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Accueil du site > Actualités > Environnement > Hydroélectricité, une solution viable et soutenable

Hydroélectricité, une solution viable et soutenable

L'hydroélectricité est la première énergie renouvelable de France mais reste pourtant moins sollicitée que dans les autres pays du monde. Alors qu’elle représente 11,8% de la production électrique nationale, la moyenne mondiale s’élève à 16%. Face à ce constat, il est bon de rappeler les atouts de cette filière pourvoyeuse d’emplois non délocalisables.

Une énergie propre au service de la croissance verte

La première qualité attribuée aux centrales hydroélectriques c’est leur faible « facture carbone », en effet, la France a fait de la lutte contre le réchauffement climatique sa priorité. Avec la loi de programmation sur la politique énergétique (POPE), elle s’est fixée de réduire par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Qui plus est, les engagements communautaires fixe cette réduction à 20% pour 2020 avec le paquet énergie climat, adopté en 2008. Enfin, si la France et l’Union Européenne veulent garder leur leadership environnemental, il faudra pour cela atteindre leur objectif sans même attendre des mesures chiffrées à la conférence de Varsovie en Novembre 2013.

En plus de proposer une solution alternatives aux solutions thermiques, ces différents aménagements hydroélectrique (barrages au fil de l'eau ou barrages de retenue) sont soucieux de leur intégration dans le milieu naturel. Si les industriels soulignent que cette solution recèle d’un « potentiel limité » du fait des dispositions géographiques, elle bénéficie des résultats de nombreuses études pour améliorer son impacte sur l’environnement aquatique ce qui facilite son acceptation auprès de la population.

Une technologie qui présente des avantages pratiques

Les installations sont à l’heure actuelle utilisée à 70% de leurs capacités potentielles, pour maintenir « la sureté et la performance de l’hydraulique » EDF a lancé un plan de maintenance sur l’ensemble des installations « SuperHydro », évalué à 900 millions d’euros pour la période 2007-2015. Cette source d’énergie est particulièrement appréciée également en raison de son caractère stable. Elle permet de limiter les effets des dispositifs réglementaires qui limite la part des énergies renouvelables du fait de leur intermittence comme c’est le cas de l’arrêté ministériel du 23 avril 2008.

Enfin, à l’aide de systèmes d’écluses, les centrales hydroélectriques permettent également de s’adapter aux pics de la consommation. Pour toutes ses raisons, certains experts font de l’hydroélectricité « l’indispensable complément de l’éolien et du photovoltaïque »...


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18 réactions à cet article    


  • alberto alberto 19 août 2013 14:57

    Salut, Pierre FG,

    Moi, je suis d’accord avec toi et approuve entièrement tes propos, mais j’ai quand même dans l’idée que ton article va un peu énerver Areva...

    Bien à toi.


    • joletaxi 19 août 2013 16:22

      C’est quoi cet article ?

      Une fois pour toutes, les barrages, c’est KAKA

      Pas pour rien que Yan hélico parcourt le monde,(j’sais pas pourquoi, il ne va pas en Chine ?il aime peut-être pas la cuisine) pour soutenir à coup de milliers de litres de kérozène ,les populations décimées par ces affreuses et dangereuses constructions.

      Un barrage, c’est d’abord la mort des poissons qui ne peuvent plus rendre visite à leurs cousins d’en amont,et qui se suicident par tonnes, c’est un dégagement de méthane épouvantable qui fait mourir les ours polaires,c’est la mort de tous les écosystèmes noyés,bref, une merde pas possible
      Regardez les désastre du méga barrage des 3 gorges.
      les populations déplacées, à coup de trique,la suppression de riantes vallées, la modification du climat, l’augmentation des séismes,et pire, la régulation des crues qui faisaient la joie des chinois depuis des millénaires.
      Regardez Assouan, un désastre.Les paysans font 3 récoltes par an, et emploient des engrais et des intrants là où les inondations régulaient la surpopulation,et je ne vous parle pas des pêcheurs de sardines qui sont au chomdu

      Fort heureusement, avec lucidité, courage, la mouvance s’oppose partout à ces hideuses inventions, et d’ailleurs, ils militent pour la suppression des ouvrages existants(tous ces moulins qui durant des siècles ont fait tant de dégats)
      Au Canada, ils sont très actifs, car c’est une abomination, + 80% d’électricité hydro, un scandale.
      En californie, ils ont enfin réussi à mettre en faillite toute une industrie vivrière, en détournant les volumes d’irrigation vers la mer pour sauver ce poisson dont la raréfaction va surement provoquer l’effondrement des espèces.

      Et le danger ! à Fuku, dont la centrale a fait zéro mort, zéro, la tête à toto, un barrage voisin n’a pas résisté au séisme:80 morts.
      Et Malpasset hein ?
      Regardez le lac de Sainte Croix,et son cortège de malheurs, de noyés.

      C’est que vous finiriez par nous vendre un barrage sur la Loire, vous voulez une révolution ?

      @alberto
      les barrages sont le complément indispensable des centrales nucs, l’usine de la rance n’avait pas d’autre raison d’exister.


      • fb 19 août 2013 18:04

        C’est quoi ce commentaire ? J’aimerais bien savoir ce que vous pourriez proposer, tout en sachant qu’éliminer l’impact de l’homme sur la nature quand on parle de production énergétique relève de l’utopie.
        Si vous voulez approfondir la problématique « simplement » sur l’aspect des seuls matériaux je vous renvoie à cette excellente conférence réalisée par Yves Bréchet au Collège de France.
        Surprise, les choses ne sont pas aussi simples que les affirmations péremptoires supposées « écolos ».


      • libertus 19 août 2013 18:24

        Les barrages ? Ca détruit les vallées.

        Les éoliennes ? Ca tue les oiseaux, c’est pas beau, ça fait du bruit.

        Les hydroliennes ? Ca tue les poissons, c’est pas beau.

        Le gaz de schiste ? Ca pollue.

        Le charbon ? Ca pollue.

        Le pétrole ? On en a pas, alors ça coûte trop cher. Et puis de toute façon, ça pollue.

        Le nucléaire ? C’est trop dangereux.

         

        Bon, il ne reste plus que le solaire (ça pollue un peu quand même, c’est pas très beau quand même, ça marche mal la nuit), et les économies d’énergie (le vélo et en plus c’est bon pour la santé, 10 000 euros d’isolation pour économiser 300 euros par an, ...). On sera pauvres (sauf les fabricants de bougie), on aura froid (sauf en corse), mais on s’en fiche, car les petits oiseaux nous diront merci.

         


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 août 2013 18:29

        Le ton est excessif mais l’essentiel y est.


        Les aménagement hydroélectriques nécessaires à l’hydroélectricité cause d’énormes impacts sur les fleuves et leur amont. C’est la raison pour laquelle les grands plans concernant la Loire ont été réduits.

        Il serait plus judicieux d’exploiter les courants marins plutôt que les fleuves. L’impact sera moindre même si l’entretien et la rénovation seront plus difficiles.

      • joletaxi 19 août 2013 18:55

        heu... c’est du seconde degré hein....


      • libertus 19 août 2013 21:49

        Peut être même du 3ème smiley

         


      • Croa Croa 19 août 2013 23:09

        C’est exagéré là !

        Il est vrai que les grands barrages ont un violent impact écologique même s’il est possible d’en limiter les conséquences par des aménagements tels que les échelles à poissons par exemples et surtout en sachant s’arrêter d’aménager trop (sauvetage de la Loire.)

        C’est en ça que l’auteur se trompe : La France tire le maximum (voire déjà trop) de ses ressources hydrauliques. 


      • BarbeTorte BarbeTorte 25 août 2013 12:52

        @fb

        Il m’a semblé détecter une pointe d’ironie dans le commentaire de joe.
        Je pense que c’est du second degré


      • Bilou32 Bilou32 19 août 2013 18:51

        Il y a quelques décennies (surtout avant guerre), il y avait un nombre important de micro-centrales au fil de l’eau dont certaines desservaient même le voisinage en électricité. Il en reste très peu, même si les infrastructures sont restées (canaux d’amenée, barrages...). 
        La remise en état de tous ces sites aurait très peu d’impact sur l"environnement. Toutes ces productions locales cumulées pourraient bien permettre la fermeture d’une centrale nucléaire et l’économie de quelques supertankers. Avec en plus le gros avantage de la souplesse de la production et un peu d’ embauche, malgré l’automatisation des installations modernes.


        • ourston 19 août 2013 21:45

          J’ai connu une vallée où des dizaines de petites entreprises qui produisaient du lacet fonctionnaient grâce à l’énergie hydraulique. Les entreprises ont disparu, mais la rivière est toujours là, ainsi que les biefs et retenues permettant d’exploiter son énergie. Faute de volonté politique, cet atout n’est pas utilisé.


        • Croa Croa 19 août 2013 23:24

          à la fin du XIXe et jusqu’au au début du siècle dernier il y avait beaucoup d’aménagement hydrauliques mais ce n’était pas spécifiquement des centrales, les plus nombreux étant des moulins tout simplement. Nombreux sont ceux qui ont déjà repris du service pour faire de l’électricité. Ces mini-centrales mais pas micros car déjà relativement puissantes ne sont quand même rien à coté des productions EDF hydrauliques et carrément que dalle comparé au nucléaire !

          On ne t’as pas attendu, Bilou !  smiley


        • Bilou32 Bilou32 20 août 2013 09:31

          En effet Croa, il y a même une mini centrale (crée à 100% il y a 30 ans) à 5 kms de chez moi. Mais je connais à proximité au moins cinq sites qui tournaient avant guerre et qui ne sont plus exploités. Pourtant c’était un sacré boulot à l’époque... pas de pelles aures que manuelles ! Canaux de plusieurs centaines de m, digues-barrages qui sont encore là un peu partout, surtout près des villes et villages en sont les témoins. On pourrait développer et créer au moins un moulin tous les 3 kms par ici !
          Avec la hausse du prix de l’énergie, cela peut être une opportunité pour celui qui a les moyens...


        • baldis30 29 août 2013 23:50

          l’article de bilou 32 ne prend absolument pas en compte le risque que constitue ces petites centrales, toutes privées, lors des crues. souvent dépourvues de vannes elles entraînent dans ce cas des inondations à l’aval comme à l’amont en s’opposant au libre écoulement des eaux . De plus lorsqu’elles sont pourvues de vannes encore faut-il que quelqu’un prenne la décision de les ouvrir et ne soit pas mobilisé ailleurs en cas de problème ( sur ce cas voir le rapport Lefrou-Martin publié à la DF sur les inondations de l’Aude en novembre 1999) .
          Sur le problème j’ai suffisamment de preuves personnelles et photographiques pour étayer le sujet. Enfin faut-il aussi que, -exemple réel-, sous l’effet d’une percussion liée une rupture d’embâcle, les ouvrages ne soient pas emportés et créent des vagues importantes à l’aval .
          on s’amuse beaucoup avec le concept de ces petits ouvrages au détriment de la sécurité générale .....la réalité est nettement moins rose .. et dans bien des cas on tourne au tragique, sur la rupture de ces petits ouvrages très mal surveillés.


        • Pierre FG Pierre FG 19 août 2013 22:44

          Un commentaire très qualitatif pour l’étude des sciences politique Not In My Back Yard (NIMBY) ! 


          Sinon merci à Alberto, Merci pour le lien à FB (très intéressant).. 

          Bilou32 et Ourston, je ne suis pas loin de penser comme vous, les initiatives locales devraient être encouragées mais avec les besoins énergétiques pour alimenter notre croissance qui revient (+0,5% au second trimestre) il ne faut pas se détourner des solutions qui s’inscrivent dans une logique de développement durable ! 



        • JB 74 24 août 2013 12:05

          Essentiellement contre les barrages qui empêchent la « continuité écologique » :

          - les sédiments ne vont plus jusqu’à la mer, les côtes sont ainsi fragilisées et un déficit organique est constaté pour les espèces vivantes en mer,
          - les poissons ne peuvent plus remonter les cours d’eau, supprimant ainsi la chaîne alimentaire normale oublions la blague des « passes à poisson » qui sont inefficaces.

          Pour répondre à Lavigue, seules les marées motrices" pourraient lui convenir car il ne doit pas habiter dans l’Atlantide. Si on consomme de l’énergie, il faut s’attendre à des unités de production d’énergie près de chez soi. C’est plutôt positif comme résonnement car plus c’est proche, mois il y a de la déperdition dans le réseau (80% de déperdition en France à cause du modèle nucléaire avec ses centres de production d’énergie centralisés sur un territoire assez vaste)....
           


          • baldis30 6 septembre 2013 00:10

            80 % de pertes ? où avez-vous trouvé ce chiffre ..... ! ceci dit je suis parfaitement d’accord il vaut mieux mettre les centrales nucléaires au plus près de la consommation , par exemple à Lyon à la place de l’ancienne gare des Brotteaux avec un réacteur du type de ceux utlisés dans les sous-marins nucléaires , en supprimant au passage la centrale de chauffage urbain au fuel proche de La Part-Dieu,

            Ou pour supprimer la pollution atmosphérique bien réelle de la centrale thermique de Givors la remplacer immédiatement par une unité nucléaire. 


          • MAF Vincent F.A. M. 2 novembre 2013 12:48

            Malheureusement, les énergies propres n’existent pas, ni les vertes, ni les marrons, ni les bleues, pas même les énergies infinies, le mouvement perpétuel n’existe pas. Les centrales ont des durées de vie limitées. C’est pour cette raison que écolos, et ultra-libéralistes ne seront jamais d’accord. Et on revient toujours aux mêmes débats de cour de récré, nucléaire ou pas, le retour à la bougie, les caricatures habituelles. Mais des bougies à quoi ? car elles sont faites à partir du pétrole, et le pétrole, plus il est cher et plus les resserves augmentent, pareil pour le gaz, plus c’est cher et plus on dit qu’il y en a. A tel point que le gaz américain du non-conventionnel, fait baisser le prix du gaz, au risque de faire baisser aussi l’intelligence de l’innovation. Le gros problème, est le scandale du BIG qui n’est pas Beautiful. Les Big tours, les Big Barrages, les Big Grand Paris, et son étalement urbain, avec ses BIG parkings bitumés, ses BIG lotissements. Tous ces BIG créeront à court-terme des BIG dettes énergétiques pour les générations futures, avec des tensions sociales qui vont avec. Il suffit de regarder l’actualité bretonne.
            Seule la maîtrise de l’énergie et de sa consommation feront consensus dans un monde de matières premières finies.

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