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Le français, pris en tenaille entre les langues régionales et l’anglais

Mercredi a débuté à l’Assemblée Nationale l’examen du texte destiné à permettre la ratification de la charte européenne des langues régionales. Une initiative de plus contre la nation, avec l’alliance traditionnelle entre l’Union Européenne et les régions. Un projet auquel il faut absolument s’opposer.

L’Europe et les régions alliées, contre la nation
 
Pas besoin d’être un complotiste paranoïaque pour mettre en parallèle les initiatives du gouvernement pour promouvoir l’usage de la langue anglaise à l’université ou à la maternelle et sa promotion des langues régionales. Tout se passe comme si, pour certaines personnes, dans le futur vers lequel il faudrait tendre, l’anglais remplacerait en partie le français dans les métropoles ouvertes sur l’international, comme Paris – direction déjà prise aujourd’hui – et si les anciennes langues régionales, qui étaient tombées en désuétude, seraient à nouveau les langues d’échange dans le reste du territoire.
 
C’est à croire en effet qu’une certaine élite (qui vient plutôt de la gauche, du fait de son internationalisme et de son hostilité innée vis-à-vis de la nation), le français pourrait être une option pour nos compatriotes qui vivraient alors sur un territoire dont l’unité nationale et républicaine aurait été dépecée par l’Europe et les régions. Bien sûr, les textes en cause sembleront anecdotiques par rapport à cette vision d’un futur anti-national, mais il faut bien admettre qu’ils s’inscrivent dans une tendance de long terme dont l’issue pourrait bien être la mise à mort de l’idée nationale par l’europe des régions.
 
Mobilisation générale
 

Il est donc essentiel de se mobiliser contre ce dernier projet en date visant à poursuivre la déconstruction de notre République. Henri Guaino s’est exprimé avec vigueur à l’Assemblée, dénonçant « un retour au Moyen-Age  ». Le président du MRC, Jean-Luc Laurent, s’est prononcé, dans une belle tribune sur le site Huffington Post pour un jacobinisme éclairé : « la guérilla folklorique des partisans des langues régionales pourrait faire sourire si elle ne s’inscrivait pas dans un projet plus large d’affaiblissement de cet Etat et de recul de l’uniformité avec une décentralisation de plus en plus à la carte. Contre toutes les forces centrifuges, un Français doit se sentir partout chez lui sur le territoire national  ».

 
Eric Anceau, membre du bureau national de Debout la République, historien, a également signé une belle tribune dénonçant ces apprentis sorciers qui « vont nous ramener à l’Ancien Régime et à son cortège de féodalités, fourriers idéaux d’une mondialisation financière et inhumaine dont les Etats-nations sont les meilleurs freins  ». Car l’Etat-nation est bien le seul rempart des peuples contre cette mondialisation, la seule communauté permettant de reprendre son destin en main, comme on le voit partout dans le monde, certes parfois avec des limites (Vénézuela, Argentine, Russie…).
 
Devant les coups de boutoir de l’anglais et des langues régionales, les défenseurs du français doivent s’opposer fermement à toutes les dérives et rappeler inlassablement que notre langue fait partie de notre culture, de notre identité et qu’il faut absolument la chérir et la protéger.

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28 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 24 janvier 2014 11:16

    La connaissance de l’anglais est devenue la condition sine qua non de la réussite sociale, et certaines familles sont prêtes à tout pour que leurs chérubins acquièrent une parfaite maîtrise de cette langue. En France, l’usage de l’anglais dans les entreprises technologiques et financières devient quasi systématique, et son usage accentue le stress de celles et ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment cette langue, tout en créant une élite à partir de critères pour le moins discutables. Dans les grandes écoles et les universités l’usage systématique de l’anglais va accentuer les différences sociales et barrer la route à des élèves qui sont peut-être brillants dans d’autres domaines...........

    voir : L’ANGLAIS, AGENT DE LA SOUMISSION AU CAPITAL


    • Jason Jason 24 janvier 2014 11:44

      Mais, qui est-ce qui fait la loi ? La langue ou l’économie ? On a beau protester, mais le train est en marche. D’ailleurs, la langue parlée par le plus grand nombre d’humains est le chinois. Il faudra bien s’y mettre un jour. 

      Je vois un futur pas si lointain où il y aura deux ou trois langues principales dans le monde, et le français restera relégué (comme il l’est progressivement depuis les XIXème siècle) à un rang secondaire. Et puis, être bilingue, n’est pas un crime !

      La traduction par ordinateur fera des progrès, et le tour sera joué.


    • Txotxock Txotxock 24 janvier 2014 11:30
      Devant les coups de boutoir de l’anglais et des langues régionales, les défenseurs du français doivent s’opposer fermement à toutes les dérives et rappeler inlassablement que notre langue fait partie de notre culture, de notre identité et qu’il faut absolument la chérir et la protéger.

      Oui, et les langues, que vous dites régionales, avec le même mépris que l’on entend parfois par ceux qui parlent de province, font encore plus partie de la culture et de l’identité de ceux qui les parlent. Ce qui ne les empêchent nullement de parler français.
      Parler anglais pour ceux qui ont le français comme culture est un appauvrissement mais tout autant que priver les cultures locales de leur langue.


      • Jason Jason 24 janvier 2014 11:33

        Vieille querelle qui remonte à la Révolution lorsque la question se posa si l’on devait traduire le français de l’Ile de France, prévalant sous la monarchie, dans les quelques 15 dialectes alors en usage dans le pays.
        Devant la difficulté technique, les coûts et surtout la proclamation d’une république une et indivisible, le projet fut abandonné.

        Mais aujourd’hui la situation est très différente. Car, que craint-on à propos des parlers locaux ? Un morcellement du territoire, alors que l’omniprésence de l’Etat se fait sentir dans le plus petit village ? Des tendances séparatistes telles celles de la Bretagne ou de la Corse ?

        L’entrelacs des économies, le nivellement, la standardisation de tout sont autant de facteurs unifiants, pour le meilleur et pour le pire, qu’une tendance au séparatisme n’est pas envisageable.

        Et puis, des empires ont été multilingues, tels la Russie des Tsars, l’Empire Austro-Hongrois ou les empires de l’Antiquité. Je sais, ils ont disparu, mais ce n’était pas à cause d’un problème linguistique.

         Si des régions veulent conserver leurs dialectes, alors pourquoi pas ? Les habitants devront être au moins bilingues, le Français restant la langue officielle de la République. Dans un monde où le tout économique règne en maître, à l’époque des ordinateurs, et d’un centralisme étatique pesant, on peut parler ce qu’on veut, pourvu qu’on passe à la caisse et qu’on obéisse aux lois du marché.


        • claude-michel claude-michel 24 janvier 2014 11:34

          Et dire que ces gens sont élus et payés pour faire ce genre de connerie a longueur d’années.. ?


          • Abou Antoun Abou Antoun 24 janvier 2014 11:37

            Après l’atomisation du monde arabe c’est le tour de l’Europe.
            L’U.E. (vassale des U.S.A.) favorise le régionalisme pour assurer la disparition des états-nations.
            S’il est vrai que les états-nations ont combattu dans le passé les langues régionales et pas toujours par les meilleurs moyens pour forger l’unité nationale, il y a déjà bien longtemps que l’utilisation de ces langues ne fait plus débat, sachant qu’elles doivent rester à leur place. l’U.E. veut aujourd’hui leur donner un statut juridique pour favoriser l’émancipation définitive des ’euro-régions’.
            Certains imbéciles ne se rendent pas compte que si le français a encore un poids international (principalement grâce aux pays africains), le breton, le provençal et le basque ne pèsent pas lourd devant le globbish, et que ces langues iront immédiatement à la poubelle de l’histoire linguistique avec le français. Il faut s’accrocher à note langue, à la culture qu’elle véhicule, c’est le ciment de notre identité.
            La vraie question est La France, l’Espagne, le Royaume Uni doivent-ils subsister en tant qu’entités politiques ? La question des langues régionales qui ne sont souvent que des ’patois’ (mais pas toujours) est un faux problème.


            • Richard Schneider Richard Schneider 24 janvier 2014 16:48

              Excellent commentaire, Abou Antoun : c’est bien la disparition de la France en tant qu’état qui est programmée. L’officialisation de cette charte semble, d’ailleurs, dirigé principalement contre l’exception française.

              PS. Une précision : je n’ai aucun ressentiment envers les patois et langues parlés sur notre territoire. Ce que je rejette, c’est le côté obligataire de cette cette loi ulta-européïste. Car quel sera le prochain objectif ? L’établissement de Grandes Régions trans-européennes, dont la langue verniculaire sera le globbish.
               À quand la recomposition du Grand Empire romain-germanique, affilié à l’empire anglo-saxon ?

            • brieli67 24 janvier 2014 19:37

              armer Keib !!

              Dans ton coin souffle une autre bise.
              Les boîtes allemandes d’en face ne veulent plus de nos transfrontaliers !
              L’enseignement professionnel ne correspond plus
              et les jeunes alsaciennes/alsaciens ne se débrouillent plus au quotidien : un allemand misérable mais pas que....

              exception notable  : les jeunes Turcs mais ça tu pourras l’expliquer à l’Agora

              Also :: loss a bessel Loft erüs
              tu filosoffes vieux-jeu comme les hussards de la République.

              NOCH ONS ESCH FERTI ;; ;; med dem Trafari...


            • mmbbb 24 janvier 2014 21:05

              Vous me faites marrer premierement les « imbeciles » sont les ecolos qui poussent a la regionalisation et dont la haine de l’etat nation les animent. Ils font tout pour que cette etat nation disparaisse Cette histoire de langue regionale ne vient elle pas de l’europe Deuxiement si le francais veut exister apprenons a aimer notre langue et commencons au moins a enrichir notre vocabulaire Troisiemement lorsque le francais etait parle a ’etranger , ce sont les cours europeennes qui l’empruntaient dans leurs salons dores et la diplomatie etait avant tout une affaire de langue francaise. Maintenant c’est l’anglais devons nous le deplorer ? l’anglais est la langue du commerce, la langue de l’informatique en particulier et de la science en general Nous avons perdu notre aura cela fait mal mais c’est ainsi . par ailleurs notre affaiblissement economique est un facteur agravant quant a la presence du francais dans l’espace francophone 


            • brieli67 24 janvier 2014 21:26

              mmbbb (---.---.182.36) 30 novembre 2013 17:49

              Nous ne fumes pas visiblement une chance pour la France Cette region est maintenant peuple de turcs ( entre bellegarde et nantua ) Si demain l’eglise ou je fus astreint a la messe se transforme en mosquee je n’en serai pas outre ou boulverse et sans vouloir cacher ma pensee je serai presque satisfait

              mmbbb (---.---.183.230) 14 décembre 2013 10:47
              Quoi qu’il en soit je ne suis pas pret de voter pout ces ecolos bo bo Qu ils se ramassent aux europennes et disparaisse des ecrans

              problèmes de clavier ??


            • jef88 jef88 24 janvier 2014 11:51

              si je comprends bien ????
              les parlés locaux nuisent à l’unité nationale .
              l’anglais renforce l’unité nationale .
              encore une connerie de bobos jacobins !
              vous savez ceux qui marchent sur la tête du peuple pour faire valoir leurs égos ! ! !


              • Ruut Ruut 24 janvier 2014 13:00

                non,
                Les parlés locaux nuisent à l’unité nationale .- > oui car chaque dialecte est un vecteur d’exclusion et de discrimination.
                Le Français renforce l’unité nationale . -> C’est visible a travers le monde, la fraternité Francophone arrive rapidement au son de cette douce et belle langue.

                L’Anglais est imposé comme langue de référence par suprématie des USA au niveau Médiatique et IT. -> Sur ce point c’est le résultat du sabordage du Français voulu par les ministres Français de la Cultures et de l’Enseignement.


              • Absolute 24 janvier 2014 13:32

                Vision rétrograde des choses. Oui les langues régionales nuisent à l’unité nationale.

                De la même manière, les langues nationales nuisent à l’unité européenne.

                Les langues ne sont rien d’autre que des barrières entre les peuples.

                Quant à parler d’identité française, on est dans l’illusion. La France n’a jamais été un territoire uni culturellement puisqu’elle regroupe des cultures très différentes... Et il est d’ailleurs naïf de croire que les cultures s’arrêtent à la frontière : l’Alsace par exemple reste de culture Rhénane ; ses traditions, son architecture, sa gastronomie sont bien plus rhénanes que françaises. Culturellement parlant, un alsacien n’est pas plus Français qu’un Belge francophone.

                Que vous le vouliez ou non la France est depuis toujours une nation cosmopolite qui mêle plusieurs cultures : la France est multi-identitaire. Le terme nation ne doit surtout pas désigner un ensemble de personnes ayant la même origine et les mêmes traditions. La nation n’est rien d’autre qu’un cadre juridique, politique et économique.


                • brieli67 24 janvier 2014 19:58

                  ridicule ---- renseigne toi !

                  http://www.lespetitsbilingues.com/

                  le gallo le picard l’occitan, le vosgien
                   étaient jusqu’ à déferlante Zitrone ( et ses vachettes) et Drucker ( oui déjà)
                  usités au quotidien.

                  Le français des écoles et de l’Administration on pouvait s’en passer.


                • smilodon smilodon 24 janvier 2014 16:13

                  Dans chaque région,, ses mots !...La FRANCE est le pays des mots !....... Avec des langues si différentes !!.... Mais si des langues,des mots peuvent traduire un esprit !... ?La langue française vaut des milliards !!... Ce pouvoir d’exprimer sa pensée par des mots !!En français c’est faisable non !..En arabe, moins !!..


                  • smilodon smilodon 24 janvier 2014 16:32

                    Je suis issu d’un pays !... Un pays où tant de gens sont morts !.. Pour ma liberté !... Et un pays où tant d’autres voudraient imposer leurs lois !... Vos « dieux » ne valent pas mes « aïeuls »...Mahomet n’est rien pour moi !...La « femme » est l’égal de l« homme !... Sans voile sue sa tête !.... Sans robe de bure, même noire sur son corps !... Ma femme c’est pas »rien«  !////Merde à l’islam !.... Cette religion, comme les autres, ne vaut RIEN !...... Chantez autant que vous le pourrez ! !.. Ni de voçtre.. Votre religion est une merde !... La pire des merdes !...... Et les musulmans sont des moutons !... Pauvre bêtes !...Je n’en veux à aucun musulman !... Mais votre »islam« n’est pas et ne sera jamais ma religion !..... Tuez-nous quand vous serez plus nombreux !..... Pas grave !... Moi je resisterai !./.. Jusqu’au bout !...Rien à foutre des »musulmans« . Ni de votre »coran" !... Je l’emmerde PROFONDEMENT, votre CORAN !... Rien à foutre de cette loi coranique !.. Jsuis FRANCAIS !.. Et je vous EMMERDE PROFONDEMMENT !...Musulmans, juifs, ou autres !... FRANCAIS je suis !..... Me fous totalement de vos religions !???!!..Adishatz.


                    • jef88 jef88 24 janvier 2014 18:20

                      le rapport entre région et religion ????


                    • brieli67 24 janvier 2014 19:45

                      LES § ?%/§

                      y savent même pas que le schleu est
                      la langue la plus parlée la plus comprise en Europe


                    • jef88 jef88 24 janvier 2014 18:38

                      Avant 1881, l’académie Stanislas à Nancy a relevé environ 130 versions de patois Lorrains......
                      et pourtant de Thionville au sud des Vosges tout le monde se comprenait !
                      l’école a été le vecteur de destruction des patois ......
                      Mais le français lui aussi a du bon !
                      chez mes grands parents on ne parlait que français en l’assaisonnant parfois à la sauce locale : mon grand père paternel, vosgien a épousé une alsacienne, mon grand père maternel d’origine de Meurthe et Moselle a èpousé une vosgienne.

                      Alors détruire le particularisme local est une idée jacobine. C’est soi disant pour renforcer la France.... mais cela ne sert à rien !
                      preuve ? allez en Allemagne, vous verrez la diversité des langages et accents locaux....
                      cela n’empêche pas la population d’apprendre, de comprendre et de parler le Hoch Deutsch !

                      Quand à l’anglais qu’on nous impose c’est juste pour faviriser les capitaux des USA § §


                      • brieli67 24 janvier 2014 19:12

                        à Diedenhoffen

                        c’est du Platt  ou de l’italien populaire

                        Quant à Bitch


                      • BA 25 janvier 2014 07:01
                        Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.

                        Le Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.

                        Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l’organisation d’un référendum sur l’Union Européenne !

                        C’est encore un coup d’Etat anti-démocratique.

                        C’est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.

                        La construction européenne s’éloigne de plus en plus de la démocratie.

                        La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.

                        Samedi 25 janvier 2014 :

                         Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l’UE.

                        Le texte prévoyant l’organisation d’un référendum sur une sortie de l’UE du Royaume-Uni d’ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.

                        Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l’opposition travailliste de vouloir « tuer » le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.

                        Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d’un débat houleux, d’amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l’Union européenne ?).

                        Le parlementaire conservateur Bill Cash a d’ores et déjà estimé que le projet de loi était « mort », regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. « Même s’ils n’osent pas l’admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire », a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.


                        • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 25 janvier 2014 11:12

                          Au jacobin pinsolle inféodé à dupont&gnangnagnan, chef de debout... s’asseyant, tel un parti facho, sur la démocratie... un parti-croupion-rentier qui vit de nos 300 000 euros par an ( plus que les trois chevènementistes et la moitié de ce que reçoit le modem !) :

                          SE CANTÓ

                          Dejous ma fenestra
                          Y a un aoselo
                          Tota la nueit cantó
                          Cantó pas per iu

                          Repic :
                          Se canto, que cantó,
                          Cantó pas per iu,
                          Cantó per ma mia
                          Qu’es al leng de iu.

                          Al fonse de l’horta
                          Y a un ametlièr
                          Que fa de flors blancas
                          Como de papièr.

                          Repic

                          Aquelas flors blancas
                          Faran d’ametlos
                          Per remplir las pochas
                          De iu e de vos.

                          Repic

                          Aquelas montanhas
                          Que tan nautas son
                          M’empachon de veire
                          Mas amors ont son

                          Repic

                          Aquelas montanhas
                          Se abaissaran
                          E mas amoretas
                          Se raprocharan.

                          La plus ancienne version de ce chant occitan est attribuée à Gaston Fébus, comte de Foix (1331 - 1391).


                          • Steini 25 janvier 2014 15:22

                            Le problème avec les ultra-nationalistes jacobins (pléonasme), qu’ils soient de droite ou de gauche, ou du Grand Orient de France (Guaino, Mélenchon etc), c’est qu’ils tiennent un discours ici, et son exact contraire là-bas en fonction des lubies du chauvinisme panfrancophone. Curieusement, ils sont tous ultra-favorables à la coofficialité des langues régionales lorsqu’il s’agit de défendre les droits linguistiques spécifiques des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains etc) et ils y sont hyper-hostiles lorsqu’il s’agit de s’opposer à ceux des Bretons, des Corses, des Basques, des Occitans, des Catalans, des Flamands ou des Alsaciens-Mosellans. Ils soutiennent en choeur le séparatisme ethnolinguistique au Québec (« vive le Québec libre ! ») et même le rattachisme Wallon (« la Wallonie manque à la France ! ») tout en condamnant avec véhémence ce même séparatisme lorsqu’il est Catalan, Corse ou Breton etc. M. Mélenchon qui sur ce point défend surtout les valeurs nationalistes du Grand Orient de France auquel il appartient, s’oppose à la réunification de la Bretagne au nom de la lutte contre les communautarismes, tout en appelant de ses voeux le rattachement de la Wallonie à la France page 118 de son dernier livre intitulé « Qu’ils s’en aillent tous ! », au nom de ce qu’il ’oublie’ d’appeler le communautarisme panfrancophone et l’irrédentisme Grand-Gaulois. Cette duplicité idéologique a assez duré, une clarification s’impose. La France doit d’abord donner elle-même l’exemple du respect de la pluralité linguistique sur son propre sol avant de l’exiger du Canada, de la Belgique, de la Suisse et de l’Italie en faveur des minorités régionales francophones qui s’y trouvent. Il faut un minimum de cohérence et d’honnêteté intellectuelle ! Les relations internationales sont basées sur la réciprocité, sinon c’est du chauvinisme et de l’impérialisme panfrancophone...


                            • vida18 26 janvier 2014 10:31
                              Anglais vachement facile, français horriblement difficile, ce sont les clichés tenaces. Est-ce vrai ? D’un côté, plus la langue ressemble à la langue maternelle d’un « apprenant », plus elle est perçue comme facile. Mais il y a des critères objectifs à considérer.

                              1. Alphabet.

                              Anglais : non phonétique, 20 voyelles, 46 phonèmes, 1120 graphèmes. Français : non phonétique, 16 voyelles, 36 phonèmes, 190 graphèmes.

                              2. Prononciation.

                              Anglais : chaotique, insaisissable ; impossibilité de fixer une norme, les règles existent, mais les exceptions sont trop nombreuses pour pouvoir lire des mots inconnus.

                              Français : chaotique, règles existent avec quelques exceptions, il est possible de lire des mots inconnus pour la plupart des cas.

                              3. Accent tonique.

                              Anglais : indéfinissable, fixé par l’usage ; aucune norme ne peut être établie. Français : fixe, sur la dernière syllabe.

                              4. Verbes irréguliers.

                              Anglais : 283. Français : 81.

                              4. Identification de la fonction grammaticale.

                              Anglais : très confuse, le même mot pouvant être un nom, un verbe, un adjectif, un adverbe...

                              Français : plus claire ; il existe des mots faisant office à la fois d’un nom et d’un adjectif, mais les verbes et les adverbes sont identifiables.

                              5. Syntaxe.

                              Anglais : ordre des mots rigide, la moindre inversion change le sens.

                              Français : ordre des mots fixe, mais l’inversion est possible, le sens n’est pas altéré (une jolie maison - une maison jolie).

                              C’est vrai que les verbes français, c’est pas de la tarte, mais l’anglais est-il mieux ? Présent simple, présent progressif, preterit simple, preterit progressif, présent perfect simple, présent perfect progressif, past perfect simple, futur simple, past future, conditionnel présent, futur proche, passé exprimant une habitude... Si on se souvient que plusieurs temps français ne sont pour ainsi dire jamais utilisés... disons, ex æquo pour l’anglais et le français de ce point de vue.

                              Ça fait 5 points en faveur du français plus facile que l’anglais smiley


                              • Jason Jason 26 janvier 2014 11:24

                                Très bonne mise au point, mais où avez-vous trouvé que les exceptions sont rares en français ? Consultez la grammaire de Grevisse (« Le bon usage » et ses 12OO pages). De plus, l’adjectif ne s’accorde pas en anglais, et les noms n’ont qu’un seul genre (neutre à part 5 ou 6 mots). Il y a donc 15 terminaisons d’adjectifs en français (le fameux accord en genre et en nombre avec le nom). Les conjugaisons anglaises sont beaucoup simples (le You est de rigueur). Il y a aussi 2.000 (?) mots communs entre les deux langues. Le lexique anglais est beaucoup plus étendu que le français. Et l’acquisition de l’Anglais de base est beaucoup plus facile.

                                Pour ma part je trouve l’anglais beaucoup plus facile pour un débutant, à part l’italien et l’espagnol, langues romanes. Et puis, de toutes façons, il faudra s’y habituer. Nos voisins européens son plus facilement polyglottes que les français. En France, on se lamente, comme d’habitude, et les flemmards y trouvent leur compte.


                                • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 28 janvier 2014 11:36

                                  "... Tout se passe comme si... / ... l’anglais remplacerait en partie le français dans les métropoles ouvertes sur l’international... / ... (comme) si les anciennes langues régionales... /... seraient à nouveau les langues d’échange dans le reste du territoire.« 
                                  Je ne veux pas être complotiste paranoïaque mais ce charabia n’est pas de nature à protéger notre langue mais peut-être est-ce parce que vous la chérissez trop que vous en déraillez de la sorte.
                                  En attendant, votre mépris affiché ne vous fait pas honneur surtout quand il atteint l’abjection lorsque vous affirmez qu’être de gauche c’est ressentir  »une hostilité innée vis-à-vis de la nation« . N’est-ce pas insulter la mémoire de tous ceux qui se sont fait trouer la peau pour la Nation, avec un »N" majuscule, contrairement à ce que vous nous vomissez ?


                                  • xmen-classe4 xmen-classe4 5 février 2014 04:11

                                    et pourquoi le latin pour des biologistes ?


                                    • Steini 5 février 2014 14:41

                                      N’est-il pas honteux qu’en plein 21ème siècle, au soi-disant « Pays des Droits de l’Homme », les locuteurs Bretons, Corses, Basques ou Alsaciens en soient toujours encore réduits à devoir batailler bec et ongles pour le respect de leurs droits linguistiques les plus fondamentaux !!!
                                      « Une langue que l’on n’enseigne pas est une langue que l’on tue, tuer une langue est un crime » releva fort justement l’historien Jullian.
                                      Comme pratiquement tous les Alsaciens, j’ai subi une scolarité complète sans jamais y avoir rencontré une seule fois notre propre langue ostracisée et pourchassée jusque dans les cours de récréation.

                                      De la Maternelle à l’Université, de la salle de lecture à la cour de récréation, les jeunes doivent baigner dans un univers exclusivement francophone destiné à les couper définitivement de leur propre langue maternelle. Imaginez la réaction d’indignation de nos hypocrites jacobins s’il en était de même au Québec, en Wallonie ou en Romandie !

                                      En France, défendre ses droits linguistiques les plus fondamentaux est considéré comme une magnifique vertu lorsqu’il s’agit des ’Acadiens’, des Québécois, des Wallons, des Romands ou des Valdotins, et comme un horrible vice lorsqu’il s’agit des des Bretons, des Corses, des Basques, des Catalans, des Occitans, des Flamands, ou des Alsaciens-Mosellans. Ainsi va la morale au pays de l’impérialisme panfrancophone érigé en religion d’état. Aujourd’hui, toutes les langues régionales de France sont menacées d’éradication pure et simple par l’assimilation scolaire obligatoire des enfants. Ce qui n’empêche nullement le pays des belles déclarations de donner des leçons de savoir-vivre au monde entier, notamment sur la manière dont les Canadiens anglophones ont impérativement à respecter et à officialiser le « droit inaliénable » des dialectophones Québécois, - et même des patoisants Acadiens ! -, à une « société distincte du reste du Canada anglophone », basée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone » ! Lorsque la France n’y attise pas carrément le séparatisme ethno-linguistique : « Vive le Québec libre ! » La France tient un discours ici, et son coutraire là-bas, en fonction des lubies de l’impérialisme pan-francophone.

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