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Accueil du site > Actualités > Info locale > L’énigme du vandalisme contre les biens publics locaux

L’énigme du vandalisme contre les biens publics locaux

Il y a tant de choses à dire sur une mairie que bien des fois, nous ne savons pas par quoi débuter. J’évoque ce jour le vandalisme que j’ai constaté sur le matériel, voire sur les biens publics locaux.

En tant que citoyen, je suis outré par ces destructions que je trouve arbitraires. Je me demande parfois ce qui passe ou se passe dans la tête des individus qui spolient ces biens qui appartiennent à la communauté.

Qu’en est-il du vandalisme au quotidien ? Est-il restreint à certaines personnes ?

Le vandalisme correspond à « tout procédé destructeur, qui anéantit ce qui commandait le respect par son âge, ses souvenirs ou ses beautés. ». En outre, à partir d’une telle définition, on pourrait être amené à avoir des idées réductrices sur ce qui pourrait être assimilé à du vandalisme. Or quand je vais dans une mairie, ou à la préfecture, et que je trouve des toilettes sabotées, voire « détruites » par certains sous prétexte qu’ils ont été insatisfaits d’une décision, ou d’une réponse les concernant, je trouve que les réactions de ces personnes sont disproportionnées et incorrectes vis-à-vis des autres membres de la collectivité.

Je parle des toilettes dans l’exemple précédent, or tout un chacun découvre quotidiennement des actes répréhensibles de vandalisme. Ces actes sont dans notre ville, dans la ville voisine, dans des lieux que nous fréquentons, nous-mêmes, nos enfants et nos proches. Pourquoi exploser les abris de bus alors qu’ils sont utiles à tous, du moins à ceux qui empruntent ces moyens de transports ? Pourquoi déchirer les sièges du service d’état civil avec un couteau, ou une lame, voire un autre objet ? Pourquoi éclater la grille du stade municipal ? Pourquoi arracher les plantes et fleurs du parc ? Pourquoi faire ces gribouillis sur les murs ? Et j’en passe. Quelle satisfaction ce (ou ces) individu (s) obtiennent-ils de ces actes ou actions négatives pour la communauté ? Sont-ils soulagés de leur(s) frustration(s) ?

C’est difficile de comprendre le vandalisme, ou de l’excuser. L’éducation est-elle en question ? Qui est responsable de cette situation que je qualifie d’ubuesque ? Le destructeur, est-il intelligent ou non ? Est-il un marginal en mal d’affection ? Est-il une personne qui ne supporte pas la contrariété, la déception, voire l’échec ? C’est difficile de cerner ces individus qui passent leur temps à saboter. Il a été constaté que certaines personnes dans l’euphorie d’une réussite, ou d’une victoire, laissaient éclater leur joie en se comportant comme des vandales dans la collectivité.

En revenant sur la mairie tant décriée par ses habitants en échec, ces derniers trouvent un réconfort dans la démolition des biens publics et communs.

Je n’arrive pas à comprendre des parents ou des jeunes en difficulté que je croise dans les villes où j’exerce mon métier, qui bien des fois me sidèrent par leurs réactions. Je cite : « C’est bien fait que les gens aient cassé les portes de la mairie... ». Je prends cet exemple et le mets en exergue, car c’est le dernier en date, dans une ville de plus de 40 000 habitants, il se trouve que des personnes que je qualifierai « d’abruties » ont explosé ou fait exploser, je ne sais par quel procédé, les devantures de leur mairie dans la nuit du 1er novembre 2006. Les alarmes se sont déclenchées et ils n’ont pas pu attaquer les autres portes intermédiaires pour pénétrer dans l’enceinte de leur mairie. Ce qu’il y a d’étrange, il n’y a aucune revendication. C’est gratuit comme acte. D’ailleurs, le vandalisme ne comporte-t-il pas une apparence de gratuité dans les actes de sabotage et de destruction ? Les citoyens et citoyennes qui voulaient solliciter la ville pour diverses raisons ont été surpris de constater que le maire a décidé de fermer la mairie pour les deux jours suivants. Les mariages ont été également reportés. C’est étonnant, et non surprenant, de voir combien des actes de vandalisme peuvent mettre dans l’embarras toute une communauté de citoyens.

J’ai souvent remarqué dans mes déplacements, des jeunes, voire des adultes qui reprochaient à la mairie le fait qu’ils n’aient pas d’emploi. La ville ne peut employer tous les habitants en difficulté. On sait que le maire nomme les agents à certains emplois, en particulier les emplois d’exécution « agents d’entretien, agents administratifs, agents techniques... ». Les maires ne peuvent pas fournir du travail à toutes les personnes en difficulté de leur ville. Certains habitants ne comprennent pas cette situation et n’admettent pas la réalité. Je cite : « Pourquoi le maire fait-il travailler dans de personnes de la famille Dupond ou Mohamed... Pourquoi pas nous ? » Je n’ai pas d’explication à leur fournir, je ne fais pas de la politique. J’ai constaté que les maires ayant toute latitude pour embaucher font des « petits cadeaux » dans le cadre de leur campagne à certaines personnes qui les ont aidés. Est-ce légal ? Ce n’est pas à moi d’en décider. Je pense que c’est de bonne guerre de renvoyer l’ascenseur aux habitants qui vous ont soutenu lors de votre campagne électorale. Il ne faut pas négliger le comportement de certains maires que nous pouvons qualifier de scandaleux, quand ces derniers, sous le prétexte fallacieux de gagner des voix aux prochaines élections municipales, cautionnent les faits de vandalisme en trouvant des excuses aux jeunes de cités qui vandalisent tout ce qui leur passe entre les mains.

Les habitants en colère trouveront toujours quelque chose à avancer pour mettre en cause leur mairie, certains appuieront toujours les actes de vandalisme car pour eux, c’est une façon d’exprimer son mécontentement. D’une certaine façon, le vandalisme n’est -il pas l’expression du désarroi ?

A partir du vandalisme dans les villes, nous pouvons basculer vers la délinquance qui n’est pas que l’apanage des jeunes. La discussion sur la colère des habitants en difficulté et le vandalisme peut se déployer sur plusieurs pages et nous valoir divers articles. Le débat est ouvert.


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32 réactions à cet article    


  • Paris motards trop tard (---.---.204.93) 8 novembre 2006 10:47

    Et le vandalisme des motards dans le centre de Paris, c’est l’overdose des motards sur les trotoirs moteurs en marche pour prendre de l’argent aux distributeurs, des motards garés partout malgrè les 150 de nouvelles places de stationnement mises a leur disposition dans le 3eme, au dépend des automobilites , des motards qui donne un coup de bottes dans votre portiere ou qui tente d ouvrir votre porte lorsque vous ne laissez pas passez assez vite, des motards qui prennent la rue de Turenne en Travaux a contre sens en sens interdit, des hordes de motards qui roulent a contre sens Bd Beaumarchais, Dans le 3eme il a fallu refaire les travaux de la rue piétonne Debeyleme deux fois à cause des motards.( le CONtribuable paiera) Il faut creer une association antimotards, comme il y a une association aniti 4 X 4


    • Kelsaltan Kelsaltan 8 novembre 2006 11:12

      Hum... l’esprit motard, enfin celui que je connais, ne correspond pas vraiment à la description que vous en faites. Il serait même très respectueux des autres usagers de la route, et des piétons aussi.

      Mais peut-être voulez-vous parler de l’esprit scooter, auquel cas je vous rejoins complètement.

      De temps en temps, un peu d’esprit de clocher ne peut pas faire de mal... smiley


    • (---.---.159.247) 8 novembre 2006 12:29

      @Kelsaltan

      Venez discuter de « l’esprit motard » dans mon quartier où de grosses cylindrés (pas de « p’etit cons à scooter » donc) roulent TOUS les matins sur le trottoir (en rsant les piétons à toute vitesse) sur 500m pour éviter de faire un petit détour.

      Parlez en aussi aux motards qui roulent sur la voie inverse et font signe (avec les phares)aux automobilistes (qui sont sur LEUR voie donc) pour qu’ils s’écartent pour leur céder le passage.

      Je ne veux pas généraliser sur tous les motards mais cesser de nous faire coire qu’un motard est forcément un routard sympa et respectueux.


    • Kelsaltan Kelsaltan 8 novembre 2006 13:33

      Je crois simplement que le type de comportement que vous décrivez n’est pas fait uniquement d’une catégorie ou une autre de la population parisienne, mais bien de celui d’un individualisme forcené qui personnellement m’a fait fuir la capitale après avoir réussi à y vivre 18 ans tout de même. Je sais, c’est un gros poncif, mais il n’en reste pas moins vrai et vérifiable.

      Nul besoin d’être en Lozère ou dans Creuse comme écrit un peu plus loin pour avoir un comportement correct avec ses contemporains, il suffit d’avoir un peu... de temps. Pour les motards comme pour les autres. Ceci pour essayer de recoller au sujet l’article.


    • Dragoncat Dragoncat 9 novembre 2006 00:16

      Désolé d’entretenir le dérapage « motard » sur ce fil...

      En ce qui concerne le fait de se garer sur les trottoirs - je parle de Paris (et je me déplace le plus souvent en moto).

      Sérieusement, les places motos sont encore choses assez rares dans Paris.

      J’ai naivement essayé deux ou trois fois de me garer sur des places voitures libres, dans des rues étroites (aux trottoirs étroits, ou les motos pouvaient effectivement gêner). Je croyais donc faire preuve d’esprit civique en me mettant gentiment sur une place normale.

      Je n’avais pas fini de me garer que je m’étais déjà fait agresser verbalement par des conducteurs en panne de place de stationnement sur le thème : « au lieu de nous faire chier à prendre les places des voitures, tu pourrais te foutre sur le trottoir ? »

      J’ai cessé d’insister le jour ou je l’ai retrouvée par terre, vraisemblablement poussée par un automobiliste furieux de perdre ainsi une place de parking.

      Je vous laisse méditer sur cet exemple. Et pour rejoindre l’article, pris entre mon esprit civique et le risque de retrouver mon véhicule dégradé... J’ai opté pour les trottoirs, en prenant la peine de garer ma moto à des endroits qui gênent le moins possible le passage des piétons. smiley


    • Sam (---.---.197.45) 8 novembre 2006 10:57

      En somme, tu as du mal à comprendre le vandalisme, mais le clientélisme te paraît « de bonne guerre ».

      Pour ma part, je mettrais mon petit grain en disant qu’il n’est pas interdit de penser qu’à refuser de se retourner sur leurs pratiques, les maires et autres élus finiront par l’avoir dans le dos. smiley


      • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 8 novembre 2006 11:00

        Ni l’un ni l’autre, d’ailleurs j’ai écrit un article là-dessus. Nos maires ne sont que des humains assoiffés de pouvoir et qui promettent à tour de bras pour se faire élire, alors qu’ils pourraient rester réalistes et que celà ne ferait aucun mal aux citoyens. smiley


      • Sam (---.---.197.45) 8 novembre 2006 21:51

        Christian NGONGO

        Ce n’est pas ce qui ressort de ton article. Mais j’en accepte l’augure.


      • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 8 novembre 2006 10:57

        Pourquoi pas ? mais lorsque vous émettez ces reproches aux motards, avez vous pensez qu’ils ont également le droit d’avoir des emplacements prévus pour stationner comme les autres. smiley


        • crico (---.---.247.65) 8 novembre 2006 11:37

          Piste à suivre ? Je lisais dans un article de presse que ,d’aprés les RG, + de 90% des destructions urbaines étaient dues aux jeunes issues de l’immigration. Vérifiable ?


          • Mheutty (---.---.212.26) 8 novembre 2006 13:02

            Interet de ce commentaire ? Nul.

            Avant de parler de « qui » il serait bon de comprendre « pourquoi » ...


          • Algunet 8 novembre 2006 13:54

            @ Mheutthy, avant de savoir pourquoi il faut faire l’inventaire, l’accepter, et si certains avancent de fausses allégations, les combattre par des preuves irréfutables. smiley .


          • Mheutty (---.---.212.26) 8 novembre 2006 14:52

            @Algunet Certe ! Je suis d’accord...

            Enfin, j’ai eu peur d’une certaine « derive » que l’on a tendance a recontrer de plus en plus en lisant les commentaires sur agoravox...

            Les emmerdeurs, il y en a partout smiley


          • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 8 novembre 2006 17:43

            Pourquoi les jeunes de l’immigration seraient -ils responsables du vandalisme, Sam ? smiley


          • (---.---.122.68) 8 novembre 2006 19:24

            stupide. Tu serais etonné de voir comme de jeunes branleurs bien loti s’ennuie au point de devenir des vandales.


          • p86ls (---.---.7.185) 1er décembre 2006 13:18

            affirmatif sur ce point, j’ai connu des hooligans qui étaient des directeurs de grosses entreprises et qui fesaient le coup de poing pour le fun !! donc ni pauvres, ni seuls dans la vie, ni déracinés !! A commenter !


          • panama (---.---.198.59) 8 novembre 2006 11:53

            Et si c’était juste pour emmerd*** le monde ? C’est juste une manière pour eux de montrer leur importance à la communauté.

            Il parait également que le vandalisme appelle le vandalisme.


            • Motarde au nez (---.---.204.93) 8 novembre 2006 13:07

              L esprit motard c est dans la Creuse ou la Lozere ! A Paris centre les gros cubes et les moins gros se comportent comme des cow boys, je vais ou je veux quand je veux et je me gare aussi ou je veux, les tres nombreuses zones stationnement motard creés dans le centre de Paris 3e sont vides, les motards sont garés aux pieds de leurs immeubles ou bureaux et sur les trotoirs


              • Sz (---.---.23.4) 8 novembre 2006 16:11

                Hier, des petites racailles du collège en dessous de chez moi ont bruler une table en bois dans le square d’à coté.

                Je crois que le terme le plus juste c’est « abrutis ».

                Cela dit, ils sont pas forcément plus abrutis que ceux qui expliquent qu’il faut voir dans ces gestes une revendication sociale.


                • Dragoncat Dragoncat 9 novembre 2006 00:19

                  @ Sz

                  N’étant pas partisan du système de vote, je n’ai pas cliqué sur vos « pouces », mais pour les deux idées que vous avancez ici, je vous résolument un +10 ! smiley


                • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 8 novembre 2006 17:45

                  Même si ce sont le RG qui le disent, je suis sceptique. Les jeunes issus de l’immigration n’ont pas le monopole du vandalisme au sens simple. smiley


                  • chantecler (---.---.237.40) 8 novembre 2006 19:16

                    @ Monsieur NGONGO:il y a eu un doublet de votre article et ce n’est pas grave:Avox est une initiative qui s’adresse à des bénévoles...Quelqu’un a voulu y remédier en supprimant le doublet sans se rendre compte que les commentaires étaient différents, ce que j’ai mentionné avec humour...Maintenant donc une quinzaine de commentaires ont disparu,dont celui où je m’insurgeais sur les propos extrémement racistes d’un sieur lebaron.Comme vous êtes ingénieur en informatique ,je vous serais reconnaissnt de bien vouloir rétablir la jonction.Amicalement.Chantecler.


                    • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 9 novembre 2006 09:10

                      Merci Chanteclerc, pour votre analyse. Lebarron, ou je ne sais quoi est un individu qui semble avoir des problèmes avec les institutions et les citoyens en général. Il doit savoir que la France est un grand pays avec une multitude de citoyens de tout horizon. C’est cette diversité qui fait la grandeur de ce pays, dont j’en suis fier. Je continuerais à me battre contre des individus (hommes ou femmes) comme lui. Je n’arrêterais qu’à ma mort. Les mentalités doivent évoluer. J’aurais pu m’appeler par exemple « Ravisanjoglu » et être français et être fier de l’être et dénoncer le vandalisme. Cela aurait certainement choqué lebaron que je me considère comme « CITOYEN ». Eh ben tant pis pour lui. JE suis un citoyen français remplissant mes obligations. smiley


                    • chantecler (---.---.237.40) 8 novembre 2006 19:19

                      Décidemment j’ai la berlue....


                      • vigie (---.---.189.66) 8 novembre 2006 19:37

                        Il y a une perte des valeurs dans cette société, elle s’exprime de diverses manières et notamment par des dégradations, nos contrariétés, nos humeurs, ou colères se transforment en exutoire contre la société et ce qu’elle représente à nos yeux coupables de nos déceptions ou de nos échecs, avec un certain sentiment de vengeance et d’impunité, une perte de sens moral cette manière de faire est une façon de rendre la justice (sa justice) a bon compte de se transformer en monsieur loyal qui arbitrerait pour fautes commises.

                        Relayé par l’assentiment et l’encouragement de personnes se sentant solidaire de petites frustrations du quotidien. Le non-respect pour le bien public a évolué avec la société elle est le reflet contemporain de notre mode de vie, de l’éducation, des valeurs que l’on a trop souvent raillées comme étant ringardes ou désuètes, ou il était de bon ton depuis 68 de tout contester, nos modes de vies, les valeurs, les traditions archaïques.

                        Petit a petit la société c’est transformé, il a fallu créer la loi anti-casseur pour freiner les abus, ainsi de fil en aiguille, même si une certaine forme de vandalisme a du certainement plus ou moins exister de tout temps, elle s’est développé et a fait insidieusement le lit de la modernité, avec un irrespect pour tout objets ou autorités sensées représenter toutes formes de soumission a un ordre établie, a une hiérarchie, c’est un moyen identaire, et communautaire de s’exprimer, de dénoncer, un mode de vie dont on conteste les fondements, et dont on s’identifie en victime potentielle.

                        Plus une forme de fatalisme face aux formes répétés d’actes d’incivilités comme étant le lot commun a payer a la modernité et a l’évolution de notre société.


                        • Sz (---.---.192.187) 8 novembre 2006 23:03

                          @ Christian NGONGO.

                          « Même si ce sont le RG qui le disent, je suis sceptique. Les jeunes issus de l’immigration n’ont pas le monopole du vandalisme au sens simple. »

                          C’est par rapport à mon commentaire que vous dites ça ?

                          Si la réponse est affirmative, alors je dirais un peu de oui et beaucoup de non.

                          Beaucoup de non, parce que d’une part, quand j’emploie le terme racaille, je ne désigne absolument pas les jeunes issus de l’immigration, (dont je fais d’ailleurs parti), mais les jeunes délinquants de banlieue. Certes, il y a beaucoup de jeunes issus de l’immigration dans cette population, mais pas certainement pas « tous » et pas « que ».

                          Et non aussi, parce que d’autre part, j’ai participé il y a quelques années à la soirée open bar de fin d’année d’une grande école de commerce. De toute ma vie (et j’ai grandi en ZEP), j’ai rarement vu une porcherie pareille. Je ne suis pas prèt d’oublier cette fille en talons aiguilles qui dansait debout sur un piano en bois vernis. Je vous raconte pas les impacts dans sur le volet.

                          Mais bon, un peu oui quand même, parce que, par rapport à cette table dont j’évoquais le souvenir plus haut, la racaille de banlieue, majoritairement issu de l’immigration (même si ne contenant pas du tout toute l’immigration, loin de là), est bien la seule population, en France, à l’heure actuelle, capable de faire bruler une table en pleine après midi, dans un square, avec des mamans, leurs pousettes et leurs enfants dans les bacs à sable autour.

                          Et ça, j’ai pas besoin des RG pour le constater.

                          Cela dit, si votre commentaire était pour quelqu’un d’autre, mon erreur m’aura au moins permis d’affiner ce que j’avais à dire, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

                          Ah, et @ Lebaron :

                          Oui, il y des Ngongo français, avec un sens de la citoyenneté largement égal à celui de n’importe qu’elle français de souche, et donc de fait, un citoyenneté tout aussi légitime que la votre.


                          • Sz (---.---.192.187) 8 novembre 2006 23:15

                            @ Christian NGONGO.

                            « Même si ce sont le RG qui le disent, je suis sceptique. Les jeunes issus de l’immigration n’ont pas le monopole du vandalisme au sens simple. »

                            C’est par rapport à mon commentaire que vous dites ça ?

                            Si la réponse est affirmative, alors je dirais un peu de oui et beaucoup de non.

                            Beaucoup de non, parce que d’une part, quand j’emploie le terme racaille, je ne désigne absolument pas les jeunes issus de l’immigration, (dont je fais d’ailleurs parti), mais les jeunes délinquants de banlieue. Certes, il y a beaucoup de jeunes issus de l’immigration dans cette population, mais pas certainement pas « tous » et pas « que ».

                            Et non aussi, parce que d’autre part, j’ai participé il y a quelques années à la soirée open bar de fin d’année d’une grande école de commerce. De toute ma vie (et j’ai grandi en ZEP), j’ai rarement vu une porcherie pareille. Je ne suis pas prèt d’oublier cette fille en talons aiguilles qui dansait debout sur un piano en bois vernis. Je vous raconte pas les impacts dans sur le volet.

                            Mais bon, un peu oui quand même, parce que, par rapport à cette table dont j’évoquais le souvenir plus haut, la racaille de banlieue, majoritairement issu de l’immigration (même si ne contenant pas du tout toute l’immigration, loin de là), est bien la seule population, en France, à l’heure actuelle, capable de faire bruler une table en pleine après midi, dans un square, avec des mamans, leurs pousettes et leurs enfants dans les bacs à sable autour.

                            Et ça, j’ai pas besoin des RG pour le constater.

                            Cela dit, si votre commentaire était pour quelqu’un d’autre, mon erreur m’aura au moins permis d’affiner ce que j’avais à dire, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

                            Ah, et @ Lebaron :

                            Oui, il y des Ngongo français, avec un sens de la citoyenneté largement égal à celui de n’importe qu’elle français de souche, et donc de fait, un citoyenneté tout aussi légitime que la votre.


                            • Dragoncat Dragoncat 9 novembre 2006 00:25

                              @ Sz

                              Encore bravo et merci !

                              Et de deux ! Continuez comme ça Sz, vu le bon sens de vos commentaires, je n’ai plus rien à dire.

                              Cordialement


                            • Antoine Christian LABEL NGONGO Christian NGONGO 9 novembre 2006 09:13

                              Mort de rire smiley


                            • Gelone 8 novembre 2006 23:30

                              Il est clair que le vandalisme contre les équipements collectifs, est, pour les populations allogènes, une manière d’exprimer leur mépris pour le pays de résidence, pour ses autorités et, plus globalement, ses habitants.

                              On note, que plus une société est culturellement homogène, moins elle subit de vandalisme, chacun craignant d’abord de s’exposer à la réprobation de ses semblables.

                              Il faut donc se rendre à l’évidence : il y a en France, particulièrement en milieu urbain, une mosaïque de populations qui ne considèrent pas les « de souche » comme leurs semblables, mais, dans le meilleur des cas, comme des intrus qu’il est divertissant d’offenser.

                              Le vandalisme est une manifestation de cette attitude largement répandue.


                              • l’autresens (---.---.126.158) 9 novembre 2006 11:20

                                « ....C’est difficile de cerner ces individus qui passent leur temps à saboter.... »

                                Passer leur temps a saboter, c’est un peu réducteur . Par ailleur il a été démontré que leut esprit d’entreprise et d’organisation, de gestion, était de loin supérieur a de nombreux fonctionnaire et autre chef d’entreprise bien formaté et inadaptable.

                                Je pense qu’ils passent plutot leur temps a essayer de survivre et d’être un peu heureux au moins qques minutes/jours.

                                Avec leur destins et ta vue réductrice, t’aurais surement fait pire qu’eux.

                                « ....J’ai constaté que les maires ayant toute latitude pour embaucher font des »petits cadeaux« dans le cadre de leur campagne à certaines personnes qui les ont aidés. Est-ce légal ? Ce n’est pas à moi d’en décider. Je pense que c’est de bonne guerre de renvoyer l’ascenseur aux habitants qui vous ont soutenu lors de votre campagne électorale..... »

                                et voila, tout est dit : La grande hypocrisie des Bien Pensants, qui s’offusquent pour qques voitures brulées et qui pensent, par contre, la corruption comme une chose normal, cette corruption qui dévoie et qui fait que les uns ont deux boulots quand les autres n’en on pas !

                                Les SS aussi, rendaient l’appareil a ceux qui leur souriaient !!

                                Vous etes le bel exemple d’abrutis, limité par ses 3 neurones de chez TF1, qui va voter Sarko sur les conseils de maigret.

                                Voila pourquoi 30 ans après tout est pareil , parce que son maire, c le meme abrutis ....

                                Comment croyez vous qu’on abrutis un jeune si on a pas déjà des vieux abrutis pour les guider ?????


                                • loga (---.---.6.147) 9 novembre 2006 16:53

                                  La détérioration du bien public est peut être une action de facilité contre un bien représentant un pouvoir . Je ne sais ,mais est ce que la notion de public est assez mise en valeure auprés des gens en général.

                                  Un bien public fait partie du paysage et de plus c est la commune qui paye donc loin de la notion de bien sauf que les gens oublient que ce sont leurs impots donc une part à eux .

                                  -Défaut aussi de communication . Il faut peut être faire savoir que l argent mis en jeux pour les réparations ou remplacements aurait pu être employé à créer un ou des emplois ,ou a aider des jeunes pour leurs jobs ou autres . Le social et le culturel n’ a jamais assez de budget par rapport aux projets .

                                  Incompréhension aussi contre les voitures ou les biens des voisins de la même cité détruits donc faire attention quand on accuse les jeunes de l immigrations c est comme dans le monde il y a « des bons et des moins bons »L être humain est ainsi .

                                  la notion de casse pour le plaisir et fierté d appartenir à une sociéte de rejeté est grave . Les guerres n étaient elles pas pour prouver qu un empire ou une religion étaient l’incompris de l autre.

                                  Avant il y avait les blousons noir vers les annéees 1960 ,(je crois ) : les problémes sont les mêmes .

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