Appel pour le pluralisme démocratique
L’élection présidentielle est l’occasion du débat majeur de notre vie démocratique. Ce débat aura-t-il lieu, alors qu’une vingtaine de candidats postulant pour l’élection présidentielle n’ont pas encore obtenu les 500 signatures d’élus susceptibles de valider leur candidature ?

Au 1er tour de la présidentielle de 2002, la moitié d’entre eux - et les idées qu’ils représentent - ont réuni plus de 33% de l‘électorat.
Aujourd’hui, selon divers sondages récents, ils recueilleraient entre 18% et 25% des suffrages :
Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire, LCR), José Bové (Collectifs anti-libéraux), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Corinne Lepage (Cap 21), Jean-Marie Le Pen (Front National, FN), Frédéric Nihous (Chasse, Pêche Nature et Traditions), Gérard Schivardi (Parti des Travailleurs, PT), Philippe de Villiers (Mouvement pour la France, MPF), Dominique Voynet (Les Verts).
D’autres candidats peinent également à réunir les signatures des élus :
Yves-Marie Adeline (Alliance Royale), Yvan Bachaud, Roland Castro (Mouvement de l’Utopie Concrète, MUC), Jacques Cheminade, Edouard Fillias (Alternative Libérale), France Gamerre (Génération Ecologie), Jean-Marc Governatori (La France en action), Nicolas Miguet (Rassemblement des contribuables français, RCF), Alain Mourguy (Union pour la démocratie directe, UPDD), Rachid Nekkaz...
Aujourd’hui, les représentants de ces différents courants d’idées, dont certains sont électoralement ou politiquement significatifs, risquent sérieusement de ne pas obtenir les 500 parrainages nécessaires à la validation de leur candidature.
Si tel était le cas, ce serait un déni de démocratie.
Si tel était le cas, une part non négligeable des idées des Français ne serait pas représentée et le débat démocratique serait tronqué.
Quoiqu’on pense des uns ou des autres et de leurs idées, que vaudrait une élection dont Le Pen, Bové, Voynet, Besancenot, Lepage, de Villiers et d’autres seraient exclus ?
Quelle serait la légitimité d’un(e) chef de l’Etat élu(e), alors que 18 à 35% du corps électoral (sans compter les votes blancs et abstentions) ont été forcé dans leur choix ? Les partisans de ceux qui auraient été éliminés du suffrage ne seraient-ils pas tentés, à bon droit, de s’exprimer hors du cadre institutionnel ?
La démocratie a besoin de s’enrichir des idées et de la participation de tous. Il n’est ni logique ni légitime que des partis ou des élus, pour une part responsables de la situation actuelle du pays, puissent capter, à leur seul profit, la démocratie en interdisant à leurs adversaires de se présenter et de proposer de nouvelles solutions. Cette situation anormale appelle une vraie refonte des institutions.
Dans cette attente, nous appelons les principaux partis à prendre leurs responsabilités pour préserver la diversité des opinions et les élus à soutenir un candidat dont ils pensent que la présence à l’élection présidentielle contribuerait positivement au débat d’idées, même s’ils ne sont pas en accord avec toutes ses idées.
L’Appel Démocratique pour le Pluralisme est une initiative citoyenne libre, non partisane et indignée, face au déni de démocratie en cours. Il propose aux citoyens de s’élever ensemble afin que toutes les idées soient représentées et soumises à nos suffrages.
Citoyens, signez cet appel pour inciter les élus à soutenir les candidatures des diverses forces politiques du pays. Le 22 avril prochain, lors du premier tour de la présidentielle, toutes les idées doivent pouvoir se rencontrer.
NB : “Pluralisme” : “En sciences sociales, le pluralisme est un système d’organisation politique qui reconnaît et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants. Le pluralisme est un cadre d’interaction dans lequel différents groupes montrent suffisamment de respect et de tolérance pour coexister et interagir dans un climat plus harmonieux que conflictuel et sans volonté d’assimilation.” (source Wikipédia)
131 réactions à cet article
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voilà la plus sensée des initiatives depuis bien longtemps ! à vos blogs, citoyens !
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Au boulot !
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Que se passe-t-il pour cette élection présidentielle ? Les vieux partis qui tiennent les postes importants pèsent sur les petits maires en particulier grâce aux budgets des conseils régionaux, conseils généraux et aux communautés d’agglomérations. Toute signature donnée à un « petit candidat » et c’est la black list. Le résultat est que pour cette élection seuls l’UMP, le PS, l’UDF, le PS Arlette Laguiller et Jean Marie Le Pen auront leurs signatures. Nous aurons donc le choix entre les candidats du vieux monde : ceux qui incarnent la contestation stérile depuis 1974 (et oui, Le Pen et Laguiller ne sont plus de première main) ou mieux encore, le vote utile pour les partis qui nous ont gouverné depuis 50 ans. Leur bilan est tellement positif que c’est une vraie bonne nouvelle. Le 20ème siècle sera bien représenté. Et les idées du 21ème siècle absentes. Pas d’écologistes, pas d’altermondialistes. Grandiose !!!!! Pour l’écologie par exemple, nous aurions pu avoir un vrai débat sur l’écologie entre Dominique Voynet et Corinne Lepage qui aurait donné à l’écologie une dimension dialectique et l’espoir que l’urgence écologique ne tourne pas à l’écodictature. Mais non, à la place, une petite signature sur le pacte de Nicolas Hulot et on repart... avec la croissance, le productivisme, le pillage du Sud, les contrats avec Poutine contre la peau des Tchétchènes. L’UMPS en farce. Tout ce qui nous mené à cette état dramatique de notre planète. Mais ce sont les multinationales qui seront contentes. Si rien ne change, business as usual. Et TF1 aura encore du temps de cerveau disponible. Le 22 avril, le vote utile c’est quoi ? Votez utilement pour les « Toujours là » ou votez utile pour nous, pour que nous ayons un avenir un peu moins glauque que celui qui se prépare entre intégrisme, misère, réchauffement climatique, pénurie d’eau... Alors nous aurons droit au cocktail multinationale de l’environnement+pouvoir médiatique+idéologie fascisante=écodictature. Car ne croyez pas que l’ecodictature ce soit les intégristes écolos qui prennent le pouvoir, le poireau à la main. C’est Suez et Véolia qui se partagent le business sur notre dos que nous courbons sous la botte de Sarko avec TF1 en Prozac. La pauvreté en délit et les nantis en sécurité... Alors bougez-vous, allez voir le maire de votre patelin et demandez-lui de parrainer un petit candidat avec un vrai programme. Ce n’est pas un soutien, juste du courage politique pour que notre démocratie soit vivante...encore un peu.
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La démocratie commence dans sa commune : faites y vous élire !
Ensuite comme vous serez aguerri vous passerez à l’étage supérieur : votre département et vous vous ferez élire conseiller général.
Puis vous pourrez tenter de représenter votre département en vous faisant élire député ou sénateur.
Enfin vu que vous aurez été très brillant et apprécié vous vous porterez candidat à la présidentielle.
Certains veulent bruler les étapes : c’est leur droit de vouloir !
Les électeurs c’est leur droit de les renvoyer d’où ils viennent.
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Si vous assurez à tous les citoyens qui ont une idée, une présence aux élections présidentielles, il y aura autant de candidats qu’il ya de présidents d’association. Et en France il ya énormément de président d’association. On dit que tous les français le sont, à un moment ou a un autre.
Votre alternative est simple,
Ou l’élection présidentielle ne correspond à rien et il vaut mieux la supprimer.
Ou l’élection présidentielle sert à quelque chose et il faut mettre un filtre. Votre discussion doit donc s’établir sur la qualité du filtre ( 500 signatures d’élus, 200 000 signatures de citoyens etc etc. ; secret des signatures, période de dépôt des signatures plus longue ...)
Votre appel, s’il part d’un bon sentiment, ne peut pas être efficace.
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« Ou l’élection présidentielle sert à quelque chose et il faut mettre un filtre. » Un filtre ??? Le simple faite que le P.C. , les Verts , la L.C.R , le F.N. qui representent a eux quatre 35 % de l’electorats doivent suplier les elus pour obtenir leurs 500 signatures est deja scandale ..
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Eh bien oui il faut un filtre. Qu’est ce qu’il a de mal a le dire.
Vous critiquez l’existence d’un filtre au lieu de critiquer la qualité du filtre. C’est pas tenable.
si vous prenez l’exemple de la LCR. A l’extrême gauche, il y 3 candidats qui ont pour ainsi dire le même programme la même idéolgogie (d’ailleurs ils s’associent parfois) Comment se fait ’il que le parti des travailleurs ait obtenu ses 500 promesses, que Arlette semble s’y approcher . C’est peut être magouille de partis c’est bien possible mais bon.
personnellement je trouve que les modalités du seuil des 500 signatures ne sont pas satisfaisantes. je suis tout a fait d’accord. En plus les pressions de partis dits de gouvenrments sont malsaines. (pression pour empêcher quelqu’un de se présenter, ou présentation d’un candidat supplémentauire pour dérouter les électeurs..).
Mais si tout le monde se présente , il y a aura 4 extrême gauche, 4 écologistes.. peut être qu’il faut un peu de responsabilité non ?
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à Nasty,
sur votre exemple c’est faux, « les verts, la LCR, Le Pen etc..cap 21 » étaient présents en 2002. Et le filtre était le même.
si vous avez un autre candidat à soutenir, il vaudrait meiux que vous l’aidiez à recueillir les signatures.
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@candidat2007 Present en 2002 ..soit . Mais en 2007 , le P.S. et l’U.M.P. ont donnes comme consigne stricte a leurs elus ,de ne donner leur signature sous aucun pretexte . Democratie ?? Meme les verts et le P.C. allies historique du P.S. rament .....
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le PC n a pas mandier pour ces signatures il est le 4 eme parti en nombre d elu et n a donc aucun probleme a reunir ces 500 signatures malgre un score inferieur a 3.5 % au soir du 21 avril 2002.
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le seul problème est de garantir l’anonymat à la signature. ce serait déjà qulreque chose d’important..
D’ailleurs votre pétition est blessante vis a vis de l’indépendance d’esprit et la responsabilité des « petits maires » comme on dit.
Il y a des réflexions a avoir sur cette question des parrainages.
1) la signature aux candidats pourrait être un devoir des élus. Ils seraient obligés de la donner à quelqu’un.
2) l’anonymat devrait être la règle.
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ouais, ouais, ouais...Il ne s’agit pas « d’insulter », ou de s’en prendre à l’indépendance des élus, mais de les protéger contre toutes sortes de pressions...
Par ailleurs, je suis d’accord avec cet article.
« le vote utile » est un piège qui autorise toutes les tromperies et les mystifications...
Certes, nos institutions, et l’inversion du calendrier y sont grandement pour quelque chose...
Il y a deux façons d’enc...les mouches disait Boris Vian : avec ou sans leur consentement.
Pour ma part, je plaide pour une présidence modérée, avec de sérieux contre-pouvoirs : l’assemblée et les médias.
C’est l’évidence, mais certains préfèrent tout déléguer à leur cheffaillon tant aimé et désintêressé...
C’est un risque immense....
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Oui ! Comme quoi le parlement n’a jamais été représentatif de la société française. On peut même se demander s’il est fait pour ça ! Rappelez-vous la pression faite par la société française des biens-pensants et des huiles politiques à propos du Traité de Maastricht : il faut un organe de pouvoir stable et équilibré car le déséquilibre du pouvoir engendre l’anarchie constitutionnelle.
Il est bien évident que l’évolution de la pensée commune ne peut se traduire par une modification radicale de la composition du pouvoir. C’est pour ça que la révolution a été inventée...Mais pas de quoi en faire un fromage !
Non ! Il faut se soumettre à des idées subversives qui augmenteront les chances de bouleverser le schéma traditionnel.
Quand on a légalisé la pilule contraceptive, on a brisé des tabous sexuels.
Quand on légifèrera sur la mort, on aura brisé des tabous de culte.
Quand la loi anti-casseurs sera appliquée aux ELUS, quand le pouvoir renversé sera remplacé par un contre pouvoir,
on se regardera pour savoir qui sera le bourreau.
Le système de Partis nous a appris à tenir notre langue au lieu de l’exprimer... Les élections qui se jouent se joueront comme d’ab.
Alors, votons les extrêmes sans rechigner, ni même penser, car de toute manière la donne en est faussée.
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Effectivement tout le monde se précipite au portillon ! Les idées bouillonnent dans la marmite, mais personne pour remuer. Qui tient le manche ? Les partis conventionnels comptent les jours qui leur restent à vivre. Les courants d’idées nouvelles sont comme les énergies du même nom : elles vont manquer d’air. Pourtant, les vieilles recettes font les meilleures tablées : l’histoire s’écrit tous les jours, mais elle demeure cyclique. Une période noire s’annonce car on est tous campés sur nos principes et on rêve d’un monde... La réalité va encore frapper et elle sera dure à encaisser.
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Le PC n’a pas besoin de pleurer pour obtenir ces 500 parrainages. Malgré sa faiblesse actuelle, son implantation locale lui permet encore d’obtenir sans aide du PS environ 700 signatures.
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A chaque élection présidentielle, la question des 500 parrainages réapparait. Ce questionnement est doublement redoutable. D’un point de vue démocratique, il conviendrait que tout candidat puisse obtenir ces 500 signatures. Cependant, l’élection présidentielle n’est pas une élection à la proportionnelle !!! A l’heure actuelle, il y a 43 candidats potentiels. Est-ce souhaitable qu’ils soient tous candidats ? Je ne le pense pas, car cette profusion n’aide pas au débat : affrontement projet contre projet.
Si nous voulons démocratiser notre vie politique, supprimons cette parodie qu’est l’élection présidentielle. Cet anachronisme doit être remplacé par un système à l’allemande : circonscriptions + proportionnelle (dans la limite de 5% ou de 3 circonscriptions gangnées). Ce système permet une stabilité politique et la naissance de nouvelle force politique.
Nous devons obtenir une sixième république qui supprime la monarchie présidentielle et démocratise le sénat.
Cependant, pour faire ce type de réforme constitutionnelle il convient de réunir au congrés une majorité des 2/3. Or, autre problème démocratique, la gauche n’a jamais été en situation (même sous Mitterand) d’obtenir une telle majorité. Le sénat est élu par les grands électeurs...
Un militant du PC qui juge notre démocratie en grand danger...
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les auteurs de la pétition me semblent bien naïfs.
les petits partis s’ils avaient été gros, que pensez vous qu’il se serait passé ? Un exemple chez les verts parce que vous avez pris cela comme exemple de difficulté à réunir les parrainages. mais ce serait pareil chez les autres.
Déclaration de la secrétaire générale des Verts aujourd’hui ! :
« l’investiture aux législatives ne pourra être accordée aux adhérents qui auront soutenu un autre candidat que celui des Verts ».
Cela semble normal, bien sûr, et tous autres petites organisations feraient de même,. Eh bien c’est la même chose pour les parrainages.
liberté , liberté chérie....
Donc au lieu de râler, sur quelque chose qui se reproduit à chaque élection, faites une proposition. Par exemple « Obligation pour les élus de donner une signature avec anonymat respecté. »
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35% a eux quatre ? dans quel monde vivez vous ? Tous ces candidats n’ont pas de base de reflection. Combien d’adherents dans leur partis ?
Les grands partis francais possedent des groupes dans chaque departement qui se reunissent, reflechissent et font des propositions.
Tous vos petits candidats ont eux un nombre tres reduit de personnes dans leur entourage politique. De plus la majorité des petits candidats ne sont que des contestataires qui n’ont rien a proposer.
Je suis neanmoins tout a fait d’accord que pour faire une bonne democratie il faut banir le bipartisme. Par contre avoir 50 candidats ne sert strictement a rien a part ajouter de la confusion a un exercice deja bien compliqué...
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Le PCF et les Verts ont déjà leurs 500 parrainages : ils ont des milliers d’élus locaux chacun.
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Un élu est et doit être responsable (répondre de) de ses décisions politiques car il est un représentant. Votre position gomme la différence radicale entre un représentant et un représenté. Ce dernier n’a de compte à rendre à personne puisqu’il ne représente personne, sinon lui-même ; ce n’est évidemment pas le cas du premier qui représente tous les citoyens et les électeurs de sa commune qui l’ont élu.
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Le reproche que vous faites aux partis politiques de défendre leur candidats contre ceux des autres est absurde ; de même que celui de vouloir que les élus qui doivent en partie leur élections au parti qui les a soutenu ou présenté soutiennent les candidats d’un autre parti anonymement alors qu’il est élu et représente tous les électeurs qui l’ont élu ou non sur le programme de son parti. Un parti politique ne peut pas se permettre sauf à se saborder demander à ses élus de trahir son camp en plein bataille politique.
Ce qui serait une position cohérente c’est qu’un candidat à la candidature qui recevrait un nombre significatif de signatures de citoyens (ex : 500 000), validées par le conseil constitutionnel qui en vérifierait l’authenticité, sans les publier (puisque ces citoyens ne représentent qu’eux-mêmes, ce qui n’est pas le cas des élus) pourrait se présenter. Elles soulèverait ceci dit des problèmes techniques ; mais, me semble-t-il, pas insurmontables...
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On a assez de candidat comme ca.
A quoi ca sert tout ces guignol qui n’ont aucune chance ? A rien...
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Petite rectification : un représentant représente tous les citoyens de sa commune ou circoncription, aussi bien ceux qui ont voté pour lui que les autres...
Ce qui ne change rien au fait qu’il doit rendre compte de son choix en tant que parrain d’un candidat, au contraire.
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Il y a 5 ans j’ai trouvé qu’il y avait trop de candidats et que surtout ce surplus n’amenait pas plus de débat.
Quoi qu’il en soit il est anormal que des partis majoritaires fassent pression pour tenter d’empêcher certains partis de présenter un candidat, même si celui-ci ne fait que 2%. D’ailleurs si un tel cas devient réalité, les appels au boycot de l’élection ne tarderont pas.
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C’est une autre variante du déni de démocratie, en effet.
Que les maires choisissent d’abord en fonction de l’honnêteté du candidat - pas de condamnation pour abus de bien sociaux, ou autres délis personnels, non pas politiques...-, de ses soutiens manifestes ou non, de la durée de son combat..
Ces critères renseignés, il me semblerait normal que tous les candidats soient d’office acceptés.
Ensuite, je penche pour un remboursement débutant dès le premier vote, et avec un minimum incompressible de remboursement de frais.
Ainsi tout le monde pourrait s’aligner de la même façon au départ de la course.
P.S. : j’ai signé
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un véritable scandale que même un finaliste de la dernière fois doit mendier des signatures , alors que ce sont ses adversaires qui modulent les règles du jeu selon leurs interêts ! de la même volonté de nous imposer le bipartisme découle la suppression du suffrage à la proportionelle pour étouffer toute contestation de l’ultralibéralisme .
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Ne confondons pas les réels problèmes de certains candidats et la stratégie médiatique de Jean-Marie Le Pen... il fait le même coup à chaque élection en pleurant pour ses 500 signatures (A CHAQUE ELECTION !) afin de passer pour le mal aimé et dire que tous les autres c’est des salops...
Et finallement il les a largement ses signatures... je serais d’aillers pas etonné qu’il les ait déjà depuis un moment ...
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il est effectivement anormal que l’accés à l’élection présidentielle devienne si difficile, mais il est encore plus anormal que ce soit la seule élection nationale où différentes idées puissent s’exprimer. les sensibilités devraient apparaitre clairement à l’assemblée nationale qui est censée être représentative de la population française, or la majorité des français n’a pas apporté son vote aux élus. il y aurait beaucoup moins de candidats à la présidentielle si notre république était plus démocratique. il faudra bien revenir à la proportionnelle un jour ou l’autre et pour se faire il nous faut une nouvelle constitution.
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@ Florian Pas bete ... Mais alors il faudrait organiser les legislatives avec une forte part de proportionel ( afin que tout partit representant plus de 5% de la population soit represente ) avant les presidentielles ! Apres .. un representant de chaque parti represente a l’assenblee pourra se presenter devant les Francais avec un programme et avec quelle majoritee a l’assemblee il compte gouverner pour les 5 prochaines annees . Les Francais choisirait alors ... Democratie ? vous avez dit democratie ??!!!
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D’accord avec vous pour la proportionnelle, plus précisément, je serais favorable à la proportionnelle avec un bonus au parti qui arrive en tête du scrutin, pour tenter de garantir une majorité.
De plus, je pense que l’assemblée nationale doit être représentative de la population française, mais aussi du territoire. Si on ne représentait que la population, cela signifierait que la seule région parisienne aurait 20% des parlementaires et les départements moins urbanisés ne seraient presque pas représentés.
En fait, tout le problème est de savoir ce que représente exactement un député : une fraction de la population, une fraction du territoire ou bien est-ce uniquement le représentant d’un parti ?
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Enfin une VRAIE initiative démocratique !
Le Mouvement de l’éveil des verres de terre dont je suis le très humble représentant ne parvient pas à récolter les signatures nécessaires. C’est un DENI de démocratie.
OUI au pluralisme ! Au Pluralisme Plus, celui des plus petites différences.
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A la base, c’est pas stupide :
Comment éviter que ne soit élu président une personne qui n’aurait même pas 500 élus approuvant sa candidature.
Le vrai problème réside selon moi dans la discipline partisane, et la carrière politique. Les élus sont tenus par leurs partis. C’est absurde, un élu doit être d’avantage responsable devant le peuple que devant son parti, il me semble qu’on vit la situation inverse.
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tout le monde ici a bien compris qu’il y a des pressions et des ordres, données aux municipalités qui oseraint s’ecarter de la ligne de conduite dictée par les partis dominants...
les maires sont refroidis....les petits candidats sont certainement obligés d’aller glaner dans les petits patelins où il n’y a rien à perdre.....
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@Sam :
Petite précision concernant le remboursement des frais de campagne : contrairement à l’idée reçue TOUTES les campagnes sont remboursées. Le fameux seuil des 5% ne conditionne que le montant de ce remboursement. En dessous de 5% des suffrages, le plafond est de 808.300 €. Au dessus des 5% ce plafond est de 8,083 millions d’euros si le candidat ne passe pas le premier tour et 10,797 millions si il va au second tour.
Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Financement_de_la_vie_politique_et_%C3%A9lectorale_en_France
Pour l’anecdote, le candidat de CPNT finance sa campagne sur un prêt personnel.
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@Jordi Peite precision .. Ce qui coute le plus chere aux petits candidats c’est d’obtenir 500 signatures . Pas de signatures ... pas de 808.300 Euros . De plus meme s’ils les obtiennent ..Elles auront coute environt 300,000 Euros
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Jordi
Merci pour la précision. Ca fait un sacré seuil les 5% ; on passe de 800 000€ à plusieurs millions. Quel est la justif de cette différence, sur Wiki ?
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Bonne question. Je n’ai pas trouvé de justification. Le parti qui fait 5% remporte donc 10 fois plus que celui qui en a fait 4,9%. En définitive, les petits candidats qui savent qu’ils ne dépasseront pas le seuil des 5% font leur campagne avec 10 fois moins de moyens que les autres. Par conséquent, il se font plus difficilement entendre et risquent d’autant moins de dépasser les 5%. Peut-être faudrait-il un barême plus échelonné.
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Wilfried Bartsch 16 février 2007 18:17Ne mélangeons pas des hommes politiques comme Le Pen et des gens qui ne représentent qu’eux même. L’élection présidentielle n’est pas une cour de récréation. Il serait anormal que Le Pen ne puisse pas se présenter pour une histoire de signatures. Par-contre ceux qui ne représentent qu’eux même n’ont rien à faire dans une élection présidentielle. Ceux qui ont quelque chose à dire peuvent ouvrir un blog ou se présenter dans leur ville. S’ils arrivent à se faire connaître et reconnaître, alors ils pourront viser plus haut. S’ils n’y arrivent pas, c’est qu’ils ont confondu la démocratie avec leur problème d’égo. En les écartant de la présidentielle, l’obligation d’obtenir 500 signatures aura joué son rôle de filtre. Et c’est légitime.
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Cela fait plus d’un an (septembre 2005) que je me bats pour supprimer l’ANONYMAT rétabli par GISCARD par sa loi du 18 Juin 1976 qui redonne aux PARTIS le pouvoir de controler le CHOIX des candidats à cette élection : effectivement, c’est UN DENI DE DEMOCRATIE ! pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr
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je me suis mal exprimé c’est le contraire que je voulais dire : remettre l’anonymat. Toutes mes excuses, pour plus d’informations, allez sur www.jean-brice.fr
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pour ceux qui se croivent encore en democratie : une petite piqure de rappel
1 - le FN qui represente plus de 15% des francais n’a aucun deputé, alors que le Parti Communiste qui ne represente plus que 5%, a 36 deputés (meme si je ne soutient en aucun cas, le FN)
2 - Non seulement il faut 500 signatures pour pouvoir etre candidat, mais surtout les noms des signataires seront publics : genre tel deputé de tel parti a voté pour un autre candidat : bref, dans un pays ou les degats de Vichy sont encore presents, une telle initiative (dont on serait surpris de connaitre l’auteur : le ministere de l’interieur), ne peut que freiner toute volonté d’aider les petits candidats
3 - un journaliste se declare favorable a un candidat autre que le nabot, et il se retrouve interdit d’antenne, radio et tv, alors qu’on ne peux compter le nombre de journaleux-lecheur-de-botte du pouvoir, qui sevissent sur les ondes en toute impunité
4 - Des policiers en france (et non pas en ex-urss), sont menacés de sanctions (financieres pour l’instant, mais apres...), pour n’avoir pas assez traqué le « mauvais citoyen », et ne pas avoir assez renté de pognons dans les caisses du ministere de l’interieur, lesquelles caisses servent accessoirement a financer les frais divers du candidat..heu.. du ministre de l’interieur.
5 - un certain nombre de candidats n’hesitent pas a s’afficher au diner de l’ultra-communautariste crif (ce qui est contraire aux principes meme d’egalité de la constitution nationnale), et par ce geste, a soutenir une politique etrangere pronant l’apartheid et justifiant le massacre d’un millier de civils libannais innocents (dont plus du tiers d’enfants)
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La démocratie nous donne des leçons de base : quand le chef parle, on l’écoute. Comme il a la parole, il la garde. Et ainsi de suite.
D’ailleurs, on peut se demander pourquoi « on » a commencé cette série d’élections par la présidentielle ?
A mon sens, la bataille d’idées et de valeurs qui s’engage nuit sérieusement à la sérénité nécessaire à l’élection de notre représentant suprême au regard du monde !
« On » aurait été mieux inspiré de commencer par l’assemblée. Le comité des sages de la République aurait dû rester couché ce jour-là.
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Ca n’a rien a voir avec la question des parrainages
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À Goc : d’accord avec vous, sauf pour le 1).
Le FN obtient effectivement 15% des bulletins de vote et n’a aucun député, et on peut trouver cela non démocratique. Mais il faut comprendre que les députés de l’assemblée nationale représentent des territoires et non des bulletins de vote. Chaque territoire élit son représentant en deux tours. Le 1er tour sert à voir quels candidats sont les meilleurs, et le rôle du 2ème tour est de déterminer quel est le candidat le moins mauvais. C’est à ce niveau là que le FN n’est pas bon, car il ne parvient jamais à ce que les autres candidats appellent à voter pour le candidat du FN (sauf exception).
Le Parlement Européen est un autre exemple intéressant. Il est constitué de députés pris sur les listes ayant obtenu au moins 5% des voix (plus le pourcentage obtenu par chaque liste est élevé, plus il y a d’élus de cette liste). La notion de territoire est présente aussi, par le fait que chaque pays dispose d’un certain nombre de sièges (la distribution des sièges laisse toujours un avantage aux pays à faible population afin de leur permettre de s’exprimer). Avec ce système, le FN obtient des élus.
Il faudrait donc faire la même chose à l’Assemblée Nationale : un découpage des sièges par territoire et ensuite, on remplirait ces sièges avec les députés arrivés en tête du 1er tour.
Enfin bon, la démocratie représentative est forcément biaisée et il y aura toujours des mécontents, quel que soit le système.
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Je crois que tout a été dit sur ce « déni de démocratie » quand la gauche « antilibérale » a été incapable de se trouver un processus démocratique pour désigner un candidat.
A la place on a une pléthore d’égos pour qui le bien public passe absolument par le fait qu’ils vont pouvoir venir plastonner à la télé pour nous raconter, comme avec la PC ou laguiller les même salades qu’ils nous racontent depuis 20 ans et au final recueillir au maximum 5% des voix.
A bas les les appels à la démocratie des ennemis de la démocratie !
Parce que franchement, entendre un appel à la démocratie pour des Besancenot et Laguiller dont le programme du parti nous promet littéralement la dictature du prolétariat... il faut vraiment nous prendre pour des billes... la démocratie des Laguiller, le Pen, et le parti des Travailleurs, merci bien... Et pour quel programme ? Pour voir les troupes de la démocratie américaines revenir débarquer en Normandie ?
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Je voudrais signaler une chose : il y a 36 000 communes en France et autant de maire, + 100 conseils généraux + 22 régions + 570 députés + 600 et quelques sénateurs.
Il est donc mathématiquement possible que 74 candidats à la présidentielle soient parrainés. Où est donc le déni de démocratie ? En contestant le système actuel, on fait le jeu de Le Pen et de tous ceux qui refusent la légitimité des élus, maires et parlementaires.
En ajoutant que les maires n’ont pas changé depuis 2002, et donc qu’ils pourront soutenir les mêmes candidats, on peut s’attendre à une bonne floppée de candidats encore une fois. Mais au profit de qui ? oui, franchement, à qui profitent ces micro-candidats ? Quelle gloire y a-t-il à gagner 1% d’un électorat déboussolé et motivé uniquement par le ras-le-bol ?
C’est la démocratie française qui se discrédite en refusant de se poser des questions de fond et en se concentrant uniquement sur des questions de personnes, ce que traduit bien le débat sur les « petits candidats ». LES FRANCAIS PREFERENT LES PETITS CANDIDATS AUX GRANDES IDEES.
LIBRES A EUX MAIS QU ILS NE VIENNENT PAS SE PLAINDRE QUE LE FUTUR PRESIDENT SE REFUSE A S ABAISSER A DES MINI DEBATS SUR DES VISIONS A COURTE VUE.
Il serait temps que la démocratie française se resaisisse et mette au panier, comme elle va peut-êre le faire, les pseudo-tribuns-vrais-petits-chefs qui ne pensent qu’à leur gloire personnelle et jamais à l’intérêt de leur pays.
Il n’existe pas de démocratie sans bipolarité, la France serait stupide de se croire, dans ce domaine comme dans d’autres, une exception.
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Encore une manoeuvre des antilibéraux (traduisez opposés aux libertés individuelles) qui cherchent encore un moyen, comme c’était la règle dans les années 30 en Europe, à affaiblir le pouvoir exécutif pour préparer le terrain à un pouvoir fort de type totalitaire.
Les partisans de la guerre civile sont toujours à l’oeuvre. Ils ont eu Le Pen au deuxième tour en 2002, ils sentent l’espoir revenir.
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On en arrive à : A BAS LA DEMOCRATIE. C’est un fait ! La démocratie coûte cher, sans compter tous les coûts induits et la perte de temps !
Il a fallut des siècles pour arriver à autoriser le droit de vote des femmes. Alors que si elles avaient pris le pouvoir de force, elles l’auraient eu depuis longtemps et le monde ne serait sûrement pas le même qu’aujourd’hui.
Il y a des tonnes d’exemples.
En temps d’élections, on assiste à une querelle de boutiquiers. Mais ils font tous le même commerce.
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« Si tel était le cas, ce serait un déni de démocratie. »
C’est le nouvel usage du conditionnel, ça ! Autre exemple :
« Si le soleil se levait hier, se serait un jour comme les autres. »
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« Cela fait plus d’un an (septembre 2005) que je me bats pour supprimer l’ANONYMAT »
Nouvel usage du conditionnel tout-à-l’heure, et maintenant nouveau sens de « supprimer. » On est gâtés aujourd’hui.
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Pas d’accord. En particulier sur les sujets politiques, l’anonymat sur Internet est utile pour que les gens qui ont des idées « qui ne sont pas celles de la majorité » puissent les exprimer sans tabou.
À quoi cela vous servirait-il de mettre un nom derrière chaque idée, sinon à limiter la liberté d’expression ?
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Ah pardon, je n’avais pas vu les guillemets et que vous faisiez référence à l’article... Je ne sais pas pourquoi, j’ai cru que vous parliez de l’anonymat sur AgoraVox. Faut vraiment que j’aille me coucher !
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Belle initiative à laquelle je souscris (= j’ai signé !)
Dans le même esprit je propose la mienne (lié aux médias et à TF1)
Pétition proposée à AgoraVox, qui l’a recallée,allez savoir pourquoi ?
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mon idée est simple,je propose un quizz au ministre de l’intéieur en rapport avec sa fonction ; monsieur le ministre de l’interieur, en 2006 : 1)quel est le departement le plus violent en termes de coups et blessures ? 2)le deuxieme le plus violent en terme de crimes contre les personnes ? 3)le troisieme en terme d’homicides et de tentatives d’homicides ? pour une bonne reponse 1 pt pour 2 10 pour 3 40pts / 0 bonne reponse vous vous desister en ma faveur lololo
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esnoper// :: e p u o l e d a u g
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Bien sûr que le pluralisme est indispensable à notre démocratie. Il est par contre malheureux qu’une telle pétition ne mette pas en évidence les réelles raisons qui aboutit à cette situation : notre système de vote actuel. Il est aujourd’hui démontré (historiquement et mathématiquement) que notre système de vote binaire à deux tours est TRES mauvais et pousse les « gros » candidats à empêcher les « petits » à se présenter à cause du principe d’émiettement des votes au 1er tour. Plus d’info : http://fr.wikipedia.org/wiki/Scrutin_majoritaire_%C3%A0_deux_tours
Il existe pourtant d’autres systèmes de vote qui apporteraient de réels améliorations et modifieraient les comportements des candidats. Pour plus d’info : http://www.votedevaleur.info
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On peut effectivement rendre plus compliqué ce qui est déjà compliqué. Pour un mathématicien, c’est la base. Pour un économiste, aussi d’ailleurs. Mais pour la masse d’individus, c’est contraire à l’idée que les élections se fondent sur un principe démocratique : comment leur expliquer en effet que 2 + 2 = 5 ? A ce sujet, lire le « zéro et l’infini » de Koestler.
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Réponse à JORDI
Les citoyens eux-mêmes reproduiront exactement le même problème de clientélisme, d’affairisme et de pouvoir / contre-pouvoir.
Ce manque de démocratie constaté est le reflet de nos propres limites.
A moins d’avoir une tête pensante collégiale, approuvée et destituée suivant les décisions prises, le peuple ne peut se substituer à l’ordre établi au profit des argentiers et des magouilleurs.
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Je partage l’avis de Sis. Plutôt que de condamner un des nombreux aspects de la crise politique que connaît actuellement notre pays (65% des français ne feraient confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner), il serait judicieux de mener une réflexion globale sur la vie politique française.
Il serait en effet temps que l’on refonde complètement notre système politique. Décidémment les appels sont à la mode en ce moment. Je vous conseille « l’appel des Sans Parti » lancé par l’association « Dans la Cité » (www.danslacite.org). Il a le mérite justement de demander aux candidats des vraies propositions de réforme de notre système politique ! Quid du non cumul des mandats ? du statut de l’élu ? Du référendum d’initiative citoyenne ? De l’éducation à la citoyenneté à l’école ? De la reconnaissance du vote blanc ?... Que les politiques fassent du thème de la rénovation de notre vie politique un des thèmes centraux de leur campagne et qu’ils s’engagent !
Pour signer, c’est ici : http://www.danslacite.asso.fr/content/blogcategory/51/73/
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Vous avez raison, mais tout ce dont vous parlez est dans le programme de l’UMP et du PS. Bayrou, je ne sais pas, mais sûrement comme il récupère tout ce qui passe.
Pourquoi se disperser en de multiples appels alors qu’on n’a même pas lu les programmes de ceux qui ont les plus grandes chances de gagner ?
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Pourquoi s’évertuer dans un système représentatif qui ne fonctionne plus depuis bien longtemps ? 60 millions d’âmes qui ont 60 millions de priorités différentes, cela peut il autoriser 60 millions de partis politiques et autant de candidats... ? Je crois qu’avec la meilleure volonté du monde, on ne peut plus ranger les gentils citoyens dans des belles boi-boîtes à idées... Quoi qu’on en dise, chacun veut désormais pouvoir exprimer ses propres idées en son nom et non la voir dénaturée par je ne sais quel chef de parti prometteur... l’avenir est à la démocratie directe, à l’Assemblée Nationale Cybernétique ou chacun peut soumettre ses projets de loi à l’approbation collective... Et quelle économie de ne plus avoir à payer les « dormeurs » de l’assemblée ou du sénat... Le vrai combat citoyen d’aujourd’hui est pour « AgoraVote »...
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Ou plus concrètement, adhérer à un programme politique actuel qui peut être incomplet, qui donne une tendance générale acceptable pour soi, même si certaines propositions sont intolérables ou absurdes...
L’idéal serait de panacher les propositions (!), ou, avec une proportionnelle, de nommer chaque ministère en fonction de sa représentativité... Le président serait là en chef d’orchestre, un rôle prévu d’ailleurs par la constitution.
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En chef d’orchestre ? Vous voulez dire qu’il serait plutôt là en gardien de poulailler, avec des caquetements dans tous les sens, et qu’il se ferait manger par ses poules bavardes.
C’est la démocratie directe chère à Rousseau, qui n’existe nulle part, chaque fois qu’on a essayé le bordel fut tel que le plus ambitieux s’est imposé, à son avantage et au détriment du pays (cf 18 Brumaire, deuxième révolution russe,...).
L’anti-parlementarisme patent de vos propositions fait froid dans le dos.
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@ comite Ciceron : Merci de relire mon post et bien le comprendre avant de rétorquer n’importe quoi au sujet « d’un chef d’orchestre... » ; Ensuite, vous évoquez le « 18 brumaire » qui ne reste que la conséquence des seules ambitions d’un autre « court en pattes » célèbre... La période houleuse qui a précédé n’était encore une fois due qu’au fait que les assemblées citoyennes n’en faisaient qu’à leur tête d’où une certaine colère du peuple parisien... Mais il serait temps de réajuster votre pendule car depuis ces temps révolus, ce serait injurier l’intelligence collective que de pas reconnaître l’évolution qu’elle a opéré et sa faculté à comprendre, ce qui était loin d’être le cas à l’époque. Mais vos interventions ne sont pas anodines je pense car, qui, ormi d’avoir des intérêts personnels à défendre, accepterait encore de voir décliner notre société sans essayer d’en éradiquer la cause ? Et la cause, c’est la soif de pouvoir, le carriérisme latent d’hommes et de femmes qui se battent pour le podium au détriment des vrai problèmes de leurs futurs administrés... Alors, quitte à continuer voir des gosses obligés de creuser la tombe de leur parents eux même, il n’y a pas plus de risque d’essayer d’autre solutions... Et, à savoir que si la démocratie directe si chère à Rousseau n’existe nulle part, c’est peut être aussi qu’aucun chef d’état n’a jamais eu d’intérêt à la proclamer... C’est beaucoup dire...
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Je suis pour le système du parrainage des signatures ! Il permet en effet de ne pas nous retrouver avec une cinquantaine de candidats plus ou moins farfelus ! Les maires sont les élus de la nation et à ce titre sont représentatif des courants politiques de la nation ! Quand on perd au jeu, on a tendance à critiquer la règle et non se remettre en question !
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Cela me fait penser qu’il y a quelques années Sarkozy avait lancé l’idée d’augmenter le nombre de signatures à 1000. L’an, dernier un sénateur a déposé un projet de loi en ce sens (http://www.agoravox.fr/forum.php3?id_article=13177 )
Il me semble aussi que Sarkozy souhaitais que l’on se dirige vers un systéme à l’américaine avec 2-3 candidats institutionnel max.
Alors, quoiqu’en pense le peuple, ne se dirige t-on pas vers un durcissement du filtrage ?
Sinon, au lieu des signatures d’élus pourquoi ne pas demander une pétition avec les signatures de tous les français, comme par exemple 200 000 (0.5% de l’électorat) ?
Ne pourrait-on pas aussi accorder un temps de parole identique à tous dans les médias 6 mois avant l’élection, quelque soit le poids politique du parti du candidat ? Cela aurait l’avantage de voir discuter des opinions et des idées originales.
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Vous seriez le premier à ne pas regarder ces émissions.
Les petits candidats, Bayrou compris, sont ennuyeux, incomplets, imparfaits, et c’est la raison pour laquelle ils n’ont pas voix au chapitre.
Certes, Ségo et Sarko ont l’avantage d’avoir de grands partis derrière eux. Mais que diable ils ont réussi à s’imposer à ces partis, ce qui démontre des capacités.
Ou sinon il y aura 60 millions de candidats à la présidentielle, et on pourrait tout de suite diviser la France en autant de petites Républiques autonomes.
Mais il faudrait sortir de l’Europe. Il faudrait faire des accords internationaux pour remplacer les contrats de travail, car aucune république ne pourrait être subordonnée à une autre.
Et puis, peu à peu, on en viendrait à des rachats entre Républiques. Le droit du plus fort s’imposerait enfin. La France retrouverait les temps glorieux de la Gaule, où tout le monde se tapait dessus jusqu’à se faire écraser par l’empire.
Belle perspective !
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Tout à fait d’accord. Cependant, je pense que 2 partis c’est encore beaucoup trop. Le système politique chinois est bien plus efficace : un parti unique, un seul candidat, et tout le monde a son bol de riz.
Vive la démocratie !
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Votre idée à un défaut :
la multiplications des candidats fait que les deux participants au second tour n’ont été élus qu’avec un taux inférieur à 20% au premier tour (exemple 2002).
Même si au second tour, le gagnant qui sera le Président de la République obtient 50,01 % des voix exprimées, on ne souviendra toujours que de son score du premier tour.
On dira, comme cela a été dit souvent, il ne représente même pas 20% des Français...
Quelle force de persuation peut avoir un Président avec une si faible majorité, pour faire passer des réformes, ultra nécessaires.
Dans divers pays (Angleterre - Allemagne - Espagne - Etats-Unis, et autres) il y a deux ou trois grands partis qui présentent un candidat, et les habitants n’ont pas l’air de croire que leurs idées ne sont pas représentées.
De toute façon, il faut mettre un filtre pour éviter toutes les candidatures bidons qui se ferait un plaisir de fleurir partout.
Le secret des signature, par contre, ce serait normal.
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Il y a un autre volet du problême dont on ne parle pas beaucoup:Les machines à voter sont en place pour les présidentielles...
Quelle fiabilité ? possibilités de fraude ? Manipulations ?
Quel contôle pour le citoyens ?
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Il me semble que ce débat s’inscrit, en partie, dans celui sur l’APPARENCE D’IMPARTIALITE DES INSTITUTIONS.
Voir l’article de jeudi d’Isabelle Debergue sur la Justice, dont les idées de base sont faciles à généraliser :
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OUI.
Il y a une attitude partiale, dès lors que la question de la signature de parrainage d’un candidat est subordonnée aux intérêts d’un parti politique.
L’élu est censé l’être des citoyens et pas d’un parti. Il lui appartient de parrainer ou non une candidature d’après les critères de l’équité et de l’intérêt général. Il n’a pas à recevoir des consignes et des injonctions en la matière.
L’article d’Isabelle, et surtout son site « Petite Citoyenne » :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne
abordent la question de l’impartialité et de l’indépendance des institutions sous un angle qui dérange, précisément, parce que l’extension de son raisonnement aux politiques eux-mêmes (ce qu’elle fait déjà en partie) est évidente.
Isabelle Debergue devrait être candidate aux présidentielles.
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« Isabelle Debergue devrait être candidate aux présidentielles »
Elle n’aurait certainement pas les signatures...
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Le problème, c’est qu’on a affaire à des « élites » qui ne savent plus gouverner sans tricher. La question des signatures et des injonctions adressés aux élus n’est qu’un exemple. En effet, les articles d’Isabelle sont à creuser.
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Le barrage des signatures devient un problème aigu à cause, notamment, de la perte de crédibilité des politiques en place. C’est une situation qui tourne à l’autodéfense.
Sur le site d’Isabelle Debergue, je trouve cet article d’hier :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne/NouvelleRepublique.html
Nouvelle République, nouvelle Constitution... Le moment est-il bien choisi ?
(Isabelle Debergue, 18 février 2007)
Ségolène Royal promet une « République nouvelle » où les citoyens puissent « prendre la parole plus souvent ». François Bayrou, une « VI République, basée sur une authentique séparation des pouvoirs ». Nicolas Sarkozy reconnaît que « les Français ne croient plus dans la politique » et préconise une « démocratie irreprochable ». Pour Marie-George Buffet, il s’agit d’aller « vers une VI République » avec des « droits et pouvoirs nouveaux » pour les citoyens et les salariés. D’après José Bové, « la transformation démocratique et sociale exige d’en finir avec le régime de la Ve République ». Ce ne sont que des exemples, tirés des propositions et déclarations des candidats les plus médiatisés de l’actuelle campagne présidentielle. Mais la Constitution Française ne risque-t-elle pas de devenir une sorte de bouc émissaire dans un contexte où les citoyens « ne croient plus dans la politique », et où la campagne présidentielle en cours a été jugée « de mauvaise qualité » ? Est-elle vraiment responsable de la perte de crédibilité du monde politique ?
La déontologie politique conseillerait, de mon modeste point de vue, de bien séparer ces trois ensembles de questions :
1. Convient-il de changer de Constitution ? Si oui, dans quel sens, et pour quoi faire ?
Le débat porte là sur le contenu de l’actuelle Constitution Française et sur sa capacité de répondre aux exigences de la société de ce début de siècle. Pour être objectif, il doit également aborder le bilan historique des précédentes Constitutions.
2. L’actuelle Constitution est-elle responsable des dérives de la politique française ? Peut-on valablement lui imputer les difficultés que connaît actuellement le pays ? Si oui, dans quelle mesure ?
Car après tout, les choses se sont-elles si bien passées sous les Républiques précédentes, qui ont connu notamment deux guerres mondiales dont l’Europe a été l’épicentre ? Ce n’est d’ailleurs pas sous la V République, que Marcel Pagnol a écrit Topaze. Quant aux Etats avec des régimes parlementaires, fonctionnent-ils mieux que la France ?
3. Le monde politique retrouvera-t-il sa crédibilité par un changement de Constitution ? Et les citoyens peuvent-ils lui faire confiance pour conduire ce changement ?
Débat qui commence par cette simple question : les principaux partis et coalitions politiques, avaient-ils besoin d’une autre Constitution pour mieux légiférer et mieux gouverner ? Depuis une décennie, le préfixe « alter » est à la mode. Mais qu’en est-il de son contenu ? Et dans quelle mesure c’est l’actuel cadre constitutionnel qui aurait empêché des réformes du fonctionnement des institutions ?
(...)
Bref, sans chercher à défendre l’actuelle Constitution, on peut raisonnablement penser que ce n’est pas vraiment d’un texte, si fondamental soit-il, que nous viennent les actuels problèmes du pays. L’opacité croissante, à l’égard des citoyens, à propos du contenu réel de l’ensemble des lois et décrets de la dernière décennie, constitue à mon sens un problème bien plus grave. C’est donc la confiance des Français que devrait chercher à retrouver le monde politique avant de nous administrer un changement de Constitution dont les conséquences réelles risqueraient d’échapper à la grande majorité, comme cela a souvent été le cas des dispositions législatives et réglementaires depuis les années 1990.
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Franchement si des candidats dont les programmes se ressemblent ne parviennent pas à s’entendre pour présenter un seul d’entre eux, c’est qu’eux même cherchent le pouvoir et se fichent des français... ne vous inquiétez pas trop pour le Pen, si l’ump et le ps estiment que l’udf les talonnent de trop près, ils vont donner pour consigne aux maires de donner leur signatures à le Pen...à moins qu’ils pensent pouvoir être battu par le Pen eux aussi...
Sachant que les lois sont votées par les députés(eux-même élus par les français, et donc représentatifs...enfin, normalement), il me parait plus logique que les représentants de la France les mieux placés pour l’élection soient ceux des partis les mieux placés à l’assemblée.
Ce qui est dommage, ce sont les victimes des sondages qui vont voter le ps ou l’ump par crainte que le candidat qu’ils préféreraient soutenir ne soit pas au second tour, et votent donc pour le « moins pire » parmis les « mieux placés »...
bref, ne pas confondre élection législative et élection présidentielle...Si les députés verts par ex ne sont pas nombreux, c’est qu’ils ne plaisent pas à la majorité des français...d’ailleurs ce n’est pas sur eux qu’on peut compter pour lutter contre la pollution ,les ogm...car la France seule n’aura pas suffisamment de poids pour lutter contre des pratiques commerciales abusives de la part des E-U par exemple... Seule une Europe qui fonctionne peut le faire...et elle ne fonctionne pas à cause de partis comme l’ umps(trop mous)...et ceux qui rejètent l’europe...
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La Commission européenne veut autoriser l’ajout d’OGM et de pesticides dans les produits bio.
Auparavant, le secteur de l’agriculture biologique était consulté pour définir, avec les autorités, les règles qu’une exploitation doit respecter pour pouvoir utiliser le label « bio ».
Les bases en étaient, logiquement, pas de pesticides chimiques, et pas d’organismes génétiquement modifiés. Voila ce que la Commission veut changer : l’utilisation de substances chimiques n’est plus explicitement interdites, et la présence d’OGM est tolérées, avec un seuil maximum de 9 grammes par kilo, comme pour les produits de l’agriculture conventionnelle.
L’Europe ce faisant, sacrifie l’agriculture responsable sur l’autel des intérêts économiques. Une décision catastrophique pour les cultivateurs qui tiennent a leur label « bio ». Ils craignent une perte de confiance du consommateur, dans un marché en pleine expansion.
Les ministres de l’agriculture européens ont décidé de permettre la présence de substances chimiques et de faibles doses d’OGM dans l’agriculture biologique dès 2009.
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au sujet des OGM dans les produits bio : http://www.natpro.be./
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ok, eh bien si l’objectif est de faire passer Le Pen au second tour, de foutre la merde, de voter pour des idées fumeuses et pas pour élire un(e) président (e) de la République, alors en effet c’est ce qu’il faut faire
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On vote pourquoi au juste :
- un président qui ne sera plus que son ombre avec l’Europe des 55,
- ou un président qui oeuvre pour la France et n’hésite pas à flinguer le système, et lui avec ? -
J’ai regardé votre liste de signataires ;
début de liste ; c’est le pluralisme a fond la caisse :
Corinne Lepage. Edouard Fillias. Nicolas Dupont-Aignan.
- Corinne le page a un projet de sixième république et la question des parrainages n’y figure pas. Ce serait la moindre des choses non ? . Corinne Le Page était présente en 2002. Elle a déçu ses parrains ??
- Nicolas Dupont Aignan, la réforme des institutions démocratiques n’est même pas citée dans son programme.
- Fillias, je ne sais pas. C’est le libéralisme tout crins non ? sa porte parole était à la soirée Télé de Chabot ?
Ces trois là ne me semblent pas être interdits d’antenne et leur pluralisme s’exercent dans les journaux et médias sans trop de problèmes.
Suivent des noms parmi lesquels je trouve une personne bien connue du cinquième pouvoir qui a fait de nombreux articles sur Agoravox faisant l’apologie du non-vote. Donc une personne qui ne vote pas, fait des remarques aux maires qui ne donnent pas leur signatures !!!
la responsabilité se perd ou l’inconséquence se développe.
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Et si le fond de la question était l’élection du président de la république au suffrage universel elle-même ? et par la même occasion le pouvoir exorbitant de ce roi élu ? Dans « Revive la République » (Armand Colin, 2006), j’avais écrit : « Il est donc nécessaire, inversement, de nous orienter vers une véritable république parlementaire. Cela implique l’abandon de l’élection du président au suffrage universel - on peut même se demander si un président est bien utile - et un exécutif constitué par la coalition majoritaire aux élections. Ce renforcement du rôle du parlement devrait s’accompagner d’un changement du mode d’élection des députés - permettant de faire une plus grande place à l’expression des minorités - et d’une transformation profonde du Sénat. »
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@ Denis Collin,
Effectivement, c’était aussi la position de Pierre Mendès France et récemment, Michel Rocard a posé la même question.
Instaurer de la proportionnalité dans le Parlement, lui donner un réel pouvoir, inciteraient certainement tous les partis à se concentrer sur les élections législatives.
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Ah ! Rétablir les IIIème et IVème République !
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A denis Collin,
oui vous posez la bonne question. je suis d’accord avec vos propositions.
mais on dit que les français sont attachés à l’élection su Président au suffrage universel. D’abord il faudrait poser la question ?
- Si c’est vrai, on peut continuer à élire un président, mais alors un président sans grands pouvoirs. (représentation, gardien des institutions, plus ou moins arbitre, et c’est tout). Une sorte de reine d’angleterre en CDD avec un Mandat non renouvelable.
- Ensuite pour dissocier les débats de gouvernement (élections législatives) il faudrait dissocier franchement les élections ; élire par exemple le président tous les sept ans.
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« Ah ! Rétablir les IIIème et IVème République ! »
Les « républiques » du colonialisme...
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« Et si le fond de la question était l’élection du président de la république au suffrage universel elle-même ? »
C’est ce que veulent les financiers et les politiques à leur botte, car à présent les présidentielles « dérangent ». Pour les magouilles et les coups tordus en cachette, mieux vaux ne pas avoir ce genre d’élections où des empêcheurs de tourner en rond peuvent tenter de se présenter.
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LA BONNE QUESTION est de savoir si le Président doit être élu au suffage universel direct et non par le congrés comme cela se faisait sous la quatrième et au début de la cinquième .
De gaulle nous a laissé , contrairement à ce que disent les nostalgiques de la quatrième république , une bonne constitution . Mais l’élection au suffrage universel direct a été pensée pour lui et à sa mesure . Qu’en est il de ses successeurs ?
Je serais assez pour un retour a l’ancien système tout en gardant les institutions de la cinquième qui permettent d’avoir des majorités claires .
Je voudrais rappeler aux plus jeunes d’entre nous que sous la quatrième et le système proportionnel toutes les tendances étaient représentées à l’assemblée , mais quel bordel .Il n’y avait pas de majorité stable et les gouvernements se faisaient en fonction des circonstances et des accords entre partis . Plus jamais ça s’il vous plait . La durée reccord d’un gouvernement était de six mois alors quenous étions en pleine guerre de décolonisation .
Une bonne réforme serait de faire d’abord les législatives et ensuite de faire voter les députés pour le président .
Vive la république quand même .
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« LA BONNE QUESTION est de savoir si le Président doit être élu au suffage universel direct et non par le congrés comme cela se faisait sous la quatrième et au début de la cinquième . »
On a vu ce que ça a donné : la « grande expansion coloniale », deux guerres mondiales qui en ont découlé, deux guerres coloniales après 1945, etc... Le régime parlementaire est un monument d’opacité : les prétendus « représentants du peuple » ne le représentent en rien.
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Nous sommes bien d’accord et je ne veux pour rien au monde revenir à la quatrième république qui était une calamité .
Mais pourquoi pas faire élire le président de la république par la majorité a la suite des législatives .
Ce ne serait pas oppaque du tout .
Cdt
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C’est d’ailleurs pour ça que j’ai demandé plus haut :
« D’ailleurs, on peut se demander pourquoi »on« a commencé cette série d’élections par la présidentielle ? »
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Il serait peut être bon de faire du SENAT l’objet de la prochaine réforme : UNE ELECTION A LA PROPORTIONNELLE DE CETTE ASSEMBLEE ne serait pas une mauvaise chose ?
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Pour recoler au sujet proposé, car on dérape, je peux vous livrer mon analyse des PARRAINAGES 2002 dans le département où je reste :
MEGRET 31
LE PEN 3
JOSPIN 0
HUE 3
MAMERE 2
CHEVENEMENT 5
TAUBIRA 1
LAGUILLER 17
BESANCENOT 1
GLUCKSTEIN 14
MADELIN 6
CHIRAC 4
SAINT JOSSE 2
BAYROU 10
BROUTIN 3
LEPAGE 6
Ce qui fait : Extrême droite 34 Gauche 11 Extrême gauche 32 Droite 31
soit 21% de parrainages réalisés sur l’ensemble des élus potentiels.
Les plus fortes contributions : FN/MNR : 34 voix (31.4%)
et Ext. Gauche : 32 voix (29.7%)
Soit pour l’ensemble de la contribution : 61.1%
RESULTATS ELECTIONS Abst 27,97 Blancs et nuls 2,14 Ext.Gauche 12,14 Hue 3,38 Jospin 16,18 Taubira 1,11 Mamère 3,87 Chevènement 4,19 Bayrou 5,61 Chirac 17,87 Div.Droite 5,19 Saint-Josse 3,93 Ext.Droite 26,52
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Effectivement il faut sûrement un filtre, mais là c’est plus un filtre c’est quasiment de l’ostracisme, on a l’impression qu’on nous a confisqué la démocratie. Un député UDF et O. Besancenot avaient proposé dans une émission d’A. Chabot que les citoyens fassent office de filtre, ce serait plus juste. J’ai donc signé la pétition.
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@ Denis Collin
« le renforcement du rôle du parlement devrait s’accompagner d’un changement du mode d’élection des députés - permettant de faire une plus grande place à l’expression des minorités »
C’est à croire qu’en France on ne sait faire de la bonne soupe que dans les vieux pots...
Comme il est dit plus haut, ce système existait sous la IVéme République et les gouvernements changeaient au gré des humeurs des coalitions, c’est-à-dire pratiquement tous les six mois.
Veut-on revenir à ce système qui ne mène à rien.
On n’a pas un deuxième de Gaulle sous le coude !!!...
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C’est pour cela que les propositions vont maintenant vers une dose de proportionnelle, pour quand même permettre l’émergence d’une majorité. Ce systéme mixte permet de dégager une majorité tout en préservant l’expression de tous.
Ainsi ce serait différent des régimes à la proportionnelle intégrale qui outre le fait de favoriser les changements d’alliance et les jeux politiciens en permanence, donne un poids incroyable aux partis politiques dans la vie publique.
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Et si le deuxième de Gaulle c’était Sarkozy ??
Après 2002, 2004 et 2005 on est tout de même assez proche de la catastrophique fin de IVe République.
Avec Delors dans le rôle de Mendès, Fabius dans celui d’Edgar Faure, Jean-Louis Debré serait Bidault, héros de la résistance, mais hostile à de Gaulle. Chirac serait une sorte de Coty, président replié dans sa cage dorée.
Et le peuple français tiendrait toujours le même rôle : poussant la division jusqu’à faire émerger un surdoué, au risque d’en faire un quasi-dictateur.
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Et si le deuxième Casanova, c’était Nicolas Sarkozy ?
Et si le deuxième Jean Moulin, c’était Nicolas Sarkozy ?
Et si le deuxième Indiana Jones, c’était Nicolas Sarkozy ?
Et si le deuxième Albert Einstein, c’était Nicolas Sarkozy ?
Et si le deuxième Wolfgang Amadeus Mozart, c’était Nicolas Sarkozy ?
...
...
Et si Nicolas Sarkozy, ça n’était que Nicolas Sarkozy ?
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je trouve qu’en focalisant sur les candidats et les présidentielles, le media citoyen se fourvoie : la ’politique’ étant largement une illusion, il ferait mieux de parler des vrais enjeux (socio éco écolo..) plutot que se méler à la compétition du pouvoir apparent,illusion sauf la course aux signes (symboles et avantages) du pouvoir et non à sa réalité. Le vrai pluralisme, en plus de celui des partis (là c’est l’ ouverture des medias aux opinions non dominantes qui doit être renforcée*, plutôt que la présence institutionnelle des minoritaires, qui existe déja dans diverses instances, pour ne pas retomber dans l’instabilité gouvernementale) doit être favorisé dans la société civile : rompre la prééminence des élites bureaucratiques, grandes écoles, pantouflages, ...
* temps de parole proportionnel hors période électorale, clarifier l’ appartenance des présentateurs...
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Oui, ce que l’on appelle de nos jours la « politique » est une fiction. Ceci étant dit, rien n’empêche de se servir du contexte électoral pour démasquer la fiction.
L’article de De ço qui calt ? de jeudi est intéressant, car précisément il démasque le système à partir de la campagne électorale elle-même :
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je trouve qu’en focalisant sur les candidats et les présidentielles, le media citoyen se fourvoie : la ’politique’ étant largement une illusion, il ferait mieux de parler des vrais enjeux (socio éco écolo..) plutot que se méler à la compétition du pouvoir apparent,illusion sauf la course aux signes (symboles et avantages) du pouvoir et non à sa réalité.
Le vrai pluralisme, en plus de celui des partis (là c’est l’ ouverture des medias aux opinions non dominantes qui doit être renforcée*, plutôt que la présence institutionnelle des minoritaires, qui existe déja dans diverses instances, pour ne pas retomber dans l’instabilité gouvernementale) doit être favorisé dans la société civile : rompre la prééminence des élites bureaucratiques, grandes écoles, pantouflages, ...
* temps de parole proportionnel hors période électorale, clarifier l’ appartenance des présentateurs...
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Bravo pour ce commentaire. Il faut en effet préserver les institutions tout en renforçant l’écoute de la société civile pour faire émerger de nouvelles solutions.
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Voici la chanson des politiques, par les temps qui courent :
"Non, rien de rien
non, je ne propose rien !
Car les jeux sont déjà faits,
je suis là pour vous chanter le couplet... "
Etc...
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============= Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen 26 août 1789
Article 6 - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. ========
L’exigence de blanc-seings de la part de notables est donc contraire aux Droits de l’Homme. Il s’agit des restes d’idée de suffrage censitaire. Le « cens » en l’occurence étant l’approbation de 500 notables.
Bien que certains brandissent l’épouvantail des « 40 millions de candidats », je leur réponds « et alors ? »
Le drame est que ces personnes oublient la notion réelle de citoyen, éligible autant qu’électeur. Ils se font porte-paraoles d’un système « d’élites » ayant seules voix au chapitre.
Pire encore, l’habitude et nos systèmes - parce qu’il n’y a pas qu’en France, loin de là - ont pour effet d’empêcher ou tout au moins de gêner considérablement, l’apparition de nouveaux courants de pensée. Ce système est grandement amplifié par les médias qui ne se font l’écho que des « partis de gouvernement », des gens « raisonables ».
Mais les gens raisonables se plient au monde tel qu’il est, seuls les gens « déraisonables » essaient de modifier le monde, et c’est par eux que le monde bouge.
Au fait, quelle représentativité aurait eu le général Charles de Gaulle le 18 juin 1940 ?
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Exact, la contestation profonde d’une société en place vient et viendra toujours des minorités et non des courants majoritaires qui ont, justement, été installés par cette société.
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500 signatures ou même 1000 à l’élection présidentielle, je suis pour.
Pour décoincer la démocratie qui est actuellement complètement bloquée pourquoi ne pas remplacer le sénat qui ne sert strictement à rien (sauf peut-être fournir une rente ou à empêcher les poursuites judiciaires) par une assemblée uniquement proportionnelle. Histoire d’avoir au moins des débats d’idées sur la société.
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Vous êtes bien méchants avec nos sénateurs... Si on ferme le Sénat, où iront-ils dormir ?
Plus sérieusement : il faudrait vraiment redéfinir la République autour des mots Liberté, Égalité, Fraternité, et cette fois, il faudrait commencer par la Fraternité.
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A mon avis, il ne saurait y avoir de réelle démocratie sans consensus. Or,l’organisation de notre vie politique, basée sur une démocratie représentative, exclue totalement la possibilité du consensus pour jouer uniquement sur l’opposition. La solution : intégrer de plus en plus de démocratie participative afin de rendre la gestion de la cité aux principaux intéressés : les citoyens eux-mêmes.
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Comment fait-on fonctionner le consensus ? Comment arrive t-on à consensus ?
Pour aller plus loin, la méthode du consensus peut être redoutablement anti démocratique. Le risque évident est que le soit disant consensus ne soit le fait que d’une élite ayant la prétention de savoir mieux que nous ! De plus, les minorités peuvent devenir invisibles, leurs pensées rayées de la carte...
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Voir pour cela le commentaire de Philippe MEONI un peu plus haut qui, à mon avis, va dans ce sens.
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je ne suis pas d’accord avec votre pétition car vous voulez faire pression sur des personnes au lieu de faire pression sur le système. (de fait vous faites comme les grands partis que vous critiquez). Je ne crois qu’à la régle de droit. si elle est mauvaise , il faut l’améliorer, or cela ne semble pas vous interesser. Vous voulez vos signatures c’est tout !
Vous êtes vous demandé pourquoi , les « petits élus » ou « petits maires » comme vous dites refusent de donner leur parrainage. peut être qu’ils en ont ras le bol !!.
D’ailleurs certain trouvent leurs sgnatures ; Rachid Nekkaz, Giovernatori, Bachaud. peut être que les mouvements pour lesquels vous vous battez, ne correspondent plus à rien pour les maires. Les temps changent. Pourquoi ce serait toujours les mêmes qui auraient le droit de se présenter. Pourquoi ne pourrait ’il pas y avoir l’émergence de nouveaux partis et je vous signale que le meilleur moyen de monter un parti c’est de se présenter aux élections présidentielles.
L’élection présidentielle permet de bénéficier d’argent pour votre communication, de l’accès aux médias, que vous pouvez ensuite utiliser ou valoriser pour vous présenter aux législatives. Et ce sont elles qui financent les partis.
Vous jouez la grandeur d’âme, pluralisme !! démocratie etc etc ... êtes vous sûr de votre combat, n’est’il pas plutôt conservateur ? pour des mouvements qui parce qu’ils ont été une fois présent se targuent d’y être toujours. ne bridez vous pas vous mêmes le renouvellement des idées ?
Aussi, je vous conseille de poser vraiment la question de la régle des parrainages, sans vous préoccupez des intérêts de tel ou tel.
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Réponse à JORDI
Les citoyens eux-mêmes reproduiront exactement le même problème de clientélisme, d’affairisme et de pouvoir / contre-pouvoir.
Ce manque de démocratie constaté est le reflet de nos propres limites.
A moins d’avoir une tête pensante collégiale, approuvée et destituée suivant les décisions prises, le peuple ne peut se substituer à l’ordre établi au profit des argentiers et des magouilleurs.
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Je ne suis pas sûr. Il me semble que le clientélisme et l’affairisme n’existent que dans la mesure où il est possible d’avoir une influence sur quelqu’un qui détient plus de pouvoir que vous afin qu’il puisse défendre vos petits intérêts personnels. Dans le cadre d’une démocratie participatie, cela perdrait son sens puisque tout citoyen serait en mesure de défendre lui-même ses intérêts.
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L’idée de mettre un filtre n’est pas idiote. Le problème est que Giscard (toujours lui) et Jacques Chirac (encore lui) on tordu la règle pour s’en servir d’anti-opposition à leur hégémonie personnelle.
Revenons-en aux fondamentamentaux et proposons les règles suivantes.
Attendu que - Les maires, conseillers gérénaux et autre notables sont des gens sérieux et de bon conseil.
Attendu que - L’élection présidentielle, par le financement automatique qu’elle propose aux candidats et par la vitrine médiatique qu’elle leur offre est devenue une foire à la politique.
1 - Les notables doivent accorder à tout candidat qui le leur demande, quelle-que soit la différence d’orientation politique qu’il puisse avoir avec lui, un certificat d’éligibilité si en leur âme et conscience il remplit les conditions suivantes : le candidat correspond à un mouvement d’opinion existant au moment de la campagne - le candidat a mené au cours de l’année précédente une action politique continue et publique. Un notable peut accorder plusieurs certificats.
2 - Le vote des notables est secret.
3 - Tout candidat ayant receuilli au moins 5% des voix à la précédente élection n’a bas besoin du certificat de santé politique.
4 - Les candidats n’ayant pas receuilli 5% des voix à la précédente élections doivent présenter au moins 500 certificats selon les modalités de répartition en vigueur aujourd’hui.
On remarquera que selon ces critères Laguiller aura ses signatures mais Coluche ne les aurait pas eues.
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Réponse à CANDIDAT 007
Alors ? pour ou contre le parrainage ?
POUR : le problème, c’est que même sans divulguer le nom, on a compris que les pressions s’exercent quand même.
CONTRE : le problème est qu’il y aurait pléthore de candidats, ça diluerait les choix (un président pourrait être élu avec 15 ou 10% voire 5% des voix du premier tour) et nuirait à l’essence même de représentabilité.
Après réflexion, moi je me positionne « contre », car la base du vote démocratique, c’est qu’on retienne une majorité, donc s’il y a 100 candidats pour 30M d’électeurs, le gagnant devrait avoir + de 1% des voix soit 300 001 voix. C’est idiot, mais jusqu’à présent on a rien trouvé de mieux dans notre vieille démocratie.
Et tant pis pour ce problème de représentabilité « minimale ».
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Si la présidentielle est maintenue, je suis pour les parrainages.
Il y a deux propositions ;
1) parrainages de 200 000 citoyens (ça me semble compliqué à vérifier ) mais enfin, si on trouve un système.
2) le parrainage de 500 élus voire 1000 élus, car on devrait rendre obligatoire la signature des élus pour un candidat. Et assurer la non divulgation des signataires par candidat.
cette deuxième solution me paraît plus intéressante. car elle valorise la responsabilité des élus dans la vitalité de la démocratie. Vous pouvez me dire, qu’on ne peut exclure les pressions , mais même si c’est vrai, ce n’est pas un problème. c’est une réalité de la vie. la vie elle même de chacun d’entre nous, est faite de pressions et de compromis. Croire que l’on vit dans un monde de liberté totale et d’indépendance d’esprit totale est extrémement naïf.
De toutes manières jusqu’a présent les élus n’ont pas tellement limité le nombre de candidats aux élections présidentielles. En 2002, il y avait 3 écolos, 3 extrême gauche. Si vraiment il y a un problème cette année, peut être que l’on pourrait se poser la question de savoir pourquoi. Dire que c’est la faute des pressions des gros partis me paraît un peu rapide. Cette année on le sait, mais vous croyez que c’était différent lors des éditions précédentes ? Il y a eu plusieurs interviews de « petits maires » qui disaient leur « ras le bol ». On n’est pas non plus obligé de croire cela, de croire ce qui est dit dans le poste.
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Tout comme je l’ai déjà écris dans un article les règles du jeu n’ont pas été modifiées depuis 20 ans. Donc chaque candidat sait qu’il a une stratégie à dessiner pour se présenter. Et cette stratégie c’est d’avoir des représentant parmi les quelques 46000 parrains possible qui représentent la France et les Français (dont 36000 maires).
Autorisé la présence de 40 candidats est-ce responsable ?
Si demain j’avais ce pouvoir de parrainage quelle serait ma position ?
Ma responsabilité serait alors de dire qui je veux bien parrainer et pourquoi ? Si je parraine un candidat c’est que je considère qu’il a un rôle à tenir, parce que forte présence médiatique sur un sujet important (N. Hulot), parce que correspondant à une idéologie que je soutiendrai (Besancenot par exemple). Mais regardez de près vos maires ne veulent pas de candidats qui ne représentent rien. Les maires dans l’ensemble sont affranchis de l’idéologie, ils sont démocrates, ils sont élus parce que proches de leurs administrés. Ils ont une charge importante dont celle du parrainage, ils sont le pluralisme que vous recherchez et s’ils refusent un moment de parrainer ce n’est peut être pas par dénie du pluralisme mais bien parce que si vous voulez vous présenter à une élection nationale vous devez avoir une carrure nationale. Finalement nos primaires ce sont ne l’oubliez pas toutes les autres élections. Le pluralisme oui, mais pas la foire aux candidats.
Enfin si un candidat croit que la majorité des votes lui confère la majorité populaire c’est qu’il est resté à l’age de glace...
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Que veut dire une « carrure nationale » ?
L’appui de grands médias, de forts soutiens financiers, des « amis » influents ?
Je reïtère ce que j’ai dit à propos de De Gaulle en 1940 et je précise que nos dirigeants de l’époque, à « carrure nationale », nous ont conduit au désastre, puis à une collaboration honteuse.
Le respect de tout citoyen est inscrit dans notre constitution qui inclut la déclaration des droits de l’homme.
Dans un système qui évolue vers une bi-polarisation à l’américaine, c’est la démocratie qui perd à ce jeu censitaire.
Si tout les candidats avaient la possibilité d’exprimer leurs idées et leur programme EGALEMENT on aurait certainement des surprises, en particulier sur le rassemblement de votes sur des projets touchant réellement les citoyens, qui ne sont pas les idiots que l’on veut nous faire croîre. Des chercheurs se sont penchés sur cette question (lire « La Recherche » ou « Pour la Science »).
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C’est du n’importe quoi. Déjà vous partez du principe que les maires doivent faire un premier choix alors que l’élection est au suffrage universel. Ensuite vous évacuez d’un revers de la main les chantages que font peser le PS et l’UMP sur les maires. Il s’agit surtout du PS puisque qu’il tient les cordons de la bourse de 20 régions sur 21. Ceci nous montre d’ailleurs la bêtise de la régionalisation. On a créé des petits féodaux qui s’imaginent qu’ils ont le droit de vie et de mort sur leurs administrés. Finalement vous demandez aux candidats une implantation dans les communes dont chacun sait qu’il faut 40 ans d’exercice du pouvoir pour l’obtenir. Autrement dit, c’est l’immobilisme complet que vous souhaitez. On prend les mêmes et on recommence.
En France le vote est secret est c’est trés bien ainsi. Même le Président de la République en exercice lorsqu’il va voter dépose son bulletin dans une enveloppe, comme tout le monde. Il en est de-même à l’Assemble Nationale. Au nom de quoi pourrions justifier que les maires ne votent pas à bulletin secret ? C’est du communisme digne de Pol-pot.
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Notre cinquième république est bien malade. L’élection qui compte est la présidentielle. Notre choix se résume donc à désigner le meilleur président : plus question de choix politiques mais uniquement de produits. Nous voyons donc une campagne sans débat contradictoire (les grands candidats de veulent pas de débats suceptibles d’écorner leur image), uniquement faîtes de petits de phrases et de cancans.
Il est temps de passer à une sixième république qui supprime cette monarchie présidentielle.
1- élection à la proportionnelle de l’assemblée nationale pour 5 ans
2- le même jour, nous élisons nos sénateurs par système de circonscriptions (uninomal à 2 tours)
3- le congrés (assemblée nationale + sénat) désigne le premier ministre
Voilà un exemple d’architecture possible qui rendrait le débat politique plus clair. Celà correspond d’ailleurs globalement aux systèmes des démocraties européennes : Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Espagne...
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« Voilà un exemple d’architecture possible qui rendrait le débat politique plus clair. »
Vachement. ce retour à la IVéme ou IIIéme République serait une catastrophe pour le pays.
« Celà correspond d’ailleurs globalement aux systèmes des démocraties européennes : Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Espagne... »
Absolument pas.
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On a déjà connu ce genre de Constitution en France : c’étaient les Constitutions des IIIème République et IVème République.
Merci, on a déjà donné.
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Comme d’autres l’ont rappelé, ce serait un retour vers la IIIème ou la IVème république, avec l’instabilité politique qui va avec.
Ce n’est pas vraiment comparable aux systèmes que vous décrivez : En allemagne le Bundesrat représente les Landers qui sont de véritables mini-états, en Grande Bretagne c’est la chambre des Lords et la premier ministre est reponsable devant la reine, bref ... nos systèmes sont différents.
L’élection du président au suffrage universel et le référendum me semblent deux institutions plutôt bénéfiques bien que la deuxième soit trop rarement employée.
Mais on a un bon exemple de son application : D’après les enquètes réalisées à l’époque, les députés auraient voté « oui » au projet de constitution européenne à plus de 90%. En Allemagne, où le référendum est interdit par la constitution, les mêmes enquètes ont montré que le résultat aurait été proche de celui de la France s’il avait été autorisé (les députés ont voté « oui » à 85%).
Si le choix du président s’apparente plus au choix d’un produit, à qui la faute ?
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Vous oubliez le PP : parti du plaisir...
:D
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Comment prendre au sérieux un tel article alors même que les chiffres de représentativité de ces candiadats potentiels sont complètement farfelus ! La plus part représentent moins de 1% des Français ... Comment peuvent-ils esperer représenter 65 Millions de Français s’ils n’arrent même pas à convaincre 500 élus parmi les 40 000 élus !? L’élection Présidentielle n’est pas une tribune Politique ... il y a d’autres élections à cet effet ...
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A VOIR ABSOLUMENT
« Nous avons reçu cette contribution d’un internaute que nous décidons de publier. Elle a apparemment été censurée sur agoravox.com... »
sous le TITRE « Refuser le diktat des médias » du Mercredi 14 Février 2007.
Intéressant non ?
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Heureusement qu’il y a un filtre ! Sinon ce serait le n’importe quoi, des candidatures totalement fantaisistes ou pour faire une communication à visée commerciale...
Ce qui me choque beaucoup plus que cela, c’est l’emprise de Sarkozy sur les média dominants. Un exemple parmi mille : qui lui réclame des informations sur son patrimoine ?
C’est quand même important de vérifier si un candidat à la présidentielle n’a pas fraudé le fisc ces dernières années.
Faisant parti d’un cabinet d’avocat, il est probablement un expert dans ce qu’on appelle pudiquement « l’optimisation fiscale », mais on devrait quand même exiger d’un candidat qu’il ait plus le sens de l’intérêt général que de son intérêt particulier.
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Quelqu’un pourrait-il me dire ce qui se passerait, si au second tour il y avait moins de 50% de votants
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Je pense qu’il est important de garder un filtre pour limiter le nombre des candidatures à la présidentielle. Cela dit, le système actuel n’est plus défendable notamment en raison des consignes données par les appareils des grands partis qui peuvent conduire à l’éviction de tel ou tel courant représentatif d’une part non négligeable de l’électorat, au risque, comme vous l’avez écrit, d’induire un grave déni de démocratie. Mais ce déni existe déjà à l’Assemblée Nationale où seuls les grands partis et leurs alliés disposent d’une représentation. C’est pourquoi je suggère la réforme suivante : 1° introduire une dose significative de proportionnelle (minimum 25 à 30% des sièges) aux législatives ; 2° ne permettre qu’aux partis représentés à l’Assemblée Nationale de présenter un candidat à la présidentielle.
Cette solution permettrait d’éliminer définitivement les candidats fantaisistes ou de circonstance ; elle obligerait les familles à se regrouper (exemple : les divers groupes d’extrême-gauche) pour obtenir un score suffisant aux législatives pour décrocher au moins un siège et obtenir ainsi un sésame pour la présidentielle suivante ; elle supprimerait le système archaïque et injuste des parrainages.
Qu’en pensez-vous ?
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Il faut bien sûr un filtre, ou des filtres au choix.
si 100 était trop peu, 500 c’est beaucoup trop. La représentativité d’un candidat peut se justifier autrement :
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Des élus accrochés à leurs subventions par la peau des dents ne peuvent pas être indépendants, c’est évident.
Par ailleurs, au niveau des principes, pourquoi serait-ce aux maires de décider qui doit ou ne doit pas se présenter ? Pourquoi les maires et pas les marchands de frites, qui sont une catégorie aussi honorable (au moins !) ?
A l’évidence encore, le barrage des signatures est devenu une partie très importante de la stratégie des grands partis : il permet d’éliminer des concurrents gênants en se passant de l’avis du peuple.
A propos de représentativité des petits candidats (ou considérés comme tels) telle que l’aborde l’article (x % de Français ne seront pas représentés à l’élection), rappelons quand même que chez les députés ça doit être plus de 40% des citoyens qui n’ont aucun représentant. Quant au Sénat, c’est encore pire : la majorité a alterné plus d’une fois entre droite et gauche depuis 1981, jamais la chose ne s’est répercutée au Sénat.
Le pays a besoin de changements beaucoup plus importants que ceux permis par des oscillations électorales sans conséquences, il a besoin d’une très forte secousse d’une autre nature qu’électorale qui le débarrassera du système dans son ensemble, c’est-à-dire de la totalité de la classe politique actuelle.
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