Quel remplaçant pour l’Ubu rouge ?
Bon, on y est presque, le dictateur le plus mal coiffé de la planète est au plus mal. Le voilà devenu convulsif paraît-il. A défaut d’aller directement au paradis de la dictature, notre homme fait connaissance avec les affres du purgatoire, qui sait ? Opéré du cerveau, disent les officiels (avec la complicité d’un médecin français dépêché sur place). On est ravi d’apprendre qu’il en avait un, tant ses frasques vestimentaires et ses doigts dans le nez avaient fini par nous convaincre que W. Bush avait enfin un concurrent sérieux dans le domaine du dirigeant le plus inepte de la planète. On ne vous parle pas d’amour, notre homme ayant les mêmes goûts sexuels que le garçon coiffeur qui lui a imposé ses incroyables brushings n’étant sorti, obligatoirement, qu’avec des blondes, ou tout comme. Encore un peu et Paris Hilton aurait pu facilement devenir sans peine Mme Kim-Jong V, "the last stalinian spouse" ou la nouvelle "Juche Girl". En voilà une dignité inattendue pour miss fantasque et écervelée. On pourrait très bien soupçonner le dirigeant de lui avoir envoyé des millions de bouquets de fleurs ou des animaux de compagnie sous des pseudonymes plus ou moins cocasses. Il est vrai que les blondes aussi ont de l’avenir en politique, aujourd’hui. "On lui connaît en tout cas trois femmes, qui lui ont donné trois fils et deux filles, qui étudieraient en Suisse sous de fausses identités, assure un homme d’affaires proche du régime", nous apprend Le Point, ce qui fait un peu court, il y en a au moins quatre, d’officielles ou de connues et pas mal de moins connues. On n’a trouvé aucune trace ou presque des deux filles citées, à part Ri Nam-ok, la fille adoptée, et nièce de sa femme Sung, sa première femme (ou maîtresse ?) qui a quitté le pays en 1996 pour se réfugier à Moscou. Ce qui fait peu, il est vrai, pour la gent féminine : dans ce pays la primauté est donnée aux hommes.

On s’inquiète beaucoup, donc, ces derniers jours, pour sa progéniture mâle : au cas ou le papa Kim Jong numéro 2 passerait l’arme à gauche, dans cette dynastie héréditaire communiste (comment voulez-vous appeler ça autrement, Kim Jong étant le successeur de son père, puisqu’il porte le numéro suivant de dossard !). L’un de ces fils a donc de fortes chances d’accéder au pouvoir. Remarquez, chez d’autres dynasties communistes sans descendance, c’est logiquement le frangin qui s’y colle. Et même parfois pour ceux même pas encore au pouvoir (jamais ?) la fille. Mais c’est plus rare, ou ça n’arrivera jamais au pouvoir.
En Corée du Nord, le pays est tellement anesthésié, les gens tellement rendus inoffensifs par les privations, qu’il y a de fortes chances qu’on assiste à l’avènement d’une troisième génération de Kim Jong... et franchement, ce n’est pas à souhaiter. Les fistons sont à l’image de ceux d’un autre grand démocrate contemporain : Muammar Khadafi, dont le fils Motassim, surnommé Hannibal, passe son temps à ravager les hôtels d’Europe depuis des années en bénéficiant d’une rare immunité. S’appeler Hannibal prédispose, il est vrai, à transformer les moquettes de palaces les plus huppés en gazon nécessitant une tonte régulière, ou en chambres de sévices pour employés de maison. Où Hannibal passe, rien ne repousse, à part parfois les échanges de courriers diplomatiques, ses derniers exploits ayant quasiment entraîné des menaces de guerre helvète... au pays de la neutralité, on est parfois tenté d’appuyer aussi sur la gâchette avec pareil client. Un séjour hôtelier d’Hannibal, c’est un peu une tournée des Who de la bonne époque : les frais de réfection bouffent l’intégralité des bénéfices de celui qui prend le risque de l’héberger.
Car l’Ubu coréen possède officiellement trois fils, dont un seul il est vrai est de la veine d’un Hannibal Khadafi. Et notre dictateur ébouriffé n’a pas encore choisi, paraît-il, lequel lui succéderait. En réalité, KimJong II aurait eu entre 9 et 13 enfants de plus, de plusieurs femmes différentes. S’y retrouver n’est pas aisé, dans la vie sexuelle du Kim Jong, qui pourrait faire un jeu de 7 familles à lui tout seul. Le Daily K, pour en parler, a été obligé de faire un schéma. La BBC aussi a dû recourir à un dessin également. Un vrai tombeur, comme quoi le brushing et la teinture de cheveux peut encore séduire la gueuze. Dick Rivers, 63 ans, n’a qu’à bien se tenir, il a un sérieux rival sur terre (enfin plus pour très longtemps). Et c’est bien ça le problème, d’ailleurs (pas les cheveux ni Dick, mais la progéniture). Si le régime survit à la disparition de son leader, ce qui se pourrait malgré son état de déliquescence, cette succession pourrait être encore plus catastrophique que sa direction actuelle. Aucun des trois officiels n’est réellement apte à prendre une nation en main. Ni Jong-Nam, 37 ans, ni Jong-Chul, 27 ans, et encore moins Kim Jong-Woon, 24 ans, n’ont présenté de symptômes rassurants sur leurs capacités à diriger. Les deux plus jeunes sont les fils d’une danseuse, Ko Yong-Hui (Ko Young-Hee). Cette dernière est décédée en août 2004 d’un cancer. Mais ils n’ont pas la cote auprès de notre dictateur : Jong-Chul, selon leur cuisinier japonais Kenji Fujimoto, a été jugé "trop efféminé" par son père, l’homme qui a déclaré avoir un jour comme "hobby" principal de "visiter son armée". Jong-Woon, surnommé un peu partout "The Morning Star King" ayant davantage les faveurs du père fouettard coréen à ce jour.
Reste l’aîné, Kim Jong-Nam, à qui devrait revenir selon la tradition du pays le pouvoir a été un temps disgracié, étant très certainement fils illégitime de son père et de Sung Hae-Rim (Song Hye-rim), une actrice, fille d’un riche propriétaire sud-coréen (ce qui la fichait mal pour un communiste !). A noter que trois premières compagnes du dictateur sont aujourd’hui décédées de maladie, dont Sung Hae-Rim, morte exilée en Russie. Sa triste histoire a été conté par sa sœur aînée, Song Hye-rang elle aussi cachée pendant longtemps aux yeux du monde entier. C’est elle qui a élevé en fait Kim Jong-Nam, avec sa fille Ri Nam-ok et son fils Ri Han-yong. Ce dernier a eu moins de chance qu’elle : après s’être échappé du pays et avoir révélé son identité en Europe, il a été froidement descendu le 15 février 1997 à Bundang, en Corée du Sud, très certainement par des forces spéciales nord-coréennes, équipées de pistolet belges FN Herstal Browning Hi-Power, selon les balles retrouvées dans le corps. Song Hye-rim a fait défection en 1996, à Genève, et réside depuis en Europe sous une fausse identité.
Il ne fait pas bon avoir côtoyé de trop près le dictateur. Sa seule nièce, Chang Geum-song s’est ainsi suicidée par overdose de pilules pour dormir à Paris en 2006, à l’âge de 29 ans, sans qu’on sache non plus trop bien pourquoi, sinon un retour au pays pour un mariage forcé qu’elle aurait refusé. Dans l’entourage de Kim Jong II, on tombe facilement comme des mouches. A la façon des films avec Michel Constantin : on n’entend jamais autre chose que le faible "pop" des silencieux de pistolet. Mais ça dépote sec. Kim jong II a également été marié entre deux à Kim Young-suk, dont il a eu une fille, Kim Sul-song. Avec donc Sung Hae-rim, Kim Young-sook, Ko Young-Hee et Kim-Ok, cela fait donc bien 4 "épouses" officielles, quoique la première a souvent été considérée comme simple maîtresse. Ces derniers temps, il lorgnait sur Princess Tenko, une illusionniste japonaise à qui il avait fait envoyer un chien de race d’un coût faramineux en gage de son admiration. Admirez les goûts du maître de la Corée sur la vidéo... La dame avait fait la une des journaux l’année dernière : elle avait été blessée à la joue et aux côtes sur scène après s’être pris un coup de sabre malencontreux, enfermée dans une caisse. Au grand désespoir de son illustre admirateur coréen.
Parmi les maîtresses, une dénommée Woo In Hee, la star du cinéma nord-coréen des années 60 et 70, selon des sources que je n’ai pu vérifier, une actrice encore mariée au réalisateur Yoo Ho Sun, dont elle aurait eu trois fils. Kim Jong II a en effet un dada, celui du cinéma, se vantant d’avoir vu les 20 000 films de sa collection (ce qui prouve qu’un dictateur n’a pas grand-chose à faire de ses journées...). La belle se serait un jour entichée d’un acteur japonais que l’on a retrouvé mort dans sa voiture, moteur tournant et le chauffage à fond. Un pur hasard malencontreux de plus. Ayant révélé à une journaliste certaines parties fines en compagnie de Kim Jong II, cet homme si irréprochable selon la propagande, elle fut convoquée, emprisonnée et fusillée en continuant paraît-il d’en appeler à son "cher leader". Selon d’autres sources, c’est l’actrice Choi Eun-hee (et son mari) qui aurait été retenue par le dictateur après avoir été enlevée en 1978 dans le but de créer une industrie cinématographique dans le pays. Mais cette affaire est aussi floue que la précédente et nous n’avons pu rien vérifier des deux, elles sont donc à prendre avec une extrême réserve. L’auteur du livre "Kim Jong Il’s Royal Family”, qui avait elle aussi révélé quelques secrets de ce genre, est elle aussi morte assassinée, et ça c’est exact en revanche. Comme révélations, il y avait aussi les parties fines entre Thaïlandaises, Philippines, "et même des danseuses Arabes" dans les 11 palais présidentiels. Selon le cuisinier Fujimoto, peu avare de confidences (il a intérêt à se faire refaire la tête, celui-là !) lors des soirées au palais, il n’était pas rare que Kim Jong II ordonnât soudainement à tout le monde de se déshabiller. Mais de ne pas toucher les danseuses. "Toucher, c’est voler" aurait dit un soir notre chef d’Etat plutôt lubrique avec un aplomb certain. Outre les ballets roses, l’homme avait d’autres penchants : les homards, le caviar et le sushi frais, venus directement d’avion du Japon, et en moyenne 700 000 dollars par an d’achat de cognac Hennessy ("vive la France ?"), sans oublier les 10 000 bouteilles de sa cave à vins. Dans les deux livres interdits sur sa personne, d’autres aveux : le dictateur coréen ne prend jamais l’avion par peur panique, et porte des talonnettes pour se grandir, car il ne mesure qu’... 1,60 m. Record mondial battu chez les dirigeants porteurs de talonnettes ! Les services de propagande du pays en font pourtant un super champion de golf... et le compositeur de six opéras. Question musique, il est vrai aussi qu’il en connaît un peu : il a envoyé une chanteuse d’opéra, Ji Hae Nam, passer trois années dans un cachot en 1992 pour s’être trompée un jour de chanson... et chanter quelque chose que n’avait pas écrit le dictateur qui ne supporte en réalité que... ses propres chansons. Chez les Jong, la musique c’est sacré. La chanteuse maladroite fut torturée et violée. Elle en a témoigné le 28 octobre 2007 lors d’un Congrès sur les droits de l’homme en Corée du Nord. Et son témoignage sidérant n’est pas contestable.
On aurait pu aussi y ajouter à la meute des prétendants Kim Hyon-nam, aujourd’hui âgé de 33 ans, un des neuf ou treize illégitimes, chargé depuis 2002 du ministère "de la Propagande et de l’Agitation" (les Coréens n’ont pas de Christine Albanel semble-t-il), qui aurait pu avoir toutes ses chances, car c’est là que se trouvait Kim Jong II au tout début de son ascension. Mais l’information le concernant semblait assez frelatée, car rien n’a percé depuis sur son cursus. Et en 2003, la propagande officielle coréenne, poussée par la nouvelle et troisième épouse de l’Ubu mal coiffé, Kim Ok, une autre chanteuse encore devenue secrétaire (eh oui en Corée aussi les chanteuses deviennent première dame du pays, voir notre dossier spécial !) qui mettait l’accent de la propagande sur un des fils de Ko Yong Hui, née japonaise. Pour compliquer encore un peu les choses, notre Ubu s’est vu ces dernières années tailler des croupières par son demi-frère, Kim Yong-nam, l’aîné de sa belle-mère détestée, Kim Song-ae. Souvent présent aux cérémonies officielles à côté même du dictateur, jouant les ministres des Affaires étrangères en cas de besoin, l’individu fait partie du cercle rapproché désormais. L’homme, âgé aujourd’hui de 80 ans, qui a été ambassadeur en Hongrie, puis en Bulgarie, en Finlande et en Pologne semble présenter de bien meilleures capacités à diriger le pays que les propres fils du dictateur. Il semble, de plus, avoir les faveurs de l’armée dirigée par Jo Myong-rok, qui pourrait être tenté lui aussi, pourquoi pas, de renverser la dynastie. Pour contrecarrer son influence, Kim Jong a nommé une bonne partie de sa famille au sein même de l’armée : un beau-frère, Jang Song-taek, un autre beau-frère, Jang Song-u, colonel de la Third Army Corps de Ponyang, un troisième, Jang Song-yop comme dirigeant de la Higher Party School, un autre encore, Jang Song-Gil comme responsable d’une division de tanks. Le dernier, Jang Song-ho, dirigeant la Mangyongdae Revolutionary School. On le voit, le vieil échevelé a tout verrouillé grâce à un népotisme éhonté. Jo Myong-rok, le militaire, a été purement et simplement encerclé. Parmi les proches, on peut aussi compter sur Chang Song Taek, le beau-frère du dictateur qui a épousé sa plus jeune sœur, Kim Kyung-hee, née en 1946 (la mère de la pauvre Chang Geum-song).
Des trois fistons, le pire est donc bien l’aîné, mais c’est celui qui a les plus fortes chances de décrocher la timbale. L’Hannibal coréen, c’est lui. Tombé en disgrâce, il s’était exilé un temps. Manque de chance pour les Coréens, le voilà qui revient en août 2007 au bercail, bombardé responsable du "département de l’Ordre et de l’Orientation du Parti des travailleurs" car il est vrai que l’ordre et la moralité ça le connaît. Il pourra y balader son allure de night-clubber beauf à la Cabu de 37 ans, bouffi par les excès en tout genre. Surnommé le "petit général", il a dirigé un temps (en 2001) les services informatiques de l’Etat, au Korean Computer Center (KCC), à l’époque où les 3/4 des attaques virales dans le monde provenaient du pays. Pour se spécialiser (ou fuir le pays ?), l’idée lui vient de vouloir en 1995 visiter le Japon (attiré par la sortie de Windows 95 ?), sans passeport valable. Il est alors évidemment refoulé, mais les autorités qui enquêtent ont du mal à le discerner : à l’époque, il n’existe encore aucune photo de lui : le fruit des amours cachées du dictateur n’existe pas plus que... Mazarine Pingeot. Le 1er mai 2001, l’idée lui prend de remettre ça à Narita avec un vol en provenance de Singapour. Il est aussitôt arrêté en compagnie de quatre femmes et d’un enfant de 4 ans déclaré comme son fils. Son passeport est faux (il est de la Dominique, et est au nom de Pang Xiong - Gros Ours - en japonais !), mais il est tamponné de plusieurs visites successives au Japon. Dont une mémorable au Soapland, "a gentleman’s club", comme on dit, à 350 dollars de l’heure d’hôtesse, dont une se souvient très bien du dragon chinois en tatouage sur l’une des fesses de l’individu. Comme excuse aux douaniers, cette fois, il dit vouloir aller visiter "Disneyland Tokyo" ! On finira par croire que ce genre d’endroit attire la graine de dictateur ! Les autorités japonaises renvoient tout le monde à Pékin... c’est le début de sa disgrâce auprès du pouvoir. A partir de 2003, il s’installe en Chine, à Macao. On le croise un jour seul à nouveau à Beijing, le 25 septembre 2004, et après plus de traces, jusqu’à son retour fin 2007. Pendant tout ce temps, il a pu vivre... aisément : juste à côté de chez lui dormaient 24 millions de dollars à la banque Banco Delta Asia de Macao, un pactole bloqué en 2005 seulement par les Etats-Unis au prétexte de blanchiment et de trafic de drogue. En décembre 2007, on le voit débarquer à Paris. Aux journalistes qui l’interrogent, il répond dans un français parfait (il a fait ses études en Suisse) qu’il est venu chez son... dentiste. Chez les fils de dictateurs, on prend l’avion comme un simple taxi. Et on dilapide l’argent de la nation sans aucun remords, avec le sourire.
Si on résume, on a donc trois pièces maîtresses dans le jeu de cartes : un demi-frère âgé, un général en chef à large casquette tenté comme tous les militaires par un coup d’Etat, et le fiston du père Ubu rouge, un temps banni puis revenu en grâce. Pour l’instant, c’est ce dernier que le monde entier attend. Le père Ubu coréen avait trois fils et le monde va hériter du pire, très certainement. Pour diriger un pays où un magazine spécialisé d’aviation (Combat Aircraft, Vol 9 n °1) a relevé un nombre incroyable de bases militaires dont plusieurs aériennes, doté d’un nombre tout aussi incroyable de vieux coucous (Ilyushin-28 à foison, palanquées de Mig17 et Mig 21, Mig 23 cachés dans des grottes, etc.) perdus au milieu de quelques Hind et de Mig-29 plus récents. Et une centrale nucléaire, qui n’a pas semble-t-il arrêté comme promis ses productions. Sans oublier les vieilles habitudes gardées par le pays et ses dirigeants : ’the rest of the 1990s were frittered away with the one-track industrial production of arms for sale, supplemented with the creation of remarkably realistic-looking counterfeit U.S. currency and opium, heroin, and methamphetamine production and drug smuggling, most notably visible in the 2003 Australian seizure of the Pong Su, a North Korean cargo ship caught trying to smuggle heroin into Australia" rappelle un blog.
Cinq ans après, c’est toujours d’actualité, rien n’a changé et le pays vide meurt toujours de faim. Un pays où les parades et défilés militaires sont les seules animations permises. Les autres jours, les rues ou les autoroutes sont vides. Il existe bien un tourisme, mais quel tourisme ! Comme le disait si justement Olivier Bonnet, le pays est une véritable secte dédiée à son dictateur, qui a droit à 34 000 monuments en son honneur. Quel en sera donc le prochain gourou ? Un fils de gourou héréditaire ? Un général à casquette grande comme une poêle à frire ou un vieillard en costume ? Au pays du père Ubu rouge, la succession est déjà ouverte...
PS : aux toutes dernières nouvelles, notre Ubu est réapparu début octobre. Vivant. Un peu moins fringant, très amaigri, un peu plus ébouriffé. Un match de foot, une énième et indispensable parade militaire, et le tour est joué. Le monde attendra son successeur... en voilà trois qui piafferont quelques mois de plus. Mais, fin octobre, le voilà à nouveau hospitalisé paraît-il. J’en connais trois qui doivent avoir les nerfs en pelote, là.
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