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Accueil du site > Actualités > Europe > Quand la Marine vogue vers le grand large !

Quand la Marine vogue vers le grand large !

Le 8 mai 2008, au Parlement Européen, était voté, comme toujours en catimini dans cette enceinte, un texte relatif au Transatlantic Economic Council. Il s'agit de la mise en place définitive au 1er janvier 2015 de ce qui est appelé le Grand Marché Transatlantique, soit la suppression de toutes barrières douanières entre l'UE et les États-Unis d'Amérique, l'harmonisation, c'est à dire l'alignement sur le droit américain, des droits et normes, tant environnementales que comptables ou relatives au droit du travail, européennes et étasuniennes.

Bien entendu, vous n'en avez jamais entendu parler. Ni Pujadas, Ni Laurence Ferrari n'en ont fait l'ouverture du 20H.

Le seul, en tous cas parmi le personnel politique à en avoir parlé fut Jean-Luc Mélenchon, sur son Blog et à l'occasion de diverses interviews radiophoniques

Ce texte est l'aboutissement de treize années de négociations entre la Commission européenne et le ministère américain du commerce. Cette résolution du Parlement européen de mai 2008 envisage l’élimination des barrières au commerce, qu'elles soient d'ordre douanière, technique ou réglementaire, ainsi que la libéralisation des marchés publics, de la propriété intellectuelle et des investissements. Les députés veulent la mise en place de ce marché unique pour 2015.

L'accord prévoit une élimination des barrières non tarifaires grâce à une harmonisation progressive des réglementations et surtout par la reconnaissance mutuelle des règles en vigueur des deux côtés de l'atlantique.

Dans les faits, cela signifie que les pays de l'Union européenne vont intégrer les normes américaines et que le droit de l'ancien continent va s'adapter à cette mutation.

La première étape dans l'installation de ce grand marché a été l'entrée en vigueur, le 30 mars 2008, de l’accord « Ciel ouvert ». Il a pour objectif d'ouvrir le commerce du transport aérien transatlantique entre les deux continents.

Quant aux services financiers, l'entrée en vigueur d'un marché sans entraves fut fixée à 2010 ce qui permit, l'été dernier, compte tenu du poids financier qu'elle avait acquis, à la grande banque américaine Goldman Sachs, de faire nommer à la tête de la Grèce ( Lucas Papademos) , de l'Italie (Mario Monti) et de la BCE (Mario Draghi) trois de leurs anciens dirigeants.

A ce jour, on peut dire sans exagération que Goldman Sachs contrôle en grande partie le pouvoir financier européen.

Les deux matières devant être libéralisées avant 2015, le trafic aérien et les marchés financiers, sont celles sur lesquelles les autorités américaines exercent déjà un contrôle étroit, grâce à l'existence d'accords de coopération entre l'Union européenne et les USA, celui sur le transfert des données PNR des passagers aériens et celui sur les données financières « Swift ».

Vous trouverez sur ce site, un excellent article de Jean Claude Paye, malheureusement assez long car très complet dans les cahiers de Psychologie politique qui vous permettra de prendre la mesure de l'abandon total de souveraineté économique au bénéfice quasi exclusifs des multinationales étasuniennes auquel le Parlement Européen a consenti, ainsi que des terribles reculs démocratiques qu'il impose.

En particulier :

Le transfert des données PNR des passagers aériens

Voté, bien évidemment, par la quasi totalité des partis de la droite européenne et, sans grande surprise, mais non sans une certaine amertume devant cette pénultième trahison, par l'essentiel des partis sociaux-démocrates européens, à l'exception notable des députés communistes français et d'un certain nombre de députés socialistes, qui se se sont déterminés en opposition aux consignes de leur groupe et ont ainsi au moins sauvé un peu de leur honneur.

La surprise, car il y en a une et elle est de taille pour ceux qui prennent le Front National au sérieux, est, qu'à ce scrutin, les 7 députés européens de ce Parti, Bruno Gollnisch, lydia Schenardi, Jean Claude Martinez, Fernand Le Rachinel, Carl Lang, Jean-Marie et Marine Le Pen en tête, ont voté oui quand ils avaient pris la peine d'être présent.

http://www.votewatch.eu/cx_vote_details.php?

A entendre Marine Le Pen, à la lire, et elle est parfois convaincante, le Front National et sa candidate seraient les seuls authentiques patriotes, les seuls opposés au Mondialisme, les seuls à vouloir sortir de l'Euro et à dégager la France de l'emprise mortifère d'une commission européenne inféodée à l'Oligarchie anglo-saxonne ; tous les autres, si on veut la croire, n'étant que des larbins affichés du système ou des leurres et des faux-semblants, le Front de Gauche premier visé.

Il serait intéressant que Madame Le Pen nous explique comment elle concilie ses fervents accents de patriotisme et de résistance au Nouvel Ordre Mondial européiste et vassalisé par l'Empire américain, avec son approbation, et celle de ses camarades, du pire des traités de soumission servile possibles à cet Empire.

Question :

Quand devons-nous croire Marine Le Pen ? Quand elle vitupère le Mondialisme à Paris ?

Ou quand elle lui ouvre toutes grandes les portes par son vote nocturne à Bruxelles ?


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44 réactions à cet article    


  • Komvouzémoa 14 avril 2012 09:26
    comme elle placé au centre des débats sortie de l’euro oligarchie cartel bancaire otan ingérence inhumanitaire souveraineté goldman sachs etc.
    il est plus simple pour le système de réussir sans mauvaise publicité.
    pourquoi le système hisse marine pour dévoiler l’oligarchie mondialiste.

    • Mandrake 14 avril 2012 10:37

      nous sommes dans l’ère des pôles...que l’Europe et les US se retrouvent n’est en rien étonnant.


      • Mandrake 14 avril 2012 11:14

        pour illustrer ton article !


        • Mandrake 14 avril 2012 11:26

          et mieux comprendre ce choix de liberté


          • subliminette subliminette 14 avril 2012 12:00

            Ce choix de liberté ?

            La liberté de qui ? Des empoisonneurs de tout poil, des lobbies, des affameurs, des liberticides, des esclavagistes, des exploiteurs ?

            Ne t’en fais pas pour eux, Mandrake : pour eux elle était déjà presque totale. Autant supprimer le « presque ». En catimini...

            Résistance !!!!!

            Merci pour cet article, Mike


          • Mandrake 14 avril 2012 12:20

            subliminette nous parle avec conviction de la chine, terre du PCC au service de la mafia totalitaire au pouvoir. Merci smiley quant à la russie, ce sont ceux de feu le KGB qui tiennent les rênes au Kremlin. Apparatchiks un jour... smiley 


          • arobase 14 avril 2012 11:46

            pour le moment , marine à voiles, le candidat de gauche « qui défend les travailleurs » vogue en recevant les représentants du parti d’extrême droite italien.

            une nécessité absolue en cette campagne présidentielle dont dépend le sort de la France, bien sûr !
            comme le fut d’ailleurs le bal de vienne ! impérieuses démarches pour notre bien smiley !

            et dire que 15% des gens votent pour ça !!

            • Mandrake 14 avril 2012 11:56

              20% smiley ne fais pas comme les journaleux SVP. Il faut la voix de Marine LE PEN au sein de ce grand pôle pour rappeler à tous les dangers des totalitarismes rouges et verts. 


            • arobase 14 avril 2012 12:06
              sa vraie audience est en dessous de dix. le reste c’est de la protestation très volatile !

              le plus grand danger est plutôt marron mon pote, cette couleur semblable à celle des déchets nauséabonds qui résultent du fonctionnement naturel de nos organismes dont l’impérieux devoir est de se débarasser de ce qui est néfaste et même mortel.

              • Mandrake 14 avril 2012 12:15

                le danger noir s’est fait exploser en 45 par l’alliance smiley aujourd’hui c’est le danger vert qui menace avec ses alliés marrons russe et chinois comme nous le constatons en syrie et en iran, deux grandes démocraties smiley 


              • Al West 14 avril 2012 12:21

                Bon là ça marche à l’instinct.

                Marine Le Pen est vraiment contre le système, si elle a voté pour ce Grand Marché Transatlantique, c’est pour, à mon avis, se faire oublier. Ce serait très long d’argumenter pourquoi mais il faut voir toute l’histoire de son père essentiellement pour comprendre que cette famille est avant tout nationaliste et contre l’oligarchie. Jean-Marie Le Pen ne s’est soumis à aucune pression et a toujours dit ce qu’il pensait, contrairement à sa fille qui fait un peu de théâtre.

                Maintenant, il ne faut pas se laisser prendre au piège des trolls comme Mandrake qui répandent leur propagande pro-israélienne sur AgoraVox et prétendent soutenir Marine Le Pen pour semer la confusion. De la même manière que l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis a rendu visite à Marine Le Pen quand elle était là-bas pour entretenir le doute.

                De toute façon ça n’est pas très compliqué, il suffit de voir

                - le clip de la LICRA
                - les attaques à répétition de Mélenchon
                - NKM qui appelle à voter Hollande en cas de second tour Le Pen - Hollande
                - BHL et son programme « une idée par jour pour contrer le FN »
                - les diffamations d’Eva Joly, ancienne juge d’instruction qui n’aurait jamais la bêtise d’aller diffamer si on ne le lui demandait pas
                - le faux mail de Jean-Marie Le Pen avouant qu’il avait commis des tortures il y a quelques jours

                etc. etc.

                Franchement, le FN se tape tout le monde contre lui...


                • Mandrake 14 avril 2012 12:47

                  mais non voyons alwest, les liens entre Israël et l’Europe, les US et l’OTAN sont très forts et Marine se déclare pro-sioniste. Rien de plus logique smiley 


                • Al West 14 avril 2012 14:24

                  Ah ce cher Mandrake, je n’en attendais pas moins de vous.
                  Certains sujets ont l’air de vous passioner, du moins vous vous impliquez beaucoup dans leurs commentaires. On pourra citer :

                  - le conflit israélo-palestinien
                  - Marine Le Pen que vous faites semblant de soutenir
                  - les amalgames Islam = intégrisme

                  Les vrais sionistes, Mandrake, comme BHL, Prasquier ou Bernheim ne semble pas porter Marine Le Pen dans leurs coeurs. Y aurait-il des dissensions ? smiley


                • Al West 14 avril 2012 14:26

                  Oula, fatigué :

                  Les vrais sionistes, Mandrake, comme BHL, Prasquier ou Bernheim ne semblent pas porter Marine Le Pen dans leur coeur. Y auraient-il des dissensions ?


                • arobase 14 avril 2012 12:30

                  « Marine Le Pen
                   continue son compagnonnage avec l’extrême droite italienne. Vendredi 13 avril, elle a rencontré, au siège du Front national à Nanterre, Francesco Storace, leader du parti d’extrême droite italien La Destra (La Droite). Ancien membre du MSI, le parti néofasciste transalpin.... ».

                  • arobase 14 avril 2012 12:36

                    Storace qui avait quitté FINI parcequ’il ne le trouvait pas assez fascho !! 

                    pour lepen rencontrer ce monsieur est une nécessité absolue en cette campagne présidentielle dont dépend le sort de la France, bien sûr !

                    comme le fut d’ailleurs le bal de vienne ! impérieuses démarches pour notre bien smiley !

                    • Mandrake 14 avril 2012 12:52

                      les fascistes sont à l’est et au sud arobase. Marine rencontre et construit l’avenir de la démocratie smiley


                    • foufouille foufouille 14 avril 2012 13:37

                      des socialistes ont voter oui aussi
                      et des verts


                      • Mandrake 14 avril 2012 13:41

                        tout à fait foufouille. Tous les roses et verts ne sont pas anti-US au nom d’un pro islamisme qui se cache derrière l’altermondialisme smiley


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 14 avril 2012 16:41


                        Bonjour,

                        « on peut dire sans exagération que Goldman Sachs contrôle en grande partie le pouvoir financier européen. » en deux mots, les cartels de banques étasuniennes privées ayant épuisé leur potentiel d’usure de la planche à billet vert, ils investissent l’Europe avec l’euro pour que nous financions leurs prochaines guerres à venir via L’Otan. Le MES et le FESF étant un FMI à l’européenne, déjà 1580 milliards d’euros en l’air, il va être temps de sortir de cet étau avant la prochaine guerre.


                        • Mandrake 14 avril 2012 17:25

                          la liberté a un prix...


                        • mike gallantsay 14 avril 2012 19:32

                          « la liberté a un prix... »

                          La liberté de qui ?
                          De quelle liberté parlez-vous ?


                        • mike gallantsay 14 avril 2012 19:43

                          @ Mandrake

                          Vous devriez lire l’article de Jean Claude Paye que je cite. Non seulement il n’y a pas extension des libertés mais tout au contraire ce texte est liberticide et donne tous les pouvoirs à l’administration US en court-circuitant le judiciaire :


                          • " Plus encore que le transfert des données personnelles, processus déjà largement réalisé, l’enjeu de la création d’un tel espace consiste dans la possibilité, à terme, de remise des ressortissants de l’Union aux autorités étasuniennes. Rappelons que le mandat d’arrêt européen12, qui résulte de la création d’un « espace de liberté, de sécurité et de Justice » entre les États membres, supprime toutes les garanties qu’offrait la procédure d’extradition.
                          • Le mandat d’arrêt repose sur le principe de reconnaissance mutuelle. Il considère, comme automatiquement conforme aux principes d’un État de droit, toutes les dispositions juridiques de l’État demandeur13. L’installation d’une telle aire de coopération transatlantique ferait que l’ensemble de l’ordre de droit étasunien serait reconnu par les pays européens et que les demandes américaines d’extradition seraient, après de simples contrôles de procédure, automatiquement satisfaites.

                            Or, aux États-Unis, le Military Commissions Act of 200614permet, de poursuivre ou d’emprisonner indéfiniment, toute personne désignée comme « ennemi combattant illégal » par le pouvoir exécutif. Cette loi donne au président des USA le pouvoir de désigner, comme ennemis, ses propres citoyens ou tout ressortissant d’un pays avec lequel les États-Unis ne sont pas en guerre. On est poursuivi non pas sur des éléments de preuve, mais simplement parce qu’on est nommé comme tel par le pouvoir exécutif. Si les américains inculpés sur base de la notion d’ennemi combattant illégal, doivent être déférés devant des juridictions civiles, ce n’est pas le cas des étrangers, qui peuvent être jugés devant des « commissions militaires », des tribunaux spéciaux qui n’accordent aucun droit à la défense et supprime toute séparation des pouvoirs15.

                            Cette loi, de portée internationale, n’a été contestée par aucun gouvernement étranger. Rien, dans les accords d’extradition, signés en 2003 entre l’Union européenne et les États-Unis16, n’empêche que les personnes remises soient jugées devant ces commissions militaires17. La création d’un mandat d’arrêt, dans le cadre d’un « espace de sécurité, de liberté et de Justice », entre les pays membres de l’Union européenne et les USA rendrait la remise, sur base de cette loi, quasiment automatique.

                            (...)

                            Le traité établit une dissymétrie complète entre les deux parties. Une demande d’extradition en provenance de Grande Bretagne doit toujours fournir des éléments de preuve établissant une « cause probable »19 , c’est à dire être basée sur une présomption raisonnable que la personne réclamée a commis l’infraction. Les États-Unis, quant à eux, sont dispensés de fournir ces informations, la parole de l’autorité américaine suffit."



                        • Mandrake 14 avril 2012 19:44

                          la liberté de pensée, de conscience, d’aller et venir, de communiquer, d’entreprendre, la liberté individuelle...pose la même question aux coréens du nord, aux birmans, aux arabes et aux Iraniens...aux JOURNALISTES russes... aux philosophes et aux poétes, aux femmes d’ici et de la-bas...aux opposants et aux syndicalistes smiley


                        • Pierre-Marie Baty 14 avril 2012 17:39

                          Bonjour l’auteur, merci pour cet article intéressant.

                          Je me pose maintenant une question.

                          Que vaudra un vote de la France à Bruxelles aujourd’hui, si demain la France sort de l’Europe ?

                          Il me semble que tous ces engagements-là deviendraient automatiquement caducs.

                          Bonne journée smiley


                          • Mandrake 14 avril 2012 17:49

                            La France signe des accords, des traités et sa signature est un engagement. Sortir de l’Europe ne veut rien dire, la France est partie intégrante de l’Europe mais on peut construire une autre Union avec une monnaie réorientée. Qui plus est personne ne veut sortir de l’EUROPE. smiley


                          • Pierre-Marie Baty 14 avril 2012 18:01

                            Vous, le faussaire suprémaciste, vous n’avez toujours pas digéré l’humiliation de l’autre jour et vous tentez de donner le change avec des smileys censés vous donner une assurance. Continuez donc à polluer les débats avec vos provocations et à prendre les gens pour des abrutis, et la modération aura tôt fait de vous montrer le chemin de la sortie.

                            Après l’escroquerie intellectuelle dont vous vous êtes rendu coupable l’autre jour en mettant un discours sioniste inventé dans la bouche de Martin Luther King, le seul droit que vous avez gagné c’est celui de vous taire.


                          • mike gallantsay 14 avril 2012 20:07

                            Je vous entend.
                            Ce serait une justification à ce vote incompréhensible si l’on croit le Front National patriote...

                            Mais sortir de l’Euro est une chose, défaire tous les traités européens depuis Maastricht en est une autre. Il est curieux de se dire :
                            « Bof, je vote ce nouveau traité qui sera mis en application en 2015, ça n’a pas d’importance, d’ici-là on sera sorti de l’Europe ! »

                            Au minimum c’est parfaitement irresponsable.

                            Ne croyez-vous pas plus raisonnable, que compte tenu de l’idéologie constante du Front National depuis sa création, de penser que rien ne le dérange vraiment dans cet atlantisme absolu, et que ses dernières prises de position (récentes, en fait : depuis Soral) ne sont qu’un gogotruche démagogique (un piège à cons si vous préférez) pour stériliser des votes populaires dont la sensibilité réelle est gaulliste de gauche, si j’ose cette étiquette ?

                            Parce-que si on écoute les discours de Marine, lit son programme ou son bouquin, à l’exception de l’inusable et obsédant discours anti-immigrés, ce qu’elle dit aurait pu l’être par Chaban Delmas en son temps. Ce qui plait, bien sûr.

                            Mais, dés que Sarkozy passe la sur-multipliée raciste, elle recentre immédiatement son discours sur les fondamentaux : « Halte à l’invasion ! La France aux français ! »
                            En 1965, tous les matins en allant au Lycée, je lisais ce slogan peint en énorme sur le pont du chemin de fer. Avec croix celtique, et signé Pierre Sidos, un vieux grand copain du menhir.

                            Depuis trente ans le FN ne dit sérieusement que ça. Il me semble que ce vote ôte toute crédibilité au reste de son discours.

                            Je suis hostile au Front National, certes, mais je ne vous cache pas que j’ai été très surpris de connaître ce vote, j’avais plutôt tendance à prendre son discours patriotique et d’hostilité à l’Empire au sérieux.


                          • mike gallantsay 14 avril 2012 20:08

                            Ma réponse ci-dessus s’adresse à Par Pierre-Marie Baty , bien sûr.


                          • Mandrake 14 avril 2012 20:32

                            le patriotisme consiste, peut être smiley, à sécuriser son pays des dangers qui l’entourent en s’alliant à des tiers. Le FN montre sa responsabilité en la matière.


                          • sto sto 14 avril 2012 21:49

                            >> Qui plus est personne ne veut sortir de l’EUROPE. 

                            Euh, j’en ai trouvé quelques unes quand mme, de ces « personnes » . Pas loin de 11 millions d’ailleurs. un bon début :)

                            http://www.google.com/search?client=ubuntu&channel=fs&q=Panique+%C3%A0+Bruxelles%2C+la+Gr%C3%A8ce+%C3%A9tudie+la+sortie+de+l%E2%80%99euro&ie=utf-8&oe=utf-8


                          • Pierre-Marie Baty 14 avril 2012 21:49

                            Monsieur Mandrake, merci de dégager de cette discussion sérieuse et d’aller troller ailleurs.

                             

                            @mike gallantsay :

                            Quand vous dites : « ce [que Mme Le Pen] dit aurait pu l’être par Chaban-Delmas en son temps », pouvez-vous préciser à quoi vous pensez ? Faites-vous allusion à son discours de 1969 à l’Assemblée où il présente son idée de « nouvelle société » ?

                            Je n’étais pas né à cette époque et je suis mal renseigné sur les opinions politiques de M. Chaban-Delmas, je n’ai de souvenirs de lui qu’en tant que président de l’Assemblée.


                          • mike gallantsay 14 avril 2012 23:27

                            Chaban représentait le « gaullisme de gauche », si tant est que cette notion soit davantage qu’un slogan électoral. Nationalisme sourcilleux, mais sans xénophobie, industrialisation tous azimuts et une politique sociale assez généreuse, reprenant le concept un peu verbeux, il faut bien le dire, de Participation cher à De Gaulle.
                            Un centre gauche nationaliste musclé, quoi.

                            Mais en regard des politiques indignes que nous subissons, Chaban c’était l’âge d’or...

                            Nommé en 1969, suite aux évènements de Mai, mon meilleur souvenir de Chaban Delmas est d’avoir liquidé en quelques mois tous les bidonvilles de la région parisienne, en particulier celui de Nanterre. Et quand je dis liquidé, ça ne veut pas dire à la Sarkozy : bulldozers, flics et charters ! Non, relogé tout le monde en HLM.
                            En moins d’un an...
                            Comme quoi...
                            Comme disait De Gaulle : « là où il y a une volonté il y a un chemin ! »

                            Mais c’était dans un contexte ou tout le monde se souvenait des dix millions de grévistes, des usines occupées, et où le PCF ( celui de Marchais dont Marine prétend récupérer les cendres ! Ils osent tout !) pesait 20% des voix.

                            Pompidou ne l’aimait pas « les résistants m’emmerdent ! » disait-il, et il s’est heurté également à l’hostilité du CNPF.

                            A la mort de Pompidou il était le candidat naturel des gaullistes comme on dit, mais il a été torpillé par une campagne de calomnies assez sordide, menée par la fraction la plus vichyste des giscardiens (ne pas oublier que tout le staff d’Occident, les fafs atlantistes et pro-sionistes, genre notre Mandrake : les Madelin, les Longuet etc... s’étaient recyclés au service d’ordre de Giscard) puis trahi par Chirac, cornaqué à l’époque par Marie France Garraud et Pierre Juillet, qui ramène un tiers des parlementaires gaullistes derrière Giscard en échange du poste de premier ministre.

                            Quand je lis le programme social de Marine, certains passages sonnent comme un revival de la Nouvelle Société, effectivement.

                            Mais à mon sens il n’y a que cette petite musique. Pour le reste, comme je le dis plus haut, retour aux fondamentaux : mort aux bougnoules !.Et pi c’est tout !

                            Cordialement


                          • Pierre-Marie Baty 15 avril 2012 00:34

                            Eh bien ! Un sacré gaillard, ce Jacques Chaban-Delmas. J’aurais aimé le voir président à la place de François Mitterrand. Merci en tout cas pour ces éclaircissements.

                            En ce qui concerne Marine Le Pen, je pense comme le dit Alain Soral (à qui il arrive de dire aussi des horreurs, soit dit en passant), qu’elle cherche à réunir la « gauche du travail » et la « droite des valeurs », par opposition à la gauche écologiste ou caviar et celle du « lumpenproletariat », et la droite de la finance libérale. Une sorte d’alliance entre la solidarité des prolétaires au sens marxiste strict et les valeurs humanistes chrétiennes de la droite traditionaliste. Le point de jonction est certainement trouvable, si on considère que l’universalisme communiste ne différait pas tant que ça de l’universalisme chrétien par ses notions de solidarité, de travail et de partage.

                            Je lui accorde pour le moment la présomption de bonne foi, d’autant plus que je trouve que c’est lui faire injustice de lui prêter des intentions racistes. A l’entendre, il me semble que la discrimination qu’elle établit entre les gens se fonde sur la possession ou non d’une carte d’identité française en bonne et due forme, peu importe leur couleur, leur ethnie ou leur religion.

                            Je ne sais toujours pas pour qui je vais voter, ni même si je vais voter tout court, mais je retiens son programme comme pour l’instant le plus pragmatique et sensé de tous. Si tant est qu’elle soit honnête.


                          • mike gallantsay 15 avril 2012 00:49

                            Et pourquoi pas Mélenchon ?


                          • Pierre-Marie Baty 15 avril 2012 12:06

                            Parce que, mon avis personnel est que son programme ne tient pas debout, et c’est tellement évident pour moi que je ne peux pas croire qu’il y croie lui-même.

                            Je pourrais détailler ce qui me fait aboutir à cette conclusion sans appel mais nous serions hors-sujet. Qu’on tolère seulement que je puisse avoir cette opinion de M. Mélenchon.


                          • mike gallantsay 15 avril 2012 14:22

                            @Pierre-Marie Baty

                            " Parce que, mon avis personnel est que son programme ne tient pas debout,"

                            Du strict point de vue du réalisme gestionnaire, sans rien changer de fondamental, ni aux rapports avec l’Europe, ni au système financier, ni au non-protectionnisme actuel, ni au mode de production, ni aux rapports de domination/soumission dans les entreprise, il est certain que vous avez raison.

                            L’idée fondamentale qui soutient son programme c’est que depuis 1981, 10% de la part de valeur ajoutée dévolue auparavant au Travail est passé au Capital.
                            Les 190 milliards, ils sont là.
                            Et on peut les récupérer.
                            Alors certes, détricoter trente ans d’asservissement progressif par une élection est chimérique
                            Mais...

                            Il est absolument certain que si Mélenchon arrivait au pouvoir, hypothèse irréaliste malgré tout, la contre offensive de l’oligarchie le contraindrait, nolens volens, à bousculer beaucoup plus gravement le système.

                            Ce qui n’est possible qu’en étant soutenu par un rassemblement populaire majoritaire.
                            Ce qu’il est peut-être en train de construire.

                            Pour moi le grand intérêt de sa candidature, c’est qu’il ouvre une brèche dans le cercle d’acier du conformisme libéral et de la résignation.
                            Plus haut sera son score, plus la confiance dans une possibilité d’authentique rupture sera grande, et plus nous serons mobilisés pour résister aux panzerdivisionen de la haute finance qui se massent aux frontières.

                            Par parenthèse, il faut ne rien connaître de la mentalité ni de l’état actuel des débats à la Gauche de Gauche, pour s’imaginer que Mélenchon y est perçu comme le Messie ou un guru...
                            Ceux qui propagent cette rumeur devraient faire un tour dans une permanence du PCF, ils seraient édifiés...
                            Mélenchon est un grand tribun, un culture ébouriffante en regard de celle du nabot et de sa clique, il a la stature d’un homme d’État, et une vraie sincérité profonde (Si ! Si !) derrière la rouerie ordinaire du politicard qu’il est aussi.
                            Pour parodier Saint-Just :
                            On n’est pas sénateur socialiste innocemment, la folie en est par trop évidente !

                            Mais pour la majorité de ses soutiens, il est un pôle de rassemblement talentueux. Sûrement pas le nouveau conducator...

                            Si vous ne faîtes plus confiance à la Marine et n’adhérez pas à ce point de vue (qui n’est qu’un point de vue ! Je n’ai pas prétention à la science suprême... et je n’ai pas a tolérer votre opinion, laquelle vaut la mienne...) compte tenu de ce crois comprendre de votre sensibilité, il me semble qu’il ne vous reste que Dupont-Aignan.
                            Me trompé-je ?

                            Mais ça reste du témoignage, malgré tout...

                            Cordialement


                          • Pierre-Marie Baty 15 avril 2012 18:17

                            Puisque vous me donnez licence de sortir du sujet de l’article, dans ce cas allons-y smiley

                            Je n’ai même pas besoin d’aborder le programme de M. Mélenchon sous l’angle économique. L’angle social suffit (ce qui est d’ailleurs le comble quand on est de gauche).

                            Mon opinion est que toute société se définit par des valeurs partagées. Bien davantage qu’une ethnie, une langue ou même des coutumes : on l’a vu avec l’expérience soviétique qui a réussi à créer une société d’individus d’ethnies, de langues et de coutumes différentes, dont tous les membres se sentaient avant tout soviétiques, avant de se sentir biélorusses ou géorgiens. C’est la Grande Guerre Patriotique qui a soudé ces peuples, le fait qu’ils aient partagé une histoire, un sort commun. Ils se sont sentis soviétiques tant que le poids de cette histoire commune supercédait le poids de leur histoire séparée ; et les nationalismes ont repris le dessus au moment où les réformes irréfléchies de M. Gorbachev ont commencé à leur faire vivre une réalité quotidienne économique, sociale et culturelle différente de celle de leurs voisins (par effet d’un excès de décentralisation du pouvoir, et donc de la culture dont ce pouvoir était le medium). Cette décentralisation fut le terreau d’un communautarisme qui a mené à l’éclatement de la société soviétique.

                            Or, on constate en France que les gens se font de moins en moins confiance. Le Français ne considère plus automatiquement son compatriote comme son semblable. Il y a de la méfiance, voire même de la défiance entre les différentes parties de la société française, qui se fondent essentiellement sur la culture affichée, le lieu de vie et la situation sociale. Ce qui me fait dire que la société Française est menacée d’éclatement. Ni plus ni moins.

                            Nous avons en France de plus en plus d’individus qui se définissent autrement que Français de prime abord, même quand ils disposent d’une carte d’identité, qui revendiquent leur appartenance à d’autres groupes ethniques ou culturels (réels ou tout à fait imaginaires, d’ailleurs), avant la nationalité. Ce ne serait pas un problème si l’heure était venue de dissoudre notre nation dans un ensemble plus vaste. Mais aucun ensemble tel n’existe : l’Europe telle qu’elle est se fait contre l’intérêt des peuples, et la « culture Européenne », les « valeurs Européennes » sont des concepts inconnus : culturellement parlant, il y a autant de différence entre un Grec et un Allemand qu’entre un Portugais et un Autrichien. Ces gens-là ne peuvent pas se mélanger et vivre ensemble harmonieusement sur la base d’un socle culturel commun : ce socle est pour l’instant trop maigre, et l’état des relations entre la Grèce et l’Allemagne l’illustre trop bien. L’Europe ne peut donc pas suppléer la France, et si la société française explose, il n’y aura rien pour ramasser les miettes.

                            A plus forte raison, le Monde ne peut pas suppléer la France : il y a encore moins en commun entre le mode de vie béninois, chinois ou nord-américain et le mode de vie français. Vouloir faire de notre nation une « nation internationale » n’a donc aucune chance d’aboutir à autre chose qu’à son éclatement et à sa disparition pure et simple. Il est beaucoup trop tôt pour envisager une telle convergence, le socle commun est quasiment inexistant.

                            Les causes de cette situation sont évidemment symptômatiques d’une intégration échouée. Les responsabilités de cet échec sont partagées : il y a d’une part, le réflexe identitaire qui sécurise les nouveaux arrivants en les faisant s’installer dans des lieux où existe déjà une communauté de leurs semblables ; et d’autre part le réflexe de méfiance qui sécurise les accueillants (en l’occurence, nous) en repoussant ces nouveaux arrivants dans ces mêmes lieux, nous déchargeant de la responsabilité de les accueillir, de les fréquenter, bref de les former à la culture française (à ce titre, la suppression du service militaire, non pas pour apprendre quoi que ce soit de la chose militaire, mais simplement pour fréquenter d’autres représentants de la société française fut une grave erreur).

                            Ce communautarisme va faire éclater la France à la fois parce que les migrants ne font pas, ou plus, l’effort de s’assimiler à la société française, et parce que nous les accueillants les dissuadons d’entreprendre un tel effort, par crainte ou par simple fainéantise.

                            L’intégration est un choix, le choix d’adopter les valeurs et la culture du pays accueillant  : si on va chez les papous et qu’on y exige de vivre comme un occidental, on n’y fera pas de vieux os. Identiquement, si un papou immigre en France et entreprend de planter sa hutte et de chasser à la sagaie les lapins autour d’un rond-point, il va avoir quelques problèmes avec la maréchaussée et je ne crois pas qu’il y restera longtemps. On ne peut pas vivre en France autrement qu’en adoptant le mode de vie de la majorité des français. Sinon, on s’exclut de facto de cet ensemble qu’on nomme la société et on devient ce qu’on appelle un asocial. Et à ce titre, une proportion inquiétante et surtout croissante de familles sont en train de diverger explicitement du corpus culturel qui fait la nation française.

                            Actuellement, le moment de cette force ne va pas dans le bon sens. C’est une tendance qui ne va pas s’annihiler, et a fortiori qui ne va pas se renverser d’un simple claquement de doigt. Il est donc urgent de stopper le processus et de travailler à son inversion, ce qui ne va pas être simple, plutôt que de continuer à l’alimenter en préconisant des mesures qui vont au contraire favoriser l’immigration dans les conditions actuelles (telle que la régularisation automatique de tous les sans-papiers qui mettront le pied sur le territoire qui est, selon moi, une mesure proprement suicidaire, de nature à provoquer un flux migratoire que nous ne pourrons pas encaisser : rappelons qu’en 30 ans, la France a accueilli pas loin de 15 millions de personnes qui n’y étaient pas auparavant ! Mettez tous les Français en rang et intercalez un citoyen de culture différente tous les quatre citoyens de culture française !)

                            Inverser ce processus suppose de dispatcher ces populations sur l’ensemble du territoire afin qu’elles se mêlent au plus grand nombre possible, et le plus souvent possible, de leurs concitoyens qui n’ont pas les mêmes origines. L’intégration se fait par la fréquentation, et la fréquentation de force s’il le faut. J’ai dit en début de commentaire que le sentiment de « fraternité » en France était déterminé par trois critères, la culture affichée, le lieu de vie et la situation sociale. C’est triste mais c’est comme ça.

                            En ce qui concerne la culture, il va falloir faire comprendre à ces familles — y compris les familles d’un groupement cosmopolite qui se reconnaîtra — qu’il est dans leur intérêt d’abandonner leur culture pour adopter la nôtre, sinon les indécrottables chauvins que nous sommes, le peuple français, va avoir de plus en plus de mal à outrepasser sa méfiance à leur sujet. La tentative de passer par la voie législative est peut-être maladroite (voir la loi sur le port du hijab), mais il se pourrait qu’à l’avenir elle devienne de plus en plus nécessaire si on veut éviter l’éclatement de la société, car à l’évidence compter sur les bonnes volontés est ici illusoire.

                            En ce qui concerne le lieu de vie, il va falloir prendre des mesures, incitatoires pour commencer, mais il est clair pour moi qu’il ne faudra pas s’en tenir à l’incitation, pour dissoudre les ghettos où sévit le communautarisme afin de les faire fréquenter de force la population française. Ca passe par le rétablissement d’un substitut au service militaire, qui pourrait être un service civil, de longue durée, ainsi qu’une politique de l’urbanisme fortement agressive couplée à un volet social. Bref, faire du Chaban-Delmas, exactement comme vous l’évoquiez.

                            Et enfin en ce qui concerne la situation sociale, il va falloir revoir complètement la manière dont nous formons nos enfants, et malheureusement serrer les dents tant que la génération pour laquelle nous ne pouvons plus rien n’aura pas passé l’arme à gauche. Monter le SMIC à 1700 euros ne changera rien au problème : l’employeur, confronté à un Français qui affiche une culture de Français qui parle bien français et à un Français qui affiche une culture différente et qui baragouine un français moyen, s’il sait qu’il doit les payer au même tarif, il prendra le premier et laissera le deuxième, automatiquement. Et rien ne sera réglé. Il faut revoir la politique d’aides sociales et les assortir à des conditions d’action : on vous accorde une allocation, mais en contrepartie, effectuez tel ou tel travail — même symbolique — pour montrer que vous la méritez et surtout pour vous forcer à sortir le nez de votre quotidien communautaire en fréquentant d’autres gens. Travailler pour les mairies par exemple.

                            Et enfin, à ceux qui refuseront ces mesures et qui ne veulent pas s’intégrer à la société française, il faut les accabler d’inconvénients, afin que s’ils ne choisissent pas le mode de vie et la culture françaises par coeur, ils le fassent au moins par intérêt.

                            Voilà pourquoi je pense que le programme de M. Mélenchon, qui affiche des intentions qui ne prennent ni la mesure du problème ni évidemment ne vont dans le sens de les régler mais bien pire, de les accélérer, est suicidaire pour la France.

                            Voulez-vous maintenant que j’aborde les questions économiques ? Nous pouvons aussi en rester là, il me semble que ce que je viens de dire étaie déjà assez mon opinion.

                            Quoi qu’il en soit, je vous remercie d’accepter mon point de vue. En période électorale, on est souvent agressé par des fanatiques de tous bords quand on ne pense pas comme eux.

                            Je ne sais toujours pas pour qui je vais voter, ceci dit ; M. Dupont-Aignan n’est pas assez social à mon goût, et de toute façon je pense inutile de voter pour quelqu’un n’ayant aucune chance d’être élu. Peut-être que je ne voterai pas du tout. Mais je ne voterai probablement pas pour M. Mélenchon, sauf s’il se retrouve au deuxième tour face à MM. Sarkozy ou Hollande. Nous verrons.

                            Cordialement smiley


                          • mike gallantsay 16 avril 2012 12:01

                            Dialogue intéressant, que je ne poursuis pas, car il nous entrainerait trop loin, et dépasse par trop le cadre imposé.

                            Je ne partage pas, vous l’aurez compris, un certain nombre de vos prémisses, je pense que le désordre fondamental est l’établissement dans tous les domaines de la féroce et hypocrite dictature libérale, et, là ou vous trouvez des causes, j’y vois plutôt des conséquences, de la guerre de tous contre tous que cette dictature sournoise impose et entretien.
                            Mais il serait trop long de développer.

                            En tous cas, cet échange d’idées a été, de mon point de vue, fructueux et intéressant.
                            Je suis persuadé que nous aurons l’occasion de le reprendre.

                            Cordialement.
                             


                          • Pierre-Marie Baty 16 avril 2012 13:47

                            Précisément ! Je vais faire très court. Cette guerre économique du tous contre tous que vous dénoncez est la deuxième cause de l’abandon progressif de ces notions d’égalité et de fraternité. La cause économique que je me proposais d’aborder. Mais on ne peut traiter l’une sans traiter l’autre !

                            M. Mélenchon diagnostique une cause économique et propose de la traiter, et il a raison ! Mais il laisse complètement de côté la cause identitaire : pire, il la nie. Son programme ne pourra pas fonctionner.

                            Mme Le Pen diagnostique une cause identitaire et propose de la traiter, et elle a raison ! Mais elle ne semble pas prendre toute la mesure de la part assurément égale de la cause économique. Ou me trompe-je ?

                            Mais je suis moi aussi convaincu que nous aurons l’occasion de poursuivre cet échange passionnant.

                            Bonne journée smiley


                          • Mandrake 14 avril 2012 18:05

                            le mondialisme est la forme non démocratique de l’INTERnationalisme. Seuls les nationalistes peuvent être internationalistes contrairement aux communistes et aux islamistes qui entendent soumettre les peuples à leurs idéologies comme l’histoire non l’enseigne et comme nous le constatons ici et là. 


                            • mike gallantsay 14 avril 2012 19:19

                              Comme si le libéralisme ou/et le sionisme n’étaient pas des idéologies...


                            • diabolo06 diabolo06 18 avril 2012 12:44

                              « Seuls les nationalistes peuvent être internationalistes »
                              n’y aurait-il pas comme une petite contradiction ? smiley


                            • Mmarvinbear Mmarvinbear 17 avril 2012 01:02

                              Ce texte, c’est n’importe quoi. Aucune résolution, aucun texte de loi n’a encore été voté en ce sens, les votes effectués en 2008 et 2009 ne sont que des textes d’intentions !

                              La commission européenne pointe même dans sa résolution les obstacles posés par le coté américain.

                              Apprenez-donc à lire correctement les dépêches, et ne vous contentez pas de recopier bêtement les notes de blogs !

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