La nouvelle bulle verte ne sera pas sans conséquences
Alors que depuis 5 ans déjà, le trés populaire et populiste Al Gore n'a de cesse de parcourir la planète pour prêcher la bonne parole, on est en droit de se demander que justifie tant de zèle, voir d'acharnement, à nous rebattre les oreilles avec le réchauffement climatique...
Dans le documentaire dont il est l'orateur, Une vérité qui dérange, datant de 2006, il se pose en victime d'un système qui ne le comprends pas mais aussi en homme courageux qui se dresse contre les gros pollueurs et industriels. Il dit ne pas avoir pu accéder à la présidence aux élection de l'an 2000 à cause du poids des lobbies industriels qui firent pencher la balance en faveur de son rival, George W. Bush Junior et dit se retirer humblement de la scène politique pour se consacrer à une noble cause qui le tient depuis longtemps à coeur, la préservation de notre planète.
Il s'improvise alors grand instructeur du peuple sur le réchauffement climatique, ses causes et ses solutions et se lance dans une campagne de sensibilisation à travers le monde.
Tout ceci remporte un vif succès. Un prix Nobel de la paix par-ci, un Grammy et un Emmy Award par-là... les récompenses pleuvent. Là encore, pourquoi tant de reconnaissance si cette vérité dérange tant que ça ?
Al Gore est loin d'être dans le besoin mais loin aussi de pouvoir financer tout seul cette énorme opération de communication. Alors, on cherche le nom des financiers qui le soutiennent. Ce sont des groupes qui ont tout intérêt à voir la bulle écolo grossir, des groupes de financiers qui baignent déjà dedans... Citons le très célèbre groupe Goldman Sachs, eux en particulier parce-qu'ils n'en loupent pas une, on les retrouve à la base de bulles économiques, celle d'internet comme celle des subprimes. Al Gore lui aussi a fait de sacrés investissements dans l'ethanol par exemple, ainsi que dans des parcs photovoltaiques... Des personnalités comme Bill Gates ou Larry Page ont aussi de grosses parts dans le secteur de l'énergie renouvelable. Bizarrement, les investisseurs du secteur des énergies alternatives mettent la main à la patte pour aider Al Gore à éduquer la population quant à la nécessité absolue de se tourner vers des énergies "vertes".
Tout ça ne prouve rien. Il est plutôt logique que des grosses fortunes qui croient en une cause la soutiennent financièrement et y investissent dans l'espoir que le monde suivra aussi la voie de la sagesse.
Mais certaines choses sont tout de même incohérentes... Ce cher Al Gore, si préoccupé qu'il est par le destin de notre planète, se déplace en jet privé pour aller d'une conférence à l'autre... C'est ce qu'on appelle avoir une conscience écolo.
Ensuite, les médias et lui-même martèlent que le réchauffement climatique est causé uniquement par les gaz a effet de serre et qu'il serait donc strictement anthropique. Or, je suis sûre que quelqu'un du niveau intellectuel de Gore sait pertinemment que c'est faux. Il suffit de s'appuyer sur la longue histoire climatique de notre planète pour en avoir la preuve...
Un réchauffement climatique imputé uniquement aux activités humaines, présenté comme le St Graal des vérités, n'est en fait qu'une théorie parmi tant d'autres (http://www.pensee-unique.fr/froid.html).
Elle est émise par une communauté de scientifiques s'appuyant sur le modèle déterministe qui présuppose un scénario futur à partir de ce qu'il se passe maintenant. Ce sont des ordinateurs qui calculent les prévisions, en tenant compte des facteurs environnementaux observables et en concluent un réchauffement continu de la planète.
Oui mais voilà, la méthode est très contestable et peu fiable quand il s'agit d'extrapoler sur des centaines d'années. Trop de facteurs rentrent en compte et beaucoup nous sont encore bien mystérieux.
Il y a une autre théorie qui repose sur la méthode dite empirique. C'est la plus intéressante car c'est justement celle complètement muselée par la plupart des médias et des dirigeants.
Cette dernière repose plutôt sur l'observation du climat, sur ses variations sur des milliards d'années et sur ses corrélations avec les facteurs environnementaux connus.
A partir de cette observation, des périodes climatiques distinctes se dégagent, ainsi que leurs causes et leurs effets . On peut donc, selon les symptômes environnementaux et le caractère redondant de ces périodes, déduire où nous en sommes et ce qui nous attends. Cette théorie prévoit au contraire, un léger refroidissement global de la température sur Terre dans les millénaires à venir.
Cela ne veut pas dire que la température ne cessera de chuter. Il se peut que sur un siècle on gagne 1°C puis qu'on en perde deux celui d'après... rien d'évocateur sur des périodes climatiques qui s'étendent sur des milliers d'années. Ce genre de variations est observé depuis des millions d'années, bien avant l'existence de toute activité humaine.
Si l'homme ni est pour rien, par quoi sont influencés ces changements ?
Prenons l'exemple des vents et des tâches solaires qui ont beaucoup joué dans les changements climatiques de l'histoire de la Terre et dont le rôle fut mis en avant par l'astronome Heinrich Schwabe en 1843 (http://en.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Schwabe).
Selon le nombre de tâches et l'activité de ses vents, le soleil ne dégage pas la même énergie, ce qui a des répercutions directes sur la température de la Terre et des planètes voisines.
En effet, on observe que si la température augmente sur Terre, il en est de même sur Vénus et Mercure. Les gaz a effet de serre irait-il jusqu'a toucher les planètes alentours ? Y aurait-il des usines sur Vénus ?
Avec un peu de logique, n'est-il pas exagéré de s'alarmer autant quand la température monte de 0,6°C en 70 ans alors qu'elle ne cesse de varier depuis l'aube des temps ?
Evidemment qu'il faut préserver notre planète, nos forêts, nos océans, la biodiversité.... parce-que la diversité est notre plus précieuse richesse, que la nature est notre mère a tous et qu'elle répond si bien à nos besoins. On peut trouver des millions de raisons à être attentif à notre impact sur Terre. Mais si l'unique raison devient l'appât du gain, gare a la dérive ! Car ce n'est plus dans l'intérêt de tous mais seulement de quelques uns qu'on agit, la priorité n'est plus la vie mais l'argent. Cela débouche sur du bioéthanol qui a une empreinte carbone plus forte en fin de chaîne de production que le pétrole lui-même, ou des parcs photovoltaiques qui s'installent sur les terres d'une forêt fraîchement rasée...
La campagne marketing écolo porte ses fruits. La bulle gonfle, les milliards rentrent... mais on se doute de la fin de l'histoire. Les créateurs de la bulle, qui suivent avec acuité l'évolution de leur monstre, ne manqueront pas de se retirer de table avant le dessert. La note restera comme d'habitude pour les petits porteurs et elle sera salée. Les dégâts environnementaux d'une telle folie sera notre cadeau aux générations futures : dés que le secteur ne sera plus rentable, les investisseurs se dégageront et nous laisseront des centrales nucléaires en perdition, des parcs voltaiques a l'abandon et des tonnes de déchets extrêmement polluants sur les bras (les matériaux voltaiques le sont énormément). Ce seront nos enfants qui paieront les frais.
S'il est trop tard pour arrêter ça, au moins ne nous rendons pas complices et sachons prendre du recul par rapport à la situation. Car il est probable que le seul vert dont rêvent Al Gore et les autres, c'est celui des montagnes de billets dans lesquelles ils se vautreront bientôt.
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