L’arrogance française à son apogée
La dernière fois que j'ai pris ma plume, c'était en février pour ma "petite promenade athénienne". J'étais tellement subjugué par ce que je voyais que je devais l'écrire.
Aujourd'hui, je suis à nouveau subjugué. Cette fois-ci, c'est l'attitude de la France qui me subjugue. Voici pourquoi.
Hier soir, tranquillement installé dans un fauteuil, je regarde la rediffusion de "C dans l'air" sur la 5. Invités : Elie Cohen, Marc Fiorentino, Christian Chavagneux, Olivier Duha. Cette émission m'a laissé bouche bée, et je vais vous expliquer pourquoi.
Le thème de l'émission était : "Hollande face au mur de Berlin". Un titre plus juste aurait été "L'Allemagne face à l'arrogance française" !
Pendant 2 heures, j'ai assisté à la plus grande supercherie qu'il ne m'ait été donné d'entendre depuis bien longtemps (de la part d'Elie Cohen et de son accolyte) : l'Allemagne est trop intransigeante, on ne peut faire que de l'austérité, il faut accepter de faire de la croissance (non, ne rigolez pas, comme si certains ne voulaient pas de croissance, les Allemands par exemple), bla bla bla... Je passe sur les définitions de la croissance, la bonne, la mauvaise, etc.
Le moment fatidique arrive au moment où M. Cohen nous explique que les Allemands, qui ont vu leurs salaires gelés depuis 20 ans, qui ont réformé leur pays comme jamais la France ne l'a fait, notamment sous le chancelier Schröder, appartenant au peuple de gauche (j'emploie exprès la terminologie si chère à notre élite bien pensante), font de la concurrence déloyale. Accrochez-vous bien : l'Allemagne fait des sacrifices pendant 20 ans, réforme son marché du travail en le rendant flexible (nous on reste accrochés comme des abrutis à notre CDI et à notre code du travail complètement archaïque), gèle les salaires, bref rend en 10 ans son économie ultra-compétitive, et nous, les Français, qui n'avons rien fait pendant tout ce temps, à part quelques réformettes sous Sarko, venons leur faire la leçon ! Pincez-moi, je reve !
Il est temps de remettre les pendules à l'heure. Non, chère élite bien pensante, en ayant réformé son pays l'Allemagne ne fait pas de concurrence déloyale. Par contre, en ayant fait aucun effort depuis 30 ans, noyautée par une pensée unique de gauche dont les meilleurs représentants sont des syndicats hostiles à toute réforme, la France tente de faire avec l'Allemagne ce qu'elle a si bien fait dans son pays : le nivellement par le bas, le choix de la médiocrité. Bien entendu, maintenant que les Français se sont choisi comme président un parfait représentant de cette médiocrité, la seule solution pour tenir les promesses hallucinantes du candidat (toujours plus de dépenses) est de s'endetter toujours plus mais si possible aux frais de l'Allemagne ! Donc pour résumer, voici ce que la France dit aux Allemands : en ayant refusé la médiocrité pendant 20 ans et en ayant préféré l'excellence, vous avez fait de la concurrence déloyale ! C'est énorme !!! Ah je nous savais champions du monde de la rhétorique, mais là ça m'en bouche un coin. Quelle arrogance, mais quelle arrogance !
On pourrait se dire que la ficelle est un peu grosse, que ça ne marchera jamais ? Pensez-vous ! Croyez-vous que nos journalistes débusquent la manoeuvre ? Point du tout ! Au contraire, ils en ajoutent. Ce matin, sur France Info, un chroniqueur nous explique que l'Allemagne va monter ses salaires : après plus de 10 ans de gel, Merkel lache du lest. Immédiatement le chroniqueur met la pression en expliquant que les syndicats français veulent aussi des hausses de salaires... bien entendu ! Que fera Hollande se demande-t-il, avec dans la question un début de réponse : si les salaires augmentent en Allemagne, il n'y a pas de raison qu'ils n'augmentent pas en France... Donc je résume à nouveau : quand les salaires baissent en Allemagne ou que le marché du travail est réformé, il n'y a pas de raison de le faire en France. Par contre, quand les salaires sont augmentés en Allemagne, là il faut le faire en France ! C'est qui perd gagne ! Rappelez-vous : les derniers à avoir scandalisé tout le monde en raisonnant exactement de la meme manière (si on gagne, on gagne, mais si on perd, vous nous remboursez) c'est ... la finance ! L'ennemi de Hollande ! Pincez-moi, je reve...Là il faut oser quand meme. Mais comme disait Audiard dans un de ses films : "les cons ça ose tout, c'est meme à ça qu'on les reconnaît".
Nous approchons de l'heure de vérité. Bien sûr, Hollande fait tout pour faire plier les Allemands, cherchant des alliances improbables auprès de la Grande-Bretagne (qui ne demande qu'une chose c'est que la zone euro les rejoigne avec les USA dans la méthode planche à billets) ou auprès de l'Espagne qui elle n'en peut plus de l'austérité. Mais sachez que pour notre bien à tous, pour ne pas voir notre pays sombrer violemment d'ici quelques années dans les abysses, il est vital que nous le réformions urgeamment. Notre seule chance de le faire est d'avoir en face de nous des partenaires européens intransigeants, qui ne nous laissent pas le choix. Notre meilleur allié pour cela, c'est l'Allemagne.
Vous retrouverez cet article sur mon blog (http://lamatrice.fatalblog.com/l-arrogance-francaise-a-son-apogee-a46506317) ainsi que beaucoup d'autres. Je termine en rappelant ces quelques vers de La Fontaine :
La Cigale et la Fourmi
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant.
68 réactions à cet article
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c’est depuis 1980 que les travailleurs et les familles subissent la crise
et depuis on nous serine que demain on rasera gratis, mais pour l’instant il faut continuer à subir l’austérité.et vous écrivez que nous sommes arrogants parce que d’après-vous nous n’avons pas assez pris de coups dans la gu...le et que nous résistons.
ils n’ont pas assez ruiné la planète et ses habitants, vos chers maitres les capitalistes ?
ils n’en n’ont pas assez profité ?
il faudrait quoi en plus ?
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Chapoutier, tout a fait, il a suffit que la gauche arrive au pouvoir. Ensuite, es pèriodes de droite ont permis de faire bouger un peu le pays et de le remettre un peu sur les rails, au coeur de blocages syndicaux de type mafieux opposant la rue à la démocratie, pour voir a nouveau dilapider ces effort lors d’alternances.
Du rest pour confirmer votre aveux, les inégalités on cessé de baisser a partir de 81, les services publics ont commencé a se dégrader avec 2 millions d’agents en plus et tout à l’avenant.
En revanche, je ne vos pas du tout ce que ce que vous nommez « capitalistes »( ????) ont a voir là dedans. -
Ceci dit, écrire un article sur l’argumentation développée à « C dans l’air », il faut le faire !
Tout le monde n’étant pas touché par la « propaganda staffel » du système et ils ont ressenti le besoin de remettre le couvert à la télé ! -
Après l’élection, les cons sortent du bois comme les escargots après l’orage...
Que répondre à un idiot utile du capitalisme qui glose sur l’émission la plus débile de la télé ?
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Salaires, minimas minimes, travail à 1 euro -> précarisation, misère croissante
Allemagne à su rester compétitive, mais à quel prix pour les ouvriers, les précaires, le petit peuple ?
Demandez leur, à eux, la majorité, et non aux grands patrons et politiques, s’il apprécient leur mode de vie, s’ils sont en pleine forme, sereins, heureux...
Si c’est mieux maintenant ?
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L’Allemagne a cyniquement sacrifié sa population la plus fragile pour permettre aux éternels privilégiés de continuer à se vautrer dans leur auge. Le drame, c’est que l’indifférence et la soumission sont dans ce pays un art national, qu’il s’agisse de dévaster l’avenir d’une jeunesse - allez donc voir le genre de vie qu’on peut s’offrir avec un job à 400 euros - ou d’envoyer ses voisins dans un ghetto puis dans des camps de concentration. Ceux qui connaissent cette magnifique patrie de la liberté et de la compassion sauront ce que je veux dire en évoquant Oskar Lafontaine (ancienne étoile du SPD et co-fondateur de Die Linke) et les réactions qu’a suscité chez les élites socio-démocrates sa rupture avec un parti qui trahissait tout simplement la population au nom des intérêts financiers. Aujourd’hui, la plupart des Allemands tiennent sur la Grèce des propos dont ils devraient avoir honte, se souvenant que leurs pères éructaient les mêmes horreurs sur les juifs et une variété de sous-hommes tout juste bons à finir dans des fours. Cerise sur le gâteau, cet abruti de Cohn-Bendit (le Bendit ne serait-il pas de trop ?) croit venir au secours de la Grèce en comparant le mémorandum de la Troïka et les compensations de guerre de 1918. Où a-t-il vu le rapport entre 4 années de massacre et le fait, même s’il était avéré, de ne pas payer ses impôts ? Et comment ose-t-il insinuer que ses chers compatriotes, eût-on été moins exigeant avec eux, se seraient abstenus de suivre leur gnome moustachu dans son délire et de mettre à feu et à sang un continent ?
Ne serait-il pas temps de se demander avec qui et comment nous avons (très mal) construit cette Europe dont on nous vante les mérites jusqu’à l’écoeurement ?
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Normalement c’est à vous d’y répondre si les Allemands sont plus heureux du système libéral voulu par la France ?!
L’Allemagne d’avant 1914 ne fut pas libérale !
Bismarck avait basé son Pouvoir sur la classe laborieuse contre la bourgeoisie libérale-démocrate.
Ce pouvoir donc de « gauche » avait réussi à hisser cet Etat en avance sur les autres sur les plans politique, économique et social.
L’Autriche-Hongrie avait aussi pris comme référence cette Allemagne. (une organisation politique comparable à l’actuelle UE)Savez-vous que le Kaiser avait accepté en 1905 un texte du Tsar incluant la France comme Alliée pour éviter la Guerre et que nos propres dirigeants l’avaient rejeté ?
Les conséquences de 1918 sont aussi connues, pensez-vous que les Européens, dont les Français, eurent gagnés avec la casse démographique, économique et financière avec cette fausse victoire pour reconquérir l’Alsace-Lorraine ?
Notre actuelle réalité est aussi en lien avec ces conséquences, même si l’époque est déjà lointaine. -
Pour Roubachoff.
Il serait temps de remettre les pendules à l’heure !
Avec la prise en compte de vos arguments,
- quelle serait votre position si l’Allemagne avait été économique laxiste avec les résultats visibles en Grèce ?
- serait-ce la France qui assumerait ?
On pensera là aux conséquences, mauvaises, issues de la « victoire » de 1918, et que vous pouvez aussi vérifier (par vous-même) comment le parti nazi a pu accéder au pouvoir (par quels soutiens financiers), et pourquoi donc l’Allemagne pu être centralisée (qu’une seule fois dans son histoire alors que la France l’a toujours été, sous sa monarchie comme encore aujourd’hui – une administration uniforme, une seule langue républicaine, un pouvoir centralisé)
Pour ce qui concerne leur seul dictateur, vous avez oublié tous les nôtres, Louis XIV, Napoléon qui correspondent au délire et de mettre à feu et à sang un continent, et les autres, encore nombreux.
Pour ce qui concerne les camps de concentration, j’ai connu une personne, de nationalité anglaise, dont les parents avaient émigré en Angleterre avant 1900 et avaient été internés dès le début de la Guerre et avaient eu tous les biens confisqués. (Alsaciens, donc de nationalité allemande)
Je précise que cette personne était l’homme de confiance de Douglas Fairbanks.
… et si vous approfondissiez un peu ce que vous critiquez dans la Construction européenne je suis certain que vous auriez des surprises puisque le centralisme bruxellois si souvent dénoncé vient bien des volontés de nos propres dirigeants qui veulent un pouvoir centralisé européen (et pas l’Allemagne qui a du concédé)
Il serait donc bien que chacun regarde de plus près ce qui est inscrit dans les textes européens, par exemple le principe de subsidiarité que notre « belle » démocratie n’a même pas en pratique puisque tout reste exclusivement cantonné dans notre CENTRE parisien. Mais cela vous ne le voyez pas, et vous ne le comprenez même pas.
Il serait peut être temps de vous réveiller, et d’ouvrir les yeux pour voir. Comprendre c’est encore une autre chose, et l’intelligence encore une autre car avec la connaissance seule celle-ci permet d’innover ! … et lorsque les faits, les vérités, la connaissance de tout cela est masqué (on est les meilleurs) l’intelligence ne peut pas être.
Elle est où, chez nous ???
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@Jimil
Il y a au moins sur ce site et ailleurs des gens capables d’exprimer clairement leurs idées, qu’on les approuve ou pas. Désolé, mais ce n’est pas votre cas...
Je vous répondrai donc sur la seule intervention que j’ai cru comprendre. J’aurais dû écrire « camps d’extermination », histoire mettre les points sur les « i ». Votre contre-exemple est absurde : dans tous les pays, quand on est en guerre contre un autre pays, on interne assez souvent les gens qui viennent du pays en question, même s’ils ont été naturalisés. (Voir les Japonais aux USA.) C’est triste, certes, mais quel rapport avec Dachau ou Buchenwald ? Enfin, que ce monsieur ait été l’assistant de D. Fairbanks ou de Bozo le Clown, qu’est-ce que ça change ?
Brisons-là, cette polémique ne nous conduira nulle part.
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L’article est-il bon sur le fond ?
Je l’ignore, car je ne l’ai pas lu.Je me suis arrêtée à « arrogance française ».Dès que je lis ces mots, ou d’autres mots de culpabilisation de la France, je ferme les écoutilles.En matière européenne, la France a plutôt été trop humble que trop arrogante.Elle fait partie des contributeurs nets, mais elle se laisse traiter comme quelqu’un qui doit de l’argent.-
A Madame Segurane, Vous avez bien tort. C’est très rigolo. L’auteur montre comment les petits chinovniks de la fonction publique du PS tentent d’appliquer leurs méthodes hexagonales à l’Allemagne comme il le font au contribuable français. Pression idéologiques, politiques, dénonciations tous azimuts, et prise en otages des usagers. Comme leurs logiques étriquées sont peu imaginatives, il leur font même le coup de la grève si on peut dire, en l’occurrence de la chaise vide. La France s’obstine a refuser la nomination d’un allemand pour « lui apprendre »et du coup, il n’y a personne aux commande de l’euro. Je ne pense pas qu’ils soient assez stupides pour aller à bloquer les TGV ou le courant électrique pour les allemands, mais sait on jamais. Il y en a déjà même quelques uns qui ont osé tenter la réduction ad Hitlerum. Le mot Boche a même été prononcé.
En tout cas, de l’autre côté, on les voit venir, le bouquin qui explique que cette fois ci, on ne la leur fera pas à l’Holocauste pour payer à la place des autres rencontre un immense succès.
Je craint que le PS ne surestime gravement la capacité d’un gamin de Neuilly né avec une petite cuillère en argent dans la bouche et monté en graine dans les ors de la république, a impressionner idéologiquement une fille de Pasteur qui a grandie sous le socialisme réel... -
Pour Catherine Segurane,
si vous avez quelques connaissances des faits de l’Histoire de France, on n’a même plus de fierté, si l’on est juste bien sûr !En tant que personne responsable on ne ferme jamais les « écoutilles » !
On ne s’est jamais gêné de culpabiliser l’Allemagne sur son Etat centralisé et dont nos propres dirigeants de l’époque ont une responsabilité directe (mais qui le sait ?)
Vous avez utilisé le mot humble en matière européenne, mais que pensez-vous des politiques menées en matière européenne par la France à travers l’Histoire ? (par exemple celle de Louis XIV et des actions menées par les Condé et autres Turennes ?, ou par Napoléon 3, ou... ????)
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Comme le faisait dire Michel Audiard à Lino Ventura dans « les tontons flingueurs » :
« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».-
Ah zut ! Vous me coupez l’herbe sous le pied, c’est exactement ce que je voulais mettre en commentaire !
Il faut dire qu’il en tient une bonne et qu’il donne les bâtons pour se faire battre, ce dimitripas.
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Il ne vous a jamais effleurer que si tout le monde en Europe faisait des efforts pour augmenter sa « compétitivité » par la baisse des salaires et ces fameuses réformes dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans, le gain de compétitivité relative pour chacun serait nulle ?
Et c’est bien pour ça que la « concurrence libre et non faussée » et l’absence de politique sociale à l’échelle européenne est une catastrophe : les revenus et le niveau de vie moyen de tout les pays chutent, générant une crise de la dette publique et privée, et personne n’en tire aucun bénéfice (à part les gros tunés qui s’aménagent des rentes confortables sans rien faire)... Le libéralisme et la déréglementation conduisent au désastre, comme ils l’ont toujours fait chaque fois qu’ils ont été appliqués depuis Turgot.
Arrogance française ? Ce que je constate surtout, c’est l’incroyable arrogance allemande ! Complètement bouchés à l’émeri les casques à pointe ! La politique qu’ils imposent à l’Europe depuis 3 ans de crise est un désastre évident, et ils continuent de vouloir l’imposer envers et contre tout ! C’est bien eux le problème en Europe, pas la Grèce ou le Portugal ! Sans eux, bien des aspects de la crise aurait été réglé depuis longtemps.
Le problème de l’Allemagne, c’est sa démographie catastrophique, qui l’a transformé en pays de rentiers qui tire sa rente du reste de l’Europe. Ils ne lâcheront rien là-dessus parce qu’ils ont besoin des rentes des retraites par capitalisation pour leurs vioques de plus en plus nombreux et qui vont être encore plus nombreux dans l’avenir. Rien à voir dans son attitude avec un prétendu blocage psychologique des Allemands dû à l’inflation catastrophique pendant la république de Weimar. C’est une politique délibérée, cynique et assumée d’un pays vieillissant, et ça va pas s’arranger de ce côté là. Je pleins les jeunes et les pauvres Allemands, déjà fortement sollicités eux aussi.
Quant à « C dans l’air », je ne regarde pas cette émission de propagande néolib depuis longtemps... mais si même eux, Elie Cohen et consort, commence à dire que le serrage de vis généralisé n’est pas la solution, c’est que la situation est vraiment préocupante !
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Bonjour, Dudule.
Vous avez raison, l’auteur n’a rien compris au film : sans même parler de tous els paus européens, il aurait suffi que la France - l’autre géant européen- adopte la même politique de dumping salarial que les allemands pour que tout le système s’effondre car les profits des deux grands en termes de capacité exportatrice auraient coulé l’économie de toutes les autres nations européennes réunies.
L’auteur s’en prend à Cohen, et le fait est que celui-ci n’a pas toujours été clairvoyant dans le passé, mais ses définitions des fondamentaux de l’économie sont excellentes et il n’a pas dit d’ânerie en termes de prospective économique durant la campagne électorale de 2012.
Et cela contrairement à Fiorentino qui, parlant en chef d’entreprise désireux de voir s’appliquer les pires recettes ultralibérales en vue de dégager pour lui-même de juteux profits, a multiplié les prophéties péremptoires les plus alarmistes durant cette même campagne, le comble ayant été atteint dans cette tribune du journal Les Echos où, en février,il pronostiquait que, dès le 7 mai, si Hollande était élu, la bourse s’effondrerait tandis, les agences de notation dégraderaient le pays et les taux d’intérêt s’envoleraient en creusant la dette.
Hollande élu, nous avons vu : 1) que la bourse n’a globalement pas bougé avant que de nouvelles inquiétudes sur la Grèce n’entraînent une chute des cours ; 2) Moody’s vient de confirmer le triple A ; 3) les taux d’intérêt sur les marchés n’ont jamais été aussi bas pour la France qui, hier, a emprunté 10 milliards à moins de 2,4 %, soit 0,7 % seulement de plus que l’Allemagne. -
Salut Fergus,
On ne peut pas toujours tout jeter, et à part l’occultation du rôle pourtant prépondérant des mécanismes de la Finance, le tableau est globalement, sinon historiquement, du moins chronologiquement assez bien brossé. Mais cette mise sous silence est bien dommage car elle décrédibilise des arguments-clefs de la division politique et sociale en France et de la dichotomie simpliste qui fait de tout patron un enculé de droite et de tout employé un exploité du capital. La flexibilité de l’emploi prônée comme un sacrifice est une présentation idiote du besoin. Cette flexibilité, qui en effet comprend, entre autres, l’embauche et la débauche facilitée, est à organiser paritairement plutôt qu’à décrèter comme sous-tendu dans l’article. D’ailleurs, à y réfléchir, c’est ce qui s’est fait chez nos amis teutons, où le rôle du syndicat devrait nous inspirer, mais c’est une autre histoire.
En tous cas, j’ai fait un peu tous les boulots, en France et ailleurs, dans des grosses ou des petites boîtes, aussi en indépendant, et je ne serais peut-être pas autant dans la (dé)merde si j’avais pu me faire aider simplement quand le volume de boulot l’aurait voulu. Mais embaucher, c’est le début de la merde. Alors tant-pis pour le bizness, je me démerde seul, pas plus riche, mais au moins je dors. Quelque chose doit changer, non ? En ça l’article n’a pas tord.
Mais fondamentalement, même si ça ne peu pas lui nuire, cette réorganisation administrative n’a rien à voir avec la dialectique croissance contre austérité. C’est de la simple logique, un code du travail 1.2 avec le dernier update.
En bref, en faire, comme l’auteur, une idéologie, est une des raisons de l’échec du message à faire passer, et une bonne raison à bon marché de le refuser comme anti-social : ne tombons pas dans ce piège. -
J’ajoute pour la bugadière trolleuse que qui n’a pas vécu un à l’étranger ne peut pas comprendre l’expression « arrogance française ». L’arrogant, c’est l’autre, non ?
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Bonjour Fergus.
Ouai, enfin, Cohen, depuis le début de la « crise grec », dit tout et son contraire. Il parle à la fois des dangers des politiques d’austérité et de la nécessité de réduire les dépenses publiques, et ne semble pas relever la contradiction.
Je n’ai pas vu l’émission et je ne sais pas ce qu’il y a dit, mais il est possible qu’il commence à mettre un peu d’ordre dans ses idées.
Mais bon, étant donné que c’est un des gars qui a organisé la privatisation de la Société Générale sous le règne de Sa courtoise Suffisance (les fameux « noyaux durs »), et qu’il y a gagné un jeton de présence à son conseil d’administration, j’ai des doutes sur la sincérité du bonhomme. Ça expliquerait son attitude ambiguë d’ailleurs :
L’économiste compétant sait que l’austérité, c’est la quata, et le lobbyiste doit défendre l’idée du remboursement de la dette quel qu’en soit le coût social. -
@Dudule
Si vous créez un parti, je serai votre premier adhérent.
Et oui, mille fois oui : si même Elie Cohen (inspirateur direct, en France, de toutes les monstruosités libérales des 30 dernières années) commence à dire un peu moins de conneries, c’est que nous sommes vraiment dans la mouise.
L’Allemagne est le cancer de l’Europe. Une seule consolation, si on ose présenter les choses ainsi : la tumeur finit toujours par mourir avec le malade qu’elle a tué.
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La France d’avant 1914 avait voulu une Allemagne libérale (alors qu’elle avait un pouvoir basé sur la classe laborieuse contre la bourgeoisie libérale et démocrate) : elle l’a.
Je vous rappelle là que l’Europe centrale - Allemagne et Autriche-Hongrie - fut politiquement, économiquement et socialement en avance. (enseignement, sécurité-sociale, banques, universitaire... et dans la classe dirigeante - héritier de l’Empire Austro-Hongrois marié à une épouse de classe inférieure)
En lisant des livres sur les conséquences issues du Traité de Versailles, on peut aussi se poser la question ce qui aurait pu être si ce modèle, bien que non libérale et non démocratique, n’avait pas été cassé ? -
Nous les « Zarrogants » on a toujours payé des impots.
Surtout les classes moyennes.
Qu’en fut-t’il de la Grèce. ???-
L’arrogance n’a rien a voir dans ce schmilblick !
Le vrai problème c’est le réalisme .....
Concurrence libre et non faussée ......... Je me marre !!
C’est ce que pratique la Chine et les pays du tiers monde ?????
Salaire 20 fois moins chers, charges sociales minimales ........ !!!Pour remettre les pendules à l’heure il faut agir sur les causes : ce dumping éhonté !
et non sur les effets en bloquant les frontières de l’Europe ....Bien sur il y aura deux GROS perdants : la grande distribution et la finance internationale ....
Chiche !!
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Tiens !
Un article d’un employé de Goldman Sachs !... et qui semble grec, d’après son pseudo... je suppose qu’il est heureux des effets de la politique européenne à la Merkel, sur ses concitoyens : il doit avoir joué en bourse à la baisse sur son pays...-
.. et puisque l’auteur aime les fables de la Fontaine, profitons en :
LES ANIMAUX MALADES DE LA CRISE
- Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur (1)Inventa pour punir les crimes de la terre,La crise (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour la finance, (2) Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n’en voyait point d’occupésA chercher le soutien d’une mourante vie ; (3) Nul mets ne pouvait combler leur envie ; Ni Loups ni Renards n’épiaient La douce et l’innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient ; Plus d’amour, partant (4) plus de joie.Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents (5) On fait de pareils dévouements : (6)Ne nous flattons (7) donc point ; voyons sans indulgence L’état de nos finances.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J’ai ruiné force moutons ; Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense (8) :Même il m’est arrivé quelquefois de ruiner Le Berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse.Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;Et bien, ruiner moutons, canaille, sotte espèce.Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes, Seigneur, En les ruinant beaucoup d’honneur ; Et quant au Berger, l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux,Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir. On n’osa trop approfondirDu Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances Les moins pardonnables offenses.Tous les gens spéculateurs, jusqu’aux simples Mâtins (9),Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’Âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenance Qu’en un pré de Moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.A ces mots on cria haro (10) sur le Baudet.Un Loup quelque peu clerc (11) prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit Animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Se nourrir à sa faim ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait : on le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de Cour (12) vous rendront blanc ou noir.
-
désolé pour la forme ; je réessaie :
Un mal qui répand la terreur,Mal que le Ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terreLa crise (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour la finance,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n’en voyait point d’occupésA chercher le soutien d’une mourante vie ;Nul mets ne pouvait combler leur envie ;Ni Loups ni Renards n’épiaientLa douce et l’innocente proie.Les Tourterelles se fuyaient ;Plus d’amour, partant plus de joie.Le Lion tint conseil, et dit :Mes chers amis,Je crois que le Ciel a permisPour nos péchés cette infortune ;Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidentsOn fait de pareils dévouements :)Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgenceL’état de nos finances.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutonsJ’ai ruiné force moutons ;Que m’avaient-ils fait ?Nulle offense:Même il m’est arrivé quelquefois de ruinerLe Berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moiCar on doit souhaiter selon toute justiceQue le plus coupable périsse.Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;Et bien, ruiner moutons, canaille, sotte espèce.Est-ce un péché ? Non non.Vous leur fîtes, Seigneur,En les ruinant beaucoup d’honneur ;Et quant au Berger, l’on peut direQu’il était digne de tous maux,Etant de ces gens-là qui sur les animauxSe font un chimérique empire.Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.On n’osa trop approfondirDu Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissancesLes moins pardonnables offenses.Tous les gens spéculateurs, jusqu’aux simples Mâtins (9),Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’Âne vint à son tour, et dit :J’ai souvenanceQu’en un pré de Moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je penseQuelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.A ces mots on cria haro sur le Baudet.Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit Animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Se nourrir à sa faim ! quel crime abominable !Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait : on le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. -
Il est fou ou il est abruti l’auteur ?
Selon lui on devrait crever de faim pour engraisser les actionnaires... là c’est du grand délire !
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Bah dis donc en matière de supercherie t’es quand même le champion toutes catégories cher auteur !
« Les élites bien pensantes » : mais c’est bien sûr. Tu nous ressert le crédo universel des élites qui dominent la propagande économique depuis 30 ans, et tu joue les anti-conventionnels avec de tels qualificatifs.Tu fais partie des mal-pensant. L’Allemagne est « ultra-compétitive » : et moi je suis la reine d’Angleterre. Le PIB par habitant en France et en Allemagne, c’st kiff-kiff, et pourtant on travaille moins en France.L’Allemagne profite juste de l’Europe fort, est un pays vieillissant avec un avenir tout médiocre de vieux qui gardent leurs sous-sous à l’abri de l’inflation, ce pourquoi la droite allemande ne veut pas entendre parler d’inflation, même un peu.Par conséquent ne pas accepter l’ascèse allemande ça s’appelle simplement défendre NOS intérêts, exactement comme EUX le font. Ce n’est pas être arrogant, mais juste avoir un soupçon de conscience, et deux doigts d’esprit critique vis à vis des choix Allemands, qui les arrangent EUX, pas NOUS.-
Au sujet de François Hollande, un homme d’une tout autre envergure que son grotesque prédécesseur, il n’y a plus qu’une question : malgré sa culture européiste, sa profonde bienveillance et son goût des évolutions paisibles - rien qui ne soit criticable, sauf en temps de guerre - s’apercevra-t-il qu’il est face à l’Allemagne confronté à un choix très simple ?
La tentation de Montoire, ou l’Appel du 18 juin.
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Cher Dimitripas, vous lire m’a bien fait sourire !
Tout d’abord, vous ne semblez pas, ou ne voulez pas voir que ces médiacrates que vous dénoncez avaient hier la même position que celle que vous défendez : rigueur, réformes structurelles, etc... Aujourd’hui que disent-ils d’autre sinon que, soutien au nouveau pouvoir oblige, la rigueur à l’allemande est sans doute bonne pour l’Allemagne (croissance par l’export) mais moins pour la France (croissance par la consommation). Et que les pays européen étant divers, on doit chercher des compromis car un état ne peut imposer sa recette à des pays n’ayant pas le même type d’économie.
Vous voudriez nous faire croire que nos chers « économistes » et autres « experts » de C dans l’air (j’ai vu l’émission) seraient devenus du jour au lendemain d’ardents défenseur du laxisme budgétaire, du creusement de la dette ou du SMIC à 1700€. Quelle blague ! Mais même ceux-là, monsieur, n’osent pas annoncer aux français, ceux « d’en bas », qu’il faudrait faire tomber leur salaire à 400€ (les « 1-euro-jobs » allemand) et le geler pour les 10 ou 15 prochaines années. Si c’est le projet que vous soutenez, il faut le dire...
Non monsieur, ce que font nos médiacrates c’est de continuer à défendre l’UE, ce qui devrait vous plaire si vous compreniez leur fonctionnement. Ayant bien observé que la Troïka et ses mesures n’arrangeait pas tant que ça un grand nombre de grecs (encore ceux « d’en bas » !), ils ont pris conscience que pour sauver l’euro et l’UE ils doivent adopter un discours plus souple et plus en phase avec l’opinion et le nouveau président. Car ce qu’ils défendent en réalité c’est le fédéralisme européen qui mènera inéluctablement à beaucoup de rigueur pour les peuples et à beaucoup de prospérité pour certaines élites, réjouissez-vous ! Ils sont seulement plus malin que vous et savent bien que ce qui a été fait assez brutalement en Grèce prendra plus de temps en France. Vous voulez aller trop vite, laissez-leur un peu de temps, au fond ils veulent la même chose que vous : un grand peuple européen unifié capable de lutter avec la chine... à salaire égal !-
Ces réactions de haine, de mépris et d’arrogance à votre égard, dimitripas, sont autant d’arguments démontrant que vous avez raison.
Merci pour cet article.-
Belle démonstration de « l’esprit démocratique » monsieur Francillon !
Ah ! Ah ! Ah ! J’en pleure de rire ! -
@Francillon
Traiter un con de con, ce n’est pas de la haine, du mépris ni de l’arrogance, mais un acte de salubrité publique.
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C’est devenu un classique un peu partout maintenant : nous mettre en demeure de choisir entre 2 parties qu’on rejette.
D’un côté, l’Allemagne de Schröder ou de Merkel n’est pas meilleure que celle de feu Sarkozy (en dehors de la personnalité de ce dernier). Demandez au 30 % ne gagnant pas 750 € et dont certains doivent travailler toute la semaine pour un « salaire » à celui des prisonniers chez nous !
Et le premier n’est qu’un traître à la sociale démocratie et est parti chez ses maîtres (les Russes de Gasprom, comme le travailliste Blair chez les banquiers : 2 salopards qui auraient dû subir une enquête sur leur agissement les derniers douze mois de leur mandat...).De l’autre des économistes libéraux, hypocrites, cyniques et qui n’ont rien vu venir, qui cumulent les fonctions et dont certains conseillent d’ailleurs la fausse gauche et Hollande.
Mais on met ces 2 parties dans le même sac et on ouvre la trappe mon bon monsieur !
Vous voulez réformer ? Nous aussi ! Seulement, exactement à l’inverse de vous !!!
A moins que ce ne soit que de la provocation. Faut dire que l’UMP n’arrive pas à diriger.
Le troll, c’est le leitmotiv de ce parti en ce moment..-
« n’arrive pas à digérer sa défaite » bien sûr...
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Il est beau le modèle allemand.
Dans la dernière décennie, l’Allemagne a réformé son marché du travail avec les Réformes Hartz (2003/2005) et pris des mesures contre la crise pour préserver son dynamisme économique. Ces mesures sont souvent vues comme un modèle pour les autres pays européens, mais le prix à payer sur le plan social est également souligné par les économistes et il est jugé parfois excessif. Ainsi, Henrik Uterwedde, économiste et directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, parle-t-il de quasi-« abus et exploitation en ce qui concerne les temps partiels et les bas salaires. ».
Pour maintenir son dynamisme économique, l’Allemagne a en effet privilégié l’emploi précaire sans salaire minimum : les mesures prises par le gouvernement allemand (définissant de nouveaux contrats de travail, exonérant les employeurs et ne donnant pas droit au chômage, avec la possibilité de payer le salarié moins de 1 euro par heure), en accord avec le patronat et les syndicats ont ainsi entraîné une baisse de salaire de 20% pour 1,6 millions de personnes, et une stagnation depuis dix ans pour les autres38. De plus en plus d’Allemands travaillent à temps complet pour un salaire de 720 euros et l’appauvrissement des travailleurs est en augmentation (20 % de travailleurs pauvres, + 2 millions en 10 ans).
Concernant la recherche d’emploi, il y a en tout 9 millions de personnes (soit 20% de la population active) qui sont soit au chômage soit touchent des indemnités prévues par la loi Loi Hartz IV40.
Conséquence de cette précarisation, des retraités sont contraints de faire des petits boulots payés moins que le SMIC pour compléter leurs pensions (augmentation de 58 % en dix ans du nombre de retraités pauvres).
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Mon dieu mais comment peut on croire de telle absurdités... On sort de 15 ans de droite dont 7 d’ultra droite mais bien sur nos problème sont dus à la gauche !
Faut consulter à ce niveau là !
Allez un peu de courage au lieu de chercher des excuses non recevables, ouvrez les yeux. Les théories que vous avez défendu bec et ongle ont provoqué la plus grande catastrophe économique de toute les temps depuis 1929 qui avait déjà été provoquée par les même absurdités dangereuses. Ne pas le voir maintenant que c’est sous vos yeux explique en partie pourquoi vous aviez déjà pu le penser en premier lieu.
Les mesures d’ultra droite ont fait en Allemagne (15,5% de pauvres) bien pire qu’en France (6,2%) et même pire qu’aux USA (12%). Mais le pire c’est surtout que ce n’est que le début car ce qui caractérise ce système, c’est que ça ne cesse d’empirer jusqu’à la catastrophe non plus économique mais humanitaire.
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Le système allemand c’est pour les allemands, ce qu’il faut c’est un système pour la France.
En priorité, que tout le monde puisse travailler.Le smic est un handicap pour le travailleur non qualifié et la garantie de travailler pour un salaire minimum pour les travailleurs qualifiés.En cas de plein emploi, la peur de ne pas gagner suffisamment disparait puisqu’on a la liberté de changer d’employeur.Mais on est loin du plein emploi et plus les rendements montent plus le chômage augmente et plus on embauche de robots.Avec un robot pas de charge sociale, pas de 35 heures, ni de vacances, ni de grève.Pour l’employeur qui peut le faire, c’est tout bénéf et ça va faire revenir la fabrication en France.Mais le plein emploi ne reviendra jamais, c’est fini, il est parti pour toujours, les trente glorieuses sont passées, elles sont révolues, nos parents en ont profitées, nous on peut se brosser.Et la croissance ne se décrète pas, elle est passée et ne repassera plus. pas la peine de chercher les clefs, le modèle est cassé et la tirelire avec.Il faut raisonner autrement, non plus en terme de croissance, mais en terme de partage.Le travail, la société, la politique sont organisés pour ceux qui ont le pouvoir, ce sont eux qui tirent les marrons du feu, à chaque fois. Donc il faut leur enlever ce pouvoir, ils nous ont sucé mais ne partageront pas leur richesse. Organisons nous pour rendre notre planète vivable, dans la fraternité et l’amitié entre les peuples.-
C’est bien, la chapelle capitaliste allemande, euh, en fait c’est stérile
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« Ils vont nous gonfler (...) avec leur Union Européenne de merde » jusqu’à ce que le peuple de France se réveille (ce qui peut prendre énormément de temps vu l’état de conscience politique de la majorité de la population qui gobe du matin au soir les discours pontifiants sur « la République », « la démocratie » alors que ces mots sont aujourd’hui vidés de leur sens) ou jusqu’au moment où les inégalités deviendront insupportable, ne serait-ce que pour survivre, entre une partie croissante de la population et les « élites » dont l’accroissement des richesses est exponentiel ces dernières décennies. Ou bien...
Ou bien il s’agirait de ne plus se contenter de poster quelques billets d’humeur sur la toile mais de s’organiser, toutes tendances confondues, de l’extrême gauche à l’extrême droite, dans un seul et unique but commun avant de reprendre nos querelles idéologiques : la sortie de l’Union Européenne (et par voie de conséquence, de l’euro). Car sur ce point, je pense qu’une union provisoire est possible, il faudra se trouver, s’entendre sur un programme commun simple et fédérateur, organiser des manifestations hebdomadaire, peut-être se servir du parti d’Asselineau, l’UPR, qui a de bonnes analyses et qui veut sortir de L’UE en dépassant le clivage traditionnel gauche/droite qui nous condamne à la continuation du même. -
La plupart des français n’ont aucune conscience politique...
il suffit de les abreuver de cinéma américain de séries au ras des pâquerettes et de leur filer un pavillon pourri à crédit sur trente ans et ils vont tous les jours bosser la tête basse en arrivant un quart d’heure avant leur petit chef pour se faire bien voir...
Comment voulez vous qu’il y ait une révolte dans un pays ou la majorité des gens sont des dindons et des bovins complètement intoxiqués par les medias et les sports de masse !!
Les deux « présidentiables » cette année qui n’ont aucune carrure et qui ne sont que des valets de l’Europe sont à l’image de l’esprit atrophié et timoré voir trouillard des habitants de ce pays !!
On est bien loin de la révolution surtout quand les leaders des partis soi disant révolutionnaires sont des vendus au système et des escrocs intellectuels !!
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Regardez d’abord l’Histoire dans sa globalité et vous pourrez y découvrir d’où sont venus les accidents de l’histoire.
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En parlant de « la cigale et de la fourmi », à l’époque de La Fontaine il me semble que les paradis fiscaux (plateformes de blanchiment d’argent et autres « club med » pour évadés) n’existaient pas, le roi prenait tout et distribuait à qui il voulait tout en laissant quelques miettes de brioche aux gueux afin qu’ils ne meurent pas tout de suite... car sinon à quoi bon un royaume sans sujet.
Donc, notre Jeannot « pré-révolutionnaire » et illustre poète n’aurait jamais écrit cette fable s’il avait vécu à notre époque... Les cigales d’aujourd’hui vivent fiscalement au Luxembourg, à Jersey, en Suisse, à Monaco, enfin bref, partout où la mafia règne... et sur le dos des fourmis laborieuses, qui, elles n’arrivent plus à boucler les fins de mois.
Perso, je verrais mieux la grenouille qui voulait devenir plus grosse que le bœuf ou encore la souris mâle qui voulait se taper une éléphante endormie.
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Je suis tout à fait d’accord avec Dimitripas, non maios qu’est ce que c’est que ce code du travail psychédélique qui impose aux bons gens de payer des salaire aux sous merde qui triment pour eux ? Qu’est ce que c’est que ces lois qui empéchent la libre exploitation de cette populasse imbécile par les vrais être humains ?
Non mais il y a de quoi rêver et en plus, comble de tout, ce code et ces lois débiles qui nous interdisent de fouetter nos sbires et nous interdit le droit de cuissage sur nos terres ?
Trève de plaisanteries, à l’auteur je ne dirais qu’une seule chose, ce n’est pas un rêve mais la réalité et je suis heureux de voir que vous emmergez .... vous avez encore visiblement les yeux qui collent, mais au moins vous semblez être sorti des vappes.
Le réveil est douloureux visiblement, mais commencez à vous y faire, ce qui va suivre ne devrait pas vous plaire du tout. Immaginez quand on abbordera la croissance par la « décroissance » (chercher pas vous allez vous chopper mal au crâne, c’est une notion que seul des cerveaux bien entrainé et sportif peuvent assimiler et comprendre sans dégats, ce qui n’est pas le cas des libéraux, que leur faible QI plongent dans des AVC et autres embolies. (ce qui ne faitr heureusement ni trop de dégats, ni trop de différence avec l’esprit malade du capitaliste à deux ronds.)
Mais cela vous préparera à la démocratie participative à laquelle vous ne pourrez pas échapper ....
Ne reprochez rien aux autres, quand on pousse le bouchon trop loin on assume et on se tait, qui plus est si c’est pour nous écrire de tels édiffices littéraires, du mec qui n’a rien capté mais qui se croit en age de jouer les adultes, car votre capitalisme n’est rien de plus que des enfantillages de gamins attardés et trop gattés qui arrivés à la puberté n’arrivent pas à endosser leurs responsabilités. Cessez de verser dans la gérémiade vous êtes pathétique, réagissez devenez grand !
Sinon merci pour ce petit billet humoristique !-
En ce qui me concerne , l’origine du problème réside dans le fait que la vertu rejoint le vice, travailler épargner cela est bon, mais dans un système d’échange, cela peut devenir un non sens.
Mais, ce sont aux travailleurs allemands de dire merde, on veut notre part du gâteau car cette "rétroaction est supposée être la force de rappel qui remet le système en équilibre, profits en hausse induits travailleurs qui réclament des sous induit travailleurs mieux payés induit baisse de compétitivité induit perte de part de marché... induit moins de profit...cela décrit un système qui oscille ...Baisser les salaires augmenter les salaires ne devraient pas être le fruit de l’idéoogie mais des circonstances.-
l’arrogance de dimitripas à son apogée.
L’austérité va faire baisser les salaires, donc les recettes fiscales, donc symétriquement augmenter la dette, comme c’est le cas en grèce.
Puisque apparemment il n’y a que les aspect financiers des pays qui vous intéresse, et non les aspects humains.Ce qui est moderne, qui constitue un progrès c’est ce qui améliore la vie des gens, donc ce que tu propose, et l’Allemagne à l’europe, ce n’est ni moderne, ni un progrès mais une régression sociale puis économique.
Quoi de plus arrogant de rabaisser des gens qui refusent la régression sociale et économique.-
Moi je veut pas être « ultra-compétitif » et bouffer des pâtes sans beurre tous les jours.
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@Calimero
Ne vous en faites pas, avec l’étage fédéral dont rêve par exemple ce bouffon d’Attali, il ne nous restera même plus de pâtes...
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En France on paye les gens au RSA, à rester chez eux à rien faire.
En Allemagne ils utilisent ces personnes bénéficiant d’allocations minimales dans les entreprises.
Ces bénéficiaires de minima peuvent aller travailler pour pas cher dans des entreprises, avec des revenus exonérés de charges sociales. Revenus qu’ils cumulent avec leurs minimas sociaux. C’est ça les emplois précaires dits « emplois à un Euro ».
Peut être pas mieux, mais est forcément pire ?
Les entreprises de moins de vingt personnes peuvent les embaucher. Est ce un mal ?
Avec nos millions de chômeurs, si on essayait ?
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Quels braves gens ses patrons ! Payer les gueux un euro par jour, c’est leur rendre service, même si accessoirement, ça augmente la marge, mais ça, le patron n’y pense même pas sous son casque à pointe... ces gens là se font une si haute idée de l’intérêt général.
En effet, le gueux cumule ça avec son aide social ! A la limite, le patron lui rend service, il l’empêche de sombrer dans l’oisiveté, mère de tous les vices comme chacun sait... Et puis, il ne faut surtout pas trop payer les pauvres, sinon, ils boivent.
« Les braves gens », comme l’avait déjà dit un allemand à propos de gueux français à cheval, cette fois...
Sinon, votre pseudo, c’est ironique ou vous y croyez ?
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Sinon il existe l’esclavage « pur et simple », c’est à dire que le maître décide du droit de vie de son serviteur, sans parler de la bouffe... Voilà qui ravirait les agences de notation et roulez petite jeunesse !
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C’est tellement mieux de laisser les minimas sociaux chez eux !
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Que du bla-bla !!! Je vous renvoie au film t rès intéressant « Let’s make money » d’Erwin Wagenhofer. Il montre comment le monde est détruit par les financiers... Malheureusement Karl Marx est mort !
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yep
s’agissant d’arrogance il serait intérréssant « d’ou socialement nous parles notre arrogant
donneurs de leçons je gage que les efforts qu’ils invoquent seraient à fournir par ceux qui subissent envahissement du sol et terreur économique »
s’agissant de la Fontaine on lui répondra en lui attribuant le role du porteur de collier.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu’importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Asinus-
Je ne sais pas si vous vous êtes intéressé à la situation des femmes en Allemagne qui doivent quand même représenter grosso modo 50% de la population, et qui sont condamnées à être des femmes au foyer en raison des horaires scolaires très restrictifs, et du manque de crèches etc.... C’est facile de s’en sortir lorsque l’on ignore la moitié de la population, un peu moins lorsque l’économie est mis au service du peuple, femmes inclues. Ceci expliquant cela, je préfère quand même un pays moins performant, mais qui n’ignore pas les besoins et les souhaits de 50% de la population.
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Hey dugland, pour être vraiment compétitifs, tu t’es jamais dis qu’on devrait rétablir l’esclavagisme ?
On n’aurait qu’à aller capturer des êtres primitifs en Afrique, puis les faire bosser gratos en France !
Ils feraient la gueule les allemands, hein ?!
Déménage donc aux states si tu penses qu’on est trop archaïques en France !-
Ont vit mieux en Allemagne la vie est un peu moins chere mais pas les loyers et puis les allemands surtout dans le nord sont beaucoup plus cool que les français
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il y’a pas plus « glandeur » qu’un allemand et le probleme. Une boite de glandeurs allemands c’est tres souvent plus competitve qu’une boite de bosseurs français.. Il y’a en France comme une espece de deperdition d’energie c’est pas que ce soit plus bordelique mais ça reste pour moi difficile a definir...Il y’a toujours des embrouilles dans ce pays. On y perds son temps
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Bon, assez simplement, j’ai vu l"émission et j’ai trouvé la présentation d’Elie Cohen un peu trop caricaturale. Peut être pas un bon jour... Je ne suis pas allé jusqu’à prendre la mouche (plume) pour si peu.
Oui, le discours paraît bien en phase avec le nouvel élu à l’Elysée et les oreilles des dirigeants Allemands doivent siffler. Je peux comprendre qu’on soit gênés par de tels discours. Revenons aux faits et à cette émission, vue plus largement que sur une ou deux interventions d’Elie Cohen et j’ai trouvé cette émission de bonne tenue. Il y a eu cet échange sur le coût horaire du travail en prenant comme comparaison les centrales d’appels. Je trouverais bien plus intéressant de se focaliser sur cet exemple et de bien le comprendre. Comment se fait-il que les 35 heures ne soient finalement que peu handicapantes au vu de cet exemple ?-
si on comprend bien l’auteur, il faut dans toute l’Europe faire des sacrifices, se serrer la ceinture comme l’aurait fait les allemands, baisser les salaires et les retraites , signer la règle d’or chère à merkosy !
et au bout, on sera tous morts , mais sans dettes ni déficits !c’est pas beau ? on pourra tous se présenter devant Saint Pierre fièrement :-« moi , dudule de sainte- foix, de savoie, 30 ans, mort hier, dette zéro ! »-" bravo, tu peut entrer mon fils, va rejoindre sarko, paradis, porte 22 !belle perspective !! c’était ça l’idée de sarko et sa clique : donnons un maximum de fric aux riches et aux entreprises et mettons à l’agonie les travailleurs.mais les travailleurs, les salariés, les retraités étant alors sans aucun pouvoir d’achat, qui va acheter aux entreprises les matériels construit à faible coût ?la droite (et ses valets) la plus bête du monde !-
Ce qu’il y a de déprimant, c’est que tout concourt à démonter l’incapacité de la France à dominer le mal qui l’afflige.
L’auteur de l’article a parfaitement raison.Ce déni de la réalité, allant de pair avec la certitude d’avoir raison contre les faits, c’est davantage que de l’arrogance, c’est de la stupidité.-
Les allemands n’ont pas de gosses, leur démographie et leur pyramide des ages n’a rien a voir avec la notre. Ils n’ont que la capitalisation pour assurer l’avenir de leurs vieux, ce qui implique un euro fort et pas d’inflation. A l’inverse, la france, championne de la ponte doit assurer l’avenir de sa jeunesse (c’est mal barré) c’est à dire maintenir un fort investissement de l’état dans les domaines de l’éducation en particulier. Dans cette logique, la maitrise de la dépense publique est plus délicate, le poid de la dette plus difficile à soutenir. Bref,pour nous soulager de ce poid, il nous faut de la croissance (que nous n’aurons pas) ou de l’inflation (qu’on pourrait bien finir par avoir).
Quoi qu’il en soit, pour le moment, nos PIB sont stables, ce n’est que la répartition de cette richesse qui subit une forte distortion. Or dans notre système, et avec la libre circulation des capitaux, si vous décidez de taxer les riches, ils se barrent. On peut pas vraiment taxer les pauvres. Reste les classes moyennes qu’on pompe en leur disant que les pauvres sont le problème. Ceci conduit inéxorablement à la constitution de deux classe : une très riche, et le reste.
La france n’est pas arrogante, elle se demande bien maladroitement comment conserver ses formidables avancées sociales (congé payé et sécu pour les plus emblématiques) et assurer son avenir tout en restant dans l’euro.
Un retour aux monaies nationales éviterait ces froissements diplomatiques inutiles et apporterait de l’inflation, bulle d’oxygène pour notre économie mais aussi agent de remise à niveau des richesses. Car finalement, la limitation de l’inflation rend service aux riches et aux banques ; pour les autres, tous les autres, ça ne sert à rien !
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En clair vous voudriez faire payer la facture aux classes les plus faibles en leur faisant perdre le pouvoir d’achat de leurs (faibles) économies réalisées au long des années.
Pour ce qui concerne votre opinion pensant à une « bulle d »oxygène", on se rappellera là l’inflation des années 70, et où avait on constaté une amélioration de l’économie ?
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Vous avez raison
Dépenssons moins, soyons plus compétitifs...C’est bien mais ça ne mène à rien-
Bon, un petit mot de l’auteur.
Je lis avec délectation tous ces commentaires, souvent haineux .
Je tiens à mettre certaines choses au clair :
- Ceux qui disent que la France a été ultra-libérale pendant les 5 (ou 10) dernières années sont soit dingues, soit tellement matraqués par les media qu’ils en ont perdu tout jugement. Non la France n’a jamais été libérale, n’a jamais tenté de l’être, ni sous Chirac, ni sous Sarko, ni sous personne. Pour ceux qui le souhaitent, veuillez vous renseigner sur ce qu’est le libéralisme : c’est la liberté de faire et laisser faire, appliquée à l’économie. En matière de liberté, on ne paut être « ultra » : soit on est pour, soit pas.
- Le fait que je dénonce l’attitude française aujourd’hui face à l’Allemagne ne signifie nullement que je ne sache pas qu’elle a profité de l’euro elle aussi (nous en empruntant comme de cochons, avec nos amis grecs, espagnols, etc. et eux en exportant comme des cochons)
- Le fait que je sois désolé de l’attitude française qui préfère la médiocrité à l’excellence ne signifie absolument pas que je sois heureux de système financier mondial, que je le soutienne ou que je le défende. Au contraire, en tant que libéral convaincu, j’exècre toute intervention de l’Etat, spécialement quand elle a pour résultat de sauver des banquiers qui ont joué et perdu. J’ajoute que ce système qui consiste à sauver des entreprisess avec l’argent du contribuable est le contraire d’un système libéral : il fallait les laisser couler !
Veuillez consulter le blog de la matrice que je tiens à jour depuis plusieurs années, et vous verrez que ma pensée n’est certainement pas la caricature que certains voudraient en faire.
http://lamatrice.fatalblog.com/-
... mais vous oubliez de relever que si après 1929 l’Etat fédéral américain n’était pas intervenu que l’économie aurait coulé, tout simplement !
Il n’avait pas été décidé par hasard le devoir de surveillance des banques par les dirigeants pour que précisément n’importe quoi puisse être, et arriver.
Et si la banque où vous avez vos comptes avait coulé ?
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Non, je vous signale qu’en 1929 l’économie a coulé jusqu’à entrainer la 2è guerre mondiale. Ceux qui s’en sont sorti sont les banquiers, comme d’hab (les gros bien sûr, pas les petits, cad les copains actionnaires de la FED). Le peuple lui a vraiment souffert.
Et si ma banque avait fait faillite, je m’en serais très bien porté, puisque je ne laisse rien qui dépasse la garantie de l’Etat dans les banques... Et si l’Etat ne garantissait rien (ce que je souhaiterais au final), alors je ne laisserai que de quoi acheter ma baguette de pain sur mon compte. Le reste serait en or, la seule monnaie tangible.
La source de tous les maux est un système monétaire fou basé sur une monnaie d’échange mondiale appelée dollar et qui n’a aucune contre-partie tangible : c’est depuis 1971 une monnaie totalement virtuelle, basée sur rien et permettant aux USA (ou plutôt à la FED en échange de bons qui ne sont rien d’autres que des reconnaissance de dettes du Tresor US) d’imprimer autant qu’ils veulent pour couvrir leur deficit (de Gaulle l’avait bien compris, voyez ici http://lamatrice.fatalblog.com/dans-la-foulee-de-l-article-precedent-de-gaulle-et-le-dollar-en-1965-a46378077).
Bien sûr, si les gouvernements du monde avaient été un peu sérieux (comme les Allemands par exemple) depuis cette date, en votant des budgets équilibrés au lieu de déficits s’accumulant et devenant insoutenables, nous n’en serions pas là. Evidemment l’Allemagne aurait moins exporté (puisque le pouvoir d’achat « virtuel » (basé sur la dette) de ses partenaires aurait été plus faible), mais nul doute qu’ils s’en sortiraient différemment. Et nous ne serions pas dans la galère d’aujourd’hui (eux comme nous d’ailleurs). Mais tout cela n’aurait été possible que si nous avions eu des hommes politiques un peu courageux qui aient appliqué un concept simple : on dépense ce qu’on est capable de lever en recettes (impôts), pas plus. Mais on n’endette pas les générations futures pour les dépenses d’aujourd’hui : c’est de mon point de vue quasi-criminel. Mais c’est tellement plus facile pour se faire élire... Et au final, c’est bien le peuple de veaux que nous sommes qui est fautif.
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