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Accueil du site > Actualités > Economie > « Travailler plus pour gagner plus » : quelques leçons tirées de (...)

« Travailler plus pour gagner plus » : quelques leçons tirées de l’étranger

« Travailler plus pour gagner plus » est devenu le nouvel adage de la politique économique. Quelle est la validité de cette théorie ? Que se passe-t-il dans les pays où l’on travaille effectivement plus ? Et quel lien y a-t-il entre le fait de plus travailler individuellement et le chômage de masse qui est une préoccupation aussi centrale sinon plus que le pouvoir d’achat ?

La richesse créée dans un pays dépend d’une certaine quantité et d’une certaine qualité de travail. La qualité de travail correspond à la productivité horaire ; dans les pays développés, cette productivité est élevée puisque une heure de travail produit environ 40 $. La quantité de travail est fonction du nombre de personnes qui travaillent et du nombre d’heures que chacun réalise au cours d’une année. Le taux d’emploi mesure le nombre de personnes qui travaillent dans la population des 15-64 ans, il est de l’ordre de 68 % dans les pays développés. Le nombre d’heures travaillées est aux alentours de 1 700 heures par an et par travailleur ; cette mesure tient compte des personnes ayant un emploi à temps partiel qui font baisser la moyenne.

C’est bien la productivité horaire, le nombre de travailleurs et le nombre d’heures travaillées qui déterminent la richesse créée dans un pays. Si 10 personnes travaillent 1 700 heures et ont une productivité horaire de 40 $, alors le PIB sera de 10 x 1700 x 40, soit 680 000 $. Les données de l’OCDE sur 28 grands pays développés permettent de regarder comment ces trois facteurs se combinent pour former le PIB de chaque Etat.

« Travailler plus » n’est pas le meilleur levier du « gagner plus »

Un niveau élevé de taux d’emploi et de productivité horaire sont les vrais facteurs de richesse pour un pays. Par contre, dans le graphique de gauche, on constate que le nombre d’heures travaillées n’est pas un facteur de richesse. Au contraire, les pays où l’on travaille le plus se classent aux dernières places en terme de richesse par habitant (Pologne, Mexique, Turquie, Corée, République tchèque, Hongrie, Grèce, Italie).

Et dans les pays où l’on gagne le plus, on a tendance à moins travailler, c’est particulièrement vrai aux Pays-Bas, au Danemark, en Suisse, en Norvège et en Autriche. Ces résultats nous invitent à penser que la France sera plus riche si elle améliore d’abord son taux d’emploi et sa productivité. Le levier du « travailler plus » ne mérite pas l’importance qui lui a été donnée.

« Travailler plus » ou « travailler tous » : des choix qui s’opposent

Certains pays ont privilégié le « travailler plus », d’autres le « travailler tous ». Il est rare qu’un pays parvienne à tenir ces deux stratégies à la fois, avec un bémol pour les pays anglo-saxons qui travaillent « tous » et « plus » notamment pour compenser une productivité assez faible.

Les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » sont la Norvège, la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède. Dans ces pays, on travaille en moyenne 1 490 heures par an et 75 % de la population en âge de travailler a un emploi. A l’inverse, les adeptes du « travailler plus » sont l’Italie, la Grèce, la Corée, la Hongrie, la Pologne, le Mexique et la Turquie. Dans ces pays, on travaille en moyenne 2 050 heures par an, mais seulement 55 % de la population en âge de travailler a un emploi.

Sur le plan arithmétique, remarquons que 1 490 x 75 % est presque égal à 2 050 x 55 %, ce qui montre que ces pays produisent globalement la même quantité de travail. Par ailleurs, les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » ont une richesse par habitant plus élevée, preuve que la réduction du temps de travail ne conduit pas à la ruine.

Arrêtons-nous sur l’exemple des Pays-Bas et de l’Italie. 34 % des emplois néerlandais sont à temps partiel, c’est le pourcentage le plus fort des pays de l’OCDE. En Italie, 12 % des emplois sont à temps partiel (la France est à 14 %). Cette différence explique le nombre d’heures travaillées par individu : 1 338 heures pour un Néerlandais et 1828 heures pour un Italien. Cette stratégie permet aux Pays-Bas d’avoir un taux d’emploi très élevé puisque 73 % de la population en âge de travailler exercent un travail, en Italie ce taux n’est que de 56 %. Au final, les Pays-Bas s’en tirent mieux puisqu’ils ont un PIB par habitant assez nettement supérieur à celui de l’Italie.

En conclusion, la stratégie consistant à augmenter la durée annuelle du travail n’a pas été retenue par les pays riches. Pour devenir riche, il paraît plus pertinent d’augmenter sa productivité et son taux d’emploi, taux d’emploi qui reste passablement trop bas en France. Le slogan « Travailler plus pour gagner plus » semble donc inadapté à notre situation, le bon diagnostic serait plutôt « travailler tous et mieux pour gagner plus ». Les données de l’OCDE sur les 28 pays montrent en outre qu’il existe un lien négatif entre la durée individuelle du travail et le nombre de personnes qui travaillent : plus le travail se concentre sur certains, moins d’individus ont un emploi. En plus de rater sa cible sur le pouvoir d’achat, on peut donc également craindre que le « Travailler plus pour gagner plus » produise surtout de nouveaux exclus du marché du travail.


(L’article ci-dessous est paru dans Le Monde du 5 juin 2007. L’article complet avec les graphiques est à l’adresse suivante : http://pros.orange.fr/reverdy.associes/travaillerplus.pdf )

Brieuc Bougnoux est économiste et dirige le cabinet Reverdy.


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44 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 25 juin 2007 10:56

    Décidement dans ce pays il est difficile d’accepter que des personnes puissent travailler plus (+) pour gagner plus (+)

    je suis informaticien et durant des années j’ai travaillé en horaire décalé,ce qui m’a permis d’aller travailler après mon 1er travail dans une autre société et le week-end de travailler dans une autre société

    On appelle cela triplé et c’est dur mais on le fait pour gagner de l’argent en cumulant des revenus

    TRAVAILLER PLUS OUI !!! POUR GAGNER PLUS !!!!!

    Il y a des gens qui préférent un crédit sur 30 ans et d’autres qui ont la chance d’avoir une activité (encore à forte valeur ajouté) et qui permet de GAGNER PLUS CAR EN TRAVAILLANT PLUS ON GAGNE PLUS D’ARGENT.

    Mais dans ce pays,le noyau dur d’ex gauchistes qui faisaient la pluie et le beau temps au sein du PS,n’ont jamais accepté que les salariés puissent gagner trop,mais avaient plutot tendances à répondre (derrière un discours social) au MEDEF par des mesures qui niveler le niveau de vie du salarié par le bas (35h avec annualisation du temps de travail,salaire bloqué et condition de travail dégradé,productivité augmentée..)

    Ici ,nous lisons encore un discours d’ex gauchiste qui considére que la populasse ne doit pas pouvoir travailler trop pour gagner trop ou sinon elle doit partager son travail avec la misère du monde entier afin d’éviter qu’elle s’enrichisse

    Et quand je lis

    "Le slogan « travailler plus pour gagner plus » semble donc inadapté à notre situation, le bon diagnostic serait plutôt « travailler tous et mieux pour gagner plus ».

    franchement ,mon pauvre ami ex fonctionnaire,gauchiste défroqué,je suis fière d’avoir voté Sarkozy pour TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS sans qu’ont viennent casser les c. aux gens avec des discours de fonctionnaires comme le votre


    • Sam2004ecp Sam2004ecp 25 juin 2007 11:50

      L’article est intéressant, mais les bases de calcul me paraissent simplistes. Le vrai truc c’est que, à l’instar de mes compatriotes qui n’ont pas fait d’études économiques poussées, je ne connais pas les mécanismes.

      M. l’informaticien veut faire des heures supplémentaires. Je ne pense pas que le fait de l’en empêcher va créer de l’emploi, sinon, dès lors que c’est déjà possible et que le gouvernement Sarkozy ne cherche qu’à inciter les gens à faire des heures supp, ça ne résoud effectivement pas le problème du chômage. Néanmoins, et c’est là que je trouve les hypothèses sont simplistes, le pari du gouvernement est un pari sur le pouvoir d’achat, et non sur le chômage.

      Car, si dans certains fonctions, cette possibilité est nulle ou très difficile (travail à la chaîne au 3/8ème, par exemple), certains corps de métier pourraient en profiter. M. l’informaticien, certes, mais je parlais récemment avec un taxi qui me tenait le même discours. En bref, certaines personnes ne demandent effectivement que ça. Cette mesure n’est évidemment pas la solution miracle, ça se saurait. Néanmoins, si certaines personnes aux salaires moyens ou bas peuvent ainsi augmenter sensiblement leur pouvoir d’achat, cette mesure pourrait créer de la consommation de la part des classes moyennes (qui, à mon sens, sont la clé de l’économie et une bonne indication sur l’état de santé d’un modèle) et ainsi augmenter la croissance. En bred, Sarkozy croit au cercle vertueux de la croissance, cercle prôné par Ségolène Royal tout au long de la campagne... En bref, tout le monde est d’accord.

      Ma seule réserve sur les heures supplémentaires relève finalement du nombre de personnes qui y auront accès, et également des moyens de pression dont un employeur mal intentionné disposerait pour forcer les gens à faire des heures supplémentaires. Malgré tout, si les abus sont rarement évitables à 100%, la majorité des patrons ne sont pas les diables que certains veulent bien nous présenter en nous parlant du fameux « patronat ».

      Conclusion : attendons de voir ce que donne cette mesure, qui, si elle ne résoudra pas le problème de fond, ne peut finalement pas franchement faire beaucoup de mal, en l’état actuel des choses.


    • kirinyaga 25 juin 2007 12:23

      Tu sais lerma, je suis sûr qu’avec un soutien médicamenteux, on devrait aussi pouvoir travailler la nuit, plutôt que de perdre notre temps à dormir. Pense au gain énorme !

      Blague à part, l’article donne pourtant des données claires : dans les pays où les gens travaillent moins, ils gagnent plus. Et ces statistiques sont toutes vérifiables.

      Alors évidemment, reste la question de l’oeuf ou de la poule : est-ce leur productivité qui leur permet de travailler moins, ou bien leur moindre travail qui les a forcé à augmenter leur productivité ? Je serais moins catégorique que l’auteur et prétendrais que les deux processus ont agi en synergie, et que d’autres facteurs tout aussi importants et qu’il a passé sous silence sont aussi à l’oeuvre.

      Il n’empêche qu’à la lumière de ces chiffres, la formule « travailler plus pour gagner plus » montre des limites manifestes : aucun des pays qui l’a appliqué n’a à la fois une productivité élevée et un taux de chômage faible. Encore une fois, c’est peut-être une conséquence plutôt qu’une cause, mais en tous cas ce n’est pas une solution.


    • finael finael 25 juin 2007 13:42

      @ Ierma

      - Moi aussi je suis informaticien, depuis 27 ans !

      - Moi aussi j’ai travaillé 45, 50, 60 h voir plus parfois avec des horaires délirants.

      - Mais je n’ai jamais touché 1 centime de plus


    • spartacus1 spartacus1 25 juin 2007 13:50

      @lerma,

      Il semble que tu cumules trois emplois. En plus de ces emplois, tu consacres un temps considérable à parcourir et poster sur agoravox. Quel est ton secret ? Sait-tu comment dilater le temps ? Car pour moi les journées n’ont que 24 heures !

      Je ne voudrais pas t’accuser de mensonge, mais comme le disait le sinistre Goebbels : « plus c’est gros, mieux ça passe ».


    • xa 25 juin 2007 15:51

      @ierma

      Votre analyse est bonne concernant la situation d’un individu. S’il travaille plus, nécessairement il gagne plus.

      Sur l’ensemble de la société, c’est plus litigieux comme principe. En effet, votre deuxième emploi vous a rapporté plus, et indirectement a rapporté à la collectivité ce que vous avez consommé de ce supplément. Je doute qu’il ait été question de dépenser l’intégralité de votre surplus.

      Si un autre informaticien (chomeur par exemple) avait eu cet emploi à votre place, il aurait gagné un salaire, qui correspondrait à votre surplus. La collectivité aurait gagné sa consommation (probablement plus que ce que vous même avez consommé sur ce supplément de salaire), ET aurait gagné la non dépense des allocations chomage. Indirectement la collectivité aurait eu intérêt à ce qu’un chomeur ait cet emploi à votre place. Ca n’aurait pas été dans votre intérêt, mais cela aurait été dans celui de la collectivité.

      C’est cela que vous ne semblez pas comprendre.

      Les suisses ne sont pas particulièrement gauchistes, ni férus de fonction publiques, entreprises publiques, subventions, etc.... Pourtant c’est un des pays qui pratiquent le plus le temps partiel.

      Le principe est pourtant simple. Passé un certain revenu, le surplus ne va pas en concommation mais en épargne. Or l’épargne n’induit que peu de croissance. Vous me répondrez, l’épargne, c’est l’investissement, mais c’est faux. L’investissement n’a pas d’issu s’il n’y a pas de consommation. Sans clients pour acheter sa production, il ne sert à rien d’investir dans cette production !

      @sam

      l’idée générale retenue par les pays nordiques et la suisse, c’est que la somme des intérêts particuliers (travailler individuellement plus pour qu’individuellement on puisse s’enrichir) ne se fait qu’au profit de ceux qui peuvent travailler plus.

      En partant sur cette idée, la collectivité a intérêt à ce que la nation dans son ensemble travaille plus pour que la nation gagne plus.

      Or il est plus facile d’augmenter le volume d’heures travaillées par le pays en « embauchant » 100 000 chomeurs à 1200h/an, que de répartir 120 millions d’heure de travail sur 400 000 de salariés.

      En suisse, le dogme est donc que l’on puisse tous travailler, quitte à ce que chacun travaille moins. Cela est fait sans imposer de réduction de temps de travail, mais en favorisant l’idée que travailler permet d’avoir du temps pour se former, pour se détendre et donc être plus efficace au travail, pour instruire ses enfants et leur permettre d’accéder à des emplois à forte valeur ajoutée, etc....

      Deux conceptions de l’intérêt général.

      La différence principale : la suisse,le danemark, la suède, la finlande pratiquent cette solution. Or ces pays sont souvent cité en exemple par nos gouvernants. La solution proposée par le gouvernement n’a pas fait ses preuves. Nous verrons à l’usage si l’efficacité est au rendez vous.


    • nephilim 25 juin 2007 11:16

      Et oui Lerma vous etes un individualiste vous ne pensez qu’a vous ^^ permettre à chacun d’avoir un travail c’est permettre à un pays de forts accroissements. Qu’etes vous pret à faire pour de l’argent ?!!!


      • Francis, agnotologue JL 25 juin 2007 11:38

        D’accord avec cet article qui présente très bien la problématique. J’ai moi-même écrit le 1er mars dans ce sens : « 35 heures et heures sup » :

        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19871

        Je voudrais ajouter ici un autre aspect de cette problématique. Je lis dans le texte : «  »C’est bien la productivité horaire, le nombre de travailleurs et le nombre d’heures travaillées qui déterminent la richesse créée dans un pays... le PIB de chaque Etat.«  »

        Encore faut-il remarquer que le PIB n’est pas la richesse réelle : les catastrophes par exemple ont une influence ’positive’ (!) sur la hausse du PIB.

        Par ailleurs, s’il n’y a pas de corrélation entre richesse et PIB, en revanche je défie les économistes de prouver le contraire concernant les profits. Les richesses ont vocation à être redistribuées, les profits vont aux profiteurs.

        On observe que la part des revenus du capital est en augmentation significative par rapport à celle des revenus du travail. Cette observation corrobore la thèse que je soutiens.


        • Tab Tab 25 juin 2007 12:42

          L’erreur de ceux qui prone le partage du temps de travail comme le « must », est de concevoir la dose totale de travail comme un gateau qu’on doit partager...

          En réalité, ce gateau n’en est pas un. Il n’est pas fixe, et en travaillant plus, les français font mieux marcher leurs entreprises, ce qui crée de l’emploi.

          Exemple, au lieu d’avoir deux employé qui travaillent chacun deux heures, je vais avoir un employé qui travaillera quatre heures, et, à terme, un autre employé qui viendra travailler deux heures de surplus. En limitant les frais de départ à un seul employé (donc charges réduites), l’entreprise ést plus productive, se développe et crée de l’emploi.

          C’est la seule stratégie qui est valable à long terme, car elle permet (dans cet exemple), de créer vraiment de l’emploi (on passe de 4h à 6h effectives), au lieu d’un statut-quo à 4h dans le cas d’un partage du temps de travail.


          • Francis, agnotologue JL 25 juin 2007 12:51

            Des milliers d’illuminés ont déposé des brevets d’invention de mouvement perpétuel. A bon entendeur ...


          • desos56 25 juin 2007 15:04

            cela aurait été vrai si la production ne concernait que la France hors la mondialisation rend ta théorie obsolète, si la personne qui travaille 4h au lieu de 2 et donc a augmenter sont pouvoir d’achat, dépense son argent dans des produits importés et qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux ou si la personne épargne plutot que de dépenser cela n’engendrera pas d’heures de travail en plus sur la France et donc ne créeras pas d’emplois, il est donc nécéssaire de trouver le moyens pour que les Français achète la production française plutot qu’étrangère sans créer d’incident diplomatique.


          • xa 25 juin 2007 15:57

            J’aimerais comprendre votre raisonnement... mais je n’y arrive pas.

            Si vous payez 4h de travail, peu importe que ce soit à 1 ou 2 personnes. Les charges ne sont pas proportionnelles aux nombres de personnes, mais aux revenus. Si les salaires horaires sont les mêmes, vous dépensez la même somme.....

            Par contre, si vous arrivez à faire travailler 8h un salarié en ne le payant que 7, là oui, vous faites une économie.

            Votre idée était peut être que, dans le cas d’une entreprise ayant une charge de travail de 8h journalière pour un poste, il est moins couteux d’avoir un employé à 7h + 1h supplémentaire, que d’avoir 2 employés à 7h ?


          • Tab Tab 25 juin 2007 15:57

            Ca reste vrai, parce que la mondialisation peut fonctionner dans les deux sens. Si une entreprise peut faire des économies, elle va être compétitive à l’étranger et le processus sera le même : développement et embauche.


          • Tab Tab 25 juin 2007 15:59

            la réponse était pour desos


          • Tab Tab 25 juin 2007 16:07

            Xa,

            Effectivement, l’idée peut être ce fameux détaxage des heures sup’, qui les rendant moins onéreuses, donnera des économies. Aucun emploi n’est volé, puisqu’à terme, l’entreprise se développera et créera de vrais emplois, et non pas « deux demi-emplois ».

            Sinon, rétrospectivement, je pense que la bêtise a été de passer aux 35h en pensant que partager le temps de travail permettrai de créer des emplois. C’est une utopie irréalisable que vouloir créer de l’emploi en partageant le temps de travail, puisque chaque emploi a un coût, et l’argent ne tombe pas du ciel, il vient d’un développement, et de la vente d’un produit.


          • bozz bozz 25 juin 2007 17:19

            bonjour Tab, tu vois les grands idéologues pensaient naïvement que le coût se reporterai uniquement sur la baisse des profits de ces salauds de capitalistes retraités californiens mais helas ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé !! Nos idéologues raisonnent sur des modèles faussés : non toutes les entreprises ne sont pas cotées en bourse, non les entreprises ne sont pas toutes des multinationales avec des centaines de milliers d’emplois, non le travail n’est pas un gateau fini que l’on peut partager .....

            ils oublient que 50% des entreprises ont un employé ou moins et que donc il est difficile de partager le travail dans ces conditions, même en annualisant !! une vraie chance pour les hopitaux ces 35h !


          • DD 25 juin 2007 13:37

            Article très pertinent, qui vient bouleverser quelques préjugés.

            Je suis convaincu par le « travailler mieux », c’est-à-dire l’augmentation de la productivité.

            En revanche je ne suis extrêmement sceptique concernant le « travailler moins pour travailler tous ». Je ne suis pas sûr que cela soit vrai, et, quand bien même, ce serait de point de vue injuste socialement.

            Je pense, mais je me trompe peut-être, qu’il est préférable de redistribuer les richesses a posteriori que de partager le temps de travail.

            Cordialement.


            • kirinyaga 25 juin 2007 13:57

              Les chiffres donnés par l’auteur attestent justement que le « travailler moins pour travailler tous » fonctionne bel et bien. Pourquoi exactement, c’est peut-être plus compliqué que l’explication de l’article, par contre.


            • Nicolas L Nicolas L 25 juin 2007 13:37

              Peut-on parler de revalorisation du travail dans le slogan « Travailler plus pour gagner plus » ? On ne veut pas donner de valeur au travail car c’est la quantité qui prévaut. A quoi cela sert d’augmenter la productivité si au bout du compte, il n’y a que la durée de travail qui compte ?


              • DD 25 juin 2007 13:39

                Ce n’est pas incompatible d’augmenter à la fois la durée du temps de travail et la productivité horaire. C’est un choix de société qui mérite d’être débattu.


              • miaou miaou 25 juin 2007 13:59

                Comme relevé dans l’article, « travailler plus pour gagner plus » est largement illusoire (effets sur la productivité et sur le chômage). A cela s’ajoutent d’autres questions :

                • comptabilisation et paiement effectif des heures supplémentaires (cas emblématiques des policiers et gendarmes à qui l’Etat doit plusieurs millions supplémentaires, lequel Etat cherche a mégoter)

                • coût et difficultés induits par davantage de travail (baby-sitting ; difficulté des transports en commun pouvant conduire à l’achat d’un autre véhicule...)

                • liberté réelle du salarié d’accepter ou de refuser

                • non-revalorisation du taux horaire sous prétexte des gains du salarié réalisé par les heures supplémentaires (illustration récente : pas de coup de pouce au SMIC) ...


                • DD 25 juin 2007 14:15

                  Tout ce que vous dites est exact !


                • desos56 25 juin 2007 15:00

                  cela aurait été vrai si la production ne concernait que la France hors la mondialisation rend ta théorie obsolète, si la personne qui travaille 4h au lieu de 2 et donc a augmenter sont pouvoir d’achat, dépense son argent dans des produits importés et qui sont d’ailleurs de plus en plus nombreux ou si la personne épargne plutot que de dépenser cela n’engendrera pas d’heures de travail en plus sur la France et donc ne créeras pas d’emplois, il est donc nécéssaire de trouver le moyens pour que les Français achète la production française plutot qu’étrangère sans créer d’incident diplomatique.


                  • desos56 25 juin 2007 15:02

                    mon comentaire est destine a tab, desoler j’ai cliquer au mauvais endroit.


                  • Tab Tab 25 juin 2007 16:19

                    « il est donc nécéssaire de trouver le moyens pour que les Français achète la production française plutot qu’étrangère sans créer d’incident diplomatique. »

                    Hey Desos !

                    Tu as raison, mais alors on retombe dans ce vieux débat de la TVA sociale.

                    La théorie gouvernementale, c’est qu’augmenter la TVA en baissant les charges a un double avantage :

                    1) comme la baisse des charges est proportionnelle à la hausse de la tva, le prix des produits français n’augmente pas. En revanche, les entreprises étrangères, qui ne bénéficient pas de baisse des charges, augmentent leurs prix. Les français ont donc tendance à acheter français...

                    2) Les entreprises françaises à l’étranger : comme les charges baissent, les boites française baisseront leurs prix, la hausse de la tva n’ayant aucune influence en dehors de france...

                    C’est une théorie, je ne sais pas ce qu’elle vaut dans la vraie vie. Peut-être existe-t-il de meilleures solutions ?

                    En tout état de cause, on en a déjà parlé, tu peux si tu veux te reporter aux fils qui traitent du sujet, mais je ne m’aventurerais pas à te dire si cette mesure pourrait être efficace. A vrai dire, je n’en ai aucune idée !

                     smiley


                  • pascal 25 juin 2007 15:58

                    Bonjour a tous,

                    En fait j ai l’impression que avec la culture de resultat que prone M. Sarkozy, on se dirige plus vers du quantitatif que du qualitatif. Je trouve que l’on met davantage en avant le travailler beaucoup sur le travailler bien.

                    Le slogan « travailler plus pour gagner plus » sonne a mes oreilles comme cette opposition entre la quantite et la qualite.

                    L important c est de faire beaucoup et qu importe si les choses sont bien faites, l important c est la quantite.


                    • DD 25 juin 2007 19:44

                      Dire que NS préfère le quantitatif au qualitatif relève du procès d’intention. C’est indigne de vous.


                    • pascal 25 juin 2007 20:55

                      Dans la mesure ou c etait mon premier commentaire, considerer ma remarque comme digne ou indigne me parait assez premature. Par contre je ne fais pas de proces d intention dans la mesure ou je base mes impressions sur ce que j ai pu observer et juger au vu de ces dernieres annees et je crains que l’avenir ne soit guere different.


                    • Francis, agnotologue JL 26 juin 2007 09:22

                      Pascal, on peut aussi dire le contraire : si le but poursuivi passe par plus de pouvoir d’achat pour les uns et donc forcément moins pour les autres, on peut comprendre que ce but c’est de vendre de la ’qualité’. Vendre plus de berlines cossues, moins de bagnoles pourries, plus de montres Cartier, moins de toquantes coréennes. Et donc grâce à cette mesure, faire de la France un ’pôle’ de qualité par opposition aux pays à bas coûts et leurs verroteries transportées chez nous par ces portes conteneurs monstrueux.


                    • PPDA 25 juin 2007 16:55

                      « L’homme n’est pas fait pour travailler. La preuve, c’est que ca le fatigue. » Georges Courteline


                      • Avatar 25 juin 2007 17:23

                        Travailler moins, pour travailler tous...

                         smiley


                        • Hume Hume 25 juin 2007 17:33

                          Allez... avec ce que nous prepare, ca risque d’etre plutot « travailler plus pour payer plus ».

                          Pour ceux qui pensent que les Francais sont des faineants http://www.investinfrance.org/France/ChoosingFrance/SevenReasons/?p=reason6&l=fr

                          On regardera egalement le degree de qualification de la main d’oeuvre ce qui me fait sourire (jaune) quand le MEDEG dit 1) elle coute trop chere en France 2) et cela fait partir les entreprises (avec les taxes bien sur)... Bizarrement, on est l’un des pays qui attirent le plus de boites etrangeres : est-ce que c’est parce que ce niveau de qualif la main-d’oeuvre n’est pas si chere que ca ?


                          • Fred 25 juin 2007 20:44

                            enfin etre le plus productif par heure ne signifie rien si vous travaillez moins. En terme de productivite annuelle, le francais n’est plus le premier.


                          • Fred 25 juin 2007 20:53

                            @l’auteur

                            quand vous comparez les salaires, comparez vous le salaire net, le brut, le brut plus charges patronales ? Dans les pays Nordiques pae exemple les entreprises ne paient quasiment pas de charges patronales, cette partie etant directement versee a l’employe qui se charge de payer ses prestations sociales donc son salaire est plus eleve.

                            Si vous regardez votre salaire brut plus les charges patronales, il est loin d’etre mauvais. Le probleme est que nous sommes forces de payer dans ce systeme alors que nous ne retirons pas tous les memes benefices : le celibataire qui paie les impots plein pot comapre au couple avec deux enfants qui paient moins d’impot, coute plus cher en matiere d’education, de sante, qui recoit des aides... Idem pour la retraite, si je pouvais faire de la capitalisation j’aurais surement plus et plus tot a la retraite.


                          • Hume Hume 25 juin 2007 21:21

                            Bien entendu mais nous sommes loin d’etre dans les derniers.

                            Je voulais juste insister sur le fait qu’il y a un decalage entre les ce que l’on nous dit et les faits.


                          • Hume Hume 25 juin 2007 21:26

                            D’aiileurs, la duree effective de travail par semaine est superieure a 35h en France et superieure a celle d’un grand nombre de pays developpe, dont les USs...

                            http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/duree_travail.htm


                          • PPDA 26 juin 2007 10:06

                            >Fred : Encore un homme un intelligent qui ne regarde pas plus loin que son nombril ... y a rien qui dépasse ? C’est vrai que dans le système français ce sont les enfants qui paient les retaites des parents mais au-delà de ce détail, ce sont nos enfants qui regénèrent notre société ... qui garantit le système de retraite ... cQfd


                          • Fred 26 juin 2007 17:39

                            « >Fred : Encore un homme un intelligent qui ne regarde pas plus loin que son nombril ... y a rien qui dépasse ? C’est vrai que dans le système français ce sont les enfants qui paient les retaites des parents mais au-delà de ce détail, ce sont nos enfants qui regénèrent notre société ... qui garantit le système de retraite ... cQfd »

                            Quand vous aurez 15 milliards d’habitants sur terre, elle sera tres bien regeneree votre planete.

                            Si le seul but de la croissance de population est de garantir le systeme de retraite, il faut arreter de suite. Comme tous les anti-capitalistes nous le rappellent, le monde a un nombre de ressources limitees donc augmenter la population a l’infini n’est qu’une source de problemes sur le long terme. La population croit a un rythme de 0.35% par an alors que le nombre de cotisants ne fait que diminuer, il faudrait donc encore plus de jeunes qui paient dans ce systeme ; malheureusement notre systeme ne peut leur donner un travail. Peut etre est-il temps de penser a un autre systeme.


                          • Fred 26 juin 2007 18:00

                            "D’aiileurs, la duree effective de travail par semaine est superieure a 35h en France et superieure a celle d’un grand nombre de pays developpe, dont les USs...

                            http://travail-chomage.site.vo..."

                            tiens revoila ce site de gauche.

                            Comme je l’avais indique dans un autre article ; le probleme avec ce site est que les methodes pour compter les heures sont differentes. Par exemple, pour la France les conges et les absences ne sont pas pris en compte.

                            http://www.industrie.gouv.fr/observat/bilans/bord/cpci2004/cpci2004_f32.pdf

                            Hors on sait que la France est reine en matiere de conges et absences.

                            http://www.pwc.fr/francais_champions_europe_absenteisme.html


                          • Emile Red Emile Red 27 juin 2007 11:51

                            Vous êtes vous posé la question du pourquoi tant d’absences au travail ? A lier au pourquoi un tel taux de consommation d’antidépresseur ?

                            Les Français étant dans les plus productifs tant que ceux qui travaillent le plus, la résultante donne un taux de fatigue et de maladies professionnelles très important, coutant cher à la nation entière.

                            Si au delà du travailler plus on perçoit les cadeaux de charges qui limitent les reversions à la SS pour les heures sup, si on sait que le travailler plus augmente le risque de pathologie, si on y ajoute les dettes de l’état envers les organismes sociaux, tout est réuni pour comprendre que le travailler plus a pour seul but la liquidation des organismes sociaux au profit d’assurances privées.

                            Si on rajoute que le gagner plus serait compensé par le payer plus (tva sociale), si on continue à nous présenter les affreuses dépenses occasionnées par les salariés au pauvre MEDEF sans défense, alors que les augmentations de cotisation sont toujours à la charge des salariés (€uro sup, franchise), si on constate que seules les entrepsises bénéficient des allègements de charges sans progression des salaires, en revanche aucun gouvernement ne propose une reversion de salaire brut au salarié lui laissant l’obligation de s’aquitter des charges sociales, la question reste posée : qui en tire bénéfice, sachant que charges et impôts à la source sont économiquement rentables.


                          • Fred 30 juin 2007 01:59

                            "Vous êtes vous posé la question du pourquoi tant d’absences au travail ? A lier au pourquoi un tel taux de consommation d’antidépresseur ?

                            Les Français étant dans les plus productifs tant que ceux qui travaillent le plus, la résultante donne un taux de fatigue et de maladies professionnelles très important, coutant cher à la nation entière.

                            Si au delà du travailler plus on perçoit les cadeaux de charges qui limitent les reversions à la SS pour les heures sup, si on sait que le travailler plus augmente le risque de pathologie, si on y ajoute les dettes de l’état envers les organismes sociaux, tout est réuni pour comprendre que le travailler plus a pour seul but la liquidation des organismes sociaux au profit d’assurances privées.

                            Si on rajoute que le gagner plus serait compensé par le payer plus (tva sociale), si on continue à nous présenter les affreuses dépenses occasionnées par les salariés au pauvre MEDEF sans défense, alors que les augmentations de cotisation sont toujours à la charge des salariés (€uro sup, franchise), si on constate que seules les entrepsises bénéficient des allègements de charges sans progression des salaires, en revanche aucun gouvernement ne propose une reversion de salaire brut au salarié lui laissant l’obligation de s’aquitter des charges sociales, la question reste posée : qui en tire bénéfice, sachant que charges et impôts à la source sont économiquement rentables."

                            Il faut croire que le systeme francais n’est pas le meilleur au monde si les gens sont tous depressifs. Ils sont depressifs car ils sont prisonniers d’un systeme qui veut que tout le monde soit pareil. Il faut pas me faire croire que les vacances et autres RTTs ne sont pas suffisantes pour se reposer. D’autres pays travaillent plus d’heures et ils ne prennent pas autant d’anti-depresseurs.

                            Regarder votre salaire brut avec les charges patronales incluses et vous verrez qu’il n’est pas si faible que ca. Il est sur que le capital rapporte trop par rapport au salaire et ca ce n’est pas normal au meme titre que les gens qui n’ont pas de gosses financent plus le systeme social que ceux qui en ont. Il y a plein d’inegalites.


                          • Nicolas L Nicolas L 26 juin 2007 16:24

                            Fred> Vous avez raison... J’avais fait un petit calcul dans un sens similaire dans un article :

                            http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=25777

                            c’est édifiant !!! smiley


                            • Annie 27 juin 2007 13:23

                              Je ne suis pas économiste, et aussi je suis sûre que je suis extrêmement naïve, mais la question que je me pose est gagner plus pour quoi faire ? Je comprends que pour les moins bien payés, ce soit une nécessité, mais qui peut être palliée par une augmentation des plus bas salaires. On nous fait miroiter la croissance économique, une meilleure compétitivité avec les pays exportateurs, mais pour acheter quoi ? D’un côté il y a le discours d’une terre aux ressources limitées, d’un autre une incitation à une consommation effrénée. Je comprends mal que le débat soit à ce point axé sur ce « gagner plus » sans remettre en cause les valeurs qui le portent. Je précise avant de me faire attaquer que je ne suis pas riche, mais je ne vis pas dans la misère, mais j’habite l’Angleterre où je préfèrerai cent fois gagner un peu moins, mais ne pas avoir à compenser financièrement pour toutes les déficiences des services publics. Mais ceci est un autre débat. Celui qui m’intéresse est de comprendre pourquoi ce « gagner plus », et la croissance sont tellement séduisants pour certains, beaucoup plus qu’un investissement dans les services publics qui concernent tout le monde, et en particulier les plus démunis. Peut-être les critères de jugement de la réussite économique d’un pays sont-ils mal choisis. Car tout réduire à un taux de croissance peut occulter des inégalités, un fléau social avec de graves implications économiques.


                              • Emile Red Emile Red 27 juin 2007 16:28

                                L’homme d’affaires et le pêcheur Un consultant en management, en vacances dans un village de pêcheurs africain, regardait un petit bateau de pêche amarré au quai. En notant la qualité du poisson, il demande au pêcheur combien de temps ça lui a pris cette pêche.

                                « Pas très longtemps » répond le pêcheur

                                « Pourquoi n’êtes vous pas resté plus longtemps pour en ramasser plus ? » demande le consultant

                                Le pêcheur explique que cette petite pêche est suffisante pour répondre à ses besoins et à ceux de sa famille

                                Le consultant demande : « Mais que faites vous du reste de votre temps ? »

                                « Je me lève tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je me repose tout l’après midi sous un cocotier. Le soir je vais rejoindre mes amis, je prends quelques bières, je joue du tam tam et je chante des chansons... J’ai une vie pleine et heureuse. » répond le pêcheur.

                                Le consultant se vante : « J’ai obtenu un MBA à Harvard, je peux vous aider... Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps chaque jour. Vous pourriez ainsi vendre le poisson supplémentaire que vous attrapez. Avec ces revenus supplémentaires, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent supplémentaire que ce nouveau bateau vous apporterait vous pourriez en acheter un second puis un troisième et ainsi de suite jusqu’à devenir propriétaire d’une grosse flotte. Au lieu de vendre votre poisson à un grossiste, vous pourriez négocier directement avec les conserveries et peut être même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez ainsi quitter ce petit village et déménager dans la capitale ou même au Royaume Uni, d’où vous pourriez diriger votre énorme entreprise. »

                                « Ça prendra combien de temps ? » demande le pêcheur

                                « Oh, 10 peut être 20 ans. » réponds le consultant.

                                « Et après ça ? » demande le pêcheur.

                                « Après ça ? C’est là que ça devient vraiment intéressant » réponds le consultant en riant. ’Quand votre affaire deviendra vraiment grosse, vous pourrez commencer à vendre des actions de votre compagnie et faire des millions !"

                                « Des millions ? Vraiment ? Et après ça ? » insiste le pêcheur.

                                « Après ça vous pourrez prendre votre retraite, déménager dans un petit village au bord de la mer, »vous lever tard, passer du temps avec votre famille, aller à la pêche, dormir l’après midi sous un cocotier et passer du bon temps le soir à boire avec des amis..."

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