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Une position originale sur la Crise de la Dette

Cet article décrit une solution originale à la Dette mondiale. Il décrit le résultat de plus de six mois de recherches et d'analyse, mais reste à prendre avec un certain recul et demande plus d'analyse, surtout en seconde partie. L'auteur souhaite éveiller des réflexions et des réactions, rien de plus, ni de moins.

Une position originale sur la Crise de la Dette
 
La crise actuelle de la dette a finalement réussi à me motiver à mettre mes pensées par écrit, horrifié par l’idée que nos dirigeants allaient une fois de plus réussir à nous entourlouper, en nous faisant payer le prix de leurs erreurs : cette dette pharamineuse qui n’a d’autre raison d’être que d’enrichir les plus riches. Mais ne brûlons pas les étapes.
 
Comment évalueriez-vous la quantité d’argent, la masse monétaire dans une monnaie donnée (EUR, CHF, USD, etc) circulant dans l’économie mondiale ? Après moult réflexions, j’ai bien aimé l’approche de définir quelque chose par son contraire. Comme les physiciens ont commencé à comprendre l’antimatière par leur compréhension de la matière, on peut comprendre l’argent comme la dette. L’argent serait donc la somme des dettes privées (personnes et entreprises) et publiques (communes, Etats, etc.). C’est assez clair : l’argent doit bien exister puisqu’il est dû. N’est-ce pas ? Logique imparable. 
 
Mais alors qu’en est-il des intérêts ? A chaque dette, correspond en effet un intérêt (sauf s’il est nul, ce qui est quand même assez rare, il faut l’avouer). Selon mon raisonnement ci-dessus, il n’y a pas d’argent qui correspond aux intérêts. Mais… quand on doit rembourser nos mensualités, il y a une partie du paiement qui correspond à l’amortissement (remboursement du principal) et une autre au paiement de l’intérêt. D’un point de vue macro-économique, si certaines personnes arrivent à payer leurs échéances, il est mathématique que certaines autres n’y parviennent pas (puisque l’argent de l’intérêt n’existe pas et qu’il est automatiquement « pris » sur de la dette existante). Donc, on se retrouve à faire des emprunts, souvent à court terme, pour payer des intérêts de dettes ainsi que les dettes échues, à long terme. En d’autres termes, on emprunte davantage (si cela est encore possible), sinon les créanciers (ceux qui prêtent l’argent) saisissent les garanties des emprunts des débiteurs.
 
Ce qui se passe au niveau des individus se produit également dans le monde des entreprises privées, où l’on considère également comme « normal » que certaines entreprises fassent faillite, puisque leur passif dépasse leur actif. Il en va de même pour les Etats. Certains Etats n’arrivent plus à rembourser leurs échéances. Certains Etats se retrouvent obligés de contracter de nouvelles dettes à court terme, pour s’acquitter des intérêts de dettes à long terme. Quelles garanties ont dû produire les Etats pour que les créanciers leur prêtent de l’argent ? Le plus souvent, il s’agit d’obligations d’Etat, donc des promesses de paiement en « argent du futur ». Quelle est la valeur de ce type de promesse ? Pourquoi les banques privées ont-elles acheté ces obligations contre des promesses à valeur quasi nulle ? La valeur de ce type de promesse dépend en effet fortement de la volonté de l’Etat de procéder à ce remboursement.
 
Les questions précédentes m’amènent à poser la question de la création monétaire. Historiquement, il semble que l’on doive remonter au milieu du XVIIème siècle, quand les grands marchands de notre monde se promenaient entre diverses villes et échangeaient des denrées et matériaux pendant leurs voyages de port en port. Pour faciliter les échanges en Angleterre et ailleurs, les orfèvres ont commencé à stocker en lieu sûr l’or ramené par les marchands, contre l’émission de certificats de dépôts. Assez rapidement ces certificats ont été émis pour des sommes rondes et libellées au porteur, plutôt que spécifiquement au marchand ayant déposé l’or chez l’orfèvre. Ainsi, le billet de banque est né, puisque le porteur pouvait le donner à une tierce personne en paiement d’un bien ou d’un service.
 
A ce stade, l’or déposé chez l’orfèvre couvre entièrement le montant des certificats émis. On a donc une réserve ou une couverture totale. A noter également que la masse monétaire totale dans ce système n’a pas changé, puisque les certificats représentent exactement l’or stocké chez l’orfèvre.
 
Assez rapidement, au bout de quelques années, les orfèvres ont réalisé qu’ils n’avaient pas besoin de garder la totalité de l’or en dépôt chez eux pour couvrir les certificats. Agissant en secret, ils ont décidé d’émettre plus de certificats que l’or en dépôt chez eux. Cette création monétaire intervenait en particulier lors d’une demande de prêt par exemple. L’orfèvre, se transformant en banquier, pouvait alors exiger non seulement le paiement d’un intérêt sur l’emprunt, mais également des garanties de remboursement, qui pourraient être, le cas échéant, saisies dans l’éventualité d’une rupture du paiement des échéances. Les certificats de dépôts émis dans ce cas, sont en fait des faux, puisque pas couverts par des dépôts.
 
De nos jours, tout emprunt donne lieu à de la création monétaire, basé sur ce qu’on appelle la réserve fractionnaire, appliquant le même principe que nos orfèvres avaient découvert quelques siècles plus tôt. De nos jours une réserve fractionnaire de 8% est commune (la Société Générale est à 2% !) ; elle est souvent bien plus basse. Ce processus se nomme création monétaire par le crédit.
 
Lorsque vous allez voir votre banquier pour contracter un emprunt pour acheter votre appartement ou votre maison, vous apportez des garanties de paiement des échéances : souvent une hypothèque, parfois un nantissement. Ces garanties sont concrètes : si vous ne payez pas, on vous retire votre appartement ou votre maison. La banque, de son côté, s’engage à vous prêter de l’argent maintenant, contre des remboursements futurs. Mais, ce que peu de monde sait, c’est que jusqu’à ce que vous signiez l’emprunt, la banque ne dispose pas de cet argent. Ce dernier sera créé au moment où vous signez le document, par une écriture sur votre compte bancaire. La banque crédite votre compte dans son passif et inscrit une créance sur vous-même dans son actif. Autrement dit, dans les comptes de la banque, le montant prêté est balancé par votre obligation de remboursement. Somme toute, il s’agit d’une fraude monumentale, puisque dans le contrat que vous passez, la banque vous propose quelque chose qu’elle n’a pas, qu’elle va créer ultérieurement ! Liée à votre emprunt, la banque possède juste une fraction (environ 8%) de l’emprunt en dépôt. Vous allez donc devoir suer jusqu’à la retraite pour rembourser de l’argent qui n’existait pas ! Une dette fantôme contractée par un mécanisme frauduleux !
 
Il en va de même pour les Etats ! Ils vendent des obligations souveraines, des promesses de remboursement, contre de l’argent inexistant qui, juste avant la transaction, n’avait pas la moindre existence. Il s’agit donc d’un échange d’une promesse contre de l’inexistant. Je me refuse à rembourser de l’inexistant, même si nos gouvernants en ont fait la promesse. Et vous ?
 
Depuis 1973, le Traité de Lisbonne interdit à la BCE et aux diverses banques nationales d’acheter des obligations d’organismes publiques. Les Etats, lorsqu’ils ont besoin de financement, doivent donc contracter des emprunts auprès des banques privées à taux largement positif, plutôt que d’emprunter auprès, mettons, de la Banque de France à taux nul.
 
Si la France avait été autorisée à emprunter à la Banque de France à taux de 0% plutôt qu’auprès des banques privées, la dette actuelle de la France serait quasi nulle. Autrement dit, la dette totale française correspond plus ou moins au montant des intérêts versés depuis les années 70.
 
Les pays européens vendent des obligations d’Etat aux banques privées à des taux pouvant facilement dépasser les 10-15% (emprunts structurés voire toxiques). Quand ces banques privées n’ont plus assez de dépôts, elles achètent de l’argent aux banques nationales ou à la BCE à tout petit taux (inférieure à 2%). Où passe la différence ? Il est amusant de nous expliquer que si la BCE ne créé pas d’argent, c’est pour éviter l’inflation. Mais est-on prêt à tirer un trait sur des centaines de milliards d’euros que représente chaque année le fait d’utiliser des banques privées comme intermédiaire entre la BCE et l’Etat ?
 
J’aimerais revenir sur le sujet des réserves fractionnaires.
Le graphique ci-dessus montre le ‘leverage’ (multiple d’endettement), c’est-à-dire le taux fractionnaire, pour quelques grandes banques. Il est tiré du blog de Monsieur Jean-Pierre Chevallier, un économiste qui fait un travail colossal de recherche et de rédaction. On y voit certaines banques françaises, en rouge, américaines, en bleu, allemandes, en orange, suisses, en vert et asiatiques, en jaune. La barre horizontale verte représente le leverage nécessaire pour les banques suivant les accords de Bâle III (9%). Le plus mauvais élève est la Société Générale qui, avec un euro en compte de dépôt, peut prêter (et créer) 50 nouveaux euros, donc une réserve fractionnaire de 2%. On voit facilement que bien peu de banques respectent les accords de Bâle III.
Monsieur Chevallier a tiré un graphique concentré sur les banques suisses. On voit bien que l’UBS et le Crédit Suisse sont bien loin des accords de Bâle III, correspondant aux banques « too big to fail ». Mais la plupart des banques suisses s’en sortent plutôt bien, en particulier les Banques Cantonales.
Un zoom sur les banques françaises révèle une photo bien pire. En effet, les quatre banques de gauche ont un taux de couverture inférieur à 4% !
Monsieur Chevallier s’est aussi intéressé à l’évolution du taux de l’obligation souveraine à 10 ans pour certains pays européens, comme illustré par le graphique suivant.
 
Bien sûr les taux de ces derniers mois sont très intéressants.
 
Revenons à la dette publique à la lumière des réserves fractionnaires. La dette est la masse monétaire. Une grande partie de cette masse monétaire a été créé lorsque cette dette a été contractée : l’argent a été créé ex nihilo à partir du dépôt défini par la règle de la réserve fractionnaire (2% pour la Société Générale par exemple). Pourquoi ne peut-on pas simplement tirer un trait sur cette dette publique, qui correspond en grande partie à de l’argent inexistant ?
 
Mais la dette correspond à des investissements de nos fonds de prévoyance, me direz-vous. Non, de 90-98% de la dette correspond à rien. Les 2 à 10% restants correspondent bel est bien à des dépôts d’épargnants. En France, il existe un Fond de Garantie des Dépôts. Voici un extrait du site web de la Société Générale à ce propos :
 
« Le Fonds de Garantie des Dépôts, créé par la loi de 1999 sur l'Epargne et la Sécurité Financière, a pour mission principale d'indemniser aussi rapidement que possible les déposants, dans la limite d'un plafond de 100 000 euros, lorsque l'établissement auquel ils ont confié leurs avoirs ne peut plus tenir ses engagements. Il gère également la garantie des investisseurs (ou garantie des titres : actions et obligations, parts de Sicav et FCP) au bénéfice des clients des entreprises d'investissement ; cette garantie demeure plafonnée à 70 000 euros. »
 
La Banque de France n’aurait aucun problème à garantir l’épargne des citoyens grâce à la création monétaire dans l’optique d’une remise à zéro de la dette publique française. Un montant de l’ordre de 120 milliards d’euros ne suffirait pas à faire monter l’inflation de manière notable et permettrait d’indemniser les fonds de prévoyance et épargnants ayant investi dans des obligations d’Etat françaises.
 
Compte tenu de ce qui précède, je propose une solution radicale pour sortir de la crise de la dette une fois pour toutes :
 
1) Supprimer l’euro et retourner aux monnaies nationales
Peut-être en option. Néanmoins, la mise en pratique des points suivants sera nettement plus simple en se limitant aux problèmes nationaux.
 
2) Nationaliser les banques privées
Ceci est en option également. Néanmoins, cela facilitera nettement la mise en pratique du 4ème point. De plus, les banques privées telles qu’elles existent actuellement n’ont plus grand sens au vu du 3ème point.
 
3) Séparer les banques de dépôt des banques de prêt
Afin de rendre impossible la création monétaire par le crédit et l’emprunt à court terme pour financer une dette à plus long terme, il apparaît que la séparation des banques de dépôt d’avec les banques de prêt (voire en y ajoutant éventuellement des banques d’investissement pour les gros travaux) est une manière d’éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent. Ceci est achevable grâce au 2ème point.
 
4) Annuler la dette souveraine
Car pourquoi devrait-on payer pour quelque chose qui n’existe pas ? Voir plus haut.
 
5) Nationaliser la création monétaire
Seul l’Etat doit avoir accès à la création monétaire. Permettre à la Banque de France de prêter de l’argent à l’Etat à taux nul est la moindre des choses. En quel honneur la création monétaire serait-elle la propriété d’une autre entité que l’Etat ?
 
6) Interdire les réserves fractionnaires, obliger une couverture à 100%
 Conséquence de ce qui précède. Contrôlable que qu’après le 2ème point.
Il est certains que certains de ces points sont moins faciles à mettre en place. Néanmoins, je pense que vu leur interdépendance, ne finaliser qu'un sous-ensemble de ces points ne suffira pas à sortir le pays de la crise.
 
 
Références
Les références sont trop nombreuses pour être toutes citées. En voici quelques unes :

Le blog très intéressant de Jean-Pierre Chevallier.

Le forum d’Etienne Chouard : Forum du plan C : pour une Constitution écrite par et pour les Citoyens

Création Monétaire pour les Nuls

L’Argent Dette I et l’Argent Dette II – Promesses Chimériques, de Paul Grignon

La Vérité sur la Dette


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54 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 5 décembre 2011 10:26

    Lorsque vous allez faire un emprunt dans une banque, le banquier ne regarde pas s’il a de l’argent à vous prêter : il le crée à la demande. L’argent n’est donc pas fonction de richesses produites mais de crédits, donc de dettes. Si toutes les dettes étaient remboursées en même temps, il ne resterait donc dans les banques que le minimum prévu par la loi. Mais avec les intérêts, il faut rembourser plus que l’argent mis en circulation.........
    http://2ccr.unblog.fr/2011/05/07/creation-dargent-et-endettement-public/


    • ddacoudre ddacoudre 5 décembre 2011 10:29

      bonjour joel

      j’ai bien aimé ton raisonnement, mais il est caractéristique de l’esprit « bloqué » qui nous habite et raisonne autour d’un attracteur, ici en l’espèce la monnaie. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=105509. (dans ce lien j’explique brièvement l’être bloqué).

      dans ton article tu fais référence à la mécanique quantique qui est exactement l’ouverture de l’esprit vers l’infini des possibilités, alors que la physique traditionnelle, et fondatrice, comme le langage, car les mathématiques ne sont que cela un langage.
       produit de notre cerveau il n’y a pas plus de raison que la mécanique quantique décrive une réalité autre que psychique, qui également devient fondatrice, et donc à son tour castratrice, jusqu’à un nouveau rebond.
      comprendre cela évite d’imaginer que l’on peut détenir une solution systémique durable, sans avoir à s’interroger sur nos relations humaine dont elle ne sont qu’une émanation.
      nous sommes là devant un gigantesque paradoxe que les scientifique connaissent bien que chaque réalisation entraine plus de questions que la réponse formulé.
      Einstein avait écrit, à peut prés nous tenons un bout de la que du lion, mais vu sa taille celui-ci doit être énorme.
      Socrate lui avait dit en apprenant nos souvenirs nous croirons être savant, mais nous ferons qu’un commerce incommode de nos souvenirs en oubliant de nous interroger de l’intérieur, et nous deviendrons des savant sans l’être.
      notre ignorance nous impose d’arrêter les choses pour édifier des réalisation que la vie bouscule sans cesse, sinon nous serions « dieu » et serions une valeur nulle car il n’y aurait plus d’entropie qui est l’essence de notre existence.
      se dispenser de philosophie est une grande erreur de notre époque.

      ddacoudre.over-blog.com .
      cordialement.


      • reveil reveil 5 décembre 2011 10:45

        La solution a la dette est bien connue, seulement les banksters qui nous gouvernent ont pour but de casser le progrès social et de nous renvoyer à l’esclavage.

        Très bon article

        • platon613 5 décembre 2011 14:38

          ALERTE ! GROUPAMA EST EN FAILLITE ! RETIREZ VOS AVOIRS AVANT QU’ILS NE DISPARAISSENT !!!

          Le 1er assureur des collectivités GROUPAMA est en faillite. Solution in extremis : la Caisse des Dépôts envoie un chèque de plusieurs millions d’euros pour lui permettre de tenir jusqu’à la fin de l’année. Attention à vos avoirs dans cet établissement !...

          http://www.news-26.com/econmie/1411-groupama-est-en-faillite.html


        • Veaulubiliator99 Veaulubiliator99 5 décembre 2011 12:15

          La seule position originale aurait été de créer 5 banques d’état de dire au francais de deposer leur pognon dedans et de laisser ces e.cul..urs de grand mère se demerder avec leurs bizness foireux... Et on n’avait aucune crise ! Mais comme nos « élus » sont de mèche avec elles, les banques foireuses, on est marron... Bien fait pour nous !


          • borowic 5 décembre 2011 12:31

            1/ oui

            2/ pas nécessaire si 3
            3/ oui priorité absolue peut être fait demain matin avec une volonté politique
            4/ ok pour un hair cut de 20 a 30% mais l annulation de la dette serait un vol
            5/ certainement pas
            6/ on nage dans l utopie


            • Joel 5 décembre 2011 20:37

              1) On est d’accord

              2) Nul besoin de nationaliser les banques privées ? Certes, on peut très bien séparer les banques de dépôt des banques de prêt sans forcément les nationaliser. En théorie en tout cas. En pratique, il est certain que de trouver un mécanisme de contrôle pour contrôler des banques privées dont on limite drastiquement le champ d’action ne sera pas facile. Donc je maintiens qu’il serait nettement plus pratique et facile (oui c’est la solution de faciliter) de nationaliser les banques de niveau 2.

              3) On est d’accord

              4) Annuler la dette souveraine serait un vol, un vol de qui ? On est d’accord que la dette a été générée ex nihilo avec d’une part des dépôts à hauteur de 2 à 8% de la dette (réserve fractionnaire) et d’autre part les 2% sur le compte de dépôt de la banque privée auprès de la BCE ? Si la création monétaire de la BCE était remise en place pour rembourser les épargnants ayant déposé leurs économies sur les comptes de dépôts (ou autres assurances vie) de la banque privée, il n’y aurait plus vol. Peut-on voler des faux monnayeurs ?

              5) Et pourquoi pas nationaliser la création monétaire ? Ne serait-ce pas normal que le création monétaire soit le privilège de l’Etat (par l’entremise de la Banque de France) ? Cela ne me choque pas le moins du monde et même, me paraît être une idée fort naturelle.

              6) Si vous admettez les cinq points ci-dessus, obliger la couverture à 100% n’est plus une utopie.


            • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 21:45

              Ce ne serait plus une utopie si ceci « On est d’accord que la dette a été générée ex nihilo avec d’une part des dépôts à hauteur de 2 à 8% de la dette (réserve fractionnaire) et d’autre part les 2% sur le compte de dépôt de la banque privée auprès de la BCE ? Si la création monétaire de la BCE était remise en place pour rembourser les épargnants ayant déposé leurs économies sur les comptes de dépôts (ou autres assurances vie) de la banque privée, il n’y aurait plus vol. Peut-on voler des faux monnayeurs ? » était vrai.

              Malheureusement cette optique dérivée directement de l’argent-dette de Grignon est une arnaque intellectuelle ( je vous assure, il y a énormément de littérature sur ce sujet, vous pouvez commencer par http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1274 et suivre le raisonnement et les liens ). Il est bon que vous sachiez aussi que ce documentaire ainsi que beaucoup d’autres du même genre ( Zeitgeist, par exemple ) proviennent du libertarianisme nord américain, c’est à dire de l’extrême droite ultralibérale américaine qui appuie et s’appuie aussi sur des gens comme Ron Paul et le Tea party.


            • Joel 5 décembre 2011 22:17

              Merci pour ces indications, je ne manquerai pas de me renseigner pour analyser ces optiques.

              Sachez que je n’ai pas d’appartenance politique. Certaines idées de gauche, comme de droite me plaisent ou me déplaisent.


            • rom92 rom92 10 décembre 2011 10:01

              Quitte à donner un lien vers arrêt sur images, autant donner celui correspondant à l’émision : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=1297

              La partie Acte 5 concerne la création monétaire :
              « Les banques créent de la monnaie à partir des emprunts que l’on contracte, alors que les gens pensent que les banques prêtent de l’argent qu’elles ont dans leur coffre », résume Cori.
              « Beaucoup de gens disent »ce qu’il y a dans ce film, on nous l’apprend en première année de science éco. Mais le problème, c’est qu’il ne s’adresse pas à des diplômés de science éco !«  », estime Gunthert.

              Quant à « ce documentaire est à éviter, il provient de l’ultrapédonazi tueurs d’enfants », c’est un peu connu comme technique de décrédibilisation.


            • Mor Aucon Mor Aucon 11 décembre 2011 04:12

              Ron Paul est ultrapédonazi tueurs d’enfants ? Je ne savais pas.


            • dom y loulou dom y loulou 5 décembre 2011 12:33

              « dette qui n’a d’autre raison d’être que d’enrichir les plus riches »


              non, l’infantilisme n’est vraiment pas de mise...

              non, la richesse ils s’en tamponent complètement , ls SONT les richesses qu’ils vous ont appri à aimer pour ne plus voir les VRAIES richesses, celles qui construisent les vrais êtres humains

              vous n’avez toujours pas compris que LA crise ils la décident où et quand ils veulent ? que pour massacrer dans le monde il y aTOUJOURS de l’argent ? Non, vous êtes bouché ?

              les dettes des nations servent uniquement à aller PAYER EN NATURE et remplir des camps pour nous y achever tous

              dix ns que vous voyez que nous sommes « gouvernés » par des fous complets

              sur sept milliards 500 millions doivent rester en vie VOUS ENTENDEZ ?? voilà leur beau plan qui mérite des prix nobel de la paix selon eux-mêmes

              c’est un fait, pas une supposition, c’est le but avoué de nos « grands alliés de l’OTAN » jusque dans le washington post

              et rien qu’à Copenhagen la destruction de 3 milliards d’individus fut ordonnée par les tarés du common wealth qui annonçaient, par leur reine superbe et pas gâteuse pour un sou que « le common wealth reprenait le contrôle de la planète »

              maintenant on est en troisième guerre mondiale au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué après des millions de morts rien qu’en vingt ans depuis que l’Irak fut sauvagement agressé déjà en 1991 en bafouant déjà toutes les lois internationales

              et les fours sont déjà construits aussi nombreux que les sourires d’Obabamama

              bonne courbettes jusqu’en enfer terrestre monsieur, désolé de vous le dire comme ça

              vous n’avez pas suivi les révélations sur dix ans ? vous n’avez donc pas ni pris ni reçu les remèdes qui vous permettraient de COMPRENDRE ce qui vous arrive et de ne pas vous faire bouffer TOUT CRU et de voir qu’il y a des alternatives viables à cette machinerie le nez que vous avez dans les journaux bibliques

              parce que tout va aller très vite maintenant que c’est trop tard

              plus d’une année qu’on vous dit qu’il est passé minuit et même l’obolix, le netoyeur atmosphérique n’est pas un sujet intéressant pour des obsédés de l’obscurité et qui adorent jouer les vampires et les brutes

              il est largement quatre heures du mat et la nuit obscure est sur nous depuis LONGTEMPS... 

              COMMENT AVEZ-VOUS PU CROIRE QUE VOUS N’ETIEZ PAS CONCERNE ??? 

              la loi martiale ne laissera plus JAMAIS aucun de vos pas sans surveillance, aucune pensée libre s’exprimer, la dernière niche est ici et elle est gangrénée comme un nid de guêpes aussi

              au point que je n’écrirai plus rien ici, il n’y a plus rien à dire quand tout est clair... six mois que cela fut prononcé

              vous avez travaillé pour une bande de PEDOPHILES et de bourreaux de l’esprit, vous apprendrez donc ce que c’est de devenir une chèvre à forme humaine et d’être traité en tant que tel... je connais depuis dix ans, c’est pas drôle monsieur vous verrez, mais vous vous souviendrez des grandes rigolades contre l’esprit que vous avez affectionné alors

              Rassurez-vous, pour ma part je ne juge pas L’INCONSCIENCE et je sais pardonner pour préserver mon coeur 

              mais franchement

               après dix ans

              vous auriez dû penser que VOUS ETIEZ CONCERNE quand les merdias ont commencé à PIETINER ouvertement les droits de l’aom et que vous rigoliez comme un con avec nos bourreaux

              forcément sinon vous auriez aujourd’hui bien plus de réponses que de questions dans votre esprit



              wordpress bubbledom’s blog





              • Voxien2011 5 décembre 2011 12:57

                La monnaie c’est l’instrument d’aliénation moderne, elle est un mécanisme d’esclavage légalisé.

                Le pouvoir d’achat est un moyen de se libérer des activités fastidieuses en les transférant à d’autres personnes qu’on doit faire dépendre du système administratif, politique, éducatif, culturel et enfin et surtout économique ; l’objectif est réduire au maximum l’autonomie, les solidarité, les relations humaines des gens et des groupes et augmenter leur dépendance vis à vis du système politique, économique et culturel. Ce qui isole la personne qui est obligée d’accepter la misère et l’humiliation dans le système plutôt que de se retrouver démunit dans le vide et le désert humain créé. Ces personnes se situent au bas de la pyramide, obligées de travailler plus et dure et de plus en plus longtemps. Ces personnes au bas de l’échelle c’est elles qui vivent durement et moins longtemps.

                Le pouvoir d’achat qu’offre la monnaie devient ainsi le pouvoir de réduire les couches d’en bas à l’esclavage. ça se fait au nom d’un mérite, institué par les élites, qui justifie les conditions d’humiliation que subit une grande partie de l’humanité.

                Le pouvoir d’achat nous libère de l’esprit du don, de solidarité, d’entraide, de partage, de travail en groupe qui exigent l’entretient des relations humaines. L’esprit du don et de solidarité exige des sacrifices humains (la réciprocité) qui sont une reconnaissance de la valeur des autres. Protéger la dignité de tous n’est pas le résultat de discours et de paroles, elle est le résultat d’une vie réellement humaine, qui est le savoir vivre avec les autres en tissant des liens humains, ces liens qui exigent la réciprocité.

                Le pouvoir d’achat est avant tout un pouvoir. càd des capacités d’obliger, d’inciter, de menacer, ...etc.

                Ma vision de la crise :

                Concernant la crise, c’est un problème d’expansion économique et financière. C’est en fait, un blocage, une panne dans cette expansion qui consiste à étendre la « rationalité » économique et la financiarisation dans l’espace et le temps. Ce qui revient à propager l’arnaque économique mondiale actuelle. C’est le système des élites qui ne comprenne la vie que par les chiffres et les calculs qui sont complétement faux et d’ailleurs qui ne seront jamais vrais.


                • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 13:47

                  Vous intitulez votre article « Une position originale sur la crise de la dette » or les solutions que vous proposez sont les classiques des souverainistes saupoudrées de nationalisation.

                  Il y a une erreur fondamentale dans votre raisonnement, à mon sens. Elle est dans la spéculation au sujet de ce qu’aurait pu être la dette si l’état avait pu se financer à 0% auprès de la banque centrale. Vous dites qu’il n’y aurait pas de dette or c’est le service de la dette que le taux à O% annule, pas le principal. La tendance démagogique des gouvernements à financer leur réélection ( qui n’est en secret pour personne et constitue justement le motif du déni de financement direct dans les états modernes ) aurait certainement fait exploser la dette d’autant plus quelle serait gratuite. Le problème est que la dérégulation des marchés financiers et la manipulation des titres et des assurances sur les titres a transformé cette rêne passée au cou de l’exécutif en corde pour pendre l’état. Les solutions ne semblent donc pas résider dans l’annulation pure et simple de la captation de capitaux sur les marchés financiers par l’état sinon dans le contrôle de ceux-ci afin de désactiver la spéculation sur des titres qui représentent l’économie de populations entières tout en conservant le contrôle sur la tendance démagogique au gaspillage des gouvernements.


                  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 5 décembre 2011 14:10

                    Il n’y a aucune légitimité à payer des intérêts sur de l’argent créé de toutes pièces. Payer une assurance et des frais de dossier est compréhensible, mais pas des intérêts.


                    • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 14:35

                      Vous dites argent créé de toutes pièces dans le style création monétaire ex-nihilo or cet argument peut être réfuté assez facilement puisque cette création monétaire est la matérialisation d’un projet donc d’une richesse potentielle qui va se concrétiser ou être consommée. Personne ne va solliciter un emprunt sans savoir ce qu’il va en faire. Que ce soit pour la consommation ou l’investissement, le prêt représente ce projet, la reconnaissance de dette n’est donc pas de la création ex-nihilo d’une ressource sinon l’injection, dans le circuit, d’une quantité de fluide permettant d’anticiper les besoins de financement de la population. Le problème serait plutôt, à mon avis, dans le statut de liquidité parfaite de ces reconnaissances de dettes.


                    • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 14:45

                      Pour compléter, l’intérêt est le prix de cette anticipation et ne peut donc pas être assimilé à de l’usure per se. Ce sont les distorsions provoquées par la titrisation sans règles claires qui poussent les marchés à la manipulation des taux.


                    • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 17:09

                      Énième tract copié-collé... Où voyez-vous une contradiction dans les phrases que vous avez citées ?


                    • Mor Aucon Mor Aucon 5 décembre 2011 20:38

                      Pour E. Chouard quiconque ne partageant pas son opinion n’est pas un démocrate. C’est facile. Bon et la contradiction que vous pensiez avoir relevé, où est-elle ?


                    • A-J Holbecq 5 décembre 2011 14:40

                      Bonjour
                      Jean-Pierre Chevallier se trompe : les accords de Bâle (2 ou 3) imposent un montant de fonds propres par rapport aux crédits accordés, et non par rapport aux dépôts de leurs clients ( qui sont une partie du passif de la banque).

                      Vous vous trompez - ou alors je n’ai pas compris exactement votre explication - sur l’utilisation du terme « réserve fractionnaire » en écrivant ( De nos jours une réserve fractionnaire de 8% est commune (la Société Générale est à 2% !) ; elle est souvent bien plus basse. )
                      Le système monétaire dans lequel nous évoluons est dit « à réserves fractionnaires » car il impose à chaque banque de détenir, en monnaie centrale (donc dans son compte à la Banque Centrale) , un certain pourcentage du montant des dépôts de ses clients (DAV et DAT), dépôts qui sont en « monnaie secondaire » (euros BNP, euros SG, euros CA, etc) ...
                      Ce taux de réserves obligatoires est actuellement de 2% (pour toutes les banques) dans la zone euro.
                      L’inverse d’un système à réserves fractionnaires serait un système « à réserves pleines » (ou 100% monnaie) tel que préconisé par exemple par Fisher et Allais entre autres ( http://postjorion.wordpress.com/2011/11/04/215-resume100monnaie/ )


                      • Joel 5 décembre 2011 20:26

                        Bonsoir Monsieur Holbecq,

                        Il est possible que j’aie mal interprété les propos de Monsieur Chevallier. Je ne pense pas qu’il se soit trompé (à vérifier sur son site en référence).

                        Pour moi, la réserve obligatoire consiste en effet en ces 2% détenu par la banque de niveau 2 auprès de la banque fédérale (BCE en l’occurence) ne monnaie de type m1, si je ne m’abuse. J’utilise le terme « réserve fractionnaire » pour définir les dépôts en réserve non pas à la BCE mais sur des compte de dépôt de ladite banque de niveau 2. Par effet de levier, ces dépôts garantissent des prêts à hauteur du taux de réserve fractionnaire (pourvu que le taux de réserve obligatoire soit également couvert).

                        Est-ce que mon raisonnement n’est pas correct selon vous ?

                        Merci de votre aide.

                        Joël


                      • A-J Holbecq 6 décembre 2011 09:02

                        Bonjour

                        Pour Chevaillier, c’est net ; beaucoup de ses articles sont intéressants, mais il semble ignorer que les passifs des banques c’est en grande partie les dépôts de leurs clients (« agents non bancaires ») : au plus le passif d’une banque est important au plus sa part de marché est importante. Je dirais qu’il fait en partie la même erreur que Jorion.
                        En plus bien sur de son erreur sur les obligations de fonds propres par rapport aux crédits que fait la banque (et non par rapport aux dépôts)

                        Ceci dit, ce passif d’une banque c’est bien aussi une dette de la banque envers ses clients (la banque promet de transformer sur demande sa propre monnaie - le dépôt - en monnaie centrale fiduciaire)... d’ailleurs on dit bien que « la monnaie est une dette de banque qui circule »

                        Les réserves obligatoires ne sont pas une monnaie de « type 1 » (M1) : les agrégats sont la comptabilisation de la monnaie qui est réservée aux agents non bancaires et dans M1 vous trouvez une monnaie scripturale (les dépôts à vue) et une monnaie de banque centrale (les espèces, monnaie fiduciaire). Voir ici un schéma « parlant » ... vous remarquerez que M0 n’est pas un agrégat de M1

                        Autrement : je veux seulement dire que vous devriez trouver un autre terme que « réserves fractionnaires » pour définir " les dépôts en réserve non pas à la BCE mais sur des compte de dépôt de ladite banque de niveau 2.« 
                        Mais en fait ceux ci n’ont »pas de sens« ... puisqu’il s’agit toujours d’une dette de la banque à ses déposants. La banque n’a pas ce genre de »réserves" que vous imaginez. Elle a d’une part des fonds propres, d’autre part des réserves en monnaie de base à la banque centrale (réserves obligatoires et disponibilités).

                        Bien à vous
                        AJH



                      • Voxien2011 5 décembre 2011 15:11

                        Joel,

                        --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                        Vous dites : « Autrement dit, dans les comptes de la banque, le montant prêté est balancé par votre obligation de remboursement. Somme toute, il s’agit d’une fraude monumentale, puisque dans le contrat que vous passez, la banque vous propose quelque chose qu’elle n’a pas, qu’elle va créer ultérieurement ! Liée à votre emprunt, la banque possède juste une fraction (environ 8%) de l’emprunt en dépôt »
                        --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

                        Celui-ci est un exemple parmi tant d’autres qui exprime de manière pratique le processus de déshumanisation. En effet, la confiance a été transférée de la société humaine vers l’espace économique (système) et soit disant rationnel. L’élite bourgeoise, pour des questions d’efficacité (pour accélérer les gains), sous l’égide de la rationalisation économique et du développement (progrès), à transféré, grâce à des lois politiques et juridiques, la confiance vers ces institutions des riches.

                        Donc, nous avons accepté de faire confiance (celle-ci est inscrite dans les lois) à ces institutions économiques et financières ; ce qui s’est fait à partir du moment où on ne fait plus confiance à ses frères, ses sœurs, ses voisins, ses amis, ses concitoyens et en général aux autres humains.

                        Les valeurs bourgeoises se sont imposées dans la société moderne. Le système a corrompu les individus avec le bien être qu’il peuvent gagner grâce au pouvoir d’achat que leur promet le système.


                        • njama njama 5 décembre 2011 15:19

                          Bonjour Joel

                          6) Interdire les réserves fractionnaires, obliger une couverture à 100%

                          Le point 6 est largement développé dans cet article 10 raisons d’adopter la réforme monétaire 100%

                          • Joel 5 décembre 2011 20:21

                            Correct. Merci pour le complément d’information. Très intéressant.


                          • 4A+++ 5 décembre 2011 21:45

                            N’ayant pu vous répondre sur votre article principal j’ai utilisé la fonction réagir à ce message.

                            Article intéressant, à plusieurs niveaux, d’une part par le soin apporté à décrire le fonctionnement de la création de monnaie, et la liaison des principes de fonctionnement des prêts actuels réalisés par nos banquiers.

                            Pour ma part le fait que la monnaie ne soit plus rattachée à des valeurs physiques tel que l’or signifie qu’elle ne peut être basé que sur des valeurs autres (bilan financier des états, bilan développement économique futur, stratégie de développement, rumeurs de marchés etc...)

                            De part le principe que vous évoqué actuellement en faite, sommes nous pas tous simplement dans une bulle de la dette crée depuis 30 ans ?
                            Mais cette création de dette ne correspond t’elle pas à immense pyramide de Ponzi et au début de son écroulement ?

                            Pour ma part, la nouvelle création monétaire a été facilitée par la mise en œuvre des écritures en informatique, débit et crédit à un niveau mondial.

                            Une question évoquée par votre article, peut-on donner un coup de gomme magique sur une dette que nous ne considérons pas normale, cela me paraît extrêmement dangereux car qui peut dire aujourd’hui dans quelle banques ou quels pays se situes ces obligations d’états ?

                            Comme je l’ai précisé sur mon article voir lien,

                            http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/sommes-nous-proche-d-une-explosion-105126?pn=1000

                            Je pense qu’il est nécessaire de créer un SYSTEME EXPERT INFORMATIQUE pour faire une simulation des solutions d’avenir à apporter à la crise de l’endettement, vous qui êtes un responsable Qualité et un informaticien, vous devez bien me comprendre, car on ne peut apporter de solutions si on n’en a pas vérifié les solutions mathématiquement (principe des plans d’expérience) validation de l’influences des facteurs entre eux.

                            Sachant que les banques du monde entier sont très imbriquées les unes des autres, dans le cas d’un non remboursement des dettes, qu’est ce que cela engendrera  au niveau de la planète ?

                            Contrairement à mon article retour aux monnaies nationales Franc, Mark etc… Je pense qu’il serait difficile de maintenir une monnaie Euro comme monnaie d’échange internationale. Aussi pour répondre à votre scénario :

                            1) 
                            si chaque état devait revenir à sa monnaie Combien représentera notre dette dans le cas de la France ?

                            A l’ancienne parité 1650 Milliards d’endettement x la parité de départ 6.56 Francs représenterait :  10 824 MILLIARDS de Francs !!!

                            Quelle parité faudrait-il appliquer pour le retour au franc et sur quelle base ?

                            2) Nationaliser les banques, pourquoi pas, mais ne vaudraient-ils pas qu’elles ne valent plus aucun Copek . Car regardez DEXIA ? combien ca nous coûte. D’ici quelques temps ce n’est pas impossible malgré tous mais incertain au vue de nos finances.

                            3) Séparer les banques de dépôts des banques de prêts ? Pour ma part je ne pense pas que cela doit-être nécessaire, car les prêts peuvent être consentis suivant la valeur des dépôts en banque. Par contre séparer les banques de dépôts des banques commerciales (comprenant investissements boursiers, et d’outils particuliers CDS, OPCVM, SICAV, FCP…)OUI tout à fait d’accord pour éviter une faillite des dépôts des particuliers.

                            4) Annuler la dette souveraine.
                            Quel impacte sur les autres pays Européens et mondiaux ?  Risque de Guerre ?

                            5) Nationaliser la création monétaire à taux zéro
                            Si cela fonctionnait avant 1974 ça doit pouvoir fonctionner mais je pense à un taux de 0.25% car il faut rémunérer la banque d’état.

                            6) Interdire les réserves fractionnaires, obliger une couverture à 100%
                            Combien coûterait la création monétaire virtuelle d’un état, sur quel indice se reporterait la force ou la faiblesse d’un état, face à la demande est ce que cela n’engendrerait pas l’hyperinflation ?

                            Par contre je suis d’accord, il faudra bien trouver des nouvelles solutions très,  très rapidement car aujourd’hui rien à changé, regardez toutes les banques centrales on favorisés les liquidités résultats le RALLY haussier est reparti de plus beau, il faut se dépêcher pour que ca remonte et combler le trou du CAC 40, afin de pouvoir permettre le versement des dividendes, retraite chapeaux en tous genre, Bonus et autres…


                          • A-J Holbecq 6 décembre 2011 09:27

                            « 1650 Milliards d’endettement x la parité de départ 6.56 Francs représenterait :  10 824 MILLIARDS de Francs !!! » 
                            Il n’y a aucune différence ... c’est toujours le même montant rapporté au PIB ;)
                            Il me semble être un peu tard pour revenir à l’ancienne parité... il vaut mieux 1 Franc = 1euro pour ne plus perturber plus les gens...


                          • 4A+++ 6 décembre 2011 10:42

                            « 1650 Milliards d’endettement x la parité de départ 6.56 Francs représenterait :  10 824 MILLIARDS de Francs !!! » 
                            Il n’y a aucune différence ... c’est toujours le même montant rapporté au PIB ;)
                            Il me semble être un peu tard pour revenir à l’ancienne parité... il vaut mieux 1 Franc = 1euro pour ne plus perturber plus les gens...

                            Pour répondre à A-J Holbecq, du fait de la dégradation de la note de la France à AA- cette parité est elle envisageable ? Et est que pour les investisseurs cela ne correspondra pas à une dévaluation de la dette à rembourser ...

                            N’étant pas un économiste de formation, qui pourraît répondre à cette question, qui viendra probablement après le sommet Européen du 9 Décembre ?


                          • A-J Holbecq 6 décembre 2011 13:09

                            @ 4A+++ (xxx.xxx.xxx.152) 6 décembre 10:42

                            Dans le système actuel, ce sont « les marchés » qui déterminent la parité (donc les taux de change) d’une monnaie par rapport à une autre monnaie.
                            Dans l’hypothèse d’un passage au Franc, « nous » décidons simplement d’appeler « franc », notre « euro » . Instantanément la parité est de 1 pour 1.
                            Mais dès que les marchés voudront acheter ou vendre du franc, s’il est convertible, ils tiendront compte de la confiance, de l’économie et des taux d’intérêts... toujours par rapport aux autres devises étrangères (qui peuvent être en plus mauvais état que notre monnaie)
                            C’est la raison pour laquelle un franc non convertible si ce n’est en une monnaie commune (et non plus « unique »), avec une parité fixée dans cette monnaie commune, est la meilleure solution ( lire explications sur « chômage et monnaie » )


                          • kiouty 5 décembre 2011 16:14

                            Incroyable le nombre d’énormités dans cet article.

                            Paul Jorion explique sur tous les tons dans ses bouquins qu’il ne faut pas confondre dette et argent existant, et que c’est précisément cette confusion qui est à la base de nos problèmes.
                            Et vous, vous démarrez l’article sur le postulat opposé :

                            C’est assez clair : l’argent doit bien exister puisqu’il est dû. N’est-ce pas ? Logique imparable. 

                            Et ben non justement. Il n’y a pas d’équivalence entre argent dû et existence de cet argent.
                            Informez vous autre part que sur les niaiseris de sites parlant de création ex-nihilo...

                            on considère également comme « normal » que certaines entreprises fassent faillite, puisque leur passif dépasse leur actif.

                            Alors là j’ai raté un truc. Comment le passif peut-il ne pas être égal à l’actif ?

                            Somme toute, il s’agit d’une fraude monumentale, puisque dans le contrat que vous passez, la banque vous propose quelque chose qu’elle n’a pas, qu’elle va créer ultérieurement ! Liée à votre emprunt, la banque possède juste une fraction (environ 8%) de l’emprunt en dépôt. Vous allez donc devoir suer jusqu’à la retraite pour rembourser de l’argent qui n’existait pas ! Une dette fantôme contractée par un mécanisme frauduleux !

                            Lisez Paul Jorion, vous éviterez de réciter bêtement toutes les aneries de la création ex-nihilo qui trainent sur le net en croyant en plus que vous êtes le premier à en parler sur agoravox.
                            L’argent en peut pas être créé ex-nihilo. Il y a un principe de conservation des quantités, évidemment, sinon, l’économie ne fonctionnerait pas.
                            Une banque ne prête que l’argent qu’elle a, et c’est bien ça le problème : elle prête l’argent des déposants, avec effet de levier certes, mais pas en créant de l’argent de nulle part, mais en monétisant les dettes des particuliers à la banque centrale.

                            Bon j’arrête, car ça m’énerve le type ce désinformation.



                            • pi erre pi erre 5 décembre 2011 19:04

                              Et tu est incapable d’argumenter ou tu veux nous faire acheter ton livre  ?
                              C’est vraiment pas credible ton message, enfumage, sophisme ....dans
                              la parfaite lignée de Paul Jorion !!!

                              Si vous voulez en savoir plus sur les soi disant argument de Paul Jorion,
                              voyons ces échanges avec Etienne Chouard ici :
                              http://etienne.chouard.free.fr/Europe/monnaie.php

                              Evitons de nous faire enfumer par un gars qui veut nous faire acheter un
                              livre qu’il est incapable d’expliquer.. Et pour cause !


                            • Joel 5 décembre 2011 20:20

                              Merci pour le soutien Pierre. C’est vrai que j’ai peut-être omis quelques erreurs mineures dans mon article, principalement du fait que je ne suis pas économiste. En revanche, je pense que le fond est quand même assez solide.



                            • Mor Aucon Mor Aucon 6 décembre 2011 15:55

                              M. Holbecq, j’ai lu votre création Monétaire pour les Nuls et votre position vis à vis de ce que peuvent essayer de théoriser des gens comme Jorion qui se résume dans le dernier paragraphe de la conclusion où vous dites : « Maintenant des subtilités de langage font que pour certains, (et ils ont raison dans le fond), seule la banque centrale aurait de pouvoir de création de la monnaie dans ce sens que la seule monnaie ayant cours légal est la monnaie centrale (monnaie fiduciaire pour nous). L’autre monnaie, la monnaie scripturale que les banques peuvent émettre à un niveau bien supérieur à leurs réserves en monnaie centrale par le jeu de la réserve fractionnaire, n’est pas une « vraie monnaie » au sens strict du terme. Mais pour moi c’est jouer sur les mots car pour Monsieur et Madame Toutlemonde, mon quotidien c’est de la monnaie bancaire scripturale en majorité, au point même que la loi oblige par exemple de verser les salaires par virement bancaire ou chèque, ou interdit des paiements en monnaie fiduciaire au delà d’un certain montant... La monnaie bancaire est donc bien pour le citoyen son « vrai » moyen de paiement, le reste n’est que de la salade pour théoriciens qui n’intéresse personne. Monnaie scripturale ou monnaie fiduciaire (centrale) c’est pour nous tous de la monnaie avec laquelle nous réalisons nos échanges au quotidien. »

                              Je pense, justement, qu’accorder la même considération de monnaie parfaitement liquide à la monnaie scripturale comme si de monnaie fiduciaire il s’agissait est une simplification outrancière. C’est la négation de ce que vous qualifiez de subtilité théorique qui vous permet de développer une théorie débouchant sur la fin du système de réserve fractionnaire par l’obligation du 100% de réserve.

                              L’aboutissement de votre raisonnement n’est pas forcément erroné pour autant mais je pense qu’il conviendrait que vous exposiez les raisons de considérer cette subtilité théorique comme un simple jeu de mots.


                            • A-J Holbecq 7 décembre 2011 08:19

                              Merci de m’avoir lu
                              J’ai bien précisé les motifs qui font que je considère la monnaie bancaire comme (actuellement) une monnaie à part entière (bien que mon souhait soit le « 100% monnaie » dans lequel les banques secondaires ne pourraient plus créer aucune monnaie) dans ma dernière phrase " Monnaie scripturale ou monnaie fiduciaire (centrale) c’est pour nous tous de la monnaie avec laquelle nous réalisons nos échanges au quotidien. » "

                              Mais bien évidemment ce que je reproche (en fait je m’en fiche ;) ) le plus à Jorion c’est tout le reste (censure, erreur concernant les réserves fractionnaires, incompréhension de Schumpeter et d’Allais qu’il cite à tout bout de temps, la prétention d’avoir prévu le premier la crise alors qu’en tout début 2007 j’en discutais déjà avec des amis banquier américains et avant avec des banquiers suisses... bref, tout le monde le savait ! ... etc,)

                              Je rajoute que la garantie des comptes est de 100000 € pour une banque particulière qui feraient faillite et que si par hasard le système entier s’écroulait les banques seraient nationalisées et les DAV et DAT inscrits en comptes seraient indemnes.


                            • Mor Aucon Mor Aucon 8 décembre 2011 06:47

                              Donc je reste sur ma faim en ce qui concerne la subtilité théorique que vous assimilez à un jeu de mots.

                              Quant à P. Jorion, je ne comprends pas que vous soyez autant remonté contre lui. Ou alors, vous l’êtes pour les mêmes raisons que l’est E. Chouard qui n’a rien trouvé de mieux que publier un recueil ( orienté, est-il nécessaire de préciser ? ) de ses échanges avec lui dans l’intention de démontrer sa soi-disant intolérance et esprit censeur. D’autre part, c’est Attali qui a inauguré sa carrière de prophète et les analyses de Jorion sont écrites avant la crise. Ce ne sont pas de simples conversations. On peut parfaitement être en désaccord avec lui sur un point ou sur toute la ligne, mais vous ( et Chouard ) lui faites un procès arbitraire donc injuste.

                              Concernant les erreurs de Jorion, comme vous dites, au sujet de Schumpeter et Allais, je préfère m’abstenir pour ne pas avoir à retourner certains de vos compliments envers lui, vers vos écrits.


                            • Croco Croco 5 décembre 2011 20:42

                              M. A a 100 €, il les dépose en banque.
                              La banque les prête a M. B, elle « crée » ainsi 100 puisque M. A possède bien ses 100 et M. B peut dépenser les siens, il y a donc 200 au total, mais la banque n’a prêté que ce dont elle disposait, pas de création ex-nihilo (au passage si c’était possible, il n’y aurait pas de crise de liquidité menaçant le tarissement du crédit)


                              • A-J Holbecq 6 décembre 2011 10:40

                                Non, la banque ne prête pas les 100 € de A : ils restent disponibles s’ils sont en compte courant
                                La banque crée bien (« ex nihilo ») 100 € nouveaux pour B, si B lui demande un crédit qu’elle accorde : mais elle pourrait également faire un crédit de 10000 € (ou X €)
                                Le total est bien de 200 € (ou de 10100 €) en compte courants, qui ne seront pas prêtés lors d’une nouvelle demande de crédit
                                C’est difficile de comprendre qu’une banque est fabriquant de sa propre monnaie (€ BNP, € SG, € CA, etc ) , hein ?


                              • 4A+++ 5 décembre 2011 21:50

                                Bonjour à tous,

                                Aujourd’hui il est minuit moins deux suivant l’horloge de M. Attali,

                                Standart and Poors vient de se prononcer :

                                Selon le Financial Times, l’agence de notation placerait la note de ces pays sous perspective négative à partir de lundi, menaçant de les dégrader dans les trois prochains moins, si rien n’est fait pour endiguer la crise.

                                http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/12/05/standard-and-poors-menace-de-degrader-les-triple-a-europeens_1613697_1581613.html 

                                Etant donné que la réunion entre Mme Merckel et M. Sarkosy n’a débouché sur rien de concret, les sciences occultes s’occupent de nous.

                                Sans vouloir être pessimiste nous nous fracassons contre le mur de la dette, et les pays outre Atlantiques n’attende que cela.

                                Votre agence de notation
                                4A+++ 


                                • ObjectifObjectif 5 décembre 2011 22:15

                                  A l’auteur : merci pour cet article, il part d’une bonne prise de conscience.

                                  Pour les solutions, il serait utile de lire ce livre : http://www.creationmonetaire.info/2011/06/theorie-relative-de-la-monnaie-20.html

                                  L’important est de comprendre que si la création monétaire est réservée à une minorité, que ce soit l’état ou des banques privées comme actuellement, le système monétaire est instable et des crises récurrentes sont inévitables.

                                  La seule solution stable est de répartir toute monnaie créée à égalité entre tous les citoyens.

                                  Une autre manière d’expliquer la situation actuelle : Bancopoly : le jeu qui fait fureur !


                                  • Joel 5 décembre 2011 22:21

                                    Merci, Objectif, pour ces indications.

                                    Je lirai tout cela ces prochains jours. En publiant cet article, je pars aussi à la pêche aux idées nouvelles, pour moi-même, soit douter de mes affirmations, soit poursuivre de l’avant, le cas échéant. Donc un grand merci pour tous ces liens.


                                  • bert bert 6 décembre 2011 02:44

                                    très bon mais les châteaux de la Loire c’est quand même jolie !!!!!!!



                                  • Fred59 5 décembre 2011 23:54

                                    Bonjour, votre proposition originale est en fait la conclusion à laquelle tout enfant de dix ans parviendrait aisément si la totalité du système médiatique n’était pas mobilisée pour transformer les citoyens en lemmings.

                                    1/ Même les souverainistes ne disent pas assez souvent et assez fort que quitter l’euro n’est pas une fin en soi, mais un préalable à toute action.

                                    2/ La nationalisation au moins temporaire des banques (et des compagnies d’assurance) semble inévitable, car seule la garantie de l’Etat peut contraindre un acteur privé à accepter de tenir pour un temps un comportement d’intérêt général.

                                    3/ En plus de séparer les banques de dépôt des banques d’« investissement », il faut aussi séparer les activités de conseil de l’« investissement » (éviter le conflit d’intérêt entre conseil et spéculation : ceci ressort du livre de Marc Roche, ’La Banque’)

                                    4/ Annuler la dette comporte des risques : après l’histoire des emprunts russes, le commerce extérieur russe a dû attendre des décennies pour se reconstruire. Pouvons-nous être à ce point autarciques pour négliger la confiance de nos partenaires commerciaux ?
                                    Ceci dit tout devra être fait pour couper court au développement d’intérêts et réduire la dette de gré ou de force, sachant que ce sera le choix entre le défaut partiel ou complet. Complet... et contagieux.

                                    5/ Ca résume le dispositif complet...

                                    6/ Cette mesure a été proposée par Irving Fischer, Tobin, Friedman, Allais. Un des économistes les plus respectés des années 20, idôle de Bernanke. Et 3 Nobel avec ça.
                                    Fischer, après avoir confondu la bulle des années 20 avec les résultats de la sobriété des travailleurs, s’est singularisé dans les années 30 avec cette solution radicalement opposée au keynésianisme. Cette solution très méconnue, qui va de pair avec un étalon or ou polymétallique, aurait une grande vertu en période de bulle et couperait court à la spéculation.
                                    http://revolution-monetaire.blogspot.com/p/100-money-dirving-fisher.html

                                    Il n’y a donc rien de si novateur dans votre programme, mais c’est un condensé de ce qu’il y a d’efficace à faire si l’on refuse la soumission, bien imbriqué et bien combiné.

                                    La réécriture d’une constitution par assemblée constituante, avec l’instauration d’une démocratie plus directe (moins représentative) et une dose de tirage au sort complèteraient bien le package.


                                    • bert bert 6 décembre 2011 00:46

                                      l’article n’est pas « bon » .......

                                      l’auteur devrait étudier l’histoire des monnaies .....
                                      un petit lien relatif aux pièces gauloises.....

                                      il devrait aussi étudier les « relations » bancaires entre le roi de France et les templiers
                                      ........



                                        • bert bert 6 décembre 2011 01:26

                                          tu nationalises la création monétaire .... et tu mets un « salaud » au pouvoir 

                                          la bonne blague
                                          pour faire plus marrant tu peux aussi établir le coquillage comme « monnaie » en te garantissant monopole du ramassage sur les plages
                                          et puis n’oublies pas les frontières.......


                                          • Peretz Peretz 7 décembre 2011 16:35

                                            Malgré la bonne volonté de l’auteur, il y a pas mal d’approximations dans ce texte. Tout d’abord la création monétaire date de 2800 ans. Il ne faut pas la confondre avec reconnaissance de dette ou de valeur monétaire remplacée par des billets à ordre. Il s’agissait de faciliter des transferts de valeurs métalliques trop lourdes à transporter, reconnues et garanties par des banquiers ou gros commerçants connus en qui on pouvait faire confiance. Ne pas oublier que si l’on se passe des prêteurs extérieurs, à qui on fermerait la porte, il faudra emprunter à la banque de France, donc faire marcher la planche à billets pour combler le trou du déficit. D’où un minimum d’inflation. Mais qui ne pourrait pas être trop néfaste...si on augmente le pouvoir d’achat. Mais tout dépend du montant des sommes en jeu et de la volonté des politiques au pouvoir.


                                          • lemouton lemouton 7 décembre 2011 17:50

                                            àl’auteur

                                            article superbe et bien illustré..
                                            enrichissant (sans jeux de mots.. smiley merci


                                            • Joel 7 décembre 2011 20:08

                                              Bonsoir,

                                              @Peretz : Oui je reconnais bien volontiers un certain nombre d’approximations, voire de légères erreurs (reste à pondérer ’légères’). Néanmoins, je prétends quand même que dans les grandes lignes, je ne suis pas entièrement à côté du sujet.

                                              @lemouton : Merci pour le compliment.


                                              • BA 11 décembre 2011 11:53

                                                En Europe, quels sont les Etats qui ont été en défaut de paiement ?

                                                 

                                                Réponse :

                                                 

                                                1- L’Espagne a été 13 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                2- L’Allemagne a été 8 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                3- La France a été 8 fois en défaut de paiement. Rappel : le dernier défaut de paiement de la France remonte au 30 septembre 1797 (les historiens l’appellent "la banqueroute des Deux Tiers").

                                                 

                                                4- L’Autriche a été 7 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                5- La Hongrie a été 7 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                6- Le Portugal a été 6 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                7- La Turquie a été 6 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                8- La Grèce a été 5 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                9- La Russie a été 5 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                10- La Pologne a été 3 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                11- La Roumanie a été 3 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                12- L’Italie a été 1 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                13- Les Pays-Bas ont été 1 fois en défaut de paiement.

                                                 

                                                (Carmen Reinhart, Kenneth Rogoff, « Cette fois, c’est différent », édition Pearson, page 120)


                                                • Rensk Rensk 11 décembre 2011 11:54

                                                  Alors, moi je suis toujours en retard... bravo pour l’explication...

                                                  La Suisse a fait une loi qui obligent les banques (UBS + CS) d’atteindre un quota dépassant Bâle III... en 2019 je crois... Ils devront se « couvrirent » avec 19%


                                                  • Joel 11 décembre 2011 12:19

                                                    Bonjour,

                                                    Visiblement, vous êtes moins en retard que nos dirigeants ;)

                                                    L’idée du 19% fait partie du plan du « too big to fail », mais n’est pas en application actuellement. Le Crédit Suisse étant à un peu moins de 3% de couverture et l’UBS guère mieux juste en dessous de 4%. C’est toujours mieux que la Société Générale avec ses 2%, mais bien loin de Bâle III.

                                                    En fait, en Suisse, la Banque Migros est exemplaire et les diverses banques cantonales pas si mal. En Suisse toujours, l’équivalent de la Banque Postale est directement garantie par l’Etat Suisse et relève donc d’une relative plus grande stabilité. Personnellement, je ne m’y fierais pas trop non plus. Si tout le monde décroche (enfin, pas le monde, mais toute l’Europe), il est certain que la Suisse suivra.

                                                    Bon dimanche et merci pour le commentaire.


                                                  • BA 11 décembre 2011 21:13

                                                    Dimanche 11 décembre 2011 :

                                                     

                                                    Fabriquer la monnaie, éviter la panique : mode d’emploi pour sortir de l’euro.

                                                     

                                                    Comment ressusciter les pesetas, les drachmes ou les lires ? Le scénario, même s’il reste perçu comme « de la science-fiction », n’est plus tabou pour les économistes, qui imaginent son déroulé concret, où la priorité serait d’éviter la panique de la population.

                                                     

                                                    D’abord "les autorités monétaires de la zone euro cesseraient de reconnaître l’euro en tant que monnaie commune, déclenchant une série de procédures qui exigeraient à nouveau l’émission de monnaie par les banques centrales nationales", estime Paulo Reis Mourao, de l’université du Minho à Braga (Portugal).

                                                     

                                                    Car les anciennes devises ont été détruites, même si les Européens en gardent un peu au fond des tiroirs : l’équivalent d’1,7 milliard d’euros en pesetas, 1,3 milliard d’euros en lires, 600 millions d’euros en francs, 6,8 milliards d’euros en deutsche mark...

                                                     

                                                    Les fabriques nationales de monnaie se mettraient donc au travail pour plusieurs mois, abandonnant la production de l’euro (l’Espagne imprime par exemple des billets de 5 et 20 euros).

                                                     

                                                    Le Wall Street Journal affirmait d’ailleurs jeudi que certaines banques centrales européennes se préparaient déjà à réimprimer des monnaies nationales. L’Irlande, citée dans l’article, a toutefois fermement démenti.

                                                     

                                                    Mais à peine la drachme, la peseta ou l’escudo réintroduits, le cours de ces monnaies, émises par des pays économiquement fragiles, fondrait sous la pression des marchés tandis que celui du mark allemand grimperait.

                                                     

                                                    De quoi faire paniquer les habitants, dont l’épargne pourrait perdre 50 % de sa valeur selon plusieurs études, ce qui les inciterait à retirer en masse leur argent des banques, entraînant "l’effondrement du système financier", prévient Federico Steinberg, économiste à l’institut espagnol Elcano.

                                                     

                                                    Du coup faut-il agir par surprise ou vendre d’abord l’idée à la population, pour la rassurer ? Les opinions divergent.

                                                     

                                                    "Il faudrait que secrètement tout soit décidé en une nuit et que le lendemain matin les marchés, les banques soient fermées au moins durant douze heures pour empêcher qui que ce soit de bouger son argent", pense Franco Bruni, professeur à l’université Bocconi de Milan (Italie).

                                                     

                                                    "Une manière de faire serait d’annoncer un jour sans que personne ne le sache auparavant : nous gelons vos comptes car nous allons revenir à la monnaie de départ", dit Gayle Allard de l’IE Business School de Madrid, qui s’interroge alors : "comment fabriquer suffisamment de billets en secret ?"

                                                     

                                                    Pour Eduardo Martinez-Abascal au contraire, "il faut faire une spectaculaire campagne de communication, pour dire : nous sommes arrivés à la conclusion qu’il faut revenir à la peseta (ou à la drachme) et il y a comme avantages ceci, cela...", explique ce professeur de l’IESE Business School de Madrid, autre grande école de la capitale espagnole.

                                                     

                                                    Une devise faible apporte quelques atouts : ainsi, "la Grèce pourrait vendre à l’extérieur à moitié prix« tandis que, »redevenue un pays pas cher« , elle »se remplirait de touristes", poursuit-il.

                                                     

                                                    « Il y a un effet merveilleux » en cas de sortie de l’euro, observe aussi Mme Allard : "le pays récupère son taux de change, sa monnaie peut baisser« et donc il peut »croître via les exportations".

                                                     

                                                    Mais, tempère M. Bruni, chaque Etat chercherait à être moins cher que son voisin via « une course à la dévaluation ».

                                                     

                                                    Or avec une monnaie affaiblie, les produits importés comme le pétrole seraient hors de prix : "nous aurions une chute du pouvoir d’achat, des tendances inflationnistes et un niveau de vie en baisse", admet M. Mourao et « il nous faudrait 10 à 15 ans pour stabiliser la situation ».

                                                     

                                                    A cela s’ajoutent des problèmes légaux. "Imaginez une banque espagnole qui a des dettes aux Pays-Bas : comment sera calculée sa dette si on abandonne l’euro, en florins ou en pesetas ?", se demande Thomas Cool, ancien économiste de l’Office central des statistiques aux Pays-Bas.

                                                     

                                                    Et la dette publique, resterait-elle libellée en euros, obligeant l’Etat à entrer en défaut de paiement, ou serait-elle convertie en ancienne monnaie, ce qui rendrait furieux les marchés ?

                                                     

                                                    Comme le rappelle M. Steinberg, "l’introduction de l’euro a été un processus très délicat, planifié pendant plus de deux ans, et donc l’idéal, pour qui voudrait abandonner l’euro, serait de prendre le même temps pour défaire cela".

                                                     

                                                    Mais "le problème est que s’il y a une sortie de l’euro, cela va sûrement être abrupt et désordonné...", ajoute-t-il.

                                                     

                                                    http://www.boursorama.com/actualites/fabriquer-la-monnaie-eviter-la-panique-mode-d-emploi-pour-sortir-de-l-euro-b4cdd8848a0ed0cdc9e3d6f2d968fd59

                                                     


                                                    • Joel 11 décembre 2011 22:11

                                                      Comme le dit Monsieur Chevallier sur son site en référence de mon article :

                                                      "Une baisse forte et rapide de M1 pourrait mettre fin à cette hypertrophie monétaire et rétablir des fondamentaux sains, ce qui ne pourrait se faire que lors d’une crise très forte, pire que celle des années 30. Cette hypothèse est possible. Ce serait alors une crise systémique, c’est-à-dire un effondrement de tout le système économique de la vieille Europe et des banques en particulier.
                                                      Les dommages seraient considérables, mais les pays européens pourraient repartir durablement en forte croissance, comme cela s’est produit en Argentine.

                                                      La baisse de M1 pourrait être lente et faible. Dans ce cas, la vieille Europe serait condamnée pour des décennies à une croissance molle voire nulle et même négative (comme ce qui s’est passé pour le Japon), les désordres iraient croissant, ce qui correspond exactement à la stratégie américaine qui obtiendrait ainsi un affaiblissement irrémédiable de ces concurrents qui auraient pu remettre en cause le leadership des Etats-Unis dans le monde."

                                                      Référence : http://chevallier.biz/2011/12/chronique-de-l%E2%80%99effondrement-annonce/

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