Zone euro : la leçon démocratique grecque
N’en déplaise à Nicolas Sarkozy, la décision du Premier ministre grec de soumettre le plan d'aide européen décidé le 26 octobre dernier à l'approbation de ses concitoyens est un bel exemple de démocratie.
Berceau de la démocratie, la Grèce en rappelle la définition à ceux qui l’avaient oublié : l'exercice du pouvoir sur le peuple par le peuple. Les partenaires européens de la Grèce n’ont pas, comme on peut le lire ici ou là, à se sentir trahis. Car de toute évidence, le plan de secours pour la Grèce et la zone euro adopté difficilement le 26 octobre dernier n’est pas viable sans un consentement minimum des principaux intéressés à savoir, les peuples condamnés à l’austérité.
Il ne s’agit pas de céder à un quelconque populisme mais si le vieux continent une spécificité qui lui donne toute sa valeur et sa place dans la mondialisation, c’est la notion de démocratie.
Si les autorités allemandes semblent déplorer ce choix de recourir à un référendum, il ne faut pas oublier que le flottement dans les décisions prêté à la Chancelière tient au fait qu’elle a, à l’inverse de son homologue français, constamment rendu compte devant son parlement.
Le coup d’éclat grec met au grand jour le talon d’Achille de la construction européenne : des avancées technocratiques et économiques qui ont, sur la base d’une pseudo élite éclairée, fait les choix à la place des peuples.
La situation actuelle constitue un retour de manivelle pour des institutions européennes qui ont toujours remis aux calendes grecques la mise en place d’une europe politique c’est-à-dire pleinement démocratique.
L'incompréhension voire la consternation qui prédomine chez les décideurs de la zone euro au lendemain de l’annonce de la décision du Premier ministre grec George Papandreou témoigne du fossé qui s’est creusé entre les opinions publiques et les dirigeants sur la question européenne.
Certes, comme le clame l'opposition grecque, la décision du chef du gouvernement socialiste est porteuse d'instabilité d'ici à l'organisation du scrutin mais on ne voit pas comment il aurait pu passer outre une opinion publique nationale qui considère le plan de Bruxelles comme une atteinte à la souveraineté de leur pays.
A juste titre, le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb, estime que le référendum équivaudra à un vote sur l'appartenance du pays à la zone euro. Mais ce choix et ses lourdes conséquences n’appartiennent qu’au seul peuple grec.
Joint au téléphone par RTL, le socialiste Pierre Moscovici, ancien ministre des affaires européennes, a estimé que, "les Grecs ont le droit de choisir leur destin !" avant d'ajouter que "derrière tout ça, il y a un procès qui peut être fait, c'est celui de l'Europe elle-même, de ses tergiversations, de ses incertitudes (...) cela fait tout de même 18 mois qu'on pressure ce pays, ses dirigeants (...) il est donc assez logique qu'à un moment donné Georges Papandréou cherche une forme de vaccination populaire".
Même son de cloche pour Jean-Luc Mélenchon qui a rappelé sur France Info "qu’il y a eu 13 grèves générales en Grèce et chacune a réclamé un référendum". "Georges Papandréou savait qu'il ne pourrait pas tenir plus longtemps sans consulter le peuple grec". "C'était un minimum de démocratie" a jugé le leader du Front de Gauche.
Sans surprise, Christian Estrosi pour l’UMP évoque à l'opposé "une décision incompréhensible". "Quand on sait le mal que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont eu à faire adopter ce plan courageux, je déplore cette décision qui me paraît totalement irresponsable de la part du Premier ministre grec". "Lorsque l'on est en situation de crise et que d'autres veulent vous aider, il est insultant de tenter de sauver sa peau plutôt que prendre ses responsabilités".
Le FN par la voix de Florian Filippot, directeur de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, se réjouit de la décision pour une autre raison. En bon nécrophage, il plaide en faveur "d’une fin organisée et concertée de l'expérience malheureuse et ratée de l'euro".
61 réactions à cet article
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Bonjour, Marc.
Vous avez raison pour la question posée, mais la réponse sera celle du peuple souverain et non celle d’un petit groupe d’individus qui s’est accaparé tous les droits de décision sans même un mandat des députés européens. -
@ Marc.
« Soviétique » ? Comme vous y allez ! C’est donc ainsi que vous voyez la consultation du peuple, appelé aux urnes lorsque la société est bloquée ? Nous ne partageons effectivement pas la même conception de la démocratie.
Bonne journée. -
Oui demander son avis au peuple, et ne pas considérer que sa réponse est la bonne ou la mauvaise, mais simplement ce qui doit être fait, très soviétique, tout ça !
Gélone et ses anathèmes idiots toujours renouvelés...
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Examinons le scénario suivant : la Grèce quitte l’euro, rétablit la drachme, déclare qu’elle ne remboursera pas la dette libellée en euros et se finance désormais auprès de sa banque centrale. Elle en profite pour rétablir des barrières douanières en fonction de la situation sociale, fiscale et environnementale des pays exportateurs.
Quel est le risque, pour la Grèce, exactement, par rapport à la situation actuelle ?
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C’est peut-être le retour heureux d’une forme d’autarcie. Soit les grecs choisissent le libéralisme et perdent toute souveraineté, acceptent l’austérité jusqu’à en mordre la poussière et vendent l’ensemble de leurs biens publics aux étrangers (fin de l’état grec en tant que tel), soit les grecs reprennent le pouvoir et forcément devront se débrouiller tout seul.
A mon avis, ils ont tout intérêt à rechercher l’autarcie. D’ailleurs, être libre c’est souvent avoir une forme d’autonomie. Ils reviendront à une forme de moyen-âge pour certains, mais à une société bien moins destructrice à mon avis. Que j’aimerais que le pétrôle soit déjà hors de prix en France (plus d’avions, plus de voitures) : on mangerait du local non toxique (fin des tracteurs et de l’agriculture qui nous empoisonne). Mais les gens préfèrent être dans un bureau à brasser de la paperasse (c’est moins salissant) et bouffer du poison, allez savoir pourquoi... Il paraît que c’est ça le progrès, même si on doit baisser son pantalon pour rembourser une dette odieuse.
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Il faudrait déjà expliquer aux grecs les implications de leur décision d’une part et d’autre d’ailleurs mais faudrait il que les dirigeants le sachent. Quant aux pseudo élites qui donnent des leçons de morale ou du moins qui tentent de les donner, arrivent-ils déjà à différencier leur main gauche de leur main droite, j’ai quelques doutes.
Quant à Moscovici, n’oublions que la merde récurrente qui envahit allègrement les couloirs des diverses assemblées et autres ministères et plonge la France dans un marasme sans nom, est due en grande partie au passage socialiste à l’Elysée et leur racolage éhonté du nombre de voix, la moindre des choses, serait de ne pas trop la ramener. -
Bonjour, Henry.
Cette condamnation de l’initiative de Papandréou par les Sarkozy, Merkel et consorts, est symptômatique de la confiscation du pouvoir par une poignée d’individus. Peut-être sommes-nous à un tournant de l’histoire politique de continent avec ce retour annoncé de la parole du peuple souverain, quelles que soient les conséquences du choix.-
.........est symptômatique de la confiscation du pouvoir par une poignée d’individus.
Et de leurs medias, i-tele, BFM, etc.... A voir le tele crochet en Grece aupres de quidams dans la rue, pas un qui pige la decision de papandreou ! Pourtant !!!
Ttristement risible ces laquais ...
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Bonjour Fergus et à tous,
Si nous revenions aux fondamentaux :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le indispensable des devoirs »
Article 36 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 24 juin 1793
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Démocratie = « Pour le peuple et par le peuple ». Ces gens là ont oublié qu’ils sont nos employés, et que leurs décisions doivent être la décision du peuple, ne leur en déplaise. Mais ces employés sont devenus malhonnêtes et ils ont confondu pouvoir et délégation de pouvoir. Ils volent leurs employeurs, c’est-à-dire l’état, les citoyens. Nous devrions donc les pouvoir les mettre dehors avec un passage par la case prison. Le référendum devrait être l’outil de toutes les grandes décisions et le non respect de son résultat par les élus devrait être sévèrement sanctionné.
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Bonjour, Gabriel.
Entièrement d’accord, et notamment avec la dernière phrase.
Cordialement. -
Grecs : Le choix ? Oui ... de la corde. (Ou : Le jeu du pendu)
Je suis ulcéré d’entendre les discours et commentaires des dirigeants de l’Union Européenne et en premier la France et l’Allemagne.
Si nous les écoutons, en dehors des discours de façade, on se rend compte qu’aucun ne pense aux grecs mais uniquement à leurs intérêts.
Les grecs ? Ils s’en foutent.
La preuve :
- Il veulent faire annuler le projet de référendum.
- Si il n’y arrive pas le duo France-Allemagne veut dicter la question.
- Que la réponse soit oui ou non, quelque soit la question, le seul résultat sera uniquement que les grecs auront choisi la corde et la main qui les asphyxiera !
En conclusion d’un coté ce sera la corde du partie de Droite qui les a mis dans ce merdier de l’autre ce sera la France et surtout l’Allemagne qui a annoncé, grosse erreur, sa mise sous tutelle.
Transposons nous à la place des grecs.
Peut on imaginez que les Français, pas nos gouvernants, puisse accepter la mise sous-tutelle de fait par l’Allemagne.
Ne riez pas, sous le pseudo d’Union Européenne, c’est peu ou prou ce que l’Allemagne, avec la pré-correction de nos budgets et une pénalisation des dérapages budgétaires, ce qui se passe de façon masquée.
La question n’est pas ici de savoir si on est pour ou contre le fédéralisme, pour ou contre la mise sous tutelle des grecs, la seule question qui prévaut pour les grecs comme pour tout pays, est que les peuples donnent leur approbation à priori et non à postériori comme souvent.
Drôle de façon de pratiquer la démocratie et la liberté de choix des peuples. Ce ne sont devenue que des caricatures. La plus belle démonstration est que le seul argument qui est opposé aux demandes qu’ils ne veulent pas est de dire c’est dans les lois, les traités mais dés que cela les arrangent ils passent outre (quitte à additionner les amendes de Bruxelles) ou changent ces mêmes textes à leurs convenances.
Encore une preuve ?
Les rachats de dettes des pays par la B.C.E. !
Une interdiction inscrite dans le « marbre » de la constitution européenne. :->
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Tout cela est aux antipodes de l’esprit de l’UMP, héraut du populisme ou du droit du peuple à s’abuser lui-même.
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Le piège européen
Dès l’instant où l’on a parlé de construire l’Europe, on pouvait observer que les plus acharnés à « construire l’Europe » étaient les plus incompétents en tous domaines. On aurait dû se méfier.
Par sa disparité d’intérêts nationaux, l’Europe est ingérable.
On peut même affirmer inconstructible.
Les hauts fonctionnaires le savent très bien mais ils gagnent à se taire.
Pour ceux qui détiennent le pouvoir, la seule échappatoire est de pourrir la vie du plus grand nombre.
On peut compter sur les élus européens pour s’y employer.
Se sortir de l’Europe ! Et, vite !
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html
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Bonjour, Xray.
L’Europe est non seulement constructible, mais aussi gérable. Encore faut-il, pour cela, arrêter de mettre la charrue avant les boeufs et stopper la fuite en avant libérale.
L’Europe a un avenir, mais redéfini sur des bases progressistes et un transfert des décisions sur un pouvoir central autre que la Commission car issu des votes du Parlement européen, lui-même investi de pouvoirs réels de contrôle et de censure de l’exécutif européen. -
Une Europe unie, c’était une belle idée sur le fond, mais unir les Européens par la force, sans tenir compte des avis des peuples , ça frise la dictature !
Robert Schuman doit se retourner dans sa tombe !
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Votre commentaire révèle que vous ne comprenez pas grand-chose à la politique ou l’histoire, et ignorez par ailleurs qui était Robert Schuman, et pour qui il travaillait. Par ailleurs, le terme de dictature que vous employez ne s’applique pas au cas présent ; il conviendrait plutôt de parler d’empire. Mais sur le fond, votre intuition vous oriente dans la bonne direction. Persévérez !
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Les réactions d’indignation face à la décision des Grecs d’organiser un référendum me rappellent Baroin en train de déclarer, au moment des révélations de Wikileaks, que la transparence, c’était le totalitarisme...
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Yvance77 2 novembre 2011 17:04Salut,
D’un autre côté, je me demande si cette décision n’a pas été téléguidé par Merkel et Pipole 1er avec la duplicité de Papandréou. Face aux caméras on fait mine de... et en loucedé on se frotte les mimines.
Les deux premiers ne voyant pas comment forcer la Grèce à quitter l’Euro(pe) et le dernier à se refaire la virginité d’une jeune mariée pas encore consommée. Là si c’est le peuple qui décide, cela rendra la valda facile à gober
Je sais c’est tordu... mais Dieux seul sait de quoi ils sont capables... ces incapapbles !!!
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Espérons que le gouvernement grec ne dispose pas de l’équivalent de notre article 49-3 de la constitution...pour contrer le résultat du referendum comme cela a été le cas en France en 2005 !
Les français avaient voté non à l’adoption du traité de Lisbonne par 53% de voix lors du referendum.
Suite à quoi, le président a fait usage de l’article 49-3 pour faire voter le parlement (nos « représentants »...) qui s’est empressé de remettre le vote des français en cause en votant oui...
La suite, on la connaît !-
Arretez avec votre monde de bisounours :
le role d’un politique, c’est de prendre des decisions impopulaire dans les moment difficiles, et parfois contre l’avis du peuple
En france, tout le monde et d’accord pour reduire le deficit, sauf quand ca les conernent. Du coup, greve, mouvement social, et reculade du gouvernement, et donc pas de decalage du probleme....
Un referedum c’est pareil, la reponse va forcement etre non, et donc dedouanement des politiques, et crise aggravé.
Quand la france sera a court de ressources pour se financer, j’aimerais bien voir ce que vous allez dire....
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Vous, c’est à l’économie que vous ne pigez rien.
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et je rajoute, faire un referendum dans ces conditions est tout sauf democratique... hypocrite serait le meilleur terme : les politiques on failli, mais ils ont trouvé un moyen de ne pas assumer le plan d’austerité necessaire.
Quel manque de panache...
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traroth
Vu ce que j’ai écrit ci-dessus, la réaction de Baroin est tout à fait dans le ton...
Vous ne voudriez quand même pas que le peuple grec se mette dans la tête qu’il a quelque chose à dire, si ?
Peut-être qu’après les islandais qui ont déféré les responsables de la catastrophe devant les tribunaux, « nos » politiciens commencent à prendre peur.....La réaction de Baroin reflète la pensée unique tyrannique de ces dictateurs au pouvoir.C’est la preuve même de leur parasitisme.
J’ espère de tout coeur que les grecs prendront exemple sur les islandais ! Et que nous serons les prochains à suivre le mouvement !-
Il faut éviter de passer d’un extrême à l’autre comme si à chaque nouvelle décision on faisait table rase du passé.
Papandréou ça reste quand même celui qui a soumis le peuple Grec à la dictature de la finance, de l’UE et du FMI depuis 3 ans. Donc si aujourd’hui il concède un référendum, ce n’est pas vraiment une « leçon de démocratie », c’est surtout une concession face aux mouvements de grèves générales répétées par un gouvernement aux abois tiraillé d’un côté par sa soumission aux autres dirigeants européens et qui de l’autre à chaud pour son cul parce que les citoyens mécontents deviennent de plus en plus menaçants.
Donc loin d’être des donneurs de leçon de démocratie, on voit surtout que ce sont des lâches et que la peur a changé de camp.On peut se réjouir de ce référendum et espérer. Mais il convient quand même d’attendre un minimum avant de sauter de joie et de crier à la leçon démocratique. Papandréou n’est pas un démocrate, les grecs ne sont donc pas à l’abri d’un coup tordu. Et surtout le peuple grec peut être majoritairement de l’avis de Papandréou, on ne peut pas savoir. On a déjà vu plusieurs fois des peuples s’écraser et se faire avoir par la propagande de l’UE, comme par exemple les irlandais.
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CRISE FINANCIERE EUROPEENNE : LA GRANDE ERREUR DE SARKOZY
Contrairement aux critiques formulées à l’encontre du premier ministre grec ayant pris la décision d’avoir recours au référendum sur l’accord européen, je pense que Georges Papandréou a pris une sage décision car le peuple doit avoir le droit de choisir son destin.
L’accord européen conclu après presque deux ans de tergiversation, n’était composé que d’artifices financiers. De plus, il n’était pas crédible pour les marchés financiers, la preuve, c’est que la bourse de Paris avait terminé en baisse de 3,16 % le 31 octobre 2011, la veille de l’annonce du référendum.
J’ai fait part de mon indignation, depuis des mois, que la politique qui nous est actuellement imposée par nos dirigeants conduira les peuples à la révolte, c’est bien la situation qui allait se produire en Grèce, voire même dans d’autres pays.
La grande erreur de Sarkozy est de vouloir imposer à tout prix la dictature des financiers et tous les dirigeants et les représentants de l’UMP seraient bien inspirés de se rappeler qu’une des valeurs fondamentales de leur parti c’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, célèbre phrase du général De Gaulle.
Gérard Doiteau
Adhérent UMP
HANDICAP ET CITOYENNETE
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thomas1789
Le monde des bisounours c’est celui des banksters, pour l’instant.
C’est le petit monde des nids douillets le long de rivieras de la méditerranée ou d’ailleurs où le soleil brille, le champagne coule à flots,où les grosses cylindrées ronronnent dans les allées des parcs, où les femmes passent leur temps entre le salon de beauté, les clubs équestres, les green et les hommes se la coulent douce entre les bras des call girls de luxe...entre deux rendez-vous « d’affaire » (chacun comprendra ce qu’il veut sous ce concept fumeux).
Le monde des bisounours c’est celui des arnaqueurs de tout poil qui squattent partout où ils flairent un business juteux.Vous n’avez jamais dû mettre les pieds dans une usine derrière une machine en 3X8, vous !
Pour parler d’un monde des bisounours.Ne pas vouloir être dégradé au rang d’un esclave, c’est rêver d’un monde de bisounours...
Laissez-moi vous dire une chose.
Quand les gens qui ont votre type de raisonnement auront la tête remise à l’endroit, peut-être qu’effectivement il sera possible à certains de se créer un monde de bisounours.
Vous n’êtes pas obligé d’en faire partie, mais ceux à qui se monde plairait on tout autant le droit d’y aspirer que vous de le refuser.
Apparemment la tolérance n’est pas votre fort.-
je vois, d’est qu’on est pas d’accord, on est intolerant ! ;)Enfin, a part ca, ais je dis que les banquier n’etaient pas des profiteurs, ou que la vie en usine etait super ? Non
Je dis juste, qu’un etat qui vie au dessus de ses moyens, c’est normal qu’il ai une dette, et ca n’a rien a voir avec les banquiers (qui se sucrent bien au passage, c’est sur !)
J’aimerais bien dire que mon banquier est un salaud qui se dore sur la croisette, et qu’un referendum interne a decidé qu’il ne serait pas remboursé, mais que je garde la maison qu’il a pour l’instant bien voulu me financer... Ca serait super, ca , non ? Ca ressemble un peut au scenario grec ?
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thomas1789 : assumer le plan d’austérité nécessaire ?? et votre pseudo « 1789 » ?? changez en mon cher ! vous n’avez pas l’air d’en connaitre le symbole, surtout à un moment ou l’Europe frise les extrêmes ! Ben oui, les grecs ne sont pas le grec Papandréou, quoique vous pensiez c’est le peuple grec qui le met au pied du mur, et nous français devrions avoir honte de leur enlever ce droit au référendum qu’on nous a volé en 2005 tout simplement ! la dessus, Lepen peut parfaitement en faire son cheval de Troie et tant pis pour le bon en arrière sur les années 30 ... vous n’avez pas peur ???http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1128641-la-democratie-devaluee?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
CONTREPOINTUn référendum faussé« On leur donne de l’argent, on efface la moitié de leur dette, mais les Grecs refusent tous ces cadeaux par un référendum ? On dirait une farce absurde », déplore Mladá Fronta DNES, qui anticipe une faillite définitive de la Grèce dans les prochains mois. « La réalité économique ne se soumettra pas au diktat de l’Etat, ni à un plébiscite ou un référendum. La situation économique existe, elle peut seulement être masquée, repoussé, niée ou falsifiée. »
Aujourd’hui, « la dette impersonnelle » de l’Etat grec, que personne ne veut assumer, est devenu « un politikum », un objet que l’on utilise à des fins politiciennes, estime le quotidien tchèque. « Les Grecs ont désormais une seule solution : falsifier les résultats du référendum selon le désir de Bruxelles. »
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Ah oui, desolé d’avoir revé de politiques visionnaire et pas focalisé sur leur reelection, et donc sur l’approbation constante du peuple au detriment du moyen et long terme (qui a mon avi est la cause principale de la crise de la dette)
Combien de decisions impopulaire sur le coup on ete prise dans l’histoire, et salué ensuite ?
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Thomas : l’approbation constante du peuple
je ne crois pas à ce « constat », je crois en une forte propagande pour accepter ce qu’on nous mettait dans les pattes... il y a une émission très intéressante sur LCP, titré « ils ont VOULU le pouvoir »... -
Mylene : oui, c’est probablement le cas, la propagande permet aussi d’obtenir cette approbation de la rue. D’ailleurs la difference entre propagande et explication est parfoie faible....
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« Combien de decisions impopulaire sur le coup on ete prise dans l’histoire, et salué ensuite ? »
Ben oui... Combien ?
Vous avez des exemples précis ? -
Ce referendum doit être une entourloupe, vu que l’eurogendfor a déjà pris ses quartiers en Grèce.
L’eurogendfor étant la milice privée des eurodictateurs de l’union européenne, dont le chef est Herman van Rompuy, que personne n’a élu, mais ce genre de détail ne les démange pas....et ne les empêche pas d’édicter leurs lois illégitimes, contraires à la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.Voilà un aperçu de ce qu’est l’eurogendfor (créée par Alliot-Marie...)
http://www.dailymotion.com/video/xgbm9o_eurogendfor-police-militaire-nouvel-ordre-mondial_newsIl manque plus que les agents provocateurs infiltrés agressent leurs copains l’eurogendfor pour qu’aussitôt ils décrètent la loi martiale...Un beau petit scénario, non ????
J’espère que les grecs resteront tranquillement chez eux, au bord de la plage ou dans la nature au lieu d’aller bosser et qu’ils auront compris qu’on leur tend un piège en cherchant à les affronter directement !
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l’eurogendfor débarque en Grèce...Cela ne présage rien de bon...
http://soleilvert1.blogspot.com/2011/10/leurogendfor-est-debarquee-en-grece-le.html
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Merci de cette information Lloreen, cela aura un avantage , même si ce seront les Grecs qui vont tester cette chose, l’avantage de la révéler et de bien montrer aux gens qui « dorment » le vrai visage du monde qui nous dirige, à quand la coupure du net ?
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« selon le désir de Bruxelles »
Exactement.Il faudra que Bruxelles comprenne qu’il n’est pas à l’abri d’un scénario à l’islandaise....Et que les citoyens n’ont rien à faire de parasites qui s’autoproclament présidents et directeurs, car ils sont les larbins aux ordres des banksters.En ce qui me concerne j’ai déclaré la guerre à mon banquier et j’ai gagné la paix de l’esprit.
Que du cash et retrait dès le premier jour où l’argent est crédité à mon compte.
Je voulais exiger que mon employeur me paie en liquide mais il refuse, car il est obligé (vous comprenez mieux ?) de passer par une banque...Au moins ce n’est pas de mon argent qu’il créera de l’intérêt.Et pour les quelques euros que me rapporterait la somme sur un livret, je les lui offre gracieusement .Qu’ils lui servent à payer la dorure de son cercueil...ou les lifting sa dulcinée.-
« un état qui vit au-dessus de ses moyens »
Qui est-ce qui décide de ses moyens ?
Parisot ?
Tout le monde au turbin et la retraite c’est encore trop beau, mais il ne faut pas le dire comme cela.Juste faire comprendre que la retraite, c’est rêver d’un monde de bisounours...
Fion ? (oui, je sais, ça ne s’écrit pas comme cela, mais c’est ce qu’il m’inspire)
« La France est en faillite » !On vire un fonctionnaire sur deux, mais ceux qui ont le cul le plus largement étalé sur les fauteuils de la République et qui coûtent le plus cher sont inamovibles....
Avec lui, effectivement, le « monde des bisounours » pour les besogneux, ce n’est pas demain la veille...
Sarkozy ?
Et son Sarko 1 ?
« La France est en failllite », mais comme les cons ne « volent » toujours pas, la République entretient encore à grands frais une flotte aérienne....C’est vrai que le monde des bisounours est encore loin avec des engeances pareils.
Mais les dindes et les vautours ne sont pas près de disparaître.
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pourquoi serions nous notés AAA si la france était en faillite ? ces menteurs se contredisent sans arrêt
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l’ue fait honte au monde, ils ont l’air tous choqués que le mot démocratie soit appliquée et pourtant c’est à nous de voter, où pas, je reve du jour où pas un chat ne se déplacera pour voter un de ses vendus, pour leurs signifier la porte
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thomas1789
« avec le referendum c’est toujours non »..
Ah, là vous avez totalement tort !Quand c’est non, c’est oui !!!!Grâce au tour de passe- passe de l’article 49-3 de la constitution.
Je pense que vous avez dû applaudir à ce grand morceau d’anthologie démocratique de 2005 lorsque le parlement a dit oui à l’ adoption du traité de Lisbonne, ce qui a permis à l’Europe un essor fulgurant qui nous a propulsé dans un monde d’opulence, de liberté , de paix et somme toute, paradisiaque, dans lequel nous nous sentons tellement bien et que le monde entier nous envie....-
sampiero
C’est exactement ce qu’il faut que nous, les citoyens, fassions en 2012.Boycotter les élections tant que le système électoral n’aura pas changé.
Referendum d’initiative populaire, comme en Suisse, abrogation de l’article liberticide 49-3 de la constitution, et expression directe selon le principe un électeur= une voix.En aucun cas il ne doit être possible de continuer avec le système tel que nous le connaissons.
C’est au citoyen de démontrer à ces imposteurs que c’est le peuple qui est souverain et non pas une poignée de copains-coquins cooptés.
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Mercredi 2 novembre 2011 :
Grèce : le référendum ne portera pas sur l’euro.
Le référendum grec portera sur le plan de sauvetage.
La consultation portera sur le plan d’aide européen, et non sur l’appartenance à la zone euro, a annoncé le porte-parole du gouvernement grec. Interrogé sur le maintien de la Grèce dans la zone euro, le porte-parole Angelos Tolkas a répondu : "Non, ce ne sera pas la question. Ce sera le plan de sauvetage".
http://www.europe1.fr/International/Grece-le-referendum-ne-portera-pas-sur-l-euro-797771/
Grèce : taux des obligations à un an : 224,749 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 96,685 %. Record historique battu.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 34,584 %. Record historique battu.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,466 %.
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Je prédis bientôt que Panpadreou descendra de la montagne du destin avec les tablettes de la loi !
Il est notre sauveur !
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Zorba le grec ... leçon démocratique ...
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sarkozy ou le maître du mensonge,
car la verité c’est la prise de pouvoir total de la banque sur le politique et surtout nous les peuples.
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Moi j’aime bien les types qui me disent dans les bals de campagne en France : non je danse pas, j’aime pas la musique qu’ils jouent ?
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EURO ÜBER ALLES
Sarkozy et Merkel se prennent pour les « patrons de l’Europe. »
Ils se donnent le droit de décider, de punir, de diriger et......de quel Droit ?
Chaque pays a le droit de décider de son avenir mais en ce qui concerne l’Europe, la démocratique....le peuple a le droit de s’exprimer, certes ! mais ce sont les dictateurs qui le dirige qui décide. Ce qui veut dire que nous vivons en 2011 dans une dictature de BRUXELLES, représentée par ses Shériffs ! et les peuples n’ont que le droit de SUBIR, PAYER, SOUFFRIR et FERMER LEUR GUEULE !
Dans l’Apocalypse de Saint Jean, tout cela a été depuis plus de 2000 ans annoncé. On nous annonce aussi la venue de l’Antéchrist, issu de l’Est. J’ai l’impression que cet Antéchrist se nomme : SARKOZY
Pour qui se prend il Sarkozy ?
Quelle pagaille !
Et si la Grèce se décidait à sortir des tentacules de la bête immonde, que va faire Sarkozy et Merkel ??? Déclarer la guerre à Athène ? envoyer leurs marines et mirages ?
Est ce la fin du Monde ? Non !
Est ce la fin de la dictature Europe ? OUI et c’est TANT MIEUX !-
Gaulois 42 : du droit de ceux qui payent. Il est absolument certain que les grecs ont le droit de refuser ces aides européennes démocratiquement, comme il est parfaitement démocratique que cette aide s’accompagne de contreparties et que la France et l’Allemagne démocratique décident démocratiquement si elles veulent payer ou pas.
Le mois prochain, il va manquer 8 milliards à la Grèce pour payer ses fonctionnaires. Vous voulez parier qu’il va y avoir des « grèves insurrectionnelles » pour rester dans l’euro et l’Europe ? A moins qu’ils soient assez stupides pour imaginer que seul le prolo grec fera les frais des leurs désirs de dépenser sans compter. -
La Grèce berceau de la démocratie ? Rigolo ! Les citoyens : 40 000 personnes ont le droit de vote et gèrent les finances de l’Etat et passent leurs journées à débattre et sont éventuellement rémunéré pour cela.. Les autres, tous les autres, font tourner la machine économique et payent des impôts. 1 sur 6, 16%.
Curieusement, si on additionne à la fonction publique les autres emplois financés par nos impôts, on arrive à un chiffre assez proche. Non moins curieusement, ces gens constituent les gros bataillons de tous les partis dits de gauche. Cerise sur le gâteau, ils passent leur temps à proclamer qu’ils sont les seuls citoyens...( primaires citoyennes, désobéissance civile citoyenne etc...)
On comprend dés lors assez bien pourquoi ils sont ’indignés’ à l’idée que les prêteurs demandent leur argent aux état qui se sont endettés depuis 30 ans pour payer leurs salaires...
Évidemment, au niveau de n’importe quoi sémantique où ils en sont, ont peut aussi appeler cela de la démocratie....
La vraie démocratie est protestante ( voir Michelet) d’ailleurs on le voit très bien en Allemagne ou l’effort collectif de remise en ordre donne une situation bien meilleure, des salaires en moyenne de 40% supérieurs, des services publics qui fonctionnent, une école qui marche et des SDF qui ne meurent pas dans la rue.
Pas très étonnant que les gauches françaises préfèrent le modèle grecs où les fonctionnaires descendent dans la rue, ou on vote pour savoir si on va payer ses dettes et ou les pauvres vont crever la gueule ouverte-
Houlà, Eric ! Vous ne m’avez pas habitué à de telles imbécillités, vous devez être fatigué ou peut-être avez-vous décidé de passer au décaf’ ?
La vraie démocratie est protestante ( voir Michelet) d’ailleurs on le voit très bien en Allemagne ou l’effort collectif de remise en ordre donne une situation bien meilleure, des salaires en moyenne de 40% supérieurs, des services publics qui fonctionnent, une école qui marche et des SDF qui ne meurent pas dans la rue.
Historiquement, la Grèce est bel et bien le berceau de la démocratie. À tel point, en fait, que la démocratie n’a jamais existé nulle part ailleurs qu’en Grèce, et cela précisément au Ve et IV siècles avant JC. Ce que les anglo-saxons et les français ont abusivement appelé démocratie, deux mille ans plus tard, s’appelle en réalité dans la science politique gouvernement représentatif, ce qui est tout à fait autre chose. Cela s’apparente en fait bien davantage à une véritable aristocratie (pour employer un terme grec), fût-elle élective. La seule forme de gouvernement qui actuellement se rapproche un tant soit peu de la démocratie est celui de la Suisse.
Le reproche que vous faites à la démocratie grecque, à savoir d’exclure de la citoyenneté les esclaves, les métèques, les femmes (et, pourquoi ne pas les mentionner, les enfants) est archi-classique et facile ; il consiste à amalgamer les concepts de citoyenneté et de forme de gouvernement, qui sont deux choses différentes, tout en faisant abstraction de l’époque. Pour y remédier, il suffit d’élargir le périmètre de la citoyenneté, voilà tout.
On comprend dés lors assez bien pourquoi ils sont ’indignés’ à l’idée que les prêteurs demandent leur argent aux état qui se sont endettés depuis 30 ans pour payer leurs salaires... Évidemment, au niveau de n’importe quoi sémantique où ils en sont, ont peut aussi appeler cela de la démocratie....
Encore une fois, vous amalgamez effrontément les concepts et faites abstraction de l’histoire. Les « indignés », qui ne sont pas d’origine grecque, et dont la filiale grecque n’est au mieux qu’une toute petite partie des centaines de milliers qui manifestent là-bas depuis des mois. Prenons le cas de la France. Le chiffre de 30 ans que vous avancez coïncide presque exactement à l’époque où Delors a aboli l’indexation, qui était, avec la gestion de la monnaie par l’État (abolie par Pompidou et Giscard 10 ans plus tôt) le deuxième pilier du système qui empêchait d’exploiter le peuple en rond et garantissait une certaine prospérité au plus grand nombre, mais gênait les financiers du fait de l’inflation générée.
Par ailleurs, comme vous le savez, les prêteurs qui ont prêté à l’État grec en parfaite connaissance de cause ne l’ont pas fait à taux zéro et réclament à présent des intérêts à ce point obscènes que les taux usuraires légaux à côté apparaissent comme une gentille plaisanterie. Ils voudraient provoquer un défaut de paiement qu’ils ne s’y prendraient pas autrement ; quoi de surprenant qu’à vouloir jouer au pompier pyromane, on finisse par s’y brûler ?
Les moratoires sur les intérêts, les dénonciations unilatérales de dettes, tout cela on l’a déjà vu se produire de très nombreuses fois et on l’a encore vu tout récemment en Équateur et en Islande. Lorsque la finance prétend usurper la souveraineté, il est naturel que, de temps en temps, elle se fasse un peu mal. C’est d’autant plus naturel que c’est la même finance qui a trafiqué consciemment les comptes de l’État grec afin de le faire rentrer dans la zone euro, qui a fini par révéler la supercherie. À dessein ou non, peu importe, mais dans ce cas précis, la finance est tout autant coupable que l’État à qui elle a prêté : qui d’autre était mieux placé pour savoir que celui-ci était insolvable ? Un peu facile, à présent qu’il s’agit de payer, de rejeter la responsabilité sur le Grec lambda, accusé de n’être qu’un jean foutre et un mauvais payeur, vous ne trouvez pas ?
Soit on est en dans un mauvais vaudeville pour embobiner le pékin de base, soit on est en présence d’une opération géopolitique ; le fait que ce soit les deux à la fois n’est pas à exclure. Le moyen, l’outil de pression est tout simple et a déjà été théorisé depuis longtemps : on parle en ce cas de dette odieuse.
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PascalR 3 novembre 2011 09:26Démocratie !!!
Je crois que les grecs veulent surtout le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière en prime.
A l’instar de l’Italie, la Grèce fonctionne sur la base d’un système hors norme européenne où chacun fait un peu ce qu’il veut, mais quand il s’agit de recevoir quelques milliards des autres pays, leurs mains sont bien grandes ouvertes. Par contre, quand il s’agit d’appliquer la règle du jeu, il n’y a plus personne, voire des protestations.
Oser comparer la Grèce d’aujourd’hui avec la Grèce antique n’est pas très objectif.
Si les grecs ne sont pas content, et bien qu’ils sortent de l’euro et de l’Europe, ça fera ça de plus pour les autres.-
Certe...mais un peu facile de trouver LES coupables comme ca....faut pas oublier non plus comment ils en sont arriver la...ce n’est pas la population grecque qui a falsifié les chiffres pour entrer dans la zone euro puis speculer sur la perte ensuite,ce sont des politiciens grecs et des banquier dont un qui vient de passer directeur de la BCE.On aurait pus regler le probleme depuis longtemps mais,non,on a multiplié les sommets inutiles ou chacuns en fait qu’a sa tete,on a laissé pourrir la situation par egoisme...comment voulez vous que la Grece s’en sorte en empruntant a presque 20% ????,nous on a deja du mal avec 3% !
Bref,je trouve trop facile d’accuser la population grecque comme ca,pourtant effectivement comme chez nous,y’en a qui sont gavés de pognons la-bas et qui ne paye pas d’impots...la Grece c’est la plus grosse flotte commerciale du monde..c’est pas rien,ca en brasse de la tune,la grece c’est 2% du PIB de l’europe et on a pas ete capable d’empecher ce desastre....et on en arrive a appeller les chinois....
ce que j’en retiens de tout ca:soit c’est calculé et c’est un test,soit nos dirigeants sont toalement corrompus et/ou totalement incompetents.
Maintenant,vous dites qu’ils degagent,ok,mais si Merkozy se sont agités d’un coup pour qu’il restent,ce n’est pas de la fraternité,c’est juste que lorsqu’on va voir les cds se déclencher ect....l’effet dominos se mettre en route et la,ceux qui ont joué avec le feu vont se bouffer les couilles....et ceux a qui l’on va demander de raquer c’est vous et moi.
Ils jouent,Ils perdent....on raque !
Quand nos banques vont nous expliquer qu’ils ont crus pouvoir faire de la tune sur le dos des grecs,mais que ces derniers leurs font un bras d’honneur et donc que c’est a nous de payer...:vous allez dire quoi ?:Oh !Méchants Grecs !Ok,on paye mais ne recommencez pas,hein ?promis ?
Ca fait des années qu’il faut réguler ce P.... de marché....mais personne n’a les corones d’y toucher !on prefere trouver des faux responsables. -
Les faux cadeaux du tandem sarkozi-merkel a la Grece. 350 milliards d’euros de dette, et un discount de 100 milliards si la Grece reste dans l’euro, et donc si elle continue a ne pas etre competitive sur les marches (elle importe orange, huile d’olive, ail, etc...). Si elle sort, sa nouvelle monnaie sera tres certainement devaluee de 50% et donc sa dette perdra automatiquement la moitie de sa valeur ... soit une reduction de 175 milliards, et en plus elle redeviendra competitive et recommencera a exporter ...
Quand on sait en plus que l’ail importe vient de Chine via une societe allemande, on comprend l’interet de merkozy et de sarkel de garder la Grece dans la zone euro.
La question est donc « qui se fout de qui » ?
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A Lucon : excusez moi, mais ma réponse à votre question serait volontiers moi de vous.... Avec 70% de la dette grecque détenue par des étrangers, la dévaluation de 50 %augmentera la dette au contraire, sauf pour les 30% détenus par les nationaux si on leur impose de la dévaluer. Comme ce sont les gens âgés qui épargnent le plus on fera payer les inconséquences des grecs d’abord par les retraités dont les retraites auront bien évidemment été réduites et le pouvoir d’achat laminé.
Solution élégante et très de « de gauche » qui consiste à faire payer les pots cassés par ceux qui ont le moins de pouvoir de nuisance dans la rue.
En revanche il est vrai que pour l’ail, ils vont se remettre à bosser. Un peu comme en Russie quand on n’avait à manger que les produits de son lopin kokhozien. -
Les grecs ont 150 milliards d’avoir dans les banques en Suisse, je ne crois pas que ce soient les retraites ...
A ce jour il y a une parite fixe entre nos anciennes monnaies et l’euro, vous relancez le Drachme le calcul initial sera a parite fixe, puis vous le devaluez de 50% et l’entourloupe est parfaite ... vous rembourserez juste la moitie !
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elle n’est pas en Drachme ... pour le moment,
sauf que si la Grece revient a sa monnaie qui je repete est en parite fixe avec l’euro, la dette aura un correspondant (montant) en Drachme, et une devaluation ne changera pas ce montant dans la monnaie grecque, il s’agit d’un Etat qui sera redevenu souverain
souvenez vous la devaluation de moitie du FCFA, qui lui aussi etait en parite fixe avec le franc
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Reste à savoir si le référendum aura bien lieu, ce qui est une autre affaire.
Si les Grecs crachent sur l’europe, hors de question de sortir de l’euro.
Y a t’il un mythe grec pour illustrer sur cette ambivalence ?
Peut-être bien Pandorre, qui ouvrit cette boite à malice et libéra tous les maux.
Elle ressemble un peu en ce moment à une urne
Pas sur que les grecs ne veulent l’ouvrir.Au moins Papaandréou aura t’il eu le mérite de demander aux grecs de faire un choix clair
Mais n’est ce pas une posture un peu facile,une façon de botter en touche
Sachant la réponse, le travail ne serait-il pas d’établir des états généraux du pays
Remettant en cause les privilèges, les exonérations d’impôts des plus riches et du clergé, la recapitulisation du pays par les avoir occultes cachés en suisse et dans les paradis fiscaux.
Qu’on ne me dise pas que ce soit impossible avec l’appui des autres pays européens.-
Le problème de Sarkozy, c’est qu’il n’a pas les mêmes référence démocratiques, je dirais même qu’il cultive exclusivement le pouvoir du monarque, c’est pour cela qu’il se n’est pas sentie obligé de respecté ses grandes envolés de promesses du début de son mandant
Il est évident donner la parole aux peuples par referendum dans son otique est une insulte
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Vendredi 4 novembre 2011 :
Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,370 %. Record historique battu.
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.
Le graphique des taux de l’Italie montre que le quatrième domino va bientôt tomber.
Après la Grèce, après l’Irlande, après le Portugal, c’est maintenant le domino italien qui va tomber.
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L’Europe est constructible et gérable mais c’est long et difficile. Il y a des différences culturelles fortes anciennes et des siècles de conflits à ’oublier’.
Mais que se passe-t-il actuellement ?
L’Europe c’est la vente forcée d’un produit par un autre. On construit une société libérale (disons pour simplifier capitaliste débridée, décomplexée) sous prétexte de construction européenne.
On impose à des pays, comme la France, ayant une tradition dirigiste, des ’principes’ économiques ne s’inscrivant pas dans la tradition.
En quoi la construction de l’Europe implique-t-elle la disparition d’EDF/GDF de la SNCF, des différentes régies et demain de la Poste ?
En quoi la construction de l’Europe nécessite-t-elle ces vagues de privatisations notamment dans le secteur bancaire ?
On force également l’appartenance à une organisation militaire dont l’utilité aujourd’hui est moins qu’évidente. Bref, l’Europe actuelle n’est qu’une banlieue des USA, elle en importe les crises et les dysfonctionnements.
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