La diabolisation du CO2
Le CO2 est devenu depuis quelques années notre ennemi commun, les médias bons petits soldats, n’ayant de cesse de relayer un discours alarmiste digne des plus grandes peurs millénaristes de l’humanité ! Cependant, aujourd’hui, bien peu d’individus possèdent une expertise suffisante pour argumenter valablement sur le réchauffement climatique résultant ou non de la pollution atmosphérique en CO2.
Confusion ou désinformation ?
Que penser de cette grande confusion entretenue, entre brouillard de pollution, monoxyde de carbone (CO) et polluants dans les gaz d'échappement d’automobile ? Autre exemple de confusion entretenue, celle de l’acidification des océans par le CO2. L'océan n'est pas acide, et les modèles prédictifs montrent que les océans ne deviendront jamais acides(3). L'acidification des océans se réfère au processus de diminution du pH des océans (correspondant à une augmentation de la concentration en ions hydrogène) par la dissolution du dioxyde de carbone apporté dans l’eau de mer depuis l'atmosphère. Le mot « acidification » fait référence à l'abaissement du pH à partir de n'importe quel point de départ vers tout point final sur l'échelle de pH qui a probablement existé à de nombreuses reprises au cours de l’histoire de la planète. De plus, scientifiquement et de l’avis de Richard S. Lindzen (4) ,il est prouvé que la hausse de CO2 apportera vraisemblablement des avantages au niveau de la croissance des coraux et de toute autre vie marine. Ce n’est pas la même chose que de prétendre que les océans vont devenir un enfer d’acide !
CO2 qui es-tu ?
Après tout, qu'est-ce que le CO2 ? Ce n'est pas un polluant, c'est le produit de la respiration de toute créature vivante, de toutes respirations des plantes qui, la nuit respirent de l’O2 et expire du CO2. Le CO2 est ainsi essentiel pour la vie végétale et la photosynthèse. C’est aussi le produit de toutes les énergies combustibles industrielles.
Le CO2 n'est pas un polluant. En termes simples, le CO2 est un aliment végétal. Le monde vert que nous voyons autour de nous disparaîtrait si nous n'avions plus de CO2 dans l'atmosphère. Il y a eu des concentrations atmosphériques en CO2 beaucoup plus importantes qu'aujourd'hui dans l'histoire de la planète et de nombreuses études, indiquent que la biosphère actuelle est renforcée par la hausse de CO2 causée par l'homme. « Seule, donc, la concentration croissante du CO2 ne pose pas un risque toxique à la planète. » (5)
Comme élément essentiel dans la photosynthèse d'usine, le dioxyde de carbone est la base de la chaîne alimentaire planétaire. Son augmentation dans l'atmosphère mène principalement au greening de la planète. Déclarer que le dioxyde de carbone un « polluant » est un abus de langage, de logique et de science. »(6)
Comment ne pas se poser la question : pourquoi rester sourd aux arguments de scientifiques reconnus parmi lesquels Marcel Leroux(1) qui nous déclare : « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée ? Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique. »
Mais aussi, parmi les scientifiques les plus réputés, bon nombre contestent depuis longtemps la relation existante entre l’émission du CO2 et le réchauffement climatique. Que penser d’une organisation « bien pensante » comme le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), qui censure le débat scientifique ? Pourquoi donc le GIEC, avec ses moyens financiers colossaux et ses scientifiques de haut niveau, devrait-il craindre le débat contradictoire ? Sans doute parce que la divulgation de ses méthodes, ses liens avec le pouvoir politique et avec certains lobbies verts ont fini par éroder sa crédibilité. Au point que des États, et non des moindres, veuillent remettre en cause son financement. Ainsi celui-ci s’obstine-t-il à ne pas écouter des éminents scientifiques tels que Peter Doran et Maggie Zimmerman (1) , mais auxquels 3 146 scientifiques ont répondu, « il semble que le débat sur l'authenticité du réchauffement global et sur le rôle joué par les activités humaines soit largement inexistant parmi ceux qui comprennent les nuances et les bases scientifiques des processus climatiques à long terme ». Mais, bien entendu, ces discours de spécialistes de la climatologie ne sauraient bénéficier de la même crédibilité que ceux issus des cerveaux bien formatés de nos « journalistes perroquets », fabriqués pour la plupart dans nos chères écoles de la pensée unique.
Il est admis généralement que phases chaudes et froides ont alterné au cours de l’histoire. Prenons pour exemple le petit âge glaciaire qui est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord, approximativement entre 1560 et 1850. Elle se caractérise par des périodes d'avancées puis de maximum successifs des glaciers, auxquelles correspondent plusieurs minimums de températures moyennes très nets. Elle faisait suite à l'optimum climatique médiéval, une période plus chaude. Pourrait-on croire que les activités humaines dont 90% étaient vouées à l’agriculture pouvaient avoir une incidence quelconque sur cette variation climatique. Deux écoles s’affrontent sur ce sujet : l’une attribuant ce phénomène à l’activité volcanique et l’autre, pas nécessairement contradictoire, à l’activité solaire. Cependant, qui sait si les usines et les automobiles du XVIème et XVIIème ne se sont pas arrêtées d’émettre du CO2 au « petit âge glaciaire » ?
Le bilan carbone ou l’ère des agents comptables
Suprême invention de nos nouveaux technocrates verts le bilan carbone qui aura pour but de réfréner nos désirs de pollution (diurne et nocturne…) car, sous une présentation qualitative, il s’agit en vérité d’une approche purement quantitative qui nous est présentée. En matière de bilan carbone, les chiffres parlent et quotas, abaques, histogrammes sont légion. L'agence de l'ONU, par exemple nous culpabilise avec notre appétit grandissant pour la viande et les produits laitiers afin d’ expliquer que l'élevage émet, à lui seul, 18 % de tous les gaz à effet de serre (37 % du méthane lié aux activités humaines). Le transport représenterait un peu plus de 12 % des émissions de GES (Gaz à effet de Serre), selon diverses sources. On ne précise cependant pas le volume moyen des pets quotidiens émis par vache ! Et dire que tout cela conduira bientôt les serviles citoyens consommateurs à passer plusieurs heures dans les linéaires à comparer l'origine des produits, leur conditionnement, leur composition, pour réaliser des calculs extravagants de leur bilan carbone et acheter celui qui a été le plus économe en énergie.
Cependant ce discours fonctionne admirablement face à une opinion publique qui ne possède pas une once d’expertise dans ce domaine ce qui est bien légitime. Relayée par les médias, au service de la « nouvelle économie verte » l’information nous est imposée sans remise en cause possible de ce qui nous est avancé. Il nous est ainsi demandé, faute de pensée alternative, d’adhérer, de manière inconditionnelle à ce discours tels des moutons bêlants.
Le CO2 est ainsi devenu un fantastique enjeu en terme de perspectives financières et c’est bien la raison pour laquelle les nouveaux « industriels verts » ont enrôlé depuis quelques années des médias zélés en charge de communiquer, sous couvert d’écologiquement correct, sur cette nouvelle industrie génératrice de profits très substantiels.
L’adhésion inconditionnelle n’est-elle pas le fondement de la propagande. Une question se pose alors s’agirait-il de propagande écologique ou d’écologie de la propagande ?
(1) Marcel Leroux qui nous a quitté en 2008 était professeur émérite de climatologie à l’université Jean Moulin Lyon 3, il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement.
(2) Earth and Environmental Sciences Department de l'Université de l'Illinois à Chicago
(3) Jim Barry, Senior Scientist. Monterey Bay Aquarium Research Institute, USA
(4) Richard S. Lindzen, Ph.D. Professor of Atmospheric Science, MIT
(5) - John R. Christy, Ph.D. professeur des sciences atmosphériques, université de l'Alabama
(6) - Robert M. Carter, Ph.D. professeur des sciences de la terre environnementales et, université de James Cook
34 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON