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Accueil du site > Actualités > Environnement > L’épouvantail capitaliste de la surpopulation

L’épouvantail capitaliste de la surpopulation

« De toutes les façons, il n’y aura pas assez pour tout le monde… » Voilà ce qu’on entend de plus en plus souvent pour exprimer le futur de notre humanité. Face aux dangers que représente la « surpopulation », la finitude de la Terre et de ses ressources est l’argument ultime pour justifier l’injustifiable. Car derrière ces mots se cache une réalité indicible : « si des gens meurent de faim, c’est normal (les plus prudents rectifieront par logique) »… puisque les ressources ne sont pas infinies, et l’espace disponible non plus !

La population augmentant à un rythme qui s’accélère, nous en sommes réduits à imaginer le pire pour continuer à justifier un système qui utilise des arguments fallacieux plutôt que de le remettre en cause… et surtout à accepter l’inacceptable ; car s’il n’y en a pas pour tout le monde qui fait, et comment fait-on la sélection ? Par la guerre ? Par la famine ? Par l’argent ? Par la surveillance et le contrôle ?

Je m’inscris en faux avec cette vision, et je la réfute catégoriquement. Ce ne sont ni les ressources qui manquent ni la nature qui crée la rareté mais le système capitaliste. Fondé sur le principe que le rare est cher, ce système, que l’on cherche pourtant à sauver à tout prix, est le seul et unique responsable de la surexploitation des ressources, de la pollution des airs, des mers et des sols, du réchauffement climatique et de tous les autres maux qui nous accablent. Il n’y a pas d’écologie possible avec le capitalisme, et c’est pure propagande que de vouloir nous faire croire à l’inéluctabilité de la famine et de la guerre pour nous faire accepter des sacrifices inutiles. Et tant pis pour Malthus, qui était un imposteur : j’en veux pour preuve les 1,5 milliards d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim, aujourd’hui en 2012, alors que les ressources disponibles sont encore bien suffisantes.

Car en réalité le problème ne vient pas de la finitude de la Terre mais bien de l’étroitesse de notre esprit. Et ce n’est qu’en dépassant nos propres limites intellectuelles et imaginatives que nous pourrons ouvrir de plus larges perspectives à notre civilisation : le soleil, le vent, et même l’eau (quoi qu’on en dise il y en a toujours autant- c’est le cycle immuable de la nature- c’est juste qu’elle coûte plus cher à traiter et à distribuer) sont des ressources énergétiques sinon inépuisables, au moins disponibles pour encore quelques milliards d’années. Et puis l’espace ne manque pas non plus : si nous regardons la Terre dans ses trois dimensions il y a la surface des Océans, sous la terre et dans les océans, dans le ciel et dans l’espace ; nous augmentons ainsi nos possibilités de développement de manière incalculable… Et puis si la Terre est finie, l’Univers lui ne l’est pas : le nombre des exoplanètes que nous découvrons augmente chaque jour, et la distance qui nous sépare d’elles se rétrécie en même temps.

Que de perspectives s’ouvrent alors à notre esprit si l’on regarde les choses autrement ! Comme nous pourrions nous passer des OGM à semences non-reproductives qui rendent la famine « rentable », comme nous pourrions éviter les pollutions dues à des énergies fossiles en développant ces autres énergies inépuisables mais non rentables qui nous sont offertes par la Nature, comme il serait moins difficile en définitive de construire une société non fondée sur les ressources mais sur les besoins, non fondée sur la rentabilité mais sur l’utilité… plutôt que de sans cesse vouloir sauver un système qui nous conduit à notre propre perte !

En se détachant de notre conditionnement, nous pouvons élargir nos perspectives jusqu’à rendre possible l’impensable, l’inimaginable : nourrir enfin correctement tous les habitants présents et futurs de notre planète, et ce pendant un bon moment encore.

En établissant un nouveau système non plus basé sur la rentabilité et l’intérêt individuel mais sur le partage et l’utile nous pourrions nous détacher de l’obsolescence programmée, de la surproduction et de la surconsommation. Nous pourrions développer enfin les technologies qui nous permettraient d’entrevoir l’augmentation démographique non plus comme une catastrophe mais comme une chance, celle d’offrir à nos enfants un avenir détaché des contraintes qui nous oppressent aujourd’hui, avec leurs corollaires habituels que sont famines, guerres, surveillance et contrôle sans cesse accrus des corps et des esprits.

En établissant un nouveau système non plus basé sur le travail comme objectif ultime de réalisation personnelle mais comme un simple moyen de satisfaire nos désirs nous pourrions alors sortir de la concurrence acharnée qui nous maintient depuis trop longtemps dans notre animalité, pour ne plus perdre sa vie à la gagner. Car nous ne sommes pas que des animaux, et nous seuls avons la capacité de n’être pas uniquement soumis ni à la raison ni à notre instinct. Nous sommes « incalculables« , et capables de tout. Nous avons conscience du temps et donc de nos descendants, car nous avons l’amour et la passion.

En établissant un nouveau système non plus basé sur les ressources mais sur les besoins à satisfaire, nous aurions suffisamment de travail pour réaliser tous les défis (techniques, technologiques, philosophiques) qui nous attendent si nous voulons être en capacité d’accueillir tous les « suivants » dans de bonnes conditions, et continuer cette formidable aventure qu’est l’humanité. Imaginez donc que l’homme disparaisse : la Terre sera toujours là, l’Univers aussi. Mais qui saura qu’ils existent, et que nous avons existé ?

En réalité tout ne dépend que de nous, et de la société que nous désirons construire ; et ce n’est qu’en détruisant la société capitaliste que nous pourrons échapper à l’apocalypse auquel ses partisans veulent nous conduire.

 

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr


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52 réactions à cet article    


  • Vladivostok 1919 Vladivostok 1919 24 octobre 2012 18:04

    Merci pour cet article et ce point de vue trop rarement exprimé


    Le monde produit actuellement de quoi nourrir 12 milliards de personnes, grace a un systeme agricole particulierement inefficace, improductif. Les chaines d’approvisionnement longues font qu’entre 40 et 50% de la bouffe produite est jetée avant d’etre consommée. 

    C’est bel et bien un systeme agricole, et un systeme de repartition des richesse absurde qui est a l’origine des inegalités, et pas une insuffisance des ressources..

    Souvent pour illustrer ce probleme, je demande a ceux qui sont a table avec moi si il trouverais normal que j’accapare 90% de ce qui est dans les plats et dans la carafe, que j’en devore la moitié, et jette les restes a la poubelle, en ne leur laissant que les miettes.
    Trouveraient ils que le probleme vient d’une insuffisance de nourriture, ou déduiraient ils que le probleme vient de moi, l’invité qui accapare tout ??
    -------------------------------------------------------
    Pour la soulution, lire le pdf ici, 19 pages ;
     

    • alinea Alinea 24 octobre 2012 20:29

      Ça fait plaisir : c’est le genre de discours qui n’est pas seriné, c’est le moins qu’on puisse dire !
      ce que nous offre la nature est gratuit, et le gratuit est « impensable » aujourd’hui !!
      Il y a un mouvement politique qui propose quand même de passer d’une économie de l’offre à une économie de la demande !
      Mais il y en a toujours pour dire : gnagnagna, les choses ne se font pas comme ça !
      Qui fait « les choses » ? On omet de le dire !
      Mais vous ; que voulez-vous dire quand vous parlez de l’immensité de l’univers, non encore explorée ?


      • Romain Desbois 24 octobre 2012 23:28

        non Alinéa , la nature n’offre rien. si c’est gratuit parce qu’on se sert.


      • caleb irri 25 octobre 2012 13:11

        @ Alinea

        Il y a forcément des planètes qui ressemblent à la notre, ou qui possèdent des ressources que nous ne possédons pas, ou qui pourraient nous accueillir...

        Si on place l’humanité dans une perspective à très long terme, la conquête spatiale sera incontournable. C’est sans doute le plus gros défi à réaliser, en même temps que le plus pourvoyeur d’emplois, de recherche, de développement...


      • alinea Alinea 25 octobre 2012 13:29

        là, je ne vous suis plus Caleb, entre autres à cause de l’effet pervers qui se fait jour dès aujourd’hui : on peut bien ne prendre soin de rien, l’homme sera toujours assez malin pour aller voir ailleurs !
        @ Romain : on peut se « servir », comme le font tous les animaux, mais on doit être vigilant et respectueux dans notre manière de la faire ; l’homme à, jusqu’à un certain point naturellement, capacité à réparer, replanter, préserver,etc ; ce défi là me paraît beaucoup plus palpitant que se donner l’alibi de notre irresponsabilité en voulant trouver ailleurs le lieu où se comporter de la même manière !


      • Romain Desbois 26 octobre 2012 02:35

        Alinéa , nous sommes d’accord.

        Mais utiliser le pot donne ou offre quand on parle de la nature , c’est faire justement ce que vous condamnez.


      • non667 24 octobre 2012 21:04

        à caleb
        Par la guerre ? Par la famine ? Par l’argent ? Par la surveillance et le contrôle ?

        t’as pas inventé l’eau chaude !
        la sélection des survivants se fera par ceux qui seront immunisés contre les armes « virus génétiques crées (sida+ )  » soit parce qu’ils possèdent naturellement le gène d’abraham ou qu’ils seront eux mêmes génétiquement modifiés (vaccinés ) .

        il n’y à pas de limite à la population ?


        • caleb irri 25 octobre 2012 13:14

          @ non667

          Non il n’y a aucune limite à la population, si toutefois nous parvenons à réfléchir autrement. C’est comme le problème de la viande : une étude (impossible de me rappeler les chiffres exacts mais c’est le raisonnement qui compte ici) montrait que nous pourrions vivre à 50 milliards si nous en mangions comme les Chinois, 20 milliards si nous en mangions comme « je-ne-sais-pas-quel-pays », seulement 10 si comme les Français.


        • Anaxandre Anaxandre 25 octobre 2012 14:36

            Allez, soyons toujours plus nombreux et survivons bientôt comme des animaux ! Ah ! Dans quelles folies nous entraînent les idéologues !


        • logan 24 octobre 2012 21:26

          Merci pour cet article. Bon résumé. Vive le front de gauche.


          • OCCAM 24 octobre 2012 23:14

            De occam
            Cher Caleb irri,
            Merci pour vos articles si plein de bon sens et de rigueur, leurs vues devraient être très largement partagées. J’adhère totalement à votre article. Je me suis efforcé moi aussi, afin de ne pas être simplement un « yaka », de trouver une alternative au capitalisme, en définissant ce que pourrait être un système économique totalement « non marchand » ,
            Je vous invite à parcourir mes réflexions en consultant le site www.economie-refondee.net, très convergent avec plusieurs de vos propositions, j’indique d’ailleurs votre site dans mes références bibliographiques.
            Bien cordialement


            • Anaxandre Anaxandre 25 octobre 2012 12:48

               Le minimum du « bon sens » serait déjà de reconnaitre la contradiction entre d’un côté défendre la croissance démographique, et de l’autre, combattre l’idéologie capitaliste de la croissance économique sans fin. Et reconnaitre surtout - n’importe quel anthropologue vous le dira - que plus la population d’une société s’accroît, plus les pouvoirs et les richesses tendent à se concentrer. Cessez de ne voir le réel qu’au travers du prisme déformant de vos idéologies soit-disant humanistes qui ne font en fait que nier l’Histoire des hommes et des sociétés.


            • caleb irri 25 octobre 2012 13:17

              @ OCCAM

              Bonjour, j’ai regardé vite fait votre site, il correspond a priori en effet à certaines des idées que je me fais du « post-capitalisme », faudra que je creuse plus tard... A ce propos, je voudrais pouvoir rassembler le genre d’initiatives comme celle que vous portez sur une plateforme plus large, ça prendra du temps je vous recontacterai sans doute à cette occasion.


            • caleb irri 25 octobre 2012 13:19

              @ Anaxandre

              Si pour vous le bon sens consiste à accepter le réel sans jamais vouloir aller plus loin et le remettre en cause alors je suis contre le bon sens !


            • Anaxandre Anaxandre 25 octobre 2012 14:23

                Le problème c’est que le réel nous rattrape toujours. Quant à avoir la volonté de changer les choses, j’y souscris tout à fait, mais certainement pas en niant les réalités sociologiques, culturelles et historiques des sociétés humaines. Votre monde phantasmé verra le jour quand la Volonté de Domination n’existera plus chez l’homme : c’est à dire jamais ! En attendant, le pouvoir des oligarchies transnationales - et tout à fait internationalistes ! - progresse et elles vous remercient de votre naïve contribution.


            • Romain Desbois 24 octobre 2012 23:37

              Nou svivons une période passionnante car c’est la première fois que l’humanité à les moyens de régler 99% de ses problèmes.
              La surpopulation est déjà derrière nous, l’inertie due à l’allongement de la vie et à une baisse de la mortalité nous empêche de le voir mais la moyenne des naissances baissent continuellement, au fur et à mesure que le niveau de vie augmente.

              Mais pour cela, comme disait Gandhi « il faut vivre simplement afin que d’autres puissent simplement vivre »

              Choquant non cette journée contre le gaspillage. Que l’on puisse jeter m’a toujours étonné.

              Passons de la société du jetable à la société du je t’aime !(je suis sûr que tu l’aimer celle là smiley )


              • caleb irri 25 octobre 2012 13:20

                @ Romain Desbois

                Ca me va !


              • sormiou sormiou 25 octobre 2012 08:57

                Amour, respect, partage, empathie .... il est là le monde de demain.

                Bravo et merci pour cet article.

                • Garrigue Garrigue 25 octobre 2012 09:21

                  « le nombre des exoplanètes que nous découvrons augmente chaque jour, et la distance qui nous sépare d’elles se rétrécie en même temps. »

                  Pourriez vous m’expliquer comment cette distance rétrecie ?

                  L’exoplanete la plus proche de nous se situe à 4 années lumieres, elle est inhabitable (temparture de 1200°) et, à la vitesse maximum atteinte par un vol habité, à plus de 115000 années de voyage.

                  Une simple mission habité pour mars c’est au mieux 6 mois de voyage aller (sur une fenetre de tir optimale) sans aucun moyen de ravitaillement comme on peut le faire avec l’ISS...

                  Pour rappel la sonde voyager 1 a mis 35 ans pour atteindre l’heliogaine (0,002 années lumieres) , le temps de transit de communication est de plus de 33 heures, elle a utilisé plus de 70% de son carburant et sa vitesse est de 0,00005 a.l./an ...


                  • caleb irri 25 octobre 2012 13:23

                    @ Garrigue

                    Mars est évidemment la première étape (avec la lune comme « base de lancement »), mais les exoplanètes que l’on découvrait il y a quelques années à peine si loin dans l’univers se découvrent aujourd’hui à 4 années lumière. C’est beaucoup je vous l’accorde mais rien n’empêche de penser qu’avec le progrès technique et technologique on puisse un jour aller plus vite et plus loin, ou qu’on fasse d’autres découvertes intéressantes...


                  • Flo-rian Flo-rian 25 octobre 2012 13:31

                    Bonjour Garrigue,

                    Certe avec notre vision et notre technologie actuelle, s’imaginer arpenter une nouvelle planéte est plus qu’utopique. Mais sur l’echelle de temps qi nous est donné, pourquoi ne pas réver ? Je prend pour exemple le projet Orion http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=10321 c’est un projet fou je te l’accorde, mais la démarche est la bonne, c’est en prenant ce genre d’initiatives que l’on avancera, pas en restant enfermé dans ses aprioris et ses idées du 21eme siecle.


                  • foufouille foufouille 25 octobre 2012 14:34

                    "L’exoplanete la plus proche de nous se situe à 4 années lumieres, elle est inhabitable (temparture de 1200°) et, à la vitesse maximum atteinte par un vol habité, à plus de 115000 années de voyage."
                    la vitesse maximum atteinte par un vol habité depend de la quantite de carburant et est donc proche de la lumiere

                    c’est faisable avec un tres gros asteroide


                  • Garrigue Garrigue 25 octobre 2012 21:32

                    @Caleb, Flo et Foufouille,

                    Imaginons que nous puissions voyager à 99% de la vitesse de la lumière. Pour les plus optimistes il faudrait deux ans pour qu’un vaisseau puisse atteindre cette vitesse. Il lui faudrait aussi 2 ans pour décélérer.

                    Le système planétaire le plus proche disposant de planètes telluriques dans la zone habitable se trouve à environs 20 années lumières (Gleise 581, planètes cibles : Gleise 581d et 581g).

                    Le voyage pour atteindre ce système, en admettant que nous ayons un vaisseau capable d’atteindre 99% de la vitesse de la lumière, prendrait dans les 25 ans...

                    Imaginons que l’équipage, après 25 années de voyage, envois un message pour dire à la Terre qu’ils sont arrivés. La Terre recevrais ce message 20 ans après, soit 45 ans après le lancement de la mission...

                    Je ne m’étendrait pas sur l’état psychologique de l’équipage après 25 années passées dans une boite de conserve ...


                  • foufouille foufouille 26 octobre 2012 12:10

                    @ garrigue
                    tu as oublier que le temps se contracte a cette vitesse
                    de toute facon, ce serait plus une station autonome qu’un vaisseau, une arche de plusieurs km creusee dans un asteroide
                    les plantes seront pas forcement comestible au depart


                  • Jeuf 31 octobre 2012 16:52

                    Discours qui n’a rien à faire là.
                    Quand bien même une expédition arriverait sur une autre planète habitable, comment voulez-vous trouver les ressources pour envoyer des centaines de millions d’humains et faire baisser la pression ici (que vous nier d’ailleurs) ?
                    Savez-vous l’énergie nécessaire pour extraire 1kg de masse utile de l’attraction terrestre ?
                     Déjà que le transport aérien de moins de 10% d’humain est une catastrophe écologique

                    Sur le fait qu’une partie de la population mange trop de viande, que cela contribue , je suis d’accord. Mais les mangeurs de viande et la végétariens subiront les conséquences du réchauffement climatique à l’avenir(réchauffement dû en partie à l’élévage), et la vie sera plus difficile, d’autant plus qu’on mangera de la viande aujourd’hui et qu’on sera nombreux demain dans un climat déréglé.


                  • easy easy 25 octobre 2012 11:36

                    Nous devenons cyborgs.

                    Le cyborg ne fait déjà plus concurrence avec l’homme mais avec le surhomme. On ne va pas remplacer une jambe en viande qui court à 10m/s par une jambe de synthèse qui court à 10m/s mais par une roue qui court à 1000m/s.
                    L’oeil cyborg remplace dans un premier temps un oeil perdu dans un accident. Mais dans un second temps, il remplacera un oeil sain pour voir bien mieux et depuis mille places à la fois. L’oreille pareil, le nez pareil.
                    Et le cerveau pareil.
                    Il va donc y avoir une augmentation très rapide de la cybernétisation des hommes et plus ils seront cyber, plus ils domineront les viandeux.

                    Encore quelques olympiades et les handicapés feront les meilleures performances. Les jeux changeront donc de nature ou de classe et deviendront des foires aux cyborgs.


                    Numériquement, à moins de se payer des jambes made in Pakistan qui se déglinguent en 8 mois, les cyborgs à matériel cher seront peu nombreux.
                    Mais déjà ce petit nombre de « gens » aux propriétés physiques extraordinaires gouverneront le monde
                    Or, ils ne se nourrisent pas de carottes, ni même de surimi les cyborgs.

                    Alors qu’ils seront très dominateurs, très décisionnaires (Il est évident que nos futurs présidents seront des cyborgs dont les performances évolueront de jour en jour, chaque matin ils se chargeront un logiciel nouveau) ils n’auront aucun intérêt pour les carottes et les navets dont se nourriront encore les pauvres viandeux.


                    De nos jours, être 100 milliardaire n’apporte pas de plus par rapport à être 100 millionnaire. Parce qu’on mange la même chose que les gueux, parce qu’on a la vue qui baisse en vieilissant, comme les gueux, parce qu’on se choppe des grippes comme les gueux, parce qu’on perd sa mémoire comme les gueux.
                    Ce n’est pas satisfaisant pour les très riches. Ils veulent que leur fortune leur offre une plus nette différenciation de sort et ça passe par la case cyborg. Déjà, si l’on proposait à un milliardaire de construire un cyber cerveau (en dehors de lui) qui réagisse à son identique, ça lui plairait, il subventionnerait et lui survivrait donc un cerveau « comme le sien » mais qui s’améliorera au fil des progrès BANG.


                    Tout ça fait que la question des carottes et des maïs deviendra le souci des seuls viandeux.

                    Dans le monde cyborg, tout se recycle (faut de l’argent mais c’est possible). Ça fait que le cyborg minuscule de demain ne consommera que très peu de matière et d’énergie. Il deviendra très petit et visera un dasein submoléculaire. 
                    Une eau macroscopiquement sale ne l’est plus au niveau nanométrique,. L’être cyborg hyper petit peut, s’il a encore besoin d’eau, prélever dans une fange les molécules d’eau (comme le font les radicelles des végétaux, voire en triant encore mieux qu’elles)

                    L’être cyborg nanométrique n’a que faire des crottes de chien, que faire des terrains de golf, que faire des orchestres philharmoniques (il peut jouir d’émotions artificielles, ressentir ce qu’il veut quand il veut et où il veut).
                    Et il peut se marier à un, deux, mille, cent mille autres entités pour former un multi-être.


                    Comme tout ça n’est pas très loin, les questions que nous nous posons aujourd’hui concernant les moyens de subsistance de 10 milliards de viandeux seront très vite obsolètes.


                    Il y aura probablement encore longtemps des viandeux mais leur combat pour cultiver de bonnes tomates et fabriquer de bons fromages aura l’air de plus en plus dépassé. A part dans quelque groupe viandiste où une omelette aux morilles restera une valeur sûre, pour les autres viandeux qui regarderont avec envie les cyborgs, la faim, le froid, la maladie, le temps, les distances, la fatigue, la vieillesse, ressortiront dépassés.


                    Concernant la question de la valeur du viandeux Vs valeur du cyborg, il y aura bien des batailles de mots. Mais la victoire sera aux cyborgs. Déjà de manière dialectique mais aussi de manière martiale s’il le fallait.

                    Il y a trop de turpitudes vécues par le viandeux. Il y a trop de contradictions dans ses éthiques (il se voudrait saint mais dénie alors être égocentrique voire égoïste). Le cyborg n’a pas ces embarras (exit la fécondation, l’avortement, le meurtre, le vol, le viol, les rateaux, les lapins, les sida, la prison, les lynchages...)

                    L’être de demain se passera complètement de tout ce qui est biologique. Iil n’aura pas besoin de l’éradiquer pour autant mais la Terre redeviendra une friche sauvage qu’arpenteront des sortes humanoïdes équivalent de nos Cro Magnons.


                    Ca ne veut pas dire qu’il faille pour autant ne plus lutter pour continuer de produire de bonnes carottes mais ça veut dire qu’il ne faut pas paniquer de manière absolue. Chacun de nous, encore très largement viandeux, a certes du souci à se faire pour remplir son estomac demain et dans un an. Se faire du souci pour soi, pour ses enfants, ses amis, ça a encore du sens. Mais se faire du souci pour l’Humanité de l’an 3000 n’a plus de sens (ça en avait avant l’an 1500).



                    • Caleidoscophase Caleidoscophase 25 octobre 2012 12:40

                      @easy

                      donc, à ce niveau de perfection , plus aucun besoin de rester sur terre et qu’ils aillent et commencent dès maintenant à aller se faire voir sur une autre planète ou mieux ,qu’ils se l’élaborent eux et leurs milliasses de dollards , quant aux viandeux ,qu’on leur laissent leur libre arbitre de négocier la vie de naissance à trépas comme bon ils sont suceptibles de l’entendre !

                      @l’auteur,

                      ouais, bon article à ceci près que 80% de la population de la terre s’aglutine sur des franges littorales dans le cadre d’unités urbaines délirantes et que le reste des terres est peu ou prou laissé en jachère ou peu s’en faut ! la surpopulation est une entité récurente dans ce cadre précis ,méditez le !

                      Ceci dit ,imaginez léger que pour une raison climatique ou autre , L’Afrique et ses habitants et plus généralement les population situées dans les pays dits chauds , avec leur natalité exponentielle soient obligées d’émigrer admettons en Europe (je parle de l’Europe y compris l’ancien bloc soviétique ) , ce pourrait étre folklo voire amèrement déstabilisant pour les pays en question, NON .... car eux de nos campagnes,ils en voudraient surement ...


                    • easy easy 25 octobre 2012 13:08

                      Au début de l’automobile, de la machine à laver, du téléphone, il y avait plein de viandeux qui disaient n’en avoir rien à cirer, à pouvoir s’en passer, à pouvoir se contenter de l’état de pur viandeux.

                      De nos jours il en reste encore de purs viandeux tels les Amish M’enfin, il y a bien la moitié du monde qui a déjà utilisé un des proto cyborgs.
                      Il y a bien des pauvres qui ont déjà un téléphone qui leur permet de voir et d’être en temps réel partout à la fois. Sauf en prison où c’est interdit.

                      Si au départ ce sont bien les plus riches qui se transforment en cyborgs, les gueux suivent de près.

                      Mettons qu’au lieu de remplacer les vrais yeux par des cyberyeux, on place au-dessus des yeux normaux un ou deux cyberyeux et que ces cyberyeux (qui coûtent évidemment très cher au départ) finissent par ne plus valoir que 500€. Et cela alors que ces cyberyeux permettent de voir à travers les murs, de reconnaître un visage à 3 km, de détecter dans une foule qui nous veut du mal...Vous refuseriez la dépense ?


                      Vous refuseriez cette dépense alors que vous avez accepté la voiture, le scooter, le téléphone, les couronnes dentaires, l’ordinateur ?

                      Nous finirons inévitablement cyborgs.

                      A l’état nanométrique, nous danserons sur les possibilités quantiques et il nous suffira probablement de nous concentrer (ce que nous saurons mieux faire que de nos jours) pour nous « déplacer »
                      Nous pourrions a priori vivre et aller d’importe où dans le cosmos. M’enfin en attendant ces déplacements, nous serons très bien ici et aucun viandeux ne pourra empêcher les cyborgs que nous serons devenus d’utiliser la place dont nous aurons besoin sur Terre. Ce sera néanmoins une très petite place. Peut-être invisible à l’oeil nu.


                    • alinea Alinea 25 octobre 2012 13:37

                      Vive Brave New World !
                      Mais ce sont les viandeux qui vont y parvenir ! alors, on a encore le temps de déguster une bonne omelette aux morilles en buvant un bon vin !!
                      Ouf !


                    • foufouille foufouille 25 octobre 2012 15:29

                      une bonne EMP et plus de cyborg


                    • Inquiet 25 octobre 2012 12:08

                      Si je ne m’attachais qu’à l’article, et aussi à de nombreux autres articles sur Agoravox, je me gonflerais la poitrine d’une certaine fierté salvatrice en ces temps de pensée unique et de manipulations diverses pour étouffer les réflexions dissonantes,

                      mais malheureusement je pense que ce genre d’article aussi bien écrit, argumenté, étayé qu’il soit a fait son temps.

                      La seule question qui vaille aujourd’hui se résume ainsi : « qui veut bien prendre la première balle ? »

                      Oui, je sais, le fait de multiplier les articles multiplient les chances que l’information soit donnée, mais franchement j’ai des doutes.

                      1°) Sommes-nous une « masse critique » sur AV ?
                      2°) Les intervenants, quels que soit leur « bagage » sont-ils dans l’idée de partage ou de renversement ?
                      3°) Comment fait-on pour « faire venir » Mme Michu et Mr Dupont débattre ici ?
                      4°) Comment empêche-t-on l’intelligencia agoravoxienne d’abattre froidement Mme Michu ou Mr Dupont au premier commentaire « pas sérieux » ou « pas suffisamment intello » ? 
                      Ce qui d’ailleurs indiquerait fortement la réalité des relations humaines que les auto-proclamés défenseurs des droits de l’homme veulent mettre en place.

                      Ce que je veux dire, c’est qu’on ne fait pas la révolution des idées sans la révolution tout court, et qu’on a absolument besoin de Mme Michu et de Mr Dupont pour le faire.
                      Et comme eux, nous sommes pleutre devant les affrontements réels et concrets qui s’imposeront à nous.

                      Alors OUI, j’adhère à la critique du monde, OUI je réfute les tentatives de l’école de Chicago d’imposer sa vision du monde.
                      OUI, je veux qu’on élucide aux yeux du monde, cette supercherie, mais ne devrait-on pas commencer à parler pratique ?


                      • reprendrelamain reprendrelamain 25 octobre 2012 12:52

                        @ inquiet

                        tout a fait d’accord sur votre analyse et il est grand temps en effet de parler pratique !


                      • dom y loulou dom y loulou 25 octobre 2012 14:04

                        on parle justement PARCE QUE l’on MET en pratique


                        qu’attendez-vous donc ? un messie hurleur vous empoignant pour de grandes aventures ? attendez suffisamment longtemps et le système vous en fourguera un

                        ou bien le grand soir de toutes les vengeances ? quoi ?

                        parce que nous construisons, nous oeuvrons pendant que d’autres montrent leurs faces dans les écrans ou courent les médailles

                        on n’y peut rien si les merdias ne sont plus qu’un étalage de propagande lordesque

                        ce qui est sûr c’est que vous ne devez rien attendre des baillifs de la corporation de banquiers, entendez les « partis » qui ne partent jamais, au contraire ils gardent leurs petits pouvoirs pour nous faire pêter les plombs avec leurs cousins-germains issus de journaleux

                        le MONARCH PROGRAMMING à grande échelle, les merdias servent à nous traumatiser tous les jours de nouveau

                        remarqué ? et face à cette machine de toutes les indignités encouragées il n’y a que la constructivité qui puisse nous aider, aucun autre « isme »

                        si on voulait que la « représentativité » qui construisait l’occident politique retrouvait ses vrais galons alors il faudrait retourner aux corporations de métiers qui faisaient la politique avant que les bureaucrates anglo saxons transforment notre société en apparences et superficies monneyables et des citoyens en esclaves corvéables à merci

                        GREVE GENERALE DES LE 14 NOV

                        L’OCCASION DE SE RECONSTRUIRE 

                        STOP A LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME QUI N’APPORTE QUE RUINE ET DESOLATION A TOUS


                      • miha 25 octobre 2012 12:46

                        D’accord avec le fait que c’est du système capitaliste dont on doit se débarrasser.

                        Et le plus tôt sera le mieux car il y en a des dégâts à réparer !!!

                        Mais moins d’accord avec ça :

                        « si nous regardons la Terre dans ses trois dimensions il y a la surface des Océans, sous la terre et dans les océans, dans le ciel et dans l’espace ; nous augmentons ainsi nos possibilités de développement de manière incalculable »

                        Nous ne sommes pas seuls sur cette planète, la faune et la flore ont autant de droit que nous de vivre et de s’épanouir.

                        Laissons leur de la place et de l’espace pour ça.

                        Je suis pour que l’on ralentisse notre expansion en pensant à ceux dont nous sommes responsables de par notre impact sur eux.


                        • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 14:09

                          Nous ne sommes pas seuls sur cette planète, la faune et la flore ont autant de droit que nous de vivre et de s’épanouir.

                          Merci de le rappeler. Les natalistes sont des anthropocentristes forcénés, le plus souvent d’inspiration religieuse même s’ils font semblant de cracher dans la soupe.


                        • dom y loulou dom y loulou 25 octobre 2012 14:25

                          c’est à nous de réapprendre à vivre AVEC la nature et pas à nous parquer dans des enclos à HLM et hangars pourris pour que la faune puisse s’épanouir, c’est là absolument l’agenda de répression absolue engagée par le système contre l’humanité, le si New World Order si cher à ceux qui aiment tant parquer les gens dans des camps


                          les tribus savent vivre AVEC la faune

                          vous voulez vivre dans des jolis camps entourés d’une nature idyllique mais seulement pour la regarder de loin tandis qu’on vous martelle sur la tête que vous êtres trop con pour la sauvegarder ? et SURTOUT pour maintenir les légions d’abattoirs auschwitziens pour vous nourrir et tenir les êtres dans des enclos pour les posséder ?? Au lieu de les laisser courir et de partir à la chasse de temps en temps ?

                          non mais ça va ces lobotomies 

                          la tendresse et le respect sont le premier remède à bien des fléaux


                          assez parlé en effet, il n’y a plus rien à dire quand tout est clair

                          sauf de s’embrouiller toujours d’avantage de nouveau



                          c’est pour cela que des malins sont payés ici et partout dans les merdias pour nous faire parler toute la journée

                          on ne va pas passer notre vie à remettre les pendules des autres à l’heure



                        • Xavxav 25 octobre 2012 13:38

                          Effectivement, le capitalisme a pour objectif de maximiser les profits. Négliger l’environnement en est une conséquence terrible.


                          Mais ceci dit, dans d’autres systèmes économiques, comme le communisme, l’environnement n’était pas mieux pris en compte. Il suffit de voir ce qui est arrivé en mer d’Aral pour s’en convaincre.

                          Je pense qu’il y a foncièrement en l’homme un besoin d’étendre sa maîtrise de l’environnement au dépend de l’écosystème.

                          • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 14:15

                            Je pense qu’il y a foncièrement en l’homme un besoin d’étendre sa maîtrise de l’environnement au dépend de l’écosystème.
                            Cela dépasse l’humain, c’est une règle du vivant. Si vous avez un jardin et êtes observateur vous pouvez vous en rendre compte. Regardez aussi l’expansion de taxifolia collerpa en Méditerranée. Mais la nature possède des défenses contre ce genre de comportement, en générale les espèces fortement colonisatrices sont victimes de leurs succès, elles s’affaiblissent naturellement, vident leur environnement des ressources essentielles pour elles, ou bien tombent sur un prédateur imprévu. L’humain n’échappera pas à cette règle, faute de trouver un prédateur à sa mesure l’homme s’auto-détruira, tout est en place pour cela.


                          • foufouille foufouille 25 octobre 2012 16:34

                            "Mais la nature possède des défenses contre ce genre de comportement, en générale les espèces fortement colonisatrices sont victimes de leurs succès, elles s’affaiblissent naturellement, vident leur environnement des ressources essentielles pour elles, ou bien tombent sur un prédateur imprévu."

                            ca depend des especes, peu valable pour l’herbivore
                            a nairobi, les carnivores se servent dans les restes de l’abattoir
                            ils se bouffent meme pas entre eux (oiseaux et chacals)


                          • Caleidoscophase Caleidoscophase 25 octobre 2012 13:45

                            J’ai écouté le bon Dr Mellenchon hier au 28 mn sur Arte qui nous a assené ceci : « le débat contradictoire est toujour préférable au consensus »

                            De fait on peut débattre pendant des temps et des temps immémoriaux sans trouver une ligne de conduite excluant tout consensus pendant que d’autres établissent les bases d’un avenir particulièrement retord fait de prouesses technologiques qui repoussent l’entendement !

                            J’ai entendu dans cette vidéo : 
                            http://videos.arte.tv/fr/videos/un-monde-sans-humains—7002076.html

                            « Nous pourrons à un moment donné et puisque l’évolutions des technologies devient exponentielle , voir toutes notre intelligence , nos sentiments ,notre mémoire ,nos questions enregistrées dans une base de données impliquant à terme que notre corps puisse devenir tellement obsolète que nous puirrions nous en passer définitivement au profit d’un computer éminamment élaboré qui deviendra le prolongement de chacun et nous survivra donc » !!! la vie éternelle quoi ...la cyber-vie !
                            GOOGLE y pourvoiera et y pourvoit déja ainsi qu’Apple et consort avec leur monstrueuse base de données et leur cybersurveillance .
                            Je vais visionner à nouveau la vidéo , car l’information émanant d’un club très fermé , et moi-méme étant léger pragmatique , je vais vérifier si mes organes sensoriels ne m’auraient pas trahi !


                            • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 13:47

                              Cet article est un tissu d’âneries mais l’auteur sait caresser les gens dans le sens du poil.
                              Les foules n’aiment pas entendre qu’on va dans le mur.
                              Tout d’abord tout le monde ramène la question de la population ’supportable’ par la planète à un problème d’alimentation. Mais les BESOINS FONDAMENTAUX des humains dépassent largement l’alimentation.
                              Tout être humain doit être nourri, chauffé, vêtu, soigné, enterré ou incinéré. En outre il a droit d’espérer d’avoir le droit de voyager pendant sa vie qu’il s’agisse de déplacements indispensables liés à une activité professionnelle ou même de loisirs. Donc les besoins dépassent largement les besoins alimentaires, ils dépendent bien entendu des latitudes et aussi du mode de vie.
                              Revenons à la question de la production de nourriture qui est actuellement produite par des moyens mécanisés utilisant de larges intrants chimiques (engrais et pesticides) pour maintenir une productivité élevée. Les ’peaks’ des matières premières sont connus, également dans le domaine énergétiques et nous SAVONS que ce mode de production ne pourra être maintenu.
                              L’auteur fait également complètement l’impasse sur le niveau de pollution de la planète directement lié à la (sur)population, et sur bien d’autres choses encore.
                              Prétendre qu’on pourrait être plus nombreux en vivant plus modestement est partiellement exact, mais serions-nous plus heureux à vivre 20 puis 30 milliards avec un niveau de vie très bas plutôt que 3 milliards avec un niveau de vie élevé. Et de toutes façons quel que soit notre niveau de vie il sera toujours trop élevé.
                              La plupart des bisounours qui plussent cet article inique sont des gens qui partent en vacances en avion qui ont des résidences secondaires et qui lutteraient jusqu’à la mort si on voulait leur supprimer leur sacro-sainte bagnole. Ce sont des bobos typiques.
                              Présenter ensuite l’argument de la surpopulation comme un point de vue capitaliste est une supercherie sans nom. C’est exactement le contraire, c’est le capitalisme qui est le responsable de la surpopulation car il lui faut de plus en plus de consommateurs, on compte très peu de capitalistes dans les rangs des dénatalistes.
                              Le rapport Meadows mettait en garde contre ... le développement, la croissance (au sens capitaliste). On a passé outre et on voit le résultat.
                              Je vote contre cet article, qui est un mensonge, une supercherie et une imbécilité.


                              • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 13:53

                                Tout être humain doit être nourri, chauffé, vêtu, soigné, enterré ou incinéré.
                                et évidemment instruit (peut-être le plus important)


                              • Caleidoscophase Caleidoscophase 25 octobre 2012 14:17

                                " Présenter ensuite l’argument de la surpopulation comme un point de vue capitaliste est une supercherie sans nom. C’est exactement le contraire, c’est le capitalisme qui est le responsable de la surpopulation"

                                parfaitement exact , j’avais noté ceci à la lecture et ait zappé à la rédaction de mes messages !

                                Il est de notoriété universelle que le fait de dénoncer un avenir profondément compromis par la surpopulation à savoir une exponentialité non maitrisée (peut-étre un pléonasme !) constitue un processus issu des mouvement d’idées post-soixanthuitardes /écologistes ou adeptes de la décroissance qu’elle soit matérielle ou nataliste .

                                Les natalistes , enfermés dans leur dogmatisme , et leur corporatisme ont sans cesse jouer le jeu du capitalisme le plus sauvage lorsque de cabinets ministériels en bouquins de spécialistes ou conférences nous assènnent des contre-vérités criantes de jobardise !

                                 il est un fait que nous ne pourrons avec les problèmes que posaient l’humanité à trois milliards d’étre humains , ensuite les problèmes posés avec 6 mrds d’étres humains à l’heure actuelle ,nous ne pourrons résoudre tous les nouveaux avec dix voire quinze ou vingt Mrds d’hbts !!
                                les natalistes et ceux qui les écoutent sont parfaitement décérébrés et ne s’activent en aucune manière au bien étre des populations et de l’humain .


                              • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 14:25

                                Les natalistes , enfermés dans leur dogmatisme , et leur corporatisme ont sans cesse jouer le jeu du capitalisme le plus sauvage lorsque de cabinets ministériels en bouquins de spécialistes ou conférences nous assènnent des contre-vérités criantes de jobardise !
                                Bien sûr Caleidoscophase, et merci de le rappeler et d’apporter un peu de bon sens dans cette discussion. La France poursuit sa politique nataliste (à la différence de la Chine). Au fait l’auteur qui apprécie tant le modèle chinois puisqu’il voudrait voir la terre peuplée de 50 milliards de fourmis sur ce modèle, ne se pose aucune question sur la politique anti-nataliste du gouvernement chinois.


                              • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 14:20

                                une étude (impossible de me rappeler les chiffres exacts mais c’est le raisonnement qui compte ici) montrait que nous pourrions vivre à 50 milliards si nous en mangions comme les Chinois,
                                Et une étude fondée sur la surface qu’occupe un humain debout prouve qu’on pourrait être plus de 500 milliards à condition de coucher dans un sac suspendu. Des études comme ça je vous en pond tous les jours.
                                Ramassis d’imbécilités que tout cela !


                                • foufouille foufouille 25 octobre 2012 16:37

                                  "une étude (impossible de me rappeler les chiffres exacts mais c’est le raisonnement qui compte ici) montrait que nous pourrions vivre à 50 milliards si nous en mangions comme les Chinois,"

                                  un chinois ne mangent pas que du riz


                                • Abou Antoun Abou Antoun 25 octobre 2012 14:29

                                  Bonjour Actias,
                                  Enfin des réactions de bon sens. Merci pour votre intervention !
                                  Encore un gauchiste, idiot utile du capitalisme, grâce à qui on aura droit aux OGM, gaz de schiste et autres joyeuseries.
                                  Sans aucun doute.


                                • Tzecoatl Claude Simon 25 octobre 2012 18:02

                                   « si on ne se regule pas de manière agréable (contraception, éducation, allocations degressives), c’est la nature qui s’en chargera (et elle en a rien à foutre des pleurnicheries droit de l’hommiste). » Si votre régulation a un objectif dépopulationniste, elle est à jeter. Ce n’est pas son affaire, mais le libre-arbitre de chacun. Déjà que le système monétaire européen est dépopulationniste, on en voit les dégâts sur la natalité. Que savez-vous exactement de la nature pour en faire un argument d’autorité ? Tant que ce n’est pas des tentations génocidaires ou des considérations type Tarrier, ça passe encore.


                                  Mais je préfère voir l’humanité chercher des solutions alors qu’elle atteint x milliards d’individus, plutôt que chercher à réduire les x milliards comme solution, qui ressemble fort à vouloir se fourvoyer dans une énorme connerie. Mais chaque idéologie étant meurtrière, j’éviterais d’adopter l’écologisme comme porte-drapeau moral à votre place.



                                • Tzecoatl Claude Simon 25 octobre 2012 15:58

                                  « En réalité tout ne dépend que de nous, et de la société que nous désirons construire ; et ce n’est qu’en détruisant la société capitaliste que nous pourrons échapper à l’apocalypse auquel ses partisans veulent nous conduire. »

                                  C’est bien de détruire, avant faudrait-il proposer quelque chose de constructif.

                                  • chmoll chmoll 25 octobre 2012 16:56

                                    vas falloir expulser pour agrandir les cim’tières , é ouié plus y a d’mondes ,plus y a d’morts

                                    personnes n’y a a penser aux cim’tières ?? hein personnes !!

                                     ou vas falloir les fourguer dans les océans


                                    • yvesduc 25 octobre 2012 20:30
                                      Amusant que votre article paraisse au lendemain d’une conférence organisée à Paris par l’association Démographie Responsable, où était notamment invité Hugues Stoeckel, auteur de « La faim du monde ». Son livre (et sa conférence d’hier) est bien résumée ici.

                                      Vous écrivez : « Ce ne sont ni les ressources qui manquent ni la nature qui crée la rareté mais le système capitaliste. » L’un n’exclut pas l’autre ! Le fait est que nous avons à la fois le Pic Pétrolier ET le capitalisme, par conséquent sortir du capitalisme nous laissera encore le Pic Pétrolier.

                                      La question de fond est de savoir si le déclin des hydrocarbures permettra de maintenir la production alimentaire actuelle, et même de l’augmenter au rythme de l’augmentation de la population mondiale. Les avis divergent : certains écologistes, comme Marie-Monique Robin, affirment que l’agriculture bio peut produire plus. Des pessimistes estiment au contraire que sans les engrais et les pesticides, énergivores, et la mécanisation de l’agriculture, énergivore également, les rendements vont s’effondrer. Et le fait est que la corrélation entre l’augmentation de la population mondiale au cours du 20e siècle et l’augmentation de la consommation d’énergie, est frappante. Entre les deux, certains, comme Guislain de Marsily, estiment que le défi sera difficile à relever et qu’il faudra aussi contrôler notre démographie. Votre article évacue ces problématiques d’un revers de main.

                                      • Jeuf 28 octobre 2012 22:25

                                        J’ai voté mon désaccord avec l’article.
                                        Pour aujourd’hui, c’est sûr, il y a encore de quoi toute la population humaine en bio. C’est un problème de répartition inacceptable, et de gaspillages.
                                        Pour demain, ,deux ou trois décennies, des capacités de production des écosystèmes affaiblies par le réchauffement climatique, associé à une population plus importante, ça va coincer. Ce ne sera pas seulement la faute au Capitalisme.
                                        On a beau être des humains incalculables et très malins, quand y’ a pas assez, y’a pas assez.
                                        Il y en a eu d’autres, des moments et des lieux où ça « a coincé », par exemple l’Europe au 14ème siècle (sans Capitalisme)...dégringolade de la population.
                                        Là , ce sera global.

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