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Accueil du site > Actualités > Europe > Les Portugais boudent le référendum sur l’avortement

Les Portugais boudent le référendum sur l’avortement

Dimanche 11 février, seuls 43% des portugais se sont déplacés jusqu’aux urnes.

Chaque année au Portugal, une centaine d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) a lieu dans les hôpitaux. Mais on estime qu’au moins 20 000 sont pratiquées clandestinement. Pourtant à peine 40% des 8,4 millions de portugais appelés à se prononcer sur la dépénalisation de l’IVG se sont déplacés.

Bien que 54% d’entre eux aient voté en faveur de la légalisation, ce résultat n’est pas juridiquement contraignant. En effet plus de 50% des Portugais se sont abstenus. La question posée à ce référendum était simple : « Etes-vous pour la dépénalisation de l’IVG, si elle est réalisée à la demande de la femme, dans les 10 premières semaines de grossesse, dans un établissement de santé légalement autorisé ? ». Mais les électeurs ont boudé les urnes. Toutes les forces en présence avaient pourtant appelé à voter massivement. Pourquoi un si faible taux de participation ? La pluie qui s’abattait sur le pays dimanche aurait-elle dissuadé certains électeurs de sortir ?

Lutter contre cette « plaie sociale »

Malgré l’apparition de mouvements citoyens, le débat a semblé davantage passionner la presse que la population. Le Premier ministre socialiste, José Socrates, s’était pourtant investi pour lutter contre cette « plaie sociale ». Peut-être les menaces d’excommunication de certains représentants de l’Eglise à l’encontre de ceux qui oseraient voter « oui », en ont-elles dissuadé quelques-uns ? Le plus fervent adversaire de l’avortement n’est pas à prendre à la légère dans un pays qui se dit à plus de 90% catholique.

Déjà en 1998 la même question n’avait pas passionné les foules. 70% d’entre eux s’étaient abstenus. Le « non » l’avait alors emporté avec 50,07% des votes.

L’enjeu semblait pourtant de taille. Jusqu’à aujourd’hui, l’IVG était un crime puni jusqu’à 3 ans d’emprisonnement, sauf en cas de viol, de danger pour la vie de la mère ou de malformation du fœtus. Depuis le dernier référendum, 30 femmes ont été jugées et 15 emprisonnées.

Mais si moins de 50% des Portugais ont participé à ce référendum, le Premier ministre souhaite lui donner toute se portée. Il fera changer la loi par le Parlement, de sa majorité.

Le Portugal, même peu mobilisé, a au moins le mérite d’avancer. En Irlande, en Pologne et à Malte, les choses ne semblent pas bouger. Pourtant leurs législations sont les plus restrictives d’Europe en matière d’avortement. La solution pourrait apparaître dans l’harmonisation de toutes les législations européennes en matière d’avortement.


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60 réactions à cet article    


  • Marie Pierre 13 février 2007 14:25

    Et c’est un grand échec pour l’Eglise, puisque le Parlement sera appelé à voter sur une loi autorisant l’avortement, et que dans leur majorité, les députés y sont favorables.

    Restent l’Irlande, la Pologne et Malte, pays où l’Eglise catholique impose encore ses vues.


    • LE CHAT LE CHAT 13 février 2007 16:52

      un progrès quand même au portugal , mais l’obscurantisme reste de mise dans la verte irlande où l’avortement reste proscrit même en cas de viol !

      NON à l’ingérance de la religion dans la vie privée ! smiley


      • cigarro (---.---.12.169) 13 février 2007 18:22

        Amen !!!! ..., à la deuxième sentence Bravo smiley


      • Marie Pierre 13 février 2007 19:48

        Le Chat,

        Net progrès puisque le précédant referendum avait donné presque 51 % de non et 70 % d’abstention. Cela signifie que portugais et portugaises se sont déplacés plus nombreux pour dire oui, faisant fi de la menace d’excommunication.

        Bon, je te garde du bacalao pour ta gamelle.


      • LE CHAT LE CHAT 14 février 2007 08:22

        @marie pierre

        pour accompagner le baccalao , un bon vino verde , de ma marque préférée le gatao smiley


      • josé (---.---.53.193) 16 février 2007 12:57

        @ Le chat. Sacrilège !!!!!! « Vino verde » c’est en « español ». En portugais c’est « vinho verde ». Vous le buvez volontiers mais ça se voit que vous ne le connaissait point. C’est la culture française actuelle que vous nous montrez.


      • Marsupilami Marsupilami 13 février 2007 18:48

        Les femmes ont gagné un droit et l’Eglise en a perdu un. Super. Je suis un Portugais de coœur. En plus j’aime bien ce pays et ses habitants si chaleureux et accueillants. Que demander de plus ?


        • Marie Pierre 13 février 2007 19:31

          Eh ! Salut toi !


        • Marie Pierre 13 février 2007 19:32

          Que demander de plus ? Un baccalao pardi !


        • José (---.---.53.193) 16 février 2007 12:45

          @Marsu. Pour un portugais n’habitant pas en France vous êtes le tipique touriste français dans un pays exoctique, dans ce cas le Portugal. C’est quand même peu mais....


        • bouli (---.---.85.5) 14 février 2007 09:58

          Pour réagir sur la question de l’harmonisation européenne concernant l’avortement, c’est loind d’être gagné surtout avec des pays comme l’Irlande et la Pologne encore trop embrigadés par la religion. Quand on voit que la Pologne voulait inscrire l’héritage chrétien dans la constitution européenne, et quand on voit leur gouvernement, on est loin d’y arriver. Mais la question mérite d’être posée : ne faisons pas qu’une Europe économique, n’oublions pas le social !

          En tout cas, j’espère que les socialistes portugais vont vraiment faire ce qu’ils ont dit. Ce serait un grand pas.


          • gem gem 14 février 2007 11:08

            L’interressant dans cette affaire, c’est qu’on voit que la participation minimum (exigée au Portugal pour valider un référendum) est une monstrueuse idiotie. D’ailleurs imagine-t-on la même chose pour valider l’élection d’un député ? L’assemblée serait bien vide...

            C’est assez faux-cul, comme système : le peuple portugais n’a rien décidé, c’est le parlement qui va le faire. Comme ça, il aura l’avortement sans avoir eu à le décider lui-même, et sa morale est sauve ; l’Eglise ne perd pas la face ...


            • pierrot (---.---.141.25) 14 février 2007 12:10

              Encore un pays ou le « crime contre l’humanité » qu’est l’avortement fera force de loi !

              Le Portugal est tombé bien bas.


              • clairette (---.---.152.199) 14 février 2007 13:59

                @ Pierrot : une réponse simpliste à un raisonnement simpliste : l’avortement n’est pas une obligation, rassurez-vous ! Vous pouvez faire autant de bébés que vous voulez ! c’est juste une possibilité offerte à des femmes en grande détresse, de choisir dans la dignité !

                ça va ? vous pouvez comprendre cela ? A défaut de comprendre, essayez-de respecter ou du moins de tolérer !


              • pierrot (---.---.141.25) 14 février 2007 14:28

                @ clairette

                Au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué, je n’ai fait aucun raisonnement dans ce que j’ai écrit. Je donne juste la conclusion d’un raisonnement. Car de quelque manière qu’on prenne ce problème, les conclusions sont toujours les mêmes : une pulsion de mort.

                Ne vous en déplaise


              • pierrot (---.---.141.25) 14 février 2007 14:31

                @ clairette

                Dignité ? Mais de quoi parlez vous ? Quelle dignité peut-il lui rester dès l’instant ou cette dignité est en fonction de la vie ou la mort d’un autre être ?

                Car c’est bien de cela qu’il s’agit.


              • (---.---.28.21) 14 février 2007 13:10

                L’avortement est un crime. Assassiner les bébés dans le ventre de leur mère est intolérable. Ce ventre qui devrait être un lieu de vie est devenu un cimetière. Les bébés phoques sont mieux défendus....l’avortement légalisé n’a en rien diminué..au moins 200 000/an en France. depuis 1974 ça fait plus de 6 millions de petits êtres démembrés,brûlés avec une solution saline,décapités ... J’aimerais bien qu’un jour les partisans de ce crime silencieux aient le courage d’en diffuser une vidéo. En voyant la réalité de cet acte terrible , je suis sûre que la plupart des femmes changeraient d’avis sur cette horreur répétée à longueur de journées dans la plupart des pays du monde...sois disant civilisé...et je ne parle pas de la Chine ni de l’Inde... J’ai peur de ce monde. Mère Théresa disait que la véritable cause des guerres dans le monde moderne est l’avortement. Ne pas défendre les plus faibles d’entre nous est le début du mépris de la vie.


                • ka (---.---.30.12) 14 février 2007 13:44

                  Même si je ne suis pas partisane de l’avortement parce que finalement on tue un être qui n’a pas encore le choix : s’il n’a pas choisi d’exister, il n’a pas choisi non plus de mourrir. Je pense que si l’avortement est un acte complètement égoïste puisque c’est en général la femme seule qui décide d’avorter (en général parce qu’elle peut être influencée dans sa décision par un conjoint, un parent ou un médecin), il n’en est pas moins douloureux. L’avortement est toujours un évènement qui boulverse la femme et qui la marque à vie. Une femme qui avorte n’a pas l’envie de tuer son bébé quand elle décide d’avorter. C’est une façon de refuser quelque chose qu’elle n’a pas choisi mais qu’elle subit. Mais la vie de ce bébé qu’elle porte lui appartient-elle ? Le bébé est en elle il n’est pas elle. Bien sûr on ne peut pas demander à cet être qui n’est pas encore complètement un bébé quand il est encore possible de pratiquer l’avortement, s’il veut vivre ou mourrir dans le cas de malformations ou de handicap, parce qu’il est incapable à ce stade de prendre une telle décision. S’il continue à se développer dans le ventre de sa mère, qu’il naît, qu’il vit on ne sait pas s’il décidera un jour de mourrir ou s’il aura envie de vivre malgré tout. Quelque part on fait déjà de cet être qui n’est pas encore né un être qui n’est pas libre, parce que même s’il n’est pas encore capable, responsable, qu’il ne sait pas encore distinguer le bien du mal, il existe et on ne devrait pas minimiser ce fait.


                • clairette (---.---.152.199) 14 février 2007 13:51

                  @ ip.........21,

                  ça existe encore des discours pareils ? Vous êtes un homme, une femme ? Dites nous qui vous êtes ! on essaiera de comprendre ! Vous exprimez votre peur du monde qui vous entoure ? rien d’étonnant, avec des raisonnements aussi réactionnaires, vous auriez été plus épanoui(e) au début du 20ème siècle ! L’alternative que je vous propose : entrer au couvent, dans un ordre contemplatif, ou retourner dans le ventre de votre maman ! vous serez ainsi à l’abri total des turpitudes de notre société actuelle !

                  Une femme en colère ! (féministe et féminine)


                • clairette (---.---.152.199) 14 février 2007 14:13

                  @ Ka :

                  vous êtes sans doute d’une génération qui a connu la contraception ! J’en suis heureuse pour vous, j’ai beaucoup lutté pour que cette liberté là vous soit octroyée ! car ma génération n’y avait pas accés, et lorsqu’une grossesse non désirée arrivait il fallait « se débrouiller ». La plupart des femmes nées avant et pendant la guerre, athées ou catholiques, ont eu recours à l’avortement clandestin, alors qu’il était puni de la peine de mort ...

                  J’ai une amie qui en est morte en 1970 (elle n’avait pas choisi mais contrainte à ce geste par un énorme problème familial). Et c’était une femme bien ! pas une « salope » comme disaient nos vieux sénateurs en parlant aussi de Simone Veil.

                  Avez-vous déjà réfléchi à cela ? Je suis sûre que vous le ferez, car j’ai déjà eu l’occasion d’apprécier vos commentaires sur d’autres fils. Cordialement.


                • Marie Pierre 14 février 2007 14:28

                  Bonjour Clairette,

                  Ben oui, il existe encore des tarés. Espérons que leurs semblables n’iront pas intimider les femmes et les médecins.

                  Lorsque j’étais au lycée (70), les copines qui étaient enceintes devaient obligatoirement quitter l’établissement. C’était un lycée public. Certaines avaient recours à l’avortement, j’y ai recouru une fois. La pilule était interdite aux mineures (21 ans), certains médecins passaient outre, merci à eux.

                  Il ne faut pas baisser la garde sur l’avortement, mais depuis 30 ans qu’elle existe, avec les moyens mis en oeuvre pour l’information à la contraception, devrait-on encore aujourd’hui y recourir ? + l’info SIDA et les préservatifs. Il y a un gros problème de ce côté.

                  Bon, pensons aux polonaises qui n’ont droit à aucune information sous leur régime ultra catho.


                • pierrot (---.---.141.25) 14 février 2007 14:36

                  « Bon, pensons aux polonaises qui n’ont droit à aucune information sous leur régime ultra catho. »

                  Je sais pas, mais avant d’aller donner des leçons aux polonais, si vous vous occupiez de votre ventre pour commencer ! ... à moins qu’il n’y aie que votre nombril qui vous intéresse. (et cela c’est pour le « taré » du début de votre intervention)


                • pierrot (---.---.141.25) 14 février 2007 14:37

                  « Bon, pensons aux polonaises qui n’ont droit à aucune information sous leur régime ultra catho. »

                  Je sais pas, mais avant d’aller donner des leçons aux polonais, si vous vous occupiez de votre ventre pour commencer ! ... à moins qu’il n’y aie que votre nombril qui vous intéresse, ce que laisse supposer votre intervenetion. (et cela c’est pour le « taré » du début de votre texte)


                • ka (---.---.30.12) 14 février 2007 15:08

                  @ Clairette

                  Je suis très reconnaissante envers les femmes qui se sont battues parfois au péril de leur vie en France pour être entendues et pour leur liberté et la nôtre. J’ai mes convictions mais je n’irais jamais protester devant les cliniques et hôpitaux qui proposent l’avortement. Je ne suis pas du genre à imposer aux autres car je n’aime pas non plus qu’on m’impose quelque chose.

                  Et bien sûr vous l’aurez compris je ne pense absolument pas que les femmes qui avortent sont des salopes quelles que soient leurs raisons. Bien que l’avortement me gêne je ne peux pas dire que je n’y aurais jamais recours parce qu’on ne sait jamais comment on va régir face à une situation difficile. Avec du recul on peut plus facilement donner son avis mais il n’y a aucune certitude.

                  Je suis pour la liberté de choix mais ces êtres que l’on arrache à la vie ont-ils le choix ? Etant donné que l’on vit dans un monde imparfait il y aura toujours quelqu’un de laisé c’est pourquoi je ne condamne pas les femmes qui choisissent d’avorter parce qu’elles ne font jamais ce choix par plaisir, elles ne sont pas insensibles mais fragiles et humaines.

                  Et je suis admirative des femmes qui font le choix de garder l’enfant et qui l’aiment malgré tout, qu’il s’agisse d’un enfant qui est le fruit d’un viol ou d’un enfant handicapé ou malade. S’il faut beaucoup de courage pour décider d’avorter il en faut encore plus pour se battre aux côtés de l’enfant.

                  Par contre je ne comprend pas les femmes qui avortent parce qu’elles n’ont pas pris leurs précautions (même si ce n’est pas sûr à 100%), pour moi ces femmes sont irresponsables.

                  Cordialement.


                • zora (---.---.218.126) 14 février 2007 15:10

                  Merci clairette,

                  enfin un peu de bon sens !

                  Même si la pillule est facile à obtenir aujourd’hui, les contraintes et les pressions sont multiples dans la vie d’une femme : famille, violence, travail...

                  De plus, la volonté d’enfanter et d’éléver son enfant dans de bonnes conditions sont primordiales pour que l’enfant ne se sente pas non désiré. Tomber enceinte lorsque l’on ne l’a pas choisi est dur à vivre pour la mère et pour l’enfant (si l’on décide de le garder). Laisser le choix aux parents est important !

                  Enfin, il vaut mieux que l’avortement soit dépénalisé pour qu’il soit encadré et que les conditions sanitaire dans lesquelles il est pratiqué n’aggravent pas la souffrance (pychologique et physique) de la mère.

                  Pour conclure, je répondrai à la personne qui a cité mère Thérésa que le plus grand mal de ce monde est la religion (quelle qu’elle soit). Depuis des siècles, elle cause plus de morts que tous les avortements réunis...La religion doit rester du domaine du privé ! En revanche, le droit à l’avortement devrait être universellement reconnu car il est de nécessité et d’utilité publiques.

                  Merci Laurette d’avoir ouvert le débat !!!!


                • (---.---.28.21) 15 février 2007 09:41

                  Sans blague...

                  Nazisme néo païen : 50 millions de morts

                  Communisme athé anti clérical : 70 millions de morts

                  Avortements :

                  France depuis 1974 : 6 millions

                  USA depuis 1968 : 25 millions

                  etc... Quand l’homme décide par lui même de ce qui est bon ou pas c’est là la vraie cause des malheurs...et seulement là. !!!


                • Bill Bill 15 février 2007 10:06

                  @ Zora

                  « Tomber enceinte lorsque l’on ne l’a pas choisi est dur à vivre pour la mère et pour l’enfant (si l’on décide de le garder). Laisser le choix aux parents est important ! »

                  Et pourquoi une mère ne désirerait pas son enfant ? Si elles ont un souci d’ordre financier ou autre, pourquoi ne pas chercher ce qui pourrait les aider, plutot que de tuer le foetus ? Ce n’est pas logique du tout. Et pourquoi ne pas prévoir de les faire naitre et de les faire adopter ?

                  Le meurtre du foetus n’est pas une fatalité...

                  Bill


                • Nevermore (---.---.208.9) 2 mars 2007 11:48

                  Vous auriez dû vivre 100 and plus tôt. Heureusement que vous n’êtes pas au pouvoir parce qu’avec vous, le moyen-aâge n’est pas loin. Notre corps nous appartient et c’est nous seules de décider ce qu’on veut en faire. L’avortement est une victoire pour les femmes et on s’est battues pour ça. Entendre de tels propos à notre époque....


                • Nevermore (---.---.208.9) 2 mars 2007 11:51

                  @bill Parce que toutes les femmes ne veulent pas avoir forcément avoir des enfants. Vous devez être un macho réac pour penser des choses pareilles.


                • Bill Bill 2 mars 2007 12:09

                  @ Nevermore

                  Je comprends très bien que des femmes ne souhaitent pas avoir d’enfants, ça ne fait pas de moi ce que vous dites.

                  Je préfère de loin la contraception à l’avortement... Vous savez comme moi qu’aujourd’hui il est possible de se prémunir d’avoir un enfant sans recourir à cette acte, et je considère qu’il est irresponsable de ne pas agir en amont...

                  Bill


                • Nevermore (---.---.208.9) 2 mars 2007 14:59

                  @ Bill Oui, je suis d’accord, il y a la contracception. Mais en cas de viol ? ET puis il peut y avoir des « accident » de parcours. Alors il faut subir une grossesse non désirée ?


                • Bill Bill 2 mars 2007 20:01

                  @ Nevermore

                  Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais je ne parle jamais d’interdiction...

                  Vous me parlez des viols, mais j’espère qu’ils sont marginaux, c’est une chose qui me fait horreur, et je ne juge absolument ces femmes, pas plus que celles qui le font pour d’autres raisons.

                  Je ne veux d’ailleurs pas croire que les femmes qui avortent le font toutes parce qu’elles ont été violées ! Vous savez aussi bien que moi, que les raisons sont parfois un peu futiles.

                  C’est pourquoi je souhaite que soient développées des solutions, pour que ces enfants puissent naitre.

                  En ce qui concerne les accidents, je connais un père qui a vécu cette situation et qui ne souhaitait pas avoir d’enfants, et la mère, plutôt irresponsable, s’est vite retrouvée, alors qu’elle même voulait l’enfant, en incapacité de l’élever. Bien que séparé depuis le début de cette femme, le père s’en occupe, et le fait très bien.

                  Comprenez moi, je considère que nous avons des devoirs naturels, et que l’égoïsme consiste justement à se débarrasser de nos devoirs...

                  Etre une mère est la chose la plus noble qui soit, et on pardonne tout à une mère...

                  On a tant séparé le sexe de l’enfantement, que le sexe est en train de devenir une marchandise, et cela aussi nuit aux femmes, c’est ainsi (et ne me croyez pas plus prude que je ne le suis...).

                  C’est aussi parce que j’ai un respect infini pour les femmes que je suis contre l’avortement...

                  Bill


                • Bill Bill 2 mars 2007 20:12

                  C’est un peu aussi ce que disait le Pape dans un discours, c’est un peu religieux, évidement, c’est un pape, mais enfin, je suis d’accord avec lui sur la protection de l’homme, de de sa conception à sa fin naturelle.

                  « Le savant russe Sakharov en est un exemple ; alors que, sous la période communiste, sa liberté extérieure était entravée, sa liberté intérieure, que nul ne pouvait lui enlever, l’autorisait à prendre la parole pour défendre avec fermeté ses compatriotes, au nom même du bien commun. Aujourd’hui encore, il importe que l’homme ne se laisse pas entraver par des chaînes extérieures, telles que le relativisme, la recherche du pouvoir et du profit à tout prix, la drogue, des relations affectives désordonnées, la confusion au niveau du mariage, la non-reconnaissance de l’être humain dans toutes les étapes de son existence, de sa conception à sa fin naturelle, laissant penser qu’il y a des périodes où l’être humain n’existerait pas vraiment. Nous devons avoir le courage de rappeler à nos contemporains ce qu’est l’homme et ce qu’est l’humanité. J’invite les Autorités civiles et les personnes qui ont une fonction dans la transmission des valeurs à avoir toujours ce courage de la vérité sur l’homme. »

                  Bill


                • Nevermore (---.---.142.41) 3 mars 2007 14:43

                  @ Bill Je respecte vote manière de penser. Mais moi, en tant que femme, j’estime que mon corps m’appartient et que je suis seule juge de l’usage que j’en fais. Je ne m’occupe ni de la religion, ni de l’opinion d"un éventuel homme qui viendrait me dicter ma conduite.


                • (---.---.28.21) 14 février 2007 14:40

                  à clairette :

                  vos arguments ne sont en rien une justification , vous laissez tout simplement de côté l’être humain en devenir pour ne garder que les désagréments , douleurs , ou même souffrance(je ne le nie pas) d’une grossesse « non désirée ». Le problème n’est pas là , il se situe sur un tout autre plan. Faut-il supprimer une vie pour « sauvegarder » une certaine « qualité de vie » et éviter par là une souffrance pour soi même ? Personne ne peut dire à partir de quelle seconde précise un embryon devient un être humain. La souffrance des femmes qui se sentent obligées d’avorter n’est pas le sujet.Tout le monde souffre dans ce bas monde, ce n’est pas pour celà qu’on a la légitimité de supprimer toutes les cause de nos souffrances , surtout si c’est un bébé. Je propose une solution médiane, pour vous prouver que je ne condamne personne mais seulement un acte. Que les femmes ne désirant pas garder (ou ne pouvant pas garder) leur enfant puissent le confier à des couples ou familles qui attendent une possibilité d’adoption depuis des lustres. Ils y a d’autres solutions que l’élimination.Ce n’est pas un simple appendice , ou un organe quelconque qui vous appartient...c’est un être unique à part entière. Dailleurs je me permet d’ajouter que j’ai vécu une expérience il y a une dizaine d’année qui m’a donné confiance . Une de mes très proche amie a subi un viol , elle était célibataire , belle , étudiante ..la vie devant elle .Pourtant , jamais elle n’a envisagée de supprimer cet enfant , tout simplement parce qu’il était pour moitiée de sa propre chair...même si elle n’était pas sûre de pouvoir l’aimer , elle ne voulait pas tuer un innocent. Et pourtant elle n’aime pas l’Eglise catholique, ni le Pape ni tout ce qui s’y rapporte...c’est une simple question de morale , de dignité.


                  • zora (---.---.218.126) 14 février 2007 15:54

                    je suis désolée de ce qui est arrivé à ton amie, elle semble effectivement très forte et digne.

                    Cependant, je pense que la majorité des femmes n’agiraient pas ainsi. Elles privilégieraient leur propre vie à une vie potentielle. Ce qui ne signifie pas qu’elles n’aient pas de dignité ! La vie doit être défendue et tout le monde souffre pour différentes raisons. N’est ce pas quelque fois une question de survie que de ne pas ajouter des souffrances supplémentaires ? par exemple, une femme de 15 ans serait violée et la famille la mettrait à la porte : quelles seraient les chances qu’elle vive digne et heureuse avec son bébé dans les 5 ans qui suivent ? difficle de s’en sortir dans ces conditions... c’est possible mais c’est à elle de choisir si elle tente le coup ou non et à personne d’autre ; c’est une question de respect de la vie humaine !!!!

                    Mais la question de l’avortement est aussi un problème de responsabilisation. Laisser le choix, c’est permettre une réflexion. Qui sommes nous pour juger les autres ! la vie n’est pas quelque chose que l’on doit défendre à tout prix mais un don dont chacun dispose à son gré.


                  • ka (---.---.30.12) 14 février 2007 16:31

                    @ Zora

                    « la vie n’est pas quelque chose que l’on doit défendre à tout prix mais un don dont chacun dispose à son gré. »

                    Justement si vous trouvez légitime de disposer de votre vie à votre gré pourquoi le refuser à quelqu’un d’autre sous prétexte qu’il ne peut encore décider par lui-même. En choisissant sa mort à sa place vous lui enlevez la possibilité de pouvoir choisir quand il en sera capable.

                    Donc je dirais plutôt que : « la vie n’est pas quelque chose que l’on doit défendre à tout prix », ma vie n’est pas quelque chose que l’on doit défendre à tout prix.

                    Quelqu’un qui veut mourrir et qui décide de se suicider a le choix. L’être potentiel a qui vous ôtez la vie lui on ne lui a rien demandé. Bien sûr le corps qui héberge cet être potentiel appartient à la femme et sans ce corps l’être potentiel ne peut survivre il est dépendant de ce corps mais est-ce une raison suffisante pour décider de sa mort ?


                  • zora (---.---.218.126) 14 février 2007 17:37

                    oui, une femme a droit de disposer de son corps comme il lui plait y compris lorsqu’elle porte la vie en son être !

                    avorter ne fait plaisir à aucune femme, car elle sent une réaction en elle et sait qu’elle renonce à une vie à venir. sacrifier une vie potentielle est difficile c’est pourquoi il est nécessaire d’être entouré, au moins par un personnel qualifié. Je vous rappelle tout de même que le délai légal pour avorter est tel que le foetus est à peine développé (pas de cerveau, pas de sexe !!!), l’avortement n’est pas un meurtre ! de plus dans le cas d’un avortement thérapeutique, même si le foetus est à un stade avancé, l’enfant avorté a en général une espérance de vie restreinte.

                    êtes-vous contre la pillule du lendemain ? parle-t’on déjà de vie à ce stade ou est-ce une simple réaction chimique dont le résultat n’est pas encore connu ? avant d’être humain nous sommes avant tout des cellules qui ne ressentent rien avant longtemps. les sens ne se développent que tard dans la grossesse.

                    l’avortement doit être légale partout afin d’éviter qu’il soit pratiquer trop tard et mal. car c’est la réalité : les femmes avortes que ce soit légale ou pas...que l’on considère des cellules de moins de 3 mois comme la vie ou non.


                  • ka (---.---.30.12) 15 février 2007 00:36

                    @ Zora

                    Là on arrive à un point crucial : à partir de quand considère-t-on qu’un être est vivant et pourquoi ?


                  • Jaï (---.---.128.162) 14 février 2007 15:23

                    On écrit « bacalhau » et non pas « bacalao » ou que sais-je !


                    • Bill Bill 15 février 2007 09:56

                      « Le Portugal, même peu mobilisé, a au moins le mérite d’avancer »

                      Comment peut on considérer le meurtre de foetus comme une avancée ! Je comprends parfaitement les portugais, et c’est très noble à eux, de n’avoir pas voulu se déplacer pour ça !

                      Je ne fustige pas les jeunes et moins jeunes femmes qui l’ont pratiqué, je les plains ces pauvres femmes, qui acceptent qu’on tue leur propre enfant en leur sein, elles ne s’en rendent pas compte, on ne le leur a pas apprit !

                      Et l’on va nous parler des femmes violées, et autres drames épouvantables, comme ci la majorité des avortements en faisait partie !

                      Le droit à disposer de son propre corp ? Et le droit de l’enfant à naitre ? Il n’a pas le droit de vivre ? Il faut le tuer ? L’heure viendra où l’on tuera l’enfant à la naissance s’il n’est pas bien formé !

                      Non, vraiment je ne comprends pas ! Je peux admettre des petites exceptions par rapport à l’avortement, dans des cas extrèmes, mais pas ce massacre des innocents permanent et gratuit !

                      Bill


                      • José (---.---.53.193) 16 février 2007 12:37

                        Pour un portugais n’habitant pas en France, comme moi, c’est très interessant de connaitre la vision française sur le problème de l’IVG au Portugal. Elle est tout de même un peu folclorique et à la française mais.....


                        • Marie Pierre 16 février 2007 14:54

                          Bonjour José,

                          Pouvez-vous terminer votre phrase pour nous expliquer votre point de vue. Cela dit, je m’exprime en tant qu’européenne, et le Portugal fait partie de l’UE.


                        • zora (---.---.218.126) 16 février 2007 15:43

                          il en va de même pour moi : je m’exprime en tant qu’être humain. la nationalité et le sexe n’ont rien avoir avec ce débat. le referendum portugais est simplement un pretexte pour entamer une dicussion.

                          quant à savoir précisément à partir de quand un foetus présente des caractéristiques propres à la vie humaine et est considéré comme une personne, il faudrait l’avis d’un médecin.


                        • Bill Bill 17 février 2007 22:45

                          @ Zora

                          Voux dites : « quant à savoir précisément à partir de quand un foetus présente des caractéristiques propres à la vie humaine et est considéré comme une personne, il faudrait l’avis d’un médecin. »

                          Le foetus est déjà une vie, à moins que vous ne croyez qu’une femme puisse porter en elle un être mort dès la conception. Quant à savoir à quel moment on peut le considérer comme une personne, considérez-vous les malades mentaux comme des personnes ? Qu’est-ce qu’une personne pour vous ? Je ne vois pas bien quelle compétence vous trouvez à un médecin pour vous dire à quel moment l’embryon devient une personne, puisque c’est exclusivement une question morale.

                          Bien à vous

                          Bill


                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 17 février 2007 22:58

                          Le thème de l’avortement est exclu par le politiquement correct des sujets de débat possibles.

                          Ainsi dans le Monde d’aujourd’hui, avoir manifesté contre l’avortement disqualifie un parlementaire européen (polonais).

                          Notre premier souci devrait être de rétablir la liberté d’expression ; le reste suivrait.

                          Mais hélas, la police de la parole trouvera toujours moins d’opposants que la police des moeurs ...


                        • Hibernatus (---.---.236.109) 17 février 2007 23:04

                          @bill

                          « Le foetus est déjà une vie »

                          Tout comme est une vie le virus de la grippe, la larve de cafard qui squatte sous l’évier, la fourmi qui fourmille dans sa fourmilière, l’arbre que le bucheron abat...

                          Bref, soyez écolo, pour sauver un arbre, mangez un castor ^^


                        • Bill Bill 17 février 2007 23:35

                          Cher Hibernatus,

                          j’espère que vous n’allez pas comparer la vie d’une blatte avec la vie d’un être Humain ?

                          Comprenez-moi, je ne juge personne et je n’en fais pas un argument politique, juste une question morale.Votre argument n’est pas recevable dans le cas présent.

                          Bill


                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 17 février 2007 23:40

                          « Votre argument n’est pas recevable dans le cas présent. »

                          C’est évident.


                        • Hibernatus (---.---.236.109) 17 février 2007 23:44

                          La question mon cher Bill ne serait-elle pas de savoir où commence la « vie » et où commence l’« humain » ?

                          Comment définissons nous tout ça ?

                          Quand à quel moment une vie devient un être humain et conscient ?

                          La question de l’avortement englobe bien des questionnements...

                          Pour le moment je préfère un tétard mort à un futur frustré et terroriste en puissance, battu par un père alcolique et méprisé par une mère déprimée (comment ça je fais du schématique ^^)...

                          Le trait est grossier mais je ne me sens pas étayer.

                          Bien à vous

                          Hiberne à Tus qui Hibernera à Thor :p


                        • Bill Bill 18 février 2007 00:01

                          @ Hibernatus

                          « La question mon cher Bill ne serait-elle pas de savoir où commence la »vie« et où commence l’ »humain" ? Comment définissons nous tout ça ?"

                          C’est très simple, un embryon Humain, est un être humain, la vie, elle, commence bien plus tôt, c’est la sève dont nous sommes tous fait, et que nous renions par cet acte sur l’embryon...

                          « Quand à quel moment une vie devient un être humain et conscient ? »

                          Etes vous pour l’euthanasie des malades mentaux ? On ne sait pas toujours s’ils sont bien conscients...

                          « Pour le moment je préfère un tétard mort à un futur frustré et terroriste en puissance, battu par un père alcolique et méprisé par une mère déprimée (comment ça je fais du schématique ^^)... »

                          Et si nous avions tué Mozart, Molière, Cervantès ? Et si ces enfants avaient un avenir radieux, et un génie particulier ? Par ailleurs, la plupart du temps, l’avortement reste une commodité, et n’est pas toujours lié à des problèmes financier... Et si c’est le cas, il faut développer des solutions. Permettez moi de vous dire que le terme de tétard me parait peu convenir.

                          Je me doute bien que je ne vous rangerai pas à mon avis !

                          Mais je suis sûr que nous pourrions trouver d’autres solutions pour laisser naitre ces enfants, il suffit simplement que nous nous donnions la peine, par l’adoption, par des moyens financiers, par des places en crêche prioritaires... Notre société fait délibérement le choix de les tuer avant même leur naissance, sans même chercher à développer le moindre commencement de solution.

                          Bien à vous

                          Bill


                        • Hibernatus (---.---.236.109) 18 février 2007 00:17

                          « Et si nous avions tué Mozart, Molière, Cervantès ? »

                          He bien on en parlerais même pas puisqu’ils n’auraient jamais existé...

                          Ceci dit je ne crois pas qu’on puisse juger de la « vie » ni vous ni moi et je me rattache à votre idée un peu bisounours diront certains mais qui me semble la plus juste (je dois être un peu bisounours moi même ^^) : faisons en sorte qu’un enfant non voulu voir dérangeant (si si ça arrive) puisse trouver sa place dans une famille qui sera heureuse de le compter parmi les siens... Mais là j’ai bien peur qu’on soit en pleine utopie.

                          Maintenant peu importe les rêves, le tout c’est d’y croire non ? ^^


                        • Marie Pierre 18 février 2007 14:38

                          Bill,

                          Je n’interviens plus que rarement sur vos remarques, je vois que vous défendez un catholicisme intégriste que j’ai du mal à supporter, genre Mr Lefèbvre, mais là, je bous.

                          Quand vous dites que la société se met à tuer des embryons, vous allez un peu loin. La loi donne la possibilité à certaines femmes, qui le désirent, d’avorter. Ce n’est jamais de gaieté de coeur. C’est souvent la méconnaissance de leur corps, de ce qui existe (pillule, préservatif etc..), souvent un passage à l’acte amoureux dans le feu du désir). Mais la pillule du lendemain existe aussi.

                          Dans ma région, je vois de nombreuses jeunes filles, 17 ou 18 ans, avec un bébé, d’aussi jeunes garçons qui sont donc encore eux-mêmes adolescents, qui ont surtout envie de s’amuser avec leurs copains et copines, qui ne sont surtout pas prêts à assumer leur rôle de parents.

                          Je trouve qu’aujourd’hui il faut développer l’information sur la contraception afin d’oublier l’avortement. C’est encore un chemin assez long.

                          Mais certains intégristes refusent même d’entendre parler de contraception et par là-même, cherchent à imposer, par la législation, leur point de vue. Je le rappelle, l’avortement n’est pas une obligation.


                        • Bill Bill 18 février 2007 22:38

                          @ Marie-Pierre

                          Vous dites :« je vois que vous défendez un catholicisme intégriste que j’ai du mal à supporter, genre Mr Lefèbvre, mais là, je bous. »

                          En cela vous vous méprenez, je ne mets jamais les pieds à la messe,mais je constate simplement que nous refusons tout à fait nos racines religieuses et que cela nous est préjudiciable, n’allez pas interpréter trop vite mes propos...

                          « Dans ma région, je vois de nombreuses jeunes filles, 17 ou 18 ans, avec un bébé, d’aussi jeunes garçons qui sont donc encore eux-mêmes adolescents, qui ont surtout envie de s’amuser avec leurs copains et copines, qui ne sont surtout pas prêts à assumer leur rôle de parents. »

                          Je veux bien vous croire, mais au moment où ils l’ont conçu, ils étaient, rassurez moi, informés des risques ? Dans tous les cas, j’ai de l’estime pour eux, et plus tard sans doute, ils auront de la joie d’avoir cet enfant.

                          « Je trouve qu’aujourd’hui il faut développer l’information sur la contraception afin d’oublier l’avortement. C’est encore un chemin assez long. »

                          Oui, mille fois oui ! L’Eglise est contre la contraception, mais moi je dis oui ! C’est beaucoup mieux que l’avortement, ici vous voyez bein que je ne suis pas un « intégriste » tel que vous me décrivez...

                          Je suis bien d’accord sur le fait que l’avortement n’est pas une obligation, mais je sais pour l’avoir vécu plus jeune, qu’il n’y a pas de difficulté pour le faire. Je pense que ce genre de décision appartient à chacun, et je compatis pour toutes ces femmes qui avortent. Mais ce que je veux, c’est que d’autres solutions soient proposés, adoption, aide pour les femmes seules (y compris financière, et je suis prêt à mettre la main à la poche), priorité dans les crèches.

                          N’allez pas croire que je sois un « extrémiste », je pense juste que l’Eglise est nécessaire (un mal nécessaire dirait certain) et qu’il faut qu’elle joue son rôle, nous ne sommes par ailleurs pas obligés de suivre tous ces préceptes...

                          Bill


                        • Bill Bill 18 février 2007 23:04

                          @ Marie-Pierre

                          Pardon, je voulais aussi intervenir sur ça : « Quand vous dites que la société se met à tuer des embryons, vous allez un peu loin »

                          Non, je suis très loin d’exagérer. L’embryon est un être vivant, et c’est un autre « corp » que celui de sa mère, même s’il en est dépendant en tout. L’avortement consiste donc à tuer un embryon. C’est le terme juste, je comprends que cela vous choque mais lorsque vous tuez une araignée, ou un cafard, vous utilisez le terme juste, pourquoi pas pour l’embryon ?

                          Même si je suis un peu choqué de votre préambule de tout à l’heure, croyez bien que ce discours n’a rien de personnel...

                          Bill


                        • titi (---.---.85.62) 16 février 2007 16:27

                          Bonjour, je suis un français ne résidant pas au portugal, les portuguais peuvent-ils me dirent ce qui les différencient des arabes ?


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 14:47

                            La tenue d’un référendum sur l’avortement, par exemple ...


                          • titi (---.---.82.176) 19 février 2007 11:12

                            @courouve, Oui, c’est ce que prétendait aussi Salazar mais en fait il n’en est rien, pour les uns comme pour les autres les femmes sont des appareils à reproduirent.-


                            • Soveh (---.---.149.125) 2 mars 2007 16:30

                              Il ne s’agit pas de droit à la vie ou de questionnement sur la différenciation Humain/Tétard. C’est beaucoup plus simple que ça il s’agit de pouvoir avoir un autre choix que l’aiguille à tricotter ou la plante abortive ou encore le plongeon d’un arbre, voir d’autres méthodes, un choix qui laisse un peu plus de chance à la malheureuse de s’en tirer vivante.


                              • Liberté planétaire (---.---.72.122) 31 mars 2007 10:16

                                En avant-première, ce samedi 31 mars 2007, nous apprenons que le Gouvernement Princier de Monaco a décidé d’« avorter » la proposition de loi sur l’avortement thérapeutique, confirmant ainsi que notre pauvre pays vit toujours au Moyen-Âge.

                                Rappelons brièvement que :
                                - premièrement, l’avortement (quelle qu’en soit la raison, même en cas de viol) est actuellement interdit et puni par la loi en Principauté de Monaco.
                                - deuxièmement, toute femme coupable d’avortement perd ses droits parentaux en cas de divorce, l’avortement étant d’ailleurs considéré comme une raison légitime de divorcer.
                                - troisièmement, le projet de loi ne visait pas à libéraliser l’avortement, mais à dépénaliser l’interruption thérapeutique de grossesse en cas de viol, de malformation ou d’anomalie avérée du foetus et en cas de danger pour la santé de la mère.

                                Ainsi les femmes désireuses de mettre un terme à une grossesse non désirée, celles qui auront contracté une grossesse à la suite d’un viol et celles pour lesquelles une grossesse à risque aura été diagnostiquée, continueront d’aller discrètement avorter en France.

                                Combien d’années encore les femmes monégasques devront-elles attendre pour que la Principauté de Monaco entre dans le XXIe siècle ? (Il faut dire, par certains aspects de la loi, qu’on n’est même pas encore entré dans le XXe, on n’est d’ailleurs pas sorti de la féodalité).

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