C’est quoi être de gauche ?

1.
La gauche se trouve face à un cruel dilemme. Pour parvenir au pouvoir, elle
tente de concurrencer la droite sur son terrain, proximité populiste, séduction,
utilisation des peurs et captation des désirs, pragmatisme et gestion publique
en père de famille, avec un bon sens populaire. Et c’est contraire à sa nature.
La gauche a su puiser en son temps des références chez les philosophes et
intellectuels. Le monde a changé. Mondialisation, médiatisation, fulgurants
progrès technologiques, hégémonie des puissances financières. La gauche doit
impérativement se penser, voire se ressourcer, et adopter quelques principes et
valeurs déterminant ses lignes d’actions et ses propositions pour gouverner le
monde autrement. Certes, en refusant la facilité, elle risque de rater la plus
haute marche, mais au moins elle pourra se reconnaître et s’apprécier. La
formule de Churchill pourrait être transposée ainsi. La gauche croit gagner en
se trahissant, elle perdra avec le déshonneur.
2.
C’est quoi la gauche ? Deux grands domaines sont inévitablement traversés
par le politique. L’économie et les rapports sociaux entre les citoyens. Le
premier champ est conditionné par la valeur marchande. Le second par les
valeurs dites morales, sécurité, liberté, équité. Il existe un recouvrement
partiel entre les deux champs. C’est ce qu’on appelle l’équité économique ou la
justice économique si on veut. Mais il existe aussi une autonomie dans le
domaine des questions morales. Le respect des règles de conduite, sur la route,
mais aussi dans la rue, n’a aucun rapport avec l’économie. Qu’on soit pauvre ou
riche, la loi est la même. Ne pas conduire en ayant bu, ne pas dépasser la
vitesse autorisée, ne pas mettre sa chaîne à fond à deux heures du mat, ne pas
flinguer le voisin dont la tronche ne nous revient pas. Voilà pour les
interdits, mais, pour les droits, c’est pareil. Riche ou pauvre, on peut
s’exprimer librement ou bien avorter si l’éventualité se présente. L’économie
et la morale ont vu par le passé s’affronter droite et gauche. Maintenant, la
droite ayant suivi les évolutions sociales, il n’y a plus guère de différence
entre les deux pôles opposés, excepté au niveau de la répression. La droite
étant d’ordinaire plus musclée et la gauche accusée de laxisme.
3.
Le chantier le plus important pour la gauche, c’est l’économie. Le boulet de la
gauche, c’est une conception du rôle de l’Etat qu’elle hérite d’il y a cinquante ans.
La droite a su se libérer de ce boulet, dans les discours puis les actes. Mais
le monde qu’elle installe (et laisse s’installer) accentue les inégalités
matérielles. La question essentielle où doivent s’affronter gauche et droite
porte sur les inégalités économiques. D’où viennent-elles ? Là des
économistes devraient suggérer quelques pistes. Ces inégalités sont-elles
inhérentes à la nature des individus, sont-elles justes, nécessaires ou bien
contingentes, sont-elles utiles au système, sont-elles néfastes à la société ?
Doivent-elle être tolérées pour le bon fonctionnement du marché, du profit, du
progrès ou bien la société a-t-elle un bénéfice à attendre dès lors qu’elle
atténue les écarts matériels par des mesures de redistribution différentes en
essence de celles du marché ? A cette dernière question, la réponse a été
claire depuis des décennies. L’Etat redistribue des revenus sans contrepartie
en termes d’activité professionnelle. Les retraites, mais aussi les diverses
allocations, les minima sociaux, les exonérations fiscales pour les plus
démunis.
4.
Le point le plus important concerne le revenu des individus. Doit-on faire
dépendre l’accès au revenu uniquement d’une activité professionnelle soumise
aux règles d’un marché du travail ou bien doit-on admettre que l’accès à la
dignité économique ne peut être assurée par le seul marché. Auquel cas, il faut
en référer à un principe (universel) et décréter que le travailleur n’est pas
une marchandise ou, du moins, l’individu actif n’est pas seulement une
marchandise. Ce principe reconnaît aussi la spécificité de l’appareil
économique et la situation de faiblesse des individus face à un système qui ne
peut pas assurer un revenu décent à chacun si le marché est le seul arbitre. Ce
marché qui est alors en position de force, en position d’exercer un chantage
financier car il est en situation de monopole. En conséquence, un principe à
visée constitutionnelle énonce qu’un individu doit être protégé de la pression
du marché et prétendre, selon les cas, à recevoir un revenu social sans contrepartie
d’activité. Un RMI, revenu maximal d’inactivité. Ce principe institue une forme
de don. Et, on espère, de lien social. Comme aurait pu le penser un Mauss.
Quoique, en ce monde où tout paraît facile, l’ingratitude a vite fait
d’éteindre la reconnaissance et le lien social. Comme quoi, le problème de la
gauche, c’est aussi de faire face à un donné anthropologique inédit, dans un
monde où la profusion d’objets, loin de satisfaire les humains, a engendré un
manque. Tel est le principal obstacle face à une gauche incarnant la justice et
la moralité moderne et qui doit faire face à un immoralisme ambiant entretenu
par la profusion d’images et de propagande captant et renforçant le côté
égoïste et individualiste de l’humain. Une fausse liberté qui emprisonne les
faibles en leur donnant l’impression d’être libre. Un poison pour la gauche. Et
un contresens, car
5.
La voie « naturelle » de la gauche, c’est prendre le parti de
l’intelligence, de la raison, de l’humanisme et des Lumières. Evidemment, il a
manqué quelque chose à ces Lumières que quelques intellectuels privés d’esprit
ont cru rendre responsables des totalitarismes. L’humain est une créature dont
il faut se méfier, mais qui, pourtant, représente l’avenir de son propre genre. Mais
l’incarne-t-elle ? La question de la gauche est une affaire d’incarnation
plus que d’opposition. Et, bien évidemment, la gauche doit se ressourcer dans la
philosophie naturelle, dans la sociologie compréhensive, dans l’anthropologie
et la question des dignités humaines. C’est la seule voie pour justifier une
politique économique accordant à chacun un revenu de « défense »
contre les puissances financières et industrielles mondiales. Refuser le statut
instrumentalisé de l’actif et le chantage au travail, au logement, qu’il subit.
Si aucun discours ne peut aller dans ce sens, alors il faudra abandonner le
combat et laisser la dure loi du marché mettre les actifs en concurrence,
accorder aux meilleurs des revenus à la hauteur de leurs mérites et donner aux
autres une place de subalternes du système. Bref, ce que tend à faire la
droite.
Il
existe bien une différence dans une politique de droite et de gauche. Mais si
elle doit se manifester avec éclats dans les programmes et les idées, c’est
après avoir questionné l’être politique et avoir réfléchi à la question de
savoir ce qu’est être de gauche ou bien être de droite. Ces modestes lignes ont
tenté de lancer quelques pistes. Il se peut bien que le débat ne fasse que
commencer, à moins qu’il ne soit achevé et que la société converge vers un
pragmatisme économique et politique se voulant neutre.
207 réactions à cet article
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où est la gôôôôôôche ? avec ses congrés pleins de larmes
Où est la gôche , gôche , gôche , gôche où est la gôche
il suffit en ce moment que la droite soit un minimum adroite pour applatir une gauche très gauche !
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Djanel 19 avril 2008 19:34Le chat miaou où çà
.
La gauche ce n’est pas seulement le parti socialiste, ni le parti communiste, ni l’extrême gauche, ni le marxisme car la gauche existait déjà bien avant que Carl Marx n’écrivît son manifeste dont l’idéologie l’influença et la divisa durant tout ce 20 eme siècle.
Ha !!! Non !!!
La gauche, c’est nous qui avons fait la révolution, nous qui avons résisté au fascisme, nous qui avons souffert dans la résistance, nous qui manifestons pour une société meilleure plus juste et plus équitable dans redistribution des richesses. La gauche, c’est aussi Cicéron contre Jules César, Erasme contre la folie, Descartes contre Platon, les modernes contre les anciens, Molière contre Tartuffe, Voltaire contre ses juges, Clemenceau contre les curés, De Gaule contre Pétain, et enfin nous contre Sarkozy de la Brocante Cassa. La gauche, c’est l’altruisme contre l’égoïsme.
C’est pourtant simple à comprendre que la gauche a toujours existé et d’ailleurs les premiers communistes étaient une secte chrétienne dont le chef était Saint Pierre en personne promulguant une justice aussi expéditive que celle d’un Staline en pleine forme. Je ne me souviens plus du nom du couple qui n’avait donné que la moitié de ses biens à la communauté naissante, expédié en enfer illico pour avoir douté et menti. C’est Saint Luc qui l’a écrit dans les actes des Apôtres. Les culs bénis sont coincés ici.
Ha ! Ha ! Ha ! je me marre.
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La droite bénéficie d’une asymétrie d’empathie : si l’homme a une réelle empathie pour les perdants, il a une empathie plus forte pour ce qui brille et réussit. Les chiffres de vente de la presse people en regard de la "presse solidaire" sont révélateurs à cet égard.
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un peu comme au tiercé , faut être inconscient ou avoir un bon tuyau pour jouer les tocards !
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En fait, la notion de perdants et de gagnants n’a un sens que quand le jeu est équitable pour tous. Il serait facile de montrer que l’accès à l’emploi est faussé, par divers mécanismes
Une fois, j’ai reçu un coup de fil d’une jeune toulousaine en CES, elle enquêtait sur les docteurs de Paul Sabatier, elle m’avait confié avoir une maîtrise de gestion, avec ça, 500 euros/mois, alors qu’une de ses caramades de promo était entrée dans une banque grâce à un membre de sa famille. Il est où le mérite ?
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C’est le mensonge fondamental de la droite, celui qui permet de défendre les riches et de remporter malgré tout l’adhésion populaire, qui permet des "boucliers fiscaux" et des baisses de frais de succession (alors que les pauvres n’en payaient déjà pas) : laisser entendre, sans le dire (puisque c’est faux), que *nous aussi*, un jour, nous serons riches.
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C’est un exemple... Il y en a d’autre.
Je crois que le vice caché de la pensée de gauche est de considérer qu’il existe une instance régulatrice suprème chargée de gommer les inégalités ou les différences. C’est l’entreprise de redistribution qu’évoquait en son temps Me Aubry.
Mon avis sur le sujet est que ce principe ne met pas en valeur l’individu au contraire, il devient assisté ce qui intrésèquement le dévalorise sous des couvert de solidarité.
Au delà, la démarche ne venant pas de l’individu, elle a peu de chance d’aboutir au succès.
L’avenir de la gauche ? mettre en valeur l’initiative individuelle dans un cadre économique libéral régulé et cessé de croire au père noel ou a "tout le monde il est beau tout le mon il est gentil ".
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Une gauche de droite, quoi. Ca ce n’est pas la solution, c’est le problème !
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Tout à fait d’accord...Exposer la partie dorée de sa vie privée est une stratégie mûrement réfléchie.Tout l’art consiste à faire croire que c’est involontaire. A ce sujet, une belle analyse de Mona Chollet, dans le Monde Diplomatique (avril 2008) "l’art de faire rêver les pauvres" .
On dit ce qu’on fait, on fait ce qu’on dit...et on montre ce qu’on est .
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(c’était à l’attention de Tzecoatl)
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@ L’auteur : Un article que j’aime bien. Le malentendu ne vient-il pas toujours d’une confusion entre deux axes gauche-droite, dont le premier est dans la sphère de l’ordre et va de l’anarchie à l’autoritarisme, alors que le second est dans la sphere de la justice sociale et va de la solidarité à la récompense au mérite ? Si on est atypique et que l’on ne réponde pas aux rapprochement usuels, on inquiète beaucoup...
Pierre JC Allard
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@ PJCA, bonne approche. Mais où classer sur l’axe ’anarchie autoritarisme un parti comme ’Démocratie libérale par exemple, puisque l’anarchie exclut la solidarité (qui n’est pas la charité).
Pour ma part, je verrais plutôt un axe ’Protection des biens / protection des personnes’ et un second axe ’Justice sociale / liberté économique’. Ainsi, par exemple, l’assiette de l’impôt dépendrait du premier axe, cependant que le principe de précaution serait fonction du second axe.
La mondialisation libérale ne protège que les biens et n’assure aucune justice sociale. Elle est extrémiste sur ces deux axes. Coïncidence, un régime communiste est également extrémiste mais diamétralement opposé.
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On arrive à quelque chose comme ça :
PC : protection des personnes et justice sociale (utopique)
National-socialisme : protection des biens et justice sociale (chimère)
Néolibéralisme : protection des biens et liberté économique (puissant et cruel)
Social-démocratie : protection des personnes et liberté économique (quadrature du cercle)
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@Srobyl,
J’ai également lu cet excellent article.
Effectivement, Mr Sarkozy exacerbe ce que j’appelle "asymétrie d’empathie" en accusant le pauvre (le chômeur contre le salarié, etc) et en s’affichant avec ce qu’il y a de plus doré.
La gauche n’a pas besoin d’égalitarisme pour faire face à la droite, puisque celle-ci ne respecte même pas l’égalité de droit et favorise indubitablement les plus aisés. Personnellement, je ne crois pas à l’égalitarisme (égalité des revenus)
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mais où est Lerma ? Buenos Aires ne répond plus ! est il malade ?
Pour une fois que Bernard fait un bel article où il puisse cracher toute sa haine du socialisme !
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Ok je me devoue,
ModeTrollOn :
Aujourd’hui Bernard Dougue nous pond un "billet" sur la gauche...
Je suis certain que Bernard est Pigiste pour Agoravox. Un de mes articles qui donne enfin le responsable de la mort de JFK n’ai pas accepte alors que Bernard parviens a passer un article ou deux par jours.
De toute maniere nous allons avoir bientot la reponse : si Bernard n’est pas Pigiste et n’est pas paye par Agoravox il devra tres bientot accepter les jobs qu’on lui propose suites aux lois en preapration par Lagarde et Sarkozy. Nous verrons si d’ici quelques semaines la quantites de "billets" ecrits par Monsieur Dougue diminue radicalement !
:ModeTrollOff
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J’ai pas tape loin !!!
voir commentaire de Lerma plus bas !
Lerma mon frere de pense...
:-P
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@ Bernar Dugué,
C’est encore un de vos articles que j’ai vraiment apprécié, parce qu’il arrive fatalement un moment où on s’interroge : " Est-ce que je suis encore "de gauche" ?" ou "Qu’est-ce que ça veut dire, être de gauche ? ". Pour s’amuser, on peut toujours aller faire un petit tour sur un site américain qui, à la suite d’un questionnaire, vous positionne dans un diagramme.
Plus sérieusement, on peut se rappeler certains grands moments de désillusion : le moment où la gauche a cessé de se mettre en question, de faire appel aux lumières de la raison, quand elle s’est laissée aller , entre autres dérives, aux facilités de l’angélisme, du pédagogisme et qu’elle a confondu la Morale ( et ses exigences) avec la Moraline ( contrefaçon en toc) . Face aux abdominaux du libéralisme "body buildé", la gauche faisait "ventre mou".
Ce n’est pas que le libéralisme séduise, quels que soient les oripeaux qu’il emprunte lors des élections, c’est que la gauche déçoit. On aimerait en effet qu’elle s’emploie davantage à reconstruire une pensée politique digne de ce nom, et que le problème social soit au centre des débats.
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C’est un billet qui a accouché prématurément, j’avais projeté un horizon plus vaste, alors je l’ai livré en l’état, sous forme de pistes de réflexion
J’ai par contre en attente un billet plus sulfureux sur le développement durable, de quoi débattre sur fond de bonne polémique, avec toujours en arrière plan ces Lumières
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par Bernard Dugué (IP:xxx.x5.75.240) le 18 avril 2008 à 12H19
C’est un billet qui a accouché prématurément,Sans trop de douleur, j’espère ! -
Canaillou de faux modeste ! Que serait-ce si vous l’aviez laissé en gestation le temps réglementaire !! Allez, vous êtes le meilleur, on l’aura compris !
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Etre de gauche c’est ne pas renoncer à ce qui fut l’essence de sa lutte durant des décennies : La lutte pour l’abolition du capitalisme et la redistribution des profits du travail au bénéfice de celles et ceux qui les produisent...
En bref ; l’égalité sociale
Ce qui fut tant de fois promis par tant de faux prophètes et jamais réalisé nulle part au monde.
Ceci étant dit, tout le reste n’est que charabia destiné à tromper les gogos que nous sommes trop souvent.
La "gauche" officielle a jeté ses principes fondateurs aux orties... elle n’a donc plus de raison d’être.
Au vu des décennies de larmes et de sang à venir prévisibles à l’échelle de la planète nul doute que d’authentiques forces de gauche , ne faisant aucun compromis avec les forces du capital financier dominé par les États-Unis, reviendront en force sur le devant de la scène porter la parole et les exigences des opprimés de ce monde.
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l’egalite sociale ne peut pas exister, sauf a supprimer les parents et leur role educatif
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Parent moi-même je ne comprends pas le sens de votre intervention...
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Je suis d’accord, l’égalité sociale ne peut pas exister, on peut y tendre mais on n’y arrivera jamais à cause de la variable humaine. Il est dans la nature humaine de vouloir plus quitte à ce que ce soit aux dépends des autres. C’est aussi cette envie qui pousse les hommes à se surpasser.
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@hihihi
les cafards aussi sont cannibales , mais ça ne dit pas si ça aide pour chasser les idées noires
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@hihih : il y a surtout chez vous une incompréhension fondamentale (en plus d’un fond d’indifférence au autres et d’égoïsme, qui apparait de manière patente dans votre commentaire, le premier commentaire "sérieux" de vous que je lis) de ce qu’est la civilisation : la tentative de l’homme de s’éloigner de son animalité, de devenir *plus* qu’une bête. Et vous, ce que vous proposez, c’est de se plonger en plein dans la bestialité, de revenir à la loi de la jungle.
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Juste un truc : au-delà de la métaphore, on s’en bat les flancs, de tes poissons...
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Je ne suis pas végétarien. Je les bouffe, moi, ces trucs. Enfin, peut-être pas des guppys, mais du poisson.
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Il y a eu en ce domaine un excellent mathématicien, un certain Adolf je crois ?
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Etre de gauche, ça commence par ne pas avoir d’aquarium.
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tres mauvaise analyse, confirmee par le graphique en attachement
le graphique devraut avoir pour axe d’abcisse le degré de liberalisme economique et en ordonnee le degre de liberalisme politique, et non pas gauche droite
AInsi en Nord Ouest (liberal economique/conservateur repressif) on aurait : Sarkozy quand il ne sauve pas Alstom, Philippe de Villiers (DVD), Patrick Deveidjian (UMP), Tony Blair (PS), Berlusconi (DVD)
En Nord Est (Liberal economique et societal) Sabine Herold (Alternative Liberale), DSK (PS), Marielle de Sarnez (Modem), Didier Reynders (MR), Guido Westerwelle (FDP), Jose Manuel Barroso
En Sud Est (interventionniste eco / liberal societal) : Olivier Besancenot , Clementine Autain (PC), Daniel Cohn Bendit (Verts),
En Sud Ouest (anti libéral, interventionniste eco et consevateur social) : Melenchon (PS), Chivardi (ultra gauche), Marie-Segolene Royal (PS), quasiment tout le Parti Communiste Francais, JP Chenevement (MDC), la base electorale du Front National, Sarkozy 2004-2006 (UMP), Manuel Valls (PS), Charles Pasqua (UMP), Gordon Brown (PS), Lionel Jospin (trotskysme)
Quand tu ecris "rôle de l’Etat qu’elle hérite d’il y a 50 ans. La droite a su se libérer de ce boulet, " on se demande de quelle droite il est question. La droite francaise n’a pas changé de paradigme : les depenses publiqeus progressent et les libertés civils regressent. Il a entente sur toujours pls d’etat.
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agoraphobe 18 avril 2008 21:54J’ai quelques doutes sur le positionnement de certains, notamment Cohn-Bendit qui je pense ne mérite pas un tel classement, mais je trouve l’illustration très pertinente.
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Voilà à peu près exactement décrite la gauche vue, même de manière un peu flagorneuse, par quelqu’un de droite.
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Qu’attendre de Monsieur Dugué sur une définition de la gauche ?
C’est comme demander à un charcutier la recette du mille-feuilles...
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etre de gôche c’est croire que l’inflation est "psychologique"......
les gauchistes sont mort apres l’arrive de mitterand au pouvoir
maintenant, la gauche s’abstient de voter..........c’est ca etre de gauche : accepter 6mois de vacances, 4a 1/2 de chomage, la retraite de 2400 apres 7a 1/2, ou louer deux hlm
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Désolé, je n’ai pas (encore) lu l’article ; mais le "tableau" présenté en exergue, c’est vraiment du n’importe quoi : l’énoncé des 2 vecteurs de l’ordonnée : en haut, l’association "Libéralisme- Libertés individuelles", et, en bas : "Etatisme- dirigisme" : on ne saurait faire plus manicheen, caricatural, abusif ; bref, moins scientifique.
Pour le reste, c’est à voir...
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Oui, ça m’a frappé aussi. Opposer "libertés individuelles" et "Etatisme", associer "libéralisme" (au sens économique, puisqu’on trouver "dirigisme" à l’autre bout) et "libertés individuelles" (deux termes contradictoires), bonjour l’objectivité...
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A-t-on encore besoin d’une gauche en France ?Lutter pour le social et imposer au libéralisme économique une certaine moralité. Je n’ai plus envie de perdre mon temps à croire à cela.A la rigueur encore, si la gauche proposait de mieux répartir les ressources budgétaires de l’état. Par exemple en modifiant la fonction publique (flexibilité totale du licenciement, retraites alignées sur le privé, moins couteuses pour le contribuable) et en utilisant les ressources dégagées pour mieux indemniser les chômeurs, mieux couvrir les assurés sociaux. Mais le dogme dit qu’on ne peut pas niveler par le bas et que ca tombe sous le sens que c’est les riches qui doivent payer.Non, cette gauche manichéenne et ‘populiste’ n’a aucun intérêt.-
par Jacques (IP:xxx.x89.139.146) le 18 avril 2008 à 13H17
A-t-on encore besoin d’une gauche en France ?
A la rigueur encore, si la gauche proposait de mieux répartir les ressources budgétaires de l’état. Par exemple en modifiant la fonction publique (flexibilité totale du licenciement, retraites alignées sur le privé, moins couteuses pour le contribuable)Ca, c’est sûr ; pas besoin de la gauche : c’est le job de la droite !
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L’auteur commence par dire que la gauche doit renouveler son discours, apporter une solution aux problèmes économiques mais il construit ensuite son article sur une opposition patrons-ouvriers qui est le commerce de cette gauche depuis qu’elle existe.
Le débat gauche-droite n’existe plus car la droite modérée mène une politique de gauche et que les deux gouvernent ensemble sans aucune difficulté. Sarkozy a pratiqué l’ouverture sur sa gauche mais a fermé sur sa droite.
Le clivage politique actuel se situe entre les nationalistes et les mondialistes. Si la gauche veut se différencier politiquement il faut qu’elle prennent parti dans ce clivage. La répartition des richesses n’est plus un terrain de bataille car on est arrivé à un tel point qu’on ne peut plus la modifier qu’à la marge. C’est bien joli de jeter en pâture au peuple les revenus exorbitants de quelques magnats mais même en les appauvrissant on n’enrichira plus personne. Le social ne se fera plus en redistribuant mais en re-créant de la richesse par une ré-industrialisation de notre pays.
Pour la gauche, le train à pendre est celui d’une régulation sévère des flux de biens et de personnes entre les blocs économiquement disparates. Il s’agit de se mettre du côté des petits patrons et des entreprises nationales par opposition aux multinationales. Malheureusement, coincée dans son idéologie des années 20, la gauche préfère se mettre du côté de l’international socialiste et donc des multinationales. On n’a pas encore vu un seul ténor du PS proposer une révision des accords de l’OMC ni un développement du marché commun au sein de l’Europe. Pourant, c’est le seul point sur lequel ils peuvent se différencier de la droite et trouver les moyens financiers d’amener plus d’équité dans la vie sociale.
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En effet « Le clivage politique actuel se situe entre les nationalistes et les mondialistes. ».
La globalisation des économies a pour conséquence en Europe la perte des emplois, la destruction des moyens de production industriels et bientôt agricoles, ainsi que la dégradation des conditions de travail. Lorsque par exemple les entreprises délocalisent des emplois vers d’autres continents, au Maroc, en Chine ou ailleurs, les représentants des partis au pouvoir font parfois un déplacement électoraliste sur le lieu de la catastrophe économique et ils déplorent publiquement ces conséquences nocives de la globalisation. Mais en vérité ces politiques appartiennent aux partis politiques, de gauche et de droite, qui au fil des 30 dernières années ont mis en place la globalisation.
Les « grands partis » ou comme on les appelle aussi « les partis modérés » de droite et de gauche sont anti-nationalistes. Ils sont pour le mondialisme, pour la globalisation des économies. Sur l’axe nationalisme-globalisation ils sont du coté de la globalisation. Depuis des décennies, lors de leurs alternances au pouvoir, ces partis appelés « modérés » de droite et de gauche, ont de façon unanime participé à la définition mondialiste des orientations politiques fondamentales de l’UE et à la mise en place de la globalisation économique. Il faut rappeler que les orientations politiques fondamentales de l’UE sont décidées au niveau du Conseil européen, c’est à dire par le consensus des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’UE, donc par tous les partis politiques qui depuis des décennies se sont succédés dans les gouvernements des États Membres.
Les grands partis de gauche (appelés « gauche modérée) sont positionnés à droite : c’est leur consentement à la globalisation mondialiste de l’Europe qui dévie leur positionnement politique vers la droite. Par leur complicité avec le capitalisme international, ils sont en fin de compte globalement plus à droite que les partis que les médias appellent « d’extrême droite ».
Les deux derniers paragraphes ci-dessus sont extraits de l’article « Partis politiques en Europe : gauche-droite, nationalisme-globalisation » qui a été publié sur AgoraVox.
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A gauche comme a droite il y a des pro-européen , des libéraux, des catholiques, des riches, ...
Bref, la question est intéressante mais la réponse n’est pas aussi simple.
Chacun à gauche comme à droite (mais surtout à droite) protège ses acquis individuels.
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"Chacun à gauche comme à droite (mais surtout à droite) protège ses acquis individuels."
Non c’est à un autre niveau c’est tout. Les Français sont parmi les plus individualistes.
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agoraphobe 18 avril 2008 18:00Egoiste serait plus adapté voir égocentrique. Mes intérêts, mes acquis sociaux, mon pouvoir d’achat, mon patrimoine, etc.. Le problème, c’est que cet égoisme est collectivisé en la personne de l’Etat qui est supposé répondre à toutes les demandes comme s’il en avait le pouvoir. Cette immaturité citoyenne doit être un résidu de l’absolutisme, l’Etat-Dieu au pays de la laicité. Beau paradoxe.
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@LE CHAT
Franchement le povre DUGUE qui fait des piges en écrivant tout les jours sur tout les sujets de société ça devient lourd surtout quand plein d’articles dans le même temps ne peuvent pas être diffusé pourmanque de places ou pour d’autres raisons douteuses
Mr DUGUE etes vous inscris à l’URSSAF ,puisque vous faites des piges sur AGORAVOX ?
Ma question ,vous l’aurez noté est une question de gauche
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Il ecrit "C’est un billet qui a accouché prématurément,"
’j’avais projeté un horizon plus vaste"
"J’ai par contre en attente un billet plus sulfureux sur le développement durable,"
Mon povre ami,vous devriez chercher du boulot comme comédien comique ça devient tellement drole
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". La gauche se trouve face à un cruel dilemme" ben non elle a qu’à rester à gauche et défendre des idées de gauche.... vu ce qu’écrit le mec au dessus là, Aegidius, y’a du boulot...
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Je pense que le problème fondamental de la gauche, c’est qu’elle a renoncé à vouloir vraiment améliorer les choses, et n’a plus l’ambition que de freiner leur dégradation, dans laquelle nous entraîne la droite de tout son coeur.
Elle n’a plus l’ambition de représenter une alternative autrement qu’au sens électoraliste du terme. Ce manque d’ambition fait que la gauche, peu à peu, de reculade en reculade, d’acceptation de la mondialisation à la négation de la lutte des classes (le terme est marxiste, mais peut on sérieusement nier le conflit d’intérêt entre la vaste majorité pauvre et et la minuscule minorité riche ? La lutte des classes n’est rien d’autre) glisse à droite.
Et, comme la majorité des électeurs semble le penser, pour faire une politique de droite, on préferera toujours un Chirac ou un Sarkozy à un Strauss-Kahn ou à une Royal. Pour se reconstruire, la gauche doit cesser d’essayer de concurrencer la droite sur son terrain pour offrir une véritable alternative.
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Mais c’est exactement le dilemme de la gauche ; comment proposer une alternative politique sans proposer d’alternative économique ? Quoi que propose la gauche à l’heure actuelle, elle ne remettra pas en question la libéralisation des marchés, la mondialisation et l’aggravation des inégalités. Dans un sens, la seule chose qu’elle a à offrir aujourd’hui est un capitalisme un peu plus convivial.
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Justement, il est fondamental de proposer une alternative économique. Parce que continuer sur la pente actuelle, c’est accepter que la France soit un pays du tiers-monde d’ici à 15 ans. Le libre-échange voulu par la droite fait que toutes nos sociétés délocalisent dans des pays où le revenu journaliser est de moins d’un dollar, et on peut librement réimporter la production ici. C’est tout simplement comdamner les salariés français au chômage. Comment peut-on faire l’impasse sur ce sujet et faire comme si c’était un fait inacceptable. En terme médical, c’est traiter un cancer à la morphine au lieu de retirer la tumeur chirurgicalement.
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La France à elle seule n’arrêtera rien. Une alternative anti-libérale se traduira par une fuite des capitaux et encore plus de pauvreté. La gauche actuelle n’a pas le choix que de suivre le mouvement.
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Fred et Traroth,
C’est ce que je veux dire. La France ne peut pas toute seule proposer une alternative économique, c’est-à-dire se situer et être performante en dehors du système actuel, sinon elle se retrouvera comme l’Albanie.
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C’est ce qu’on dit toujours, pourtant, l’Histoire montre que ce sont toujours les pays qui protègent leur marché intérieur qui réussissent le mieux. La France en est d’ailleurs l’exemple éclatant. D’ailleurs, c’est depuis que les frontières sont ouvertes que c’est la catastrophe.
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Oui mais le protectionnisme n’est pas vraiment une alternative économique, c’est un outil ; qui est difficile à manier dans le contexte actuel ; mais je pense que s’il y avait une grave crise économique, c’est ce qui se produirait, un repli des pays sur eux-mêmes, ce qui ne sera pas à mon avis une mauvaise chose. Et en fait dans ce scénario, la France se trouverait à son avantage. Si je compare à l’Angleterre, elle a encore un secteur agricole, même réduit, et des industries manufacturières.
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La question mérite d’être posée, mais je sais pas si l’on arrive à la réponse dans ce texte...
J’ai trouvé le schéma intéressant ; si on le met à jour avec les partis actuels et leur positionnement réel, on constatera sans doute avec intérêt que les intersections entre ces partis ont pas mal changé, et qu’une recomposition est sans doute nécessaire/innéluctable car pas mal d’alliances sont encore fondés sur des principes obsolètes.
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gül 18 avril 2008 14:14"Je ne peux pas être engagé, à part la droite, y a rien au monde que je méprise autant que la gauche" - P. Desproges.
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Etre de gauche (ou de droite), c’est simplement choisir un siège à l’Assemblée, en soumission à l’idée de la démocratie majoritaire. En dehors de ça, on pourra construire tous les graphes que l’on veut, en choisissant les valeurs ou les comportements à mettre en abcisse et en ordonnée, chaque fois un nouvel ordre apparaîtra.
Ce qui transparaît, de l’article, et des quelques commentaires, c’est une revendication identitaire : je suis de gauche, tu n’est pas la vraie gauche, sans oublier le délicat les cons sont de gauche.
Mais il ne faut pas pousser le relativisme trop loin, il y a des réalités historiques : des constellations conservatrices, libérales, socialistes et fascistes. Avec des ponts, des passages, des zones de recouvrement. Et partout, saupoudré, du scientisme et du naturalisme, du dogmatisme et du relativisme.
Difficile dans ces conditions de réfléchir sereinement. Surtout qu’à un moment la force des institutions contraint à choisir un camp. Quite à ce que les adversaires soient de parfais jumeaux.
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gül 18 avril 2008 14:37J’pensais les arbres bourgeonnent
Et les gueules de loup boutonnent
Hihihi aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Hihihi aussi
Un clocher sonnait tout proche
Il avait une drôle de cloche
Hihihi aussi[...]
J’pris un homard sauce tomates
Il avait du poil au pattes
Hihihi aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Hihihi aussi
Je m’offris une gibelotte
Elle embaumait l’échalotte
Hihihi aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
... -
gül 18 avril 2008 15:10Z’en prie, c’était mon petit plaisir de l’après-midi !
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Bulgroz 18 avril 2008 14:29Un exemple de vraie "être de gauche" : Notre Dame de la Compassion :
- L’appartement de Boulogne (Hauts-de-Seine) : Ségo déclare posséder une part d’un montant de 197. 800 euros dans ce 120m2 acheté en 1990 par sa société civile immobilière (SCI) La Sapinière. Or, les experts estiment sa valeur actuelle à 1,4 million d’euros. Même si le couple peut décompter de la valeur totale 20% au titre de l’ISF en tant que résidence principale et encore 20%, la valeur d’un bien détenu par une SCi étant décotée, la part de Ségolène Royal serait plus proche de 300.000 euros.
- La maison de Mougins (Alpes-Maritimes) : Ségolène Royal estime sa part de 40% dans cette maison secondaire à 108.000 euros. Ce qui voudrait dire que le prix de la villa s’élève à 270.000 euros. Impossible, d’après les experts immobiliers, selon lesquels on ne trouve pas un terrain seul à cet endroit précis où se situe cette villa (sans la maision) à moins d’1 million d’euros dans cet écrin de la Côte d’Azur.
- La maison de Melle (Deux-Sèvres) : La déclaration de la candidate, pour ce bien de 100m2, colle plus à la réalité du marché. Elle déclare l’avoir achetée 168.000 euros, grâce à un emprunt 111.024 euros sur quinze ans.
De la gauche classique, me direz vous, mais là où Ségo marque sa vraie nature de grande "être de gauche", c’est dans le montage financier de ce patrimoine, en effet, Boulogne et Mougins sont dans une SCI.
et pour l’ISF, c’est pratique, comme on est taxé à partir 760 000 Euros, si on a un bien de 800 000 et qu’on est marié, on est taxé sur 40000, mais si on est pas marié et que chacun déclare sa part on est taxé sur rien.
C’est pas génial de gauche !!!
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tu pourrais rajouter les enfants scolarisés dans le privé catholique alors qu on tient ds discours grandiloquants sur l’cole republicaine lol
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Des socialistes comme ça j’en ai plein parmi mes collègues à défiscaliser dès qu’ils peuvent, ils me répondent que ce n’est pas illégal certes mais bon lorsque l’on prétend avoir des idées de gauche ça fait doucement rire. Pour eux la définition de riches, c’est leur salaire plus 1€, ces salauds de riches.
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bravo a bulgroz
ca montre bien que la gôche devrait s’appeler Ploutocrate Socialiste.......
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@ Bulgroz
Excellente réflexion . On pourrait presque en faire un théorème :
" Quiconque qui , étant de gauche , embauche un conseiller fiscal pour réduire ses impôts , n’est plus de gauche , mais de droite " !
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Mais qué honte, franchement !
Une telle fortune GIGANTESQUE a de quoi donner le vertige, n’est-ce pas Bulgroz ?
En plus, appartenant à quelqu’un de gauche ! Tsssss..... C’est bien connu : les seules personnes de gauche devraient vivre dans leur tente Quechua, à aller chercher de quoi bouffer le soir, dans les poubelles des supermarchés.
Serait-ce à dire que dès qu’on a du fric, on doit être de droite ? Bel aveu du cynisme de la droite, mon cher Bulgroz !
Et sinon, la magouille de l’appart de Neuilly de NS, vous en pensez quoi ?
Ah, mais que je suis con ! C’est normal : il est de droite !
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Bulgroz 18 avril 2008 17:48La différence est entre i) vouloir minorer son exposition à l’ISF et ii) dire "j’aime pas les riches" en le répétant 10 fois devant des millions de téléspéctateurs.
http://jaimepaslesriches.typepad.fr/francoishollande/2006/06/je_naime_pas_l e.html
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"En plus, appartenant à quelqu’un de gauche ! Tsssss..... C’est bien connu : les seules personnes de gauche devraient vivre dans leur tente Quechua, à aller chercher de quoi bouffer le soir, dans les poubelles des supermarchés."
Tiens un autre argument de type extrême inverse de la part de quelqu’un de gauche, un classique.
Où est ce que Bulgroz a dit que Ségolène devait vivre dans une tente ? Il dit que pour quelqu’un qui critique ceux qui cherchent à payer le moins possible d’impôt elle fait complètement hypocrite mais bon ce n’est pas nouveau.
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T’as pas répondu à m question sur la magouille de Sarkozy et son a^ppartement de Nuilly, Bulgroz : t’as la lecture sélective, tu fais profil bas, ou tu estimes que c’est normal, parce qu’il est de droite ?
Allez, un peu de courage : essaie de répondre...
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ar Fred (IP:xxx.x66.152.80) le 18 avril 2008 à 17H57
"En plus, appartenant à quelqu’un de gauche ! Tsssss..... C’est bien connu : les seules personnes de gauche devraient vivre dans leur tente Quechua, à aller chercher de quoi bouffer le soir, dans les poubelles des supermarchés."Tiens un autre argument de type extrême inverse de la part de quelqu’un de gauche, un classique.
Où est ce que Bulgroz a dit que Ségolène devait vivre dans une tente ? Il dit que pour quelqu’un qui critique ceux qui cherchent à payer le moins possible d’impôt elle fait complètement hypocrite mais bon ce n’est pas nouveau.
Et l’autre, qui vient nous faire le choeur des vierges ! En te parlant "d’argument classique", quand ils ne résonnent (au sens de la résonnance, pas du raisonnement) que par clichés.
Toi aussi, puisque tu défends ton copain Bulgroz, tu me diras ce que tu penses de la magouille de Sarko avec son appart à Neuilly , hein, t’es gentil ?
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Bulgroz 18 avril 2008 18:49J’ai répondu, faut apprendre à lire,
de plus, un autre intervenant est intervenu pour vous expliquer.
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Etre de gauche est tout d’abord avoir la vision d’une société future harmonieuse, ensuite mettre en place avec fermeté les moyens d’y parvenir, en les expliquant de long en large si possible. Puis faire jouer son coeur certes, mais aussi savoir le museler lorsque le but à atteindre l’impose, quitte à employer la fermeté sinon le...bâton. C’est à ce prix que l’homme de gauche peut jouer un rôle. En se débarrassant surtout de toutes ses devises d’un autre temps et ses idées soi-disant humanistes. Nul besoin pour celà de se lancer dans de longs discours alambiqués farcis de références inutiles.
Une seule phrase suffit : "C’est ainsi que le futur doit être et il faut y arriver quitte à souffrir et faire souffrir".
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C’est ici que je voulais dire "une autre longue marche" !!
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bonjour,
je n’ai meme pas lu l’article avant de poster, et donc encore moins les commentaires. desolé, je le fais de suite.
c’est juste le graphe qui m’a fait bondir.
il se trouve que la mouvence communiste (que vous considerez probleblement comme absolu stalinienne) a des idées libertaires en son sein.
il se trouve aussi qu’un mouvement apolitique est absent : l’anarchisme.
j’en deduit que votre graphe en 2D est tres joli et j’espere vous a procuré beaucoup de plaisir, mais il est faux.
il est faux de dire que liberalisme=libertés individuelles. c’est un mensonge enhonté.
le liberalisme est une "theorie" economique (science dure ou molle ??), le mouvement libertaire est "autre chose". en gros, rien a voir avec votre monde en 2 dimensions.
j’espere avoir eclairé votre jugement, et, que de vous meme, vous corrigerez ce graphe absurde.
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Mon pôvre Bernard ,vous avez réussi à dresser contre vous la majorité de vos cvommentateurs
je ne vous apprendrais rien en vous disant que vous êtes un vil ’sadique- provoc..’
je vous l’avais déjà laissé entendre il y a peu
J.M Apathy à côté de vous est un gamin ,et pourtant vous aviez dénoncé recemment son double jeu
j’avais apprécié.. ; maintenant je comprends votre aisance dans l’analyse citée
J.M.A ,c’est nul à côté de vous
mais trop c’est trop..’tout ce qui est excessif est insignifiant’ ..à votre santé !!
et azllez vous mlsturber sur vos copies si bien reçues par Agoravox...meridien
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Il y a quelques mois (années ?) il y a eu des tentatives similaires ici pour faire figurer sur un tableau les différents courants. Celui-ci est très beau mais très réducteur et trop convenu. Quant au texte, à part le premier paragraphe, je n’ai pas suivi.
Pour en revenir à ce constat : ce que la Gauche a de mieux à faire, c’est d’ignorer la future présidentielle et tout miser sur les législatives. Une cohabitation lui permettra de faire des choses parmi lesquelles la réforme de ces institutions faites par la Doite pour la Droite.
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A propos de l’état du PS façon Hollande, je vous transmêts, ci-joint, tel quel, une lettre de Pierre Larrouturou, suite à la pétition à transmettre au PS, pour qu’ils se bougent enfin un peu ... édifiant !
Lettre ouverte
à tous ceux et celles qui veulent que le PS se mette au travail…
Bonjour à tous,
Je reviens vers vous pour vous donner des nouvelles de notre pétition.
Rappel des épisodes précédents :
1 > nous devions déposer notre pétition le 25 mars. François Hollande nous a interdit de monter à la tribune du Conseil National mais a promis que nous pourrions la déposer au Bureau National du 1er avril et que, avant ce B.N., il recevrait quelques uns des premiers signataires pour que nous puissions parler avec lui de notre demande.
2 > le 1er avril, trois heures avant le Bureau National, nous arrivons enfin à joindre le Directeur de Cabinet de F. Hollande. Stéphane Le Foll commence par dire que nous sommes des inconscients et qu’il est impossible d’organiser une Convention sociale et une Convention européenne d’ici l’été. Au bout de 10 minutes d’un dialogue musclé, il conclut qu’on pourrait peut-être organiser une grande Convention (celle sur les questions sociales).
Il est acté avec Stéphane Le Foll que notre pétition sera donnée le soir même à tous les membres du Bureau National et que Claudy Lebreton et Patrick Bloche (qui sont signataires et membres du BN) auront un moment pour en parler. La décision sera mise "en délibéré" jusqu’au BN du 8 avril, date à laquelle j’aurai un moment à mon tour pour argumenter devant les membres du BN.
Il est acquis que nous pourrons rencontrer François Hollande avant le 8, pour parler avec lui du fond de notre demande. "On fixe le rendez-vous demain. Tu nous appelles demain et on fixe le rendez-vous !" me dit Le Foll en concluant l’entretien.
3 > Le 2 avril, nous apprenons que le texte de la pétition n’a pas été donné aux membres du BN.
4 > Malgré de nombreux appels, nous n’arrivons à joindre ni F. Hollande ni S. Le Foll entre le 1er et le 8 avril. Il faudra un jour reparler du cumul des mandats : Le Foll est payé pour garder la maison quand le patron n’est pas là. Mais, en plus d’être Directeur de cabinet à Paris, il est élu municipal au Mans et Député européen à Bruxelles et Strasbourg… Cela ne facilite pas les contacts et laisse peu de temps pour la réflexion !
A la demande de son assistante, nous envoyons par mail les 6.123 premières signatures de militants PS (les seules qui semblent intéresser la direction…) et obtenons un mail « Bien reçu » mais aucune proposition de rencontre.
5 > Le mardi 8 en fin d’après midi, pensant que Claudy LeBreton, Patrick Bloche et moi pourrons déposer et défendre notre pétition, je me rends à Solférino sans avoir pu joindre ni Le Foll ni Hollande. "Il a eu ton message et il a ton numéro de portable" me répondent imperturbablement leurs assistantes quand j’essaye à 6 reprises dans la journée du 8 de leur parler. N’était-il pas "promis" depuis le 25 mars que nous pouvions nous parler et que nous pouvions déposer notre pétition ?
6 > J’arrive à Solférino et demande à voir le Foll avant que le Bureau National ne commence (François Hollande est à l’Assemblée). Il ne répond pas à ma demande. Quand je fais mine de m’engager dans le couloir qui mène au BN, un homme de la sécurité me demande de revenir à l’accueil sur un ton peu amène. J’arrive à coincer Le Foll, qui m’explique en termes peu châtiés que nous lui cassons les pieds (par écrit, mieux vaut ne pas répéter les termes exacts). "Vous voulez foutre en l’air le calendrier décidé par le Conseil National" dit-il. Je lui explique qu’il ne s’agit pas de foutre en l’air quoi que ce soit mais seulement d’utiliser au mieux les 2 mois qui restent avant les grandes vacances : si nous nous mettions sereinement au travail pendant ces 2 mois, nous pourrions avoir un Congrès bien moins violent et bien plus intéressant…
De deux choses l’une : soit ce travail aboutira à un consensus (ce sera alors notre nouveau projet social), soit il n’y aura pas de consensus et c’est le Congrès qui tranchera entre plusieurs stratégies possibles. Mais, si nous commençons par ce travail de fond, le Congrès sera moins violent et sera l’occasion de construire un projet très concret.
J’ai le malheur de rappeler à Le Foll qu’en 2003, déjà, ils nous avaient traité de "casse-couilles" quand, avec quelques amis, on leur avait dit qu’il y aurait un référendum et que le Non allait gagner si on ne faisait pas le maximum pour obtenir un Traité social (à l’époque, toute l’équipe de Soférino était convaincue qu’il n’y aurait pas de référendum et que c’est l’UMP qui allait éclater au moment de la ratification parlementaire du Traité…). Ce rappel a le don d’énerver Stéphane : "Bien sur. Bien sur. Et c’est grâce à vous aussi qu’on a gagné les municipales !" me dit-il, assez énervé. Visiblement, à force de le répéter, Solférino commence à croire vraiment que c’est François Hollande qui a gagné les municipales. Il faudra un jour qu’on leur parle du travail réalisé par les élus et les militants de terrain, et de l’effet repoussoir qu’a eu Sarkozy. Mais, mardi, je n’ai pas voulu m’avancer sur ce terrain…
7 > Comme l’homme de la sécurité a appelé un de ses copains, plus balèze, et que le scandale n’est pas une façon de convaincre, je n’ai pas tenté d’aller au Bureau National. Quand j’ai quitté Solférino, Le Foll m’a dit qu’il allait donner notre texte à tous les membres du BN (ce qu’il n’a pas fait).
Je suis sorti de Solférino absolument furieux. C’est quand même ahurissant dans un parti qui se veut démocratique, qu’on ne puisse même pas déposer une pétition signée par plusieurs milliers de citoyens et bon nombre de parlementaires. Voir un parti aussi verrouillé m’a vraiment mis hors de moi.
Sur le fond, ce refus du débat me semble dramatique. Sarkozy et Fillon ont relancé leurs réformes. Santé, code du travail, retraites, éducation… Sur tous ces sujets, nous allons évidemment nous opposer aux réformes engagées par la droite, mais nous serions 1000 fois plus convaincants si nous pouvions dessiner une alternative ! Pourquoi ne pas le faire ?
Un des élus qui soutient notre initiative a récemment croisé François Hollande et lui a demandé pourquoi il refusait de nous écouter, pourquoi il ne voulait pas que le PS se mette au travail d’ici l’été. « Il ne faut pas nous dévoiler trop tôt, lui a répondu François Hollande. Il faut laisser la droite avancer ses réformes et ne pas nous dévoiler trop tôt ! »
L’élu n’en est pas revenu. « Ne pas nous dévoiler trop tôt, c’est super astucieux comme stratégie. Mais il ne faut pas non plus nous dévoiler trop tard ! A force de ne pas nous dévoiler trop tôt, on n’a toujours pas compris quel était notre projet en 2002 et notre projet de 2007 était tellement faible qu’il n’a pas convaincu grand monde… »
L’image que donne le PS recommence à être catastrophique (Cf « Les reconstructeurs socialistes bâtisseurs de dissensions » dans Libération de ce samedi http://www.liberation.fr/actualite/politiques/320801.FR.php )
Depuis le 21 avril 2002, le PS a tenu deux Congrès "classiques". Nous avons passé des heures à écouter des grandes déclarations générales qui n’ont permis aucune clarification, aucun progrès réel. Au lieu de reprendre les mêmes méthodes, avec les mêmes acteurs, dans le même huis clos, pourquoi ne pas innover ? Pourquoi ne pas nous mettre vraiment au travail, en nous ouvrant à tous ceux et celles qui veulent travailler avec nous ?
Bref, c’est pas avec ce PS là que la gauche est près de sortir de la m....
Dans le genre fossoyeur, Hollande a largement tenu sa part : VITE, du changement !
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Deleuze disait ceci :
Etre de droite, c’est d’abord voir son jardin, puis ses voisins, puis la ville dans laquelle on vit, puis sa région, son pays...
Etre de gauche, c’est d’abord voir le monde, puis les continents dont il est fait, puis les pays...
Bon allez il le dit mieux que moi je vous refile le lien : http://www.rue89.com/mon-oeil/deleuze-%C2%ABetre-de-gauche-cest-percevoir-le-monde-dabord%C2%BB
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@ Bernard Dugué
Il y a une question à laquelle il est plus facile de répondre , c’est " qu’est-ce qui fait que quelqu’un cesse d’être de gauche ? " . Plusieurs éléments de déterminer qui sont les gens de gauche qui sont passé à droite sans le savoir :
1°) Tous ceux qui , de gauche , ont voté oui au TCE , ou les députés et sénateurs qui viennent de voter oui au traité de Lisbonne , et ceux qui les soutiennent peuvent maintenant être considéré comme faisant partie de la droite , même s’ils ne le savent pas . Ce traité enterre définitivement toute possibilité légale d’une politique de gauche en Europe , et par ailleurs abolit les fondements de la démocratie , en particulier la séparation des pouvoirs et la laïcité , il est donc objectivement de droite . Tous ceux qui le soutiennent sont ipso facto de droite .
2°) Tous ceux qui s’opposent à la laïcité , ou qui se disent partisans d’une laïcité " modernisée " , " apaisée " , " ouverte " , " positive " , tous ceux qui se sont opposés à la loi sur les signes religieux à l’école , tous ceux qui ont pris position pour la censure dans certaines affaires récentes dans lesquelles la liberté d’expression s’opposait aux religions , tous ceux-ci sont de droite , même s’ils ne le savent pas . Dans cette catégories rentrent tous les élus qui ont subventionné indirectement des lieux de culte par des baux emphytéotiques à bas prix , ou qui ont subventionnés des " centres culturels " qui étaient en fait des lieux de culte déguisés , ainsi que les élus qui ont voté , comme à Lyon , des menus sans viande dans les cantines , pour satisfaire des revendications religieuses , ainsi que les élus qui ont instauré des horaires spéciaux de piscine pour femmes musulmanes . Tous ceux-ci ne le savent peut-être pas , mais ils sont de droite .
3°) Tous ceux qui réclament des " statistiques ethniques " ( encore récemment déclarées inconstitutionnelles) , alors que la République ne reconnaît que des citoyens égaux en droits et non des membres de communautés , tous ceux-ci sont de droite .
4°) Tous ceux qui veulent libéraliser ( c’est à dire privatiser ) ce qui reste de services publics , au risque de transformer la République en Réprivée , tous ceux-ci sont de droite .
5°) Tous ceux qui , de gauche , veulent que la Turquie islamofasciste d’Erdogan entre dans l’UE , sont en fait de droite .
Si l’on prend ne serait-ce que la première et la deuxième catégorie , on s’aperçoit que les deux tiers de la gauche sont maintenant à droite !
Il y a par contre des gens qui se croient de droite et qui sont en fait bien plus à gauche que l’essentiel du PS , par exemple Nicolas Dupont-Aignan .
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Je ne suis pas d’accord.
La loi sur l’interdiction du voile à l’école c’est plutot une loi de droite pour moi... Et pareil pour la Turquie dans l’Europe, c’est du Devillier.
La gauche est généralement plutot du côté de la tolérance.
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@ Quen_tin
Vous faites donc partie de ces gens ayant viré à droite sans le savoir . La gauche , c’est la lutte contre l’obscurantisme . Laisser les signes religieux entrer à l’école , c’est encourager l’obscurantisme , c’est de droite .
Erdogan détruit à toute vitesse l’oeuvre laïque d’Ataturk . Vouloir ce sinistre personnage au sein de l’UE , c’est être contre la laïcité , c’est donc être de droite !
Vous êtes mûr pour voter Sarkozy , lui était contre la loi sur les signes religieux !
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Bulgroz 18 avril 2008 19:07@ Docdory,
Je pense que vous vous trompez sur Sarkozy :
Nicolas Sarkozy : "Demandez aux musulmans qui vous écoutent de ne pas mettre le voile à l’école, de ne pas demander des médecins femmes dans les hôpitaux, des horaires pour les femmes dans les piscines ! Demandez-leur de faire un effort d’intégration, et vous prouverez que vous êtes un modéré !
Tariq ramadan : Mais la loi ne dit pas cela, monsieur Sarkozy.
- Est-ce que vous pouvez demander que les élèves musulmanes portent seulement un signe discret d’appartenance ?
- Un signe discret ? Oui, si la loi le dit, c’est OK..."Sources : site France 2, presse française, dont Le Monde, 22 novembre 2003.
http://www.aidh.org/dial_rel/tr_sarko-ramad.htm
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D’abord ce que vous dites, c’est un peu "si vous n’êtes pas d’accord avec moi vous êtes de droite". C’est un peu facile... Si je vous suis sur les points économique, je ne vous suit pas du tout
Je ne suis pas d’accord avec vous. Je trouve cette loi hypocrite quand elle se dit contre le proselitisme mais est en réalité une loi anti-musulman, puisqu’elle ne vise dans les fait qu’une seule communauté. En effet le fait de porter des croix n’a jamais fait scandale, il aura fallut des voiles pour qu’on s’insurge... Et puisque cette loi vise dans les faits une seule communauté, elle nous rapproche du fascisme donc... de la droite.
Bon on ne va peut etre pas réouvrir le débat sur le voile, mais c’était pour dire qu’on peut aussi penser que finalement :
2°) tout ceux de gauche qui ont accepté qu’une telle loi intolérante passe dans notre pays, qui se sont dit que la laïcité devait non pas tolérer mais interdir sont de droite mais ne le savent pas.
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quentin,
vous vous trompez lourdement.le voile ,la loi le prohibant , ne permettait pas de distinguer les gens de droite de ceux de gauche.ce clivage cesse d’etre opératoire une fois que vous faites entrer le loup ds la bergerie ,si jose dire.
.
vous commettez la meme erreur que nombre de Noirs et Maghrebins durant des années, qui comme vs pensaient naivement pouvoir ravaler leur difference devalorisante grâce aux clivages politiques qu’offrait la scène française. votre erreur consiste à croire que le partage droite/gauche suffit à dissiper l’origine raciales ou ethniques des individus.
un francais de gauche n’est pas si fou au point de rallier ,sous prétexte d’adhérer à une theorie économique ou sociale ,des gens que la société majoritaire considère comme étrangers à la communauté nationale.
seconde erreur. le voile ne vise pas l’option religieuse d’une communauté mais elle vise en fait les communautés maghrébines .la preuve , qd vs voyez une arabe dévoilée( ça doit encore exister ,non ?), constatez- vs une différence notable avec la trajectoire d’une fille voilée dans la société française ? évidemment non.
les garçons arabes ne sont pas en prison et ne subissent pas l’echec scolaire par ce qu’ils sont musulmans quand même.vous comprenez ?
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En fait si j’associait la droite à cette loi, c’était pour tenir le raisonnement inverse de docdory, qui lui l’associait à la gauche.
En fait je suis d’accord avec vous. La discrémination est indépendante des clivages politiques sur l’économie, et plus que la religion, c’est une communauté qui est visée.
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Bulgroz 18 avril 2008 17:23La gauche c’est l’évidence érigée en loi, l’idéologie asservie à la réalité (et inversement), la gauche c’est aussi une haute autorité morale, scientifique et philosophique applicable et imposable à tous.
La gauche comprend de très grandes autorités morales, tiens, un exemple très prés de nous : Sylvain Reboul, la haute autorité morale d’Agoravox, un grand homme de gauche, affidé zélé de Ségolène de la Compassion.
Reboul n’est pas chrétien, il nous l’a dit ici :
http://agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=35223&id_forum=1609178
dans son article article “Refusons tout enracinement politico-religieux” du 31/1/2008 :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35223
Donc très doctement, Reboul, le non chrétien, en homme de grande conviction nous dit : ”affirmer que des racines historiques d’une population sont chrétiennes...est un tour de passe-passe logique entre fait et norme qui est tout à la fois antilaïque et antidémocratique”.
Je ne sais pas ce que c’est : « un tour de passe-passe logique entre fait et norme » mais, le fond est là, Reboul le non chrétien (mais vrai fonctionnaire) s’adresse aux pauvres chrétiens pour expliquer leurs origines.
Il est heureux que cette gauche glauque ne soit pas au pouvoir et ne soit pas prés d’y être.
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par Bulgroz (IP:xxx.x6.204.3) le 18 avril 2008 à 17H23
Il est heureux que cette gauche glauque ne soit pas au pouvoir et ne soit pas prés d’y être.
Tandis qu’avec la droite actuellement au pouvoir (et depuis maintenant un paquet de temps), on est tous les jours à s’en féliciter, à s’en lécher les babines, n’est-ce pas, Bulgroz ?
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@ Bulgroz
Sylvain Reboul fait partie de ces gens qui croient être encore de gauche parce qu’ils ont voté Ségolène Royal aux présidentielles . Pour moi , c’est un homme de droite puisqu’il a voté oui au TCE ! Jaurès doit s’en retourner dans sa tombe ...
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Bulgroz 18 avril 2008 18:47@ Docdory,
Je crois que Reboul a surtout été convaincu par le message d’amour, de paix et de rassemblement de Ségo à la veille des éléctions :
" il y aura des émeutes ...d’une « violence extrême ...qui ne seront plus limitées... il y aura des gestes de désespoir ...la France entrera en crise...menacera de craquer..."
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Sur la catégorisation des gens de gauche qui seraient en fait à droite, je ne suis pas d’accord sur la catégorie 2, "tous ceux qui se sont opposés à la loi sur les signes religieux à l’école"
Pas d’accord. Il me semble que la loi contre les signes religieux a été votée par une assemblée de droite.
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@ Bulgroz
Mais les Verts ont voté contre la loi sur les signes religieux , à laquelle se sont également opposés les islamogauchistes comme Bové . Cette gauche-là est en faite de droite , et , dans le cas du vote de cette loi , pour une fois , la droite a voté comme l’aurait fait toute la gauche ... si toute la gauche avait été de gauche !
J’avoue qu’en tant qu’électeur de gauche , voter Ségolène Royal au deuxième tour des présidentielles a été pour moi un supplice presque supérieur à celui de voter Chirac aux précédentes présidentielles . Mais je ne pouvais quand même pas voter pour ce fossoyeur de la République qu’est Sarkozy !!! NB : au premier tour , j’ai voté Schivardi , pour la défense de la laïcité et du non au TCE , mais j’aurais voté Dupont Aignan s’il avait eu ses 500 signatures ( Pour moi , Dupont Aignan , bien que de droite , est bien plus à gauche que Ségolène Royal ! Un authentique républicain , lui ! )
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Bulgroz 18 avril 2008 19:38@ Docdory,
Oui, mais c’est la droite qui a présenté et voté cette loi. Pas la gauche.
Sarkozy correspond à une évolution nécessaire et salutaire de notre pays. On peut ne pas aimer, je peux le concevoir parfaitement, mais il est le seul à pouvoir un tant soit peu réformer.
Dupont Aignan, c’est peut être bien, Devilliers aussi, mais il faut rassembler la majorité des suffrages pour gagner et ça, c’est pas donné à tout le monde. Il faut être réaliste. Il n’y a à l’heure actuelle personne d’autre que Sarkozy pour gérer cette masse de contradictions. Il sera là pour 10 ans, c’est le temps nécessaire pour que quelqu’un d’autre puisse s’affirmer et convaincre.
J’ai voté Sarkoy, je revoterai pour lui sans hésitation. Le pays réel n’est pas dans la représentation qui en est faite dans les media. Se sont surtout les conservateurs qui s’agitent, les autres bossent.
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@ Bulgroz
Pour revenir à votre post sur le dialogue entre Sarkozy et Tariq Ramadan , il s’agissait d’un dialogue destiné à une clientèle électorale , qui malheureusement a été suivi du fameux discours de Riyad , dans lequel Sarkozy , une fois président , a fait du lèche -botte éhonté aux pires intégristes qui soient .
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> les Verts ont voté contre la loi sur les signes religieux , à laquelle se sont également opposés les islamogauchistes comme Bové . Cette gauche-là est en faite de droite , et , dans le cas du vote de cette loi , pour une fois , la droite a voté comme l’aurait fait toute la gauche ... si toute la gauche avait été de gauche !
La je commence à avoir du mal à suivre, si la gauche de la gauche est à droite de la gauche tandis que la droite est à gauche de la gauche qui est à droite...
Moi je vois les choses plus simplement : loi autoritaire + intolérente = loi de droite. Du coup on comprends tout de suite mieux pourquoi cette loi proposée par la droite a été votée principalement... par la droite, et un peu moins... par la gauche. Comme ça c’est beaucoup plus clair.
J’ai l’impression que tu focalises un peu sur l’anti-islamisme, ou l’anti-religion ? On n’est quand même pas submergé de terroristes islamistes en France, même si G.W. Bush aimerait qu’on le croit. Et on peut avoir des idées "de gauche" en respectant les religions, il me semble...
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agoraphobe 18 avril 2008 17:41Raisonner en terme gauche/droite c’est sombrer dès le début de la réflexion dans un simplisme manichéen qui ne correspond pas aux réalités humaines. Les francais comme les autres ont des opinions variées mais se rejoignent sur les finalités, lutter contre la pauvreté, permettre à chacun de s’épanouir, préserver l’environnement, etc.. La véritable problématique est de savoir comment.
Hors la guerre de religion gauche/droite, on le voit bien depuis 30 ans, n’apporte aucune réponse, on avance une logique de clan avant meme d’entamer une reflexion. Ca mène a des absurdités comme d’affirmer "je suis de gauche" pour ensuite se demander "qu’est ce que c’est être de gauche".
Maintenant pourquoi cet état de fait, pourquoi ce clivage articificiel qui ne résout rien à rien et au final paralyse tout le monde. La réponse est simple, tellement évidente que personne ou presque ne la voit : La 5eme république a fait son temps.
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Il est vrai que s’affirmer de gauche pour ensuite se demander ce que ça veut dire, est tout à fait ridicule.
Que voulez-vous dire par "fin de la cinquième République" ? Combien de régime politique en France depuis 1789 ?
Alors OK pour une sixième, à condition que cette fois on instaure une véritable séparation des pouvoirs, c’est à dire qu’on supprime le droit de dissoudre l’Assemblée et le droit de renverser le Gouverment. C’est à ce prix que la cohabitation éventuelle d’une Chambre de gauche et un Pouvoir Exécutif de droite, ou vice versa, deviendra obligatoire, et qu’on verra nos siamois contraints de passer des compromis.
L’avènenement d’un véritable démocratie et non plus le spectacle des chamailleries qu’on nous offre tous les jours.
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agoraphobe 18 avril 2008 18:33Aurait-on besoin d’une chambre de gauche ou de droite, c’est à dire d’une majorité avec la logique partisane que ca implique, si l’on supprime comme vous le proposez la possibilité de dissoudre l’assemblée ou de renverser le gouvernement ?
Je crois que cela permettrait au contraire de sortir de la logique majorité/opposition pour que les lois soient votées au cas par cas en fonction de l’opinion des députés et indépendemment de la logique des partis.
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@ agoraphobe
Il me semble au contraire que la logique des partis est la pire. C’est un mastodonte, un boulet, où la volonté de l’individu se trouve vite écrasée.
Ce qu’il faudrait ce sont des femmes et des hommes compétants voulant le bien de la Nation et se battant becs et ongles pour cela. Il est singulier de constater le renversement de la logique qui sest opéré dans nos esprits, le politique n’est plus le serviteur du pays mais de son groupe.
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agoraphobe 18 avril 2008 20:17Cascabel, c’est ce que j’entends par "en fonction de l’opinion des députés et indépendemment de la logique des partis", sortir du jeu malsain majorité/opposition pour que les idées puissent s’exprimer dans leur diversité.
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@ Agoraphobe
Autant pour moi !
En effet j’ai tout compris de traviolle alors que vous êtes très clair.
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Bonsoir,
J’arrive après la bataille. Une précision, le schéma n’a rien à voir avec l’article ou plutôt si, en forme de boutade, histoire de signaler que le propos ne part pas d’une signalétique conventionnelle. Quant à la question posée, elle est indispensable. Dans les endroits où ça se pose pas, on vit dans un autre univers, par exemple en Chine ou en Corée du Nord, cette question n’a aucun sens. Pour ma part, je préfère vivre dans un pays où cette question se pose
Sinon, qu’est ce qu’être de gauche le 18 avril 2008 ? C’est demander que Césaire entre au Panthéon. Aujourd’hui, ça fait du monde qui est à gauche
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agoraphobe 18 avril 2008 18:10Le paradigme gauche/droite est désuet. Pire, En tracant une ligne de démarcation dans les esprits, il fait passer au second plan le sens commun. Qu’est ce que la res publica ?
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@ Bernard Dugué
C’est une boutade , j’espère ? Vous ne croyez pas sérieusement que demander la Panthéonisation d’Aimé Césaire , c’est être de gauche ? Dans cette hypothèse , on serait obligé de croire que Ségolène Royale serait de gauche ! Absurde ...
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Demander que Césaire entre au Panthéon, n’est-ce pas plutôt un voeux de colonialiste ? Rien à voir donc avec la Gauche.
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En tout cas, à la lecture des différentes interventions, ce qu’on peut constater, c’est que la pseudo "ouverture" de NS a fait un gros pschiiiittt, et, qu’une fois les paillettes et le strass retombé, on voit clairement à quel démantèlement SANS PRECEDENT dans l’histoire de la République du modèle social français, est en train de se livrer l’entreprise de démolition Sarko and Co.
Ce président et ce gouvernement ne représentent plus qu’une petit minorité de français (en gros, les 28% du 1er tour), et sont en train de commettre, sous le couvert de la démocratie, les pires abus de pouvoir qu’aucun gouvernement de la république ait jamais tenté.
Les choses sont maintenant claires : à chacun de choisir son camp.
Si nous ne savons pas définir précisément ce qu’est être de gauche, nous voyons tous, sous nos yeux, le désastre engendré par un gouvernement de vraie droite.
Ca va être au peuple d’en tirer toutes les conséquences et de se donner tous les moyens de faire respecter ses droits.
Un président et un gouvernement ne sont là que comme représentants du peuple, qui leur délègue le pouvoir. Dès lors que l’usage de ce pouvoir est corrompu, et va à l’encontre des intérêts généraux, la parole doit revenir au peuple souverain : les véritables citoyens, défenseurs de la démocratie, vont tout faire pour ça.
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Etre de gauche c’est être généreux sans jamais rien casquer de sa poche.
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Si c’est pour faire ce genre de réponse....
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Votre cégétiste, celui de la photo, rêve-t-il du grand soir, de Ségo ou de son augmentation ?
Je parie pour l’augmentation.
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Faîtes-vous allusion aux impayés de la dame du Poitou ?
Très franchement, croire encore que la politique rime avec "valeurs morales"...
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Ce que je trouve triste dans ce fil, au-delà de la pollution raciste de certains commentaires, c’est cet espèce de pugilat pour trouver qui sera le plus, ou le mieux à gauche.La gauche se doit d’être pluraliste, tolérante et donc accepter ceux qui ne pensent pas forcément comme elle. Elle doit aussi avoir le droit de se tromper, se chercher ; les gens de gauche ont aussi le droit d’être égoïstes de temps en temps. Sinon nous allons tomber dans la caricature. J’aime bien la définition de Deuleuze ; mais je reconnais que si je voulais vraiment être logique avec moi-même, j’arrêterai de manger de la viande à cause de la production céréalière pour nourrir les animaux ; je n’aurai pas de voiture ou de télévision etc.. je n’arrive pas à faire ce genre de sacrifices. Suis-je disqualifiée pour cela ?
Etre de gauche, pour moi, ce soir à 19h05 après une longue journée de travail et un weekend qui prend le même chemin, c’est de ne pas pouvoir concevoir être ailleurs.
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@Jean-claude : "Même aporie pour la mondialisation, qui nous précarise, mais qui déprécarise beaucoup plus de gens, en extrême pauvreté jusqu’à cette génération, dans maint pays émergent."
Si la mondialisation, c’est à dire l’hégémonie du capital financier dirigé par l’impérialisme américain et son dollar papier monnaie ne reposant sur aucune réserve or, permet de "déprécariser" les élites (à peu près 10% de la population des pays du Tiers-Monde) les 90% restants sont jetés dans une misère noire qui progresse comme un chancre...
On parle même du retour prochain des grandes famines et de leurs conséquences les "émeutes de la faim"...
Il faut savoir qu’aujourd’hui 1/3 de l’humanité vit avec moins d’un dollar par jour les 2/3 avec moins de deux dollars...
Alors les progrès dûs à la mondialisation vous repasserez...
La gauche, la vraie, celle qui remettra au goût du jour le repartage des richesses au profit des travailleurs et des spoliés de cette planète est plus que jamais une nécessité...
Vous n’êtes pas sans savoir que les mouvements sociaux d’importance et les révolutions ne repartent jamais du même point zéro mais reprennent là où les derniers processus se sont enrayés...
Marx, Lénine et la révolution de 1917 menant une oligarchie fondamentalement inégalitaire au pouvoir pour créer le premier modèle de capitalisme d’État que le monde ait connu c’est de l’histoire... Les prochaines révolutions auront cette expérience en tête et ressentiront surtout l’exigence d’une lutte acharnée contre la naissance en leurs seins d’oligarchies démagogiques, véritables cancers de toute organisation humaine....
Rappelons qu’en URSS les premiers à être liquidés furent les révolutionnaires eux-mêmes (même si beaucoup n’étaient de fait que des factions de cette même Nomenklatura spoliatrice)
La gauche est à réinventer. Le but est toujours le même, l’égalité sociale....
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À l’auteur,
Vous avez sorti votre lampe d’Aladin pour cette fois essayer d’éclairer ce qui n’est pas voulu être clair, « La gauche ». Alors, vous restez perplexe. Inévitable, puisqu’il me semble que vous mélangez deux choses bien distinctes : un philosophie politique sortie de l’imagination de penseurs, et une action politique pragmatique.
Les penseurs « de gauche » se plaignent de la société, ils veulent la changer afin de faire prévaloir « la liberté », « l’équité », l’ « égalité », la « tolérance », la « protection des faibles contre les puissants », l’ « intérêt général » etc., en somme la générosité en place des égoïsmes. Ils observent toutefois que le changement désiré ne peut qu’être le fait du pouvoir d’état seul capable de l’imposer, en forçant le cours naturel de la vie. Ne peut-on pas définir cette gauche comme étant une sorte d’église prêchant une religion sans Dieu, celle de l’amour du prochain, de la générosité, de la promotion des « derniers » devenant les « premiers » ?
Les « partisans » de gauche d’aujourd’hui engagés dans l’action politique ou s’en faisant les missionnaires ne se tordent pas les méninges à ce propos. Leur préoccupation est la conquête du pourvoir pour le pouvoir, pour parvenir à modifier le partage marchand du produit du travail des gens à leur profit et au détriment des autres. Les « profits », assimilés au « capitalisme », ne sont pas vus comme étant le produit d’un travail, mais comme étant le produit de l’exploitation du travail des autres.
Vous imputez la faiblesse politique de « la gauche » d’aujourd’hui à sa perte d’identité. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas le fond de l’affaire. L’impossible gauche le doit à sa propre contradiction. Elle se prévaut des valeurs humaines, tout en déniant aux humains la capacité de déterminer eux-mêmes leur sort, puisque ce sont eux qui façonnent cette société repoussée par elle. D’où cet amour éperdu de l’état dépositaire de la force légale, qu’il suffit de conquérir pour imposer de force aux humains une société « de gauche », tout en se présentant en protecteur des libertés ; la gauche n’a ainsi d’issue que dans l’exercice de la force pour imposer aux humains son type de société, le paradis sur terre. Cette contradiction s’est manifestée dans l’aboutissement des états ayant mis vigoureusement en pratique ces idées, une violence extrême.
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En effet, les humains façonnent la société mais avez vous capté ma transposition du principe de Pareto
20 % sont imputables de 80 % des décisions.
C’est peut être cela être de gauche, grâce à votre provocation, vous m’avez donné de quoi raisonner. La gauche, c’est de refuser que le monde ait des règles qui arrangent les 20 %
On y arrive enfin. Je plaide pour un libéralisme de gauche, c’est à dire pour un système où l’Etat cesse d’être derrière les citoyens mais où les règles assurent une équité pour chacun.
Un exemple, le chômage. Il y a des règles. Celui qui perd son emploi, il a droit à des indemnités. C’est sa première peine. Il n’y a pas à forcer les gens à accepter un emploi en exerçant un chantage aux indemnités. C’est du travail obligatoire. Une double peine. Et ce n’est pas très libéral. En règle générale, les règles du système ne sont pas équitable. Votre vision de la gauche est archaïque, c’est celle que je dénonce mais votre vision de la droite qu’on devine en filigrane est tout aussi archaïque.
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Petit bémol quand même. L’autoritarisme des régimes de droite est parfaitement assumé, en un certain sens il n’y a pas tromperie sur la marchandise.
En ce qui concerne le nazisme c’est un cas un peu à part. Pour quelqu’un de droite le National Socialisme est de gauche, idem pour le fascisme. Chacun se renvoie la balle.
Dans l’ensemble, et je le dis en toute objectivité, les régimes de gauche autoritaires ont été plus impitoyables et fanatiques que ceux de droite. Prenons un cas incontestablement de droite : Pinochet et comparons-le au sympatique Fidel. Et bien dans un cas le régime autoritaire a duré quelques annés puis la démocratie est revenue et dans l’autre, rien n’a changé. Dans un cas l’économie du pays a été préservervé, dans l’autre détruite. Dans un cas il y eu des disparus, des tortures et des choses pas sympathiques et dans l’autre on a eu la même chose en pire encore.
Un autre exemle d’autoritarisme de gauche est la Chine maoiste. Mao, grand démocrate a été très soutenu en France par la gauche, la même qui nous pompe avec les droits de l’homme au sujet des sans papiers. J’en tire la conclusion qu’une grande partie de la gauche manque de suite dans les idées, ne s’en rend même pas compte et n’a pas fait son examen de conscience ni de mémoire.
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@ Léon
Excellent !
Même la Chine est le paradis de l’ultralibéralisme , et exerce une fascination chez les libéraux , ce qui prouve bien que la seule liberté qui compte pour les libéraux est celle de faire des affaires , les autres libertés , ils s’en fichent complètement !
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agoraphobe 18 avril 2008 22:02docdory, avez-vous réellement une vision aussi simpliste de ce que pensent les libéraux ?
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@ agoraphobe
Elle n’est pas simpliste , mais réaliste !
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Verhille écrit : ""Vous avez sorti votre lampe d’Aladin pour cette fois essayer d’éclairer ce qui n’est pas voulu être clair, la Gauche"".
Quelle formulation tordue, quel charabia ! Le reste est à l’avenant pour exprimer sa haine de la Gauche. Il n’a pas observé que la Gauche , quand elle est au pouvoir, fait une politique de Droite. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’est jamais reconduite.
Ce qui est mensonge ne peut s’exprimer clairement, et Roland Verhille nous en fournit la démonstration à chacune de ses interventions ici.
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Pour faire simple, l’homme de gauche croit en la perfectibilité de l’homme et de la société, tandis que l’homme de droite ne se fait aucune illusion à ce sujet. La gauche est donc utopique par rapport à la droite qui est réaliste.
Ce serait là une définition. Une autre porterait sur le rapport de l’individu vis à vis de la société. Pour la gauche le collectivisme dvrait l’emporter sur l’individualisme. La société aurait ainsi pour mission de transformer l’homme en un être vertueux. Pour la droite les choses sont ce qu’elles sont et l’individu est souverain et responsable.
L’égalité serait de ce fait une valeur de gauche et la liberté une valeur de droite.
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Cascabel.....
vous avez donné l’exacte définition de ce qui différencie la droite de la gauche .....
j’ai toujours ressenti que les idées de liberté ,de responsabilité individuelle,de desir de prendre son destin en main ,d’acceptation de la défaite pour mieux rebondir ,étaient les valeurs de la droite ,mes valeurs ..
le collectivisme ,la prise en main du destin des individus ,valeurs de gauche ayant montré leurs limites par la faillite ,l’effondrement des systèmes qui l’avaient appliqués .
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@ Cascabel : Ainsi selon vous, la droite réaliste qui admet que l’homme est mauvais lui accorde pleine et entière liberté cependant que la gauche qui croit en l’homme perfectible la lui refuse !
Pour faire simple vous faites simple, et vous n’avez que faire du bon sens. Pour vous comme pour vos semblables, opportuniste est probablement un gros mot qui ne fait pas partie de votre vocabulaire.
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@ Sigma : pendant les guerres du passé, selon vous où étaient les gens de droite ? Au front ? Ou à l’arrière ?
Et les pauvres gars qui à n’en pas douter n’étaient eux ni de droite ni de gauche car on ne leur demandait pas leur avis, ils tous étaient au front. Pour défendre les valeurs bourgeoises de la droite, c’est à dire les biens matériels.
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@Cascabel :
> Pour faire simple, l’homme de gauche croit en la perfectibilité de l’homme et de la société, tandis que l’homme de droite ne se fait aucune illusion à ce sujet. La gauche est donc utopique par rapport à la droite qui est réaliste.
C’est pas faux, mais moi j’aurais dit la gauche optimiste et la droite défaitiste. Heuresement qu’il y eut des utopistes aux siècle des lumières pour nous prouver aujourd’hui que la société était effectivement perfectible.
La droite a tendance à croire que si on est riche c’est parcequ’on le mérite (alors que le plus souvent c’est parceque nos parents l’étaient), que si on est délinquant c’est de naissance (alors qu’on est surtout le produit de notre environnement social), etc... et dans ce monde simpliste, effectivement il n’y a rien à améliorer, on n’a plus qu’à regarder les choses se dérouler, et que le meilleur gagne.
> L’égalité serait de ce fait une valeur de gauche et la liberté une valeur de droite.
Je n’ai vraiment pas l’impression que la liberté soit de droite. L’autoritarisme et le tout sécuritaire sont de droite, et ils s’opposent à la liberté. Quand à la liberté économique, elle favorise en fin de compte la loi du plus fort, donc moins de liberté pour les plus faibles. Sa justification ultime n’est pas la liberté mais plutot l’enrichissement maximum (au détriment de l’égalité).
> Pour la gauche le collectivisme dvrait l’emporter sur l’individualisme.
C’est pas faux non plus. Je dirai que pour la gauche la loi du plus fort ne devrait pas l’emporter. Or c’est ce à quoi aboutit l’individualisme.
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Marrant cette dichotomie entre liberté politique et liberté économique. On retrouve la je pense une résurgence du christianisme dans son idéalisation de l’esprit et sa négation du corps, comme si l’était possible d’avoir l’un sans l’autre, la science sans l’expérience.
Si la liberté devait engendrer la loi du plus fort, nous devrions tous vivre dans un chaos infernal. Hors il n’en est rien car ce n’est en définitive dans l’intérêt de personne. La liberté repose sur des règles, et ces règles s’appliquent également à l’économie, encore faut-il qu’elles soient bonnes mais c’est un autre débat.
Le désir de pureté est louable mais ne mène nul part. Ainsi si nous étions le produit de notre environnement, il deviendrait impossible de distinguer les individus entre eux, si ce n’est d’un point de vue extérieur. Ce n’est pas le cas, nous sommes tous différents. Quand l’on rencontre une personne étrangère, au delà des différences culturelles, on apprend à découvrir un individu comme un autre et les différences superficielles s’avèrent très vite anecdotiques.
Voila, c’était ma dernière participation car mon pseudo ne semble pas convenir aux règles du site.
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Bien sûr on est à la fois le produit de notre environnement, le produit de nos gènes, et finalement des individus uniques.
Je pense juste que la droite a tendance à nier ou atténuer les effets de l’environnement sur l’individu (et on comprends que les gens vivant dans des environnements favorisés soient plus souvent à droite...)
Quant à la liberté économique, effectivement ce sont sans doute les règles qui sont à revoir...
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un phénomène intéressant dans les rapport gauche droite :
la valeur "travail" était hier centrée à gauche conformément aux idées marxiste, au contraire de la droite qui représentait les rentiers or depuis quelques années, cette valeur (ou communication plus exactement) va petit à petit à droite (travailler pour gagner plus, ect ...), à gauche à l’inverse ont justifie le versement d’une aide pour ceux qui ne font rien (c’est un droit, ect ....).
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Toujours là. La valeur travail n’avait d’intérêt que pour définir les rapports entre le Capital avec un grand K et les exploités. Elle ne prenait et ne prend toujours pas en compte le travail non rémunéré. Les mères au foyer, les soignants d’handicapés etc. toutes les activités non rémunérées. Ce sont des paramètres que la gauche doit prendre en compte si elle veut défendre la veuve et l’orphelin, et la droite aussi, parce que les coûts sociaux en définitive sont trop lourds si on ne le fait pas. Mais la droite le fait du bout des lèvres et avec réticence.
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les anti immigration menent un combat perdu d’avance !
les blancs representent 15/17% de la population mondiale et l’on sera absorbé qu’on le veuille ou non tout comme dans la genetique ,les blonds aux yeux bleus sont appelés à disparaître !
comme disait le chinois dans l’histoire de Coluche"melangez du jaune avec du blanc qu’est ce qui reste ?"
quant à notre passé chretien personnellement ce n’est pas un choix il m’a eté imposé ,je n’en tire aucune fierté pour moi toutes les religions sont à mettre dans le même panier !
depuis plus de 50 ans je suis de gauche et Mendesiste convaincu(le seul qui faisait ce qu’il disait) malheureusement ,pour la gauche et pour nous,il n’a pas été remplacé
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R Vérhille" D’où cet amour éperdu de l’état dépositaire de la force légale, qu’il suffit de conquérir pour imposer de force aux humains une société « de gauche », tout en se présentant en protecteur des libertés ; la gauche n’a ainsi d’issue que dans l’exercice de la force pour imposer aux humains son type de société"
Vous pourriez remplacer le mot gauche par droite ce serait aussi vrai....
Le pouvoir d’État c’est avant tout la force armée permettant à ceux qui dirigent d’imposer leur volonté... Certains de droite sur ce forum le rappellent sans cesse, avec plus ou moins d’humour, affirmant que ceux qui bougeront seront bastonnés par les CRS.... Et si ça se gâte, on le sait, c’est l’armée qui prend le relais...
Aujourd’hui l’État agit au profit des 10% de privilégiés, il en irait sûrement différemment si ce dernier était au service des 90% de la population. Même si je ne suis pas marxiste, la définition du vieux Karl disait à peu près cela :
L’État est l’outil par lequel une classe exerce sa dictature sur une autre classe.
Le danger est qu’une oligarchie avançant à couvert impose sa domination à la masse des citoyens. Ce fut le cas en URSS où le drapeau rouge dissimulait la nouvelle classe dominante, la Nomenklatura.
Et aussi en France en 1789 où sous les plis du drapeau bleu blanc rouge, de la liberté de l’égalité et de la fraternité, se cachait la bourgeoisie exploiteuse. Idem en 1848...
Et ne nous faites pas le coup de la démocratie et de la liberté... A quand en France un référendum, le meilleur outil démocratique dont on dispose, pour décider quelle utilisation sera faite par la majorité des citoyens des profits colossaux aujourd’hui distribués aux actionnaires ?
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Le 27 aout 1789, lors du vote sur la question du véto royal, les députés favorables se rangèrent à droite du président de scéance, les autres se mirent à gauche. La droite du roi était en effet la place des favoris.
Durant la période révolutionnaire cependant un autre usage s’imposa : la Gironde, en bas, et la Montagne, en haut.
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@ Le péripate
C’est la raison pour laquelle il est absurde de devoir aujourd’hui se positionner à droite ou à gauche. Ces mots ont terriblement vieilli et personne ne veut le savoir.
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C’est quoi être de gauche ?
La question se pose a l’ère post-industrielle, et les commentaires montrent que la réponse n’est pas évidente.
Elle ne se posait pas a l’ère industrielle. La gauche était révolutionnaire, progréssiste et la droite réactionnaire, conservatrice. La gauche et la droite s’opposaient dans tous les domaines:politiques,économiques, sociaux, culturels, spirituels(gauche anticléricale).
De nos jours la droite et la gauche de gouvernement sont d’accord sur l’essentiel : libéralisme, économie de marché, productivisme, consommationnisme, croissance...etc. La droite est un peu plus libérale, la gauche un peu plus sociale.
Les classes dirigeantes de droite et de gauche ont le même mode de vie et la même formation pour ce qui est des énarques de droâââte et de gôôôche.
La droite et la gauche étant pour la Croâââssââânce qui nous mène dans le mur, parmi ceux et celles qui sont pour la décroissance il y en a qui sont pour une alternative a la droâââte et la gôôôche.
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Le débat droite/gauche pouvait avoir un sens quand l’Etat avait encore une substance.
Mais cette substance fiche le camp tous les jours un peu plus, c’est d’ailleurs pourquoi on s’affole à gauche et que l’on peste contre la mondialisation, ou contre l’intégration européenne, contre tout ce qui va dans le sens du dépérissement de l’Etat-Nation que prophétisait Karl Marx, penseur de gauche. C’est au tour de la gauche de réclamer à grands cris le rétablissement des contrôles aux frontières, car l’essentiel de sa clientèle électorale vit sous la protection de l’Etat.
Pas pour empêcher les gens ou l’argent d’entrer, mais pour les empêcher de sortir !
Car d’autres solidarités se mettent en place entre les individus et les capitaux, qui ne sont plus seulement confinées à un espace géographique.
Tout circule beaucoup trop vite, l’argent qui fait trois fois le tour de la Terre en 24 heures en circulant dans des tuyaux électroniques, comment le frapper d’impôts nationaux ?
Les hommes qui vont à l’autre bout de la planète en quelques heures et qui nouent des liens d’intérêts avec d’autres individus à l’autre extrémité du village planétaire, comment leur expliquer qu’ils sont préférentiellement solidaires de ceux qui sont restés au port ?
L’Etat est une notion qui se dissout et tout ce qui va avec, politique, administration, drapeaux, territoires, perd peu à peu toute signification.
La première grève des impôts qui sera décrétée dans un Etat quelconque, en France par exemple, dévoilera que le roi est nu. Une simple grêve de la collecte de la TVA par les entreprises et les commerçants, ferait baisser tous les prix de détail de 20% et priverait l’Etat de 50% de ses revenus.
Instantanément ! Cette grêve, qui recevrait sans doute le soutien de tous les consommateurs, ferait passer l’Etat par la fenêtre en quelques semaines seulement.
Il y a un renversement des fronts de lutte, maintenant l’anarchisme est de droite et le conservatisme de gauche et c’est la gauche qui réclame des politiques autoritaires et des restrictions des libertés publiques ou privées, ou qui invente sans cesse de nouvelles lubies et de nouveaux mythes pour retisser entre les citoyens de l’Etat -Nation un lien qui se déchire inexorablement.
Qu’est-ce que la gauche ou que la droite.........française ? Le problème est que tout le monde s’en moque aujourd’hui finalement.
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C’est amusant que ce soit vous, Lyon, qui devez rappeler que Marx, journaliste libéral et homme de gauche, définissait le communisme comme devant amener au dépérissement de l’Etat.
Sur un tout autre sujet, je vous ai fait une réponse sur le fil de Moreigne, à propos de Ségolène Royal.Ca vous intéressera ... peut-être...
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A Bernard Dugué,
Mes provocations ? Je vous adresse un commentaire, pour vous demander d’aller un peu plus loin dans votre analyse en vous alimentant en éléments omis, et vous ne savez que les repousser sans raison au motif d’archaïsme, assaisonné d’un soupçon de « droite » archaïque. Alors, vous aussi, c’est la pensée unique ? Honni soit celui qui ne pense pas comme vous ? Au bûcher ! Et vous vous prétendez philosophe ? Et libéral en plus, pourvu que ce soit étiqueté « gauche ». Qu’est-ce donc que « libéral », et « gauche », vous n’avez pas réussi à en donner une idée claire ? Quelle mouche vous a donc piqué ce soir ? Vous venez sur AV pour vous constituer une cour d’adorateurs se sentant malheureux en leur prêchant vos complaintes, et en attendant qu’ils vous remercient de les avoir compris ? Il y a beaucoup mieux à faire pour ces gens, et vous les mystifiez.
Affirmer, et dénigrer, ce n’est pas raisonner. Pareto a eu de bien meilleurs apports à la connaissance économique et sociale que vos 20 % de décideurs qui accapareraient 80% des décisions qu’ils prendraient seulement pour arranger leurs affaires.
Il est sidérant de vous voir me répliquer que, pour vous, l’équité, c’est le bénéfice d’indemnités de chômage ad vitam eternam, que les supprimer à celui qui refuse un emploi est un chantage, que c’est rendre le travail obligatoire. Voilà le genre de règles que vous voulez instaurer parce qu’elles vous arrangent en refusant les règles qui ne vous arrangeraient pas parce qu’elles arrangeraient les autres. Ce sont les élucubrations de ce genre qui discréditent « la gauche ». Oui, vous êtes bien de la gauche dévoyée, voulant imposer aux autres votre équité toute personnelle en faisant de l’état votre cheval de Troie.
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Dugué est un philosophe virtuel, faut pas lui en vouloir.
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Moi imposer ? J’ai encore l’âge d’être un dictateur mais ce job ne m’intéresse pas. Je propose, et j’essaie d’éclaircir les offres politiques entre gauche et droite
Le coup du chômeur, oui, cette décision, elle arrange ceux qui veulent faire baisser les statistiques, faire croire à une action réussie, et éventuellement, fournir à patron de PME un employé pour un salaire indécent. Mais je sais que bien des patrons sont plus humains qu’il n’y paraît.
Ou avez vous vu qu’un chômeur touche les indemmnité ad eternam. Il touche au bout d’un certain temps l’ASS alors il ce n’est pas son intérêt de s’éterniser à l’ANPE. Le chômage est une situation déjà difficile à vivre que mettre la pression est indécent. J’aime bien les mots qui parlent. Je me permets de trouver un esprit esclavagiste et tyrannique dans vos propos. à moi de vous provoquer, votre défense en forme d’attaque ad honinem montre que vous êtes à court d’arguments et d’ailleurs, vous ne semblez pas connaître les réalités du monde des chômeurs. A pluche, cher Monsieur
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Nous aurons droit aussi Mardi => "c’est quoi etre de droite"
Mercredi "c’est etre du centre"
jeudi "c’est quoi etre con"
.....................et voici donc "l’ information citoyenne" ! au secours Dugue reviens lundi !!!
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Je vous passe le bonjour à tous par l’intermédiaire de Lerma et en réagissant et ajoutant une toute petite nuance à ses ’’ c’est quoi...dans la semaine’’ et si le Dimanche (jour de repos) nous étions Démocrates ?
Heureusement ou pas notre systéme politique ou social, définit notre action et autorise tout un chacun à penser et exprimer son point de vue. De l’extrème gauche à l’extrème droite (et l’éventail et large) chaques citoyens et les élus censés le représenter sont librement autorisés a s’exprimer et a porter des idées d’évolutions ou de modifications de notre société.
Le probléme (ou les problémes) sont qu’à un moment donné nous avons fait un choix : Nous avons voté, celui ou celle (ceux ou celles) qui ont gagné aux suffrages se sentent donc comme étant les ’’champions’’ d’un camp et portent sur le devant de la scéne les idées ou bénéfices de ce même camp. L’avantage est donc aux gagnants qui par le biais d’une victoire et de sa supposée légitimité font avancer leurs visions de la société du monde du travail et de l’éducation (par exemple).
L’inconvénient c’est que les ’’perdants’’ ne peuvent plus faire avancer leurs idées...Etc...Etc... Surtout si englués dans des luttes internes ou des idées trop populistes ils ne prennent plus le temps d’écouter leur camp, leurs bases... !
Symboliquement et par les faits ; je me retrouve dans le camp des perdants : pas parce que la gauche a perdue ; mais parce que mon pouvoir d’achat part à vau-l’au, que mon salaire réajusté par le Smig n’arrive toujours pas a compenser l’inflation et que mes acquis (pas immobiliers ou boursiers) ne m’ont pas permis de bénéficier d’exonérations ou de dégrévements...
En revenant sur ’’les camps’’ de l’extréme gauche à l’extréme droite’’ ce qui m’étonnera toujours c’est que de plus en plus d’entre nous ne se retrouvent pas forcément dans l’un d’entre eux et subissent les actions des deux. Alors que le débat et les actions amenés par la Démocratie, devrait amener au bien être et à l’enrichissement (et pas que financier) d’une majorité d’entre nous et pas qu’aux gagnants.
Sinon il faudra trés certainement penser à une autre République Démocratique.
Celle des travailleurs justement rémunérés par et pour leur travail, des patrons justement rétribués par et pour l’évolution de leur entreprise et celle des ’’ à charge de la société’’ sans connotations péjoratives , justement aidés (et pas assistés) par et pour ce qu’ils ont fait précedemment, ou qu’ils pourront faire ; pour cette même société.
Enfin à celle des Elus justement représentatifs des attentes de leurs électeurs, voire d’un juste (ou véritable !) débat Démocratique.
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je ne retrouve pas mon msg... bizarre
en fait, il faut savoir que agoravox appartient a une putain de boite type big brother. bienvenue dans le monde de demain. tout le monde est noté, non ? est en plus, interdit d’etre anonyme ? :D
bienvenue dans l’informatique.
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@ l’auteur
"...Certes, en refusant la facilité, elle risque de rater la plus haute marche..."
Tout est dit il me semble. Cette phrase résume bien l’inutilité de l’article, car à quoi bon se placer délibérément dans une posture qui interdit la victoire ? Quelle crédibilité de changement les électeurs trouveront-ils dans une politique dont ils peuvent être certains qu’elle ne sera pas mise en oeuvre ?
J’avoue avoir le plus grand mal à comprendre votre raisonnement, dont je n’ignore pas qu’il est très répandu par ailleurs. Il consiste en fait à placer la gauche comme le parti de l’anti-politique, une sorte de radicalisme pur dans ce monde où tout est si sale. C’est stérile. Se fabriquer un corpus de principes aussi beaux et nobles que virtuels ressemble à une sorte de transposition laïque d’une religion par laquelle l’amour de son prochain est la seule vérité.
La sission que vous faites par ailleurs entre la gauche et la droite par le moyen des valeurs morales, est au mieux un raccourci, au pire une manipulation. Les Lumières auxquels vous faites référence ne se posaient pas la question en ces termes et il est faux de réduire les électeurs de Sarko (dont je ne suis pas) à des gens dépourvus de tout sens moral.
Bref je mets votre article au compte de la crise identitaire qui ronge la gauche depuis 1983, date à laquelle la réal-politique a fait une entrée fracassante en son sein. A l’époque, le premier ministre s’appelait Laurent Fabius qui après avoir été le chantre de la plus droite des gauches, essaie aujourd’hui de se faire passer pour un authentique socialiste capable de discuter avec la LCR. Ce n’est pas le fait d’évoluer qui est blâmable, bien au contraire, mais cette évolution-là est tellement à contre-courant qu’elle nous révèle tout le désarroi de cette gauche décidément moribonde. Le reste continuera d’osciller entre de pitoyables lamentations et de comiques vociférations. Y’a plus d’jus dans la gauche !
Vous avez sans doute de nobles aspirations, mais plutôt que de chercher refuge dans un sarcophage pourquoi ne pas mettre votre talent à contribution pour nous aider à régler les problèmes d’aujourd’hui ? Car à part quelques intellectuels en mal de références idéologiques et quelques encartés à la recherche de pistons, les gens se contrefoutent de la gauche ou de la droite, ils veulent qu’on règle leurs problèmes de boulot, de logement, de fric, d’insécurité sociale, familiale et publique. Ils ont demandé à Sarko de le faire et Sarko les agace car il ne le fait pas, qui plus est, il se fout de leur gueule avec sa Carla et son bling-bling. Cela ne fera pas le lit de la gauche pour autant, les Français sont largement capables de comprendre que la Madone n’aurait pas fait mieux (sauf pour le bling-bling).
Faites un article aussi brillant et argumenté que vous savez les faire, pour nous donner des pistes pour compenser l’allongement de la durée de vie sans allourdir la durée du travail, pour faire face à la crise financière qui nous entraîne dans une dangereuse baisse de croissance, pour faire comprendre aux bandes des cages d’escalliers le b.a.-ba des droits de l’homme, pour désamorcer les haines et racismes divers en développement partout dans le monde, pour qu’on arrête de construire des bureaux dans Paris et les logements en banlieue, pour supprimer les queues à La Poste, pour que les profs arrêtent de se prendre chacun pour le Ministre de l’Education...
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transposition laïque d’une religion dites-vous.
Cette piste est intéressante. Mais j’irais plutôt sur des plates bandes moins archaïques, je dirais sublimation des considérations prosaïque et quotidienne, mais attention à ce que l’idéal de gauche ne devienne pas une religion d’Etat, comme ce fut le cas avec Mitterrand (ou surtout en URSS) et comme la belle idée de Nation a été récupérée par l’Etat avec les consquences que l’on sait en 1914. Nous sommes donc au coeur d’un dispositif qui met en perspective l’économie, le politique et le spirituel. La clé de la gauche est dans ce dispositif, avec des choses sacrées, la Liberté et l’humain. Le destin de la gauche passe par le libéralisme politique
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Aïe, je lis : ""le destin de la Gauche ne passe pas par le libéralisme politique"".
Vous voulez dire : le destin de la Gauche ne passe pas par l’économie de marché ?
L’économie de marché est je vous l’accorde, incompatible à terme avec la démocratie et la chose publique
. Au fond, ceci nous interpelle : nous sommes tous conservateurs, alors qu’il n’y a que des processus. Et il est temps que cesse ce processus de mondialisation libérale basé sur l’économie de marché et le libre échange qui conduit la planète et les peuples au désastre.
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On y lit : "le capitalisme, voué à une croissance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l’ensemble de l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela implique qu’il est impossible de réguler ce système, ce qui exclut d’emblée toute stratégie de décroissance réformiste."
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@ Perlin :
"A l’époque, le premier ministre s’appelait Laurent Fabius qui après avoir été le chantre de la plus droite des gauches, essaie aujourd’hui de se faire passer pour un authentique socialiste capable de discuter avec la LCR."
Pour être intéressé par la démarche de la LCR de Besancenot et de son nouveau parti anticapitaliste je peux vous dire que soit la LCR discute avec tous les gens comme moi recherchant un parti réellement prêt à se battre et trace une ligne nette de démarcation entre la prétendue "gauche" de Fabius et consorts...
Ou alors c’est foutu d’avance et ça sera sans moi...
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@ F Lyon
"Le débat droite/gauche pouvait avoir un sens quand l’Etat avait encore une substance"
On ne vit pas dans le même monde M. Lyon ! Jamais l’État n’a été aussi omnipotent qu’aujourd’hui.
Tous les faits majeurs se passant sur notre planète sont des résultantes des contradictions opposant les États entre eux. Le "libre marché", dont vous êtes l’un des chantres sur Agoravox, n’existe pas.... Tout le commerce international est réglementé par une foultitude de lois décrétées par les États les plus puissants aux ordres de leurs propres multinationales.
Lorsque les intérêts de ces dernières l’exigent, les forces armées de ces États que vous voyez dépérir, mais vous êtes sans doute le seul, interviennent militairement et sans faire de détail. La formidable bataille qui se joue pour le contrôle du pétrole à l’échelle planétaire semble vous avoir échappé.
Les cow-boys que vous admirez tant, partisans du libre échange et du "marché non faussé", se sont tout de même démerdés pour foutre en l’air le coton africain et subventionner les 3000 producteurs Yankees devenus ainsi plus compétitifs que les plus pauvres d’entre les pauvres... ce qui est un comble pour ces partisans du soi-disant "marché libre" !
Idem pour le maïs mexicain (base de l’alimentation dans ce pays) ou en exigeant la levée des barrières douanières les producteurs US, également subventionnés sont devenus plus compétitifs que les péones qui n’ont plus qu’à fuir en masse leur pays et émigrer aux États-Unis s’ils ne veulent pas crever de faim...
Ceci pour ne donner que deux exemples parmi tant d’autres...
N’avez-vous pas également remarqué que l’État se mêle de plus en plus de chaque élément de la vie du citoyen et surtout de son contrôle. Big Brother and Échelon are watching you.....
Vous affirmez que la gauche "officielle" serait pour toujours plus d’État. Sur ce plan, les politiques de droite comme de gauche sont, hélas, quasi identiques et peuvent se résumer en : privatiser les profits et nationaliser les pertes, je vous laisse chercher des exemples.... Pour la gauche cherchez surtout sous l’ère Jospin...
Vous affirmez également, pour le fun peut-être ? :
"c’est d’ailleurs pourquoi on s’affole à gauche et que l’on peste contre la mondialisation, ou contre l’intégration européenne, contre tout ce qui va dans le sens du dépérissement de l’Etat-Nation que prophétisait Karl Marx, penseur de gauche."
Marx n’a jamais parlé de dépérissement de l’État dans une société de classes. C’était pour lui absolument impossible tant qu’une révolution n’aurait pas aboli les classes sociales... L’État n’étant, dans la pensée marxiste, que l’instrument par lequel une classe assure sa domination sur les autres.
Autrement dit, selon lui, tant que Bourgeoisie et Prolétariat coexistent au sein de la société, l’État est indispensable, soit comme oppresseur du Prolétariat, soit dirigé contre la Bourgeoisie...
Marx fidèle à sa théorie prônait donc un renforcement de l’État après la révolution, ce n’est qu’après une longue période de transition et après que les classes sociales aient été abolies, l’égalité sociale règnant, que l’État oppressif n’aurait plus lieu d’être puisque Bourgeoisie comme Prolétariat appartiendront alors au passé...
Donc la gauche n’a pas à s’affoler (comme vous le prétendez) l’État n’est pas près, mais alors pas près du tout de disparaître...
Et puis la gauche "officielle" capable de placer l’un des siens (DSK) à la tête du FMI (affameur N°1 des peuples du Tiers-Monde) ne semble craindre ni la mondialisation ni les privatisations exigées des Nations par ce même FMI au service de l’impérialisme américain....
Étant pour la suppression du FMI, de l’OMC, de l’OTAN et contre le droit de véto à l’ONU des cinq "grands", ce qui n’est sûrement pas votre cas, je pourrais presque me revendiquer moins étatiste que vous...
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