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La chasse et l’antispécisme

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LA CHASSE ET L’ANTISPÉCISME

Texte et photos François de Grossouvre

 

Lorsqu’on parle de prédation, on pense immédiatement au loup ou au lion, qui sont des espèces emblématiques intégrées par l’inconscient collectif. En réalité les prédateurs peuplent nos campagnes et même nos maisons. L’être humain en fait partie et continue à chasser pour se nourrir dans de nombreuses régions du globe.

Il est passionnant d’étudier les techniques de chasse, aussi variées que les espèces qui les mettent en pratique. Le faucon crécerelle en vol stationnaire pour capturer un campagnol ou la chouette à l’affût dans son arbre favori, mettent en oeuvre des aptitudes qui sont le résultat d’une merveilleuse évolution. Ils laissent libre cours à l’expression spontanée de leur patrimoine génétique pour se nourrir, enseigner la chasse à leurs petits ou profiter d’une opportunité.

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Parmi toutes ces espèces les humains ont une place à part. Nous avons par exemple domestiqué le loup et gagné un allié pour augmenter nos chances de capturer une proie. Quelle somme de connaissances et de patience pour arriver au chien ! Quel pas de géant nous avions franchi pour nous en faire un ami et un protecteur en profitant de son caractère sociable. Pourtant ce miracle n’est plus compris aujourd’hui.

Si l’attaque d’une meute de loup sur un chamois est aussi violente, une partie de la société trouve beaucoup plus cruel le veneur et ses chiens car ils tueraient par plaisir, alors que le loup, lui, y serait réduit par nécessité. Les images d’un cerf poursuivit par une meute sont choquantes pour ceux qui veulent enterrer notre rapport à l’animalité, comme si la prédation n’était plus un fondement de tous les écosystèmes de la planète et un pilier de notre évolution.

Regardons les premières peintures de l’Histoire de l’humanité sur les parois des cavernes. Les animaux y sont célébrés à travers l’oeil de l’artiste chasseur qui exprimait une foule de mouvements et sublimait les traits savoureux de chaque espèce. Demandez à des anti-chasse ce qu'ils ressentent devant une sculpture de sanglier faite par Lalanda... une partie d’entre eux dira probablement que cet animal n’est pas aussi joli que « les biches ». La beauté s’est fondue en une forme d’esthétisme dont les critères ne correspondent plus à la vérité des animaux. Le chasseur devant cette sculpture fera comme les premiers Hommes. Il évoquera les branches qui craquent, le souffle puissant du sanglier, le bruissement particulier des feuilles mortes sous ses foulées courtes. Il sentira l'odeur teintée de réglisse et se rappellera la texture des soies imprégnées de boue. Il sera aussi ému devant une gravure bien faite sur un fusil, dont la crosse a été patinée par les mains de plusieurs générations. Émotion aussi devant un chien à l’arrêt ou un faucon pèlerin que le fauconnier aura servi tout les jours, pour vivre un moment de grâce lorsqu'il descendra dans un piqué vertigineux pour buffeter son premier perdreau. S’émerveiller devant le spectacle de la nature, et s’oublier un peu.

La chasse réunit un aspect mystique qui nous est propre par la conscience de la mort comme celle de notre animalité. C’est ce qui nous caractérise comme être humain.

Le même esprit anime les pisteurs en Afrique, les pêcheurs à la mouche de Patagonie, les Pygmées du Congo, le fauconnier d’Orient ou le chasseur français qui perpétue aussi un art qui va bien au delà du simple fait de tuer pour se nourrir.

On entend souvent qu’il s’agit d’une activité d’un autre âge alors que la chasse existe dans la nature comme dans l’âme des peuples. C’est un patrimoine culturel universel. La poursuite d’un animal sauvage dans son milieu naturel n’est-elle pas plus digne de notre coeur que l’élevage en batterie des animaux pour alimenter les masses ?

C’est un monde vivant d’aventures et d’expériences dans la nature, dont l’Histoire est illustrée de croquis authentiques et réjouissants : des peintures de Rien Poortvliet à la merveilleuse introduction aux Contes de la Bécasse de Maupassant qui aujourd’hui ne sera plus comprise.

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Contrairement à ce que disent les chasseurs français pour se défendre, aucun d’eux, et heureusement, ne chasse parce que c’est utile pour réguler des populations. Par contre nous voulons que cela s’inscrive dans une optique de conservation, maintenir des espaces riches en animaux et transmettre précieusement notre liberté de chasser. C’est pour cela que les chasseurs ont financé et entretenu des centaines de territoires à travers le monde.

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C’était le cas de la réserve de Selous en Tanzanie. La chasse sportive n’était pas un moyen de régulation mais servait à retrouver les anciennes densités d’éléphants, celles d’avant la première grande vague de braconnage. 55 000 km2 étaient protégés grâce au tourisme cynégétique, ce qui avait permis une augmentation de 40 000 à  65 000 individus en une vingtaine d’années. La chasse finançait la lutte anti-braconnage jusqu’à l’affaire du lion Cecil, ajoutée à l’interdiction d’importation des trophées qui a conduit à l’arrêt des safaris. En l’absence de chasseurs pour participer à l’effort de conservation, entre autre par le renseignement de terrain, les braconniers sont revenus dans l’indifférence générale et il ne resterait plus que 12 000 éléphants. Quel beau résultat… Certains chassent pour se nourrir. D’autres le font pour perpétuer un art qu’ils ont codifié pour qu’il soit encore plus respectueux des animaux et s’inscrive dans une logique de conservation. La chasse aux trophées en est l’expression : La recherche d’un animal spécifique rend la quête plus subtile et difficile. C’est aussi cela l’art de la chasse.

Malgré de grosses lacunes et des propos souvent haineux, les antispécistes sont bien reçus, cachés derrière des images de souffrance animale qui retiennent l’attention du public. Ils peuvent maintenant nous donner des leçons fondées sur un grand vide écologique et éthologique. Ils voudraient donner aux prédateurs des aliments de substitution, modifier leur génome pour supprimer l’instinct de chasse puis les éliminer définitivement. Comme le chemin est long ils recommandent dans un premier effort de protéger la souris du hibou… C’est ce qui est affirmé dans « Les cahiers de l’antispécisme ». Ils veulent une nature à leur image : sans contraste et sans authenticité, dont les nouvelles lois seront écrites par eux-mêmes. Ce sont des athées auto-proclamés Dieux pour re-créer la nature comme ils se l’imaginent. Évidemment, organiser l’extinction des prédateurs ne supprimerait pas la souffrance des animaux sauvages. Bien qu’étant totalement malsaine et terrifiante, cette idéologie est défendue dans certains pays où l’exode rural et l’industrialisation détruisent petit à petit l’expérience et la conscience de la nature.

Les réseaux sociaux ont consacré leur démarche. Sur la toile l’animal n’est plus membre d’une espèce intégrée à un écosystème, mais un individu. La désinformation, la culture de l’apparence s’ajoutent à un manque d’humilité sans limite, symptôme de l’aveuglement idéologique. La voix de l’antispécisme est née dans l’espace virtuel où la réalité de l’expérience est remplacée par l’image. Des associations oeuvrent depuis des décennies pour remplacer l’animalité par l’anthropomorphisme et le savoir par l’émotion, pour gagner du temps et de l’argent. Le bannissement du vocabulaire relatif aux animaux a été le premier symptôme de ce changement. On ne parle plus de lionceau mais de bébé lion, et la mise-bas s’est transformée en accouchement.

L’idéologie antispéciste est un mouvement extrémiste qu’il faut dénoncer, et les modes de chasse doivent exister et se transmettre. Pas seulement parce qu’ils représentent un patrimoine culturel et social depuis le début de l’humanité, mais parce que la chasse permet de ne pas perdre de vue la réalité de ce qui nous unit ou nous distingue de l’animal. Les chasseurs transmettent quelque chose de plus profond et intelligent que ce qui peut être exprimé en réponse aux manipulations par l’image dont ils sont victimes.

Y-a-t-il une seule activité au monde qui réunisse autant de savoir faire et de formes d’art que la chasse ? Avez-vous une idée de tout ce qui touche de près à la chasse en France et dans le monde avant de la condamner ?

Etant moi aussi chasseur, archer, photographe et fauconnier passionné, amoureux de la nature et des animaux, je voudrais conclure en citant quelques lignes écrites par Philippe Vatan dans le livre « l’art de la fauconnerie » de Patrick Morel. Cette relation à l’animal imprégnée de respect et d’authenticité qui anime de nombreux chasseurs ne peut exister que par une véritable expérience de la nature. Ce sont bien sûr des traditions, mais surtout des connaissances et des histoires que nous voulons vivre, partager et transmettre.

« On s’arrête au ruisseau et l’autour, pleine gorge et relongé, piétine l’eau froide, avale quelques gorgées. C’est un moment d’oubli et, l’espace d’un instant, on aimerait être son ami, même si l’on sait bien que c’est interdit. Il remonte pourtant en douceur sur le gant, s’ébroue. On a le coeur si léger… le vent s’est levé, alors, on le porte collé contre nous, le dessus de la tête contre le menton. Il sent bon, on a toujours adoré cette odeur des autours.

Et puis la chienne s’allonge en baillant devant la cheminée, on s’applique pour un noeud de longe grand style sur le dossier d’une chaise paillée. On ne le quitte pas des yeux, quand, dans un long moment d’abandon et de confiance totale, ils se lisse une à une les plumes du balai, puis des cerceaux… il s’étire maintenant une patte, voluptueusement, et, en deux ou trois saccades, la rentre en plume dans un petit tintement de sonnette. L’autre pied disparait presque, comme sous une jupe. Sans nous il ferait la même chose en ce moment, mais très haut dans un de ses pins favoris. Il est la Fierté et la Beauté et il semble le savoir. On espère qu’on verra l’or de ses iris se transmuer, au fil des saisons ensemble, en rubis. On se laisse voguer sur des rêves de bécasses, de sarcelles.

Brutalement, la porte s’ouvre : « alors, ça a marché ? »

Petit coup de tête vers le coq ( faisan )

« Oui. Oui. Pas trop mal »

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64 réactions à cet article    


  • Attila Attila 14 novembre 2020 14:02

    «  la chouette à l’affût dans son arbre favori »

    La photo d’illustration : c’est un hibou.

    .


    • JC_Lavau JC_Lavau 14 novembre 2020 16:06

      @Attila. Chez nous seule l’effraie Tyto alba forme une famille à elle seule, les Tytondae (20 espèces).
      Tous les autres rapaces nocturnes forment autre groupe, les strigidae (plus de 200 espèces, dont 12 en Europe). La présence d’aigrettes dressées quand l’oiseau est en alerte est un signe assez secondaire. L’ornithologue francophone nomme « hibou » pas mal d’oiseaux sans aigrettes.


    • Attila Attila 14 novembre 2020 18:14

      @JC_Lavau
      «  L’ornithologue francophone nomme « hibou » pas mal d’oiseaux sans aigrettes. »
      Ils ont osé faire ça ? La vache !

      .


    • JC_Lavau JC_Lavau 14 novembre 2020 23:22

      @JC_Lavau. Tytonidae. Faute de frappe non détectée.


    • placide21 15 novembre 2020 08:50

      @Attila
      Encore un prêche de citadin lequel affectionne la position du « missionnaire » envers les ruraux pour leur expliquer comment ils doivent vivre , chez moi la chasse est une nécessité : Les renards mangent les poules de la voisine ; les sangliers défoncent le terrain du voisin et vous emportent la voiture a la casse si vous avez le malheur d’en croiser un sur la route, ainsi que les chevreuils lesquels tuent les jeunes arbres en dévorant leurs écorces , arrêtez d’idéaliser la nature ; les couleuvres dans le salon , vous aimez ? lâchez nous la grappe .


    • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 12:45

      @Attila
      Absolument ! Et savez-vous de quelle espèce ? 
      Vous avez raison j’aurai pu légender mes photos qui comme vous l’aurez remarqué n’illustrent pas non plus le faucon crécerelle ni le loup. Elles sont là pour évoquer l’adaptation des prédateurs à leur environnement et souligner le rapport entre l’homme et l’animal. La photo de lion est un cliché que j’ai fait en Tanzanie. J’étais allongé sur le sable et le lion venait à l’appel. En imitant le cri d’un buffle blessé le lion s’approche. J’ai utilisé l’appel pour de nombreuses photos. 


    • Attila Attila 16 novembre 2020 13:33

      @François de Grossouvre
      «  Et savez-vous de quelle espèce ?  »
      Heu non. J’en ai eu un couple qui nidifiait dans mon jardin, dans un nid de pies abandonné. Nous étions devenus un peu familiers, moi et le mâle hibou (qui est très alerte), je pouvais l’approcher doucement à 5 mètres sans qu’il s’envole.

      .


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 novembre 2020 13:45

      Heureusement, on a eu Arlette à mâle hibou :

      Surfeuses ! Surfeurs ! On vous exploite ! On vous opprime !

      ...


    • Attila Attila 16 novembre 2020 17:57

      @JC_Lavau
      A la fin de chaque campagne électorale, Arlette faisait un métingue pour remercier ses électeurs, elle empoignait le micro à deux mains :
      « Travailleuses, travailleurs, nous nous retrouverons pour de futures luttes ! »

      .


    • Clark Kent Séraphin Lampion 14 novembre 2020 14:09

       Bon, y faut expliquer. Tu vois, y’a le mauvais chasseur : y voit un truc qui bouge : y tire, y tire. Le bon chasseur : Y voit un truc : y tire... mais c’est un bon chasseur !

      Voilà ! C’est ça ! On ne peut pas les confondre...

       Y’a le mauvais chasseur : y voit un truc, y tire, c’est sûr... Alors là on le reconnaît à la ronde. Mais le bon chasseur : y voit un truc, y tire, mais... c’est un bon chasseur quoi ! Bon, d’toutes façons, c’est des questions à la con ça...


      • cevennevive cevennevive 14 novembre 2020 15:22

        Bonjour François,

        C’est votre vrai nom ? Il me fait penser à un drame, mais pas un drame de chasse.

        Bienvenue parmi nous, et bon article.

        La phrase la plus vraie et que je partage totalement :

        « Ils voudraient donner aux prédateurs des aliments de substitution »

        me fait frémir d’angoisse et me fait rire en même temps.

        Je ne crois pas que mon chat aime le gratin de potiron par exemple, ou que les faucons qui niches dans mon ancien pigeonnier se régaleraient un jour des mûres de ronces !

        Et je pense à mon père, capable de se geler durant des heures derrière un énorme laurier pour guetter les merles, les ortolans ou les grives.

        Dans les années cinquante, c’était la fête à la maison lorsqu’il apportait le produit de ses chasses.

        Mais les temps ont changé.

        Je pense aussi aux habitants de l’Alaska, tout près du cercle polaire. Que mangeraient-ils s’ils ne chassaient pas ?

        Les antispécistes sont comme les végans, de bizarres humains qui n’acceptent pas leur nature d’humain.


        • Shawn Shawn 14 novembre 2020 19:38

          @cevennevive
          Très bon article. L’auteur est le petit-fils du célèbre François de Grossourvre. A lire dans cet entretien passionnant (Connaissance de la Chasse, n°487, novembre 2016). C’est un PDF.


        • cevennevive cevennevive 15 novembre 2020 07:25

          @oncle archibald, bonjour,

          Eh oui, tout cela, je l’ai vécu.
          C’était un autre temps. On se suçait les doigts après avoir dépiauté la grive baignant dans le jus des petits lardons et couchée sur une tartine de bon pain grillé qui avait absorbé le jus. Miam !
          J’avais un oncle, à l’époque, qui mangeait même les petits os. Cela me faisait rire.

          Quant au sangliers, il y en a tant qu’il a fallu mettre une porte à notre petit cimetière car ils fouissent partout.

          Mais nous sommes vieux, vous et moi, et nous « radotons »...


        • cevennevive cevennevive 15 novembre 2020 07:28

          @Shawn, bonjour et merci pour le lien !


        • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 13:24

          @Shawn
          Merci !


        • xana 14 novembre 2020 16:32

          Séraphin Lampion a raison : Il est vraiment difficile de distinguer un bon d’un mauvais chasseur.

          Pourtant il doit en exister de bons...


          • Clark Kent Séraphin Lampion 14 novembre 2020 17:01

            @xana

            Tiens, par exemple, le Bouchonnois ce n’est pas grand : 3 hectares, pas plus !

            On chasse que la gallinette cendrée, alors on a limité à trois cent chasseurs, ça fait un chasseur au 100m²...

            Mais ça, y’a que l’ bon chasseur qui sait s’limiter...

            ON CHANTE :

            Une bécasse ça vaut bien dix pétasses

            Une poule d’eau c’est mieux que la Bardot

            Et si la Bardot veut m’confisquer mes douilles

            Faudra d’abord qu’elle me suce les…


          • babelouest babelouest 15 novembre 2020 07:34

            @Séraphin Lampion le bon chasseur, c’est celui qui part à la chasse avec sa petite-fille et son chien. Au retour, on retrouve les mêmes, fatigués et contents, et puis c’est tout. (j’ai un voisin comme ça)


          • I.A. 15 novembre 2020 11:08

            @Séraphin Lampion

            Ça ne nous est pas tout à fait inconnu !


          • vesjem vesjem 15 novembre 2020 11:09

            dans certain milieu aristocrate parisien ploutocrate patenté , on chasse avec acharnement le chasseur « cannebière » de covidé


          • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 14:25

            @osis
            Il y a toujours sur internet des courageux pour souhaiter la mort à ceux qui ne pensent pas comme eux, cachés derrière l’anonymat. 


          • Clark Kent Séraphin Lampion 14 novembre 2020 17:08


            « En réalité les prédateurs peuplent nos campagnes et même nos maisons. »

            Savez-vous quel est le prédateur le plus dangereux pour l’équilibre des biotopes ? Réponse : lien.



            • babelouest babelouest 15 novembre 2020 07:58

              @osis ah zut, on se retrouve parmi les poissons-papes maintenant...


            • babelouest babelouest 15 novembre 2020 08:05

              @osis aux araignées aussi, il faudrait mettre un grelot, ou une corne de brume....


            • vesjem vesjem 15 novembre 2020 11:13

              @osis
              certaines chattes portent déjà des grelots/percings


            • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 14:30

              @osis
              Malheureusement cela ne résoudrait pas le problème. Les chats chassent principalement à l’affût et regardez l’immobilité absolue du cou et de la tête des félins lorsqu’ils sont en phase d’approche finale sur la proie. Je ne suis pas sûr que le grelot serve à quelque chose...


            • armand 14 novembre 2020 18:21

              Encore une provoc de plus sur ce site.


              • marmor 14 novembre 2020 18:37

                Bonjour François

                TAWISA,Gerard et Eric Pasanisi, Barlette, et quelques guides… beau métier que j’ai raté de peu.


                • marmor 14 novembre 2020 18:42

                  Quelques guides dont vous…… Marcel Barlette me parlait souvent de vous…..


                  • Samson Samson 14 novembre 2020 19:27

                    « Nous avons par exemple domestiqué le loup ... »

                    ... ou le contraire ?!? Qui pourra jamais dire - question que je me pose à chaque fois que je regarde mon chien qui a été le plus malin des deux ??? smiley

                    « Si l’attaque d’une meute de loup sur un chamois est aussi violente, une partie de la société trouve beaucoup plus cruel le veneur et ses chiens car ils tueraient par plaisir, alors que le loup, lui, y serait réduit par nécessité. »

                    Bien évidemment !!!

                    S’il a pu se trouver jadis une certaine « noblesse » dans l’exercice de certains des arts de la chasse - où soit comme dans la corrida, le chasseur s’exposait lui aussi, soit il devait faire preuve d’un minimum d’habileté (fauconnerie, archerie, ...) ! - l’entretien d’une meute, le recours à la glu ou le déséquilibre fondamental introduit par le recours aux armes à feu - soit dit en passant extrêmement polluantes en termes de tonnes de plomb répandues au fil des ans sur toutes les surfaces campagnardes ou boisées - m’apparaissent bien plus relever des moyens d’expression et d’entretien de nos pulsions les plus « sadiques », inhérentes je vous l’accorde à l’ensemble de l’espèce humaine et des individus qui la composent !

                    Et si j’entends bien tout le plaisir et l’excitation que peuvent susciter la traque en milieu naturel, en quoi la mise à mort y serait-elle encore indispensable quand, sans inutilement répandre souffrance et mort, de bons clichés peuvent tout aussi valablement faire office de trophées ???

                    En vous présentant mes respectueuses salutations !


                    • Samson Samson 14 novembre 2020 19:56

                      "Cette relation à l’animal imprégnée de respect et d’authenticité qui anime de nombreux chasseurs ne peut exister que par une véritable expérience de la nature.« 

                      Saint-Hubert, patron des chasseurs, ne l’est-il précisément devenu du fait de son renoncement à encore tuer ???

                      Des chasseurs, j’en croise pas mal ! Possible que certains soient respectueux, mais je croise surtout pas mal de »viandards", éventuellement avinés ! (Et à tout bien peser, je préfère encore qu’ils s’en prennent aux animaux qu’à leurs semblables ou à leurs mômes) !

                      Faute de toute empathie pour un animal réduit à proie, comment peut-on prétendre à son respect ?

                      PS : c’est une vraie question !


                      • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 13:13

                        Je suis désolé que vous croisiez des « viandards avinés » pour ma part je n’en croise aucun. Le but de mon article était justement de souligner que la chasse ne se résume pas à certains cas qui sont systématiquement mis en avant pour attaquer les chasseurs. En ce qui concerne le respect et l’empathie vous vous trompez. Premièrement la proie est aussi respectable que le prédateur et chaque animal joue son rôle dans la nature. Ensuite c’est bien l’empathie qui nous distingue des animaux. L’empathie et le respect pour la proie se rencontre chez les chasseurs du monde entier et quelque soit l’époque, qu’il s’agisse d’une chasse de subsistance ou pas. Condamner la chasse dans ce qu’elle a d’universel parce que certains se comportent mal, est-ce vraiment juste ? Allez-vous interdire les livres parce que certains ouvrages sont dangereux ? 


                      • Samson Samson 17 novembre 2020 23:58

                        @François de Grossouvre
                        "Premièrement la proie est aussi respectable que le prédateur et chaque animal joue son rôle dans la nature. Ensuite c’est bien l’empathie qui nous distingue des animaux. « 

                        D’accord pour la première phrase, nettement moins pour la deuxième. Le prédateur n’éprouve probablement pas d’empathie pour sa proie, mais l’empathie se manifeste aussi dans le règne animal, par exemple dans le cas des enfants-loups, mais d’autres manifestations en ont aussi été observées.
                        Pour moi, la seule chose qui distingue fondamentalement l’humain de l’animal est son accès aux structures du langage symbolique, infiniment plus élaboré que dans le règne animal (au moins en l’état actuel de nos connaissances !).

                        J’entends bien que chez les peuples premiers et dans les cultures traditionnelles, la proie est éminemment respectable !

                        J’entends bien qu’il y a »chasseur« et »chasseur« , et je ne doute pas que certains soient respectueux de leur proie et ne tirent qu’à coup sûr. Je me permet néanmoins de douter qu’il s’agisse d’une majorité, quand la modernité à fait des arts de la chasse un »sport« et que n’importe quel-le abruti-e armé-e d’un fusil pour substitut phallique se prend pour l’empereur ou l’impératrice de la forêt ou de la savane, exactement comme d’autres se gavent de la puissance de leur moteur pour se prendre pour les empereurs de la route.

                        Et ne me parlez pas d’ »empathie« ou de respect pour le sadisme des pièges à glu qui tuent de manière totalement indiscriminée, ou encore de la charmante tradition espagnole consistant à pendre les »galgos" en fin de saison !

                        En vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley

                        PS : désolé de n’avoir réagi plus vite, panne d’ordi ! smiley


                      • zygzornifle zygzornifle 15 novembre 2020 08:32

                        Avec les moustiques et les tiques on est gâtés, plus en ce moment la BAC, les CRS et la gendarmerie mobile qui sont aussi des prédateurs .... 


                        • babelouest babelouest 15 novembre 2020 08:38

                          @zygzornifle et quand il y aura les dateurs, ce sera encore pire, non ?

                          Surtout les Zorro-Dateurs..... houille !


                        • Hervé Hum Hervé Hum 15 novembre 2020 10:36

                          j’ai pas tout lu, trop de niaiseries....


                          • jjwaDal jjwaDal 15 novembre 2020 12:00

                            L’antispécisme est une philosophie et une poignée de zélotes fanatisés et tonitruant ne change en rien la nécessité de regarder en face notre attitude envers le monde animal. Il est peu efficace de mettre en avant la tradition de la chasse (je n’ai rien contre cette pratique) et la nécessité d’assumer notre animalité, pour esquiver notre attitude équivoque envers les animaux.
                            Les 2/3 de la surface agricole mondiale sers à nourrir des dizaines de milliards d’animaux dont l’immense majorité ne connaitra que des camps de concentration et un simulacre de vie.
                            Or, on a choisit comme terres agricoles les endroits où la végétation pousse naturellement abondamment (pluviométrie favorable) et donc le lieu ou les herbivores et carnivores vivaient naturellement.
                            Si la pensée conceptuelle est rare chez ces animaux, peur, ennui, douleur et plaisir sont leur héritage commun avec notre espèce. Objectivement nos habitudes alimentaires sont un fléau pour les écosystèmes et l’essentiel du règne animal, en les privant en premier lieu d’espaces naturels. Le choix de l’effondrement de la biodiversité se fait dans l’assiette et découle naturellement du fait que nous nous prenons pour « la race supérieure » et tenons pour seule loi celle du plus fort.
                            Je récuse donc totalement votre expression d’« idéologie extrémiste », car si l’animal n’est pas un homme comme les autres, les humains ne sont pas plus des animaux comme les autres. Nous sommes censés avoir des valeurs morales supérieures à celle d’un virus ou d’une tumeur cancéreuse, quand on regarde la cause animale. Ces valeurs ne peuvent se cantonner à quelques espèces avec lesquelles nous avons bâti des liens de « coopération ».
                            Pour résumer, avec des amis comme nous, les animaux n’ont nul besoin d’ennemis.


                            • Sylv1 15 novembre 2020 14:34

                              Ici un article pour commencer à fabriquer le consentement sur l’antispécisme : une « nouvelle » idéologie ou stratégie pour déconstruire (un peu plus) l’humanité en donnant des « droits » aux animaux et de rabaisser l’homme à l’état d’animal et donc en diminuant aussi ses droits aux profits des animaux (!). Un autre branche du satanisme quoi. Ceci sera poussé par l’ONU dans quelques années.


                              • alinea alinea 15 novembre 2020 15:06

                                @Sylv1
                                Vous n’avez pas compris que l’humanité est déconstruite, malade, débile, que parce qu’elle a voulu perdre son animalité ?


                              • alinea alinea 15 novembre 2020 15:04

                                Il n’y a pas de bons ou de mauvais chasseurs, la chasse ne fait plus partie de notre civilisation, sauf à être un loisir ou un défouloir.

                                Avouer qu’avoir le loisir de tuer, ça vaut son pompon d’or !

                                Mais il est vrai que jadis, ou chez les Indiens, la nécessité, l’éthique de la chasse, le sacré, le rapport à la Nature, tout était respectable.

                                Aujourd’hui, on ne peut pas en dire autant.


                                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 novembre 2020 15:18

                                  @alinea

                                  t’es une néo rurale emmerdeuse . Je comprend que tes voisins ne puissent te blairer ...retourne en ville .


                                • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 13:22

                                  @alinea
                                  Avoir le loisir de chasser, merci. Il va falloir que vous réfléchissiez au fait que la chasse dans l’Histoire des peuples du monde n’a jamais été réduite au simple fait de tuer. Sauf aujourd’hui dans les pays riches par ceux qui s’y opposent. 


                                • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2020 14:44

                                  @François de Grossouvre

                                  Si la chasse dans l’histoire des peuples du monde n’a jamais été réduite au simple fait de tuer, c’est qu’il était lié à la survie de ces mêmes peuples et que le rituel, le sacré résidait dans le fait que l’abondance du gibier signifiait ne pas craindre la famine. Lorsque Buffalo Bill et cie tuât pour le compte du gouvernement US des millions de bisons, jusqu’à sa quasi disparition, c’était pour affamer les amérindiens, pour qui le bison était sacré pour tout ce qu’il leur apportait.. Une fois les bisons et amérindiens éliminés, que croyez vous que firent les colons de ces terres ? 

                                  Après, par culture, Buffalo Bill en fit un spectacle de cirque qu’il exportât même en Europe !


                                • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 15:28

                                  @Hervé Hum
                                  Exactement. Je suis pour le maintient de cette conscience du sacré liée à la chasse et aux animaux. Vous réduisez l’acte de chasse au simple fait de se nourrir et moi je soutiens qu’il a toujours eu une dimension plus profonde. 
                                   Buffalo Bill comme exemple culturel c’est un choix qui vous appartient...


                                • alinea alinea 16 novembre 2020 21:42

                                  @Hervé Hum
                                  Merci Hervé.


                                • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2020 11:00

                                  @François de Grossouvre

                                  l’acte de chasse n’a de sens réel que pour se nourrir et c’est la règle, tout autre raison étant un acte gratuit dont le sens réside tout entier dans le seul plaisir qu’il procure à celui qui chasse ;.où la notion de sacré n’existe pas ou plus et ne sert que de faux prétexte.

                                  Quand les humains pratiquaient le sacrifice d’animaux ou d’autres humains, c’était toujours lié à la nourriture, pour obtenir les faveurs du ou des dieux afin de leur assurer l’abondance. De les préserver des calamités. Aujourd’hui, que reste t’il de ce sens dans votre action de chasser ? La culture ? Pas celle lié à se nourrir, mais uniquement celle lié au culte de la mort, tuer pour le plaisir de tuer. Se sentir tout puissant car décidant de la vie ou de la mort de la proie. Ici, aucune empathie envers l’animal est possible, seulement l’égo.

                                  Vous pouvez penser ce que vous voulez, car là réside votre pleine et entière souveraineté, la seule qui devrait être totalement garantie, mais la réalité étant un lieu commun et s’appuyant exclusivement sur la raison, celle ci ne dit qu’une seule chose, l’action de chasser n’a de sens sacré que pour se nourrir, par le fait que la proie va permettre au prédateur de continuer à vivre et croître, sans lequel, le chasseur mourra. En dehors de cela, le sacré de la vie lié à la chasse n’existe plus, ne reste que le plaisir du prédateur pervers de tuer pour tuer.

                                  Perso, je considère que dans un monde où l’humain occupe ou tente d’occuper tout l’espace, réserver un espace sauvage où l’humain s’interdit d’avoir une autre action que celle d’observer relève de sa seule conscience et où le chasseur n’a rien à y faire en tant que tel.


                                • François de Grossouvre François de Grossouvre 18 novembre 2020 15:17

                                  @Hervé Hum
                                   « En dehors de cela, le sacré de la vie lié à la chasse n’existe plus, ne reste que le plaisir du prédateur pervers de tuer pour tuer. » 

                                  Je ne vais pas vous convaincre. Mais je suis surpris que vous soyez capable de résumer la chasse à un « plaisir pervers » après avoir lu mon article. En fait vous pouvez partir du principe que tous les chasseurs sont des pervers, ou vous pouvez penser aussi que peut-être, quelque chose vous échappe... 
                                  Mais avouez quand même que vous n’êtes pas chasseur, par contre vous m’expliquez à moi pourquoi je chasse. Pour le plaisir pervers de tuer. C’est un peu comme si n’ayant jamais skié de ma vie, j’expliquai à un skieur que son seul plaisir est de monter sur le télésiège.... Lui va me dire : « Mais non ! tu ne comprends pas, je profite de la montagne, j’adore sentir le vent sur mon visage, la poudreuse sous mes skis, j’ai appris pendant des années où je pouvais passer en hors-piste » 
                                  Et moi de répondre : « non, je n’ai jamais fait de ski mais je t’assures que tout ce dont tu parles n’a aucun sens, tu skies pour monter sur le télésiège » 

                                  Arrêtez de résumer la chasse au plaisir de tuer. La chasse c’est le plaisir de chasser. Si je prends la peine d’écrire sur le sujet, de partager mes photos d’animaux ( qui sont aussi le résultat de beaucoup de patience et de connaissances ) et quelques réflexions, vous pouvez tout de même réfléchir un peu et penser que les chasseurs ne sont pas des pervers. Ou alors continuez à sacrifier des milliers d’années de connaissances, de représentations artistiques, de savoir faire, de culture, d’expérience, sur la seule idée que les chasseurs à travers le monde et le temps n’ont rien gagné d’autre qu’un morceau de viande. Pour ma part je trouve que cette obsession actuelle de résumer l’acte de chasse à la mort d’un animal est une manipulation dont vous êtes victime. Je regrette beaucoup qu’une frange si large de la population occidentale est perdue un lien sacré avec la beauté et l’authenticité de la nature. 
                                  Je comprends bien que le rapport du chasseur à la proie soit difficile à comprendre pour ceux qui n’ont ni la culture ni l’expérience de la chasse. Par contre que certains puissent se permettre de le résumer à un plaisir pervers et renier en bloc plusieurs milliers d’années de culture universelle mérite d’être analysé. Le langage de la nature et de la terre nous permet de nous comprendre quelque soit notre origine sociale ou culturelle. Demain je parlerai en ami à n’importe quel chasseur du monde, il m’ouvrira la porte de sa maison, de sa culture, et nous parlerons la même langue. Je ne suis pas sûr qu’il parlera la votre. 


                                • I.A. 15 novembre 2020 15:17

                                  Bonjour

                                  Je suis contre l’antispecisme. Et contre la chasse au fusil et à courre...

                                  Vous avez pensé à ces hordes de politichiens qui infestent nos institutions politiques ?

                                  Sont trop nombreux, en plus d’être trop cons et trop dangereux...

                                  Ça serait chouette de la part des chasseurs, de s’en occuper... Assez rapidement, svp, ça urge !

                                  Bonne chasse !


                                  • xenozoid Xenozoid 15 novembre 2020 16:09

                                    @I.A.

                                    je pensait a la purge en te lisant et aussi a un glissement sémantique de starship trooper dans sa finalité :

                                    « 

                                    Récapitulons. Cette année nous avons
                                    étudié l’échec de la démocratie...
                                    comment les spécialistes des sciences
                                    humaines ont créé un chaos mondial.
                                    Nous avons vu comment les anciens
                                    combattants ont pris le contrôle...
                                    et ont imposé la stabilité
                                    qui dure depuis des générations.
                                    Vous savez tout cela. Mais vous
                                    ai-je appris quelque chose de valeur ?
                                    Vous.
                                    Pourquoi seuls les citoyens
                                    ont-ils le droit de voter ?

                                    -C’est une récompense.
                                    Ce que la fédération vous donne...
                                    en échange de service fédéral rendu.

                                    -Non. Non !
                                    Une chose donnée
                                    n’a pas de valeur.
                                    En votant vous exercez
                                    un pouvoir politique.
                                    Vous appliquez la force.
                                    Et la force. c’est la violence.
                                    ,Le pouvoir suprême d’où découlent
                                    tous les autres pouvoirs.

                                    -Ma mère dit que la violence
                                    ne résout jamais rien.

                                    -Tiens ? Je me demande ce qu’en
                                    penseraient les édiles d’ Hiroshima

                                    -Ils ne diraient probablement rien.
                                    Hiroshima a été détruite.

                                    - C’est juste.
                                    Dans l’histoire la force brute
                                    a résolu plus de problèmes...
                                    que tout autre moyen.
                                    L’avis contraire. à savoir
                                    que la violence ne résout jamais rien...
                                    n’est qu’un souhait
                                    qu’on confond avec la réalité.
                                    Les gens qui l’oublient finissent
                                    toujours par payer.
                                    Quelle est la différence morale.
                                    s’il y en a une...

                                    entre un civil et un citoyen ?

                                    -Un citoyen se sent personnellement
                                    responsable de la sécurité...
                                    du corps gouvernemental,
                                    le défendant avec sa vie. Un civil, non.

                                    - Mots exacts du texte.
                                    Mais le comprenez-vous ?
                                    Y croyez-vous ?

                                    -Je ne sais pas.

                                    -Bien sûr que non.
                                    Je doute que quiconque ici le sache
                                    même si elle vous mordait les fesses ! »


                                  • galafrin 15 novembre 2020 16:30

                                     Je n’ose imaginer l’effet de la chasse appliquée par 7 milliards id’ndividus sur les stocks cynégétiques.

                                    Certes les chasseurs se révèlent très loin derrière la déforestation, l’élevage et la pêche industrielle en origine de la baisse des stocks mais de là à accuser les anti-spécistes c’est franchir allègrement le seuil du ridicule.

                                    Il manque décidément un bouton « Je n’aime pas » sur ce site.


                                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2020 17:13

                                      Beaucoup d’hypocrisie. que savons-nous de la vie de l’animal qui se trouve dans notre assiette...Je me souviens d’un reportage sur Arte. Un allemand fier de sauver des chevaux destinés à l’abattoir. Bon, il est dit à un moment qu’a l’emplacement de son refuge s’était trouvé un camp de concentration. 


                                      • xenozoid Xenozoid 15 novembre 2020 17:24

                                        en fait la chasse est naturel, c’est ce que veux dire l’auteur,il dit aussi que les antispeciste sont des gros cons qui ne sont pas naturel dixit

                                        les modes de chasse doivent exister et se transmettre. Pas seulement parce qu’ils représentent un patrimoine culturel et social depuis le début de l’humanité, mais parce que la chasse permet de ne pas perdre de vue la réalité de ce qui nous unit ou nous distingue de l’animal.


                                        la le chasseur ne voit aucun probleme a ce que la chasse nous amene a comprendre le chasseur qui aime la nature pour ce qu’elle est, il oublie simplement que 80% des terres de chasse sont devenus des terre d’élevages et que la domestication ne fait pas le sauvage loin de là, le probleme de la chasse ce n’est pas l’anti spécisme

                                        c’est la domestication de l’homme et de l’animal son ennemi,l’homme est en fait en train de terra formé (domestiqué) son environnement, et cela depuis plusieur millénaire, mais là le chasseur ne peux rien faire, a part se pleindre de ses propres maux... ils ferais mieux de s’en prendre a ceux qui achettent les terres pour des corporations et autre chasse a court au lieu de désigner un anti spéciste qu’il n’a jamais vu et ne verra que dans des reportages montrant des mecs dans des arbres...

                                        les chasseurs ceuilleurs sont détruit par les chasseur de profits mais la il n’a rien a dire


                                        • xenozoid Xenozoid 15 novembre 2020 22:13

                                          @Xenozoid

                                          pour l’auteur je propose ce film .the hunter


                                        • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 13:31

                                          @Xenozoid
                                          « 80% des terres de chasse sont devenues des terres d’élevage » ?????!!!?
                                          C’est complètement faux. Je ne sais pas d’où vous sortez ça mais vous pouvez essayer de vous renseigner un peu mieux. C’est même totalement l’inverse : La chasse fait rempart au sacrifice des espaces sauvages pour l’agriculture et l’élevage, et cela depuis longtemps dans de nombreuses régions du globe.


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2020 14:30

                                          @François de Grossouvre

                                          Ce qu’écrit Xenozoid est exact et c’est vous qui devriez vous renseigner un peu mieux et pas besoin d’aller le vérifier tant c’est évident.

                                          Bref, si les tueurs par plaisir (et vous pouvez effectivement dire que c’est culturel) arrivent à préserver des espaces sauvages pour leur plaisir de tuer face à ceux qui veulent les préserver de tout et de tous, c’est sur les 20% restant, c’est à dire, sur les zones les moins propices à l’agriculture et l’élevage,

                                          Maintenant, il vous échappe qu’une civilisation qui exploite autant les animaux par l’élevage et par la destruction de son habitat, faisant qu’on parle d’extinction massive, ne peut concevoir préserver une portion de son environnement à la faune et flore sauvage que par conscience et défense de la biodiversité des espèces, donc, du spécisme et non par anti spécisme comme vous l’affirmez Et ces espaces n’ont pas besoins de chasseurs pour se réguler, ni d’eux pour convaincre l’humanité de leur utilité, nécessité. Bref, il n’y aurait plus de chasseurs, la question de la préservation ou non d’espaces sauvages, c’est à dire par définition où l’humain n’agit qu’a la marge, pour préserver son accès et sa préservation se poserait de la même manière

                                          Comme disait Einstein, pour tenir un fusil, pas besoin de neurone, la moelle épinière suffit.


                                        • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 14:42

                                          @Hervé Hum
                                          Premièrement je ne parle pas de l’élevage dans mon article, sauf pour souligner que l’élevage intensif est indigne.
                                          Ensuite j’ai vu que vous aviez posté dans les commentaires que vous n’aviez pas terminé la lecture de l’article. Je comprends donc votre commentaire. Pour une fois essayer d’aller au delà du sentiment « pour ou contre la chasse » et essayez de comprendre que vous parlez à quelqu’un qui a une connaissance internationale du terrain, ce que vous n’avez pas. J’ai vu les éléphants se faire massacrer en République Centrafricaine, au Cameroun et en Tanzanie parce que l’argent des chasseurs ne rentrait plus dans les caisses de l’état pour protéger les réserves et financer la lutte anti-braconnage. Regardez le documentaire « The Ivory Game », qui parle du trafic d’ivoire en Afrique de l’Est. Ensuite cherchez à savoir où vivait la plus grande population d’éléphants de Tanzanie, et quelle était l’évolution de cette population depuis les années 90.
                                          Pourquoi le braconnage a-t-il reprit dans ce qui était l’un des plus grand sanctuaire de faune du monde ? 


                                        • François de Grossouvre François de Grossouvre 16 novembre 2020 14:54

                                          @Hervé Hum
                                          Comme quoi même Albert Enstein pouvait écrire des conneries. Pour tenir un fusil, pas besoin de neurones. Pour s’en servir il en faut déjà un peu plus. Ensuite pour pister un animal pendant des heures comme le font les Adzas en Tanzanie, les bushmen du Botswana ou les pygmées au Congo là il faut être extrêmement fort, intelligent, observateur, sensible et avoir un solide bagage culturel. Pour affaiter un aigle comme le font les cavaliers en Mongolie, faire voler un faucon, savoir fabriquer et chasser avec un arc traditionnel aussi, il faut un solide bagage culturel, de l’intelligence, de la patience et de la sensibilité . De même que pour faire le pied avant une chasse en France, juger de l’âge d’un brocard ou d’un cerf, et partager son savoir faire. Un peu de tolérance, de bon sens et d’ouverture d’esprit feraient du bien à notre époque. 
                                          Encore une fois dans toute l’histoire de l’humanité c’est la première fois que la chasse est réduite au fait de tuer. Évidemment par ceux qui ne la connaissent pas et dont les objectifs sont souvent pas très clairs.


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 16 novembre 2020 15:29

                                          @François de Grossouvre

                                          Certes, vous ne parlez pas de l’élevage, sauf que lorsque Xenozoid parle de 80% de terre sauvage, c’est pour l’agriculture où la chasse n’entre pas en ligne de compte et donc, où ce que vous dites porte uniquement sur les 20% restant.

                                          je n’ai pas voyagé en Afrique, mais aujourd’hui, il n’est pas utile d’aller chercher l’information par soi même.

                                          Ensuite, la chasse n’est pas le plus sûr moyen pour faire rentrer de l’argent, c’est plutôt le tourisme où le chasseur est alors muni d’appareil photo. De plus, s"agissant d’une question au niveau mondial, la solution ne peut provenir du seul pays concerné. Et d’ajouter, que pour qu’il y ait trafic, il faut qu’il y ait un marché poussant au braconnage. On peut aussi continuer à parlant de la corruption. Sans compter les entreprises étrangères exploitant les ressources locales, etc. Autrement dit, ramener la problématique au seul chasseur pour sauver la faune locale est on ne peut plus réducteur et trompeur.

                                          Que vous aimez chasser, soit, mais affirmer que c’est pour défendre la culture, la faune sauvage et le spécisme, désolé, c’est du foutage de gueule, car ni la culture, ni la faune sauge, ni la biodiversité des espèces ont besoin des chasseurs, mais seulement d’une conscience humaine voulant les préserver pour ce qu’ils apportent, sachant qu’une culture évolue et que tuer un animal sauvage n’étant plus une nécessité, cela n’a plus d’autre intérêt que le seul plaisir que le chasseur y trouve, cette culture ayant vécu pour tous les autres.

                                          Cela dit, avant de penser à supprimer la chasse, je suis bien d’accord avec vous qu’il faut penser à supprimer toute forme de maltraitance des animaux domestiques, donc, des élevages intensifs. Une fois cela fait, on pourra toujours discuter de la chasse !


                                        • Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2020 11:15

                                          @François de Grossouvre

                                          Einstein parlait seulement des soldats qu’on envoie s’entretuer et à qui on ne demande pas de penser, mais seulement d’obéir telle une machine. Où penser est déjà un acte de désobéissance, sauf lorsque c’est un ordre.

                                          Pour la suite de votre commentaire, désolé, mais cela ne change rien au fait,qu’une fois le problème de l’accès à la nourriture résolue, ne reste que le plaisir de chasser, le plaisir du goût de l’animal cuisiné selon sa culture, mais où la nécessité, le sacré devient secondaire, perd de sa force pour finir par devenir une farce. Que ce soit pour les Adzas, les bushmen, pygmées ou n’importe qui d’autres. La seule alternative étant alors pour eux de continuer à dépendre de leur chasse pour conserver tout le sacré de leur propre culture, sans lequel cette dernière continue à exister mais en perdant son caractère sacré.

                                          C’est d’ailleurs suffisamment documenté par quasiment tous les reportages sur le sujet et ce, quel que soit l’endroit du monde.


                                        • Jean Keim Jean Keim 16 novembre 2020 08:56

                                          Ok la chasse est une noble activité qui répond à des règles précises, comme la corrida, ou tout autre explication qui vous plaira, alors laissons la chasse libre, après tout la nature est à tout le monde, chacun a le droit de chasser comme bon lui semble, que se passera-t-il ?

                                          C’est semblable au chauffage écolo, rien de telle que le bois associés à des technologies modernes comme l’insert ou les chaudières à pellets, seulement en deux générations les forêts y passeront, nos poumons en milieu urbain également.

                                          Les animaux c’est comme les forêts, il est nécessaire qu’il y ait des sanctuaires dans lesquels on leur fout la paix, l’homme n’a pas le droit d’y aller, car ou va l’homme sa pensée le suit, il existe en France des réserves naturelles, seulement l’homme peut y mener ses troupeaux, le loup, le lynx, ou l’ours pointent leur bout de museau, les éleveurs râlent et demande leur extermination, on peut ergoter pendant des heures sur ce que l’on veut comme l’instinct du chasseur qui nous viendrait de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, pour le meilleur et pour le pire la vie moderne nous dénature, alors prenons notre bâton, pardon notre fusil et allons nous promener..., en n’oubliant pas les cartouches.

                                          Donc la chasse doit être l’apanage d’une élite et le parc de Chambord leur terrain de jeu.

                                          Le chasseur qui chasse pour se nourrir en France n’existe plus, la chasse est un loisir, le loisir c’est la recherche du plaisir qui nous distrait de notre souffrance existentielle, quand je vois les fusilleurs arrivant en 4x4 avec leurs treillis de guerre, le gilet orange par dessus (et la permission de se déconfiner pour pratiquer leur noble art) je me dis que nous sommes une espèce bien malade.

                                          Oui nous avons un instinct qui peut nous pousser à mettre la main aux fesses de la serveuse au cours du banquet qui suivi la lutte acharnée contre les éléments hostiles élevés en batteries, mais nous avons aussi une intelligence qui dans nos rares moments de silence nous met face à nous même.


                                          • fcpgismo fcpgismo 16 novembre 2020 14:35

                                            En d’autres temps certains auteurs ouvertement pédocriminels écrivaient des ouvrages pour se vanter de leurs actes de prédation, il existe encore aujourd’hui des individus suffisamment malsains pour se vanter d’actions toutes aussi cruels et ignobles que la chasse.pour un singe sapiens suffisamment repu par des quantités de nourriture végétale assurant sa survie.


                                            • tintin06 17 novembre 2020 12:44

                                              C’est une manie chez les grossouvre de vouloir mettre une balle dans la tete toutes les 5 minutes ou bien ?

                                              Cette famille devrait consulter la psychiatrie

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