » libéraux toujours mis en avant de la scène télévisuelle.

            Heureusement, quelques analyses plus rigoureuses et bien documentées permettent d’y voir un peu plus clair.

            Sur le Danemark : En réintégrant les faux inactifs (préretraités en proportion démesurée, autres mesures de marché du travail) dans la population active, le nombre réel de chômeurs est 2,5 fois celui du nombre officiel. Le taux de chômage réel devient 14,6 % au lieu d’un taux officiel de 6,4 %.

            Lire :
            Danemark et chômage : le modèle danois n’a aucun mérite

            Le modèle danois : beaucoup d’emplois publics (36,9%)

            Sur la Grande-Bretagne : En ajoutant 2 600 000 faux invalides (chômeurs déguisés) sur un total de 3 800 000 à environ 1 700 000 chômeurs officiels (taux à 5,5%), le nombre de chômeurs réel devient 4 300 000 et le véritable taux de chômage est de 14%.

            Lire :
            Trompeuses statistiques de l’emploi

            Le modèle libéral britannique : emploi et chômage

            Plus d’emplois créés en France qu’en Angleterre en 15 ans

            De Paris à Londres : Le Royaume Enchanté de Tony Blair, de Philippe Auclair

            Durée du travail : 32 heures en Angleterre

            Sur la France : Le taux de chômage réel était de 17% en 1996 et de 14,5% en 2005.

            Lire : Chômage officiel et chômage réel en 1996 et 2005

            Sur les Etats-Unis : La durée du travail est en moyenne de 34 heures par semaine pour l’ensemble des emplois à temps plein et à temps partiel.

            Lire : Travail : 34 heures par semaine aux Etats-Unis


          • (---.---.3.187) 22 mars 2007 11:28

            Le taux de chomage français est en réalité de 20% depuis la brillante période 81-83. Ce n’est pas un choix de l’Etat mais un choix de la société. Les plus puissant et les plus installé réussissent à imposer des normes sociales qui les avantage eux, mais renchérissent le cout du travail. Dés lors le point mort s’eleve, et tout les salariés qui ne sont pas assez productif pour le compenser se retrouve mécaniquement exclus des entreprises. Idem en cas d’activité à faible valeur ajouté, la c’est l’entreprise qui n’existe tout simplement pas. D’ou d’ailleur la forte productivité du salarié français.

            Bref, il y a une société à deux vitesse, ou certain on tous les avantages saociaux, les protections, la reconnaissance et le pouvoir politique, et d’autres la précarité, l’instabilité, des petits boulots, moins de droit, le droit d’écouter les premier, etc..

            Par ex je connais un Bac+5 gestion qui, pour vive, travaille dans les assurances : il fait le ménage dans leur locaux la nuit.


            • (---.---.142.140) 22 mars 2007 11:53

              Vous allez beaucoup trop loin, ou pas assez !

              Avant les politiques mentaient sur les chiffres, maintenant ils ne nous les donnent plus !

              Échec et mat. C’est tout ce qu’il faut retenir.


              • JP (---.---.225.231) 22 mars 2007 13:26

                Article sans intérêt, partisan, écrit par une personne visiblement aveuglée par ses propres certitudes et qui cherche à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Sans aucun intérêt donc.


                • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:11

                  Rien à ajouter philippe renève.. dés les premières lignes j’ai senti la propagande pro-Sarko « travailler plus pour gagner davantage. » Et demain si il est élu se sera travaillez plus vite maintenant bande de fainéants !!


                • arthur (---.---.43.22) 22 mars 2007 14:09

                  D’autant que les 35h, personnellement, j’ai jamais connu.

                  J’ai été cadre avant d’être sans emploi depuis maintenant 3 ans. Je tiens à préciser que je ne me suis pas inscrit au chômage ni au rmi cependant, ayant décidé de vivre sur mes maigres économies, réintégrant le domicile parental pour m’en sortir, question de convictions.

                  Grâce aux 35h, j’ai gagné quelqu’argent par le truchement du paiement des rtt, car évidemment il n’y avait pas le temps de les prendre, ces fameuses RTT ; mais ma durée hebdomadaire de travail, c’était plutôt 55 à 70 heures. En fin de compte, 1 semaine par an de salaire en plus pour ce torrent d’heures sup, on ne peut pas vraiment dire que mon patron faisait une mauvaise affaire...

                  Je vois mal comment j’aurais pû passer plus de temps au bureau. En y installant mon lit, un réchaud et un seau sans doute.

                  Sans parler du fait que je me situais, selon l’INSEE, dans la catégorie des 10% de « happy few » en gagnant 2300€ par mois. Mais cette joie enivrante ne m’a pas empêché de plaquer ce job de rêve avant d’y laisser ma santé mentale (je pense comprendre mieux ce qu’un esclave affranchi devait ressentir à l’ère romaine).

                  J’ai l’impression que ceux qui parlent de travailler plus pour gagner plus, ont soit des planques de rêve mais pas assez de pognon, soit sont des réacs partisans de la cause de la paupérisation générale, par jalousie ou intérêt (je n’ose dire par une profonde incompréhension des rêgles élémentaires de l’économie).

                  Cet article est navrant.


                  • arthur (---.---.43.22) 22 mars 2007 14:16

                    P.S. : Je suis bien entendu à la recherche d’un emploi depuis tout ce temps, au cas où un doute subsisterait. Mais bon, quand ça veut pas.


                  • Rébus (---.---.158.23) 22 mars 2007 14:48

                    Chut ! tais toi, malheureux... Tu risques de briser les certitudes de certains pour qui tout chômeur est : - un fainéant - un parasite - un alcoolique et le plus souvent un imbécile.

                    Ces gens te diront certainement que, chômeur de longue durée (c’est la formule ANPE), LE PROBLÊME VIENT DE TOI. En fait, je partage ton opinion, soit ce sont des réacs patentés, soit ils ont une planque bien payée.

                    J’ai connu des périodes de chômage et, entendre certains jugements péremptoires peut être pénible.

                    Pour finir, bonne chance dans tes recherches.


                  • Reinette (---.---.103.130) 22 mars 2007 16:19

                    PETITE HISTOIRE DU REVENU GARANTI

                    Le revenu garanti est la mauvaise conscience du capitalisme autant que son renversement.

                    Avec les poor laws, l’Angleterre du XVIIIe siècle, ne sachant que faire des paysans expulsés de leurs terres et déboulant en masse dans les villes, invente un contrôle social fondé sur le triptyque « assister, surveiller, punir ».

                    En échange d’un maigre pécule, le chômeur est tenu à n’importe quel labeur proposé par la paroisse. L’enjeu est clair : faire accepter le salariat comme une contrainte naturelle et éviter que ces rudes gaillards ne secouent le joug. Comme le RMI, non ?

                    Thomas Paine est lui le précurseur d’un revenu garanti s’appuyant sur le droit naturel : puisque la civilisation corrompt l’état primitif d’égalité qui régnait entre les hommes, la société doit les indemniser de ce qu’ils ont perdu. Mais, bien que proche de ceux pour qui la propriété c’est le vol, il ne propose qu’une réforme permettant au prince de dormir tranquille.

                    Le système utopique de Fourier est l’échappée belle de cette histoire. Les membres de ses phalanstères (1) recevraient un revenu suffisant pour vivre peinards, et libre à chacun d’exercer une activité suivant son goût et ses aptitudes. Cette vision de microéconomie socialiste sera balayée par Marx.

                    Venons-en au XXe siècle, riche en relectures du Capital. Comme celle d’un certain Duboin, lançant dans les années 30 l’idée d’un revenu universel du type maximum vital qui, dans une société d’abondance, serait disjoint du travail. Pour lui et ses épigones, tout est soluble dans la réforme économique.

                    Concernant le délire antisémite de l’époque, voilà leur raisonnement : « Si les juifs capitalistes sont nocifs, la suppression du capitalisme ne peut que les rendre inoffensifs. » Les Duboinistes du groupe Collaboration (!) auront pu défendre leurs thèses jusqu’en juillet 44...

                    Bizarrement, la notion de revenu garanti tombe ensuite aux oubliettes jusque dans les années 70.

                    Le mouvement autonome italien la ressuscite avec le salario soziale, repris en France par la revue Camarades : « La garantie des ressources pour tous veut dire nous voulons vivre, nous avons besoin de fric, aux patrons et à l’État de se débrouiller pour nous trouver en plus du boulot s’ils tiennent à contrôler ce fric par une contrainte au travail. »

                    L’idée perdure avec les mouvements de précaires des années 80-90. Ils prennent acte de la marchandisation totale de la vie dans l’économie immatérielle (et de l’homme moderne comme entrepreneur-créateur de sa propre vie, producteur permanent de richesses) dont la juste contrepartie serait un revenu garanti optimum.

                    Il s’agit d’un bon conseil adressé au capitalisme mondial intégré pour minimiser le risque d’insurrection... Claude Guillon ironise : « Ce raisonnement pourrait figurer le summum de l’esprit marchand, d’autant qu’il n’y a pas de raison sérieuse de ne pas l’étendre au foetus qui lui aussi consomme des examens médicaux et des actes chirurgicaux. [2] »

                    [1]Dans le système Fourier, vaste association de production, au sein de laquelle les travailleurs vivent en communauté.

                    [2] Claude Guillon, Économie de la misère, La Digitale, 1999.


                  • JL (---.---.73.200) 22 mars 2007 19:20

                    Bien, bien. On en redemande. smiley


                  • JL (---.---.73.200) 22 mars 2007 19:27

                    je parlais à Reinette, pardon.


                  • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:23

                    Et en plus selon ces abrutis, les chômeurs profitent d’un système généreux !!!


                  • Darkfox (---.---.141.125) 23 mars 2007 09:49

                    Tiens bah je vais te raconter 2 autres histoires....
                    - Tout dabord mon voisin au dessus de chez moi. Qui m’expliquait commet il faisait pour retourner en martinique ... pendant 6 mois il bosse en france, puis pendant 6 il rentre et vit relax avec le chomage. Ca fait 3 ans que je le connais et il ne deroge pas à sa règle.

                    - un autre ami a bossé pendant 2 ans et demi... puis vu qu il voulait faire le tour du monde, bah une fois au chomage, il l ’a fait pendant 1 ans et 1 mois et il dit merci à l état de l avoir payé son tour du monde.

                    Mais non y a jamais d abus !!

                    Pour info rien que sur le centre commercial de Brétigny y a au moins 6 postes de libres ....


                  • (---.---.140.77) 23 mars 2007 15:45

                    Eh ! darfox le roi de l’intox... Au lieu de raconter de telles inepties va donc faire tes heures sup pour engraisser ton boss (du moins si tu bosses !) !!!


                  • PetitChat (---.---.208.77) 22 mars 2007 14:52

                    Vous etes chef d’entreprise et vous osez nous proposer un tel calcul du chomage ..... c’est attristant.

                    Un calcul de pourcentage se fait en calculant le rapport entre une partie de la population et la population totale, sinon ca ne veut strictement rien dire. En prenant l’ensemble des pourcentages des sous-categories d’une population on doit arriver a 100%.

                    petit exemple, sur une population de 10 individus : 6 femmes et 4 hommes. ca donne bien 40% d’hommes et 60% de femmes. Si on suit votre raisonnement il faudrait faire 4/6 soit 0.666666..... c’est a dire 66,66% ... c’est quand meme pas la meme chose. En realité ce chiffre veut juste dire que la population masculine equivaut, en nombre, à 66,66% de la population féminine, donc qu’il y a plus de femmes que d’hommes. on peut rajouter la dessus des proportions mais gare encore a ne pas vous melanger les pinceaux en precisant bien a quelle population vous rapportez votre calcul de proportion.

                    si je reprend vos chiffres (15% de chomeurs !!) ca veut dire que pour 100 personnes qui travaillent il y en a 15 autres qui sont au chomage. soit une population de 115 individus. le taux de chomage est alors 15/115 = 13%. ca fait deux points en moins quand meme, c’est pas negligeable.

                    Donc avant de proposer quoi que ce soit ca serait bien de ne pas utiliser n’importe quel stratageme pour faire passer que le taux de chomage est bien plus elevé que ce que les chiffres veulent nous laisser croire.

                    Ensuite calculer les chomeurs par rapport a une population qui ne comprend pas les militaires, la fonction publique ... c’est un leurre car ces organismes sont aussi pourvoyeurs d’emplois potentiels pour les chomeurs.

                    je ne m’etendrais pas (en tout cas pas maintenant) sur les solutions que vous proposez pour réduire ce chomage extravagant.


                    • Reinette (---.---.103.130) 22 mars 2007 15:59

                      Grâce aux chômeurs, le marché de l’emploi ne se porte pas si mal :

                      - l’Anpe embauche pour les radier,

                      - les conseils généraux pour leur sucrer le RMI,

                      - la police pour les tenir à l’oeil,

                      - l’armée pour en faire des hommes,

                      - les cabinets-conseil pour expliquer aux patrons à quelle sauce les insérer...

                      Et dire qu’il y en a encore qui culpabilisent !

                      LE CHÔMAGE, ÇA CRÉE DE L’EMPLOI. Pas tant pour les chômeurs que pour ceux qui les découpent.

                      - Dans les Caisses d’allocations familiales (CAF), on a besoin de petites mains pour liquider du Rmiste, ce parasite rentier : « 60 CAF sur 123 ont intégré une clause de renforcement des contrôles dans les nouvelles conventions signées avec les départements », explique un dirigeant de la Caisse nationale cité par Le Monde (15/09/2005). Les frais occasionnés par cet écrémage intensif seront facturés aux conseils généraux, lesquels embauchent eux aussi pour procéder à leurs propres charcutages.

                      Dans les Bouches-du-Rhône, par exemple, 30 contrôleurs ont ainsi été recrutés en mai dernier pour « réduire de 10 000 le nombre de Rmistes » dans les 12 à 18 mois, comme l’annonçait son président, Jean-Noël Guérini (PS).

                      La réduction de 30 à 23 mois de la durée d’indemnisation du chômage, décidée en janvier 2004 par les cul-et-chemise de l’Unedic (Medef et CFDT), a eu pour effet mécanique de gonfler le nombre de « fins de droit » et d’allocataires des minima sociaux, qu’il faut maintenant radier à leur tour. C’est une « politique de rigueur » mais aussi une « politique de gauche », susurre Lisette Narducci, l’adjointe en charge des Rmistes. De gauche, forcément de gauche, puisque ça crée des emplois et que l’emploi, c’est la dignité. Sans compter que c’est une vieille tradition socialiste de combattre les profiteurs... [1]

                      [1] Pendant que Guérini et La Provence (groupe Lagardère) dénonçaient les « profiteurs du RMI », les entreprises cotées au CAC 40 annonçaient 75 milliards d’euros de profits pour 2005.


                      • boulemiche (---.---.72.67) 22 mars 2007 16:48

                        Si il n’y avait que l’état à faire le choix du chomage pour la France, je pense que les travailleurs concernés par le chomage réussiraient à faire cesser ce genre de situation scandaleuse dans un pays qui se veut civilisé et affiche comme devise « liberté, égalité, fraternité ».

                        En réalité c’est une majorité de citoyens qui tirent profit de cette situation et consciemment ou non, souhaitent qu’elle perdure.

                        Le chomage accentue la pression sur les travailleurs qui doivent se contenter de revenus qui ne leur permettent pas de vivre décemment et permet au reste de la population de bénéficier de services à des couts relativement faibles.

                        Le chomage contraint les travailleurs à des flexibilités de toute nature qui aboutissent à ce que des individus acceptent de faire du temps partiel avec des temps de trajet important et des amplitudes non rémunérées.

                        Au profit de qui ? De certaines entreprises qui abusent de la situation et en particulier des administrations telles que la poste, les cantines ou garderies municipales...

                        Mais surtout des particuliers qui peuvent s’offrir une nounou 1 heure le matin pour emmener le petit dernier à l’école et une heure le soir pour le retour, une femme de ménage pour 2 ou 3 heures par semaine ou un jardinier pour la maison de campagne. Et ceci sans débourser beaucoup d’argent avec les exonérations fiscales.

                        Ce ne sont plus seulement les industriels qui sont des exploiteurs mais tous ces cadres, fonctionnaires ou retraités qui profitent du système avec en plus la bonne conscience d’avoir donné du travail à un chomeur.

                        Ils sont tellement nombreux à profiter d’un chomage de masse, ne serait-ce qu’en pouvant se payer le restaurant pour à peine une heure de revenus, qu’il y a peu de chances que la situation s’améliore avant longtemps.

                        A un niveau ou à un autre, le chomage de masse bénéficie à une grande partie de la population. Malgré leurs protestations, la plupart des gens se satisfont pleinement d’une telle situation.

                        C’est incroyable comme l’être humain s’habitue vite à pouvoir disposer des prestations de personnes réduites en quasi esclavage !

                        Plus généralement je me demande si les bons sentiments qui sont mis en avant pour défendre les clandestins ne cachent pas le souhait de voir se perpétrer une situation dont ils tirent profit...A la façon des sudistes qui s’affirmaient les meilleurs amis des noirs.


                        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 mars 2007 17:06

                          Le problème avec ce genre d’argumentaire , c’est qu’il n’analyse la situation que du point de vue d’une vision pseudo-libérale qui ne tient aucun compte des rapports de forces et qui laisse croire que la société se réduit à des relations entre individus égaux en droit et en puissance ou pouvoir. Ce qui est faux

                          2 exemples :

                          1) Le fait de travailler au delà des 35 H est possible et à des conditions de plus en plus conformes aux vues des chefs d’entreprise (loi Fillon), mais vous oubliez de dire que ce ne sont pas les employés qui décident de faire des heures supplémentaires et que ce ne sont pas les employés qui décident de leur productivité (le nombre d’heures travaillées ne veut rien dire si on oublie la productivité et la qualité du travail) mais la direction des entreprises

                          2) Vous oubliez de dire que les relations humaines au sein des entreprises connaissent une crise sans précédent car la distance hiérarchique considérable dans notre pays entre les décideurs et les salariés et surtout l’absence de responsables ayant un pouvoir lisible hormis le pouvoir financier anonyme et irresponsable des effets de ses exigences de rentabilité aux dépens des salariés. Même les PME sont le plus souvent des sous-traitantes soumis aux décisions du capital financier via les entreprises donneuses d’ordre.

                          Dans ces conditions de déséquilibre croissant de pouvoir, la confiance est détruite. Le symbolique à cet égard est essentiel : quand les salariés constatent que les soi-disant responsables se prémunissent contre la précarité qu’ils imposent aux salariés par le jeu de revenus astronomiques qui, de plus dépendent en partie de leur décision de réduire le coût de la force de travail en licenciant à tour de bras, la méfiance s’accroît nécessairement et la révolte plus ou moins latente contre un système qui apparaît, à juste titre comme inhumain (les ressources humaines n’étant qu’une variable d’ajustement pour maximiser le retour sur investissement) fait que le travail est de moins en moins considéré comme une valeur auto-réalisatrice et de plus de plus comme un lieu de mépris insupportable. Autant alors consacrer son temps à des loisirs plus valorisants et demander du temps libre pour échapper à la contrainte de cette instrumentalisation méprisante et méprisable.

                          Votre position est non pas économique mais économiste, car elle fait l’impasse sur ce qui est essentiel dans une société, à savoir, non les rapports aux choses mais les relations entre les hommes. Il n’ y a pas de société libérale possible lorsque celles-ci sont grevées par ce qui apparaît comme une aliénation et une chosification des individus en machines à faire du fric..

                          Vous êtes soit d’une grande naïveté soit d’une grande rouerie (au choix) lorsque vous prétendez vous étonner de la dépression dépréciative que vous diagnostiquez dans notre pays.

                          Ce que je reproche le plus à votre analyse, c’est votre vision de l’économie qui réduit les relations sociales à des relations purement économistes en oubliant que toute relation humaine, même et surtout économique, est avant tout une relation de pouvoir, à savoir une relation politique. L’économie devient idéologie économiste mensongère et aveugle (ou mieux, aveuglante) lorsqu’elle oublie qu’elle est d’abord économie sociale et politique.

                          Mais cet oubli de la politique est lui-même politique.

                          PS : Parler des taxes sans dire à quoi elles servent politiquement dans la société et à qui est vide de sens (au sens propre et figuré), là encore vous oubliez politiquement le politique..


                          • Mystification Sarko (---.---.76.3) 22 mars 2007 17:33

                            j’attends encore les veritables chiffres du chomage qui ne devrait être publié qu’après les élections parce qu’ils ne sont pas bons. Honnetement j’ai peur pour ce pays ou les gens perdent la raison.


                            • (---.---.220.12) 22 mars 2007 17:47

                              Parce qu’ils veulent mettre « de l’Etat » partout et à n’importe quelle sauce ! Parce qu’ils sont infoutus de se prendre en main. Parce que l’autonomie, l’esprit d’entreprise, les responsabilités... la réussite !... toutes ces valeurs vitales leur font peur... Disons le clairement : la France cultive son déficit de forces vitales. Pour exemple parlant : le dernier commentaire (juste avant celui-ci) : « j’attends encore les véritables chiffres bla bla bla gnin gnin... » C’est ça mon coco ! ATTENDS ! ATTENDS BIEN ! Et rien ne viendra, pauvre andouille ! (le général avait raison : les français sont des veaux... Baudelaire, lui, nous comparait à des poules effrayées coupées de la réalité..........)


                              • Trash Titi (---.---.112.123) 23 mars 2007 09:45

                                Tout à fait d’accord !

                                Ça me fait penser à un rédacteur d’Agoravox, bardé de diplômes, vivant au Japon, sans emploi, et qui dans sa présentation dit à peu près ceci :

                                « j’attends que l’Etat daigne me trouver un emploi »

                                 smiley

                                Voilà le parfait exemple de notre mentalité d’assistés. C’est aussi pour ça qu’il est devenu honteux dans notre pays de réussir, de gagner de l’argent, de devenir riche,... et si ça continue, de travailler !

                                Il y a plein de « chevaux de course » dans notre pays. Des gens de valeur, à tous les niveaux de la société. Mais tout est fait pour les brider, les inciter à attendre une éventuelle providence, et surtout qu’ils ne sortent pas du lot...

                                Libérez les chevaux !


                              • frederic9 (---.---.232.32) 22 mars 2007 17:53

                                Cet article énonce une vérité soigneusement occultée : Une minorité de la population française vit sous la protection de l’Etat et sur le dos du pays.

                                En particulier sur le dos de la frange (majoritaire) de la population qui n’est pas sous la protection directe ou indirecte de l’Etat et qui a de plus en plus de mal à trainer son boulet.

                                Le problème est que cette minorité coûte si cher que l’Etat ne parvient même plus à boucler ses fins de mois pour la faire vivre, et doit recourir massivement à l’Emprunt pour couvrir ses dépenses récurrentes.

                                Une Dette qu’il faudra soit rembourser (et dans ce cas on peut dire que cette minorité vit sur les travailleurs non protégés d’aujourd’hui, mais également sur ceux de demain), soit effacer en déclarant la banqueroute générale.

                                Nous avons déjà vu une situation semblable en France à la fin de l’Ancien Régime. L’Aristocratie et tout son petit personnel avait ruiné la France. D’ailleurs en France tous les régimes ont fini de deux façons, et de deux façons seulement : par la Banqueroute, ou par une invasion étrangère.

                                Les méchantes langues diront qu’aujourd’hui nous avons les deux en même temps.


                                • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:57

                                  Au lieu de raconter des conneries, Fréderic9, lit plutôt ceci :

                                  Coût global du RMI en 2005 : 5,8 milliards d’€ répartis entre plus d’1 million d’allocataires... Chiffre intéressant à méditer pour tous ceux qui passent leur temps à reprocher aux « assistés » de leur « pomper » leur argent si durement gagné ; c’est vrai qu’il est tellement plus courageux de disputer aux plus faibles les miettes qu’on leur laisse...

                                  http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070124.OBS8468/reacti ons8d56.html?limit=0

                                  En comparaison :

                                  Dès son arrivée place Beauvau, Nicolas Sarkozy a d’abord pris soin de s’assurer les moyens de sa politique sécuritaire : le 31 juillet 2002, le vote de la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure prévoit ainsi de dégager 5,6 milliards d’euros pour la période 2003-2007.

                                  Evitez les clichés à la mord moi le noeud écervelé d’enfant de Sarko !!!


                                • Darkfox (---.---.141.125) 23 mars 2007 09:58

                                  bouboubou ... a mais j y pense , tu compte le rmi ... mis tu oublies, la caf , les alloc , le fait qu au lieu de prend un apparte de 30 m2 pour 700 euro comme un pleupleu moyen, ben ils ont des loges sociaux ( un f3 :60m2 - 130 € avec aide). la CMU, les transports gratuits oups j oubliai depuis peu certains ne paient même plus de cantine. Bon refait maintenant ton calcul... et n oublie pas ..si en plus tu te fait un bonus au black ;)


                                • Darkfox (---.---.141.125) 23 mars 2007 10:13

                                  J adore les commentaires de certains.. il faudrait regarder un peu autour de vous, on ne vis plus dans un monde fermer mais ouvert ... l’europe c’est la libre circulation de capitaux et des gens. Donc les entreprises , elles partent ce qui est normal, les cerveaux ils partent parce que la paie est pas élevé en France, les personnes qui ont du potentiel partent aussi car faire fortune en France ca devient impossible. Mais certains pensent que si on passe à 30 h et qu on nous paient à 1500 € net y a du travail pour tous ( Merci Besancenot ), et bien je me demande quel travail ?!

                                  notre état nous protège , certain mais personne ne veut protéger l’état. Exemple : les chanteurs, quand ca marche pas c’est bien d’ête en france et de se protéger avec les assédic , quand ca marche ben mieux vaut partir en Belgique ou Patagonie ...

                                  Il y a des centaines d’exemple la dessus. l’Etat devrait disytribuer moins d’aide controler un peu plus ( les aides entreprises comme aux personnes) réduire son train de vie (dans ma mairie donné 10 000 € au club de foot et 10000 au club de tennis, plus 10 000 pour le club de gym plus un forrage au Mali et un voyage pour voir la forage... c’est important ! )

                                  Mais non c’est bien on a plein de sous, tout va bien , Ségo va nous sauvez , Besancenot aussi , Sarko et Bayrou planchent aussi dessus. Quoi qu il arrive le président qui viendra devra soit se montrer dur et s’accrocher et faire des réformes tout azimut et botter le cul de certains, soit s’ecraser parce que machin n’est pas content et vne eut pas perdre ses acquis de fonctionnaire, salarié, actionnaire, patrons ou syndicaliste.


                                • Trash Titi (---.---.112.123) 23 mars 2007 16:00

                                  Donc 4 ans de budget pour la sécurité intérieure de 60 millions de français = 1 an de budget du RMI pour 1 million d’allocataires.

                                  Euh, et tu voulais nous démontrer quoi là au juste ? Que Sarko compte juste et ne dépense pas trop ? Je ne suis pas fils de Sarko, mais je vais peut-être demander l’adoption...

                                   smiley


                                • (---.---.12.78) 22 mars 2007 19:03

                                  Bah, le MEDEF, les 35 heures, il s’en tape, comme il se fiche comme d’une guigne des P(M)E et P(M)I, la plupart du temps. Les 35 heures, c’est un cadeau pour toutes les entreprises (les multinationales en particulier) qui ont eu la possibilité d’annualiser, ainsi, le coût du travail diminue (le salarié prend ses RTT pendant les baisses d’activité, c’est autant de frais en moins pour l’employeur) sans compter le gel des salaires.

                                  Le MEDEF roule pour les grosses entreprises, pas pour les artisans, les commerçants et les petites structures, tout comme vous visiblement, comme les syndicats, comme le gouvernement : tous ceux qui ne rentre pas dans les petites boites de la pensée unique ou du politiquement correct sont ignorés, de la vrai classe moyenne qui paye pour tous les autres, aux petits employeurs, aux petits patrons qui ne peuvent avoir plus de 19 salariés sous peine d’une fragilité financière trop grande.

                                  On voit ce qui est tape à l’oeil, ce qui est médiatique, le reste, visiblement tout le monde s’en fiche, ou presque, malheureusement trop de personnes méconnaissent la réalité du tissu économique français.

                                  Une illustration : les syndicats reprochent la faible représentation des salariés des petits commerces mais ils laissent l’état mettre en place une fiscalité qui reporte tous les problèmes sur ceux qui ne peuvent se défendre, tout ça pour protéger leur fond de commerce : les rares syndiqués du privé, qui sont, en majorité, dans des groupes industriels.

                                  Enfin bref, inutile d’épiloguer, de toute manière, vous ne voyez que ce que vous voulez voir : le politiquement correct ou idéologiquement correct. J’en ai marre des idéaux de la gauche, bon sang que j’en ai marre, ouvrez les yeux bon sang ! Il n’y a pas que les grands groupes, allez sur le terrain, lancez vous dans un commerce, vous verrez par vous même ! Les belles théories sont un ramassis de conneries, du baratin stérile et inutile de théoriciens qui n’ont jamais mis les pied sur le terrain.

                                  Avez-vous été intérimaire, essayé de monter votre propre entreprise ou commerce, avez vous connu de l’intérieur les petites entreprises ? Oui ou non ?


                                • (---.---.140.77) 23 mars 2007 00:05

                                  Yes, 12 78, j’ai été salarié, artisan (de 1982 à 1995) et fonctionnaire.Je sais de quoi je parle et je préfère 100 fois les années Miterrand !!!


                                • un_passant (---.---.141.159) 23 mars 2007 10:14

                                  Si j’en jue par votre IP, je ne m’adressais pas à vous. Mais passons.

                                  Sous les années Mitterrand il n’y avait pas les 35 heures (Jospin - Aubry). Alors votre préférence, ça se comprend : pas de gel des salaires, pression moindre sur les salariés, moins d’individualisme consumeriste, fiscalité moindre (pas de CSG + CSG non déductible) mais ça n’est pas grâce a Mitterrand...

                                  Ce qui est curieux, c’est que l’interventionnisme de l’état était finalement moindre(!) sous Mitterand, (Chirac - Jospin ont fait très fort : droite + gauche = pire que la gauche seule).


                                • Eric (---.---.141.80) 22 mars 2007 18:53

                                  Je signale à ceux qui ne le savent pas que les fonctionnaires sont soumis à une cotisation de solidarité de 1% de leur traitement destiné à financer les fainants en chomage longue durée.


                                  • JLC (---.---.11.186) 22 mars 2007 19:28

                                    Une seule solution Julie : le rétablissement de l’esclavage. Le problème sera alors d’être ... du bon côté de la barrière.

                                    Article nul s’il en est. Un conseil : un cachet et au lit !


                                    • ExSam (---.---.167.47) 22 mars 2007 21:35

                                      Comme disait Bernard Tapie, qui n’est pourtant pas un boute-feu ultra-gauche, on n’en sortira pas sans une loi obligeant les entreprises bénéficiaires à embaucher.

                                      Par ailleurs, placer le modèle américain comme modèle fait doucement rigoler. Les stats du chomage n’ont pas les mêmes paramètres que les nôtres. Ceux qui osent comparer en équilibrant les différentiels remarquent que le chomage au-delà de l’océan est comparable au nôtre, avec une flexibilité totale et une chasse au syndicat maximale, à tel point que Wall-Mart a préféré fermer une usine plutôt que de tolérer l’implantation d’une section syndicale.

                                      La « Vieille Europe », la « France Moisie » n’ont, pour le moment, pas de leçon à recevoir des atlantistes, mais des mesures radicales à prendre pour obliger un patronat qui se sert du chomage pour instaurer la peur et casser les droits sociaux, à embaucher. Enfin.


                                      • (---.---.38.189) 22 mars 2007 21:36

                                        Actuellement, l’anpe et les assedics font de « très bizarres arbitrages » parait il sur instruction. Beaucoup disparaissent des listes de demandeurs d’emploi.

                                        Etonnant que personne n’ait pensé à y jeter un coup d’oeil d’autant que les disparitions subites sont tout de même nombreuses.....


                                        • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:17

                                          Rien à ajouter philippe renève.. dés les premières lignes j’ai senti la propagande pro-Sarko « travailler plus pour gagner davantage. » Et demain si il est élu, se sera maintenant, travaillez plus vite bande de fainéants !!!


                                        • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:20

                                          Au dessus de 35h, le travail c’est comme le tabac et l’alcool, ça nuit à la santé !!!


                                        • (---.---.140.77) 22 mars 2007 23:38

                                          Les bons chiffres de l’Unedic résultent de la piètre indemnisation du chômage, selon ACDC Le régime d’assurance chômage, qui a enregistré un léger bénéfice en 2006, prévoit 2,5 milliards d’euros d’excédent cette année. Pour le collectif Les Autres Chiffres du Chômage, il faut y voir la conséquence de la diminution des droits à indemnisation depuis 2003. Le bonheur des uns est parfois la conséquence du malheur des autres. C’est ce qui ressort de la dernière analyse du collectif Les Autres chiffres du Chômage (ACDC) relative à l’indemnisation des demandeurs d’emploi.

                                          Pour ce collectif, qui réunit chercheurs, syndicalistes et associations de chômeurs, l’amélioration de la situation financière de l’Unedic, dont les comptes sont au vert en 2006 après quatre années de déficit, est la conséquence directe de la réduction des droits à indemnisation depuis 2003. Après 344 millions d’euros de bénéfice enregistré en 2006, le régime d’assurance chômage table sur un excédent de 2,5 milliards d’euros pour 2007.

                                          Les droits à indemnisation ont été doublement réduits depuis trois ans par les partenaires sociaux signataires de la convention Unedic dans laquelle sont déclinées ces règles. D’abord, le taux de couverture des demandeurs d’emploi, c’est-à-dire la proportion d’entre eux qui perçoit une allocation financée par l’Unedic, a diminué de près de sept points depuis 2003. Ce taux est passé de 54% en novembre 2003 à 47,5% en novembre 2006, selon les chiffres Unedic analysés par ACDC.

                                          Aujourd’hui, moins d’un demandeur d’emploi inscrit à l’ANPE sur deux perçoit une allocation de chômage. Le nombre de chômeurs indemnisés a diminué de près de 19% entre fin 2003 et fin 2006, alors même que le nombre d’inscrits à l’ANPE n’a diminué que de 8% au cours de la même période, souligne ACDC.

                                          Tous les demandeurs d’emploi ne sont pas égaux devant l’indemnisation du chômage. Du fait des règles ouvrant droit à indemnisation et du mode de calcul du salaire de remplacement, les jeunes, les femmes et les moins qualifiés sont moins souvent indemnisées que les autres catégories de demandeurs d’emploi. « L’écart est d’environ 10 points entre les cadres et les professions intermédiaires d’une part et les employés et les ouvriers d’autres part », relève le collectif.

                                          Ensuite, le niveau de l’indemnisation est faible et son coût pour l’Unedic est en recul, puisque les dépenses qui lui sont consacrées « ont diminué de 10,3% entre 2004 et 2006 », souligne ACDC. Selon le collectif, l’indemnisation moyenne ne représente que 80% d’un Smic brut mensuel, soit environ 1.000 euros. Mais cette moyenne cache de fortes disparités. « On estime qu’aujourd’hui entre 30% et 40% des indemnisés perçoivent moins d’un demi-Smic », soit moins de 600 euros par mois, a calculé ACDC.

                                          Les ressources des chômeurs non indemnisés par l’Unedic, soit plus de la moitié des demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE aujourd’hui, varient entre rien - cas des jeunes de moins de 25 ans, de chômeurs vivant dans un foyer dont les ressources ne leur permettent pas de prétendre à une indemnisation financée par l’Etat - et une série de minima sociaux : l’allocation de solidarité spécifique (ASS, chômeurs en fin de droits aux Assedic), l’allocation d’insertion (AI, demandeurs d’asile et sortants de prison), devenue l’allocation temporaire d’attente (ATA) depuis novembre 2006, et l’allocation équivalent retraite (AER, chômeurs âgés). Or, non seulement le niveau de ces prestations est très faible - entre 35% et 50% de l’indemnisation moyenne des chômeurs - mais seuls 10% du total des demandeurs d’emploi les perçoivent. Si bien que « le RMI est devenu le dernier maillon de l’indemnisation du chômage », souligne ACDC, qui rappelle le fort accroissement du nombre d’allocataires du RMI - un peu plus de 400 euros par mois pour une personne seule - entre fin 2003 et fin 2005. Pour Thomas Coutrot, membre d’ACDC, « il n’est pas possible de considérer qu’il n’y a pas de rapport entre des filets de sécurité de plus en plus troués et le nombre de personnes aujourd’hui à la rue ». L’Unedic a décidé de reverser ses excédents à venir à un fond de réserve plutôt que d’améliorer l’indemnisation des chômeurs.

                                          Catherine Delgado


                                        • christian (---.---.199.108) 23 mars 2007 00:43

                                          Je n’ai pas le temps de lire les commentaires ce soir, mais il est évident que le plein emploi commence demain( avant même les élections), si tout le monde accepte de travailler pour deux bols de riz par jour, en France( les Rmistes, les ouvriers, les agriculteurs, les profs.....).

                                          A ce niveau de « salaire », la France peut même « s’offrir » au moins 500 000 présidents de la République, sachant que tout les « fonctionnaires » à son service ne coûtent pas plus que lui.

                                          Mais, la véritable question est plutôt celle-ci : les américains et autres « inefficaces » sont-ils plus des modèles à suivre par l’humanité que nous, pauvres français « arriérés », qui sommes capables de produire plus en travaillant moins ?

                                          J’ai le triste privilège d’appartenir à une génération qui a appris que « produire plus en travaillant moins » était synonyme de progrés humain.

                                          Si la France avait la même structure d’emploi que les USA, elle gagnerait peut-être 5,3 millions d’emplois dans les métiers « peu qualifiés et très mal payés », mais elle en perdrait autant dans des métiers plus intéressants,mieux rémunérés et tout aussi indispensables à la France : enseigants, chercheurs, médecins et infirmières hospitaliers...

                                          Ce que vous appelez taxes, taxes et encore taxes dans votre pensée individualiste représente en réalité le financement des biens collectifs.

                                          Bien qu’ayant travailler dans le public et le privé, j’ai l’impression que vous avez peu de connaissances en économie « simpliste ». Quand un « primitif » découvre un outil plus performant pour chasser et en fait profiter sa « tribu », cela correspond à une répatition de la « richesse » produite au profit de la collectivité( dont lui-même fait partie) et fait avancer l’humanité sur le chemin de l’éfficacité.

                                          Mais, c’est vrai, j’ai oublié que c’était complétement archaïque et très français d’être efficace.

                                          Vous remarquerez que je suis resté poli et n’ai pas employé de « gros mots » : partage, générosité, humilité, amour de son prochain, respect et autres balivernes...

                                          Bon, je suis d’accord, celui qui parlait aussi grossièrement, il y a un peu plus de 2000 ans, a fini sur la croix.

                                          Bonne nuit à tous.


                                          • frederic9 (---.---.232.32) 23 mars 2007 01:53

                                            Le raisonnement présenté dans l’article est imparable et la vérité qu’il présente est incontournable :

                                            1) Le taux de chômage REEL de la population qui est EFFECTIVEMENT soumise au risque de chômage est de 20% (minimum).

                                            2) Le taux de chômage de la population qui a colonisé l’Etat et qui n’est pas soumise au risque de chômage est de.......0% !!!!!!!

                                            Cette colonisation de l’Etat, qui est ainsi soustrait de son devoir qui est de servir l’intérêt de tous, au profit d’une caste qui s’est affranchi du droit commun en instaurant des privilèges et des exemptions de toutes natures, s’accompagne d’une mise en coupe réglée du pays :

                                            Les prélèvements obligatoires, lorsqu’on compte tout (taxes directes, taxes indirectes et prélèvements sur la consommations, cotisations obligatoires destinées à financer les organisations feudataires de l’Etat, etc) représente 60 à 65% de la richesse créee dans tous le pays.

                                            Malgré l’énormité de cette razzia permanente, qui atteint des niveaux que notre Aristocratie d’Ancien Régime n’avait jamais osé approcher (malgré le servage, la taille et la gabelle), l’Etat n’est JAMAIS parvenu à joindre les deux bouts et s’endette tous les jours davantage.


                                            • Albert (---.---.102.41) 23 mars 2007 10:18

                                              Bonjour, navré d’étaler une fois de plus mon inculture et vous livrer telle qu’elle une réaction épidermique

                                              Il est vrai que je fréquente peu les ministres, en particulier le ministre des finances ;

                                              Puis-je cependant affirmer qu’il n’en est aucun qui se réveille d’excellente humeur en déclarant à son entourage : « J’ai trouvé une nouvelle taxe ! » Même au risque de se voir répliquer par le président alors ,en exercice Georges Pompidou :« Cessez donc d’emmerder les Français ! »(je cite d’ infidèle mémoire)

                                              Même la vignette auto, l’enfant de M. Pinay avait sa justification(trouver rapidement un financement indispensable)

                                              Nous sommes ici les victimes de Bismarck(celui qui a défini l’assiette des cotisations sur le travail)

                                              Peut-on trouver une assiette différente. Abusivement protégé par mon inculture, je dirais simplement c’est plus facile à dire qu’à faire

                                              Concernant les emplois création, rémunération !

                                              Permettez-moi de ne pas rentrer dans ces calculs de pourcentage-Mais d’étaler ma réaction toute épidermique au sujet des travailleurs pauvres

                                              Je cite encore d’infidèle mémoire ; sans négliger le fait qu’il s’agit d’une autre période mais quand le SMIG(salaire minimum interprofessionnel garantit)a été créé ,il couvrait la consommation mensuelle d’un certain nombre d’articles légalement définis (221,je crois me souvenir)

                                              Un journaliste lyonnais avait d’ailleurs relaté son expérience personnelle réalisée avec le SMIG de l’époque (dur ,dur, mais on y arrive, avait-il conclu)

                                              Comment trouver un équilibre ,toujours instable ,entre deux logiques ?

                                              La logique de l’ingénieur(faire plus avec moins) qui semble avoir atteint ses limites(la productivité atteint un seuil extraordinaire)

                                              La responsabilité du politique ;Comment rendre leur dignité et assurer une rémunération aux exclus du circuit économique ?

                                              - exclusion par difficultés personnelles(aptitudes à développer, acquisition des savoirs indispensables, aptitudes physiques insuffisante) Assistanat ?toujours humiliant ?- Formation ?

                                              Quoi qu’il en soit , encore une fois protégé par mon inculture

                                              S’il vous plaît évitez les slogans « travailler plus pour gagner plus » C’est précisément ce que souhaiteraient toutes les personnes en cours de licenciement Désolé de vous ont fait perdre un temps précieux Cordialement


                                              • (---.---.140.77) 23 mars 2007 14:36

                                                Tout à fait d’accord avec vous Albert, ce slogan Sarkosien est une insulte aux chômeurs !!!

                                                Une précision, à une époque, il y avait le SMIG et SMIC qui cohabitait. Depuis quelques années, il ne reste plus que le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance).

                                                Bien à vous.


                                              • (---.---.90.165) 23 mars 2007 17:33

                                                Quelques remarques en préambule :

                                                1/ Il est tres intéressant de notifier la fausseté des chiffres du chômage et de dénoncer la réelle ampleur du phénomène mais il aurait été interessant de le faire aussi pour les pays dit modeles type UK ou USA, ou le maquillage est d’autant plus fort, que ne touchant pas d’indemnités, de nombreux chercheurs d’emploi sont hors statistiques voire en prison (2 millions aux USA, ce n’est plus négligeable).

                                                2/ Quand vous parlez de taxe, vous parlez de contributions sociale. Les pays anglo-saxons ont fait le chois de ne pas accorder de protection(Santé, retraite) à tous, du coup les bas salaire seraient moins taxés...C’est un choix de société, et à l’honneur de notre Pays de décider que la Santé et la Retraite sont pour tous !!!!

                                                3/ Les emplois que vous nous décrivez ne sont pas ceux qui font la force des USA, la formidable inoovation de la Silicon Valley ou de Wall Street, non vous nous décrivez les petits boulots non qualifiés... Ce n’est pas en investissant en ce sens que la France se projettera vers le futur, ou alors je ne comprends rien.


                                                • flamwolf (---.---.60.51) 26 mars 2007 20:04

                                                  Bonjour,

                                                  Jolie article le problème c’est qu’il me semble fort reconnaître des extraits copiés mots pour mots de l’excellent livre de jacques marseille Les bon chiffres pour ne pas voter nul en 2007, mais peut être n’ai je pas vu que vous citiez l’auteur ?

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