Le nerf de la paix au Proche-Orient
Le Hamas ne s’attendait pas du tout à se retrouver en position de gouverner seul l’Autorité palestinienne. Et le parti islamiste ne peut dissimuler son embarras. Ses dirigeants courtisent le président Mahmoud Abbas, par ailleurs chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de sa principale organisation, le Fatah, dans le but de former un gouvernement d’unité nationale ou, au moins, de conclure un partenariat politique.
Les violences des dernières heures entre militants du Hamas et du Fatah, ainsi que les craintes que ce dernier ne se déchire dans le sang après sa déroute électorale, ne plaident pas pour un accord de ce type.
Le Hamas rechigne à accepter le pouvoir que les urnes lui ont donné. Curieuse réaction pour une formation politique en position de diriger seule son "pays". Mais le mouvement islamiste et terroriste se retrouve dans une situation délicate. S’il forme le prochain gouvernement sans renoncer à la lutte armée et à la destruction d’Israël, les principaux bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne devraient lui couper les vivres. S’isoler ou se renier, tel est le choix qui s’offre au groupe djihadiste.
Le gouvernement israélien a lancé un appel très ferme en ce sens à la communauté internationale. George W. Bush a répondu sans équivoque. Sans surprise, l’Union européenne (UE) n’a pas encore adopté une position claire et définitive. Si la Commission de Bruxelles a prévenu qu’elle ne collaborerait qu’avec un exécutif pacifique, elle hésite à brandir l’arme financière. Alors que l’UE représente le principal soutien financier de l’entité palestinienne, à hauteur de 500 millions d’euros par an.
Le "Quartet", auquel participent les Européens, mais aussi les Etats-Unis, la Russie et l’ONU, paraît toutefois déterminé à exercer une pression maximum sur le Hamas pour qu’il renonce à la violence, se désarme, reconnaisse Israël et respecte les accords internationaux concernant le processus de paix israélo-palestinien.
En raison de son poids sonnant et trébuchant, l’Union européenne se retrouve donc face à une occasion historique de jouer enfin un rôle central dans l’avenir du Proche-Orient. Mais, pour cela, elle doit annoncer sans ambiguïté qu’elle ne versera plus un euro à l’Autorité ni aux institutions palestiniennes si le Hamas ne fait pas un virage à 180 degrés en faveur de la paix avant de former un gouvernement ou d’y participer.
32 réactions à cet article
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S’il forme le prochain gouvernement sans renoncer à la lutte armée et à la destruction d’Israël, les principaux bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne devraient lui couper les vivres.
En gros le pauvre peuple palestinien va se retrouver dans la merde (alors qu’ils dépendent à 90% des aides internationals). Ce chantage ne fait vraiment pas honneur à l’occident !
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Le pauvre peuple palestinien vient d’élire un parti djihadiste, favorable au terrorisme le plus aveugle, à la destruction de l’Etat d’Israël et à un rôle de sous-citoyen pour les femmes... Lisez sa charte avant de vous en prendre à l’honneur de l’Occident !
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Non le peuple palestinien à voté pour des résistants, des gens qui vont lutter efficacement contre la corruption et qui vont mettre de l’ordre en Palestine.
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Mr.Hartoghe,
J’aimerais vous poser une question.J’espère que vous m’y autorisez.
Dans votre esprit, à quoi correspondent vos interventions sur Agoravox ?
S’agit-il de « billets d’humeur », de militantisme partisan ou de journalisme ?
S’il s’agit de billets d’humeur je n’y vois pas le moindre inconvénient.Nous avons tous nos états d’âme.
Quant au militantisme (qui est parisan par nature)cela me va aussi mais disons...vous manquez un peu de charisme !Un psy. dirait que vous faites un peu dans la psychorigidité ! A côté de vous, Arlette Laguiller a un sex appeal de top model.
Si d’aventure, vous vous preniez pour un journaliste alors là cela serait grave !
Je ne partage pas les idées d’un Alexandre Adler mais j’ai la plus grande estime pour son esprit encyclopédique, son érudition et son talent. Tandis que vous le journalisme c’est un peu le « copier-coller » à haute dose recouvert d’une grosse couche de pseudo moralité.
Pour faire "J’ai des idées, moi Monsieur" !
Je vous souhaite quand même un excellent w.e.
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Cher anonyme, heureusement que vous vous autorisez à poser des questions aux contributeurs d’un média citoyen comme AgoraVox. Je vous invite, si ma personne et surtout mes interventions vous intéressent, à jeter un coup d’oeil sur mon blog « Carte de presse ». Vous découvrirez que la majorité de mes billets ou posts sont classés dans la catégorie « Humeur du jour ». Et, oui, au risque de vous déplaire, je me considère journaliste. Excusez-moi d’estimer que mon analyse de fond est objective et le fruit d’une longue expérience et réflexion. Quant au style polémique, c’est le mien. J’aurais dû sous-titrer « Carte de presse » : « blog journalistique et polémique ». Donc, quand je commente l’actualité, je suis journaliste et polémiste. Militantisme partisan ? A part la liberté de penser, non. Ma seule carte est celle de journaliste. Mon indépendance est, de fait, totale ! De qui ou de quoi pensez-vous que je dépend ? Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas, quand j’éditorialise, des convictions, voire des partis pris. Non synonyme de propagande. C’est du moins mon humble avis que je ne vous demande pas de partager... Bonne journée à vous
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Je vous remercie pour votre réponse et des précisions qu’elle contient.
Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Je vous remercie pour votre réponse et des précisions qu’elle contient.
Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Je vous remercie pour votre réponse et des précisions qu’elle contient.
Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Je vous remercie pour votre réponse et des précisions qu’elle contient.
Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
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Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
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Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Je vous remercie pour votre réponse et des précisions qu’elle contient.
Avant de vous poser ma question, j’avais fait un tour sur votre site et c’est bien pour cette raison que je vous demandé s’il s’agissait de « billets d’humeur ».
Sur ce point là je pense que nous sommes d’accord. Vos billets sont rédigés sous l’influence d’une disposition affective et/ou émotionnelle.
Je ne vous nie absolument pas ce droit.
Par ailleurs vous revendiquez également d’être journaliste, polémique de surcroît.
Je pense que la tâche d’un journaliste est avant tout de relater des faits.Nous sommes bien d’accord, je pense, pour admettre que dans le cas de celui qui relate le chiens écrasés cela n’est pas trop difficile. Lorsqu’il s’agit de réalités plus complexes la tâche est plus compliquée.Ce que l’on demande à un journaliste dans ces cas là c’est non seulement de relater les faits mais de les restituer dans leur contexte et leur génèse.
Je m’explique.J’ai noté que vous avez vécu en Amérique Centrale.( c’est une des rares parties du monde que je ne connais pas)Si vous me relatez un évènement relatif au Nicaragua, j’attends de vous que vous me fournissiez OBJECTIVEMENT les tenants et les aboutissements de cet évènement pour que je puisse me faire une opinion.
Eventuellement, dans un deuxième temps, il pourrait être intéressant de connaitre la votre.
Je ne vous nie pas le droit d’avoir des convictions et des jugements.
Mais à un journaliste je demande avant tout une relation objective,claire, exhaustive et aussi impartiale et neutre que possible.
Permettez-moi de prendre un exemple issu de votre terre natale.
Ayant quelques kilomètres de plus que vous au compteur,j’ai eu la grande chance( et le privilège) de rencontrer à quelques reprises votre consoeur Colette Braeckman.Elle est unanimement reconnue comme une journaliste spécialiste des Grands Lacs.Quand elle parle ou écrit au sujet de génocide du Rwanda( sujet bien plus complexe que celui du Hamas !) elle relate des faits, analyse ceux-ci, les replace dans un contexte historique mais s’abstient de tout jugement.
Cela n’est même pas nécessaire quand les faits sont relatés correctement.
Ce que je vous reproche c’est de polémiquer avant même de faire relation exhaustive des faits . Vos convictions, vos certitudes,transparaissent avant les faits( qui , je m’en excuse, sont bien souvent des« copiés-collés »)
A votre décharge je dirai que vous êtes loin d’être le seul ni d’être le...pire.
Une grande partie de vos confrères se croient investis d’une mission de « faiseurs d’opinion » ou de politicologues.Bref ,d’être en prise directe avec le pouvoir !!
Il n’est vraiment pas bon de mélanger les genres car en général (à de rares exceptions près)l’on est mauvais en tout !
Ceci étant, c’est sans « bad feelings » que je vous ai répondu.Sinon je ne me serais pas donné la peine. Cordialement.
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Eric, Les palestiniens ont voté et ont élu (certainement à leur grande surprise)des djihadistes qui s’ils ne changent pas d’options politiques vont les mener tout droit vers le chaos. Quant à l’ordre qu’ils vont imposer c’est celui de la loi islamique avec son lots d’atteintes graves à la vie et à la dignité humaine : lapidations, décapitations, flagellation, etc. L’exemple de l’Iran corrompu des Mollahs ne vous a-t-il pas servi de leçon ?
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« Trop », le Hamas n’a pas la majorité absolue, elle ne peut donc pas amender la constitution et peu encore moins changer les lois sans l’accord du Fatah.
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76 sièges pour le Hamas sur les 132 à pourvoir, pour vous ça ne constitue pas une majorité absolue ?
La moitié de 132, ça fait combien ? Etes-vous sùr de savoir Compter, mon cher Eric ?
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Concernant « Trop »« l’Iran corrompu des Mollahs ».Le President de l’Iran gagne 900 Euro par mois.
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En ce qui concerne la corruption, s’il vous plait, il n’y a pas qu’en Palestine ou en Iran ou même dans les pays dont la tendance politique ne convient guère ; Rappelez vous simplement qu’en France, nous allons juger une affaire de corruption pour laquelle seuls les corrupteurs seront au banc des accusés ; pour les corrompus, ils sont à un tel niveau étatique qu’ils ne peuvent être atteints.
Par contre, en tant qu’Européen, j’ai du mal à accepter que l’on souhaite ré-éditer sous une forme ou une autre, et donc que nous ayons la moindre responsabilité, dans un génocide comme celui vécu par les irakiens durant l’embargo inhumain. Quand l’auteur de cet article préconise ce type de chantage (vous changez ou crèverez), il y a une forme d’intégrisme dans cette position.
Je ne défends pas pour autant le Hamas, mais l’esprit dont vous faites montre n’est guère approprié pour faire valoir les principes démocratiques. Maintenant le Hamas est l’interlocuteur privilégié pour tout ce qui concerne les problèmes de la Palestine. C’est avant tout sur le terrain politique qu’il faut les amener à aborder différemment le problème israëlo-palestinien ; le chantage risque d’accentuer les rancoeurs !
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En fin d’année 2002 une commission d’enquête sur les crédits alloués par la France à l’autorité palestinienne avait été demandée par des députés européens.... Si cette commission avait été créée il y a seulement une dizaine d’année et avait exercé un contrôle, les débats et gros titres d’aujourd’hui n’auraient peut-être pas lieu d’être. Le plan Marshall qui a permis à l’Europe de se redresser n’avait pas été octroyé sans conditions... Par ailleurs les fonds alloués à l’AP, et qui se chiffrent en millions d’euros, ne proviennent pas uniquement des pays occidentaux mais aussi des pays de la ligue Arabe.
Il me semblerait plus que paradoxal d’adhérer à la réprobation de la Shoa et par ailleurs d’accepter de soutenir, par une quote-part d’impôts, un mouvement politique dont l’objectif essentiel est clairement l’extermination du peuple israëlien actuel, et l’asservissement des femmes.
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C’est certes votre point de vue, mais la Shoa, même si nous la réprouvons, est passé. Proposé l’identique pour l’avenir d’un autre peuple, quelque soit sa religion, sa culture, sa race pose à mon sens un problème. Par ailleurs, nous avons le droit de réprouver les effets de l’embargo imposé par l’occident qui a généré la mort dans la population irakienne.
Certes, le volontarisme n’est pas le même que les assassins de la seconde guerre mondiale, mais la responsabilité est la même.
Il y a d"autres moyens de ramener le Hamas à plus de raison sans générer un génocide du peuple palestinien. Mais il faut admettre que la situation peut poser des cas de conscience ; pour ceux qui en ont encore une !
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un mouvement politique dont l’objectif essentiel est clairement l’extermination du peuple israëlien
Et voila les grands mots... Non le but du hamas est la destruction de l’ETAT d’Israel pas l’extermination des juifs. On a détruit beaucoup d’état dans l’histoire, l’état nazi, l’état japonais impérial militariste, l’état soviétique s’est écroulé et se sera bientot au tour d’Israel...
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Vouloir détruire un ETAT qui est l’une des 8 puissances nucléaires de la planête et qui possède l’une des meilleurs armées du monde (sans parler de ses services secrets), relève bien du crétinisme de haut vol.
L’OLP d’Arafat s’y est bien essayer pendant plus de 30 ans, sans plus de succès d’ailleurs. La charte de l’organisation à même finie par être modifiée pour reconnaître le droit à l’existence de l’ETAT d’Israel.
Visiblement, depuis jeudi, le Hamas commence à reviser ses prétentions destructrices à baisse : il ne demande plus simplement que de vouloir négocier sur le statut de Jérusalem et de s’en tenir là. Tient donc !
« Destruction de l’ETAT d’Israel » : que de grands mots effectivement !
Si ça commence comme ça avec ses gugusses, d’ici peu de temps, j’ai comme une vague impression que les antisionistes de tout poil, vont vite en être pour leurs frais !
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Ah bon ! ! ! Il ne s’agit que d’un projet de destruction de l’Etat ? ! ! Donc tous les occupants d’Israël, quels qu’ils soient, n’ont rien à craindre physiquement ... Et le terrorisme, grand mot encore, c’est de la résistance bien sûr.... On résiste contre les bus scolaires, contre les clients des supermarchés..... de la même manière qu’ont résisté Ghandi et Jean Moulin. Quant à la situation des femmes sous régime islamiste, que du progrès...donc d’accord, finançons ces bonnes oeuvres sans aucune condition !!
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Pour la condition des femmes, vu de notre culture judéo-chrétienne, il est vrai qu’il existe quelque chose de choquant ; du moins c’est un argument recevable. Mais, il faut le voir aussi par l’oeil de la culture musulmane.
Même en France, pays laïc (et nous ne sommes pas nombreux), certaines libertés des femmes ne sont que trop récentes. Et le point d’équilibre permettant d’assurer l’égalité de tout être humain dans nos propres sociétés n’est pas encore atteint.
Cependant, la culture musulmane n’est pas au même point que la notre ; elle est en retard. D’un autre côté, certains traitements de la femme en occident choque les population dont la culture est issue de l’Islam.
Qui a raison, qui a tord ? Si les pays dont la culture est à forte conotation musulmane ont des progrès à faire dan le sens de la place de la femme dans leurs sociétés, ce sera par une évolution de leur culture ; on ne peut imposer les préceptes d’une culture dans une autre sans risquer des désiquilibres sociaux. Nous avons déjà vécu une telle période dans notre vision impérialiste du monde.
Le monde est fait de gens différents dont la culture est l’élément moteur de leur évolution. Si vous proposez d’oeuvrer favorablement sur ce sujet, nous sommes d’accord ; si vous proposez d’imposer certains points de notre culture à une culture d’origine différente, nous ne serons pas d’accord. Je ne cautionne aucun terrorisme ; donc pas celui de la vertu !
Rapelez-vous que l’évolution est un lent processus.
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Je suis tout à fait d’accord avec Mona. J’attends que les défenseurs du hamas m’explique en quoi faire sauter un kamikaze dans un bus (avec dedans des civils et même des non israeliens eventuellement) est un acte glorieux de résistance qui va améliorer la situation des palestiniens et faire aboutir à une paix...
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Que ceux qui s’imaginent que le Hamas va changer en gouvernant, se bercent d’illusions ! L’Europe ne doit plus verser un seul ECU à cette bande de barbus moyen ageux, qui imposeront la charia à leur peuple et à toutes les minorités religieuses de la région. Je trouve déja indécent que l’UE ait versé de telles sommes à « ce-pôvre-peuple-palestinien-opprimé-par-les-méchants-israeliens-colonisateurs et gnan-gnan-gnan... Aucune entité n’a reçu autant d’argent, depuis plus de 50 ans (Nations Unis, ONG...) sans compter les 57 pays musulmans (pas tous pauvres)et les 21 pays de la Ligue Arabe (souvent riches)... Pour quel résultat ? Voir le Hamas triompher et porter le message séculaire de la vulgate islamiste à savoir, la destruction d’israel et des juifs (n’en déplaise à certains naïfs qui s’imaginent que c’est seulement »l’état« d’israel qui est visé) Car le fond du problème est bien là et les islamistes disent tout haut ce que bon nombre de d’arabo-musulmans (pas tous certainement) pensent tout bas.La présence »juive« ou »sioniste« en palestine est impie. Qui plus est, un état juif indépendant, sur une terre considérée comme arabe et islamique (et seulement islamique !)Voila le noeud Gordien, la pierre d’achoppement de ce conflit qui n’est pas près de se terminer. Parler de frontières est dérisoire. Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour faire admettre au monde arabe en général que le peuple juif en palestine n’est pas une aventure »colonialiste" mais une réalité incontournable. Quelques pays arabes ont compris celà. Beaucoup de palestiniens le vivent au quotidien. Beaucoup d’israeliens ne remettent plus en cause l’existence d’un état palestinien à leurs côtés. J’espère qu’il y aura parmi les palestiniens, un Ghandi qui redonnera de l’espoir à son peuple. (Abou Mazen réveille-toi !)
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Libre à l"auteur de l’article de se vouloir polemiste. C’est son droit. Pour ma part, je m’efforce, tout au contraire, au recul, à la lucidité pour tenter d’analyser les situations et les stratégies qu’elles induisent.
A ce stade, je voudrais simplement faire observer que la montée du Hamas dans l’opinion palestinienne puis sa victoire massive sont dûes à une action médico-sociale, éducative et à une structuration de la société ironiquement semblable à celle pratiquée par le Yichouv avant 1948 au sein de la communauté juive de Palestine.. Même méthode, même succès.
Cette irruption à base démocratique nous place, Occidentaux, face à nos contradictions : nous prétendons (Américains en tête ) répandre la démocratie sur la terre entière . Et que faisons nous lorsque la pratique démocratique donne des résultats qui nous contrarient ?
Allons nous accepter le jeu démocratique ou le fausser en en rejetant les conséquences ?
Cette question vaut pour l’ensemble du Moyen-Orient. Le moins que l’on puisse dire est que la politique initiée par les boute-feu atlantistes se heurte à l’échec ( Afghanistan, réapparition de Ben Laden, enlisement irakien, durcissement iranien et axe syro-iranien.. et maintenant, victoire du Hamas ...)
Plutôt que de polémiquer , je préfère réfléchir. Il y a sérieusement matière à cela.
Il me semble par contre que pour l’immédiat, l’initiative turque se proposant comme médiateur entre Israël et les Palestiniens est intéressante.
Couper les vivres ou exercer des pressions trop fortes serait par contre contre-productif : elles créeraient une rancoeur durable, nous éloigneraient du Monde Arabe.. et pourraient offrir aux pays extrémistes une magnifique occasion de nous supplanter et nous mettre définitivement hors jeu.
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LIRE MON ARTICLE SUR AGORAVOX SI ON VEUT BIEN LE PUBLIER
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Freud & SS (Evian Moulin & SS) : « de la même manière qu’ont résisté Ghandi et Jean Moulin »(Monsieur Mona,agoravox,30.1.2006). « Quant au militantisme (qui est partisan par nature)cela me va aussi mais disons...vous manquez un peu de charisme !Un psy »(agoravox,29.1.2006). Il y a beaucoup des preuves de la collaboration de la SS Allemande avec Jean Moulin et S. Freud.
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On exige du Hamas qu’il reconnaisse l’Etat d’Israël, ce qui semble relever du simple bon sens. Difficile, en effet, de faire la paix avec un adversaire qui ne reconnait pas votre droit à l’existence. Mais, alors, pourquoi ne formule t’on pas la même exigence à l’endroit du Likoud, farouchement opposé à tout ce qui pourrait ressembler à un Etat palestinien ? Un parti dont le programme consiste à spolier les Palestiniens du peu de terres qui leur reste pour accomplir le rêve intégriste et raciste d’Eretz Israël ? Un parti qui nie le droit du peuple Palestinien à l’existence devrait subir le même ostracisme que le Hamas, dont il est le symétrique parfait. Et pourtant, ses dirigeants sont reçus et honorés dans toutes les capitales du monde...Deux poids, deux mesures, rien de nouveau sous le soleil de Jérusalem.
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Il y a là, très certainement, une des raisons complémentaires de la montée de l’anti-occidentalisme au sein du Monde Arabe et c’est sans doute un axe de réflexion et de recherche.
Il faut dire que l’histoire du Moyen-Orient n’est faite que d’interventions des puissances depuis la première guerre mondiale .( France et Angleterre à la chute de l’Empire Ottoman, USA par la suite ) pouvant laisser croire à certaines chancelleries qu’il en sera toujours ainsi , d’où les prétentions interventionistes qui se manifestent actuellement.
Pour simplifier, les puissances ont imposé un dépeçage (accords Sykes-Picot ) et un partage d’influence d’une part, la présence d’un ’foyer" (home) , national concédé aux immigrants sionistes en Palestine ( Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 )
Cette politique est la cause de tensions constantes dans la région.
S’y ajoute depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’interventionisme américain dont la dernière manifestation est la campagne d’Irak, avec un soutien inconditionnel a Israël, qui peut s’expliquer - entre autres - par des similitudes historiques mais qui est d’autant plus mal vécu par les Arabes qu’il leur parait injuste puisqu’Israël s’est constitué par coups de force successifs : guerres de 48, Suez, Six Jours, Kippour, Liban ,
La faveur dont jouissent ceux des Israëliens qui rèvent de mettre une fois de plus la « pâtée aux Arabes » (cf le cinéaste Amos Gitai = Kippour ), le fait que le monde ait fermé les yeux sur l’accesssion israëlienne au nucléaire ont exacerbé le ressentiment dans le monde arabe.
Y a t’il réellement deux poids, deux mesures ? Peu importe, la question est que la « rue » arabe le ressent ainsi.
Sans doute, les Occidentaux seraient-ils bien avisés de temporiser jusqu’au résultat des élections israëliennes. Que se passerait-il si le Hamas était sanctionné et que les faucons israëliens triomphent ?
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Comme vous le dite si bien dans votre article, le Hamas ne s’attendait pas à prendre le pouvoir et devoir former un Gouvernement. C’est une situation énormément compliquée pour eux. Etre dans l’opposition et vouloir gouverner en faisant des propositions souvent irréalistes, il était facile de développer leurs arguments, car ils n’étaient pas aux gouvernes du pays. Aujourd’hui le peuple palestinien l’a élu. Il doit maintenant faire face à la réalité des problèmes. Il doit se crédibiliser et il doit faire abstraction de certaines revendications, face à la communauté internationale.
Bien-sûr leur amour propre est mis en jeu. Leur crédibilité vis à vis leur peuple va être mise au grand jour. Comment va t’il gérer cette situation dans la mesure ou le Fatah n’acceptera pas de participer au Gouvernement, et qu’éventuellement le Président de l’Autorité Palestienne, suivant l’évolution de la situation puisse dire « Dans l’Impossiblité de former un Gouvernement stable et viable, je démissionne ». Si cela se produisait, ce serait la pire catastrophe que les palestiniens puissent subir. Car dans cette éventualité, les palestiniens seraient orphelins et à la merci des islamistes. La guerre inter palestinienne serait inévitable. Qui en paierait les frais. Le peuple. Comment la communauté internationale réagierait. Comment l’Etat d’Israel ferait face à ces recrudescences de violence. Une situation difficile à cerner, car personne ne peut savoir comment cela va évoluer. Déjà personne n’avait soupconné la victoire du Hamas, d’une facoçon aussi criarde. Maintenant personne ne sait comment cela évoluer dans le temps. Si le Hamas ne revient pas sur ses positions et ne modifie pas sa charte, il n’y aura aucune solution viable.
A moins que les pays arabes et l’Iran mettent la main sur ce peuple, alors là, je crois qu’un conflit peut se développer et mettre fin au peuple palestinien. Car, les principaux bailleurs de la Palestine sont les USA et l’Europe, qui leur permettent de gérer ces fonds sans vraiment de contrôle. Si les nouveaux bailleurs sont les pays arabes, les palestiniens seront muselés et condamnés à ne plus avoir de liberté d’expression, de liberte tout court. Mais est ce que la Communauté Internationale laissera faire Est ce que Israel laissera s’installer l’intégrisme à sa porte.
Si le Hamas renonce à ses projets et met de l’eau dans son vin, il est condamné par les extrémistes et ses partisans.
De toute façon quelque soit la décision, personne n’est à l’abri d’une explosion dans cette Région. La moindre attaque et le moindre attentat islamiste contre Israel, pour moi s’est l’embrasement. La communauté internationale ne pourra rien y faire. Israel ne laissera jamais passer un tel acte.
Actuellement,le Hamas provoque la communauté internationale. Mais quand il faudra payer les fonctionnaires et faire vivre son peuple, sans argent, il ne pourra pas survivre. Il nous fait un chantage énorme. Mais en aucun cas, nous occidentauxc ne devrons baisser les bras. Toute faiblesse de notre part, peut nous être fatale.
Le peuple palestinien, peut se retourner contre le Hamas, s’il ne peut plus vivre en Paix. Car, qu’on le veuille ou pas, ce peuple aspire à vivre en Paix, faire du commerce, et assurer son avenir.
A des gens pauvres et peu habitués à faire face aux problèmes de la vie, sans aide internationale, lorsqu’on leur promet des monts et des merveilles sans rien faire, un avenir heureux, il peut croire en tout.
Le Hamas leur a fait croire qu’une fois au pouvoir, la vie serait meilleure. Ils vont vite déchantés.
En conclusion : Ni vous, ni moi, ni nos gouvernants ne peuvent voir et croire à l’avenir. Actuellement tout le monde travaille à vu et au jour le jour. Même vous, médias, vous ne connaissez cet avenir avec la Palestine. Vous ne connaissez pas l’issue avec le Hamas.
C’est comme l’Iran avec l’Arme Atomique.
Ne nous voilons pas la face. L’Iran n’a pas besoin de l’énergie atomique. Elle est 4 éme producteur mondial de pétrole. Elle a suffisenment de pétrole pour faire fonctionner les centrales électriques thermiques pendant plusieurs centaines d’années. Elle peut en construire des dizainezs sans problèmes.
Il ne faut pas se voiler la face. l’Iran est entrain de faire l’Arme Atomique. Elle est proche des résultats, et elle ne veut pas laisser passer sa chance de l’avoir.
Dans un an, si nous ne faisons rien, elle sera en possession de cet arme. Nous serons mis devant le fait accompli, si nous tergiversons tout le temps.
L’Iran, viendra en aide au Hamas et influera ses idées et ses positions. Car pour elle, si elle possède l’arme atomique, même la bonbinette, elle sera aux portes d’Israel.
A moins, que l’Occident et la Communauté Internationale ne faillisse pas et mette l’Iran au pied du mur. Comme toujours, chacun voit midi à sa porte. Serons-nous capable comme pour la 1 ere Guerre en Irak, faire comprendre à l’Iran et aux terroristes du Hamas, qu’ils ne sont pas les maitres du Monde, et que la communauté internationale peut se mobiliser.
l’Iran a beaucoup à perdre dans l’exclusion de la communauté internationale, que d’y gagner. Si elle s’isole et maintient ses projets les conséquences seraient catastrophiques pour les mollas. Peut-être que cela creerait une révolution en Iran, et que le peuple refuserait d’être isolé. l’économie en patirait, car un blocus des livraisons de pétrole ruinerait le pays.
Dans les deux cas, l’Iran et le Hamas nous font un chantage. Il ne faut pas céder.
JP GASPAROTTI
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on peut le caricaturer, mais ça dépend comment.
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