• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Médias > Subvention de la presse en ligne : trahisons, hypocrisie et mépris de (...)

Subvention de la presse en ligne : trahisons, hypocrisie et mépris de l’indépendance

20 millions d’Euros de subventions pour la presse en ligne pour l’année 2009, vous avez bien lu, 20 millions d’Euros de subventions ! Cela pourrait être une heureuse nouvelle pour Internet, mais les conditions dans lesquelles se fait cette répartition sont opaques et iniques. Paradoxe des paradoxes, les premiers bénéficiaires (Rue89, Mediapart, Slate) sont ceux qui les ont le plus critiqué par le passé quand ils ne pouvaient pas en bénéficier et qui ont toujours crié à l’indépendance de la presse : "faites ce que je dis, pas ce que je fais"... Mais est ce vraiment un paradoxe que les premiers bénéficiaires de ces subventions soient des ex de Libé (Rue 89 avec Pierre Haski et Pascal Riché) et des ex du Monde (Mediapart avec Edwy Plenel et Slate avec Jean-Marie Colombani) ?
 
Suite aux Etats généraux de la presse écrite, un fonds d’aide au développement des services de presse en ligne (fonds SPEL) a été créé. Il prévoit l’attribution de 60 millions d’aides, sur trois ans, aux entreprises de presse sur Internet. 80% sont des subventions, 20% des formes d’avances remboursables.
 
Les journaux ne sont plus ainsi les seuls a bénéficier des aides de l’Etat, les éditeurs en ligne, les pure player en bénéficient désormais aussi.
 
Pourquoi subventionner ? Pourquoi maintenir une presse sous perfusion alors que de nombreux acteurs méritants ne touchent rien ?
 
Pourquoi fausser la concurrence ? Pourquoi choisir de maintenir certains acteurs au détriment d’autres ? Pourquoi ne pas dire « Que le meilleur gagne » ? Les subventions créent des distorsions invraisemblables car ce ne sont pas forcément ceux qui le méritent qui touchent les subventions. Or, l’argent reste le nerf de la guerre, il leur permettra de vivre et de prendre une longueur d’avance sur ceux qui ne sont pas financés.
 
Sur le fond ces subventions soulèvent plusieurs problèmes qu’il faut bien distinguer.
 
  • Transparence !
 
La première des vertus dans le journalisme, c’est la transparence, car sans transparence il ne peut pas y avoir de confiance.
 
Or la liste des bénéficiaires et le montant des subventions publiques à la presse en ligne n’ont pas été rendus publics.
 
Comment peut-on accepter que de l’argent public soit distribué sans qu’il y ait un compte rendu détaillé aux principaux intéressés : les contribuables qui sont aussi les lecteurs. Cette opacité est simplement contreproductive et crée un malaise entre les acteurs mais aussi avec leur public.
 
Novovision résume bien la situation dans son article « Subventions à la presse en ligne : une trahison pour un plat de lentilles  » : « C’est plus qu’étrange, c’est plus qu’une anomalie. C’est un scandale. Le fait même que la presse, dans son ensemble, se refuse délibérément à jouer son rôle d’information des citoyens-contribuables sur l’utilisation des fonds publics, dès lors qu’elle en est elle-même la bénéficiaire, suffit, à mon avis, à pointer la gravité du problème : la presse a donc bel et bien des choses à cacher, à nous cacher, sur notre argent et sur ce qu’elle en fait ! 
 
Mais le fait que les pure players, à leur tour, acceptent de telles règles du jeu pose un autre problème de fond auquel des blogueurs comme Thierry Crouzet ou moi ne pouvons qu’être extrêmement sensibles. Cette manne publique est en effet placée sous conditions. Et ces conditions (il faut aller y voir dans le détail) consistent bel et bien pour la presse en ligne pure players à rentrer dans le rang du bon vieux journalisme « à l’ancienne  ».
 
Par exemple, LeMonde n’ayant fait aucune annonce sur ce qu’il aurait pu toucher ose quand même avancer « Les pures players regrettent toutefois que la majorité des fonds aille vers les sites de la presse traditionnelle. "Le délai entre la parution du décret et la date limite de dépôt des dossiers était très court, moins de quinze jours, déplore Maurice Botbol, président du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil). La presse traditionnelle s’est précipitée avec des dossiers déjà ficelés, parfois vieux de plusieurs années. Elle était mieux armée que nous." Des groupes comme La Dépêche, Bayard Presse ou Lagardère Active devraient être bien servis. »
 
Certains pure player ont trouvé bon de publier leur gain et surtout de l’annoncer en brandissant l’argument de la transparence pour se justifier : « Rue89 touchera 249 000 euros, Mediapart 200 000 euros ou encore Slate.fr 199 000 euros. (...) Satellifax, lettre spécialisée dans l’audiovisuel, et Yagg, un site homosexuel, devraient également recevoir une aide. »
 
Cela pourrait être louable, mais on sent poindre une gêne : « Rue89 avait fait savoir lors de l’ouverture de ce débat l’an dernier, que nous n’étions pas demandeurs d’aide publique, et que dans un monde idéal, celles-ci ne devraient pas exister. » Mais… car il y a toujours un mais… Pierre Haski a succombé aux sirènes de l’argent facile. Et je ne suis pas le seul à le remarquer : Régis Soubrouillard dans Marianne conclut son article « Net : l’argent de l’état sème la zizanie » : « Le positionnement de Rue89 dit bien l’embarras d’un secteur économique encore trop fragile pour refuser la laisse qu’on lui tend. Pour preuve les arguments donnés par Pascal Riché sur Twitter. Le co-fondateur de rue89.com explique que : « la position de Rue89 n’a pas changé : nous ne les réclamons pas, mais nous les acceptons ». Le jésuitisme on-line a un bel avenir devant lui… »
 
Rappelons également que Médiapart a claqué la porte des Etats généraux de la presse écrite, mais est le premier sur la liste à demander des aides… Le contribuable aide un site qui est par ailleurs payant : voilà du service public, un journalisme pour tous les citoyens, dont la première mission est d’informer le public.
 
  • Pluralisme ? Toujours les mêmes !
 
Voilà comment cela se passe dans notre monde. Les pure player vivent chacun chez eux jusqu’au jour où de l’argent peut être distribué par l’Etat. Alors, à ce moment là, ils savent se regrouper.
 
C’est ainsi que @rrêt sur images, Bakchich, Indigo Publications, Mediapart, Rue89, Slate, Terra Eco se regroupent pour créer le Spiil, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne. Le but ? En deux mots ? Créer une force de lobbying pour influencer l’Etat, intégrer la commission qui décide de l’allocation des aides et ne faire rentrer dans le syndicat que les personnes qui respectent le décret qui fixe les critères du statut d’éditeur de presse en ligne. Autrement dit les amis. Les faux amis sont priés de patienter sagement dans un sas d’entrée : le statut de « membre associé » est créé à la va-vite pour les mécontents. Les membres « fondateurs » du Spiil sauront « aider » ces « membres associés » à devenir comme eux : des vrais journalistes.
 
La désignation des « éditeurs de sites d’information » est donc très floue et arbitraire.
 
Derrière le Spiil se cachent toujours les mêmes : de Pierre Haski (Rue89, ex Libé), à Edwy Plenel (Mediapart ex Monde) en passant par Jean-Marie Colombani (Slate, ex Monde)… ou comment créer un nouveau journalisme, comment faire du neuf avec du vieux ! Et oui, toujours les mêmes… ceux qui finissent par toucher les aides publiques…
 
  • L’indépendance
 
Venons-en au problème principal qui est posé qui est bien évidemment celui de l’indépendance.
 
Ne disons pas qu’il n’y a pas un problème. Ne jouons pas l’autruche. Les subventions font vivre la presse traditionnelle depuis des années. Désormais les éditeurs en ligne sont également de la partie. Novovision a raison d’ironiser « Il ne s’agit pas de jeter la pierre, bien entendu, à la seule presse en ligne, qui ne touche que 60 malheureux millions d’euros dans l’affaire (20 millions d’euros par an pendant trois ans), quand sa grande sœur du papier touchera dans le même temps un bonus exceptionnel de 600 millions d’euros d’ici à la prochaine élection présidentielle - la date est probablement une coïncidence... - (en plus de la rente déjà acquise !). Frédéric Filloux avait bien raison de marquer d’une pierre noire, sur Slate.fr : Le jour où Sarkozy a acheté la presse »
 
Mentionnons que seul le pure player @rrêt sur images a décidé de ne pas demander d’aides publiques comme l’explique Daniel Schneidermann dans son article Aides d’État, non merci. Il faisait valoir trois arguments que l’article de Marianne « Net : l’argent de l’état sème la zizanie », pointe du doigt :
 
- « nous ne voyons pas très bien pourquoi le contribuable nous aiderait ».
- « si nous, sites de presse, remplissons une mission de service public (estimons-nous), celle d’informer, nous ne sommes clairement pas dans le cadre juridique du service public ».
- « Enfin, évidemment, je n’oublie pas la première raison avancée par les quelques uns d’entre vous qui nous poussaient à refuser : la crainte pour notre liberté de ton »
.
 
Mais le débat sur l’indépendance n’est pas terminé. Et certaines réactions en disent long sur la véritable indépendance qui règne. A la question de Carlo Revelli lors de la présentation du Spiil, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne, sur l’indépendance des pure player qui demandent des aides de l’Etat, Pierre Haski twitte  : « Carlo Revelli (agoravox), question perfide sur les aides à la presse numérique. Vrai débat à venir. ».
 
Pour Pierre Haski cela est perfide ?! Une telle question sur l’indépendance est perfide ?
 
Et si quelqu’un aurait encore un doute si les aides publiques interviennent ou pas dans la politique éditoriale des journaux subventionnés, je vous invite à lire l’article "Quand la presse censure la presse" publié en 2006.
 
D’ailleurs, on se demande si AgoraVox rentre ou pas dans ce dispositif d’aide ou même s’ils ont touché des aides. Je n’ai rien trouvé à ce sujet sur Internet.
 
  • Honte aux faux nouveaux médias !
 
Je comprends l’indignation que cela soulève chez les blogueurs : Thierry Crouzet dans son article « L’État spolie les blogueurs  », vise juste :
 
« Le gouvernement ne subventionne que la presse qu’il peut contrôler, c’est-à-dire celle qui ressemble à une entreprise (et déficitaire de préférence). Mais nous au moins nous ne perdons pas d’argent et créons de la richesse. Nous ne sommes pas en train de ruiner des investisseurs ou de pomper les impôts de nos compatriotes. Nous participons à la vie culturelle et nous n’allons rien recevoir, sinon des volées de bois verts.
On nous menacera de nous faire taire, de nous poursuivre en diffamation dès que nous serons impertinents ou politiquement incorrects, on nous discréditera, nous accusant de pratiquer le journalisme de caniveau… tout cela justement parce que nous ne faisons pas la manche, parce que nous ne demandons rien, parce que nous sommes libres.
 
Rappelez-vous. Il avait été question d’attribuer des macarons aux blogueurs politiquement corrects. Le gouvernement fait mieux : un chèque. Si l’argent était réparti à l’audience cumulée, les médias qui vont recevoir cet argent n’auraient droit à rien parce qu’ils ne représentent plus rien.
 
Je ne demande pas à l’État de nous subventionner mais je lui demande de laisser crever une industrie moribonde. Rue89. Médiapart. Slate. N’avez-vous pas honte de demander de l’argent ? Aurez-vous encore la force d’écrire « je » et d’élever la voie. Vous ne l’avez jamais fait d’ailleurs, sinon pour participer à la valse bien huilée du monde médiatique qui se regarde le nombril. »
 
On a observé un phénomène de journalistes « opportunistes ». Beaucoup d’entre eux se retrouvent aujourd’hui sur Internet dans des pure player alors qu’hier ils étaient les premiers à critiquer le Web. Ils sont nombreux à avoir retourné leur veste.
 
Et je ne serais pas surpris de voir de nouvelles dissidences sur certaines plateformes comme Rue89 ou Médiapart… Elles seraient justes. Comment peut-on réellement avoir confiance dans des sites qui tiennent un double discours :
 
- D’une part, ils veulent gagner de l’audience, font alors croire à un nouveau journalisme indépendant et transparent qui tiendrait compte de la parole de l’internaute (l’information à 3 voix : journalistes, experts, internautes) alors qu’ils reproduisent clairement le schéma de la presse traditionnelle, c’est-à-dire l’information à 1 voix : le journaliste tout puissant. En ligne, les journalistes n’ont pas inventé grand-chose comme le dit si bien dans son exposé Narvic.
- D’autre part, ils font les yeux doux au gouvernement pour toucher de l’argent.
 
Rue89 semble se spécialiser dans ce créneau. En effet, il ne faut pas oublier qu’en plus de la récente subvention, ce média en ligne indépendant a également reçu un financement lors de l’appel à projet sur le web 2 organisé par NKM. Sur le coup, Rue89 n’a pas annoncé ce qu’ils ont touché mais NKM a précisé que pour chaque projet les demandes d’aides variaient entre 75 000 € à 800 000 € !
 
Alors, oui sachez que les journalistes qui n’ont pas inventé grand-chose viennent d’être récompensés par des aides publiques. Ayez cela à l’esprit quand vous les lirez !
 
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.96/5   (99 votes)




Réagissez à l'article

95 réactions à cet article    


  • Charles Martel Charles Martel 6 janvier 2010 09:47

    Les états généraux sont devenus l’état généreux.

    ou comment discréditer tout opposant potentiel en le finançant.


    • ruth 6 janvier 2010 10:11

      Comme le demandait quelqu’un, le blog est-il l’avenir de l’info ? Puisqu’au moins, sans forcément faire des enquêtes, les bloggeurs disent la vérité.

      Sans le Net, les blogs en génaral, l’affaire de l’EPAD allait passer comme une lettre à la poste.


    • non666 non666 6 janvier 2010 11:03

      @Charles
      Le fond de l’Histoire est encore pire.
      Sarkozy, comme Royal ont été choisi par les patrons des groupes de presse pour etre les finalistes de l’election de 2007.
      L’election de 2002 leur avait echappé de la façon bruyante que l’on sait (et dangeureuse pour leurs interets) .

      Seulement voila, quand on ne sert QUE les interets d’une minorité, on finit par ne plus etre lu (et cru !) que par cette minorité.
      Apres les politiques, ce sont donc les journalistes qui ne sont plus credible comme le confirme toutes les enquetes recentes.

      Les patrons des groupes medias, avoir avoir couiné comme des rats en pleurnichant sur la concurrence deloyale des journaux gratuits, apres avoir exigé de leur pion qu’il supprime la pub sur les chaines publiques de TV pour mieux se partager le pactole, ont finit par se faire subventionné purement et simplement par l’Etat.

      Comment continuer a manipuler la foule, a vendre la responsabilité des traders dans la crise (en oubliant le role du FMI, de l’AMF, de la COB, de la SEC, des agences de ratings, des paradis fiscaux) , a vendre un paysage politique français reduit aux partisans de la mondialisation sous tutelle US couleur rose (PS) ou bleu (UMP) si les medias ne sont plus la ?
      Le ROI a besoin de l’eglise et de ses precheurs pour bien expliquer aux sujets que pour etre bon chretien, il faut d’abord bien servir son seigneur....
      En injectant des millions d’Euros en sondages via le budget de l’Elysee , via les bureaux ministeriels , les factieux leurs avaient deja bien graissé la patte.
      Les groupes medias sont en effet aussi les groupes qui controlent les instituts de sondages.

      Desormais, comme en chine, nous avons diffrentes version du quotidien du peuple qui nous assenent les vérités officieles en enrichissant les intermediaires que sont les Dassault , les lagarderes , les Bouyghes....

      Ils controlent la presse, TOUTES les informations qui nous arrivent, pourquoi voudriez vous qu’ils nous mettent au courant ?


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 janvier 2010 11:44

      français : 1984
      <pdf> 1,3M 351 p.
      C’est la version française. Ce livre, d’une lecture agréable mais un peu angoissante, fournit le plan de notre époque. On ne saurait s’en passer.

      "La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force." répète le régime de Big Brother en 1984, société la plus totalitaire imaginée en littérature. Orwell décrit ici un monde terrifiant, où la Police de la pensée règne. Winston Smith est employé au Commissariat des Archives, dans le ministère de la Vérité, où il falsifie l’Histoire pour ne pas compromettre le pouvoir qui se serait trompé dans le passé. Tout est réécrit  : il n’y a plus aucune trace de l’erreur, il n’existe qu’une seule version des faits, celle de Big Brother. Depuis des années, on mène une guerre sans fin et patriotique au bout du monde, la pensée est contrôlée, les opposants sont torturés par le ministère de l’Amour qui détruit leur mémoire et leur existence, la propagande s’affiche quotidiennement, et, partout, « Big Brother » nous regarde. C’est le monde où nous vivons déjà, encore en construction. Les lois mémorielles existent, la police de la pensée existe, le ministère de la Vérité est pour demain. Pour le reste, voyez Kaboul, Bagram, Guantanamo, un énorme goulag qui ne fait que grandir. Réveillez-vous un peu, tas de mollusques !


    • 1jour 6 janvier 2010 16:30

      @ Lisa SION

      Vous avez raison de nous rappeler « 1984 » c’est pour ma part  carrément le livre incroyable sur l’évolution actuelle de notre société, livre écrit en… 1948 !

      Je me souviens (ma lecture est assez récente) que Big Brother est même à l’intérieur de chaque maison via l’appareil le télécran qui occupe chaque pièce et voit sans angle mort, et impossible d’en éteindre le son ou l’image. En lisant j’ai bien sûr fait le parallèle entre ce télécran et l’Internet actuel de nos foyers. Ce n’est pas la même chose, la grosse différence étant que le Net reste encore le moyen d’expression par excellence du citoyen contemporain. Bon jusqu’à quand ? Le pouvoir rêve t-il encore d’un Net qui deviendrait de plus en minitelliste puis en phase aboutie, télécran ? Orwell écrivait en 1948, il voyait ça pour 1984, il s’est heureusement trompé et cela reste une fiction. Pour combien de temps encore ? Comme vous, je me pose la question.

      Cordialement.


    • Jacorius 6 janvier 2010 21:19

      En effet, j’ai moi même lu ce livre récemment et j’avoue que plus j’y pense est plus les parallèles avec notre société « moderne » sont flagrants. Cependant se qui m’inquiète le plus reste le niveau de consciences des gens aujourd’hui. Serais-ce le fameux télécran du salon qui les dirige autant !! Je sent une certaine naïveté parfois, ou propension à gober les moindres informations que l’on nous rabâche tous les jours, sans prendre aucune distance ni réflexion personnel.

      Pire encore, certaines personnes semble avoir déjà abdiquée n’ayant plus aucun instinct de survie tel un poilu jeté dans une tranchée (bon, j’y vais peut-être un peu fort là !). Ils acceptent leurs conditions, ils acceptent qu’on leur mente, en gros ils acceptent qu’on se foute de leur gueule. Ils voient que les choses déraillent mais préfèrent ne pas y croire. C’est comme si le système avais déjà abolis toute forme de résistance en eux, une espèce de dépression nationale nourris à coups de vaccin et de tamiflu et une petite dose d’Alqueda aussi, avec modération tout de même.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 janvier 2010 09:16

      20 millions sont bien peu par les temps qui courent. L’État n’a pas encore compris l’influence du Net. Pour l’instant, la frontière est claire : quand les medias traditionnels investissent le net - comme Rue 89 - l’État est prêt à mettre quelques deniers . Quand c’est le Net qui confronte les médias - comme Avox - non. Question de temps, les enchères vont monter.... Ce qu’il faut, c’est une Régie autonome de l’information, mais c’est encore trop compliqué pour Quidam Lambda.



      PJCA



    • zelectron zelectron 10 janvier 2010 18:25

      et si l’année prochaine l’enveloppe disparaissait ?
      J’en connais qui feraient naufrage....


    • voxagora voxagora 6 janvier 2010 09:49

       Le système sarkozien a fini de tuer l’indépendance de la presse écrite en lui distribuant de quoi vivre matériellement, le système sarkozyen détruit l’opposition socialiste -entre autre- en faisant des propositions d’emploi auxquelles il est apparemment difficile de résister, le système sarkozyen a inventé Hadopi pour pister les contradicteurs, le système sarkozyen commence son travail de sape sur internet en donnant de quoi vivre matériellement aux sites contradicteurs etc.. etc..


      • Yena-Marre Yena-Marre 6 janvier 2010 10:13

        Bonjour,
        De toutes façons, l’internet revé pour Sarko, c’est le model chinois !


        • saint_sebastien saint_sebastien 6 janvier 2010 10:24

          grave lol , une sorte de thérapie en ligne ... 

          en même temps internet permet aux gens proches dans leur idées mais éloignés géographiquement de se rassembler par la même , de créer des communautés d’interets qui peuvent aussi se traduire par une action « directe » dans la vie réel , c’est pas juste du blabla

        • saint_sebastien saint_sebastien 6 janvier 2010 10:16

          Alors , Avox a touché combien de la part de Sarko ?


          • wesson wesson 6 janvier 2010 10:20

            Bonjour l’auteur,
            puisque le sujet est évoqué, je souhaiterai que la fondation Agoravox éclaircisse sa position concernant cette aide, et indique si elle va en profiter, et à quelle hauteur.

            Pas de méprise toutefois : je n’estime pas du tout anormal que la presse en ligne ou autre puisse bénéficier d’un financement de la part de l’état. Par contre, ce qui est méprisable, c’est l’opacité dans l’attribution de ce financement et des critères présidant à cette attribution.


            • Romain Desbois 6 janvier 2010 10:58

              C’est vrai que l’on ne peut pas trouver normal que la presse papier soit subventionnée et penser le contraire pour le net.
              La question de fond est de l’utilité des subventions d’Etat (entendez subventions communales, générales, régionales et nationales).

              Franchement je préfère le système de dons des particuliers déductibles de leurs impôts (ou remboursables par le fisc pour les non imposés sur l’IRPP).

              Toute subvention directe sera entachée du doute du clientélisme, du piston ou de l’inféodation. Plus ou moins consciemment, les « attributeurs » en charge pour l’Etat auront plus de facilité à subventionner ce qui leur plait plutôt que ce qui plait à leurs administrés. En plus de mettre les demandeurs en position redevable, ce système de subventions rend inégaux les demandeurs ; ceux qui auront les relations, la tchatche ou le culot nécessaires seront les premiers voire les seuls servis.

              En génralisant le système des dons déductibles, c’est le citoyen qui choisit à quoi une partie de ses impôts va servir. Je trouve cela bien plus démocratique.

              NOTA :
              A Arrêt Sur Image, après un débat sur le forum, il a été décidé de ne pas demander de subvention.


            • wesson wesson 6 janvier 2010 11:57

              Bonjour Romain,

              « Toute subvention directe sera entachée du doute du clientélisme, du piston ou de l’inféodation. »

              Cela pourtant peut être évité de manière relativement simple : que les subventions soient distribuée par une commission indépendante, et allouées pour une longue période genre 10 ans. Je pense en fait à un système similaire au système qui finance la BBC, et qui lui permet une assez bonne indépendance car il n’existe pas de possibilité de réduction de la subvention pour crime de lèse majesté


            • Romain Desbois 6 janvier 2010 13:50

              Salut Wesson
              Pourquoi déléguer à une commission même indépendante ? Est-ce que laisser au citoyen le choix de subventionner lui même ce qu’il veut promouvoir n’est pas plus démocratique ?


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 janvier 2010 10:27

              Bonjour et meilleurs vœux à Agoravox,

              Dans l’ordre des nouvelles, j’ai lu que Médiapart faisait 8 ME de recettes publicitaires, puis que les sites que vous déclinez frisaient le dépôt de bilan, puis cette information que vous apportez. Classique préméditation dans l’évolution de la désinformation.

              Dès que l’adsl est arrivée dans ma campagne, en 2006, j’ai fouiné et dégotté bien des sites inconnus et indépendants parce que, non versions en lignes de la presse papier comme Oulala ou Agoravox. Je me suis naturellement tourné vers ceux ci dédaignant tous les autres comme je faisait déjà depuis toujours en ne lisant qu’Actuel, le plan B ou ces journaux alternatifs comme ceux de Guy Sitbon. C’est comme cela que j’ai pu échapper à la désinformation officielle qui mobilise les unes avec des faits divers comme les trois spéléologues de la Pierre Saint Martin, trois jours pour rien, ou Jauni A l’idée, etc...

              Je trouve tout mon bonheur, de brillants lanceurs d’alertes et un éclectisme enrichissant sur le ouaib libre, et suis pas surpris de savoir que mes impôts vont servir à alimenter le dopage médiatique tinta-marronier des relais pipole que je dédaigne copieusement.

              Si l’on veut rester libre, on peut fuir toutes les drogues légales y compris numériques.

              Cordialement, L.S.


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 janvier 2010 11:20

                erratum humanum est :

                 : 8 millions de visiteurs uniques en janvier dernier selon l’institut Nielsen, soit quatre fois plus que le numéro deux e-sante.fr. Doctissimo a dégagé plus de 8 millions d’euros de revenus publicitaires en 2007 (selon le numéro de mars de 60 Millions de consommateurs).

                Le site n’a pas peur de se faire gentiment le relais de l’indutrie pharmaceutique, comme sur cette info « Un vaccin contre les maladies nosocomiales ?  » qui est en fait le reprise d’un communiqué du laboratoire Sanofi-Pasteur qui commercialisera un jour peut-être ledit vaccin. Son directeur général, Christophe Clément, défend sa fonction sociale :

                Sur les forums doctissimo, où sont postés quelque 150 000 messages par jour


              • L'équipe AgoraVox L’équipe AgoraVox 6 janvier 2010 10:28

                Bonjour,

                Les critères étant très restrictifs pour rentrer dans ce dispositif, AgoraVox n’a pas déposé de dossier pour toucher ces aides. La Fondation AgoraVox n’a donc pas reçu d’aides.

                L’Equipe AV


                • saint_sebastien saint_sebastien 6 janvier 2010 10:42

                  vous êtes propre , je vais vite faire un don alors smiley


                • wesson wesson 6 janvier 2010 10:49

                  merci pour cette clarification


                • Lorenzo extremeño 6 janvier 2010 11:17

                  Bravo et merci á Agoravox,je continuerai de vous soutenir !


                • Arno 6 janvier 2010 11:32

                  Bonjour,

                  Vous pouvez nous expliquer en quelques mots quels étaient ces critères restrictifs ?
                  Merci
                  Arnaud

                • Flo Flo 6 janvier 2010 11:50

                  Merci pour cette clarification.


                • L'équipe AgoraVox L’équipe AgoraVox 6 janvier 2010 11:57

                  @Arno : « Peuvent bénéficier du fonds SPEL les structures juridiques dont les projets se rapportent à un service de presse en ligne reconnu par la commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). »


                • Big Mac 6 janvier 2010 13:03

                  Une autre condition éliminatoire pour Agoravox :

                  Le site candidat doit être « édité à titre professionnel », et « pour les services de presse en ligne présentant un caractère d’information politique et générale », il doit employer à titre régulier, au moins un journaliste professionnel...

                   smiley
                   smiley  smiley


                • Henri François 6 janvier 2010 14:19

                  Attitude digne d’éloge, mais alors comment faire - au delà du don - pour continuer d’insufler dans les « veines » d’Agora Vox l’énergie nécessaire à sa floraison ?
                  Je l’ignore mais peut-être que parmi vous tous, des idées pourraint poindre... 


                • jako jako 6 janvier 2010 14:51

                  mcm, il y a Olivier Bonnet et surement plusieurs autres pro sous un pseudo


                • Axior 6 janvier 2010 15:08

                  Quand je viens m’informer sur Internet, je commence par regarder l’ensemble des gros titres, puis je clque sur ceux qui m’intéressent le plus pour avoir une idée apprfondie sur des sujets bien précis. Je n’hésite pas à consulter plusieurs sources pour chacun.
                  Il se trouve qu’il n’y a pas si longtemps, en suivant cette méthode, j’étais beaucoup plus souvent sur Rue89 que sur Agora, mais maintenant c’est l’inverse.
                  Tiens donc ...
                  Je continuerai de ce fait à soutenir Agoravox, bien que je n’ai pas encore eu droit à mon petit logo, snif !
                  (Je ne peux pas donner plus que ce dont je dispose)


                • gimo 6 janvier 2010 15:27

                   de Badajoz  ??


                • Lapa Lapa 6 janvier 2010 15:30

                  mcm, il y a Olivier Bonnet et surement plusieurs autres pro sous un pseudo

                  vous voulez dire que Olivier Bonnet est employé par AV ? Ou que d’autres journalistes sous pseudos feraient parti de la masse salariale ?


                • jako jako 6 janvier 2010 15:47

                  Lapa, voir la réponse d’Agora plus bas


                • gimo 6 janvier 2010 15:53

                  ce post etait pour exetremeno de (badajoz)


                • Romain Desbois 6 janvier 2010 19:22

                  Et si Avox fabriquait des vaccins et les vendait à la France ? Je crois que c’est rentable des faire des vaccins et des médicaments !


                • Emile Red Emile Red 6 janvier 2010 10:28

                  Paul,

                  Votre article est parlant, la limite que vous vous êtes imposé en ne parlant que de la presse en ligne, malheureusement, cache la face immergée de l’iceberg.

                  Les subventions à la presse sont un océan sans fond où naviguent détournements arnaques et spoliations du niveau des montants aloués.
                  Les investissements et redistributions ne sont contrôlés par personne, ainsi l’argent du contribuable passe directement de Bercy aux actionnaires des groupes subventionnés, quelques jeux d’écritures et le tour est joué et les comptes privés gonflent sans vergogne.

                  Merci tout de même d’éclairer sur les scandales à répétition de la jungle médiatique, si vous le permettez je reprendrai en partie votre titre pour un article sur une autre facette de ce mélodrame.


                  • terrienhope3 terrienhope3 6 janvier 2010 10:29

                    papy dassaut va sans doute nous pondre un article sur agorahhh !hh !!!!
                    sur l’utilité de la démocratie (pour son compte en banque smiley
                    il a ses entrées maintenant sur agora


                    • terrienhope3 terrienhope3 6 janvier 2010 10:55

                      +1 pour agoravox ce coup ci


                      • terrienhope3 terrienhope3 6 janvier 2010 10:58

                        va falloir résister au requin d’en face maintenant


                        • Flo Flo 6 janvier 2010 11:52

                          C’est vrai que leur image d’intransigeance vis-à-vis des tentations du pouvoir va en prendre un sacré coup...
                          Très décevant.


                        • Vilain petit canard Vilain petit canard 6 janvier 2010 13:35

                          Eh ouais la vie c’est dur...


                        • Le péripate Le péripate 6 janvier 2010 11:06

                          Une goutte dans le Niagara des soutiens aux clientèles diverses.


                          • Philou017 Philou017 6 janvier 2010 11:36

                            Excellent article.

                            « Pourquoi subventionner ? Pourquoi maintenir une presse sous perfusion alors que de nombreux acteurs méritants ne touchent rien ? »
                            Si le gouvernement subventionne la presse, alors qu’il est dominé par une idéologie tendant vers l’ultra-libéralisme, c’est qu’il y a un intérêt. Quand on délocalise certaines entreprises, on fait pas de tels efforts. Et Sarko d’entonner : nous avons besoin de garder une presse libre.

                            "Rappelez-vous. Il avait été question d’attribuer des macarons aux blogueurs politiquement corrects. Le gouvernement fait mieux : un chèque.« 

                            Ca fait longtemps que Sarko compris que le meilleur moyen de tenir les gens, c’est par le fric. C’est comme cela qu’il a acheté les artistes, avec le projet de loi Hadopi.

                            « Rue89 touchera 249 000 euros, Mediapart 200 000 euros ou encore Slate.fr 199 000 euros. »
                            Ceux qui connaissent Rue89 savent bien quel est le vrai coté contestataire de ce média. Il faut entendre les échanges amicaux et complices entre Pierre Haski et Mr Morin, ministre de la défense, pendant un question/reponses avec les internautes, pour comprendre de quoi il retourne.

                            J’avais fait un article sur les états généraux de la presse et ses résultats, que je trouvais scandaleux :

                            Mr Sarkozy au secours de ses amis

                            J’avais cité mr Sarkosy :
                            "Parce que si la presse ne prend pas le virage d’Internet, elle n’aura aucune réponse à offrir aux générations natives du numérique, ni de solution face à l’évolution des modes de consommation des médias." avance mr Sarkozy.
                            Sa préoccupation parait être surtout d’installer sa « presse » dans les méandres d’internet. "Parce que le numérique est une opportunité pour la presse si elle sait s’en servir : nouveaux lecteurs,nouveaux usages, consommation plus fréquente ..." précise-t-il.

                            "Il faut mener la bataille du pluralisme et de l’information citoyenne aussi sur le Net." ajoute-t-il. Je laisse aux internautes avertis le soin de méditer cette sentence.

                            Méditons.....


                            • Philou017 Philou017 6 janvier 2010 20:38

                              Je m’auto-cite encore sur les états géneraux :

                              « D’autre part concernant internet :

                              - la création d’un statut d’éditeur de la presse en ligne. Ce statut sera fondé sur deux critères essentiels : la mise à disposition du public de contenu original, composé d’informations ayant fait l’objet d’un traitement journalistique ; et l’emploi régulier de journalistes professionnels. Il ouvrira, en contrepartie, un droit au régime fiscal des entreprises de presse, et notamment à l’exonération de la taxe professionnelle. A cet égard, le chef de l’Etat a précisé que la France allait « poursuivre le travail de conviction engagé de ses partenaires européens pour que les taux réduits de TVA soient étendus à la presse en ligne ».

                              - Les aides à l’investissement sur le web devraient également passer par la création de fondations de mécénat, alimentées par des dons des particuliers ouvrant droit à une déduction fiscale de 66 %. »

                              Quelqu’un a des précisions sur ces réductions fiscales ?

                              "
                              "Mr Sarkozy a ainsi annoncé la création d’un « statut d’éditeur en ligne », une recommandation du groupe de travail, aux Etats généraux, sur le choc d’Internet. Plusieurs critères permettraient de savoir si un site Web - qu’il soit un pure player ou le site d’un journal papier - est « éditeur en ligne ».
                              1. Avoir une mission d’information professionnelle 2. Produire des contenus originaux, qui nécessitent un travail journalistique 3. Employer régulièrement des journalistes professionnels.

                              Ce statut ouvrira droit au régime fiscal des entreprises de presse, a précisé Nicolas Sarkozy, et « les éditeurs en ligne seront exonérés de taxes professionnelles ». Cela représenterait, selon le chiffre publié par « Le Monde », 20 millions d’euros sortis par l’Etat en faveur du numérique."

                              20 millions face aux 580 millions pour la presse écrite. La proportion est faible. D’autant que ces avantages seront surtout favorables à des structures à base de journalistes professionnels, et donc à la presse traditionnelle.« 

                              En plus exonérés de taxe professionnelle ?

                              Sarkosy avait lâché cette phrase dans l’indifférence générale :

                               »"Marc Bloch ne nous a-t-il pas enseigné que la mission de la presse est de« former le peuple à être le collaborateur conscient des représentants qu’il s’est lui-même donnés ?"

                              Espérons que ce ne soit qu’un voeu sans suite, pour les résistants d’internet.


                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 6 janvier 2010 11:41

                              L’équipe AgoraVox (xxx.xxx.xxx.123) 6 janvier 10:28

                              « La Fondation AgoraVox n’a donc pas reçu d’aides. »

                              Et c’est tant mieux car « l’Etat » n’a pas nature à aider, il ne subventionne pas non plus : L’Etat contrôle et quand il ne peut pas le faire, il corrompt ou menace !

                              En science comme en politique, un esprit administré ne peut faire évoluer le Monde !

                              Comme la science a été le fait des autodidactes, les journalistes des grandes écoles sont aujourd’hui naturellemnt déclassés par la Toile incontrôlable et qui ne le sera jamais !

                              Le Web EST LE TOMBEAU DE LA POLITIQUE !

                              Mohammed.


                              • docdory docdory 6 janvier 2010 11:51

                                @ Paul Dallo


                                Il est bon à ce sujet de rappeler la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui précise ce qu’est l’impôt :
                                Article XIII : «  Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. »
                                Un journal , fût-il internétique , n’est ni une dépense pour la force publique , ni une dépense d’administration.Le contribuable n’a donc pas à le subventionner. Le subventionner revient à imposer à chaque citoyen d’être un acheteur obligatoire de journaux avec l’opinion desquels il peut parfaitement être en désaccord.
                                Ces subventions sont donc anticonstitutionnelles , car en désaccord total avec l’esprit de la déclaration des droits de l’homme.



                                • A. Spohr A. Spohr 6 janvier 2010 11:54

                                  Excellent information par un expert sérieux et pertinent .

                                  Ma réaction sera néanmoins positive, comme celle de certains amis ci-dessus.
                                  1)Je résilie mon abonnement à Mediapart et en précisant la raison.
                                  2)Je m’attacherai à produire de plus en plus d’articles que je diffuserai à mon réseau d’amis, d’associations et de blogs amis en « partageant » avec évidemment la mention « AGORAVOX »
                                  3 Les articles( autres que les miens) dont je percevrai l’opportunité pour tout ou partie de mon réseau, seront systématiquement indiqués avec l’invitation de les lire sur le cyberjournal.
                                  4) Enfin je vais re faire un deuxième don ( non ce sera le premier cette année) et j’invite les amis à le faire.
                                  Si nous sommes nombreux à adopter cette attitude nous serons forts sans les largesses du pouvoir mais il faut que cela se sache.
                                  D’autre part et hors sujet, n’y a t il pas moyen de rendre la participation des lecteurs ( vote et réaction) plus facile. ? Des gens se plaignent de rencontrer des difficultés.

                                  A Le Furtif,:Mediapart n’a fait que réitérer l’attitude du Monde, style Séguéla, et pour cause..
                                  Edwy et Jean-Marie sont certes des antagonistes mais sortent du même tonneau.

                                  • terrienhope3 terrienhope3 6 janvier 2010 12:06


                                    moi aussi je ferais un peu de pub autour de moi


                                  • ZEN ZEN 6 janvier 2010 12:25

                                    Sans me prononcer sur le fond, Mediapart ne « réitère pas l’attitude du Monde »
                                    J’y suis encore abonné et je constate souvent la liberté de ton et le caractère inédit de beaucoup d’articles. Plenel laisse pas mal de liberté à des éditorialistes intéressants. Rien à voir avec le Monde, que j’ai quitté depuis depuis longtemps.Colombani est devenu un affairiste.Dans notre désert médiatique, il ne faut pas trop faire la fine bouche...
                                    Quand à Rue 89, aucun intérêt la plupart du temps
                                    Si Médiapart n’a pas participé aux EG, c’est pour une bonne raison de principe :

                                    « La prise en main directe de ces états généraux par la plus haute autorité de l’exécutif, en l’occurrence le président de la République, assisté de sa conseillère spéciale, Emmanuelle Mignon, et de plusieurs membres de son cabinet, a causé une vive inquiétude dans une partie de notre milieu professionnel. »


                                  • Zorro Zorro 6 janvier 2010 13:41

                                    Lu sur les blogs de Mediapart :

                                    - Les Etats Généraux de la presse, c’était pas bon, fallait s’abstenir.
                                    - L’enquête sur l’identité nationale, c’est pas bon ; faut pas participer.
                                    - Mais les 200 000 euros, c’est bon ; faut prendre ; autrement, c’est être sectaire

                                     smiley

                                    http://www.mediapart.fr/club/blog/marie-paule/060110/200-000-euros-de-subvention-de-letat-et-silence-absolu


                                  • ZEN ZEN 6 janvier 2010 14:39

                                    Zorro

                                    Il ne faut pas passer au galop...

                                    Il y eu de nombreuses contributions sur l’identité sur Mediapart

                                    Mais une position de principe que je partage, dans ce débat truqué :

                                    "Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C’est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l’identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu’il n’est ni libre, ni pluraliste, ni utile.


                                    Il n’est pas libre car c’est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n’est pas pluraliste car sa formulation réduit d’emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n’est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.


                                    Affaire publique, la nation ne relève pas de l’identité, affaire privée. Accepter que l’Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire, à l’autoritarisme et à la soumission.


                                    La République n’a pas d’identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C’est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l’égalité des droits et de la fraternité des peuples."

                                     


                                  • zelectron zelectron 6 janvier 2010 16:11

                                    Salut le Furtif
                                    ...et surtout quand on a craché dedans...


                                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 janvier 2010 17:55

                                    ... ça lui donne un petit goût que les connaisseurs sauront apprécier à sa juste valeur ...

                                     smiley smiley smiley smiley smiley smiley 
                                     smiley smiley smiley smiley smiley smiley 
                                     smiley smiley smiley smiley smiley smiley 


                                  • Valparaiso JJSS1979 6 janvier 2010 12:23

                                    Pierre Chappaz a également abordé le sujet sur son blog :
                                    http://www.kelblog.com/2010/01/presse-sid%C3%A9rurgie-20-.html

                                    Merci pour cet article de qualité. Il est clair qu’en dehors de leur t-shirt « H1N1 world tour », il n’y a pas grand chose à sauver de Rue89. Quand à Slate, il suffit de voir le ton des articles, notamment ceux du fameux Eric LeBoucher, dont les bretelles libérales flottent au vent, pour se faire une idée de l’affiliation de la ligne éditoriale.
                                    Bref, difficile de s’étonner réellement de ces subventions Canigou.


                                    • tvargentine.com lerma 6 janvier 2010 13:01

                                      Dans aucunes véritables démocraties ,les élus ne doivent subventionner la presse quelques soient les supports

                                      Ici,sur le web,c’est assez répugnant de voir les vautours s’enrichir sur le dos du contribuabe

                                      Il serait temps de lancer une pétition,pour demander la suppression de ces subventions aux « médias du web »

                                      Le seul modèle économique qui doit exister,c’est celui de l’information et de l’investigation car ce sont ces 2 critères qui permettront aux médias,associés aux annonceurs publicitaires de rentabiliser leur modèle économique

                                      La Chine aussi,subventionne ses « médias du web »

                                      http://www.tvargentine.com




                                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 janvier 2010 17:56

                                        ... et vous Lerma , est ce que vous êtes subventionnable ?


                                      • zelectron zelectron 6 janvier 2010 21:46

                                        et la subvention pour Radio-Bistrot ? (surtout pour le pinard)


                                      • patroc 6 janvier 2010 13:06

                                         Un excellent article !.. M’étonnerai qu’on le retrouve nulle part ailleurs !.. Même le canard empoche de la thune, c’est dire que le gouvernement met la liberté de la presse sous son giron avec nos sous !.. Les racailles !.. Ils ont l’argent avant d’imprimer leur torchons ou leurs articles, bonjour la propagande !.. Désormais, boycott de tous ces lèche-bottes hypocrites, médiapart et rue89 en tête, et gloire aux refusants ou aux bannis, Agoravox en tête !..


                                        • HELIOS HELIOS 6 janvier 2010 13:10

                                          Pour prendre le contrôle du web, faut bien commencer par quelque part :

                                          D’abort on crie, on hurle, on dit n’importe quoi, on accuse et probablement on manipule....

                                          Comme la mayonnaise ne prends pas forcement, ensuite alors on tente la « coeruption » préalable... on accordre des subventions, toutes aussi opaques les unes que les autres... mais le pire est dans les non-dits.... donc le Spiil.
                                           Une foit créee cette structure est le premier coin dans le systeme, car bientôt, MEME HORS SUBVENTION, ne pas lui appartenir sera une preuve de deviance.... le Spiil est la prochaine « certification » obligatoire.... et bien sur controlée par qui vous savez.

                                          On a vraiment du soucis a se faire.....

                                          Laes regionales ? pfuuu, déjà rapé !


                                          • dup 6 janvier 2010 13:19

                                            Or la liste des bénéficiaires et le montant des subventions publiques à la presse en ligne n’ont pas été rendus publics.

                                            les sites qui affichent pas leur sponsors seront pas lus . J’ai déja remarqué sur Rue89 un tas d’articles de propagande venant des médias officiels. Entre autre un debunking sur les 11 septembre qui puait tellement fort la pensée correcte que j’ai vu qui était derriere. Ca va pas être trop difficile de les detecter : si il y a forums censurés ou à 100 % ’d’accord’ , si ce qu’on y lit sent la servilité du pouvoir . Il faudra une attention plus grande pour percevoir ’la voix de son maitre’ . C’est ridicule : soit un site est payant , soit il coute > 500 euros par ans , et l’auteur peut le faire de sa poche ou avec des dons. pas besoin de millions pour faire un blog .. sauf si on s’appelle UMP


                                            • Le Clem 6 janvier 2010 14:03

                                              Le régime, embêté par internet, place ses pions. La presse papier décline, il faut bien que l’outil de propagande continu d’être efficasse. 

                                              Ca donne Rue 89 et compagnie. Avec plein de bon morceau d’ethique journalistique ( sic ) a l’interieur, qui surnage dans la fosse a purrin du « tous journalistes » On est rassuré. 

                                              Y’a qu’a voir le dossier 11 septembre de rue 89 pour tout comprendre. Dossier qui comme par hazard arrive juste aprés wikipedia quand on tape « 11 septembre » dans google. Si ca mérite pas un chéque ca !

                                              A mourrir de rire, les fameux coups de fil avec des portables depuis un avion, alors que c’est impossible. Mais ils ne sont pas la pour s’interroger, ils sont la pour faire avaller aux gens leurs couleuvres.

                                              http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/03/les-passagers-ont-pu-passer-des-appels-tres-courts-sur-leur-po


                                              • Le Clem 6 janvier 2010 14:35

                                                Me faites par rire.

                                                Eux même ont énormement de mal a expliquer ces coups de fil magiques. Pourquoi ne pas emettre de doute, juste un truc du genre « C’est en effet troublant » ? De quel coté sont les certitudes ici ? Ils ont un travail a faire, et il le font, c’est tout. Ils inventeraient n’importe quoi pour pouvoir dire aux gens « C’est possible alors ne tournez pas » complotistes «  »
                                                 
                                                Ca n’a plus rien a voir avec le journalisme. 


                                              • Francky la Hache Francky la Hache 6 janvier 2010 14:30

                                                Pour ma part, je félicite biensûr AV pour sa neutralité, mais comme rare point d’accord avec chantepastoujourscler, je trouve indispensable plus de transparence sur de nombreux points,

                                                et je rajoute pour ma part : les articles anti-scientifiques, anti-écologiques d’écolotéky.
                                                Ce ramassis d’inepties franchit très fréquemment la modération pour alimenter des pages de publicités déguisées pour des entreprises. C’est pour moi la honte d’AV.
                                                Je ne peux pas envisager qu’il n’y ait pas un financement pour accepter une telle largesse de publication ; rappelons aussi, que cet employé écolotok ne répond jamais aux commentaires, ce qui alimente le doute sur sa situation, et confirme le manque de sérieux de ce VRP.

                                                J’ai souvent demandé des explications, j’attends toujours pour donner mon obole.
                                                Hélas je crains que nous n’ayons pas le même budget.

                                                PLUS DE TRANSPARENCE, SVP.


                                              • Henri François 6 janvier 2010 14:37

                                                à Chantecler,
                                                Il faut croire que vous ne fréquentez pas souvent son site pour prétendre qu’Agora Vox abrite le racisme, l’anti-musulman et caresse le sionisme...


                                              • L'équipe AgoraVox L’équipe AgoraVox 6 janvier 2010 15:05

                                                AgoraVox ayant parmi ses collaborateurs des journalistes, pourrait en théorie rentrer dans ce critère. 

                                                Quand au lien avec Cybion nous l’avons plusieurs fois répété et jamais caché. Cybion, tout comme AgoraVox, ont été créés par deux personnes physiques (Carlo Revelli et Joël de Rosnay). Cybion en 1995 et AgoraVox en 2005. AgoraVox n’aurait pas pu se lancer et rester indépendant sans l’aide initiale de Cybion. Grâce à cette aide, AgoraVox a pu se développer de manière indépendante sans subventions ou investissements exterieurs. Bien entendu aucun rédacteur nous a jamais payé pour être publié...

                                                Depuis 2008, AgoraVox est dans une structure juridique indépendante (une Fondation no profit). Ceci veut dire que la politique éditoriale est totalement déconnectée du fonctionnement de Cybion. Il suffit de bien surveiller le flux d’articles qui sont proposés et ceux qui vont en ligne. A ce sujet, en 2010 nous allons essayer de rendre plus transparent et collaboratif le processus de modération avec différentes idées pour que le plus grand nombre soit au courant des articles proposés et votés. 

                                                Dans quelques jours, nous proposerons d’abord un article pour améliorer la maquette du site et un autre pour améliorer les commentaires. Avec un troisième nous aborderons ensemble la question de la modération collective. Nous vous tiendrons au courant. En ce qui concerne les articles sur la politique d’Israël, de nombreux articles ont été publiés jusqu’ici. Nous nous efforçons d’avoir une politique éditoriale « barométrique » comme nous l’expliquons ici : http://www.agoravox.fr/qui-sommes-nous/article/politique-editoriale-60

                                              • Romain Desbois 7 janvier 2010 09:29

                                                Chantecler, La Hache et d’autres qui s’étonnent des choix de publication.
                                                Apparemment vos étonnements sont liés au fait que n’ayant pas publié d’articles vous n’avez pas accès à la modération.
                                                donc déjà les articles doivent passer le barrage de la modération. Il m’arrive souvent d’approuver la publication d’articles dont le contenu soit contraire à mes idées. Il m’arrive aussi d’approuver la publication d’article de personnes dont je n’apprécie ni les idées , ni le comportement sur Avox.

                                                Comment se comporter en tant que modérateur ? Je crois que chacun aura sa propre conception et je ne doute pas que des près carré, des règlements de comptes, des copinages, des aigreurs influent la modération.

                                                Mon seul critère est : est-ce que l’article apporte l’occasion d’un débat, qu’il y a du fond ? Maintenant c’est vrai qu’un souci se pose à moi, c’est la multiplication d’articles proposés sur le même sujet. Les différents point de vue sur un sujet seront de plus en plus nombreux au fur et à mesure du succès d’Agoravox. Mais tous les publier va vite devenir lassant pour le lecteur, à moins de créer des lots d’articles à lire ensemble et à commenter ensemble.

                                                Puis je reconnais que pour les auteurs prolifiques ( prolixes ?), soit j’approuve en lisant en diagonale soit je ne modère pas, de lecture lasse.

                                                Ce premier tamis est de notre responsabilité, la suite semble moins transparent mais le refus d’un article est motivé, même succinctement.

                                                Rien que le « travail » de modérateur par les auteurs est un boulot à plein temps, si on veut le faire sérieusement. J’imagine ensuite le travail.

                                                Sur lepost.fr la modération se fait à postériori, mais il est difficile de lire ou voir tout ce qui parait. Par contre on n’a pas l’impression du phénomène du 24heures chrono qui fait cette sensation de zapping dans les commentaires.

                                                Il n’y a pas de solution miracle mais des trucs déjà utilisés dans les forums pourraient être bien utiles, comme le suivi automatique d’un article (style suivre le fil de discussion).


                                              • kalon kalon 6 janvier 2010 14:06

                                                La derniére phrase de « Louis le raccourci » a Marie Antoinette aurait été « je te l’avais dit qu’il fallait les subvensionner »


                                                • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 6 janvier 2010 14:10

                                                  Si « Médiapart » ne devient pas gratuit avec cette subvention ce sera une arnaque. C’est vrai que ce ne sont pas les subventions qui sont scandaleuses mais les conditions dans lesquelles elles sont attribuées et le manque de transparence qui les accompagne...De toute façon il vaut mieux s’en passer pour gage d’indépendance, après c’est une question de gestion... AV a peut-être un peu trop voulu s’étendre dans tout les domaines d’ou les difficultés financières...


                                                  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 6 janvier 2010 14:27

                                                    Je suis d’accord avec Chantecler :

                                                    Pourquoi des « articles » visiblement racistes , antimusulmans versus FN sont publiés et pourquoi n’abordez vous pas certains sujets comme par exemple la politique colonialiste israélienne ( ce que j’appelle moi le sionisme ) ? (l’italique ne marche pas)

                                                    Vous avez perdu beaucoup de lecteurs et de bons rédacteurs en favorisant certains rédacteurs insipides et inintéressants comme Omnibuse, et en laissant beaucoup trop de trolls racistes agir impunément...

                                                    • Flo Flo 8 janvier 2010 10:49

                                                      Chapoutier aboie avec ceux qui entendent faire respecter la loi, à laquelle nul ne peut déroger.


                                                    • Henri François 6 janvier 2010 14:29

                                                      Pas surpris du tout par cette manne de subventions qui s’abat sur le Net, ou du moins sur les sites crées par des journaleux de la presse écrite. Voilà plus de cinquante ans, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale exactement, que la presse écrite dans son ensemble profite des largesses financières du pouvoir et sur le dos des contribuables. Sous différentes formes dont l’achat à prix réduit du papier n’était pas la moindre...
                                                      Plutôt que continuer à subvenir aux besoins d’une presse qui a tendance à devenir de plus en plus servile, qu’elle soit imprimée ou qu’elle se déploie sur le Net, il serait préférable, peut-être, de verser ces millions d’euros dans les caisses de la... Sécu. Elle et nous avec en avons tellement besoin...


                                                      • Galuel Galuel 6 janvier 2010 14:59

                                                        Je suis prêt à participer à une levée de fonds collective d’AGORAVOX pour porter l’affaire devant un TRIBUNAL EUROPEEN, pour concurrence NON LIBRE ET FAUSSEE par l’Etat Français corporatiste, non économiquement neutre, et atteinte à la liberté d’entreprendre (concurrence déloyale).

                                                        QUI pour une LEVEE DE FONDS POUR PORTER L’AFFAIRE DEVANT UNE VRAIE JUSTICE ?


                                                        • Flo Flo 8 janvier 2010 10:51

                                                          Avec comme objectif ?
                                                          Autoriser Avox à aller à la soupe à son tour ?
                                                          Heu... je passe la main...


                                                        • 1jour 6 janvier 2010 15:27

                                                          Immense merci à Agoravox de ne pas aller à la soupe et c’est bon de savoir grâce à l’auteur de l’article que la lutte anti-net n’en est plus désormais à ses premiers égarements.

                                                          Oui le pouvoir commence à comprendre qu’on ne plus s’opposer style Séguéla à l’internet du peuple, ni techniquement façon hadopi.

                                                          Depuis l’automne dernier, je trouve que l’opposition à internet est devenue plus pernicieuse. Exemple, agressions  récentes contre le Pape et contre Berlusconi, les médias du pouvoir insistent bien sur la création sur Facebook des « fan clubs » des deux déséquilibrés en cause… sous-entendu : « Et oui les internautes les suivent ! ». Puis la polémique « cousue de fil blanc » sur le coup monté de l’agression du Berlusconi, façon de ranger sur un même plan toutes les théories du complot qui se présentent.

                                                          A se demander si pour l’exploitation de notre actualité le pouvoir ne serait pas devenu beaucoup plus actif et pousse à la roue très fort maintenant dans les dérives du Net qui le serve bien sûr (même qu’on se demande même pas d’ailleurs !).


                                                          • beuhrète 2 6 janvier 2010 15:54

                                                            Subvention = perte d’indépendance.

                                                            Sur agoravox et quelques autres forums Il est courant de constater que telle ou telle personne ne supporte pas que telle ou telle autre personne puise savoir des « choses » qu’elle ne sait pas et, surtout, en fassent état devant elle.

                                                            Ces choses peuvent être diverses et variées et, somme toute, fort banales, sans grand intérêt. Des choses qui n’empêcheront pas la terre de continuer de tourner même si on ne le sait pas. Et pourtant, ces choses peuvent constituer des enjeux de pouvoir pour la personne qui, à raison de son âge, de son ancienneté dans un domaine, une organisation…, de son statut socioprofessionnel, de son grade, de son« origine »…, s’estime… hiérarchiquement supérieure à la personne à laquelle elle dénie quelque « autorité » de savoir que ce soit. Cette même personne qui, consciemment ou non, souvent, fait de cette supériorité une supériorité de « race » (celle des « seigneurs », des « maîtres », des « mandarins », des « pontifes », des « savants »…) reléguant tous les autres, à l’exception de ses « pairs » [il en faut bien pour que l’effet miroir puisse jouer, de même que la redondance de l’« autosatisfaction » puisse entretenir la « race »], dans la « sous-race » des incultes, des ignorant(e)s, des « vulgaires », des « profanes »…, bref, des parias, des « inférieur(e)s », des « esclaves », des gueux(euses), de la plèbe…

                                                            http://life-in-the-dead.over-blog.com/


                                                            • chmoll chmoll 6 janvier 2010 17:55

                                                              j’sais plus trop quoi penser de rue89, j’allais d’temps en temps dessus

                                                              rue89 est-il encore fiable ?


                                                              • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 10 janvier 2010 13:40

                                                                Bon jour Chmoll,

                                                                Concernant Rue 89.

                                                                Un jour, je ne me rappelle plus exactement quand, le responsable de Rue 89 avait démoli Agoravox sur une vidéo circulant sur Internet. Sur un ton hautain il avait balayé d’un revers de main AV en disant que ce média n’avait aucun avenir et qu’il était déjà, de toute façon, entrain de couler. C’était il y a 3 ans.
                                                                5 point de moins sur 20 dans mon baromètre perso Rue89 : 15/20

                                                                Et puis, il y a eu leur fameux/fumeux dossier sur le 11 septembre : une honte journalistique présenté comme le summum de l’objectivité. Le dossier a été monté par des étudiants journalistes complètement acquis, dès le départ, à la version officielle.
                                                                5 point de moins en plus : Rue89 : 10/20

                                                                Et maintenant, le pompon : ils se laissent acheter... ce qui, en fait, est la suite logique de leur politique éditoriale dont on sentait bien, à certains signes qui ne trompaient pas dès le départ, qu’ils allaient tourner du côté collabo.
                                                                Et encore 5 point de moins en plus : Rue89 : 5/20

                                                                J’ai viré ce site de mes favoris, il n’est, pour moi, plus du tout fiable. J’attends du Net des infos et des point de vue différents et surtout citoyens. Si c’est pour lire sur Rue89 la même chose que dans la presse écrite (c’est à dire la même pensée unique débitée à longueur d’articles) ça n’est pas la peine d’y perdre son temps.


                                                              • sorro el manolo sorro el manolo 6 janvier 2010 18:20

                                                                Bonjour,
                                                                Bravo agora mais n’oubliez pas que le mensonge qui donne au vulgaire l’illusion de la durée et de l’immobilité n’est pas dans les sens. Le mensonge est seulement dans l’emploi social de leurs témoignages. Du reste, Héraclite lui-même, sans doute conscient de l’originalité et de la difficulté de son système, observe : “Parmi tous ceux dont j’ai entendu les paroles, pas un seul ne parvient à comprendre que la sagesse est une chose différente des autres.” À l’époque des premiers penseurs grecs les dieux commencent à se réfugier définitivement hors du monde pour permettre aux hommes de mieux discerner toutes choses.


                                                                • grangeoisi grangeoisi 6 janvier 2010 18:53

                                                                  Sont mignons tous ces tits poissons rouges dans le bocal de« l’information dite en ligne » !

                                                                  Comme tels font des des apparitions, tournent, s’emballent et puis oublient.

                                                                  Rappelez-moi l’indépendance de ce média copié dit-on sur une réalisation coréenne ?

                                                                  Ceux qui râlent le mieux sont ceux qui n’ont rien touché ! Vieille vérité !

                                                                  Depuis quand les bloggers doivent-ils avoir une quelconque autorité ou référence pour autrui ?
                                                                   
                                                                  On leur a demandé quelque chose ?Sinon peut-être de mettre leur ego en veilleuse !

                                                                  La valeur « ajoutée » tient bien sûr au phénomène internet, et seulement à cela, l’information rapportée n’a pas besoin de « comité de rédaction », et pour tous la seule vérité arrive sur un forum au hasard d’une phrase ou grâce à un diffuseur quelconque de vidéo !

                                                                  Mais ça n’a pas plus de diffusion qu’une fleur de pissenlit en graînes ! Au mieux qu’une brève et plus souvent quelque éphémère sans valeur de manne !


                                                                  • Vierasouto Vierasouto 6 janvier 2010 19:57

                                                                    Médiapart ne s’était pas caché au départ qu’il s’installait sur internet « faute de mieux », ces journalistes de la vieille école n’ont jamais aimé le net et pleurent un temps qui n’existe plus avec un journaliste tout puissant et imbu de sa supériorité. Les commentaires contradictoires des lecteurs, comme on en a l’habitude aujourd’hui en ligne, leur sont en fait assez insupportables, à mon avis, ils les subissent... Je pense à certaines rédactions qui demandent à des journalistes de faire un blog pour tel ou tel événement, on sent bien que ça leur pèse (pour la plupart), qu’ils se forcent pour « combattre » les blogs sur leur terrain mais que le coeur n’y est pas. Bref ! Sarko, qui n’a pas l’argent d’un Berlusconi, achète la presse en faisant payer le contribuable, encore pire... Je n’achetais déjà quasiment plus de journaux depuis l’élection du petit monarque, je vais poursuivre mes économies en n’allant plus sur les sites subventionnés, ça me remboursera quelques sous de mes impôts...


                                                                    • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 6 janvier 2010 20:17

                                                                      Bravo à Agoravox,
                                                                      L’argent qui lie doit être refusée en toutes circonstances. Il faut de la lucidité pour savoir reconnaître qu’une somme d’argent est entachée d’un lien pervers qui n’a d’autre volonté que de profiter à celui qui donne l’argent. Merci pour cet article, merci à son auteur, merci à tous ceux qui ont témoigné. Vive la presse libre.
                                                                      Pierre Boisjoli
                                                                      Le conseiller divin
                                                                      le seigneur des seigneurs
                                                                      le roi des rois
                                                                      le prince de la paix


                                                                      • Lorenzo extremeño 6 janvier 2010 20:58

                                                                        @ gimo

                                                                        de Badajoz ?... no de un pueblecito de la provincia de Cáceres...
                                                                        pues,hasta luego.

                                                                        Un saludo.


                                                                        • curieux curieux 6 janvier 2010 22:12

                                                                          Rue89 a bien mérité sa prime . Très fort pour faire croire qu’il fait de l’anti-sarkosisme alors qu’il fait la promotion du petit faitout. Et surtout, ne lui dites pas, sinon vous êtes viré pour homophobie.
                                                                          Après son intox sur la grippe A faîte par Caillat et ses faux internautes médecins comme Zecar qui ne connaît pas encore l’orthographe, ils sont en train de retourner leur veste sur les vaccins


                                                                          • « O » 6 janvier 2010 23:03

                                                                            Vive la subvention aux bonnes feuilles en ligne. Les autres n’ont qu’à disparaître. C’est bien ! J’applaudis et tout le monde avec moi. MDR !


                                                                            • pierrot123 6 janvier 2010 23:15

                                                                              Rue89 ?

                                                                              Depuis quelque temps, je n’y mets plus beaucoup les pieds (ça pue trop, par endroits, genre : faire semblant de dénoncer, mais c’est pour mieux lécher...répugnant !)).

                                                                              Hé bien, maintenant, je crois que je vais « blackouter » définitivement...


                                                                              • curieux curieux 7 janvier 2010 08:37

                                                                                Rue89 est avant tout pro-atlantiste et en suivant la source Sarkosiste. Suffit de voir les journaleux qui y officient et se prennent pour des élites , surtout que certains font partie des« Young Leaders ... », les associations ne servant qu’a intoxiquer leurs adhérents et à leur gonfler les chevilles


                                                                              • BA 6 janvier 2010 23:26

                                                                                Rue89 touchera 249 000 euros, Mediapart 200 000 euros ou encore Slate.fr 199 000 euros. Satellifax, lettre spécialisée dans l’audiovisuel, et Yagg, un site homosexuel, devraient également recevoir une aide.


                                                                                • distance critique 6 janvier 2010 23:55

                                                                                  Excellent article .
                                                                                  Les ’journalistes’ ont non seulement des avantages fiscaux, mais désormais des bonus financés par des prélèvements arbitraires sur la richesse nationale .
                                                                                  C’est du socialisme à l’envers .


                                                                                  • Gatineau 7 janvier 2010 05:31

                                                                                    Je crois qu’il faut éviter de jouer à la vierge effaroucher.

                                                                                    La liberté de la presse n’a toujours été qu’une idée, simplement une idée, noble au demeurant.

                                                                                    Aucun journaliste n’est libre au sens littéral du terme, c’est un leurre. Chacun à un fond de commerce à tenir.

                                                                                    Sarkozy n’a pas acheté la presse, il a proposé.
                                                                                    Sarkozy est un commerçant, il est dans son rôle, on ne peut pas lui en faire reproche.
                                                                                    On peut simplement reprocher à ceux qui ont succombé aux chants de la sirène.

                                                                                    Aider la presse n’est pas choquant bien au contraire mais en partageant équitablement le gâteau.
                                                                                     


                                                                                    • roquetbellesoreilles roquetbellesoreilles 7 janvier 2010 06:26

                                                                                      La liberté à un coût de plus en plus élevé, et 2010 va nous le confirmer...

                                                                                      C’est valable pour la presse libre, comme pour la musique libre, en voici un exemple tout frais :

                                                                                      Jamendo cherche un repreneur pour éviter la faillite

                                                                                      • Christoff_M Christoff_M 7 janvier 2010 06:38

                                                                                        on retrouve les memes dans un autre système...

                                                                                        C’est bien le problème de la France ou la presse et les journaux ont toujours été sponsorisés par le pouvoir...

                                                                                        on retrouve les memes réseaux que dans la politique ou les médias télevisuels.

                                                                                        Pas étonnant que cela manque sérieusement de pertinence et d’inventivité !! cela s’est amplifié avec Sarkozy et ses réseaux d’« amis » quand il n’y a pas des taupes...

                                                                                        Quand un organe d’expression n’est pas noyauté, il est acheté à coup de subventions...
                                                                                        Bienvenue au pays sarkozyen de l’expression libre sous conditions !!


                                                                                        • exocet exocet 10 janvier 2010 15:53

                                                                                          Encore une fois, un projet « à la Française », c’est à dire à la tête du client, un peu comme les candidatures à diriger l’EPAD, les subventions aux associations loi 1901 (pharaoniques pour celles crées pour l’occasion par des fils de nos dirigeants et misérables pour les véritables associations citoyennes), les appels à projets publics dans tous les domaines ou les copains de copains sont prévenus longtemps à l’avance et déposent des dossiers bien ficelés là ou les « autres » galèrent avec des délais de quelques jours....

                                                                                          Depuis 2007 tout celà s’est accentué.

                                                                                          Serait-ce là, dans ce capitalisme dévoyé et corrompu, qui pisse sur les règles de la saine concurrence et fait de l’état un interventionniste partial, serait-ce là notre véritable identité nationale ?

                                                                                          Malhonnêteté, médiocrité, inefficacité, sabotage de notre économie au bénéfice exclusif des copains des copains.
                                                                                          Restrictions sur nos libertés, tentatives pour museler l’information sur l’internet après avoir réussi à acheter et noyauter la presse écrite et audiovisuelle.

                                                                                          Ce pouvoir, qui n’a rien inventé et fait juste un peu plus fort que les socialistes de mai 81 dans l’application du fait du prince, découle d’une tête aux valeurs et à la pensée assez limitées, comme l’était le pouvoir de mai 81.

                                                                                          Comme pour le pouvoir de mai 81, la tête actuelle prend ses références dans la gouvernance d’un roi néfaste aimant le faste, Louis XIV, esprit médiocre et mesquin selon Saint Simon, aigle de la pensée.
                                                                                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Rouvroy,_duc_de_Saint-Simon


                                                                                          • Thierry LEITZ 10 janvier 2010 22:10

                                                                                            Je pense aussi qu’il ne devrait pas y avoir de subvention.. du tout.

                                                                                            Si une entreprise ne parvient pas à boucler son budget avec ses clients, elle doit revoir son modèle économique.

                                                                                            La perfusion des activités médiatiques est en soi un risque pour leur indépendance, que cette subvention soit publique ou privée. La situation française est carricaturale de cette subordination sournoise des médias aux lobbys industrialo-militaires...

                                                                                            Maintenant, ces 3 sites web qui ont accepté de l’argent public (Rue89, Mediapart et Slate) peuvent considérer que cet argent vient du public et qu’ils ne doivent rien au pouvoir en place car l’argent public vient du peuple quelque soit le pouvoir en place, et que cet argent contribue à faire fonctionner des entreprise ayant vocation informer ledit peuple, point barre.

                                                                                            L’autre problème, c’est que la production d’infos fiables (journalisme d’invest.) coûte cher, dure longtemps, requiert du courage et que ces coûts ne sont pas forcément couverts par l’audience (de surcroit non génératrice de cash-flow sur le web), ce qui légitime une aide publique.

                                                                                            Médiapart est pour le moins en confrontation avec l’Etat UMP, est-ce cela va rester ou y aura-t-il des inflexions dans la ligne éditoriale ? Ce sera intéressant à observer. Et puis, 200 K€ pour 1 an, c’est peu. Un plat de lentilles.

                                                                                            En tout cas, c’est bien les conditions d’attribution de la subvention qui sont le coeur du sujet, et celles de leur maintien ou non par la suite où des pressions pourraient apparaître, ce qui constituerait un TEST de l’indépendance de fait des médias bénéficiaire des subventions.

                                                                                            En résumé : une subvention publique ? Ok, mais ne foutez pas le nez dans notre job ; ne demandez rien en retour car cet argent est celui des français, pas le votre (n’est-ce pas Mr le Président). C’est pour Eux qu’on bosse pas pour vous.

                                                                                            Il faudrait qu’on les entendent tenir ce langage et s’y conformer avec constance.


                                                                                            • curieux curieux 11 janvier 2010 07:10

                                                                                              Est-ce que ces sites ASSISTES ont fait un article avec un titre tel qu’ils ont l’habitude de faire comme sur Rue89 :
                                                                                              « Pourquoi l’état nous aide et pourquoi nous prenons l’argent ? »


                                                                                              • moebius 14 février 2010 22:03

                                                                                                Que le contribuable payent ses informations en achetant et en lisant le ou les journeaux de son choix et que l’état arréte de ponctionner le contribuable pour lui faire payer la presse qu’il ne lit plus parce qu’il croit que l’information est gratuite et lui est du et nous aurons peut etre enfin une presse de qualité avec de vrais journalistes qui ne tapotent pas sur un clavier mais font des enquétes, se déplacent et interrogent...


                                                                                                • el_zilzel 29 juillet 2011 22:06

                                                                                                  Très bon article qui ouvre un peu les yeux. Cependant il y a quelque chose qui me gêne vraiment, tant dans l’article que dans les réactions. Autant le dire tout de suite je suis un lecteur assidu de Rue89. Je trouve vraiment intéressante la question posée de l’indépendance de la presse face aux aides publiques. On me trouvera peut-être crédule ou naïf mais si on voit la chose d’une autre manière, plus d’argent pour les journaux du type de Rue89 veut aussi dire plus de moyen pour des investigations, et si ces subventions venaient à leur être supprimées ils auraient la voix suffisante pour dénoncer cette pratique. Je trouve de plus assez malhonnête de mettre grosso modo Rue89 dans le même sac que le figaro par exemple (ça n’est marqué nulle part mais c’est quand même un peu l’idée).
                                                                                                  Encore une fois j’ai vraiment trouvé cet article vraiment intéressant, juste le parti pris un peu trop marqué.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès