Cris et chuchotements dissidents à la CIA
Dick Marty est un citoyen suisse qui vient de remettre un rapport documenté de « première main » du Conseil de l’Europe au Parlement européen sur les opérations clandestines de la CIA en... Europe. Et si le rapport est instructif en lui-même, ses sources le sont encore bien plus !
C’est le journal anglais The Guardian qui a révélé ce 19 juillet le premier le contenu de ce rapport, fondé sur des sources parfois haut placées à la CIA, rapport sur les activités troubles de la CIA en Europe.
Dick Marty évoque ouvertement une véritable opposition interne dans la CIA aux orientations de sa direction, elle-même totalement inféodée aux décisions et choix politiques du président Bush.
Autant dire que ce ne sont plus des dissidents isolés qui témoignent par ce moyen détourné de leur refus de servir une politique en laquelle ils ne croient pas ou qu’ils jugent dangereuse pour la sécurité nationale américaine, mais que ce rapport manifeste publiquement l’ampleur considérable de la crise qui sévit et se développe dans la CIA à tous les niveaux.
De la dissidence à la révolte par la transmission d’informations
Depuis l’invasion de l’Afghanistan, et plus encore celle de l’Irak, nul n’ignore plus que l’agence de renseignements censée être la plus "puissante" et la plus "performante" au monde connaît de croissants problèmes internes.
Ce que le rapport lui-même révèle au grand jour n’est pas vraiment un scoop, son intérêt majeur réside ailleurs : d’abord dans le fait que soit officiellement admis par des autorités publiques que des agents de la CIA ont fourni, et ce depuis des années, des informations précises et confidentielles à des élus européens sur le "réseau de prisons clandestines" de la CIA en Europe et leur usage illégal sur tous les plans, y compris par rapport aux lois américaines.
Un autre aspect instructif est que la crise devient ainsi publique et ne peut plus être niée ou minimisée par les autorités américaines, et en premier lieu, par l’administration Bush qui est celle par qui la crise est née, s’est aggravée et explose au grand jour maintenant.
Sachant le rôle de la CIA dans les opérations américaines à l’étranger, le fait que des agents en arrivent à "informer" des dirigeants étrangers pour tenter de stopper les dérives de leurs dans leur propre pays est indicatif de la situation critique qui se développe dans l’appareil d’Etat aux Etats-Unis.
La CIA "réfléchit" à sa réponse au rapport Marty
Le bref commentaire du porte-parole de la CIA en réponse au rapport très pointu et fourni de Dick Marty mériterait d’être inscrit dans un texte de scénario sans imagination pour un mauvais film d’espionnage américain.
Citons-le car il exprime l’embarras profond d’une administration qui ne sait plus elle-même que faire, que dire et où aller : "Je n’ai aucune idée des bases sur lesquelles Dick Marty a établi son rapport" (Mark Mansfeld).
Aucune idée ? Voilà un porte-parole de la CIA très mal informé, pour le moins.
Et pourtant, ce même porte-parole reconnaît des vérités dans ce que dit le rapport. Mais, peut-être, la direction de la CIA essaie-t-elle de cacher la crise qui secoue l’agence et menace tout son travail au service de la sécurité nationale américaine, ceci pour avoir suivi... des directives officielles. Au-delà de la CIA, il est possible qu’on "réfléchisse" aussi et surtout à la Maison-Blanche.
Car, au-dessus de cette direction de renseignements qui "réfléchit", il y a en définitive les donneurs d’ordres, les politiques, à savoir le chef du Pentagone et le président Bush lui-même. Savaient-ils ou non ce que faisait la CIA en Europe, ont-ils ordonné ou non de violer et contourner ouvertement les lois et droits constitutionnels du pays, telles sont quelques-unes des questions que ce rapport public va poser tôt ou tard.
Ce qui explique donc la prudence d’expression publique de Mark Mansfeld est assez simple : la crainte de mettre en marche un scandale d’Etat impliquant les plus hautes autorités américaines !
Le "programme Rendition"
Mark Mansfeld a bien reconnu que des faits contenus dans le rapport Marty étaient exacts, comme les vols illégaux d’avions pour la CIA dans les cieux européens, aux fins de transfert de prisonniers vers des lieux de détention tout aussi clandestins, notamment en Pologne et en Roumanie.
Ceci s’inclut dans ce qui est appelé à la CIA le "programme Rendition" que le Washington Post avait dénoncé pour la première fois sur le sol américain en novembre 2005.
Selon les sources du rapport, ce programme visait à faire échapper aux lois américaines les détenus de la CIA et ce "programme" aurait conduit, selon les agents de la CIA à l’origine du rapport Marty, à des "tortures et à des sévices physiques".
En clair, il y aurait plusieurs centres de type "Abu Ghraib" sur le sol européen, centres dans lesquels la CIA pourrait tranquillement torturer à volonté et en toute discrétion des personnes détenues en toute illégalité par rapport aux lois des Etats-Unis !
Mark Mansfeld a par contre indiqué que le rapport Marty était "orienté" (!) ; mais qu’il allait d’abord discuter avec ses supérieurs hiérarchiques avant de préciser ce que la CIA avait à dire précisément sur ce rapport. Comprendre : quelle ligne de défense devons-nous présenter, nous, la CIA, face à la sombre et horrible vérité ainsi dévoilée sur nos turpitudes et exactions en Europe ?
Pendant que la hiérarchie de la CIA "réfléchit", des anciens hauts cadres de la même CIA semblent abonder dans le sens du rapport Marty, surtout sur la réalité des "divisions" - doux euphémisme pour rendre compte d’affrontements violents - qui existent au sein de l’agence.
Ainsi, Vincent Cannistraro, ancien officier de l’agence, estime que les sources de Marty sont probablement des agents qui ne sont plus en exercice, mais que ce que dit le rapport sur la crise au sein de l’agence est vrai. Un autre, Larry Johnson, affirme que le rapport dans son ensemble est "crédible" !
Décidément, un fait ressort de tout ceci : la CIA fait au moins circuler maintenant les "informations" sur elle-même et ses problèmes internes !
Les regards se tournent maintenant vers le président
Le rapport Marty surgit alors que la situation et la popularité du président Bush sont au plus mal. En Irak et en Afghanistan, aucun fait ne permet de déceler une victoire possible pour les forces américaines. Bien au contraire, la violence y augmente chaque jour. Et voilà que l’allié pakistanais se retrouve aussi dans les épreuves...
A l’intérieur du pays, les mensonges répétés du président sur le dossier irakien ont détruit sa crédibilité dans l’opinion. A Washington, il se dit dans les sphères dirigeantes que Dick Cheney est en désaccord "ouvert" avec le président sur la politique à mener face à l’Iran. Et voilà que des hommes de la CIA, après un responsable de la santé publique la semaine dernière, dénoncent, par personnes interposées, les turpitudes de leur agence en Europe.
A l’évidence, la fin de mandat du président Bush prend de plus en plus un aspect de désastre pour les Etats-Unis, et ce sur tous les plans. De ce point de vue, la crise à la CIA est la cerise sur le gâteau, mais un gâteau qui sent de plus en plus mauvais.
Les regards interrogateurs se tournent maintenant vers le président... de plus en plus isolé et affaibli.
Source principale du sujet : The Guardian, 19 juillet 2007, page 7
38 réactions à cet article
-
Moi je le trouve nul le scénario de ton film s’il y a plus de super CIA qui peut et sait tout faire ??? où va-t-on ?
Plus sérieusement, il est vrai que malheureusement la communauté du renseignement est en train de souffrir de cette méthode qu’a le gouvernement (et donc le président) américain à orienter totalement les besoins en fonction des résulats escomptés et non pas fonction des évennements dans le monde... ce n’est plus du renseignement que l’on demande c’est justifier une propagande...
-
Yannick,
Juste un petit point de langage parce que les mots ont leur importance : qu’appelez-vous du doux et convivial nom de « communauté du renseignement » ?
Il semble en l’état que les services secrets font ici et là, des choses peu avouables au service d’intérêts peu recommandables, le tout avec l’argent des citoyens : meurtres, coups d’Etat, kidnappings, assassinats ciblés ou non, tortures en série, sévices de tous ordres, parfois des opérations militaires sanglantes.
De ce point de vue, eu égard aux réalités, l’appellation journalistique utilisée ici me paraît inexacte et indéquate : il n’y a pas plus de « communauté » que de « renseignements », mais des « agents gouvernementaux » ne réponsant pas aux lois communes dites « civilisées ».
On serait plus proche de ce que décrit le rapport Marty pour la CIA (mais cela est valable plus ou moins pour tous les services similaires) en qualifiant ces « agences » de « services publics d’Etat en charge des actions illégales », comme le meurtre, la manipulation, les coups d’Etat, la torture, l’arrestation et la détention arbitraire et autres illégalités", pratiquées bien sûr au nom de l’intérêt national !!!
Le renseignement est d’un côté devenu, comme vous le dites, de la propagande, mais aussi il est plus que remplacé par d’autres activités, tous « ces actes sales » comme on parlerait d’une « guerre sale ».
Bien cordialement vôtre,
-
Avatar 19 juillet 2007 11:54Et cela fait longtemps que la pieuse CIA ne s’embarrasse plus des concepts du type « droit de l’homme » en manigançant même de fausses attaques terroristes.
Un exemple :
L’opération « Northwood » (crise USA-Cuba/1962)
Une provocation avait été plus particulièrement étudiée :
« Il est possible de créer un incident qui démontrera de manière convaincante qu’un avion cubain a attaqué et descendu un vol charter civil en route des États-Unis vers la Jamaïque, le Guatemala, Panama ou le Venezuela ». Un groupe de passagers complices, qui pourrait être des étudiants par exemple, aurait pris un vol charter d’une compagnie détenue en sous-main par la CIA. Au large de la Floride, leur avion aurait croisé une réplique, en fait un avion apparemment identique, mais vide et transformé en drone. Les passagers complices seraient retournés sur une base de la CIA, tandis que le drone aurait continué en apparence leur trajet. L’appareil aurait émis des messages de détresse indiquant qu’il était attaqué par la chasse cubaine, et aurait explosé en vol.
La réalisation de ces opérations implique nécessairement la mort de nombreux citoyens américains, civils et militaires. Mais c’est précisément leur coût humain qui en fait d’efficaces actions de manipulation."
http://www.asile.org/citoyens/numero13/northwoods/
-
Avatar 19 juillet 2007 14:15un autre exemple plus connu :
« Un article de Tzvetan Todorov a été publié par Libération, le 19 décembre dernier, sous le titre »Le souci de vérité", est à figurer également en anglais dans le International Herald Tribune du même jour. Le texte est important, à la fois par la notoriété de l’auteur, et par l’ampleur de sa diffusion.
Le sous-titre français en résume le thème : « Les fondements de la démocratie sont en péril dès lors qu’un pays accepte, comme les Etats-Unis avec la guerre en Irak, le mensonge ou l’illusion ».
Se référant au rapport Baker-Hamilton, qui affirme en termes mesurés mais fermes, que le gouvernement de Bush a sacrifié la vérité à ses buts politiques dans son aventure irakienne, Todorov écrit ; « La préparation et le déclenchement de la guerre reposaient sur un double mensonge ou une double illusion, à savoir qu’Al Qaeda était lié au gouvernement irakien et que l’Irak possédait des armes de destruction massive, nucléaires, biologiques ou chimiques. »
L’information ainsi faussée a été relayée pendant cinq ans par tous les grands médias, conditionnant l’opinion publique à une vision erronée de la réalité.
Ce constat à la fois juste et inquiétant est aujourd’hui généralement partagé, ce qui est une avancée, mais malheureusement trop tard pour effacer le mal déjà fait. Si l’on veut éviter de semblables entorses à la démocratie dans l’avenir, il faut pousser plus loin l’analyse au moyen de quelques rappels historiques indispensables. Il y a un peu plus de trente ans, s’est déroulé un processus en tous points semblable à celui qui a servi à justifier l’attaque de l’Irak : la manipulation qui a déclenché la guerre du Vietnam.
Le 22 novembre 1963, trois semaines après le meurtre de Ngo Dinh Diem à Saigon, le président John F. Kennedy est assassiné à Dallas. Le vice-président Lyndon Baines Johnson le remplace. La tension est vive dans l’ex-Indochine. Au cours de l’année 1964, cinq coups d’Etat ou tentatives de coups d’Etat ont lieu à Saigon, et sept gouvernements se succèdent. La République démocratique du Vietnam, installé au nord à Hanoi, renforce son aide au Front national pour la libération du Vietnam, qui contrôle d’importantes zones au sud et à l’ouest de Saigon. Des détachements armés de la CIA, en coopération avec l’Armée nationale de la République du Vietnam, effectuent des opérations de commando contre des objectifs côtiers du nord (Opération Plan 34 A). Des navires américains sont envoyés dans les eaux territoriales du Nord-Vietnam, dans le golfe du Tonkin (Opération De Soto). Un accrochage se produit avec les garde-côtes de l’Armée populaire vietnamienne, en riposte à un raid clandestin, le 30 juillet, d’agents de la CIA contre des objectifs situés sur les îles de Hon Mé et Hon Ngu. Le destroyer USS Turner Joy rejoint le Maddox dans le golfe du Tonkin.
Dans la soirée du 4 août, les marins américains signalent une attaque du Nord-Vietnam. Selon leur rapport, le combat dure quatre heures et 22 torpilles sont tirées contre les navires US.
Or l’incident s’est révélé - des années plus tard - complètement imaginaire. Que son récit ait été dû à une erreur de transmission ou à une fabrication volontaire, il est monté en épingle par tous les grands médias et convainc les Américains de la nécessité de réagir. Le président Johnson ordonne des raids aériens contre la République démocratique du Vietnam (Opération Pierce Arrow). Le 5 août, le Washington Post titre : « Les avions américains frappent le Nord-Vietnam. Après la seconde attaque de nos destroyers, des mesures sont prises pour empêcher une nouvelle agression. » Le même jour, le New York Times porte la manchette : « Le président Johnson ordonne des opérations de représailles contre les bateaux et les installations de soutien au Nord-Vietnam après les attaques renouvelées de destroyers américains dans le golfe du Tonkin. » Le 7 août, le Sénat américain, enthousiaste, adopte la « Résolution sur le golfe du Tonkin » qui est confirmée le lendemain par la Chambre des représentants. Johnson a carte blanche. La guerre du Vietnam commence.
Le parallèle avec l’Irak est frappant. Un prétexte inventé de toutes pièces sert à justifier la guerre. Plus grave encore, le mensonge est occulté pendant toute la période où meurent des centaines de milliers de victimes. Dans l’intervalle, les initiés se rendent compte que la seconde attaque n’a jamais eu lieu, mais ils attribuent la désinformation à une mauvaise interprétation des communications de l’époque et préfèrent garder le silence. Ce n’est qu’en 2001 que Robert Hanyok, un historien de la National Security Agency, apporte la preuve définitive de la falsification délibérée de ces communications. Mais là encore, on occulte l’affaire. L’agence continue à classer « secret » le rapport « interne » de Hanyok, pour éviter la comparaison avec l’Irak. Il a fallu attendre un article du New York Times du 31 octobre 2006 pour que le public soit enfin informé.
Pourquoi ce retour en arrière ? Parce que l’affaire du golfe du Tonkin est une répétition générale du processus qui a mûri en Irak, et qui illustre la règle bien connue : quand un Etat veut justifier une initiative militaire, il en invente le prétexte. Et, avec l’aide des grands médias, il imprègne la conscience de ses citoyens de la réalité du prétexte inventé, fondé sur le noircissement de l’adversaire, de façon à les convaincre de la nécessité de l’intervention projetée. C’est ainsi qu’a été décidé par Washington (avec le consensus de la classe politique et l’assentiment populaire) le bombardement du nord-Vietnam ; c’est ainsi qu’a été décidé (avec le consensus de la classe politique et l’assentiment populaire) le bombardement de l’Irak. Les deux bombardements légitimés par de fausses informations et massivement acclamés. Ce genre de plébiscite du bourrage de crâne marque le succès de ce qu’on appelle la propagande, dont les Etats-Unis n’ont cessé de développer et de perfectionner les moyens..."
Espérons qu’avec la multitude de bâtiments de guerre faisant des ronds dans les eaux du Golfe persique, un « incident » de ce genre ne se reproduise pas avec un bateau yankee...
-
Avatar 19 juillet 2007 21:22C’est bizarre comment certaines personnes, pourtant coiffées d’un bonnet rouge, semble oublier la part prépondérante que pris l’URSS à la libération de l’europe lors de la seconde guerre mondiale...
-
Avatar 19 juillet 2007 21:23Au fait je parlais à demi-mots de l’Iran...
mage Arthur...
-
Ce n’est pas nouveau que la CIA soit épinglée comme spécialiste de coups tordus en tout genre, assassinats, tortures, désinformation, et ceci dans le monde entier sans se soucier des états (souvent complices) ou ils opéraient. Entre autres au Vietnam dans les années 60-70 (opération Phoenix) des dizaines de milliers de personnes (vieillards, femmes et enfants compris) exécutées après tortures soupçonnées (souvent à tort) d’aide au « vietkong »...
N’oublions pas de signaler que la France a été un précurseur en matière de répressions brutales, tortures et meurtres systématiques de civils , avec le concept de « guerre totale » inventée pendant la bataille d’Alger par le col Marcel Bigeard, le gén. Jacques Massu, le col. Roger Trinquier en 1956-58.En outre dans les années 70 le gnl Aussaresses (missionné par Giscard...) est allé aux USA et en Amérique latine afin de donner des cours de guerre « révolutionnaire » aux généraux fascistes Argentins, Chiliens et Brésiliens avec comme méthode l’utilisation des « escadrons de la mort » tristement célèbres.
Donc, ne soyons pas jaloux, nous ne somme pas en reste en matière d’abjection...
http://www.wsws.org/francais/News/2007/juin07/270607_cia.shtml
-
Avatar 19 juillet 2007 15:59Exact M. Chapoutier.
Et merci pour les liens, notamment le dernier concernant la France.
La constitution de notre pays ne permet malheureusement pas, contrairement à l’américaine, aux citoyens de provoquer l’ouverture des dossiers classés secret défense concernant la période de la guerre d’algérie, entre autres...
-
Mille excuses, le concept « de guerre totale » n’a pas été « inventé » par des officiers paras français pendant la guerre d’Algérie (finalement sans imagination), mais par un nazi jusqu’auboutiste soit Joseph Goebbels (on a les maitres qu’on peut)...
-
Qui sera le prochain sur la liste ? Iran ? Corée du Nord ? Syrie ? Venezuela ?
-
-
-
Avatar 19 juillet 2007 20:05Les Etats-Unis refusent de signer l’interdiction de l’ONU sur les « restitutions » et la détention secrète
Par Kate Randall 14 février 2007
Cinquante-sept pays ont ratifié mardi le traité de l’ONU interdisant aux gouvernements la pratique des disparitions forcées et la garde de personnes en détention secrète. Washington, tout comme le Canada et un certain nombre de gouvernements européens, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, ont refusé de signer.
Lors de la ratification du traité à Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy a déclaré : « Nos amis américains ont été naturellement invités à cette cérémonie. Ils n’ont pas pu malheureusement se joindre à nous. »
Le porte-parole du département d’Etat américain, Sean McCormack, a simplement dit que le traité « ne correspondait pas à nos attentes. » On comprend clairement toutefois à lire les termes du traité pourquoi il en est ainsi.
La Convention internationale sur la protection de toutes personnes contre les disparitions forcées appelle toutes les nations à adopter une « interdiction absolue » des détentions secrètes ; elle prévoit aussi un dispositif pour localiser le lieu où se trouve la personne « disparue ». Elle oblige également chaque Etat partie à garantir que les victimes de « restitutions » et de détention secrète aient un droit à réparation.
La convention oblige chaque nation signataire à engager, par le biais d’autorités compétentes, des actions en poursuite contre toute personne suspectée de pratiquer des disparitions forcées où qu’elle se trouve. La convention a également établi un comité chargé de surveiller l’application du traité et d’intervenir dans certains cas de figure.
Les agents de la Central Intelligence Agency (CIA) qui sont activement impliqués dans les « restitutions » de par le monde, ainsi que les dirigeants au plus haut niveau qui les ont commanditées, seraient en violation directe du traité. Leurs actes ont été autorisés et sanctionnés par George W. Bush et d’autres membres de son gouvernement. En septembre dernier, le président américain avait ouvertement reconnu l’existence d’un réseau de prisons secrètes dirigé par la CIA et insisté pour qu’elles continuent d’être utilisées.
La pratique américaine consistant à rafler des personnes soupçonnées de terrorisme au nom de la « guerre contre le terrorisme » a aussi été ignorée par le congrès américain qui a adopté en septembre dernier la loi américaine sur les Commissions militaires de 2006 (Military Commissions Act of 2006) qui approuvent l’incarcération de prisonniers à Guantánamo Bay et dans d’autres camps de détention de par le monde, nombre d’entre eux restant secrets. Les prisonniers qui ont été libérés, de Guantánamo ou d’autres prisons dirigées par les Américains, ont décrit les conditions régnant dans ces centres, comme relevant de la torture.
Les fonctionnaires français qui ont mené les efforts pour instituer l’interdiction ont dénombré plus de 51 000 personnes que les gouvernements de plus de 90 pays ont porté disparues depuis 1980. La grande majorité de ces personnes, à savoir 41 000, n’a jamais fait l’objet d’explication et leur lieu de séjour et leur sort demeurent un mystère.
Les familles des disparus et les organisations de droits de l’Homme ont fait pression sur l’ONU pendant des années pour promouvoir l’adoption d’un traité interdisant de tels enlèvements. Washington est déterminé à ce que le rôle joué par les agents secrets américains dans ce genre de disparition reste secret et que leurs auteurs restent à l’abri de poursuites judiciaires tant par les tribunaux américains qu’internationaux.
Un certain nombre de gouvernements européens qui ont refusé de signer le traité ont été impliqués en tant que collaborateurs dans les enlèvements illégaux effectués par la CIA et la torture de personnes suspectées de terrorisme. Suite à des articles de journaux faisant état de collusion européenne dans ces pratiques, y compris des rapports relatant l’existence d’établissements de détention en Europe de l’Est, le Conseil de l’Europe (CE) a commandité un rapport pour enquêter sur ces allégations.
Le rapport du CE a décrit une « toile d’araignée mondiale » d’établissements de détention, dirigée par les agences du gouvernement américain, nombre d’entre eux étant « ensevelis dans le secret. » Le rapport constate que les allégations émises contre les Etats-Unis et 14 gouvernements européens sont en « grande partie vraies. » Les pays anciennement dirigés par les staliniens, la Pologne, la Roumanie et les républiques de l’ex-Yougoslavie, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine, ont joué un rôle crucial dans la collaboration avec la CIA.
Le rapport rédigé par Dick Marty, le rapporteur spécial du CE, a compilé les enregistrements de vols des avions affrétés par des organisations-écran de la CIA et les a comparé aux rapports mentionnant des enlèvements connus. Le rapport a également présenté les récits détaillés de 17 personnes qui disent avoir été enlevées, « restituées » et, par la suite, torturées dans des prisons dirigées par les Américains.
Ces victimes ont rapporté que des groupes d’agents masqués de la CIA, qui les avaient enlevées, les ont enchaînées, leur ont bandé les yeux et les ont fouillées. Les vêtements des détenus leur ont été retirés au moyen de ciseaux en les coupant à même le corps. Les détenus ont été soumis à la fouille de tous les orifices du corps. Certains ont été battus et il y a eu des cas « d’introduction forcée d’un objet quelconque dans l’anus d’un homme ».
Après quoi la victime a été enchaînée, ses oreilles obturées et un sac placé sur sa tête. C’est ainsi qu’il a été embarqué dans un avion pour s’envoler vers un lieu inconnu. « Dans certains cas, l’homme était drogué et se rendait à peine ou pas du tout compte de son réel transfert par avion », précise le rapport.
Le rapport décrit le cas de Binyam Mohamed al Habashi, citoyen éthiopien et résidant au Royaume-Uni. Selon des lettres et des témoignages de première main émanant de sa famille et de son avocat, Al Habashi a été saisi au Pakistan et soumis à la torture alors qu’il était détenu au Maroc. Il a ensuite été transféré à Guantánamo.
Le premier ministre britannique, Tony Blair, a rejeté le rapport du CE en affirmant qu’il ne contenait « rien de nouveau » tout en défendant la pratique des « restitutions » comme étant parfaitement légale. La Grande-Bretagne a refusé de signer le nouveau traité interdisant cette pratique.
Deux procès actuellement en cours et concernant les activités d’agents de la CIA en Europe, et la collaboration de gouvernements européens, attirent une nouvelle fois l’attention sur la pratique illégale des « restitutions ».
Le 31 janvier, le Parquet de Munich a émis des mandats d’arrêt contre 13 agents présumés de la CIA qui sont accusés d’avoir enlevé et torturé un citoyen allemand, Khaled el-Masri. El-Masri, citoyen allemand d’origine libanaise, fut arrêté en décembre 2003 en Macédoine en tant que personne soupçonnée de terrorisme. Il fut illégalement transféré par des agents des services secrets américains en Afghanistan où il fut interrogé et torturé durant une période de quatre mois. Lorsqu’il apparut clairement que son arrestation était une erreur flagrante, el-Masri fut reconduit en pleine nuit par avion dans les Balkans et abandonné dans une forêt près de la frontière albanaise.
Une commission d’enquête parlementaire s’occupe également du dossier d’el-Masri en vue d’établir dans quelle mesure les autorités allemandes étaient informées ou en réalité impliquées dans l’enlèvement et la détention d’el-Masri.
La chancelière allemande, Angela Merkel, (Parti chrétien-démocrate) a immédiatement cherché à distancier le gouvernement allemand de ce dossier. L’Allemagne a également refusé de signer le nouveau traité interdisant la détention secrète.
En Italie, autre pays européen qui refuse de signer l’interdiction, le bureau du procureur général a délivré des mandats d’arrêt contre 26 nouveaux agents de la CIA qui étaient impliqués en 2003 dans l’enlèvement de l’imam Abou Omar.
Abou Omar avait été enlevé en plein jour à Milan et transporté dans une estafette à la base américaine d’Aviano en Italie. De là il fut ensuite transporté par avion à la base aérienne américaine de Ramstein en Allemagne pour finalement être emmené au Caire en Egypte où il fut jeté en prison et torturé. A ce jour, il reste détenu au Caire dans la tristement célèbre prison Torah et privé de tout procès.
L’ancien directeur des services secrets militaires italiens (SISMI) est menacé d’inculpation pour avoir aidé la CIA dans ses opérations de « restitutions ». L’un des principaux obstacles à la procédure judiciaire contre les agents de la CIA est le rôle joué par le premier ministre italien Romano Prodi qui a invoqué le secret d’Etat pour toute information importante liée à la coopération entre la CIA et le SISMI.
(Article original anglais paru le 9 février 2007)
-
Bonjour,
Je vous mets en copie l’artice du Guardian en date du 19 juillet 2007 tiré par moi du site www.taipeitimes/News du 19 juillet aussi
Bonne lecture en anglais Bien cordialement vôtre,
Report claims CIA dissenters exposed secret rendition program in Europe
SECRET JAILS : Rapporteur of the Council of Europe Dick Marty told a committee that many leading figures in the CIA did not accept the methods the US was employing
THE GUARDIAN, LONDON Thursday, Jul 19, 2007, Page 7 « I have no idea what basis [Dick Marty] has for making such a claim. »
Mark Mansfeld, CIA spokesman
US intelligence officials who were deeply opposed to the secret transfer of terror suspects to interrogation centers across Europe cooperated with an investigation into the CIA’s undisclosed network of jails, it was claimed yesterday.
Dick Marty, the Swiss senator who produced the Council of Europe’s report on the hidden transport and detention of suspects, yesterday told a committee in the European parliament that he had received information about the secret program from dissident officers within the upper reaches of the CIA. He said the officers were disturbed that the program, known as renditions, led to the torture and mistreatment of detainees.
« Many leading figures in the CIA did not accept these methods at all, » Marty told a committee meeting yesterday. He said senior agency officials had agreed to help his investigation in return for anonymity.
« People in the CIA felt these things were not consonant with the sort of intelligence work they normally do, » he said.
In his report late last month, Marty presented evidence of a secret program to transfer terror suspects to a network of detention centers where they could be interrogated without the protection of US or international law. Some of these prisons were on European soil, specifically in Poland and Romania, and were used from 2002 to 2005.
The rendition program was exposed by the Washington Post in November 2005. US president George W. Bush confirmed last year that the CIA had conducted such clandestine transfers of detainees, who were interrogated using what he described as « alternative procedures. »
The CIA has rejected Marty’s report as biased. Mark Mansfeld, a CIA spokesman, defended the detainee flights yesterday, but would not be drawn on Marty’s claim to have held conversations with serving officials.
« I have no idea what basis he has for making such a claim, » he said.
Three former CIA officers yesterday said that Marty was correct about the deep divisions within the CIA. However, one former officer, Vincent Cannistraro, said he doubted Marty would have met serving officials.
But the depths of anger within the CIA remained real.
« There are people who decided to take early retirement, » Cannistraro said. « There were a couple of ... relatively senior officials whose upward career was blocked because of their lack of wholehearted endorsement of the program. »
Another ex-CIA officer, Larry Johnson, said he found Marty’s claims credible.
« I know officers who thought this was wrong-headed, who thought this was counterproductive and who stayed away from it, » he said. « So the fact that there are some people getting up and publicly expressing their concern and dissent is not surprising. »
-
Avatar 20 juillet 2007 11:27Merci Mr Maugis pour vos interventions avec lesquelles j’adhère complètement.
La propagande US semble cependant imprégnée profondément certains esprits...
-
Avatar 21 juillet 2007 00:48Envahir et occuper un pays comme l’Iraq de façon illégale , en usant de mensonges relégués par les médias pour l’argumenter ; est fasciste.
-
Avatar 21 juillet 2007 00:53Quant à la terre, elle est moins plate que vos théories...
Mais les agoravoxiens ont l’habitude de vos diversions et changements de sujet, comme le faisait si justement remarquer Bulu ci-dessous...
-
Avatar 21 juillet 2007 12:00Comme à l’accoutumée et comme prévu, Mr Mage fait diversion et ne répond pas, préférant s’enfuir que de débattre avec une personne réfutant de façon argumentée sa vision du monde...
Le démocrate Arthur préfère faire comme l’autruche, n’ayant apparemment comme seul argument : je ne veux pas débattre avec qq qui n’est pas d’accord avec mes idées.
Bref, nous voyons là un bel exemple de débat démocratique selon la définition que Mage a de ce mot...
Mage Arthur termine son petit étron de manière paronoiaque en disant « ne me tuez point, chuis un gentil !!! »
N’ayez crainte Mage Arthur, vous êtes bien placé pour savoir que le ridicule ne tue pas...
-
Avatar 19 juillet 2007 20:34Moralité :
Le mage Turlutte raconta des conneries dans son commentaires de 19h37 :
« toutes les démocraties membres de l’OTAN ont donné leur quitus au gouvernement nord-états-unien ... »(sic)
NB : Le port du couvre-chef (rouge, kaki ou bleu foncé) nuit gravement au dvlpt cérébral et à l’objectivité !!!
-
Avatar 19 juillet 2007 21:05Et la trompe ? écrivez-vous mage Arthur...
Elle peut permettre de retirer de leur/mon fondement les remarques que vous fantasmiez d’y placer !!!
Et sans bouger en plus !!!
-
le probleme Arthur, c’est qu’a chaque fois qu’un article ecorne les US pour leur politique imperiale ou les institutions qui la soutiennent, tu nous sors ton couplet sur la France et la guerre d’Algerie ou France-Afrique pour faire diversion, sans parler de ton usage immodere du mot democratie pour justifier n’importe quoi.
Mais Arthur, si tu as infos sur France-Afrique, la guerre d’Algerie, si tu penses qu’une prise de conscience est necessaire sur ce forum et ailleurs, ecris des articles sur ces sujets au lieu de troller d’autres articles qui n’ont rien a voir avec ces sujets. Je suis sur que ca interesse beaucoup de monde (moi en tout cas).
et puis Arthur, reopen !
-
Avatar 20 juillet 2007 16:57Au Mage Arthur,
« Je ne trolle jamais mais réagis aux articles et commentaires » dites-vous.
Et c’est vrai donc que vous allez répondre à Mr Maugis qui a pris le temps de vous interpeller à plusieurs reprises et de façon argumentée ???
-
Avatar 20 juillet 2007 17:17En effet, votre absence de réponse pourrait être éloquent...
-
Je tien a remercier michel maugis pour ces commentaire pertinent que je partage complétement .Vive l’anarchie à bas les facistes de tout poile eux et leur morale religio nationalo mercantilliste et vive la vie !
-
bonjour,
mais alors, ???
s’il n’y a plus terminator, rambo, John McClane, mulder et scully, jack bauer ... qui va sauver le monde ???
comment on va faire, si la CIA ne peut pas torturer gaiement et en toute impunité chez nous ?
avec toutes ces hordes de sauvages sanguinaires, massés aux frontièrex de l’europe ???
bon, m’en creuser mon bunker ( à votre bunker, m’sieus-dames !!!), moi... et je commence à faire des provisions ( à ne pas confondre avec des points de vue professionnels)
-
Avatar 21 juillet 2007 11:13George W. Bush interdit officiellement aux agents de la CIA de recourir à la torture...
AFP | 21.07.07 | 09h28 • Mis à jour le 21.07.07 | 09h46
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-937916@51-919940,0.html
Voila un article qui ne va pas faire plaisir au Mage Arthur :
Les USA reconnaissent enfin être autant hypocrites que les autres pays avec leurs agences secrètes et leurs services actions !!!
-
Avatar 21 juillet 2007 12:38Votre remarque et votre absence de réponse sur le fond sont éloquents...
-
-
voilà qui est ce trite sir de Vassé :
L’auteur de ce site, Philippe Vassé vient d’être condamné par la justice à 5 reprises pour avoir diffamé le Maire d’Asnières et pour refus d’insertion de droit de réponse :
Reconnu coupable, le 10 mai 2005, par la 14ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, du délit de diffamation à l’encontre de Monsieur Manuel AESCHLIMANN pris en sa qualité de Député-Maire et condamné à 1 000 € d’amende avec sursis, à 1 500 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure Pénale et à 1 € de dommages-intérêts.
Reconnu coupable, le 7 juin 2005, par la 14ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre du délit de refus d’insertion sur son site internet des droits de réponse adressés par la Mairie et condamné à 800 € d’amende avec sursis, 1 € de dommages-intérêts et 1 000 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure Pénale.
Reconnu coupable, le 6 septembre 2005, par la 14ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Nanterre du délit de diffamation à l’encontre de Monsieur Manuel AESCHLIMANN pris en sa qualité de Député-Maire et condamné à 800 € d’amende, à 1 000 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure Pénale et à 1 € de dommages-intérêts ainsi qu’aux entiers dépens.
Reconnu coupable, en septembre 2005, par la 14ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, du délit de diffamation à l’encontre de Monsieur Manuel AESCHLIMANN et condamné à 1 200 € d’amende, 2 000 € de dommages-intérêts, 1 500 € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure Pénale et de payer la publication dans deux quotidiens.
Reconnu coupable, le 13 décembre 2005, par la 14ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre du délit de refus d’insertion sur son site internet des droits de réponse adressés par la Mairie et condamné à 800 € d’amende avec sursis, 1 € de dommages-intérêts et X € au titre de l’article 475-1 du Code de Procédure Pénale.
Plus grave encore, le même Philippe Vassé a été condamné le 25 Octobre 2000 par le tribunal de commerce de Paris à 10 ans d’interdiction de gérer et de diriger toute personne morale. Ce monsieur n’a donc légalement pas le droit de présider l’association qui gère son site. Mais il le fait quand même ...Bel exemple de respect de la loi. Les amis de Mayetic, qui prétendent laver plus blanc que blanc ont décidément de bien curieuses références...
-
Avatar 22 juillet 2007 09:47Merci Adama,
Mais je connaissais déjà l’affaire (ou plutôt les affaires )concernant Mr Vassé pour avoir, comme vous, entré son nom dans un moteur de recherche...
Votre intervention pernicieuse permet cependant aux internautes de s’interesser au fond de l’affaire concernant la gestion de la ville d’Asnière...
Vous omettez (volontairement ???) de préciser que l’affaire continue son parcours judiciaire et vous vous êtes arrêtés étrangement à fin 2005 dans votre liste non-exhaustive...
Pour les internautes s’interressant aux affaires et condamnations, dont certaines ont été en appel, allez faire un tour sur Google en tapant Philippe Vassé...
Exemple :
Un article de Christine Henri, paru dans Le Parisien du vendredi 16 juillet 2004 :
"Les ratés de la construction du quatrième collège, le financement des écoles, les démêlés judiciaires du maire, l’édification d’un centre pour les Témoins de Jéhovah, le financement d’un festival folklorique... rien ne lui échappe. « J’ai créé ce site pour offrir aux habitants une alternative au journal municipal « Asnières infos », explique ce conseiller prud’homal. Le poil à gratter de la ville Au fil des mois, cet ancien instituteur n’a cessé de s’imposer comme le poil à gratter de la ville. Il est devenu un véritable contre-pouvoir. Ses informations intéressent aussi bien la justice que la police ou les chefs d’entreprise et les petits actionnaires des sociétés ayant décroché des marchés publics dans la ville... Le succès n’a pas tardé à être au rendez-vous. Philippe Vassé compte aujourd’hui quelque 350 abonnés sur sa liste confidentielle et ce sont 600 personnes qui visitent chaque jour son site. Depuis, cet ancien instituteur est devenu la bête noire de Manuel Aeschlimann, le député-maire UMP d’Asnières, qui le juge sans pitié. « Chacun est libre de polémiquer. Mais Philippe Vassé règle des comptes personnels. Ses propos dépassent ce qui est légalement admissible. Il lance des appels publics à la délation et de fausses informations. C’est un personnage haineux. » Philippe Vassé a fait tout récemment l’objet de deux actions en justice pour diffamation. Mais l’auteur du site a également porté plainte en avril dernier contre le maire pour violation du secret de la correspondance privée électronique..."
et
"Affaires Manuel Aeschlimann contre Philippe Vassé :
Manuel Aeschlimann avait déposé une plainte en diffamation avec constitution de partie civile contre Philippe Vassé, président de l’ADECA, pour des assertions contenues dans un courrier et des courriels privés (chroniques asniéroises). Le tribunal a relaxé Philippe Vassé pour quatre des assertions contestées. Il a condamné Philippe Vassé à verser 1 euro de dommages et intérêts à Manuel Aeschlimann pour deux assertions jugées diffamatoires. Une peine de 1000 euros d’amende avec sursis a également été prononcée.
Le tribunal a ensuite entendu les plaidoiries pour plusieurs affaires intentées par Manuel Aeschlimann contre Philippe Vassé, en tant que président de l’ADECA, pour des refus d’insertion de droits de réponse sur le site internet, un tract de l’ADECA, et des courriels privés jugés diffamatoires par Manuel Aeschlimann.
Manuel Aeschlimann s’est présenté en personne, et a fait au tribunal et à l’assistance l’honneur de sa présence jusqu’à la fin de l’audience, entièrement consacrée à partir de cet instant (il est alors 16 heures) aux affaires asniéroises.
Quelques extraits cocasses
Manuel Aeschlimann a affirmé « qu’il y avait une forte audience sur le site asnierois.org ».
L’assistance a appris que l’enquête de police judiciaire diligentée dans le cadre de la plainte pour diffamation visant des courriels privés, prétendûment écrits par Philippe Vassé, avait conclu à un subterfuge dont se serait rendu coupable (selon la police judiciaire) Francis Pourbagher, directeur de cabinet du maire, également présent. Ce subterfuge aurait permis à Francis Pourbagher d’obtenir les courriels incriminés, dont il n’était pas destinataire. Le président, avant d’entendre Francis POURBAGHER, a lancé : « Un commandant de police qui conclut à un subterfuge, cela ne se voit pas tous les jours ». Francis Pourbagher a nié, et a expliqué à la grande surprise de l’assistance qu’il était « inondé des mails de Philippe Vassé ».
Philippe Vassé assurait seul sa défense, Maître Delcros représentait les intérêts de Manuel Aeschlimann. Ces affaires sont mises en délibéré..."
et
"Cette affaire suit la procédure de la citation directe. Aucune procédure d’instruction n’est mise en place, le plaignant a la responsabilité d’apporter les preuves du délit dénoncé, Le tribunal convoque les deux parties directement devant un juge, le plaignant s’engageant à faire l’offre de preuve lors de l’audience.
Juin 2006 Philippe Vassé est convoqué au commissariat d’Asnières à la demande du procureur de la république. Motif de cette convocation, Philippe Vassé a été « signalé » comme ne pouvant présider l’association ADECA puisqu’il aurait été condamné à 10 ans d’interdiction d’une entreprise commerciale par le tribunal de commerce de Paris le 25 Octobre 2000.Selon le plaignant, qui reste à identifier, cette condamnation interdirait, par extension, à Philippe Vassé d’éxercer la responsabilité dans une association à but non lucratif.
4 Octobre 2006. Le parquet du TGI de nanterre envoit, sous pli recommandé adressé à Philippe Vassé, une citation à comparaître le convoquant pour une audience le 25 Novembre 2006 (Affaire N° 0610161076).
Philippe Vassé est connu pour être un opposant historique à Manuel Aeschlimann. L’ADECA (Association de Défense des Contribuables Asnièrois), dont Philippe Vassé est le président, a joué un rôle majeur dans la révélation de certains dossiers asnièrois. A suivre...
25 Novembre 2006 Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre reconnait Philippe Vassé coupable des faits qui lui sont reprochés, mais en raison du contexte local et du fait de l’absence de tout préjudice financier ne prononce aucune condamnation.
Voici les mots du Procureur de la République lors de ses réquisitions : « Je demande au Tribunal de juger que le délit est bien constitué, mais que, tenant compte du contexte local de l’affaire et du fait que Philippe Vassé n’a porté par ses actes aucun préjudice financier à personne, je demande que le prévenu soit dispensé de toute sanction ».
Réquisitions suivies à la lettre par le tribunal.
Etat de la procédure : Coupable relaxé ou innocent condamné à rien... Notre Juridoscope ne sait comment répertorier le résultat de cette affaire...
dernière mise à jour 27 Novembre 2006".
Etc...
Adama, j’ai moi même été condamné à 1500Frs d’amende pour « tapage nocturne » par le tribunal de police du 15ème arr. de Paris, il y a une quinzaine d’années...
Pouvez-vous me dire ce que cela apporte aux échanges suivant cet article sur la CIA ???
-
Avatar 22 juillet 2007 11:02D’ailleurs Adama, en utilisant les mêmes méthodes que vous, pouvez-vous nous dire si vous avez qq chose à voir avec ce site :
http://www.lemurianconnection.com/fr/adama/index.htm
-
mais de quoi je me mêle ???
c’est de la délation, adama...
pas cool
-
y’a juste un truc qui me chiffonne : l’intrroduction de mr vassé, le situe à ... taïwan... à moins qu’il n’y ait une ligne de métro directe entre taïpei et nanterre...
il peut avoir homonymie, et ce n’est pas un cas si rare que ça...
dans le doute, abstenons-nous de toute diffamation...
-
adama,
pour être correct avec monsieur vassé, vous auriez dû publier les 2 sons de cloches : il semblerait que la position de mr vassé ait été reprise, entre autres, par le canard enchainé, marianne, le parisien....
ainsi que les pages dans lesquelles il s’explique sur sa position sociale... cette fois-ci, c’est vous, qui frôlez la diffamation...
- http://asnierois.org/fw/html/index.php : « » Revue de presse : Les fiancés d’Asnières
Le Canard EnchainéNDLR : La mairie d’Asnières fait les gros titres dans le « Canard Enchainé ».
Cet article se devait de faire partie de la revue de presse d’Asnierois.org. Voila qui est fait...
L’article du Canard Enchainé du 20/06/07 :
Incorrigible, ce Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières (Hauts-de-Seine). Déjà soupçonné de tenir des fichiers ethniques dans sa bonne ville, le voilà qui dénonce systématiquement au procureur les couples franco-étrangers qui veulent convoler !Transmis par jeanb le 02 July 2007 à 00:00:00 CEST (303 lectures) (Lire la suite de cet article ...)« »"
- http://juridoscope.asnierois.org/wakka.php?wiki=OrG003 : « »" Manuel Aeschlimann c/ Philippe VASSE (Asnierois.org) (MAe/PV-03)
21 Janvier 2005 : Manuel Aeschlimann, conseillé par Maitre Schnerb, dépose une plainte , pour refus d’insertion de 3 droits de réponse sur le site Asnierois.org, contre Philippe Vassé, président de l’ADECA , directeur de la publication du site. Philippe Vassé considérant que ces demandes sont infondées, refuse de les publier.
7 Juin 2005 : Philippe Vassé est condamnè par la 14e Chambre du TGI de Nanterre, à 1 € de dommages-intérêts, et à 800 € d’amende avec sursis. Philippe Vassé décide de ne pas faire appel.
29 Septembre 2005 : Les 3 droits de réponse de M. Aeschlimann sont publiés sur le site asnierois.org. Lire les articles incriminés et les droits de réponse publiés.
1er article en date du 21 Septembre 2004 Mairie Mobile une dépense utile ? 2ème article en date du 10 Septembre 2004 Pour une école sur un site sain, calme et spacieux 3ème article en date du 21 Septembre 2004 Dossier square Chanzy
Lire les droits de réponse de la mairie : droits de réponse de la mairie
Etat actuel de la procédure : Jugement définitif.« »"
- http://loiclemeur.com/france/2004/02/le_maire_dasnie.html : « »"Le Maire d’Asnieres attaque un blogueur en diffamation
Merci JLR et Christophe de Monputeaux.com de m’avoir alerté, bien entendu toute ma sympathie également au blog collaboratif Asnierois.org, qui fait l’objet d’une procédure du Maire d’Asnieres. J’avais aussi discuté ici de diffamation et j’ai reçu une petite consultation d’un de mes avocats que je posterai bien tiens, je vais lui demander l’autorisation...
Bien entendu c’est regrettable, ce que j’ai retenu de cette consultation c’est qu’un blogueur a tout a fait le droit de s’exprimer et de raconter ce qu’il pense être la vérité sur quoi que ce soit, par contre sans jugement de valeur, sans critiquer ouvertement en public « gratuitement ». J’avoue ne pas avoir pris le temps de lire tous les articles en question sur le blog d’Asnieres.
On ne lui ferait pas une petite bombe google aussi, au Maire d’Asnieres ?
En tout cas voici le billet de JLR que je reprends ici :
Du blog collaboratif Asnierois.org : "Ainsi, le Maire d’Asnières vient de manifester son sens personnel de la démocratie : il attaque en Justice, par la voie d’un Référé auprès du TGI de Nanterre, quelques articles publiés sur notre site, et, très étrangement, tous signés par un seul des membres de notre rédaction selon lui. Attaquer, pour l’entraver, la liberté d’expression et d’information que permet l’Internet, il fallait oser le faire : un Maire l’a fait, celui d’Asnières sur Seine. Selon cet élu qui annonce dans son parcours professionnel qu’il a suivi des cours de droit, le fait de simplement parler, d’évoquer des affaires judiciaires où son nom est cité par la presse, serait diffamatoire. On se demande alors pourquoi la presse est libre de s’exprimer sur lesdites affaires judiciaires, et pas les habitants de notre ville sur les mêmes sujets via Internet. Notre Maire ne serait-il pas un peu excessif dans ses agressions judiciaires contre la démocratie ? D’après l’avocat de Manuel Aeschlimann, Me Xavier DELCROS, le plaignant aurait même vu un tract dont le titre serait « Le Supermenteur d’Asnières enfin démasqué ! ». Heureusement, notre site est innocenté de ce texte imprimé. Selon ce juriste, nous citons pour l’information des Asniérois, « le qualificatif de supermenteur appliqué à Manuel Aeschlimann, pris en sa qualité de Maire, est par nature injurieux dans la mesure où ce terme est d’autant plus outrageant qu’il comprend un superlatif » (...)." Posté le 28 février 2004. [MediaTIC]« »« »
- http://japarthur.typepad.com/Fichiers/20040716_LeParisien.doc : « »" Le trublion du Web exaspère le maire d’Asnières (Le Parisien, 16.07.04) PHILIPPE VASSÉ, président de l’association Adeca (Association des contribuables asniérois) et animateur du site aniesrois.org, est un auteur prolixe. Depuis décembre 2003, il a signé plus de 360 chroniques sur la vie locale. Ce libre-penseur publie sur un ton humoristique tous les rebondissements de l’actualité et de la vie politique locale. Un article de Christine Henri, paru dans Le Parisien du vendredi 16 juillet 2004. Les ratés de la construction du quatrième collège, le financement des écoles, les démêlés judiciaires du maire, l’édification d’un centre pour les Témoins de Jéhovah, le financement d’un festival folklorique... rien ne lui échappe. « J’ai créé ce site pour offrir aux habitants une alternative au journal municipal « Asnières infos », explique ce conseiller prud’homal. Le poil à gratter de la ville Au fil des mois, cet ancien instituteur n’a cessé de s’imposer comme le poil à gratter de la ville. Il est devenu un véritable contre-pouvoir. Ses informations intéressent aussi bien la justice que la police ou les chefs d’entreprise et les petits actionnaires des sociétés ayant décroché des marchés publics dans la ville... Le succès n’a pas tardé à être au rendez-vous. Philippe Vassé compte aujourd’hui quelque 350 abonnés sur sa liste confidentielle et ce sont 600 personnes qui visitent chaque jour son site. Depuis, cet ancien instituteur est devenu la bête noire de Manuel Aeschlimann, le député-maire UMP d’Asnières, qui le juge sans pitié. « Chacun est libre de polémiquer. Mais Philippe Vassé règle des comptes personnels. Ses propos dépassent ce qui est légalement admissible. Il lance des appels publics à la délation et de fausses informations. C’est un personnage haineux. » Philippe Vassé a fait tout récemment l’objet de deux actions en justice pour diffamation. Mais l’auteur du site a également porté plainte en avril dernier contre le maire pour violation du secret de la correspondance privée électronique. Site créé par Philippe Vassé : www.asnierois.org Site de la ville : www.ville-asnieressurseine.fr C.H. Le Parisien , vendredi 16 juillet 2004 « »"
- http://www.nieuwblog.com/Reprise-d-un-commentaire-detaille-de-Philippe-Vasse,-President-de-l-ADECA-publie-sur-www-zebraincast-com_a167.html
- http://www.zebraincast.com/blog/archives/97 « »" Rhalala, impossible de passer le week-end tranquille. Philippe Vassé, président de l’ADECA, qui publie le site asnierois.org, répond au maire-adjoint d’Asnières, qui l’évoquait dans le commentaire de cette note, republié ici. Je republie donc également en note. Il y a de plus en plus de beau monde sur ce blog. Quand est-ce qu’on prend un pot ensemble ?Bonjour,
Je reviens ce matin de Taiwan où je passais des moments merveilleux et agréables.
Et patatras, je sors de l’avion confortable d’Eva Air pour me voir citer par le célèbre Charles Caillet, premier maire adjoint de Manuel Aeschlimann.
Charles Caillet n’est pas juriste et de plus il semble fatigué. Aidons ce brave homme qui ne veut que le bien des entreprises et des salariés de France.
Le site www.asnierois.org appartient non à moi- je n’en suis pas le dirigeant- mais à l’association de loi 1901 ADECA - association de défense des contribuables asniérois- Celle qui a initié la fameuse affaire du Festival Folklorique de juin 1998 dans laquelle le maire d’Asnières a été entendu- enfin- comme témoin assisté.
Cette association a créé un site où la vérité des faits est incontestée, mais que Manuel Aeschlimann poursuit depuis deux ans de sa hargne judiciaire avec nos impôts- 300 000 euros de frais d’avocats par an à Asnières : record national enfoncé !!!
Alors, sur 14 procès, la mairie a eu deux jugements définitifs en sa faveur car non contestés en temps et heure par l’ADECA dont je ne suis que le Président : pour un TRACT écrit associatif et des refus de droit de réponse !!!
Les 3 autres jugements qu’évoque Monsieur Caillet, qui influa dans un passé récent- avant sa retraite- à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et Hauts de Seine contre l’ADECA sont frappés d’Appel, mais notre écrivain du jour n’a pas dû en être informé par son patron.
Curieux oubli pour celui qui se dit chargé de rétablir les faits !!!
Passons sur la méthode. Allons au fond des faits.
www.asnierois.org que cite Monsieur Caillet, qui a été silencieux comme ancien ponte de la Chambre de Commerce sur le dossier Mayetic, a TOUJOURS dit la VERITE sur les faits asnié&rois. Même Charles Caillet ne le nie pas ! Il préfère parler des condamnations pour propos diffamatoires selon la Justice dans UN TRACT et d’un refus de droit de réponse !!!
Il cite des faits judiciaires sans lien avec le site lui-même et essaie de créer la confusion entre faits et commentaires. Or, si les faits sont exacts et avérés, donc incontestés, pourquoi refuse-t-il d’ouvrir le débat sur ceux-ci ? Croit-il les intrenautes assez stupides pour ne pas comprendre que les attaques personnelles, de plus fausses, ne servent pas sa cause, mais lui nuisent ?
Alors, pourquoi cette hargne contre ses concitoyens, contre les sites et blogs qui se multiplient à Asnières et sont tous attaqués en Justice, même ceux des anciens élus de Manuel Aeschlimann comme le site de Monsieur Jean Jacques Semoun ?
Pardi, la réponse est évidente : pour essayer de discréditer tout ce qui existe à Asnières de forces vives indépendantes qui ne supportent plus la dictature de l’information et veulent penser librement.
Monsieur Caillet se trompe de siècle et de pays. Il applique le célèbre adage du Procureur Vychinsky à Moscou en 1937 : ” même si les accusés sont innocents, nous devons tout faire pour que tous les croient coupables”
Pour ma part, je comprends bien l’objet de sa haine. Mais je préfère discuter des faits de fond que suivre ces dénigrements quelque peu ubuesques.
Le 15 décembre 2005, 8 associations et 13 élus divers ont dénoncé ensemble en Conférence de presse -le Parisien et le Nouvel Observateur + l’AFP le climat de dictature à Asnières.
Il urge de ne pas se taire, de ne pas craindre la puissance de l’ami de Nicolas Sarkozy et de continuer à dire toute la vérité.
A Asnières, c’est dur, très dur ! Mais nous le savons : le mensonge est l’arme des faibles”
Et la vérité sera la plus forte, n’en déplaise à Charles Caillet qui devrait ne pas se substituer à la Justice avant elle....
Philippe Vassé Président de l’ADECA « »"
etc...
-
Avatar 22 juillet 2007 17:53Merci Claude pour ce joli complément d’information...
Les méthodes vichystes d’Adama sont honteuses, subjectives et malhonnêtes pour un commentateur dit « citoyen ».
Elles déshonorent ce site et seront, je l’espère, censurées à juste titre...
Avatar.
-
bonsoir avatar,
merci pour réponse.
je ne supporte pas les délations, donc, par acquis de conscience, je suis allée voir sur google, et c’est là que j’ai lu que le sieur vassé est...subversif !!! donc pas un mauvais bougre en soi...
de plus son combat est repris dans des journaux comme le canard ou marianne...
je remarque que le sieur adama, n’a jugé bon de répondre à son emportement intempestif, qui je ne souhaite, est le résultat d’une mauvaise lecture trop hâtive des faits exposés...
bonne soirée,
claude
-
bonsoir avatar,
merci pour la réponse.
je ne supporte pas les délations, donc, par acquis de conscience, je suis allée voir sur google, et c’est là que j’ai lu que le sieur vassé est...subversif !!! donc pas un mauvais bougre en soi...
de plus son combat est repris dans des journaux comme le canard ou marianne...
je remarque que le sieur adama, n’a jugé bon de répondre à son emportement intempestif, qui je ne souhaite, est le résultat d’une mauvaise lecture trop hâtive des faits exposés...
bonne soirée,
claude
-
oups ! désolée, y’a comme un bug dans mon pc !
désolée pour le double envoi...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON